L’honneur est un langage.

L’honneur est un mot qui vibre comme un chant ancien, une note suspendue entre la terre et le ciel.

Il évoque des chevaliers aux âmes ardentes, des sages méditant sous des étoiles, des poètes écrivant à la plume des vers pour défier l’oubli. 

Mais l’honneur est-il une ombre du passé, un écho perdu dans le tumulte moderne ?

Ou bien est-il un langage vivant, une parole sacrée qui relie l’homme au divin, l’éphémère à l’éternel ? 

L’honneur est comme un langage universel. 

C’est une vibration philosophique, poétique et spirituelle, qui s’incarne dans nos gestes, nos silences et nos aspirations. 

Dans le même temps l’honneur dialogue avec le monde céleste.

1. L’Honneur comme langage de l’âme. 

2. L’Honneur et le monde spirituel. 

3. L’Honneur face au temps. 

4. La poésie de l’Honneur. 

5. L’Honneur comme résistance et communion. 

6. L’Honneur et l’autre.  

7. Conclusion : parler Honneur c’est parler avec le divin.

I. L’Honneur comme langage de l’âme.

L’honneur est un langage intérieur, une grammaire de l’âme. 

Il est l’ensemble des lois invisibles qui guident nos choix lorsque le regard des autres s’éteint. 

Comme tout langage, il possède ses inflexions, ses silences éloquents, ses accents propres à chaque culture et à chaque cœur. 

Pourtant, son essence demeure universelle : une fidélité à soi-même et une droiture face aux tempêtes du monde.

Dans les traditions héroïques, l’honneur brille comme une armure. 

  • Achille, dans sa quête de gloire immortelle, ou Antigone, défiant la loi humaine pour obéir à une justice divine, incarnent ce langage avec une intensité tragique. 
  • Dans les philosophies orientales, comme le bushido, l’honneur se pare de retenue, plaçant le devoir au-dessus des désirs. 

Mais l’honneur n’est pas l’apanage des légendes. 

Il vit dans le courage de l’ouvrier qui refuse de trahir sa conscience, dans le pardon silencieux d’une blessure et dans la main tendue à l’inconnu. 

C’est un langage parlé par le cœur, inscrit dans le corps.

C’est une promesse d’alignement entre l’être et l’idéal.

II. L’Honneur et le monde spirituel.

L’honneur, cependant, ne se limite pas à la sphère terrestre. 

Il est un langage sacré, un dialogue avec le divin. 

Dans le monde spirituel, l’honneur devient une offrande, une manière de s’élever vers ce qui nous dépasse. 

Il est l’expression d’une âme qui reconnaît sa place dans l’ordre cosmique, une âme qui sait que chaque acte, chaque parole, résonne dans l’éternité.

L’honneur spirituel est une source d’inspiration divine. 

Lorsque nous agissons avec droiture, lorsque nous choisissons la vérité malgré la peur, nous ouvrons un espace en nous où le divin peut s’exprimer. 

Cette inspiration n’est pas un privilège réservé aux saints ou aux mystiques ; elle est une grâce offerte à quiconque parle le langage de l’honneur. 

L’honneur, dans sa quête de justice et de vérité, attire la lumière d’en haut, comme un miroir reflétant le soleil.

Mais ce dialogue est réciproque. 

Le divin, en retour, répond à nos comportements. 

Chaque acte d’honneur est une prière silencieuse, une offrande qui appelle une réponse. 

Cette réponse peut prendre la forme d’une paix intérieure, d’une synchronicité, d’une force soudaine face à l’adversité. 

Dans les traditions spirituelles, on dit que le ciel observe, que les anges notent, que l’univers conspire en faveur de ceux qui vivent avec honneur. 

Ce retour du divin n’est pas toujours visible ; il est souvent un murmure, une brise subtile qui guide l’âme vers sa destinée. 

Pourtant, il est réel, aussi réel que la lumière qui suit l’aube.

III. L’Honneur face au temps moderne. 

Le temps a-t-il altéré l’honneur ? 

Dans une ère de vitesse et de superficialité, où la gloire éphémère des écrans l’emporte sur la quête de sens, l’honneur semble parfois appartenir à un autre âge. 

Une image saisissante en tête de cet article, tirée du livre “Der Untergang des Römischen Reiches” d’Edward Gibbon, montre la chute de Rome : des bâtiments en flammes, des soldats en combat, un empire s’effondrant sous le poids de la corruption et de la décadence. 

Cette vision est une métaphore puissante du déclin des valeurs, de l’abandon de l’honneur qui précipite les civilisations dans l’oubli. 

Lorsque l’intégrité cède à la compromission, lorsque la vérité devient négociable, les flammes de la ruine ne sont jamais loin.

Pourtant, l’honneur n’a pas disparu ; il s’est métamorphosé. 

Comme un langage vivant, il emprunte de nouveaux mots, tout en préservant sa grammaire sacrée. 

Aujourd’hui, l’honneur s’exprime dans des combats modernes. 

  • Il est dans le courage des lanceurs d’alerte, qui risquent tout pour révéler des vérités cachées. 
  • Il est dans la résilience des défenseurs de la liberté, qui s’élèvent contre l’oppression. 
  • Il est dans la dignité de ceux qui, face à l’injustice, refusent de plier. 

L’honneur, loin d’être une relique, est une force dynamique, un pont entre la terre et le ciel, un rempart contre le déclin, un appel à vivre en accord avec les lois divines et humaines.

Mais ce langage est fragile. 

La frénésie du monde, son culte de l’immédiat, son égoïsme débridé, menacent de l’étouffer. 

Comme Rome, notre société risque de s’effondrer si elle oublie l’honneur, si elle sacrifie ses idéaux sur l’autel de la facilité. 

Pourtant, il suffit d’un instant, d’un choix, pour raviver ce langage. 

Car l’honneur n’est pas une contrainte ; c’est une invitation à parler une langue plus haute, une langue qui relie l’âme au divin.

IV. La poésie de l’Honneur.

L’honneur est une poésie incarnée. 

Il est un chant, une métaphore, une danse entre le visible et l’invisible.

Comme un poème, il ne se justifie pas ; il se vit. 

Il y a une beauté dans l’honneur, une beauté qui ne réside pas dans la perfection, mais dans l’élan.

C’est la fragilité de celui qui choisit d’être fidèle à ses valeurs, malgré le poids du monde.

Pensons à Don Quichotte, ce chevalier errant dont l’honneur, bien que moqué, touche le sublime. 

Il nous enseigne que l’honneur n’est pas une question de victoire, mais d’intention, une offrande au divin à travers l’idéal. 

Cette poésie s’exprime aussi dans les silences. 

L’honneur n’hurle pas ; il murmure. 

Il est dans le regard qui refuse de répondre à la haine, dans la retenue de celui qui choisit la paix plutôt que la vengeance. 

Ces silences sont des vers sacrés, des prières sans mots, des dialogues avec l’éternel.

V. L’Honneur comme résistance et communion.

Dans un monde où les vérités sont manipulées, où les valeurs sont négociées, l’honneur est une résistance. Il est un refus de céder à la lâcheté, à l’indifférence, au chaos. 

Parler le langage de l’honneur, c’est s’opposer au conformisme, c’est affirmer que certaines choses – la justice, la vérité, la dignité – sont sacrées, intouchables.

Cette résistance est aussi une communion. 

L’honneur spirituel nous rappelle que nos actes ne sont pas isolés ; ils s’inscrivent dans une trame plus vaste, une tapisserie tissée par le divin. 

Chaque choix honorable est un fil d’or dans cette trame, un acte qui renforce le lien entre l’homme et le sacré. 

Lorsque nous vivons avec honneur, nous ne résistons pas seulement pour nous-mêmes ; nous résistons pour le monde, pour l’ordre cosmique, pour la lumière qui refuse de s’éteindre.

VI. L’Honneur et l’autre.

L’honneur est un langage relationnel. 

Il se manifeste dans le respect de l’autre, dans la reconnaissance de sa dignité, dans la fidélité à nos promesses. 

Il est un pont entre les âmes, une manière de dire : « Tu es sacré, car tu portes en toi une étincelle du divin. » L’honneur nous lie non seulement aux autres, mais aussi à l’univers, dans une danse d’interdépendance où chaque geste compte.

Dans cette perspective, l’honneur est une prière collective. 

Lorsque nous agissons avec honneur, nous honorons non seulement notre propre âme, mais aussi celle des autres, et, par extension, le divin qui réside en tout. 

C’est un langage qui construit, qui guérit, qui élève.

VII. Conclusion : parler l’Honneur, parler le divin.

L’honneur est un langage ancien, mais éternellement jeune. 

Il est philosophique, car il questionne le sens de nos vies. 

Il est évocateur, car il réveille des visions d’héroïsme, de sacrifice, de lumière. 

Il est poétique, car il transforme l’ordinaire en sacré. 

Et il est spirituel, car il est un dialogue avec le divin, une offrande qui appelle une réponse.

Dans un monde qui nous pousse à oublier, à trahir, à nous perdre, l’honneur est une ancre, une étoile, un feu sacré. 

Il ne promet ni gloire ni récompense terrestre, mais il offre une paix profonde, celle de vivre en harmonie avec soi, avec les autres, avec le divin. 

Parler l’honneur, c’est parler la langue des anges, c’est écrire un poème dont chaque vers est un pas vers la lumière.

Alors, parlons l’honneur. 

Parlons-en dans nos silences, dans nos luttes, dans nos amours. 

Parlons-le avec audace, avec humilité, avec foi. 

Car l’honneur n’est pas seulement un langage ; c’est une manière d’être, une manière de dire au monde, à l’univers, au divin : je suis là, je tiens debout, je choisis la vérité.

Les limites de la perspective logico-mathématique et l’oubli de la perception : une réflexion sur la science moderne.

Introduction.

La science moderne, avec ses prouesses technologiques et ses formules rigoureuses, a transformé notre monde. Mais à quel prix ? 

En se concentrant sur une approche logico-mathématique, elle a progressivement relégué la richesse de la perception humaine et la profondeur de la connaissance intuitive au second plan. 

Dans cet article, Antoine Bachelin Sena explore les limites de cette perspective, en s’appuyant sur une réflexion philosophique et des exemples concrets. 

L’objectif étant de  montrer comment la science, en s’éloignant de l’ontologie et de la perception, risque de nous priver d’une compréhension globale de la réalité.

La logique, une simplification qui éloigne de la réalité.

La perspective logico-mathématique, pilier de la science contemporaine, repose sur une abstraction puissante mais réductrice. 

Prenons l’exemple du concept d’«homme». Quand nous pensons à «un homme», nous pouvons envisager un individu précis – Pierre, avec son rire communicatif et ses lunettes épaisses –, le groupe des hommes en général, ou encore la nature humaine dans son essence. 

Pourtant, dès que nous raisonnons logiquement, ce concept devient une entité abstraite, détachée de la réalité concrète. 

La logique ignore le jugement d’existence implicite dans notre perception – «Pierre existe, il est là, devant moi» – pour se concentrer sur des raisonnements hypothétiques, souvent mécaniques.

Cette abstraction a un coût. Chaque discipline scientifique (logique, psychologie, sociologie, etc.) isole un aspect de la réalité pour l’étudier, mais en faisant cela, elle s’éloigne de l’objet dans sa globalité. 

Par exemple, un neuroscientifique peut analyser les signaux électriques du cerveau d’un patient, mais cette analyse ne dit rien de ce que le patient ressent en regardant un coucher de soleil. 

La science moderne, en mathématisant les phénomènes, produit des connaissances précises mais partielles, souvent déconnectées de la réalité ontologique – c’est-à-dire de la compréhension des «sphères» de l’existence, comme le monde humain, la nature ou leurs interrelations.

Un exemple frappant est la mécanique quantique. Les physiciens manipulent des équations d’une précision redoutable, mais beaucoup avouent ne plus savoir ce qu’est l’objet qu’ils étudient. 

Les particules subatomiques, décrites par des probabilités, semblent flotter dans un vide conceptuel, sans lien clair avec la réalité tangible. 

Cette connaissance, bien que rigoureuse, manque de dimension ontologique : elle ne nous dit rien sur la place de ces phénomènes dans l’ensemble de la réalité.

La perception, une richesse oubliée.

Contrairement à la science, la perception quotidienne capte la réalité dans sa complexité. Imaginez-vous au marché, face à un étal d’oranges. 

En un instant, vous percevez l’orange comme un objet spatial, avec sa couleur vive et sa texture rugueuse. Vous savez qu’elle est comestible, qu’elle a été cultivée, transportée, peut-être cueillie par un agriculteur sous un soleil brûlant. 

Vous appréciez sa beauté, son odeur, et peut-être même vous demandez si elle est bio. Cette perception, immédiate et riche, intègre des dimensions que la science ne peut reproduire seule. 

Pourtant, c’est sur cette «ontologie naturelle» de l’homme ordinaire que s’appuient toutes les sciences.

Dans les cosmologies antiques, cette capacité perceptive était cultivée. 

L’univers était vu comme un réseau de symboles interconnectés, où chaque élément – une étoile, un arbre, une personne – révélait des couches de réalité. 

Aristote parlait de la «forme» d’un objet, une idée qui dépasse l’apparence physique pour inclure les tensions et intentions sous-jacentes. 

Par exemple, en observant une personne, nous ne voyons pas seulement un corps, mais une histoire, des émotions, des intentions, peut-être même une âme. 

Cette perception des «cercles de latence» – ces dimensions cachées mais présentes – était au cœur de la connaissance antique, qui visait à intensifier la conscience de l’acte de connaître.

La science moderne : un savoir horizontal au service du pouvoir.

Avec l’avènement de la science moderne, portée par des figures comme Francis Bacon, cette richesse a été abandonnée. 

La connaissance s’est réduite à la comparaison mathématique des phénomènes, dans une quête de contrôle des processus naturels. 

Ce paradigme «horizontal» ignore les dimensions verticales de la réalité – celles de la profondeur, de l’élévation, du sens. 

L’objectif n’est plus de comprendre l’univers, mais de le dominer. 

Comme l’écrivait Alfred North Whitehead, l’acte de savoir ne peut être réduit à des processus physiques, comme les signaux cérébraux, sans perdre sa spécificité. 

Pourtant, la science moderne tend à ramener le savoir à l’être, éliminant la distinction entre connaître et exister.

Cette focalisation sur le contrôle a des conséquences sociales. 

La science, en produisant des technologies, confère un pouvoir immense à une minorité – ceux qui maîtrisent les connaissances et les ressources. 

Ce n’est pas un accident, mais une conséquence logique de la définition même de la science moderne. 

Par exemple, les algorithmes d’intelligence artificielle, issus de découvertes scientifiques, permettent à quelques entreprises de prédire et d’influencer les comportements de millions de personnes. 

Ce pouvoir, souvent exercé sans sagesse ni responsabilité, creuse des inégalités et menace les libertés.

La sagesse du profane et la limite du critère de vérifiabilité.

Le prestige de la science repose sur son critère de vérifiabilité : une connaissance n’est valide que si elle est reproductible et partageable. 

Mais ce critère exclut des formes de savoir tout aussi précieuses. 

Le sage, admiré pour sa compréhension profonde, sait des choses que les autres ignorent. 

De même, l’historien, face à un événement complexe comme la Révolution française, ne peut réduire ses causes à une formule. 

Il doit saisir une «constellation» de facteurs – économiques, culturels, humains – et se fier à une intuition qui s’exprime parfois mieux dans un poème ou une pièce de théâtre que dans une équation.

Même dans la vie quotidienne, le profane peut surpasser le spécialiste. 

Un agriculteur, par son expérience du climat et du sol, peut prévoir une récolte là où un modèle météorologique échoue. Sa perception, enrichie par des années d’observation, intègre des nuances que la science ne capte pas. 

La connaissance scientifique peut corriger ou compléter la perception, mais elle ne la remplace pas. Au contraire, une perception affûtée peut incorporer les apports de la science, tout en restant ancrée dans la réalité.

Vers une philosophie de la perception.

Pour retrouver un sens de l’orientation dans un monde dominé par la science, il est urgent de redonner sa place à la théorie de la connaissance. 

Celle-ci devrait commencer par étudier les caractères généraux de la perception, présents dans chaque acte perceptif, avant de les analyser sous l’angle des sciences particulières. 

La philosophie, en enrichissant notre perception de l’univers, peut nous aider à saisir la place de chaque chose dans l’ordre de l’être – une ambition qui était celle des cosmologies antiques.

Conclusions.

La science moderne, malgré ses mérites, nous a enfermés dans une vision réductrice de la réalité. 

En privilégiant la logique et le contrôle, elle a négligé la perception, qui reste notre porte d’entrée vers une compréhension globale du monde. 

Pour les lecteurs, l’enjeu est clair : il ne s’agit pas du tout de rejeter la science, bien au contraire, mais de la réintégrer dans une vision plus large qui valorise la science, et où la sagesse, l’intuition et la perception retrouvent leur place. 

Car, comme le montre l’exemple de l’orange au marché, c’est dans le regard de l’homme ordinaire que réside la clé d’une connaissance véritablement humaine.

L’Espérance confisquée : retrouver la lumière dans les ombres. 

Dans un monde où les ombres s’épaississent, l’espérance semble avoir été confisquée. Ce mot, autrefois chargé de promesses, résonne aujourd’hui comme une relique d’un autre temps, écrasé sous le poids d’une modernité désenchantée.
Crises en cascade – technocratie, relativisme, subversion des repères – ont vidé nos âmes de cette lumière qui jadis portait les hommes au-delà des ténèbres. Ce texte se veut une réflexion, un cri peut-être, pour réinventer l’espérance, non pas comme une illusion naïve, mais comme une force vive, enracinée dans une dignité qui transcende les désillusions.
Car si les ombres modernes ont réussi à nous priver d’horizon, il nous appartient de retrouver la flamme, de parler depuis notre immortalité, et d’éclairer à nouveau le chemin.

Le vol de l’espérance : un monde sans horizon.
Le constat est amer : la modernité a confisqué l’espérance.
Là où nos ancêtres voyaient dans l’avenir une terre à conquérir ou un mystère à accueillir, nous ne discernons plus qu’un brouillard d’incertitudes.
Les promesses du progrès, qui ont bercé le XXe siècle, se sont révélées creuses : le confort matériel a remplacé la grandeur, la consommation a étouffé l’aspiration.
Les crises qui rythment notre époque – économiques, écologiques, identitaires – ne font qu’amplifier ce vide.
Elles ne sont pas seulement des défis pratiques ; elles sont les symptômes d’une perte plus profonde, celle d’une vision qui donne sens à l’existence.

Ce désespoir ne s’affiche pas toujours comme tel. Il se travestit en cynisme, ce rictus désabusé qui moque toute tentative d’idéal.
On le voit dans les conversations quotidiennes, où l’ironie l’emporte sur l’enthousiasme, ou dans les réseaux sociaux, où le sarcasme est roi.
Il se manifeste aussi dans un repli individualiste : chacun pour soi, dans un monde perçu comme une jungle hostile. Les grandes catastrophes annoncées – réchauffement climatique, guerres imminentes, effondrement économique – achèvent de nourrir une peur diffuse de l’avenir.
L’homme moderne ne vit plus pour demain ; il survit en attendant la chute.

Prenons les discours apocalyptiques qui dominent notre époque.
Le climat, par exemple, est devenu un terrain d’angoisse collective.
Les alertes scientifiques se muent souvent en prophéties de fin du monde, relayées par des militants qui oscillent entre culpabilisation et résignation.
Loin d’inspirer une action collective, ces récits paralysent, transformant l’espérance en un luxe que nous ne pouvons plus nous offrir.
De même, les tensions géopolitiques – Ukraine, Proche-Orient, rivalités sino-américaines – alimentent un imaginaire de chaos où l’avenir n’est plus une promesse, mais une menace.

L’échec des idéologies : des lendemains qui ne chantent plus.
Cette confiscation de l’espérance doit beaucoup à l’effondrement des idéologies qui, jadis, portaient des horizons communs.
Le communisme promettait un paradis terrestre ; le libéralisme, une prospérité universelle.
Ces utopies, malgré leurs dérives, donnaient un sens, un but. Aujourd’hui, que reste-t-il ?
Le capitalisme globalisé offre des gadgets et des écrans, mais pas de rêve collectif.
Les idéologies progressistes, quant à elles, se perdent dans un relativisme stérile, incapables de proposer autre chose qu’une déconstruction sans fin. Même les combats pour la justice sociale s’enlisent souvent dans des querelles identitaires qui divisent plus qu’elles n’unissent.

Le résultat est un vide béant.
Sans horizon partagé, l’homme moderne est orphelin.
Les institutions qui structurent autrefois la société – Église, État, famille – ont perdu leur aura.
La technocratie, qui prétend les remplacer, ne propose qu’une gestion froide, dénuée de souffle.
Les algorithmes dictent nos choix, les experts nos comportements, mais personne ne nous dit pourquoi vivre. Cette absence de «pourquoi» est le véritable vol de l’espérance : elle nous laisse nus face aux ombres, sans boussole pour avancer.

Les lumières d’hier : quand l’espérance porte l’homme.
Pour comprendre ce que nous avons perdu, tournons-nous vers les sources d’espérance du passé.
La foi chrétienne, par exemple, a irrigué des siècles d’histoire européenne.
Elle ne promet pas un bonheur immédiat, mais une rédemption, une éternité qui donnait sens aux épreuves. L’homme n’est pas un accident cosmique, mais une créature appelée à la transcendance.

L’Épître aux Hébreux (11:1) nous rappelle que «la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas».
Cette vision, incarnée dans les cathédrales ou les écrits de Saint Augustin, offre une lumière dans les ténèbres, une espérance qui ne dépend pas des circonstances, mais d’une certitude intérieure capable de défier le visible.

Le sacré comme étincelle : Bernanos et les résistances actuelles.
Face au désenchantement moderne, le sacré peut-il raviver cette flamme ? Georges Bernanos, écrivain visionnaire, croyait en une espérance enracinée dans la profondeur de l’âme humaine.
Dans “Les grands cimetières sous la lune”, il dénonçait déjà un monde qui sacrifie l’esprit au profit de la matière. Pour lui, l’espérance n’était pas une illusion, mais une révolte contre le néant, un cri de vie porté par la foi.
Cette intuition résonne encore : retrouver l’espérance, c’est oser regarder au-delà des ombres, vers une lumière qui ne s’éteint pas.

Des exemples contemporains montrent que cette flamme n’est pas éteinte.
En Pologne, la résistance au communisme s’est nourrie d’une identité spirituelle profonde, mêlant catholicisme et patriotisme.
En Russie, malgré les dérives autoritaires, une quête de sens transcendant – via l’orthodoxie ou la littérature – persiste face au matérialisme occidental.
Ces sociétés, imparfaites, rappellent que le sacré peut être un rempart contre le désespoir.
Non par nostalgie d’un âge d’or, mais par une réinvention adaptée à notre temps : une espérance qui ne fuit pas la réalité, mais la traverse avec courage.

Où chercher l’espérance confisquée ?
Si l’espérance nous a été volée par les ombres modernes, où la retrouver ?
La réponse ne viendra ni des écrans, ni des discours politiques usés.
Elle gît en nous, dans cette part d’immortalité que nul ne peut confisquer. Parler depuis notre immortalité, comme le suggère cette réflexion, c’est reconnaître que l’homme n’est pas réductible à ses échecs, à ses crises, à ses peurs.
C’est puiser dans une dignité qui transcende les désillusions, une force qui ne dépend pas des circonstances extérieures, mais d’une vérité intérieure – cette «ferme assurance» dont parle l’Épître aux Hébreux (11:1).

Cette quête n’est pas abstraite.
Elle peut s’incarner dans des gestes concrets : reconstruire des communautés où l’on se parle, où l’on crée ensemble ; redonner du sens au travail, non comme une corvée, mais comme une offrande ; oser la beauté, dans l’art ou dans les relations humaines, comme un défi au cynisme.
Elle passe aussi par une réappropriation du temps : sortir de l’urgence perpétuelle pour retrouver le rythme de l’éternité, celui des saisons, des prières, des silences.
L’espérance n’est pas un état passif ; elle est une action, un choix lucide face aux ténèbres.

Un appel à l’action : éclairer les ombres.
Retrouver l’espérance, c’est refuser de céder aux ombres.
C’est dire non au désenchantement, au relativisme qui dissout tout, à la technocratie qui nous réduit à des numéros.

Lançons un appel avec une lucidité qui ose voir le pire pour mieux le dépasser. Inspirons-nous des résistants d’hier et d’aujourd’hui, de ceux qui, dans les ruines, ont planté des graines d’avenir. Puisons dans le sacré, non comme une fuite, mais comme une ancre.

Car l’espérance confisquée n’est pas perdue.
Elle attend, tapie dans nos âmes, prête à jaillir dès que nous oserons la revendiquer.
Elle n’est pas une promesse de jours faciles, mais une flamme qui brûle dans la nuit.
À nous de la raviver, de la porter, d’éclairer les ténèbres.
Parler depuis notre immortalité, c’est commencer dès aujourd’hui à vivre et c’est un appel puissant à l’action.

Le citoyen-spectateur & la démocratie télévisée.

Voici le lien de mon article paru sur France Soir.

Audience de la Chambre des représentants lors de la commission juridique sur le “complexe industriel de la censure”, le 12 février 2025.

Voici l’article ici sur France Soir :

https://www.francesoir.fr/politique-monde-societe-justice/le-complexe-industriel-de-la-censure-une-menace-mondiale-la-liberte

Les journalistes des ‘Twitter Files’, Matt Taibbi et Michael Shellenberger, témoignent aux côtés de la journaliste canadienne Rupa Subramanya sur la campagne de censure de l’administration Biden et d’autres menaces contre la liberté d’expression.

Sommaire :

– Introduction du terme “complexe industriel de censure”.

– Personnages clés.

– Introduction de Jim Jordan (représentant du congrès élu dans l’état de l’Ohio et président de la commission des affaires juridiques).

– Intervention de Rupa Subramanya.

– Intervention de Matt Taibi.

– Intervention de Michael Schellenberger.

Le message résumé d’Olavo de Carvalho. Philosophe et écrivain brésilien.

Illustration de quelques uns des plus de 64 livres incluant ceux réunissant ces articles dans des journaux.

Olavo de Carvalho (1947-2022) était un philosophe, écrivain et auteur à succès brésilien.

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Olavo démontre la fausseté des icônes culturelles.
On se retrouve dans le vide car toutes les sécurités idéologiques sont cassées sans violence, de façon lucide et naturelle.

Les répétitions mécaniques que les gens font sont cassées.

C’est une cassure existentielle avec nos sécurités intellectuelles.

Olavo m’a vacciné contre l’hédonisme, le matérialisme, le scepticisme qui règnent dans les médias, les universités et l’imaginaire collectif.

Il a mis en lumière l’incompatibilité des discours des soi-disant intellectuels face à leur pratique quotidienne cynique et vide de toute pratique éthique autrement dit hypocrite.

Il crée un bouleversement dans la structure de notre pensée pour assumer un moi qu’on ne peut corrompre pour que notre vie prenne de la cohérence et une direction personnelle.

Cela détruit tout relativisme autrement dit le scepticisme comme attitude de vie très répandue et promue par certains intérêts à notre époque. 

Et le scepticisme absolu entraîne le doute permanent sur tout, ce qui est un suicide de l’esprit et un aveuglément permanent. 

L’engagement éthique nous libère, nous émancipe et nous donne du courage. 
Aller contre la majorité et ne pas être prisonnier d’un amas de mensonges et de superficialités, c’est l’authenticité. 

Répéter des formules et protocoles à l’école avec un chantage émotionnel de suivre le groupe, un dressage collectif est une folie suicidaire alors qu’il faut émotionnellement et socialement être prêt à questionner notre situation sociale. 

Ceux qui ne peuvent décrire la réalité montrent juste leur carte du club autrement leur appartenance ou auto identification au groupe. Ils partagent juste les lieux communs avec un sens de concordance, acquis dans un dressage de protocoles. 
Cela renforce des manques émotionnels.
 
Le système d’éducation sociale corrompt notre liberté de penser.

Carvalho a publié ses premiers livres dans les années 1990, qui restent aujourd’hui en circulation avec 30 autres titres publiés.

– (1994). Une ère nouvelle et une révolution culturelle : Fritjof Capra & Antonio Gramsci [Le nouvel âge et la révolution culturelle] ;

– (1995). O jardim das aflições: de Epicuro à ressurreição de César – ensaio sobre o Materialismo e a religião civil [Le jardin des afflictions : de l’épicure à la résurrection de César – une étude sur le matérialisme et la religion civile] ;

– (1996). Aristote em nova perspectiva : Introdução à Teoria dos Quatro Discursos [Aristote dans une nouvelle perspective : Introduction à la théorie des quatre discours] ;

– (1996). O imbecil coletivo: atualidades inculturais brasileiras [L’imbécile collectif : l’actualité inculturelle brésilienne] ;

– (1997). O futuro do pensamento brasileiro : Estudos sobre o nosso lugar no mundo [L’avenir de la pensée brésilienne : Études sur notre place dans le monde].

De 2009 à 2022, année de son décès, il a donné des cours en ligne à des milliers d’étudiants.

Carvalho a laissé des contributions indélébiles dans les domaines de la philosophie, de la littérature et des sciences politiques.

Après sa mort, ses enseignements continuent d’inspirer et de façonner le paysage intellectuel, laissant une marque durable sur le discours entourant la philosophie et l’environnement culturel.

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Partie 4 avec Ysani. Blocage d’infrastructures (cas du projet loi «marco temporal» favorable à l’autonomie de l’indien).

Ysani explique comment certaines infrastructures clés sont bloquées pour maintenir l’indien non développé et isolé.

Mais le projet de loi « Marco Temporal» vise à donner l’indépendance à l’indien en lui permettant d’avoir l’usufruit de la terre et de se développer.

Le projet de loi «marco temporal» est détaillé ici avec ses enjeux :
https://antoinebachelinsena.com/2024/10/26/autonomie-de-lindien-et-projet-de-loi-marco-temporal/

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Le minimum à savoir pour ne pas être un idiot : tutoriel basique d’indépendance par Olavo de Carvalho.

1) 🌱🤔L’introspection sociale & politique,

2) 🗣💡L’authenticité en paroles ou en écrits face à Dieu nous apporte en retour de nouvelles idées,

3) 🧠🌌 Rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi.

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1) 🌱🤔L’introspection sociale & politique.

Le cours de philosophie d’Olavo de Carvalho s’inspire de ce que Socrate a décrit comme exemple fondamental :  
Nous ne poursuivons pas la philosophie en tant que profession, car cela nous lierait aux exigences bureaucratiques, tout comme nous serions liés par la vanité d’appartenir à un club restreint, ce qui exigerait beaucoup d’efforts de notre part. 

Socrate insistait sur une vie examinée : ses interlocuteurs étaient constamment sommés de regarder leur véritable situation sociale et politique, et c’est le point de départ des méditations. 

🚨⚠️L’universitaire moderne n’examine malheureusement jamais sa situation sociologique et ne verra pas comment elle le limite ou lui profite.
C’est quelque chose qui ne fait pas partie de son théâtre ; c’est comme s’il supposait que le milieu universitaire est le lieu naturel où se produisent les connaissances et que tout le reste n’est que dilettantisme. 

Socrate a montré comment la société peut prendre conscience d’elle-même. 
La connaissance objective et universelle des choses y est confondue avec la connaissance de soi, qui requiert une personne réelle, et non une simple exécution de rôles sociaux. 

Cela indique déjà ce que doit être la technique philosophique : une conversion des  concepts généraux en expérience existentielle effective et vice versa.

De nombreux scientifiques célèbres parlent comme si les connaissances qu’ils possèdent dans un domaine spécialisé leur donnaient autorité pour se prononcer sur n’importe quel sujet.
Et c’est pourquoi ils ignorent même la situation réelle à partir de laquelle ils écrivent, montrant qu’ils se sont laissés capturer par la capacité d’abstraction et sont entrés dans l’aliénation, c’est-à-dire qu’ils ont commencé à ignorer la structure de la réalité et se sont lancés dans une action cognitivement irresponsable – hypnotique et auto-hypnotique – dans une sorte de théâtre mental créé par eux.

Chesterton disait que “la différence entre le poète et le fou est que le poète met sa tête dans le monde alors le fou met le monde dans sa tête.
Nous n’avons pas inventé le monde et nous ne pouvons que nous ouvrir à lui et laisser la réalité nous enseigner.

Mais la précipitation à tirer des conclusions et à vouloir boucler la boucle amène à la folie et c’est pourquoi ⚠️ le vote d’abstinence en matière d’opinion est important.

2) 🗣💡L’authenticité en paroles ou en écrits face à Dieu nous apporte en retour de nouvelles idées.

Saint Augustin dans sa méthode de confession expose la sincérité la plus profonde qui nous est possible à ce moment-là. 
Ici s’articulent la connaissance désirée, l’individualité concrète – avec sa misère, son ignorance, son oubli et son aveuglement – et le récit qui nous place devant l’observateur omniscient.

La 🗝️ c’est que nous racontons à Dieu notre vie, mais il en sait plus que nous, donc notre sincérité est récompensée et nous obtenons en retour un peu plus de connaissances.

Cela ressemble à une description d’une pratique mystique à laquelle peu de gens peuvent accéder, mais en réalité, il est presque impossible de ne pas reproduire cette situation. 
Lorsque nous parlons ou écrivons sur quelque chose, en toute sincérité, alors quelque chose nous vient à l’esprit que nous ne connaissions pas auparavant, des points sont clarifiés, des chemins s’ouvrent. 

Beaucoup vivent cachés, même s’ils s’affichent publiquement, n’ayant pas de lieu où ils puissent s’exposer sans restrictions et sans conditions, c’est pourquoi ils n’ont pas cette expérience aussi simple que profonde, toujours nouvelle, vivifiante.

3) 🧠🌌 Rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi.

Qu’est-ce que ce dialogue dans la solitude ? En lisant les discours de beaucoup de religieux, il semble qu’ils parlent avec Dieu avec la plus grande facilité, comme s’ils étaient très proches.
Quel est cet ancrage qui les habitent ?

Antonio Machado dit ceci : « Celui qui parle seul avec soi-même s’attend à parler avec Dieu un jour ». Le dialogue avec soi dans la solitude doit précéder une vraie conversation avec Dieu.

👉 Il n’y a d’unité de connaissance que dans l’unité de conscience de soi en Dieu.

Plus dans cet article sur «La recherche de l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi. Chapitre 49 du cours de philosophie par Olavo de Carvalho.»

Plus dans le livre «Cours de Philosophie par Olavo de Carvalho.»

Qui est Antoine Bachelin Sena ?

Antoine Bachelin Sena est un ecrivain qui démonte les narratifs et dynamiques de pouvoir.

Retrouvez ses différents livres ici.

Retrouvez Antoine Bachelin Sena sur Twitter et Youtube.

Antoine mentionne souvent des concepts dans le domaine de l’information comme la “guerre de cinquième génération”, où la guerre numérique et la désinformation jouent un rôle crucial.

Ses écrits et ses vidéos sont une invitation à se détacher des narratifs imposés, à retrouver une forme de liberté intérieure où l’individu n’est plus un pion dans le jeu de la tyrannie collective. Antoine Bachelin Sena prône une forme de souveraineté personnelle, où l’écoute de soi devient un acte de rébellion contre les forces qui cherchent à uniformiser les pensées et les comportements.

Sa présence en ligne, ses articles, et ses livres montrent un homme engagé dans la réinformation, cherchant à éduquer et réveiller les consciences.

Antoine ne se contente pas de critiquer; il propose une vision iconoclaste, une invitation à la rébellion intellectuelle et à l’authenticité personnelle dans un monde où la pression sociale et les médias tentent de modeler nos pensées et nos actions.

«Les promesses “bibliques” de la science moderne». Extrait du chapitre 111 du livre «Cours de Philosophie d’Olavo de Carvalho».

L’idéologie scientifique et le marxisme ont vécu côte à côte pendant un certain temps, collaborant parfois, parfois en opposition mutuelle, jusqu’à ce qu’ils fusionnent dans les années 1920 ou 1930, en particulier chez des scientifiques comme John Halden, John D. Bernal, CH Waddington, John D. Barrel, Frank Tipler, Freeman Dyson, Paul Davis, Fred Hoyle.

Le travail conjoint entre la science et le marxisme a ensuite été mis à profit par l’élite mondialiste. L’ambition des scientifiques révolutionnaires est d’étendre la présence humaine à l’univers entier, y compris même tous les univers logiquement possibles, et aussi de prolonger l’existence de l’univers ou même d’empêcher sa fin, peut-être même de changer la forme fermée de l’univers et de modifier sa topologie, de créer des univers artificiels et, cerise sur le gâteau, dans un avenir très lointain peut-être se développera une forme de vie étrangère à la chair et au sang et qui pourra être incorporée dans un bloc nuageux interstellaire ou un ordinateur sensible.

Mary Midgley a rassemblé nombre de ces prétentions dans le livre “Science as Salvation”, où le désir de ces personnes d’accomplir les promesses bibliques de manière inversée est clair, c’est-à-dire que l’homme est une créature purement matérielle mais que la science peut le spiritualiser, peut-être même fabriquer une immortalité pour lui, à incorporer dans une entité, comme une poussière d’étoiles intelligente.
Ils croient vraiment à la possibilité que ces choses se produisent, ce n’est pas comme le font les auteurs de science-fiction, qui mettent en place des situations fictives comme une manière de méditer sur la société dans laquelle ils vivent.
Ils pensent que la fin de l’univers est la fin de tout, alors que c’est un « moment » qui ne représente rien dans l’ordre de l’être.

L’être ne peut être compris que dans la dimension de l’infini et de l’éternité : rien de ce qui s’est passé n’arrivera. Mais ces scientifiques prennent l’existence de l’univers en termes spatio-temporels et le rendent absolu, pensant qu’il n’y a rien d’autre.

Dans le christianisme, la vie plus courte a déjà un sens éternel car elle est déjà dans l’éternité, elle ne dépend pas de ce que l’humanité fera dans le futur, comme le pensent certains scientifiques modernes, qui croient que le futur peut créer une imitation de l’éternité.

L’univers a un ordre total, qui englobe un élément de chaos (le langage a donc besoin d’ambiguïtés, de métaphores, de figures de style) mais englobe également le fait que l’homme comprend des aspects de cet ordre, comme le fait qu’il a plusieurs niveaux.
Ainsi, l’univers n’est pas entièrement gérable mais il n’est pas non plus compréhensible, et nous pouvons être sûrs que nos esprits sont ordonnés par le propre ordre de l’univers.
Si nous nous adaptons à cet ordre, de nouvelles parties se révéleront à nous, selon nos besoins, mais si nous suivons la prétention de la science moderne (ou de Stephen Hawking) à faire une description complète de l’univers existant (ce qui suppose que nous aurions déjà des concepts rigoureux de tout, alors que nous n’avons même pas un concept rigoureux de la matière), nous entrons déjà dans un univers psychotique.

De là viennent les prétentions de contrôle total, toutes incompatibles avec la structure de l’existence humaine mais c’est une idée qui peut être vendue comme quelque chose à atteindre.
La vraie relation avec l’ordre universel doit être celle de la confiance, de la patience et de la modestie, et en dehors de cela nous nous aliénons dans les pseudo-ordres de la culture contemporaine.

Le livre «Cours de Philosophie par Olavo de Carvalho : une conversion des concepts généraux en expérience existentielle effective.» est disponible ici : https://www.amazon.fr/Cours-Philosophie-Olavo-Carvalho-existentielle/dp/B0BVT3J6JV?ref_=ast_author_mpb

Revivre des expériences cognitives avec Olavo de Carvalho, extraits audios du livre Cours de Philosophie.

Extraits du livre Cours de philosophie d’Olavo de Carvalho.

«Un jour nous découvrons que l’infini est encore plus confortable que le fini» Olavo de Carvalho.
Le livre est disponible à la vente en version papier !

Ce livre d’études pratiques et personnelles permet de revivre des expériences cognitives.

Le livre est disponible ici :
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En 1 minute sur Olavo.

«La science se croit indépendante de la philosophie» dénonce Olavo de Carvalho. Vidéo avec François de Perspective Politique.

Vidéo 2 de notre série du cours de philosophie d’Olavo de Carvalho en collaboration avec François de Perspective Politique et nous discutons ici le présupposé que la science se croit indépendante de la philosophie.

Livre : «Cours de philosophie par Olavo de Carvalho: une conversion des concepts généraux en expérience existentielle effective.»

Disponible en prévente ici : shorturl.at/cegZ8

Bitcoin City sera financée par des titres obligataires liés au Bitcoin à El Salvador. Par Anthony Pompliano.

Le président du Salvador a annoncé samedi soir qu’il prévoyait de construire la première « ville Bitcoin » au monde, qui vivrait au pied d’un volcan dans son pays. Il y a beaucoup à expliquer ici. Avant d’entrer dans les détails, il est important de se rappeler ce qu’El Salvador et le président Bukele ont déjà accompli.

Le pays a annoncé en juin lors de la conférence Bitcoin qu’il donnerait cours légal à la monnaie numérique dans tout le pays. Cette législation a été proposée et approuvée quelques jours plus tard, ce qui a finalement conduit à l’entrée en vigueur du « bitcoin a cours légal » en septembre de cette année. Parallèlement à la décision relative au cours légal, El Salvador a également créé et lancé un système de portefeuille et de paiement bitcoin nommé Chivo, qui a été téléchargé et utilisé par plus de 50 % des 6,5 millions de Salvadoriens. Bukele et son équipe ont ensuite créé un réseau de plus de 200 distributeurs automatiques de bitcoins répartis dans tout le Salvador pour aider à intégrer davantage d’utilisateurs de bitcoins. Enfin, le gouvernement a créé une installation de mining de bitcoin sur l’un des nombreux volcans du pays afin de pouvoir exploiter l’énergie volcanique pour miner du bitcoin.

Ce contexte est important car le président Bukele a non seulement réussi à exécuter ses plans, mais à le faire à une vitesse fulgurante. Nous vivons à une époque politique où vous pouvez ignorer presque n’importe quelle annonce et croire de manière fiable qu’un très petit pourcentage de plans sera réellement accompli – cela ne semble pas être le cas au Salvador pour le moment.

Ainsi, le pays n’a pas peur de faire de grandes annonces et a ensuite l’habitude de les tenir… super. Mais qu’en est-il de Bitcoin City ?

L’idée générale ici est de créer une toute nouvelle ville qui servirait d’exemple brillant de ce qu’il est possible au 21ième siècle. Bukele a spécifiquement fait référence à la nécessité pour les États-nations et les dirigeants de construire des versions modernes de ce qu’Alexandre le Grand a construit à Alexandrie, en Égypte. L’histoire ancienne de la ville est décrite comme suit :

«Alexandrie était surtout connue pour le phare d’Alexandrie (Pharos), l’une des sept merveilles du monde antique, sa grande bibliothèque (la plus grande du monde antique) et la nécropole, l’une des sept merveilles du Moyen Âge. Alexandrie était le centre intellectuel et culturel de l’ancienne Méditerranée pendant une grande partie de l’époque hellénistique et de l’Antiquité tardive. C’était autrefois la plus grande ville du monde antique avant d’être finalement dépassée par Rome.»

L’idée de Bitcoin City au Salvador inclurait un emplacement urbain et des idées renouvelées autour de l’énergie, de l’espace physique et de la fiscalité.

Premièrement, l’approche énergétique est simple. La ville n’aura aucune émission de CO2 et tout sera alimenté par le volcan adjacent au site prévu. Je ne suis pas un expert de l’énergie volcanique et je n’ai pas non plus une connaissance suffisante des réseaux électriques urbains pour évaluer l’efficacité potentielle de ce plan. Mais l’idée d’utiliser des volcans pour alimenter la demande d’énergie n’est pas une idée révolutionnaire, alors laissons-leur le bénéfice du doute que cela sera relativement simple à réaliser.

Deuxièmement, l’espace physique sera une ville pleinement fonctionnelle. Tout, d’un aéroport au logement en passant par l’immobilier commercial. La forme générale de la ville sera de conception circulaire et comprendra une place centrale, où les gens peuvent se rassembler, qui ressemblera au symbole du bitcoin vu d’en haut. Ces idées ne sont pas nouvelles. En fait, ils sont assez anciens, d’autant plus qu’une partie de l’inspiration remonte à Alexandre le Grand. L’accent renouvelé sur l’application de ces vieilles idées est ce qui le rend nouveau dans la société moderne.

Troisièmement, il n’y aura pas d’impôts sur les revenus, pas d’impôts sur les gains de capital, ni de propriété, ni sur les salaires, ni d’impôts municipaux dans la ville de Bitcoin. Oui, tu as bien lu. La seule imposition d’un citoyen à Bitcoin City serait une taxe de vente de 10 %. Tout autre impôt auquel vous vous êtes habitué dans les autres pays seront absents pour les résidents.


Il est facile de comprendre pourquoi les gens s’enthousiasment pour cette nouvelle ville, mais vous vous demandez peut-être pourquoi elle s’appelle Bitcoin City ?

Ce n’est pas parce que le bitcoin aura cours légal – le bitcoin a cours légal dans toutes les villes du Salvador. Ce n’est pas parce que de nombreux bitcoiners envisageront de s’y installer, bien que ce soit l’espoir. La nouvelle ville s’appelle Bitcoin City car elle sera partiellement financée par des obligations adossées à des bitcoins.

C’est là que les choses deviennent intéressantes. Le gouvernement local émettra une obligation symbolique de 1 milliard de dollars qui offrira un rendement de 6,5% aux investisseurs. Environ 500 millions de dollars seront consacrés à la construction de la ville, à l’entretien des infrastructures et à la résolution générale du problème du démarrage à froid lorsque vous créez un nouveau lieu de vie pour les gens. Les 500 millions de dollars restants du produit de l’offre d’obligations seront investis dans le bitcoin.

Celles-ci sont considérées comme des obligations adossées à des bitcoins pour deux raisons : (1) la moitié des obligations sera investie dans des bitcoins et (2) les obligations seront tokenisées sur «Blockstream», comme pool de liquidité. Ces deux concepts sont nouveaux et innovants.

Voici l’explication de Blockstream :

“Aujourd’hui, le président d’El Salvador et nous avons annoncé l’émission d’un « Bitcoin Bond » d’1 milliard de dollars US. Le milliard de dollars US levé sera réparti entre une allocation de 500 millions de dollars de bitcoin (BTC) et une dépense d’infrastructure de 500 millions de dollars pour la construction d’infrastructures énergétiques et minières Bitcoin dans la région.”

El Salvador vise également à créer une loi sur les valeurs mobilières du gouvernement et à accorder une licence à Bitfinex Securities pour traiter l’émission d’obligations.

Ils parlent également d’un dividende spécial de l’obligation :

« Le Bitcoin Bond aura des dividendes spéciaux sur une base annuelle générés par la liquidation échelonnée du bitcoin. Grâce à la plate-forme de gestion d’actifs (AMP) de Blockstream, les dividendes sont facilement versés aux détenteurs d’obligations.

Étant donné que nous utilisons Liquid Network et Blockstream AMP, nous sommes également en mesure d’accepter facilement des investissements aussi faibles que 100 $ pour démocratiser l’accès à l’obligation.

Et enfin, le billet de blog se termine par la déclaration suivante :

« Le Bitcoin Bond représente le début d’une réforme des marchés des capitaux, fondée sur le Bitcoin et les technologies de layer 2 comme le Liquid Network. Désormais, les capitaux d’investissement peuvent affluer du monde entier sans friction. Les dividendes peuvent être distribués aux investisseurs instantanément, avec une cryptographie intégrée pour maintenir la confidentialité. Les obligations peuvent être négociées 24h/24 et 7j/7 avec d’autres actifs comme les stable coins, en utilisant des protocoles qui aident à éliminer le besoin de confiance.

Les premières informations que nous avons reçues me permettent de tirer deux enseignements principaux. Premièrement, El Salvador connecte tout son pays au réseau bitcoin de la même manière que MicroStrategy a connecté son entreprise au réseau l’année dernière. Cela s’avérera probablement être une décision incroyablement intelligente, mais cela créera également un certain nombre d’adeptes rapides qui tenteront d’imiter des éléments du plan d’El Salvador.

Deuxièmement, j’imagine qu’il y aura un immense intérêt pour les obligations adossées au bitcoin d’El Salvador. Ils auraient un rendement de 6,5%, ce qui les rendrait compétitifs sur le marché en soi, mais le soutien du bitcoin signifie qu’ils deviendront encore plus attrayants. Si El Salvador est en mesure de capter facilement la demande pour les obligations, vous pouvez vous attendre à ce qu’il en émette beaucoup plus, tout en ayant une multitude de pays, d’États et de villes qui se précipitent pour faire de même.

Partout dans le monde, les gens se poseront un million de questions sur le plan, sur la manière dont le gouvernement compte le mettre en œuvre et sur leurs intentions ultimes. Je ne prétends pas avoir ces réponses, mais il est évident que personne ne pousse le rythme de l’innovation et de l’expérimentation au niveau de l’État-nation plus rapidement et plus loin que le pays d’El Salvador.

Personne n’a adopté le bitcoin dans son État 2021 comme El Salvador ce qui signifie qu’il est peu probable qu’un autre pays ait des obligations adossées au bitcoin pour construire Bitcoin City. Nous vivons une époque sauvage et sans précédent. Ce serait le bon moment pour commencer à faire attention.

Le monde change. Personne ne peut prédire l’avenir, mais nous pouvons certainement étudier attentivement ce qui se passe en ce moment.

«Le meilleur investissement de ma vie c’est : une chaise de plage.»

Pour expliquer le titre de cet article : quand j’avais 20 ans c’est ce que m’avait dit un ami investisseur français multimillionnaire qui habitait un magnifique triplex face à la plage à Rio de Janeiro.

Il ne m’expliquait pas ce qu’il faisait dans la vie, à part rénover ce triplex et avoir des investisseurs qui faisaient travailler son argent.

Je pensais qu’il se moquait de moi et que c’était une blague mais en fait c’est une jolie parabole.

On passe nous journées à la plage à Rio et louer une chaise de plage tout le temps demande de l’argent (moi je mettais souvent ma serviette à même le sol) et avoir sa chaise longue pliante à soi fait sens. Mais au-delà de cela il voulait signifier pas mal de choses sur sa philosophie de vie et ce n’était pas une blague anodine.

Je l’avais juste connu cette après midi sur la plage et je n’ai pas gardé contact ni son nom car à l’époque la réussite matérielle n’était pas mon objectif (je vivais dans le temple bouddhiste zen soto de Copacabana, Eininji, avec la sangha de Ryotan Tokuda Roshi, dans une ancienne maison au début de la favela de Cantagalo). Si voulez, lisez ici : business et méditation.

Aujourd’hui j’aimerais bien savoir son nom et ce qu’il fait mais peut être que c’est mieux de ne pas le savoir car cela m’a rendu autodidacte, seul Dieu sait. Peut être que je n’aurais pas fait cela : http://investirbresil.fr

La parabole que nous appellerons de chaise longue de plage montre finalement la simplicité, que nous n’avons pas besoin de grand chose. Que le bonheur ne demande pas beaucoup d’argent mais une décision inteligente. Peut être que c’est cela qu’il voulait me dire à l’époque à moi qui était pourtant intéressé par les bien matériels mais trop orgueilleux pour le reconnaître et pour lui demander comment il faisait.

L’humilité de demander, de savoir reconnaître que l’on ne sait pas est un tabou dans notre société où tous voulons briller et apparaître. Mais nous perdons des opportunités de cette façon arrogante et c’est extrêmement dommageable.

On a besoin de très peu en fait. Des fois je me dis que je devrais tout vendre et vivre à la campagne avec des poules dans une maison de bois. Et vivre des fruits et légumes plantés et des oeufs des poules, de la pêche etc. Peut être que je ferais cela à un moment de ma vie qui sait.

Il y a des personnes qui nous disent des choses importantes que l’on ne prend pas au sérieux et d’autres qui nous disent des choses non importantes que l’on prend au sérieux.

L’important c’est nous qui le définissons et qui avançons dans notre vie avec ce que l’on peut.

Par exemple lorsque j’ai rencontré en Australie en 2010 dans un shopping un milliardaire australien qui possédait plusieurs mines et que je l’ai reconnu de magazines et je l’ai abordé en lui demandant comment être milliardaire il m’a dit de persister et que c’était la clé. Peut être cela paraît bateau, cliché, cul-cul la praline, peu profond, et du développement personnel bidon pas cher mais cela faisait sens pour moi. Cela faisait énormément de sens pour que je continue à avoir les forces dans ma lutte journalière épuisante émotionnellement.

L’important c’est que cela raisonne pour nous.

Vidéo

Nous ne sommes qu’au tout début de la révolution DeFi (Finance décentralisée).

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┃┃╱╲ in this
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╱╱╭╮╲╲ we
▔▏┗┛▕▔decentralize
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the finance
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Apprenez ce que c’est et ses enjeux et entrez dans la danse !

Écoute…

Il y a d’abord ce discours « officiel », indécemment simpliste, abêtissant.

« Protégez-vous », dit-il, « protégez les autres », surtout « restez prudents »…

Parti pris du toujours pire à venir, du souverain « Nous sommes en guerre », ne souffrant pas la plus petite contradiction.

Illusion imposée, réalité travestie : « L’ennemi est partout, il est invisible », « vous êtes en danger »…

Ce discours à tout bout de champ rabâché, dont l’omniprésence frise l’obscénité, cherchant sans cesse à s’insinuer dans nos cinq sens : télévision et radio, internet et métro, halls de gare, autoroutes, affiches, ici, là, partout, tout le temps.

Cette voix assourdissante qui vous somme de vous plier à sa règle, vous demande aujourd’hui, vous demandera demain, de vous faire inoculer son vaccin, sans voir, sans comprendre, sans poser de question, sans broncher. Mais en faisant confiance, à « l’institution », aux « tutelles », vous savez ?… Celles-là même devenues le terrain de jeu d’une tricherie à grande échelle, d’un lobbying décomplexé et d’une corruption galopante. Depuis plus d’un demi siècle, leur gangrène exposée sans pudeur à notre cécité, elles sont le théâtre de scandales sanitaires majeurs, qui se suivent et se ressemblent, et au cours desquels les morts et les blessés se comptent par dizaines voir centaines de milliers, quand on arrive à les compter : amiante, distilbène, hormone de croissance, sang contaminé, opioïdes, etc, etc.

Mais faites confiance, merci.

Et puis, il y a cette autre voix, presque inaudible, qui ne nous appartient pas, mais que nous avons choisi de porter. C’est celle de la raison, et de la prudence, celle-là qui est le fondement même de toute démarche médicale et thérapeutique, et dont toute la force tient en une formule, que vous connaissez maintenant : « Primum non nocere ».

Parce que plus qu’un autre le soignant sait que « l’enfer est pavé de bonnes intentions », et qu’à trop vouloir bien faire, il peut en faire parfois trop, précipitant la chute du patient venu lui demander secours. « D’abord ne pas nuire », et si tu n’es pas sûr de faire plus de bien que de mal, alors abstiens-toi, par respect, et par humilité. Attends, surveille, accompagne. Mais abstiens-toi.

Oui mais voilà, quand le médecin s’abstient, l’industriel trépigne.

Car il est un fait dont l’évidence devrait nous écorcher les yeux : les intérêts de l’un ne recouvrent en rien les intérêts de l’autre. Et la divergence n’est pas exclue.

Quand l’un cherche à soigner, l’autre cherche à vendre. La santé est la priorité de l’un, le bénéfice pécuniaire la priorité de l’autre. Nous affirmons que cet état de fait devrait être pris en compte, sous la forme d’une régulation stricte et indépendante. Et dire cela n’est en rien diaboliser le commerce, activité fondamentalement humaine et qui peut s’exercer de façon vertueuse.

Aujourd’hui nous avons pris l’habitude de déléguer notre pouvoir de jugement. Nous achetons des médicaments, parce qu’on nous dit qu’il le faut. Nous prenons des médicaments, parce qu’on nous dit qu’il le faut. Mais « on » est un con , pas vrai ?…

Nous choisissons d’offrir notre confiance à un médecin. Et ce médecin choisit d’offrir sa confiance à des tutelles : agences du médicament, HAS, etc. Et ces tutelles choisissent d’offrir (ou de vendre ?) leur confiance aux industries du médicament. Mais tous ces délégataires… Sont-ils dignes de la confiance qui leur est accordée ?

Les industries du médicament à une extrémité de la chaîne. Nous à l’autre.

Face à cet inquiétant ballet, nous ne voulons plus croire, nous voulons voir.

Parce que c’est le concept même de Santé qui se joue là.

« Primum non nocere ».

Nous voulons porter cette voix de la raison, cette voix de la prudence. Cette voix qui affirme que si le virus SARS-CoV-2 engendre parfois une pathologie grave appelée COVID, les chiffres de l’épidémiologie montrent que l’immense majorité ne risque rien. Et que rien ne saurait justifier l’administration précipitée à toute une population saine d’un remède dont ni l’efficacité, ni la dangerosité, n’ont été étudiées de façon sérieuse et approfondie.

Nous portons cette voix qui affirme que s’il existe aujourd’hui une seule urgence, c’est bien celle de sortir d’un état d’urgence artificiellement entretenu, et celle de commencer à nous écouter.

Chers amis, aidez-nous à rendre cette voix audible !

Vous trouverez avec cette lettre une synthèse sur l’état de la recherche actuelle, concernant le vaccin contre le SARS-CoV-2 commercialisé par Pfizer, destiné à être le premier mis sur le marché en France.

Nous vous proposons un challenge tout simple, avec peut-être un petit air de « déjà vu » :

faites passer cette synthèse à 3 personnes de votre entourage concernées (qui ont par exemple un parent en ehpad). Avec bien sûr la consigne de la transmettre à nouveau à 3 personnes. Et ainsi de suite, en mode épidémique… 🙂

Appelons cela la « chaîne du consentement éclairé », si vous voulez bien !

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Une idée brillante par Robert Breedlove : un service public qui facilite les flux commerciaux de la propriété privée faisant le pont entre l’utopie communiste et le pragmatisme capitaliste.

Les idées font voyager l’humanité à travers l’histoire.

Une idée nouvelle et utile est une innovation qui peut profiter à tout le monde pour le reste du temps. Il est donc essentiel que nous construisions des structures socio-économiques propices à la création de nouvelles idées : la civilisation ne peut progresser qu’au milieu d’un flux perpétuel de nouvelles connaissances.

Le libre-échange est le moyen par lequel nous maximisons l’idéation et sa manifestation physique : la création de richesses. Tout ce qui entrave le commerce – comme la banque centrale – est (par définition) une idée terrible. Au contraire, tous les accélérateurs du libre-échange – comme l’argent – sont parmi les idées les plus brillantes que nous ayons jamais eues.
Les idées sont le moteur de l’économie.

« Un tas de pierres cesse de l’être lorsque quelqu’un le contemple avec l’idée d’une cathédrale à l’esprit. » – Antoine De St-Exupéry.

Les idées sont à l’origine de tout ce que nous disons ou faisons. L’objectif de toute économie est de générer et de partager des idées utiles grâce au libre-échange (pour parvenir à ce que les économistes appellent la division du travail ou la spécialisation des connaissances). La civilisation n’émerge pas d’un concours de variations sans but mais elle est plutôt modelée à l’image de nos idées, que nous exprimons par l’action pour refaire la face de la Terre.

De meilleures idées, ou des connaissances plus pointues, permettent à l’humanité d’exploiter plus intelligemment les dons de la Terre pour satisfaire ses désirs à des degrés toujours plus élevés dans un temps toujours plus court.

Dans l’espace idéologique, la concurrence est libre et féroce : seules les idées les plus utiles survivent à l’épreuve du temps.

Les connaissances qui en résultent codent les schémas d’action que nous utilisons pour graver notre imagination dans le monde qui nous entoure. Les idées gagnantes sont choisies par le marché pour être ensuite largement diffusées sous forme de richesses matérielles, de bonnes manières et de morale, et d’art plus profond. Nos vies sont vécues en mettant en œuvre nos idées.

Comme l’a dit HG Wells :
« L’histoire de l’humanité est, par essence, une histoire d’idées. »

Ou comme l’explique William Durant :
« L’histoire est comme un laboratoire riche de cent mille expériences en économie, religion, littérature, science et gouvernement – l’histoire est comme nos racines et notre illumination, comme le chemin par lequel nous sommes venus et la seule lumière qui peut clarifier le présent et nous guider vers l’avenir. »

Cet héritage civilisateur d’idées, aiguisé par le libre-échange et exprimé dans les outils, les techniques et les cultures que nous nous fabriquons, est le fruit de nos ancêtres. À mesure que nous commerçons, nos idées s’améliorent, donnant à tout ce que nous disons ou faisons des qualités plus satisfaisantes.

Considérez comment notre langage a évolué, passant des grognements aux énonciations, ou comment nos comportements ont été façonnés par la culture, ou encore comment nos technologies de transport ont progressé, passant des wagons aux avions.

Les ingrédients essentiels de tous les miracles modernes qui nous entourent aujourd’hui ont toujours été disponibles, mais avant leur invention, nous manquions tout simplement des idées nécessaires pour les réaliser.

En tant que génération vivante responsable de l’idéation, notre objectif doit être de forger nos idées sous une forme plus fine pour la postérité : un objectif que nous atteignons par l’innovation.
Idéalement, notre civilisation est la manifestation de nos idées les plus utiles.
L’innovation est simplement une reconfiguration des « matières premières » de la nature en les indexant à nos structures d’idées les plus utiles.

Autrement dit, la créativité consiste à prendre des éléments connus et à les réassembler en fonction des nouvelles connaissances. Aiguiser les connaissances pour mieux nous satisfaire nécessite des feux issus des collisions idéologiques et des frictions innées du commerce.

Le commerce est donc la « méta-idée » de l’humanité – l’idée génératrice de toutes nos meilleures idées. Meta (du grec μετά, signifiant « après » ou « au-delà ») est un préfixe qui signifie plus complet ou transcendant : le commerce est une idée d’amélioration des idées. Il présuppose que chacun puisse savoir quelque chose que les autres ne savent pas, l’incite à nous enseigner et nous permet à tous de tirer parti de ces possibilités d’apprentissage.

Le commerce nous indique si nous sommes mal informés dans la poursuite d’un objectif, qui peut nous sauver du mal, ou nous aider à l’atteindre plus facilement.

La création de richesse est indissociable de l’idéation : plus nous en savons, plus nous satisfaisons sans effort nos désirs (présents et potentiels) par l’innovation, et plus nous gagnons en richesse.

L’auteur Matt Ridley exprime en ces termes l’esprit de cette relation entre le libre-échange et l’innovation :
« L’innovation est l’enfant de la liberté et le parent de la prospérité ».

Le capitalisme de marché libre est une idée sans équivalent dans sa génération d’innovation. Il s’est avéré être le modèle économique le plus efficace pour développer le commerce, l’idéation et la création de richesse au cours de la lutte idéologique du XXe siècle entre le capitalisme américain et le communisme soviétique.

Guidée par des promesses utopiques, la Russie soviétique a tenté de remplacer la motivation du profit intrinsèque au capitalisme américain par des appels à la foi et à la dévotion aveugle à l’état corrompu, empoisonnant ainsi la source de l’apprentissage engendré par le commerce.

Sous le camouflage moralisateur du communisme (« de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins » était le slogan marxiste), certaines des atrocités les plus horribles de l’histoire ont été ont été perpétrés.

Au début de l’expérience soviétique, la productivité s’est effondrée et des millions de personnes sont mortes de faim ou ont été massacrées par l’État. Quand les gouvernements jouent à Dieu, les civilisations brûlent en enfer.

La Russie soviétique a redécouvert ce que le sage Aristote avait mis en garde des siècles plus tôt :
« Quand tout le monde possède tout, personne ne s’occupe de rien. »
Le capitalisme américain a dépassé le communisme soviétique.

Le capitalisme est un système socio-économique fondé sur les trois piliers que sont le droit de propriété privée, l’État de droit et l’honnêteté de l’argent.

1) Les droits de propriété privée représentent une relation exclusive entre les individus et toute portion de la nature qu’ils investissent de leur temps à remodeler ; des droits qu’ils peuvent ensuite échanger avec des personnes tout aussi souveraines.

2) L’État de droit est un mécanisme de résolution non violente des conflits de propriété privée.

3) L’argent honnête est la propriété privée que les processus de marché sans entrave sélectionnent naturellement comme étant la plus négociable.

Comme le capitalisme optimise le commerce, il soutient cette source génératrice d’idées nouvelles en encourageant la coopération économique et la concurrence (pacifique). En effet, la stabilité des règles est le fondement de la paix : avec des lois fixes et simples, les acteurs du marché sont obligés de bien jouer le jeu pour gagner honnêtement leur vie.

Comme l’a dit Bastiat :
« Quand les marchandises ne traversent pas les frontières, les soldats le font ».

Dans un sens élémentaire, le commerce est l’eau qui alimente l’innovation, et son flux constant une source de paix.

Le capitalisme est le « puits d’eau » socio-économique construit pour protéger cette source idéologique éternelle de la civilisation-commerce.

Le capitalisme est un « puits d’eau » socio-économique qui protège notre source d’idées : le commerce.

« Les grands esprits discutent des idées. Les esprits moyens discutent des événements. Les petits esprits discutent des gens » Eleanor Roosevelt.

L’argent, ultime gage de commerce, est un outil indispensable à l’idéation. Dans le commerce, tout est évalué à un certain ratio de tout le reste. Par exemple, une voiture peut valoir 132 chaises, ou une maison 11 voitures. L’argent est le moyen par lequel nous calculons plus facilement ces rapports d’échange : un outil qui simplifie le commerce en normalisant son intermédiation.

Comme tous les outils, l’argent nous permet d’obtenir de meilleurs résultats avec moins d’efforts, et le gain de temps que les outils nous permettent d’obtenir est une richesse. Plus précisément, l’argent nous permet de calculer, de négocier et d’exécuter des transactions plus rapidement.

Sans argent, il faudrait constamment recalculer d’innombrables taux de change entre différents biens économiques. Avec l’argent, tous les taux de change sont comprimés en un seul chiffre – le prix du marché exprimé en argent. De cette façon, la monnaie accélère les échanges et (son jumeau invisible) l’idéation.

La standardisation à une monnaie unique crée des économies d’échelle dans le commerce. C’est cette économisation qui pousse le marché à se regrouper autour d’une monnaie unique – comme avec l’or et (son ancienne abstraction monétaire, et maintenant son apparition) le dollar américain.

Les pères fondateurs de l’Amérique connaissaient les dangers de la falsification de l’argent.
L’argent est le moyen par lequel les acteurs du marché expriment leurs idées, leurs préférences et leurs valeurs. Les systèmes de fixation des prix sont des réseaux de télécommunication économique qui font sans cesse écho à l’action du marché et la coordonnent en informant de façon dynamique chacun des transactions de tous les autres.

Par exemple, lorsque vous achetez une voiture et vendez une maison, l’économie réagit de manière adaptative en produisant plus de voitures et moins de maisons. Même lorsque vous achetez une action publique, vous exprimez l’idée que ses flux de trésorerie futurs attendus valent plus que son prix actuel, et le marché absorbe cette thèse lorsque vous exécutez la transaction.

Les signaux de prix constituent des incitations perpétuelles à veiller à ce que les ressources soient allouées conformément à la composition globale actuelle des préférences des participants au marché.

Les entrepreneurs qui s’engagent dans le commerce donnent lieu à des prix véridiques alors qu’ils s’efforcent d’acheter à bas prix, de vendre à haut prix et de se servir les uns les autres de manière rentable. Un véritable marché libre est un forum d’échange volontaire et sans entrave où les idées se concurrencent, se combinent et se transforment. Vu sous cet angle, le marché libre peut être considéré comme l’ultime système informatique distribué – un ensemble de consciences animées par l’action humaine et reliées entre elles par les prix.

La puissance de calcul distribuée du marché libre est le système le plus intelligent au monde.
L’argent améliore l’extensibilité de nos esprits. La pensée est l’expression de la rationalité : l’acte de comparer tous les facteurs pertinents à toute ligne de conduite. En générant cognitivement différents aspects et avatars pertinents pour une situation donnée, l’homme crée des zones de mise en scène mentale pour une action future.

Comme pour le mot racine de la rationalité – ratio – penser implique de mettre en contraste une chose avec une autre. Lorsque nous étendons notre réflexion à la monnaie, nous obtenons un aperçu de l’esprit collectif des autres participants au marché grâce aux signaux de prix, qui sont eux-mêmes l’expression de la rationalité : les ratios d’échange libellés en termes monétaires. En consolidant la rationalité de tous les acteurs du marché dans le prix du marché, l’idéation explose. De cette manière, les marchés libres sont des superordinateurs générateurs d’idées.

C’est pourquoi l’innovation américaine est inégalée. L’humanité s’approprie le monde en canalisant l’énergie à travers les lignes de champ idéologiques façonnées dans son esprit élargi – le marché libre.

Le libre marché est une libre pensée.
« L’esprit de l’homme, une fois étiré par une nouvelle idée, ne retrouve jamais ses dimensions initiales. » -Oliver Wendell Holmes.

Contrairement aux idées reçues, l’argent n’est pas une création du gouvernement. L’argent est émergent, c’est simplement le bien le plus négociable sur un marché donné.

Comme les gens cherchent à satisfaire leurs désirs par le biais du commerce, ils cherchent constamment à échanger leurs biens contre des biens plus échangeables pour se rapprocher de l’obtention de l’objet ou des objets qu’ils désirent. Au cours de ce processus, un certain bien gagne la plus grande liquidité – qu’il s’agisse de sel, de bétail ou d’or – ce bien le plus échangeable est (par définition) l’argent. L’argent est donc un résultat inexorable du libre-échange.

Lorsque les marchés mondiaux ont convergé, ils se sont regroupés autour des métaux précieux sous forme de monnaie en raison de leurs propriétés monétaires supérieures de durabilité, de divisibilité, de portabilité, de reconnaissabilité et de rareté.

L’or, qui surpassait tous les autres métaux en termes de rareté, est devenu la monnaie dominante du monde précisément parce que son offre était la moins modifiable.

Les banques centrales ont finalement coopté l’or et ont construit un système pyramidal sur celui-ci appelé « fiat currency ».

Lorsque les banques centrales ont monopolisé le marché de l’argent, celui-ci est devenu non libre. Violer le capitalisme de marché libre, comme la Russie soviétique l’a appris à ses dépens, est une très mauvaise idée – cela va à l’encontre de la propension naturelle de l’homme au commerce, à l’idéation et à la création de richesses.

Comme le dit Marc-Aurèle sur notre capacité de collaboration :
« Nous sommes nés pour travailler ensemble comme les pieds, les mains et les yeux, comme les deux rangées de dents, supérieure et inférieure. S’entraver mutuellement est contre nature ».

Il est clair qu’entraver la capacité des acteurs du marché à exprimer leurs idées par le biais du commerce est une rupture des « règles » du capitalisme. Toutes les frictions sur le libre-échange sont dissipatrices à la fois d’innovation et de création de richesse.

Une véritable société capitaliste nécessite des règles commerciales inviolables telles qu’un État de droit équitable, des droits de propriété privée inviolables et une monnaie honnête et inarrêtable.

Dans un tel système purement capitaliste, les individus n’auraient aucun moyen de créer de la valeur pour eux-mêmes, si ce n’est en donnant à la société ce qu’elle veut (même si ses désirs ne sont pas encore exprimés). Mais notre monde sur-réglementé est aujourd’hui loin de cet idéal.

Toutes les réglementations sont des limitations aux forces du marché libre qui restreignent l’idéation et sa manifestation physique : la création de richesses. L’expression ultime de la réglementation légale est la monopolisation, dans laquelle toute concurrence pacifique est supprimée par la coercition ou la violence.

Dans le monde d’aujourd’hui, le marché de l’argent n’est pas un marché libre, car il est dominé par des cartels de banques centrales – des monopoles légaux qui faussent les prix, réduisent les échanges et interrompent l’idéation.

Il est révélateur que la banque centrale ait également été un élément clé du communisme soviétique – un monopole bancaire exclusif détenu par l’État via la 5e mesure du Manifeste de Marx au Parti communiste de 1848.

Le vrai capitalisme n’a jamais existé, précisément parce que les règles de la monnaie ont toujours été tordues par des interventionnistes poursuivant leur propre gain pécuniaire sur tous les marchés connus de l’histoire.

Les obstacles juridiques érigés par les gouvernements pour isoler les monopoles monétaires des banques centrales du capitalisme de marché libre sont multiples. De tels artifices détruisent la responsabilité, l’ingéniosité et la vertu.

Avec des règles capitalistes inébranlables, le « jeu » de la macroéconomie imposerait un principe d’organisation à l’humanité, nous encourageant à trouver de meilleures façons de dire ou de faire les choses en pariant les uns contre les autres sur le marché plutôt qu’en mentant, en volant ou en taxant.

Lorsque les règles ne peuvent pas être enfreintes, le jeu est équitable et la satisfaction des désirs s’intensifie.

À mesure que les « joueurs » se prouvent mutuellement qu’ils ont tort sur le marché – en découvrant et en vendant de meilleurs moyens de satisfaire leurs désirs – les gains de productivité qui en résultent se diffusent dans la société par le biais du commerce. Un environnement propice à l’apprentissage continu à grande échelle est cultivé par le capitalisme.

Autrement dit, lorsque les idées sont en libre concurrence, davantage de richesse est créée, le plus souvent sous la forme de meilleurs outils, services ou connaissances.

Mises décrit cette relation inextricable entre l’idéation et la concurrence du marché dans son chef-d’œuvre Human Action :
« La concurrence ne signifie pas que tout le monde peut prospérer en imitant simplement ce que font les autres. Elle signifie la possibilité de servir les consommateurs d’une manière meilleure ou moins coûteuse sans être limitée par les privilèges accordés à ceux dont les intérêts particuliers sont lésés par l’innovation. Un nouveau venu qui veut défier les intérêts des anciennes entreprises établies a besoin de cerveaux et d’idées. Si son projet est apte à répondre aux besoins les plus urgents des consommateurs ou à les fournir à un prix inférieur à celui de leurs anciens fournisseurs, il réussira malgré la grandeur et la puissance dont on parle tant des anciennes entreprises ».

Pour reprendre l’expression de Ray Dalio : les marchés libres sont des méritocraties d’idées autrement dit un réseau commercial sans entraves qui encouragent la culture et l’infusion des meilleures idées dans la civilisation.

La méta-idée sous-entend que l’innovation ne peut être qu’encouragée, et non légiférée.

Ici, l’ignorance de ceux qui réclament « l’activation du capital oisif par l’inflation » refait surface : le produit du vol par l’inflation peut mobiliser les personnes et le capital, mais seulement de manière inintelligente puisque les bureaucrates n’ont ni la responsabilité ni la puissance de calcul distribuée endogène au marché libre, et seulement jusqu’à ce que ce parasitage de la valeur de l’économie productive la tue.

En termes économiques simples : les marchés libres rendent l’humanité plus productive ; les monopoles, ou les marchés non libres, rendent l’humanité moins productive. En outre, l’état de notre esprit collectif reflète étroitement l’état de notre argent. Aujourd’hui, nous ne pensons en dollars que parce qu’ils étaient autrefois échangeables contre de l’or. Les banques centrales ont détourné l’extensibilité monétaire de notre esprit (la vieille tactique « appâter et échanger ») et ont corrompu notre capacité à percevoir le monde clairement :

Les banques centrales faussent les prix du marché en contrefaisant la monnaie.
Les esprits libres ont besoin d’une monnaie librement choisie.

En adoptant un paradigme de marché libre dans la totalité de nos actions, nous devenons plus libres d’esprit, plus intelligents et plus riches. Une autre façon de concevoir le marché libre est de le considérer comme un système de détection et de correction des erreurs : par le biais des prix, il incite à découvrir et à résoudre les besoins insatisfaits (erreurs socio-économiques).

L’inflation induite par la banque centrale fausse ce système de correction des erreurs et provoque un gonflement des insatisfactions. Cette manipulation du marché est (ostensiblement) justifiée par l’intention autoproclamée des banquiers centraux de « gérer l’économie », comme si un être humain avait déjà géré avec succès un système complexe sans déclencher une cascade de conséquences imprévues.

La conviction de l’utilité de leurs connaissances nécessairement limitées, par opposition aux processus du marché libre qui revivifient sans cesse les connaissances, est le noyau noir de la malveillance des banques centrales.

Comme l’a brillamment observé John Milton, auteur de Paradise Lost :
« Le mal est la force qui croit que sa connaissance est complète. »

Les banques centrales pourraient se repentir simplement en admettant cette erreur gargantuesque dans l’idéologie, et en laissant le marché libre effacer ses plus de 100 ans d’erreurs. Ce serait douloureux au début, mais sans aucun doute dans l’intérêt à long terme de la civilisation – comme un toxicomane qui entre enfin en réhabilitation.

Mais l’orgueil et l’avidité empêcheront presque certainement un tel résultat idéal. Pour résumer l’argument : la fixation des prix sur le marché libre est un système de compensation des erreurs, et la banque centrale améliore sa capacité de détection et de correction des erreurs ; agissant comme si sa connaissance des marchés était complète, la banque centrale est le mal incarné – une institution de tyrannie économique aussi malavisée que la Russie soviétique.

Dans la sphère idéologique, la liberté est aussi créative que la tyrannie est destructrice.

« Une idée est le salut par l’imagination. » – Frank Lloyd Wright
La quintessence de l’idée de l’argent est que les participants actuels et futurs au marché l’acceptent librement dans le commerce.

La probabilité qu’une monnaie soit acceptée par l’ensemble le plus large possible de partenaires commerciaux dépend en grande partie de la fiabilité avec laquelle elle maintient sa rareté dans le temps. Pour maximiser cette fonction de réserve de valeur, une monnaie doit résister au détournement – que ce soit par l’inflation, la contrefaçon ou la confiscation (qui sont tous des vols). La monnaie la plus résistante à l’échange involontaire (aussi appelé vol) tend à devenir le moyen d’échange volontaire le plus largement adopté.

En d’autres termes : dans la concurrence du marché libre, l’argent le plus résistant au vol l’emporte. Ceux qui choisissent par erreur une monnaie moins résistante au vol sont désavantagés par les processus du marché lorsque leur richesse est compromise par les voleurs en raison de l’inflation, de la contrefaçon ou de la confiscation.

Autrement dit, les acteurs du marché adoptent l’argent qui minimise la nécessité de se faire confiance les uns les autres. Les banques centrales continuent de thésauriser l’or parce qu’il s’agit d’une monnaie de confiance. Le bitcoin présente des qualités de minimisation de la confiance encore plus importantes et perturbe donc l’or.

Bitcoin est une renaissance des forces du marché libre.
L’argent est la meilleure idée que nous ayons jamais eue, car sans lui, toutes les autres idées merveilleuses générées par les marchés n’existeraient pas.

En tant que chose la plus négociable, l’argent est la plus haute instanciation de notre méta-idée, nous offrant une option débridée dans l’échange sur le marché. En tant que technologie, l’argent choisi par le marché libre maximise à la fois la liberté et la coopération humaines.

Historiquement, l’or a réduit les incitations à la violence, car il constituait une forme de richesse plus sûre que la nourriture, la terre et la plupart des autres biens. De cette façon, l’or a considérablement réduit l’étendue des biens qui valent la peine d’être combattus, induisant ainsi une coopération sociale, un commerce et une génération de richesses sans précédent. Cela a également de profondes implications morales : lorsque l’argent est difficile à voler, la société devient laborieuse ; lorsqu’il est facile à voler, la société dérive vers la kleptocratie. Permettez-moi d’exposer l’argument nn une seule phrase : l’or était le meilleur outil que nous ayons jamais eu pour nous inciter à nous civiliser.

Si le but de l’humanité est de construire des civilisations, alors notre idée la plus brillante a été l’utilisation de l’or comme argent.
L’étalon-or mondial a permis d’améliorer le commerce (notre méta-idée) de manière à réduire la confiance et à uniformiser le monde selon un protocole monétaire unique, ce qui a permis de maximiser les gains de temps dans le commerce et la création de richesse qui y est associée (les deux faces d’une même pièce).

Là encore, la création de richesses est absolument tributaire de l’idéation : l’utilisation de l’or comme monnaie a conduit le monde à une effusion inégalée d’idées et d’innovations nouvelles, inaugurant une ère connue familièrement sous le nom d’Âge d’or et de Belle Époque.

La Belle Époque – une époque d’innovation et de création de richesse importantes – a également été considérée comme la « belle époque » de la peinture. Cette époque de la civilisation a été construite sur l’idée que l’or était utilisé comme monnaie.
Une idée brillante en effet, mais loin d’être parfaite : parce que l’or est physique, il est encore vulnérable au vol ; et parce que l’or est lourd, les économies d’échelle liées à son utilisation comme monnaie ont conduit à la centralisation de sa garde dans les coffres des banques (puisqu’il est moins coûteux de réaliser des transactions sur papier en utilisant des abstractions d’or que de l’or physique).

Une institution anticapitaliste – la banque centrale – s’est organisée autour de ces réserves d’or centralisées. Ces institutions trompeuses et maléfiques opèrent avec un mépris flagrant des principes du capitalisme : les banques centrales sont au-dessus des lois, pratiquent la confiscation perpétuelle de la propriété privée par l’inflation et colportent l’argent le plus malhonnête de l’histoire.

Tous les modèles économiques des banques centrales dépendent de manière critique des défauts de divisibilité, de portabilité et de reconnaissabilité de l’or :
Si l’or était parfaitement divisible, il n’y aurait aucune raison de le transformer en papier-monnaie
Si l’or était parfaitement portable, il serait codé en tant qu’information et il ne serait pas nécessaire de faire confiance aux dépositaires bancaires puisque le règlement final pourrait être effectué à la vitesse de la lumière.
Si l’or était parfaitement reconnaissable, le « timbre public » des monnaies nationales ne présenterait aucun intérêt économique car n’importe qui pourrait vérifier la véracité de l’argent lui-même instantanément.

En effet, ces défaillances technologiques de l’or ont formé la surface d’attaque exploitée à plusieurs reprises par les banques centrales. Heureusement pour les citoyens du 21e siècle, le libre-échange – qui a été amélioré de façon exponentielle par l’internet et les technologies numériques – a généré une idée encore plus brillante qui promet de mettre définitivement fin aux plans de vol des banques centrales.

« Il y a une chose plus forte que toutes les armées du monde, et c’est une idée » – Victor Hugo.

L’Amérique a été fondée sur les trois piliers du capitalisme de marché libre : les droits de propriété privée, l’État de droit et l’argent honnête.

La Constitution américaine autorisait les États à émettre de la monnaie d’or ou d’argent, interdisait l’impôt sur le revenu et interdisait les banques centrales nationales. Malheureusement, après la mise en place réussie de la banque centrale américaine (après deux tentatives infructueuses), les droits de propriété privée qui sont à la base du capitalisme de marché libre sont devenus vulnérables à des violations illimitées par l’inflation.

Un exemple de cet échec a été le « Grand vol d’or de 1933 » (alias décret 6102) : un décret anticonstitutionnel et une violation flagrante des droits de propriété privée. Tous les décrets gouvernementaux par fiat sont des mensonges (y compris la monnaie fiat), car la vérité ne doit jamais être forcée. Les forces du marché libre sont toujours à zéro pour la vérité.

Bitcoin illustre parfaitement les idées sur lesquelles l’Amérique a été fondée.

Bitcoin est la synthèse idéologique de l’or et d’Internet ; il illustre parfaitement les trois piliers du capitalisme de libre marché qui sous-tendent l’idée de l’Amérique sous une forme qui ne peut être pervertie par un décret de fiat.

1) Comme sa masse monétaire ne peut pas être modifiée, ses détenteurs sont immunisés contre la confiscation par l’inflation, ce qui perfectionne leurs droits de propriété privée (premier pilier).

2) Les différends au sein du réseau Bitcoin sont réglés de manière consensuelle, et il n’est pas pratique de recourir à la violence pour tenter d’influencer ce processus, perfectionnant ainsi le processus de résolution non violente des différends incarné par l’État de droit (deuxième pilier).

3) En perfectionnant ces deux premiers piliers du capitalisme de marché libre, Bitcoin est une prophétie qui se réalise d’elle-même et qui est prédestinée à perfectionner son dernier pilier en devenant l’évolution finale de l’argent honnête sélectionné par le marché libre (troisième pilier).

Seul argent sacro-saint existant, Bitcoin est le capitalisme purifié : une mise en œuvre permanente du « puits d’eau » socio-économique le plus sain de l’histoire.

Bitcoin est le capitalisme purifié : une solution mathématique élégante aux problèmes d’argent du passé.
La concurrence et la collaboration sont les métiers de la vie.

Le conservatisme de l’énergie est une vérité – les organisations, les méthodes et les outils qui obtiennent les meilleurs résultats avec le moins d’efforts tendent à la domination car ils sont volontairement adoptés par les participants au marché dont « la peau est dans le jeu ».

Une stricte adhésion aux principes thermodynamiques constitue le mode de croissance de tous les systèmes naturels (il n’y a pas d’autre moyen).

L’argent, la morale et les stratégies qui amplifient le mieux la productivité surpassent la concurrence sur le marché libre des idées – la soumission à cette vérité est la liberté.

Bitcoin est un système qui minimise les asymétries concurrentielles en maximisant la responsabilité, et qui encourage ainsi le fair-play et la correction des erreurs sur le marché.

Modelé sur les règles incassables de l’univers – la thermodynamique – Bitcoin est surtout connu pour son modèle de croissance fulgurant.

L’adhésion aux principes thermodynamiques a fait de Bitcoin la monnaie la plus explosive de l’histoire.

Nous sommes ce que nous construisons, et nous construisons ce que nous sommes.

L’idéation et la création de richesses ne sont que l’expression de l’impulsion centrale de la vie : la croissance.

Sans un niveau d’échange adéquat, la croissance des organismes et des économies se détériore. Sur ce point, la nature est impitoyablement claire : quand on a fini de changer, on est fini. En vieillissant, nous connaissons un ralentissement de la circulation sanguine, ce qui laisse présager une dégradation du corps et de l’esprit.

L’exercice physique peut apporter une certaine protection en augmentant nos échanges métaboliques d’oxygène, d’eau et de nutriments, ce qui nous permet d’être plus intelligents, plus sains et plus énergiques en vieillissant.

Comme le décrit avec éloquence William Durant, le déclin :
« C’est une involution physiologique et psychologique. C’est un durcissement des artères et des catégories, un arrêt de la pensée et du sang ; un homme est aussi vieux que ses artères, et aussi jeune que ses idées ».

Ce qui est vrai pour le microcosme de l’acteur individuel du marché l’est aussi pour le macrocosme du marché mondial : l’entrave au libre-échange restreint le « flux sanguin » idéologique et rend le « superorganisme socio-économique » (alias l’humanité) plus vulnérable à la maladie et à la mort.

Les constituants à l’esprit étroit évoquent une accumulation d’inadaptation à la réalité pour le collectif.

La création de blocages au commerce par la réglementation et la confiscation – le but implicite de la banque centrale – est cancéreuse pour le paradigme du libre marché qui dynamise notre vitalité économique, la moralité sociale et le progrès de la civilisation.

Tous les individus cherchent à atteindre la liberté, les biens et le pouvoir pour eux-mêmes. Les gouvernements sont simplement une multiplication de nous-mêmes et de nos désirs, sans gouvernance externe, et armés d’armes de destruction massive.

Aucune quantité de larmes ne peut laver les hangars de la guerre du sang, seule la praticabilité, correctement mise en œuvre, peut prévaloir. En l’absence d’une bataille à mener – qu’elle soit morale ou physique – les gens deviennent plus faibles. Le rassemblement d’armées contre un ennemi donne aux gens une raison de s’unir.

Peut-être que Bitcoin servira d’alternative morale à la guerre – une force pacifique mais disciplinaire sur l’humanité.

Le pragmatiste américain William James pensait qu’un « équivalent moral » de la guerre était nécessaire pour mettre fin à ses horreurs :
« Jusqu’à présent, la guerre a été la seule force capable de discipliner toute une communauté, et tant qu’une discipline équivalente n’est pas organisée, je crois que la guerre doit faire son chemin. »

Si cela s’avère vrai, Bitcoin deviendrait un nouveau mode d’organisation de la civilisation : comme une religion née de l’économie et de l’informatique ; une tradition de sagesse qui défonce et détruit les machines de guerre et les idéologies des banques centrales.

La guerre est le darwinisme écrit géopolitique, et ses atrocités seront sans fin jusqu’à ce que toutes les nations acceptent, ou soient forcées, de céder leur souveraineté auto-appropriée à une autorité supérieure – un « super-État » hantant la souveraineté individuelle comme son mantra axiomatique.

Bitcoin – un service public qui facilite les flux commerciaux de la propriété privée – est le pont entre l’utopie communiste et le pragmatisme capitaliste, et pourrait se développer pour devenir le super-État auquel toutes les nations se plient.

Peut-être cette usurpation ultime de la nation a-t-elle commencé avec le bloc Genesis le premier jour, ou peut-être doit-elle encore se produire un jour. Pour l’instant, nous ne pouvons que dire : Bitcoin, c’est de l’argent.

L’argent est le gage ultime du commerce, et le commerce est la méta-idée de l’humanité. Ce qui gagne en tant qu’argent sur le marché libre est une idée brillamment formulée et civilisatrice.

Le capitalisme est le système socio-économique qui optimise l’expansion de la portée du commerce en respectant les principes du marché libre, dont le premier est la souveraineté individuelle.

Le bitcoin – un argent honnête offrant à ses détenteurs des droits de propriété privée inviolables et un état de droit parfait – est la pierre angulaire de l’innovation du capitalisme.

C’est comme si tous les échanges commerciaux de l’histoire nous avaient conduit à l’émergence de cette idée : une monnaie imparable, incorruptible et très accessible. Comme les idées, les pièces de monnaie font preuve de non-corporel, de viralité et d’antifragilité – elles peuvent être déplacées à la vitesse de la lumière et stockées dans l’esprit.

En raison de sa résistance au vol et de son enracinement dans la thermodynamique du travail, Bitcoin nous fait entrer dans un monde de liberté indescriptible, de moralité élevée et de productivité accrue. Bitcoin nous donne la liberté de : commercer sans l’interférence des banques centrales, stocker nos richesses dans un endroit résistant à la saisie, et d’embrasser la vérité dans un monde noyé dans la tromperie.

Considérées ensemble, ces idées font de Bitcoin l’idée la plus brillante de l’humanité à ce jour – une fondation salvatrice sur lequel nous pouvons construire une future civilisation caractérisée par plus d’ingéniosité, de moralité et de prospérité.

« Le salut : voir chaque chose pour ce qu’elle est – sa nature et son but. Ne faire que ce qui est juste, ne dire que ce qui est vrai, sans se retenir. Que pourrait-il en être autrement que de vivre pleinement la vie – de payer la bonté comme les anneaux d’une chaîne, sans le moindre écart ». – Marc-Aurèle.

L’extension maximale du salariat et la destruction des petits entrepreneurs (propriétaires de leurs propres moyens de production).

Énormément de patron de petites et moyennes entreprises se suicident. Je n’ai malheureusement jamais vu de hashtag s’en offuscant. L’égoïsme ambiant règne en maître en mettant des oeillères à la majorité et la vertu affichée online tombe offline en laissant apparaître la déresponsabilisation et la lâcheté réelle.

Autant le socialisme comme le capitalisme prêchent pour l’extension maximale du salariat et la destruction de la libre petite entreprise, c’est à dire de la classe moyenne indépendante et économiquement libre. Ces petits propriétaires de leurs propres moyens de production ont la conscience politique la plus juste car impliquée dans le réel.

En effet beaucoup de pseudo intellectuels prônant des révolutions sociales n’ont jamais mis les pieds dans une petite entreprise et ignorent ce qu’est un compte d’exploitation annuel ou une fiche de paie. Et pourtant leur idéologie collectiviste est dominante dans les merdias subventionnés donc corrompus.

Nous sommes dans une société de déresponsabilisation, de passivité où les salariés réclament plus de droits et moins de devoirs. Ou les « adultes » sont des ados éternels; qui en ne voulant pas savoir sur certains sujets déléguent la responsabilité personnelle à une instance hiérarchique ou étatique.

Or une vraie démocratie est un peu comme le modèle grec des hoplites avec une association libre de petits propriétaires qui se mutualisent et écrivent leurs propres règles.

Alors que notre actuelle fausse démocratie de salariat généralisée est une organisation dans laquelle le salarié vend son temps de travail. Voir ici mon article dans lequel je montre qu’il y a plus d’esclavage de nos jours qu’auparavant. Ces salariés laissent de côté de nombreux pans de l’équation sans les questionner ou bien le savent mais ne rentrent pas dans une résistance contre cette fausse sécurité déresponsabilisante. Les pans de l’équation qu’ils ne contrôlent pas par eux-mêmes sont celui de l’indépendance financière notamment de part un bourrage de crâne d’années d’idéologie collectiviste gauchiste du mépris de l’argent.

Entre guillemets l’argent c’est sale, laissez moi (le politique) le gérer à votre place et vous en piquer la plus grande partie dans les poches bien sûr. Les petits patrons eux sont dans une démarche d’essayer d’être indépendant financièrement et de reprendre le gouvernail.

L’idéologie de gauche qui dit que tous les patrons sont des enfoirés, qu’ils soient du CAC40 ou des petits patrons responsables sur leurs biens personnels et qui n’ont pas le droit au chômage est absurde et hypocrite !

Cette société est systémiquement malsaine et laisser la gestion de notre indépendance et liberté à un tiers est extrêmement dangereux. Peu de virilité et de moralité ! Même ces mots là ont disparu ou ne sont plus politiquement correct alors que paradoxalement la corruption morale est plus présente qu’auparavant.

La solution responsable et cohérente c’est le retour des consommateurs à une économie solidaire locale aux petits patrons et non plus aux multinationales. Agissons financièrement pour le développement d’une contre-société créative contre la bureaucratie, la sur-fiscalité, le parasitisme politique.

Où travailler quand on est jeune sans diplôme ?

Si j’avais 18 ans et 5 € dans la poche jamais je n’irais chercher un job.

J’irais chercher un produit avec lequel je puisse m’identifier pour le vendre, pour commencer, à mes amis d’école et voisins.

Avec le temps, viendra la croissance, l’expérience, un stock, une logistique, plus de ventes, une meilleure compréhension des clients, de la recherche, du branding, du marketing, des investissements...

Tout cela et beaucoup plus, à partir d’une activité au début petite et sans prétentions, d’un jeune encore sans grosses préocupations.

Pourtant cela serait la clé pour avancer vers la conquête de mes rêves, de grands apprentissages, de nouvelles portes qui s’ouvrent, de nouvelles connections.

Sinon, ce même jeune de 18 ans, esclave du job d’un tiers, serait juste un numéro de plus dans la masse.

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Pourquoi certaines personnes sont-elles incapables de se remettre en question ?

Les neurosciences expliquent que notre cerveau est programmé pour résister au changement.

La chose la plus difficile pour notre cerveau c’est de commencer quelque chose qui est nouveau, différent, autrement dit en dehors de nos habitudes. C’est prouvé scientifiquement : le cerveau posséde un mécanisme de défense qui cherche toujours la stabilité en réduisant et simplifiant le plus possible le processus mental.

Qu’est ce que cela veut dire pour votre développement personnel et surtout pro ?

Voici la première et la plus simple des constatations : la résistance à la nouveauté renforce la tendance à conserver la modèle actuel. Les personnes ont peur de tester quelque chose de différent. Bien sûr il n’y a pas besoin de chercher de nouvelles perspectives toutes les secondes mais l’auto indulgence est dangereuse, dramatique dans le business et le développement personnel et pro.

Parcourir de nouveaux chemins est dangereux aussi oui mais rester sur place est encore plus dangereux surtout à notre époque où la vitesse des changements et des ruptures est extrèmement élevée.

Comme le disait Maquiavel : «Commencer une nouvelle chose est par nature difficile à mettre en oeuvre, c’est statistiquement très compliqué d’obtenir des resultats positifs, et c’est difficile à administrer.» En effet, comment choisir quels indicateurs de performance sont à suivre ? Quelle est la première action à réaliser et qui aura le plus de résultats ?

Soyez attentifs à ce modèle mental qui nous limite. Nous ne pouvons pas avancer là oú tout le troupeau va sans chercher à avoir une réflexion profonde sur les raisons qui nous poussent à avancer.

Il est nécessaire d’oser, d’être courageux, de sortir de notre zone de confort, de penser de façon différente pour percevoir le piège de l’auto indulgence et de la complaisance.

Comme le dit Fernando Pessoa, le piège de ne pas sortir de notre zone de confort c’est de “rester, pour toujours quelqu’un d’autre que nous même”.

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Vidéo

Les sujets non enseignés à l’école ni à l’université.

Mon livre est disponible sur Amazon :

Les relations humaines fonctionnent comme cela :

Ce qui est plus important que « ce que vous dites » c’est « comment vous l’exprimez ».
Plus important que le thème ou l’idée c’est la manière dont c’est transmis qui importe.

L’empathie établie est plus importante que la technique.

L’initiative qui est produite, l’engagement, l’insight créé, le cœur gagné et la confiance établie sont plus importants que le contenu structuré.

Peu y parviennent.

Pour cette raison, la plupart lisent de nombreux livres, étudient divers sujets, consomment des contenus sans fin, collectent de nombreux certificats, et malheureusement le cœur reste froid, les yeux ternes, sans initiatives voire carrèment lâches.

Ils ne peuvent donc pas gagner la confiance de leur propre équipe, voire même pas en créer ou en conserver une.

L’art du leadership réside dans des facteurs non appris en classe, mais auprès de ceux qui ont cette « énergie » de transmettre.

Il ne se développe pas avec des certifications, ni avec des diplômes obtenus en répétant comme des perroquets, ni avec une méthodologie spéciale, mais avec ceux qui ont appris à écouter leurs propres émotions.

Le monde a besoin de plus de leaders !

De l’importance de parler d’argent avec ceux qui n’en n’ont pas.

Dans cette podcast je parle de questionner le tabou de l’argent et vous inviter à parler plus d’argent avec ceux qui n’en n’ont pas.

L’objectif étant d’ouvrir son esprit et d’être curieux.

Podcast «L’essence de l’homo sapiens».

Retrouver cette essence grâce à l’entrepreneuriat nous permet de nous réaliser.

Cela nous reconnecte avec le vrai sens de notre existence.

Nous avons des problèmes lorsque nous tentons de fuir de cette indépendance et de cette autonomie en l’échangeant pour un salaire mensuel. Cette fausse protection nous ennuie et nous fatigue en fait profondèment.

Un travail qui ne vous permet pas d’évoluer ne sert tout simplement à rien.

La vérité c’est que beaucoup de gens font des métiers qui n’ont aucune valeur ajoutée. Ils se sont fait arnaquer, consciemment ou inconsciemment par notre société moderne qui leur a raconté que cela avait une valeur ajoutée parce qu’on en avait besoin.

Du jour au lendemain, quand on passera du on au off, ce sera plus libérateur que de rester dans ces métiers sans aucun sens.

  • Un travail qui ne vous demande pas de vous dépasser ne vous permettra pas d’évoluer, ou de croître en tant que personne.
  • Un travail qui nous vous défie pas ne vous permettra pas d’évoluer.
  • Un travail qui à certains moments ne ne vous donne pas envie de désister et de tout laisser tomber ne vous permettra pas d’évoluer.
  • Un travail confortable et qui vous demande peu d’heures de boulot ne vous permettra pas d’évoluer.
  • Un travail qui ne vous permet pas d’évoluer ne sert tout simplement à rien.

Si vous attendez d’avoir toutes les réponses pour commencer alors trois choses vont arriver:

1. Vous n’aurez jamais les réponses.
2. Vous ne commencerez jamais.
3. Votre vie continuera à être telle qu’elle est.

Si vous vous illusionnez en pensant qu’un jour vous serez prêt pour ne plus commettre des erreurs, alors trois choses vont arriver:

1. vous allez continuer à commettre des erreurs.
2. Vous allez être frustré.
3. Votre vie continuera telle qu’elle est.

Organisez-vous, ayez le courage et la résilience pour apprendre avec chaque erreur. Vos chances de faire mouche vont augmenter beaucoup si vous suivez ce chemin. Ce jour-là votre vie aura changé.

Quel est le prix du temps ?

Aimeriez vous vivre 250 ans ?

Selon les concepts de mathématiques financières oui c’est possible. Il suffit d’acheter du temps.

Quand vous financez votre business par exemple, vous êtes en train d’acheter du temps. Car même sans avoir l’argent pour acquérir le bien vous commencez à utiliser le bien de façon anticipée.

Quel est le prix du temps ?

Les intérêts. Un exemple illustrant cela c’est quand vous vendez votre entreprise. Pour analiser sa valeur vous anticipez la projection des résultats des années à venir, tout en applicant une actualisation qui adapte le montant potentiel aux prix du moment.

Quel est le prix du temps ?

En plus de cette anticipation il faut ajouter le temps libre gagné et dont vous pouvez faire ce que vous voulez. Cela aussi s’apelle acheter du temps.

Le prix du temps c’est la valeur du rabais obtenu, des bénéfices anticipés en terme de temps libre. Écoutez ma podcast sur ce sujet : Acheter et NON VENDRE son temps. (Dans cette podcast j’explique qu’avoir du temps pour soi est essentiel pour un entrepreneur. En effet les pauvres vendent leur temps contre de l’argent alors que les riches achètent du temps pour soi.)

Une autre façon d’acheter du temps pour soi c’est avec le courage et les compétences de construire des projets à valeur ajouté (voir le défi de la valeur). Il est possible de cette façon de sauter des dizaines d’années en peu de mois lorsque votre projet devient réalité et les graines devenues fruits peuvent être cueillis.

Quel est le prix du temps ?

Quels sont vos actifs, vos businesses ?

La prochaine fois que quelqu’un vous demande votre âge, qu’allez vous répondre ?

Quel est le prix du temps ?

Parlons plus d’argent. Parlons plus de business.

Je me rend compte que malheureusement la majorité ne parle pas d’argent.
Elle ne lit, n’écoute et ne regarde pas de contenus sur comment gagner plus d’argent.
La classe moyenne qui est la grande majorité des français n’est pas en contact avec ces connaissances là.

Et c’est la catégorie de français qui manque le plus d’argent qui en parle le moins. C’est triste.

Mais il existe encore plus de malheur dans les réseaux sociaux lorsque cette même majorité réclame de trop voir, trop entendre, trop écouter de contenus sur l’argent alors qu’ils sont les moins exposés durant toute la journée à des contenus sur l’argent.
C’est paradoxal : c’est comme si un homme mourrant de faim allait critiquer sur le net la bouffe de restaurants...
Et il suffit de lire seulement quelques commentaires sur YouTube pour voir à quel point la majorité est aveugle de ses propres contradictions. Notre monde est fou 🙃

Pourquoi ces personnes pourtant les plus pauvres de notre société sont ils ceux qui en apprennent le moins et pire qui se questionnent le moins sur l’argent, sur le business ? On peut même se dire aussi à qui cela profite-t-il ?…

Mais merde notre société devrait remettre en avant l’individualité, le libre choix et favoriser le questionnement de ce qui est tenu comme établi !

La classe moyenne qui devrait le plus changer ses attitudes pour évoluer reste dans la majorité des cas dans le même petit espace défini comme la moyenne.

Soit ils copient des idées toutes faites et non adaptées à leur propre cas précis, soit ils s’endettent, soit ils tombent dans des arnaques, soit ils ont des investissents à rendements médiocres, soit ils reproduisent sans adapter ni remettre en cause la philosophie derrière les idées des autres et du coup cela ne marche pas. Pourquoi ? Parce qu’ils ont été habitués dés la jeunesse à avaler l’idéologie des professeurs d’école, à reproduire et non adapter, à copier/coller et non modifier selon nos besoins du moment…

Parler d’argent, parler de business demande de ne pas s’arrêter au premier cliché ou à une analyse succinte biaisée idéologiquement.


Un tabou demande à être brisé, décortiqué, analysé et compris.

Au lycée mon prof d’économie était un communiste qui m’a traumatisé. Heureusement j’ai pû me libérer de ce lavage de cerveau mais cela a pris quelques années. Il y a toujours des millions d’autres personnes pourtant qui ont apprises des informations fausses qu’elles croient véridiques encore aujourd’hui à cause des idéologies de ces professeurs.

L’école est loin d’être un espace sans idéologies politiques inconsciemment ou consciemment transmises aux élèves. Ici au Brésil oú j’habite depuis 2011 les députés étudient un projet appelé «école sans parti» pour respecter le questionnement des élèves et non l’idéologie communiste des professeurs.

Parlons plus d’argent, parlons plus de business. Discutons et apprenons de nos différences. Écoutons les avis divers aux notres. Ouvrons nos esprits, nos groupes, nos habitudes et cherchons des nouveautés. La non ouverture d’esprit crée la stagnation.

2 enfants sur trois qui sont à l’école actuellement iront occuper des professions qui n’existent pas encore. Comment les préparer ?

Ré-écrivez votre histoire ! Ne croyez pas que votre diplôme va vous protéger.

  1. Préparez vous psychologiquement pour ne pas être en état de choc une fois que vous perdrez votre boulot. Il faut sortir de ce modèle figé qui fait croire que le diplôme va vous donner une sécurité. Il faut arrêter de raconter des histoires aux gens. Perdre son emploi n’est pas la fin de sa vie ! Pourtant nous avons aujourd’hui une société qui pense que l’emploi définit les gens. Où est-ce que ça a foiré pour en arriver à ces bêtises ? Du coup les gens pensent que certains êtres humains valent mieux que d’autres alors que nous sommes bien sûr tous égaux. Allez écouter ma podcast sur les meilleures raisons de quitter votre job.
  2. La réinvention a toujours été nécessaire dans toute l’histoire de notre civilisation. C’est le progrès.
  3. La programmation, le fait de savoir coder ne doit pas non plus être obligatoire à l’école car ce n’est pas une technique seule en particulière qui doit être apprise mais une habitude de questionner le monde qui nous entoure et comment nous pourrais-tu l’améliorer. Steve Jobs ne savait pas coder. Il existe déjà une entreprise qui fait que l’on discute librement avec une intelligence artificielle qui programme pour nous tout ce que l’on souhaite. Il suffit de lui dire par exemple crée-moi un site internet avec tel et tel détail, telle couleur, voici la première page que je souhaite, la deuxième, les liens et elle le fait. Et cela juste en dialoguant avec elle.
  4. Il ne faut pas s’enfermer psychologiquement dans une fausse sécurité ou une sécurité imaginaire mais il faut remettre en question cette sécurité du bon sens commun. Il faut s’interroger toujours sur comment nous pourrions améliorer notre société et ne pas rester figé. Lisez mon article sur un entrepreneur fait-il grève ? J’aborde dans cet article le fait de pouvoir découvrir votre différentiel et comment augmenter les bénéfices que vous apportent votre singularité. L’importance vitale de réinventer votre individualité et non vous effacer dans une masse qui vous oublie et vous donne le minimum.

On voit en fait que le plus important, le point crucial c’est la vision et non l’aspect technique !

Comment se préparer aux nouvelles professions qui n’existent pas encore ?

  1. Les nouvelles technologies ne se développe pas du tout rapidement par exemple les voitures électriques vont mettre 20 ans-30 ans pour être adoptées par toute la planète. Et du coup cela donne une lente agonie d’entreprise et de métiers qui ne s’adaptent pas à ces nouvelles demandes du marché. Faites le switch vite !
  2. Le problème c’est qu’un professeur qui se lève le matin ne se dit pas que les élèves sont ses clients. L’éducation n’est pas vu comme un marché et c’est une grande erreur. En effet tout ce que l’on fait dans la vie devrait être vu comme des produits et des services qui doivent être améliorés.
  3. Le salariat est récent dans l’histoire de notre civilisation. Le salariat doit évoluer pour qu’on ait plus de temps pour soi, plus d’argent pour soi et plus de loisirs pour soi. Il faut faire évoluer le salariat qui est de l’esclavage moderne.
  4. Tout le monde se réinvente même Google qui a changé de nom et qui est maintenant alphabet car les utilisateurs de smartphones utilisent des app différentes pour des recherches précises sur certains domaines et de moins en moins Google. La rupture pour google c’est de créer de nouvelles perspectives et non de rester accroché à ce qui est en train de décroître et ce qui en train de devenir obsolète.

Pour conclure sur comment créer le futur; la clé pour s’adapter c’est celle-là : si la conversation ne vous plaît pas changez de sujet. Airbnb n’était pas focus sur la qualité des oreillers qui était la guerre dans lesquelles les chaînes d’hôtels étaient engagées les unes contre les autres. On voit encore ici que la vision et le fait d’être centré sur le meilleure service que l’on peut amener au client c’est ce qui fait la différence.

Et en changeant le sujet on crée un monopole et à ce moment-là on est véritablement le maître à bord. On renverse les problématiques mises en place et on crée de nouvelles demandes.

Comment les employés et les employeurs voient les choses différemment. Comment changer et devenir employeur, si vous le voulez.

Récemment un tweet m’a bien fait marrer et il disait : «après 5 ans à Harvard vous trouverez peut être un métier mais après 3 semaines à Draper University vous allez créer au minimum 3 emplois.»

Dit de cette façon on voit bien que la majorité ne perçoit pas qu’elle passe à côté d’un choix intelligent. Allez-y dites-moi franchement si vous aviez le choix entre être employé et être employeur vous iriez créer votre entreprise bien sûr ! Et bien regardez les choses en face : VOUS AVEZ LE CHOIX ! Et si vous ne voulez pas être employeur alors arrêtez la lecture de mon article et faites autre chose ! VOUS AVEZ LE CHOIX !

Je vais parler de mes expériences : être employé pour moi ne fait pas sens. Au début, en tant que jeune diplômé, je pensais que le corporatisme allait me nourrir, me loger et donner un sens à ma vie, des collégues sympas, des vacances cools. Bien beau tout cela mais c’est une prison dorée. Dorée ou grise cela reste une prison !Mais j’ai dis merde basta, à un moment j’ai enfin franchis le pas en mettant en avant le fait  que ma vie vaut plus que ces miettes là !Allez-y vous aussi jetez vous à l’eau ! Dites vous que votre temps est à vous et que vous n’êtes pas des robots ! Dites vous que vous ne méritez pas d’être des prisonniers avec des horaires pour entrer, des horaires pour sortir, des horaires pour manger, des vacances limitées. C’est difficile pour un prisonnier d’imaginer qu’il existe d’autres façons de vivre et que la porte de la prison est ouverte.Pourtant il suffit juste d’être un peu curieux et d’aller lire le journal de bord d’un entrepreneur et découvrir des milliers de solutions !On est dans une société moderne avec des esclaves modernes qui vendent leur temps contre de l’argent et qui ne percoivent pas qu’il existe d’autres façons de gagner sa vie et de donner du sens à sa vie. Acheter du temps pour soi demande d’investir en connaissances. Questionnez et envoyez balader le bon sens commun !

Être entrepreneur demande beaucoup de courage. Le fait d’oser créer quelque chose de différent dérange ceux qui ne tentent pas la nouveauté.

 Allez-y vous aussi : créez, construisez, osez. Car vos mains sont là pour faire de vos rêves des réalités.

La curiosité de connaître d’autres façons de vivre.

Je vis au Brésil depuis 2011 et chaque fois que quelqu’un réclame des taux d’intérêt brésiliens qui sont trop élevés (et ils le sont), je dis qu’en raison de cela, tous les $br que vous économiserez généreront l’un des plus hauts retour sur investissement du monde ! Dans ce scénario, ceux qui ont une bonne éducation financière auront des héritiers plus heureux.

Chaque fois que vous voulez vous plaindre de la mauvaise qualité des services dans les pays en développement, rappelez-vous qu’il est beaucoup plus facile que dans les pays développés de créer des entreprises qui résolvent les problèmes sans fin que nous voyons de tous les côtés.

Quoi d’autre est mauvais au Brésil ? Partout où vous regardez, il y aura une chance de changer votre destinée.

« Mais, Antoine, je n’ai pas de capitaux! »

Bienvenue dans le club. De nombreux entrepreneurs comme vous et moi non plus. Vous n’êtes pas le seul à devoir commencer sans $. Et puis si vous n’arrivez vraiment pas à bootstraper ne nous envoyez même pas un pitch deck à Bachelin Sena Venture Capital !

Mais voici tout de même une liste de moyens pour vous aider à démarrer et générer votre capital:

1. Créez le projet et vendez une participation (%) à un ami qui a plus de $ pour être votre partenaire.

2. Un prêt, que ce soit de quelqu’un de proche (love money) ou de banque (plus risqué).

3. Commencez à vendre un produit et organisez votre capital (à moyen terme).

4. Si vous êtes déjà hautement qualifié, il est possible de contacter un investisseur institutionnel. Ils n’investissent pas dans les idées, ils investissent dans les gens!

Pensez grand, mais commencez petit. Un autre conseil, soyez bons en vente. C’est le meilleur chemin pour les personnes ayant peu de capitaux. Lorsque vous vendez, votre client est celui qui finance. Kick  starter c’est encore plus extrème : cela finance des «produits» qui ne sont même pas encore crées !

Ne vous offensez pas. Partager ma vision est mon engagement pour toujours.

Entreprendre c’est comme voler librement dans les cieux d’un monde dangereux. Le fait de ne pas entreprendre c’est comme être piégé dans une cage et se sentir protégé par les grilles.

Personne n’est mieux que quiconque, mais ceux qui veulent plus de vie (quand je dis plus c’est plus de choix, plus de temps, plus de liberté, plus d’argent, plus de rêves..etc) n’ont qu’une seule alternative: entreprendre.

Le monde nous a formés pour rester à l’intérieur de la cage, et être nourri par les miettes une fois par mois, rêver de gagner à la loterie ou juste de révasser à ses prochaines vacances ou que son fils devienne le nouveau Neymar.

Ceux qui osent savent que la porte de la cage est déjà ouverte. Il suffit juste d’avoir le courage de sauter et de voler.
Pensez-vous que c’est trop risqué? Une franchise d’une marque bien établie peut être une alternative plus sûre.

Quoi faire dans la journée quand on n’a plus à aller au taf ?

La grasse matinée tous les jours, aller au parc et au cinéma quand il n’y a personne, aller au shopping quand il n’y a personne, prendre des billets d’avion moins chers en basse saison, réserver des spas et chambres d’hotel moins chers car on a un grand choix de dates, glandouiller à la piscine du club, lire des livres sur la chaise longue ou un hamac devant une plage brésilienne (j’habite au Brésil depuis 2011), écouter de la musique ou une podcast en rêvassant, faire du karting, du buggy, de la voile, jouer de la musique, apprendre dans différents domaines (je fais mon brevet de pilote d’avion privé et j’ai des entreprises dans d’autres secteurs que ceux de mes études scolaires cf les habiletés et compétences que vous devez apprendre en dehors de votre diplôme). La formation à vie est quelque chose de fondamentale.
Je me la coule douce et je n’ai plus aucune routine matinale comme je le faisais quand j’étais étudiant (réveil à 5h du mat pour aller méditer au dojo zen soto voir mon article Méditation & Business). Le plus sympa c’est le lundi et mardi le fait de savourer la grasse matinée et le petit dej au lit quand les autres bossent car cela nous fait réfléchir sur les choix que nous avons pris 🤔.

Développons là-dessus : la majorité par manque de connaissance (voir mon article connaissez vous l’esclavage moderne et mon article la soif de connaissances) et par manque de courage reste esclave moderne et refuse de s’interdir la prostitution temporelle. C’est un choix de se dire à soi-même : c’est terminé je ne veux vivre plus aucun jour comme esclave ! Moi j’ai opté pour être individualiste (une nécessité vitale et libératrice) et m’interroger sur les illusions du collectivisme sans aucune morale qui maintient la majorité dans un tout petit carré : résistez et envoyez balader le bon sens !

Quand on n’a plus à aller au taf on a beaucoup plus de trucs à faire ! J’ai des objectifs à atteindre (voir ma To Do List). Ces objectifs sont définis en commun accord avec ma femme. On a des objectifs de voyages, des objectifs pro, des objectifs perso, des objectifs journaliers.

Dans la journée quand on n’a plus à aller au taf on peut aller à la piscine, à la plage et aller aurestaurant d’un hotel chic face à un paysage extraordinaire. On peut écrire des mails sur son smartphone, écrire des articles sur son blog, envoyer des contrats via Google Docs sur son portable, avoir Skype, Slack, Whatsapp etc pour parler avec ses clients, ses employés, ses fournisseurs. Puis plus important on peut éteindre son portable et faire ce qui bon nous semble de notre temps.

Faire ce qui bon nous semble !

Interdisez vous la prostitution temporelle

Ne vendez pas votre temps contre de l’argent. Bien sûr ne restez pas au lit. Sauf si vous pouvez faire de l’argent lorsque vous dormez. Achetez du temps pour vous grâce à la connaissance. L’information qui vous permet de travailler sur votre business et non dans votre business. Lorsque vous bronserez vous gagnerez de l’argent car votre cash machine sera toujours en place. Vous pourez vous abstenter et vos € continueront de tomber.

Le temps pour soi est ce qui sépare un esclave moderne d’un homme libre.

Prenez le temps de monter minutieusement votre cash machine. Testez la, perfectionnez la, améliorez la toujours et ayez des équipes qui l’améliorent.

La richesse c’est d’être maître de son temps. La prostitution temporelle c’est à dire le fait de vendre son temps pour de l’argent est la norme dans nos sociétés modernes. Lisez ici mon article sur comment acheter du temps pour soi plutôt que vendre son temps pour les autres.
Interdisez vous la prostitution temporelle !