Tyrannie sanitaire et folie collective : mode d’emploi de la manipulation des masses par Youssef Hindi.

Voilà bientôt deux ans que nous vivons sous l’imperium covidien. Dès le début de la crise nous avons, sur strategika.fr, dans des dossiers et articles, étudié et analysé en profondeur bien des aspects du covidisme. À l’occasion de la parution de mon livre Covidisme et messianisme (KA Editions, Strategika), je me propose d’aborder ici une dimension importante de la tyrannie sanitaire qui, à ma connaissance, n’a pas été traitée jusque-là : l’ingénierie psychosociale du covidisme.

L’objectif ici est d’expliquer comment et pourquoi la majorité des Français en est arrivée à accepter l’abolition de l’État de droit, la fin des libertés publiques et individuelles, l’injection d’un produit expérimental, des confinements à répétitions, l’imposition du passe sanitaire, du masque, et de suivre des ordres et contre-ordres aussi absurdes les uns que les autres…

Choc et sidération traumatique
Le premier confinement a été un choc d’une extrême violence qui a suspendu la vie des individus et des sociétés. La panique créée et entretenue par la propagande qui a aggravé verbalement la dangerosité du Covid-19, et le confinement annoncé du jour au lendemain, a provoqué, ce que l’on appelle dans le domaine psychologique « la sidération traumatique » :

« C’est un processus psychique, moteur de paralysie face à un danger extrême. Théoriquement, face à un danger, le corps est en état d’alerte et le cerveau met en place une stratégie pour comprendre ce danger, l’analyser, il libère des hormones du stress telles que l’adrénaline et le cortisol pour nous permettre de prendre la fuite ou de nous défendre. Mais il y a des situations tellement terrorisantes, tellement imprévues, inhumaines ou d’une cruauté si impensable, qu’elles entraînent une surcharge de stress et peuvent menacer la vie d’une personne, notamment en provoquant un arrêt cardiaque. Dans ce cas-là, le cerveau bloque tous les processus psychiques, ce qui empêche la victime de penser l’événement sur le moment. Elle ne va pas pouvoir identifier ce qui est en train de se passer, ni mettre en place une réaction appropriée à cette situation absolument hors-norme. C’est donc la qualité traumatique de l’événement qui est en cause, et non la victime elle-même…

En fait, on le retrouve chez tous les êtres vivants. Pensons l’image bien connue du lapin pris dans les phares d’une voiture : il s’immobilise au lieu de fuir… La sidération est à l’œuvre dès qu’un comportement nous prend par surprise et ne rentre pas du tout dans nos schémas de pensée habituels… »

La sidération provoquée permet à l’agresseur d’installer son emprise sur la victime. « Ces processus lui permettent d’agir comme l’agresseur l’entend puisqu’il sait que la victime ne pourra pas se défendre. Il va donc travailler cette stratégie. »[1]

C’est bien cette stratégie de sidération qui a été appliquée par les dirigeants occidentaux en général et le gouvernement français en particulier.

Les enfants, premières victimes
Les psychosociologues n’ont pas encore le recul pour analyser toutes les conséquences que ces confinements et chocs successifs ont sur les populations. Mais l’on a pu constater des nouveautés, comme le suicide des enfants. Après environ une année de crise covidienne, nombre de pédopsychiatres ont alerté sur la hausse des tentatives de suicide chez les enfants et les jeunes adolescents.

Pauline Chaste, cheffe de service de pédopsychiatrie à l’hôpital Necker, affirmait à BFMTV, en janvier 2021, que les tentatives de suicide chez les enfants ont “doublé” depuis novembre 2020. Les périodes successives de confinement et de couvre-feu sont à l’origine d’une accentuation des troubles déjà présents chez les plus jeunes. Par rapport aux années précédentes, les services de pédopsychiatrie de plusieurs hôpitaux voient affluer des enfants de moins de 15 ans pour des tentatives de suicide.

« Le climat anxiogène et les confinements successifs augmentent le niveau d’anxiété et la sévérité des pathologies des enfants » explique Pauline Chaste.

« La perspective d’un nouveau confinement laisse craindre une aggravation des effets délétères indirects de la pandémie (…) sur la santé mentale et sociale des enfants, alors que les bénéfices attendus dans la lutte contre la diffusion de ce virus, (…) demeurent hypothétiques » soulignaient en janvier dernier la Société française de pédiatrie et l’association française de pédiatrie ambulatoire.[2]

Techniques de manipulation des masses
Essayons toutefois de saisir les mécanismes enclenchés par la politique covidienne. Avant toute chose, oublions l’idée que les choix et l’attitude des peuples sont guidés par la raison. L’on croit à tort que l’alphabétisation de masse et les études supérieures, fabriqueraient des peuples éclairés par la raison, nous éloignant des sentiments et des réflexes « primitifs ». Le psychosociologue Gustave Le Bon l’a parfaitement expliqué :

« Dans l’énumération des facteurs capables d’impressionner l’âme des foules, nous pourrions nous dispenser de mentionner la raison, s’il n’était nécessaire d’indiquer la valeur négative de son influence.

Nous avons déjà montré que les foules ne sont pas influençables par des raisonnements, et ne comprennent que de grossières associations d’idées. Aussi est-ce à leurs sentiments et jamais à leur raison que font appel les orateurs qui savent les impressionner. Les lois de la logique rationnelle n’ont aucune action sur elles. Pour convaincre les foules, il faut d’abord se rendre bien compte des sentiments dont elles sont animées, feindre de les partager, puis tenter de les modifier, en provoquant au moyen d’associations rudimentaires, certaines images suggestives ; savoir revenir au besoin sur ses pas, deviner surtout à chaque instant les sentiments qu’on fait naître. »

C’est précisément cette méthode que les gouvernements occidentaux ont suivi. Ils ont instillé un sentiment de peur par une propagande massive quant à la létalité du Covid-19 (qui est en réalité inférieure à 1%[3]). Accompagnant le discours provoquant la panique, des images frappant l’imaginaire des populations ont été diffusées quotidiennement : des couloirs d’hôpitaux saturés, des malades intubés, le décompte quotidien des mortsetc.

Et en parallèle, comme l’écrivait Le Bon en 1895, le gouvernement a varié sans cesse son discours :

« Cette nécessité de varier son langage suivant l’effet produit au moment où l’on parle, frappe d’avance d’impuissance tout discours étudié et préparé. »[4]

Au début de l’épidémie Emmanuel Macron et le gouvernement se sont voulus rassurants, puis alarmistes. L’on nous affirmait que les masques étaient inutiles, avant que son port ne devienne obligatoire jusque dans la rue quelques mois plus tard. Les malades du Covid-19, y compris les personnes âgées et fragiles, étaient priés de rester chez eux en prenant des cachets de Doliprane. Dans le même temps la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, interdisait le seul traitement efficace contre le Covid-19, l’hydroxychloroquine[5]. Et un peu plus d’un an plus tard, voilà que la vaccination, avec un produit en cours d’expérimentation, est quasiment obligatoire.

Ces contre-pieds, ces discours contradictoires, et ces mesures « sanitaires » relevant plus de la superstition que de la science, ont totalement désorienté les Français qui, rappelons-le, étaient pour partie entré en révolte depuis novembre 2018.

Hypnose et folie contagieuse
Comment cette politique folle a-t-elle pu s’imposer si facilement à des portions si importantes de la population ? La folie est-elle, à l’instar des virus, contagieuse ?

Ici encore, les travaux de Gustave Le Bon nous permettront de saisir les mécanismes du phénomène actuel. Il évoque, parmi les causes de la modification comportementale de l’individu composant la foule, la contagion mentale qui « intervient également pour déterminer chez les foules la manifestation de caractères spéciaux, et en même temps leur orientation. La contagion est un phénomène aisé à constater, mais non expliqué encore et qu’il faut rattacher aux phénomènes d’ordre hypnotique que nous étudierons dans un instant. Chez une foule, tout sentiment, tout acte est contagieux, et contagieux à ce point que l’individu sacrifie très facilement son intérêt personnel à l’intérêt collectif. C’est là une aptitude contraire à sa nature, et dont l’homme ne devient guère capable que lorsqu’il fait partie d’une foule. »

Et c’est là qu’on en vient au phénomène qui nous intéresse tout particulièrement et qui s’est manifesté avec l’opération covidienne qui a précédé la tyrannie sanitaire. D’après Le Bon, la cause la plus importante déterminant les caractères spéciaux des individus en foule est la suggestibilité, dont la contamination n’est qu’un effet. « Pour comprendre ce phénomène, écrit Le Bon, il faut avoir présentes à l’esprit certaines découvertes récentes de la physiologie. Nous savons aujourd’hui qu’un individu peut être placé dans un état tel qu’ayant perdu sa personnalité consciente, il obéisse à toutes les suggestions de l’opérateur qui la lui a fait perdre et commette les actes les plus contraires à son caractère et à ses habitudes. Or, des observations attentives paraissent prouver que l’individu plongé depuis quelque temps au sein d’une foule agissante tombe bientôt, par suite des effluves qui s’en dégagent, ou pour toute autre cause encore ignorée, dans un état particulier, se rapprochant beaucoup de l’état de fascination de l’hypnotisé entre les mains de son hypnotiseur. La vie du cerveau étant paralysée chez le sujet hypnotisé, celui-ci devient l’esclave de toutes ses activités inconscientes, que l’hypnotiseur dirige à son gré. La personnalité consciente est évanouie, la volonté et le discernement sont abolis. Sentiments et pensées sont alors orientés dans le sens déterminé par l’hypnotiseur.

Tel est à peu près l’état de l’individu faisant partie d’une foule. Il n’est plus conscient de ses actes. Chez lui comme chez l’hypnotisé, tandis que certaines facultés sont détruites, d’autres peuvent être amenées à un degré d’exaltation extrême. L’influence d’une suggestion le lancera avec une irrésistible impétuosité vers l’accomplissement de certains actes. Impétuosité plus irrésistible encore dans les foules que chez le sujet hypnotisé, car la suggestion, étant la même pour tous les individus, s’exagère en devenant réciproque. »[6]

Cette réciprocité peut également être appelé mimétisme. L’homme étant un « animal social » (Aristote) et d’imitation.

Le père de la psychanalyse, Sigmund Freud, s’est inspiré de Gustave Le Bon tout en poursuivant sa réflexion sur la psychologie des foules sur laquelle il émet quelques critiques constructives. Freud diffère de Le Bon sur un point relativement important :

« Il y a, écrit Freud, entre la conception de M. Le Bon et la nôtre, une certaine différence résultant de ce que sa notion de l’inconscient ne coïncide pas en tous points avec celle adoptée par la psychanalyse. L’inconscient de M. Le Bon renferme les caractères les plus profonds de l’âme de la race, caractères qui ne présentent pour la psychanalyse aucun intérêt. Nous reconnaissons, certes, que le noyau du moi, dont fait partie « l’héritage archaïque » de l’âme humaine, est inconscient, mais nous postulons en outre l’existence d’un « refoulé inconscient », dérivé d’une partie de cet héritage. C’est cette notion du « refoulé » qui manque chez M. Le Bon. »[7]

Freud relève que Le Bon établit une identité entre l’individu en foule et l’état hypnotique. Et Freud d’ajouter : « Peut-être interpréterons-nous mieux sa pensée en disant que la contagion résulte de l’action réciproque que les membres de la foule exercent les uns sur les autres, tandis que les phénomènes de suggestion que M. Le Bon identifie avec l’influence hypnotique proviendraient d’une autre source. De laquelle alors ? Nous trouvons une lacune sensible dans le fait qu’un des principaux termes de cette identification, à savoir la personne qui, dans la foule, remplace l’hypnotiseur, ne trouve aucune mention dans l’exposé de M. Le Bon. Quoi qu’il en soit, il distingue de cette influence fascinante, qu’il laisse dans l’ombre, l’action contagieuse que les individus exercent les uns sur les autres et qui vient renforcer la suggestion primitive. »[8]

Dans l’ère covidienne, en France, l’hypnotiseur est le pouvoir, à savoir l’État, l’appareil médiatico-politique et ses relais aux ordres de l’oligarchie, et l’hypnotisé est le peuple français. Les mécanismes psychosociologiques décrits dans les précédentes lignes expliquent ainsi comment, du jour au lendemain, les Français se sont mis, sans aucune raison scientifique, à porter des masques dans la rue et en voiture, à en faire porter à leurs enfants en bas âge, et aujourd’hui à se précipiter par dizaines de millions pour se faire injecter un produit dangereux pour leur santé.[9]

Celui qui est à l’origine de cette « suggestion primitive », nous l’avons dit, est le système politico-médiatique, mais ce qui explique que ces injonctions délirantes et dangereuses soient suivies par le peuple, est la contagion par mimétisme.

D’ailleurs, l’un des pères des techniques de manipulation des masses, de la propagande moderne dans les sociétés libérales, est Edward Bernays (1891-1995), le neveu de Freud. Bernays a théorisé la manipulation mentale des masses dans un ouvrage intitulé « Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie » publié en 1928 aux Etats-Unis. Edward Bernays s’est mis au service du gouvernement américain et de grandes multinationales pour faire accepter au peuple américain l’entrée dans la Première Guerre mondiale, pour pousser les femmes à fumer avec des techniques publicitaires qu’il a mis au point, ou encore pour mettre en place des campagnes de déstabilisation politique en Amérique latine, lesquelles accompagnèrent notamment le renversement du gouvernement du Guatemala, en collaboration avec la CIA.

La lecture de Bernays est édifiante, car depuis bientôt un siècle, les techniques qu’il a élaborées en s’inspirant des travaux de Gustave Le Bon et de son oncle Sigmund Freud, sont toujours d’actualité. Ce sont ces techniques qui ont été utilisées depuis le début de la crise covidienne, dont les effets ont été amplifiés par les évolutions technologiques.

Ayant bien compris le mécanisme du mimétisme, Bernays expliquait que si un nombre assez important de personnes défie la norme en le faisant savoir par la masse, alors il pourra imposer une nouvelle norme ou l’acceptation d’une idée mal perçue jusque-là. Raison pour laquelle les médias et les politiques ont mis en scène des vaccinations et ont matraqué la population avec des chiffres et des images de Français se faisant injecter le produit expérimental.

Bernays parlait ouvertement de « gouvernement invisible » à la manœuvre dans la manipulation des masses, mais il avertissait :

« La seule propagande qui perdra en crédit au fur et à mesure que le monde deviendra plus subtil et plus intelligent est celle qui est fallacieuse ou foncièrement antisociale. »[10]

Et c’est précisément l’erreur que le pouvoir macronien est en train de commettre. Une erreur du point de vue du propagandiste social-démocrate libéral. Or, nous entrons de plain pied en tyrannie. Un régime tyrannique a-t-il encore besoin de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement » ? Il ne s’agit plus de fabriquer le consentement mais d’imposer et de punir, de réprimer en éborgnant et en arrachant les mains si il le faut.

La technique de l’entonnoir
Durant l’année passée en résidence surveillée, les Français ont fait montre d’une grande docilité, pour les raisons expliquées plus haut. Le gouvernement est ensuite passé à l’étape supérieure la vaccination forcée et graduelle de toute la population. Ce que j’appelle la technique de l’entonnoir.

Première étape : Obligation vaccinale pour les soignants
Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy – qui a combattu de toutes ses forces le soin des français par l’hydroxychloroquine – a déclaré, le 30 juin 2021 au micro de France Inter avoir « changé d’avis » au sujet de la vaccination obligatoire : « Je vous le dis très franchement, j’étais contre l’obligation (de vaccination), et il me semble que maintenant, on a atteint le niveau où on doit envisager l’obligation de vaccination des soignants.»[11]

De son côté, le ministre de la Santé, Olivier Véran, laissait aux soignants jusqu’à la rentrée pour se faire vacciner volontairement:

« Peu de pays le font et il nous faut une loi pour pouvoir aller vers une vaccination obligatoire des soignants. On a donné la date de septembre, on se donne l’été pour que tout le monde ait eu le temps de faire son choix et de se faire vacciner. Après quoi, si la vaccination est insuffisante, nous irons vers une vaccination obligatoire. » (France Info, 29 juin 2021)

Pour justifier la mise hors la loi des personnes refusant de se faire injecter les produits expérimentaux, le ministre de la Santé prend l’exemple des vaccins obligatoires contre des maladies dangereuses :

« On ne peut pas travailler dans un hôpital si on n’est pas vacciné contre l’hépatite B (…) Vous ne pouvez pas prendre l’avion en Guyane si vous n’êtes pas vacciné contre la fièvre jaune. »

Le propos d’Olivier Véran prend ensuite un ton compatissant envers ceux qu’il menace de chômage : «Parce que leur boulot est compliqué, parce qu’ils en ont ras le bol, qu’ils ont eu une année qui est très difficile, je leur dis juste que la seule manière de nous en sortir est de reléguer le Covid aux oubliettes, en protégeant les plus fragiles d’entre nous, qui même vaccinés gardent un risque de décéder ou de faire une forme grave.»[12]

Or, dans un mémoire de réponse à un citoyen français demandant au Conseil d’État d’être déconfiné, le même Olivier Véran répondait que les personnes vaccinées n’étaient pas immunisées contre le Covid-19 et qu’elles sont même plus susceptibles que les non-vaccinées de développer des formes graves et de décéder :

« Les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant…

Le vaccin n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers. L’impact de la vaccination sur la propagation du virus n’est pas encore connu. »[13]

Les discours des différents responsables politiques, sont parfaitement coordonnés, synchronisés, avec les mêmes éléments de langage. Delfraissy parlait également de l’échéance au mois de septembre :

« Beaucoup se joue dès maintenant, parce que si on veut anticiper ce qu’il va se passer en septembre, c’est dès maintenant. »

Deuxième étape : Les oracles covidistes prédisent une quatrième vague en septembre
Nous sommes revenus au temps des oracles et des superstitions. Mais aujourd’hui, ceux qui pratiquent la divination ne s’appellent plus « Pythie », ils portent les titres de « Docteur » ou de « Professeur ». En effet, ces derniers ne se contentent plus de soigner, mais de prédire l’avenir, d’annoncer des épidémies, des « rebonds » et des « vagues ». Le professeur/oracle Delfraissy prédisait ainsi :

« Les chiffres extrêmement bas du taux d’incidence en France sont faussement rassurants. On va avoir un été où chacun d’entre nous va relâcher, moi le premier. On a envie de vivre et je le comprends parfaitement. Il y a la vaccination et on doit se souvenir de l’été dernier : on a vu une nouvelle vague arriver au mois de septembre. Et de la même façon qu’on a eu un choc avec le variant anglais, on aura un choc avec le variant indien. »

Rappelons que les variants se sont surtout développés dans ces pays qui ont vaccinés massivement : la Grande-Bretagne et Israël. Et ce phénomène n’a suscité aucune réflexion, aucune remise en cause de la vaccination ; d’autant plus que le ministre de la Santé affirmait que les vaccinés développaient des formes graves voire mortelles. Faisant fie de tout cela, le président du Conseil scientifique (qui n’a de scientifique que le nom), qui prenait ses ordres auprès d’Antony Fauci[14] au début de la crise, insistait pour que les Français se fassent vacciner durant été :

«Quand on a eu deux injections», mais pas quand on a eu «une seule injection.», précise-t-il. «Il faut avoir ses deux injections pour la rentrée : faites-vous vacciner si vous ne l’êtes pas encore, et surtout, essayez d’avoir vos deux injections avant le mois de septembre. »

Aujourd’hui, Delfraissy parle d’une quatrième dose…[15]

Troisième étape : Vaccination obligatoire pour tous les Français
Pour éviter la quatrième vague prédite par les oracles covidistes pour le mois de septembre, l’exécutif commençait la préparation d’une loi pour rendre le vaccin contre le Covid-19 obligatoire. Le journal en ligne Dernières nouvelle d’Alsace rapportait le 1er juillet 2021 :

« L’obligation de vacciner toute la population à partir de 12 ans pour éviter une quatrième vague de coronavirus à la rentrée de septembre n’est plus du tout exclue.

Selon nos informations, confirmées à l’hôtel Matignon, le Premier ministre Jean Castex va consulter d’une part le Conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel, d’autre part les présidents des assemblées et groupes politiques parlementaires pour élaborer un projet de loi rendant la vaccination contre le Covid-19 obligatoire.

Côté sanitaire, l’Académie de médecine préconise cette obligation qui existe déjà pour d’autres vaccins. La plupart des scientifiques et épidémiologistes la demandent au moins pour les soignants. »[16]

Le Premier ministre, Jean Castex, a adressé aux parlementaires un courrier allant dans ce sens :

« Contre la maladie, il est essentiel de porter une attention particulière à toutes les personnes à risques comme de convaincre chaque Français, y compris les plus jeunes d’entre eux, de la nécessité de se vacciner et de se faire vacciner pour protéger les autres. »

Dernières nouvelle d’Alsace a demandé à une source proche de Matignon si la vaccination obligatoire touchera toute la population. La réponse va dans le sens d’un élargissement progressif :

« On verra en fonction des consultations. On peut aussi imaginer que l’obligation soit étendue à d’autres professions en contact avec du public. »

De nombreuses professions seront concernées, comme les enseignants, le personnel des crèches et écoles maternelles, les serveurs, les commerçants, les métiers de l’accueil etc. Si le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel donnent leur aval, le texte de loi pourrait définir des professions.[17]

C’est l’application de la technique de la grenouille dans l’eau chaude. Afin de conjurer une révolte, on divise la population par tranche d’âge et professions et on applique par étape l’obligation vaccinale, après avoir opposé vaccinés et non-vaccinés.

La vaccination obligatoire des récalcitrants est prôné par le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale mis en place par le gouvernement et présidé par l’immunologue Alain FISCHER.

Or, depuis il y a eu les manifestations massives des Français contre le passe sanitaire et la vaccination obligatoire. Le gouvernement a donc revu les échéances de son agenda, mais le projet de vaccination obligatoire, soyez-en sûr, demeure.

Cette tyrannie sanitaire est étonnamment accompagnée par des figures qui se classent parmi les souverainistes, les défenseurs de la liberté d’expression et des Français. Des intellectuels et des polémistes qui combattent habituellement le politiquement correct, et qui, au moment où le peuple est mis en danger, se range derrière le pouvoir, de façon plus ou moins nuancée.

Par exemple, Michel Onfray, qui compare les non-vaccinés à des « violeurs »[18] devant un Philippe de Villiers silencieux, complaisant et souriant. Éric Zemmour qui dit que l’on « peut favoriser la vaccination. On peut rendre, par exemple, le passe obligatoire dans différents endroits. On peut inciter à la vaccination, moi je veux bien, on a le droit quand on un gouvernement de choisir ce qu’on veut favoriser. On pourrait supprimer la gratuité pour les tests. »[19]. Zemmour, toujours, au micro de son ami André Bercoff (lui aussi très complaisant), qui nous dit « moi j’ai été vacciné, et j’ai mon passe sanitaire et ça ne me dérange pas plus que cela »[20]. Plus récemment, Zemmour, devenu candidat à la présidentielle, dit face à Jean-Jacques Bourdin qu’« il faut aller se faire vacciner » car « le vaccin empêche les formes les plus graves »[21].

N’oublions pas Elisabeth Lévy. Cette « souverainiste » qui soutient Zemmour est sur la stricte ligne de Macron et d’Olivier Véran. Elle veut qu’on impose aux Français l’obligation vaccinale et estime que le gouvernement n’est pas suffisamment radical :

« Je trouve que ce qui est étrange dans le fond c’est le refus de l’obligation vaccinale des adultes… Pour moi il reste un mystère dans tout ça, c’est l’indulgence générale qu’on a pour tous les anti-vaccins. L’obligation vaccinale est non seulement conforme à l’intérêt général mais aussi à la volonté majoritaire. Et pourtant le gouvernement se perd en atermoiements face à une minorité… Eh bien qu’on les oblige et tout de suite. Quand l’autorité ne peut pas convaincre elle doit pouvoir contraindre. »[22]

Quatrième étape : La fin du secret médical et la délation des non-vaccinés
Olivier Véran a affirmé durant son interview du 29 juin au micro de France Info que les médecins généralistes auront accès à la liste de leurs patients vaccinés ou non contre le Covid-19. Selon Marianne, cette demande aurait été faite par des médecins généralistes auprès de l’Assurance maladie.

« Je demande à la CNIL de me laisser la possibilité d’envoyer aux médecins généralistes la liste de leurs patients qui ont été vaccinés, de manière à ce qu’ils puissent mobiliser ceux qui ne l’ont pas été », a précisé Olivier Véran.

Mais la CNIL rappelle que « ces données sont protégées par le secret médical et ne doivent être traitées que par des personnes habilitées et soumises au secret professionnel.»

La diffusion de la liste des personnes vaccinées aux généralistes outrepasserait l’impératif édicté par la CNIL selon lequel le « consentement » de la personne vaccinée est requis pour la transmission des données médicales.[23]

Toute cette manœuvre s’est mise en branle car la campagne de vaccination en France s’essoufflait au début de l’été. Mais déjà près de 50 % de la population française totale aurait été vaccinée (33,5 millions de personnes vaccinées) en juillet 2021.

Le gouvernement comptait sur cette masse grandissante de de vaccinés pour faire pression sur les non-vaccinés. Ces boucs-émissaires censés porter en outre la culpabilité de l’épidémie et d’éventuels reconfinements. D’ailleurs, le porte-parole du gouvernement, Gabriel ATTAL, a avoué cette stratégie :

« On risque en outre d’avoir une fracture entre les vaccinés et les non vaccinés »[24]

Cinquième étape : Traquer et réduire au silence les médecins et avocats opposés à la vaccination obligatoire
Le médecin télévisuel Jérôme Marty a menacé ouvertement les médecins et les avocats qui restent sceptiques quant aux injections contre le Covid-19 et qui luttent contre l’obligation vaccinale :

« On a des escrocs notoires et des manipulateurs qui font du fric sur le dos de la crise et qui essaient de dynamiter la campagne de vaccination. Je n’ai pas de mots assez durs pour les qualifier. Ceux-là, on ira les traduire en justice et on s’occupera d’eux. Aucun n’échappera aux mailles du filet, il faut le savoir. C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. Je suis fou furieux contre ces gens, qui pactisent et collaborent avec le virus, ni plus ni moins. »

Le docteur Marty nous apprend au passage que le virus est une entité avec laquelle on peut pactiser et collaborer, comme s’il s’agissait d’un régime politique…

Parmi les personnes visées par ces menaces se trouvent «Fabrice Di Vizio» (avocat en droit de la santé publique), «Martine Wonner» (ex-députée LREM et médecin-psychiatre) ou encore «Alberto Brusa», avocat investi dans la lutte contre la dictature sanitaire.[25]

Cette crise aura au moins eu le mérite de désigner les amis et les ennemis dans le champ politique, en attendant l’heure des comptes qu’attend avec impatience Jérôme Marty.

Conclusion
Les chocs à répétition, les ordres et contre-ordres, les discours contradictoires, la destruction du lien social par le confinement, la distanciation et les menaces proférées par Macron et ses ministres, ont maintenu les Français dans l’état de sidération qui a permis la transformation accélérée du régime en tyrannie. C’est une véritable révolution étatique. La mise en place d’un état d’exception permanent et d’un nouveau paradigme socio-politique.

Cette crise a constitué une rupture et un saut vers un avenir inconnu. Inconnu du peuple, mais planifié par les dirigeants. L’état d’exception est une période où le droit commun est suspendu ; il est par définition temporaire. Mais dans le cas actuel, il est destiné à perdurer tant que ce pouvoir restera en place. Un pouvoir qui ne mettra pas fin à son hubris et à l’état d’exception par lui-même.

Toute la question est de savoir combien de temps l’état de sidération du peuple va durer. Les Français n’ont-ils pas commencé à se réveiller l’été dernier après plus d’un an de sommeil politique ?

Nous sommes en guerre, une guerre déclarée au peuple par un pouvoir qui ne saurait maintenir durablement les Français dans un état de sidération, si ce n’est pas une nouvelle catastrophe. La population est de moins en moins groggy, la sidération traumatique se dissipe. Au sortir de cet état le cerveau enclenche les processus psychiques permettant à la victime de penser les événements qui se sont produit, là en l’occurence, depuis le premier confinement. Une partie des victimes devrait pouvoir comprendre ce qu’il s’est passé, et mettre en place une réaction appropriée à cette situation absolument hors-norme.

Mais les Français, bien que sorti de l’état de sidération, auront-ils l’énergie et la volonté nécessaire pour se révolter massivement et abattre ce pouvoir qui leur livre une guerre mortelle ? Nous le saurons dans les mois ou années à venir.

Youssef Hindi

[1] Entretien avec Muriel Salmona, psychiatre, psychotraumatologue et présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie. https://www.doctissimo.fr/psychologie/surmonter-les-epreuves/sideration-traumatique

[2] https://www.bfmtv.com/sante/des-medecins-alertent-sur-la-hausse-des-tentatives-de-suicide-chez-les-enfants-de-moins-de-15-ans_AV-202101290366.html

[3] D’après une étude publiée par l’OMS, « dans les 51 lieux étudiés, la médiane du ratio de létalité réel pour la COVID-19 s’élevait à 0,27% (0,23% après correction) »

https://www.who.int/bulletin/volumes/99/1/20-265892-ab/fr/

[4] Gustave Le Bon, La psychologie des foules, 1895, PUF, 1963, pp. 65-66.

[5] https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Lhydroxychloroquine-interdite-toujours-prescrite-2020-05-29-1201096585

[6] Gustave Le Bon, La psychologie des foules, pp. 13-14.

[7] Sigmund Freud, Psychologie collective et analyse du moi, 1921, Chapitre 1 : « Psychologie collective et analyse du moi ».

[8] Sigmund Freud, op. cit. Chapitre 1 : « Psychologie collective et analyse du moi ».

[9] Voir les effets secondaires dans : Youssef Hindi, Covidisme et messianisme, KA Editions, Strategika, 2021,pp. 152-159.

[10] Edward Bernays, Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie », 1928, 2007, éd. Zones.

[11] https://www.lefigaro.fr/sciences/il-faut-envisager-la-vaccination-obligatoire-des-soignants-des-maintenant-selon-le-pr-delfraissy-20210630

[12] https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-la-vaccination-des-soignants-sera-obligatoire-si-jugee-insuffisante-en-septembre-20210629

[13] https://www.europe1.fr/sante/un-octogenaire-demande-au-conseil-detat-a-etre-deconfine-apres-avoir-ete-vaccine-4034911

[14] https://www.francesoir.fr/politique-monde/mails-delfraissy-fauci

[15] https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin-contre-le-covid-19-il-est-aussi-possible-que-nous-ayons-besoin-d-une-quatrieme-dose-indique-delfraissy-7274960.php

[16] https://www.dna.fr/sante/2021/07/01/covid-19-le-gouvernement-etudie-la-vaccination-obligatoire-pour-tous

[17] https://www.dna.fr/sante/2021/07/01/covid-19-le-gouvernement-etudie-la-vaccination-obligatoire-pour-tous

[18] https://putsch.media/20210531/actualites/societe/video-michel-onfray-en-remet-une-couche-sur-le-pass-sanitaire-et-la-vaccination-avec-de-curieuses-comparaisons/

[19]https://twitter.com/avec_marine/status/1417787147139039233?s=20

[20] https://www.youtube.com/watch?v=c6QfgPBcF_E

[21] https://www.youtube.com/watch?v=H1YEgvRwn8A

[22] https://www.sudradio.fr/societe/elisabeth-levy-si-lautorite-ne-peut-pas-convaincre-les-anti-vaccins-elle-doit-contraindre/

[23] https://fr.sputniknews.com/france/202106301045813634-les-medecins-auront-acces-a-la-liste-des-vaccines-de-quoi-convaincre-ceux-qui-pactisent-et/

[24] https://www.dna.fr/sante/2021/07/01/covid-19-le-gouvernement-etudie-la-vaccination-obligatoire-pour-tous

[25] https://fr.sputniknews.com/france/202106301045813634-les-medecins-auront-acces-a-la-liste-des-vaccines-de-quoi-convaincre-ceux-qui-pactisent-et/

Comment améliorer vos compétences en négociation. Article de Gleb Tsipursky.

Les négociateurs, même professionnels, prennent étonnamment de mauvaises décisions qui condamnent des négociations qui auraient dû aboutir.
Beaucoup de ces erreurs sont liées à la surestimation de leur capacité à «lire» les sentiments et pensées des autres parties à la négociation.

Il en va de même dans la mesure où l’autre partie croit comprendre nos propres sentiments et pensées.
Par exemple, la recherche montre que les négociateurs qui ont cherché à dissimuler leurs désirs ont fait un meilleur travail qu’ils ne le pensaient.
À leur tour, ceux qui ont essayé de transmettre des informations à ceux avec qui ils ont négocié ont sur estimé leurs capacités à communiquer ces connaissances.

D’autres recherches scientifiques montrent que les négociateurs moins puissants sont plus enclins à des erreurs que ceux qui ont plus de pouvoir.
Les érudits appellent ce schéma mental erroné l’illusion de la transparence, se référant à surestimer dans quelle mesure les autres nous comprennent et dans quelle mesure nous saisissons les autres.
Cette tache aveugle mentale est l’une des nombreuses erreurs de jugement dangereuse.

Les chercheurs en neurosciences cognitives et en économie comportementale appellent ces angles morts cognitifs biais – que nous faisons en raison de la façon dont notre cerveau est câblé.
Nous commettons ces erreurs non seulement au travail, mais également dans d’autres domaines de la vie.

Par exemple, dans nos choix d’achat, comme le révèle une série d’études réalisées par un magasinsite de comparaison. Heureusement, des recherches récentes dans ces domaines montrent comment utiliser des stratégies pragmatiques pour remédier à ces erreurs de jugement dangereuses.

Il existe des solutions aux biais cognitifs dans votre vie professionnelle, vos relations et autresdomaines de la vie.

Vous devez évaluer où les biais cognitifs vous nuisent à vous et aux autres membres de votre équipe etorganisation. Ensuite, vous pouvez utiliser des méthodes de prise de décision structurées pour au quotidien prendre ces décisions rapidement. Faire des analyses plus approfondies pour les choix moyennement importants et énormément approfondies pour les choix prééminents.

De telles techniques vous aideront également à bien mettre en œuvre vos décisions et à formuler véritablement des plans stratégiques efficaces à long terme.

En outre, vous pouvez développer des habitudes mentales et des compétences pour remarquer les biais cognitifs et vous y prévenir.

Un exemple ci-dessous à suivre de mauvaise négociation qui s’est bien terminée.

J’ai observé un exemple précis de l’illusion de transparence lorsqu’une entreprise d’électricité m’a amené en tant que consultant pour servir d’intermédiaire en cas d’échec des négociations contractuelles entre la direction et le syndicat.

Les deux parties ont estimé que l’autre partie n’était pas disposée à négocier de bonne foi, demandant également beaucoup et donnant trop peu. Le syndicat a exigé des hausses de salaire substantielles, de solides protections de l’emploi et une meilleure retraite, et la direction a repoussé fermement à chaque demande.

Rapidement, j’ai remarqué que l’illusion de transparence inhibait gravement le progrès. Mes conversations privées avec des représentants des deux côtés ont montré que tous pensaient communiquer leurs positions efficacement. Ils pensaient avoir exprimé à la fois les domaines dans lesquels ils voulaient rester fermes et où ils se sentaient prêts à faire des compromis.

Pourtant, ces mêmes conversations ont montré de nombreux domaines d’accord et de flexibilité que ni l’un ni l’autre côté n’ont reconnu.

Pourquoi les deux parties n’ont-elles pas explicitement exposé leurs positions de manière approfondie et claire, de sorte quel’autre côté aurait compris où ils en étaient ? Parce qu’ils avaient peur que l’autre partie en profite s’ils avaient déclaré leurs vraies positions, y compris le minimum qu’ils accepteraient.

Les deux parties ont donc essayé de transmettre ce qui était le plus important pour elles en plaidant plus fermement pour des points spécifiques et moins fortement pour les autres. Ils pensaient que l’autre partie «comprendrait l’indice». Malheureusement, aucune des deux parties n’a fait allusion aux véritables priorités.

J’ai demandé à chaque partie d’utiliser la stratégie de prise de décision pour peser les priorités.

Après avoir déployé cette stratégie, les négociateurs syndicaux ont accordé la première priorité à la protection de l’emploi, en second lieu à de meilleures prestations de retraite et en troisième à une augmentation substantielle des salaires.

Les négociateurs de la direction ont utilisé la même stratégie et ont attribué la première priorité à l’absence d’augmentation de salaire, la deuxième à la diminution des prestations de retraite, et enfin une protection de l’emploi plus faible.

En clarifiant ces priorités, les parties ont pu trouver une marge de négociation. Le contrat final prévoyait une protection de l’emploi bien renforcée, une même retraite, et une légère hausse des salaires juste en dessous de l’inflation.

La direction a apprécié le résultat car elle n’a pas eu à dépenser autant d’argent pour la main d’oeuvre.

Les membres du syndicat apprécient la tranquillité d’esprit qui accompagne la protection de l’emploi, même s’ils n’ont pas obtenu la hausse de salaire qu’ils auraient souhaitée.

Le principal élément à retenir est que dans toute situation de négociation, vous surestimez très probablement le fait que vous avez expliqué clairement votre position à l’autre partie.

Vous êtes également probablement trop confiant quant à la façon dont vous comprenez la perspective de l’autre. L’autre partie fait très probablement les mêmes erreurs à votre égard. Un moyen simple de résoudre ces problèmes consiste à utiliser la stratégie de prise de décision consistant à afficher nos priorités et demander à l’autre partie de faire de même.

Ensuite, échangez vos priorités les plus basses contre les plus hautes et vice versa.Vous pouvez parvenir à un accord gagnant-gagnant où les deux parties ont réalisé les gains les plus significatifs et subissez le moins de pertes.

Article de Gleb Tsipursky

Les 7 raisons pour lesquelles nous obéissons aux autorités. Article de Phillip Schneider.

Les rebelles sont une partie très importante de la société, mais ils obtiennent rarement la reconnaissance qu’ils méritent.

Ils nous aident à briser les anciennes normes et nous empêchent de tomber dans la pensée de groupe.

Cependant, la nature humaine pousse la plupart d’entre nous à rester dans notre zone de confort, même si cela signifie moins de liberté ou des problèmes plus difficiles à résoudre.

Pourquoi tant de gens ignorent le monde extérieur ou le font passer pour le problème de quelqu’un d’autre jusqu’à ce qu’il atteigne leur propre porte ?

Dans une vidéo récente, Brittany Sellner (Brittany Pettibone avant son mariage) décrit les sept raisons pour lesquelles les hommes obéissent à l’autorité, même lorsque c’est contre leur intérêt.

#1 Habitude

Comme chacun le sait, les habitudes sont extrêmement difficiles à rompre et même si nous avons des griefs sur l’état des choses, accepter notre réalité imparfaite nous semble préférable à la perspective décourageante du changement. À contrario… l’habitude cesse d’être un motif d’obéissance en temps de crise politique ; un peu comme ce que nous vivons actuellement à la suite du Covid. Bien que beaucoup d’entre nous ne voulaient pas changer leurs habitudes, celles-ci ont été modifiées de force pour nous.

#2 Obligation morale

La deuxième raison d’obéir est l’obligation morale qui est évidemment un motif que l’on trouve très souvent dans la religion, mais politiquement parlant… certains la considèrent comme une obligation morale de « 1) obéir pour le bien de la société », 2) « parce que le dirigeant a des facteurs surhumains tels qu’un être surnaturel ou une divinité », ce qui ne s’applique pas, à mon avis, à un trop grand nombre d’Américains… 3) Les gens considèrent qu’il s’agit d’une obligation morale d’obéir parce qu’ils « perçoivent le commandement comme étant légitime, du fait qu’il émane d’un émetteur ». Par exemple, un maire ou un officier de police [serait considéré comme tel], et 4) Les gens considèrent qu’il s’agit d’une obligation morale d’obéir en raison de la « conformité des ordres aux normes acceptées ». Par exemple, la plupart des gens pensent qu’un ordre tel que celui de ne pas commettre de meurtre est un ordre moral et, par conséquent, ils le respectent.

#3 Intérêt personnel

La troisième raison de l’obéissance est l’intérêt personnel et c’est peut-être l’un des motifs les plus courants de nos jours. Par exemple, la plupart des grandes entreprises sont immorales et cherchent à se servir des tendances sociales et politiques actuelles pour gagner de l’argent, un statut et l’approbation. Il suffit de regarder toutes les entreprises qui sont soudainement devenues des « champions de la justice sociale » après la mort de George Floyd ; aucune d’entre elles ne s’est souciée de la brutalité policière et de Black Lives Matter avant qu’il ne devienne dans leur intérêt de s’en préoccuper.

Cet intérêt personnel peut bien sûr s’étendre aux individus. Les personnes célèbres et non célèbres ont beaucoup à gagner en s’alignant, ou… il y a aussi un intérêt personnel négatif dans lequel la personne n’obéit pas simplement parce qu’elle va gagner quelque chose mais pour qu’elle ne perde pas tout : sa réputation, son emploi, son statut social et ses perspectives de carrière.

#4 Identification psychologique avec le dirigeant

La quatrième raison de l’obéissance est l’identification psychologique avec le dirigeant, ce qui signifie que les gens ont un lien émotionnel étroit avec le dirigeant, le régime ou le système. J’imagine que vous auriez rencontré beaucoup de ces situations dans la Russie communiste ou l’Allemagne nazie, par exemple.

#5 Zones d’indifférence

Le cinquième motif d’obéissance est extrêmement courant aujourd’hui : il s’agit des « zones d’indifférence », ce qui signifie que même si les gens ne sont pas pleinement satisfaits de l’état des choses, ils ont une marge d’indifférence ou de tolérance pour les aspects négatifs de leur société et de leur gouvernement.

#6 La peur des sanctions

La sixième raison de l’obéissance est la plus évidente… et c’est la « peur des sanctions », qui implique généralement la menace ou l’utilisation d’une forme de violence physique contre le sujet désobéissant et incite à l’obéissance par un pouvoir simplement coercitif, un pouvoir qui agit réellement sur les gens simplement par leurs craintes.

#7 Absence de confiance en soi

Enfin, la septième et dernière raison de l’obéissance est l’absence de confiance en soi chez les sujets, ce qui signifie que beaucoup de personnes n’ont tout simplement pas suffisamment confiance en elles, en leur jugement et en leurs capacités pour se rendre capables de désobéir et de résister.

Grâce au web, j’observe ce motif assez souvent. Des milliers de personnes décrient quotidiennement qu’elles sont malheureuses de l’état des choses et pourtant elles ne font rien parce qu’elles n’ont pas confiance en leur capacité personnelle à diriger, à organiser une manifestation pacifique, à lancer un mouvement, etc.

Bien que l’autorité puisse être légitime et significative, la résistance à des actes de violence inutiles ou à l’injustice draconienne du gouvernement est souvent meilleure pour l’individu et la société et montre plus de caractère que l’inaction.

Bien que cette liste ne soit certainement pas exhaustive, elle vous aidera peut-être à mieux comprendre votre propre rôle dans la vie et dans la société.

Article de Phillip Schneider.

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Le berger, les moutons, le mouton noir et le loup épouvantail…

Pour que des milliers de moutons soient dociles, soumis, obéissants il suffit de jouer soit sur la peur, soit sur leur besoin de sécurité.

Un berger explique ici et on peut faire un parralléle avec le peuple.

«Ils sont heureux d’avoir échappé au “méchant gros loup” et ils sortent tondus et contents.»

Il explique aussi ce que le berger doit faire du mouton noir qui ne veut pas rentrer dans la bergerie.

Xavier Louis de Izarra.

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Derrière des blagues beaucoup de vérités…

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Vídeo de presentation de mon livre disponible sur Amazon

Les relations humaines fonctionnent comme cela :

Ce qui est plus important que « ce que vous dites » c’est « comment vous l’exprimez ».
Plus important que le thème ou l’idée c’est la manière dont c’est transmis qui importe.

L’empathie établie est plus importante que la technique.

L’initiative qui est produite, l’engagement, l’insight créé, le cœur gagné et la confiance établie sont plus importants que le contenu structuré.

Peu y parviennent.

Pour cette raison, la plupart lisent de nombreux livres, étudient divers sujets, consomment des contenus sans fin, collectent de nombreux certificats, et malheureusement le cœur reste froid, les yeux ternes, sans initiatives voire carrèment lâches.

Ils ne peuvent donc pas gagner la confiance de leur propre équipe, voire même pas en créer ou en conserver une.

L’art du leadership réside dans des facteurs non appris en classe, mais auprès de ceux qui ont cette « énergie » de transmettre.

Il ne se développe pas avec des certifications, ni avec des diplômes obtenus en répétant comme des perroquets, ni avec une méthodologie spéciale, mais avec ceux qui ont appris à écouter leurs propres émotions.

Le monde a besoin de plus de leaders !

5 signes qui montrent qu’il faut licencier un employé.

C’est toujours difficile de devoir licencier un employé mais malheureusement c’est quelque chose dont il faut s’habituer car il est impossible de ne jamais licencier. Même en énonçant clairement les objectifs à atteindre et en ayant une communication claire avec ses employés il va toujours y avoir des frictions.

La décision de licencier représente des coûts supplémentaires, surtout pour une petite entreprise, mais si rien n’est fait attention, cela peut grandement nuire à l’environnement de travail.

La nécessité d’avoir une conversation difficile et de donner des feedbacks sur le travail de l’employé tend également à être plus difficile dans les petites entreprises car généralement la relation entre employé et manager est plus proche, quand elle n’implique pas d’amitiés et des liens familiaux en plus…

Les coûts d’un licenciement pèsent lourdement sur une petite entreprise. Mais d’un autre côté, un employé démotivé ou en conflit dans le milieu de travail infecte plus facilement une petite équipe. Attendre que l’employé quitte pour réduire les coûts n’est pas recommandé.

L’entrepreneur paie un prix invisible pour garder cette personne dans l’entreprise. Il contamine l’équipe, ne sert pas bien le client, ne respecte pas les délais et cela compromet l’image de l’entreprise envers les clients. La perte en gardant cet employé peut être beaucoup plus importante que supporter les coûts d’une mise à pied.

Le licenciement ne doit pas être considéré comme une punition, mais comme une conséquence des actions de l’employé. La gestion des personnes devrait être rationnelle, pas faite avec le coeur.

Le licenciement d’un employé ne définit pas si cet employé est bon ou mauvais, mais si il correspond ou non au travail proposé. L’employé licencié peut ne pas avoir bien travaillé dans cette entreprise, mais être brillant dans une autre entreprise.1# Peu d’engagement envers les objectifs et les tâches quotidiennes.

L’employé est en retard et montre un désintérêt à la fois pour la réalisation des objectifs et pour les tâches quotidiennes. Devez-vous lui rappeler les tâches à accomplir? Il est temps d’avoir une conversation. Un employé désintéressé infecte toute l’équipe. Si cet employé n’est pas licencié alors les collègues peuvent aussi réduire la qualité de leur travail. S’il n’est pas viré alors pourquoi nous même devrions nous bosser comme des fous? Le travail d’un leader est de maintenir le niveau de qualité élevé de l’équipe. Mais avant d’envisager la résiliation du contrat, il est nécessaire de comprendre pourquoi l’employé n’atteint pas les objectifs.

L’entraînement ou la reconnaissance ne sont-ils pas manquants? Le simple fait d’être écouté peut rendre l’employé plus enthousiaste.

2# Cet employé a des problèmes relationnels avec l’équipe.

Bien que l’employé se porte bien et atteigne des objectifs, il est souvent en conflit avec le reste de l’équipe, soit parce qu’il est trop arrogant ou qu’il sème la discorde. Cela vaut-il la peine de garder cet employé? Cet employé perturbe le travail de ses collègues et peut réduire considérablement la productivité de l’entreprise. Les problèmes de relation peuvent abîmer les relations et démotiver les collègues. Il n’y a pas beaucoup de place pour la tolérance dans cette affaire.

3# Manque d’alignement avec les valeurs et la culture de l’entreprise.

L’employé atteint ses objectifs, mais il utilise l’entreprise comme un moyen d’attirer des clients ou des fournisseurs juste pour lui et non pour l’entreprise.

L’entreprise précise qu’elle cherche toujours à travailler en équipe, mais l’employé agit seul et ne pense qu’à lui. Aller contre les valeurs et la culture d’entreprise est un sujet important car il implique des caractéristiques comportementales qui ne peuvent être changées du jour au lendemain. Compte tenu de cela, le meilleur moyen peut être de remplacer l’employé car sinon, le reste de l’équipe peut trouver que cela vaut la peine d’être non aligné avec les valeur de l’entreprise. Cet employé décourage et provoque des conflits internes dans l’entreprise.


Lire aussi  La clé du changement ? Devenez confortable avec l’inconfort


4# Difficulté à effectuer les tâches quotidiennes.

Vous avez enseigné de différentes façons, mais l’employé ne peut toujours pas accomplir cette tâche de façon satisfaisante. Il est temps de penser à un remplacement. Si l’employé montre des efforts il faut peut être lui faire prendre une autre fonction où il peut être mieux utilisé sans être licencié. Si cela n’est pas possible alors il n’y a qu’un seul moyen: licencier.

La difficulté à exécuter les tâches quotidiennes submerge le reste de l’équipe et perturbe le flux de travail, ce qui nuit à l’entreprise. Cette décision est très difficile, surtout si l’employé est une bonne personne. Mais une façon de vous aider est d’indiquer cet employé dans d’autres entreprises où il peut mieux s’intégrer.

5# Ne fournit pas de résultats.

Un employé qui ne parvient pas à atteindre les objectifs proposés après les premiers mois d’admission alors que l’équipe est capable d’atteindre ces objectifs peut signaler un besoin de revoir l’engagement. Mais vous devez d’abord vous assurer que toutes les options de formation ont été offertes à l’employé.

En temps de crise, vous ne pouvez pas conserver un employé qui ne produit pas de résultats bien longtemps. Mais avant de prendre la décision il faut que le directeur réfléchisse si l’employé a été clairement informé des objectifs à atteindre et des échéances à respecter. Idéalement, cela devrait être clair dans l’entretien d’admission.

La clé d’une équipe performante. Partie 2.

Voici le lien de la partie 1 : La clé d’une équipe de succès c’est comment les membres interagissent entre eux et non qui compose l’équipe.

Le plus important c’est que chacun des intégrants soit attentif aux émotions et aux nécessités des autres.

En général celui qui met en place cette sécurité psychologique c’est le leader de l’équipe. Pourtant ce n’est pas ce que l’on est habitué à voir dans le monde de l’entreprise. Car ils se trompent en mettant l’accent sur les résultats à atteindre et non sur le sens des actions à réaliser par l’équipe. Les leaders devraient mettre l’accent sur cette quête de sens qui est la clé d’une bonne communication sociale.

Tout est dans le message conscient et inconscient que vous allez passer à votre équipe via les choix que vous faites. 

Valorisez vous l’égalité d’expression de chacun ou seulement de certaines personnes ? 

Savez vous écouter et montrer l’exemple ?

Êtes vous sensible à ce que les autres sentent et pensent ?

Utilisez vous des excuses pour ne pas faire attention à tous les intégrants de l’équipe ?

La sécurité psychologique crée plus de performance à long terme et le véritable investissement, celui qui dure et qui fait sens c’est le long terme.

Lorsque nous écoutons l’opinion des autres, que nous nous occupons de leurs problèmes comme s’ils étaient les notres alors nous passons le controle au groupe et à ce moment là la sécurité psychologique s’établit.

Ce sont les règles implicites, subtiles qui font  finalement la performance du groupe. 

Un entrepreneur de succès est celui qui est conscient de comment il dirige son attention, et qui encourage tout le monde à parler dans l’équipe.

  1. Les leaders ne doivent interrompre personne durant des discussions car cela serait créer une norme d’interruption qui deviendra une règle inconsciente dans le futur.
  2. Ils doivent démontrer qu’ils sont attentifs en résumant ce que les autres ont dit une fois qu’elles ont fini de parler.
  3. Ils doivent admettre quand ils ne savent pas quelque chose.
  4. Ils doivent conclure une réunion seulement quand tous les intégrants de l’équipe ont parlé au moins une fois.
  5. Ils doivent encourager les personnes en désaccord à exprimer leurs frustrations et à montrer comment réagir sans critiquer.
  6. Ils doivent faire apparaître les conflits qui existent et les résoudre par moyen d’une conversation franche.