Histoires qui font écho dans l’eternité. Entretien en français et portugais avec l’écrivain Yuri Vieira.

Discussion avec l’écrivain brésilien Yuri Vieira.

«Bienvenue, bienheureux !

Aujourd’hui, nous danserons sur le sentier socratique, où chaque question est une flamme qui déchire le voile des certitudes.

Nous chercherons la vérité qui murmure dans le cœur, entrelacée au divin.

Mais je vous le dis, amis : prenez garde, car dans ce voyage, nous affronterons le souffle glacé du nihilisme.

Pourtant, nous poursuivrons l’étincelle de l’âme immortelle.

Avec un humour sagace et de la profondeur, nous serons guidés par la voix de Yuri Vieira, mais aussi par sa plume, car il écrit des histoires qui résonnent dans l’éternité.

Préparez-vous à un festin d’idées, de rires et de « pintos grandes » (référence au livre de Yuri Vieira : « La sagesse du Docteur João Pinto Grande”).

Yuri, c’est un honneur – que la conversation s’épanouisse !»

Note 1 de Yuri : Je crois avoir mentionné le mauvais nom d’un auteur. Quand je cite le livre « L’Origine du langage » (en parlant des verbes à l’impératif), son auteur est en réalité Eugen Rosenstock-Huessy. (Je pense avoir dit Constantin Noica.)

Note 2 d’Antoine Bachelin Sena : J’étais très enrhumé, donc je m’excuse pour le bruit de mon nez de temps en temps. Nous ferons d’autres vidéos, si Dieu le veut, avec un nez en bonne santé et une bonne lumière de mon côté. Un salut à tous les bienheureux.

NOTAS 1 do Yuri : Creio que citei o nome errado de um autor. Quando cito o livro A Origem da Linguagem (quando falei de verbos no imperativo), seu autor na verdade é Eugen Rosenstock-Huessy. (Acho que disse Constantin Noica.)

NOTA 2 do Antoine Bachelin Sena : Estava muito gripado então peço desculpa pelo barulho do meu nariz de vez em quando. Faremos mais vídeos se Deus quiser com nariz bom e luz boa da minha parte. Um abraço a todos os bem aventurados.

L’identité humaine est dissoute dans le virtuel.

Résumé :

L’aliénation de l’homme moderne peut être décrite comme une perte de substance.

Nous vivons une modernité dans laquelle le temps accéléré et la technocratie érodent l’être. 

Les réseaux sociaux nous mettent face à des scrolls infinis et à une quête insatiable de validation. 

Ils incarnent une facette particulièrement insidieuse de cette crise, illustrant la dissolution de l’identité. 

La modernité produit des individus performants mais épuisés, incapables de contempler, car leur existence se réduit à une série d’actes éphémères. 

Avez-vous l’impression pesante que les plateformes numériques sont parvenus à fragmenter l’identité dans une série de performances volatiles ?

Nous proposerons au final des chemins pour reconstruire un moi ancré dans le réel.

La performance numérique : Une identité éphémère.

Les réseaux sociaux et nos smartphones toujours connectés transforment l’identité en un spectacle permanent. 

Chaque publication, chaque story, chaque reel, chaque statut, chaque like devient une brique dans une identité virtuelle. Mais celle-ci est aussi fragile qu’un château de cartes. 

L’utilisateur, en quête d’approbation, adapte son image aux attentes d’un public anonyme, devenant un acteur de sa propre vie plutôt qu’un sujet authentique. 

Il s’agit d’une transparence aliénante : l’individu, exposé à la surveillance constante des autres, se plie à une logique de performance où l’être se dissout dans le paraître. 

En 2023, une étude de l’Université de Stanford révélait que les adolescents passent en moyenne 3,5 heures par jour sur les réseaux sociaux, façonnant leur estime de soi à travers les métriques de likes et de followers. 

Cette dépendance au regard d’autrui fragmente l’identité, la réduisant à une série d’instantanés sans profondeur.

En 2022, des rapports comme celui de l’American Psychological Association ont mis en lumière une vague de burn-out parmi les créateurs de contenu, avec 68 % des influenceurs interrogés déclarant souffrir d’épuisement mental lié à la pression de produire du contenu quotidien.

Ces figures, souvent perçues comme des modèles de succès, incarnent pourtant une identité en perpétuelle fuite : leur valeur dépend de leur capacité à captiver un public volatile, les obligeant à réinventer constamment leur persona. 

Une influenceuse française, Léna Situations, a publiquement évoqué en 2022 son besoin de «déconnexion» face à cette spirale, révélant l’envers du décor : une vie où l’authenticité cède la place à une mise en scène épuisante. 

Cette «hâte» moderne est une «fuite» devant l’angoisse existentielle. 

Les influenceurs, en courant après la nouveauté, fuient la question fondamentale : qui sont-ils hors du regard des autres ?

Dans une critique de la modernité, nous offrons une clé pour comprendre cette dissolution. 

La hâte obsessionnelle du progrès – ici incarnée par le flux incessant des réseaux – est une tentative désespérée d’échapper au vide intérieur. 

«Ils appellent progrès leur hâte, mais c’est une fuite.»

Les réseaux sociaux amplifient cette dynamique en transformant l’identité en un produit de consommation, où chaque individu devient une marque à promouvoir. 

Cette marchandisation du moi, où l’on se vend à coups de filtres et de hashtags, érode la capacité à exister pour soi-même. 

Nous nous retrouvons dans un monde où «nous ne vivons plus dans le temps ; nous sommes vécus par lui». 

L’utilisateur, enchaîné à son écran, n’est plus maître de son identité : il est façonné par des algorithmes qui dictent ce qui est visible, désirable, ou rentable.

Cette fuite dans le virtuel a des conséquences psychologiques et spirituelles profondes. 

En 2024, une étude du Pew Research Center indiquait que 41 % des jeunes adultes américains ressentaient une «déconnexion de soi» liée à leur usage intensif des réseaux sociaux, décrivant un sentiment de vide après des heures de scrolling. 

C’est une fragmentation de l’identité, où le moi se disperse en avatars numériques, et à force de s’agiter sans repos, l’homme oublie d’être. 

Les réseaux sociaux, en imposant un rythme frénétique, privent l’individu du temps nécessaire à la réflexion et à l’introspection, le condamnant à une existence sans ancrage.

Reconstruire l’identité : vers un retour au réel.

Face à cette dissolution nous proposons des pratiques pour reconstruire une identité authentique, en un appel à «ralentir» et à «reprendre le temps».

Le journaling, ou écriture introspective, est une première piste. 

En consignant nos pensées et émotions dans un carnet, loin des écrans, l’individu retrouve un espace de dialogue avec soi. Une étude de l’Université de Cambridge (2021) a montré que 20 minutes de journaling quotidien réduisent l’anxiété et renforcent le sentiment de cohérence personnelle. 

Cette pratique, simple mais puissante, permet de tisser un fil narratif entre les fragments de la vie, restaurant une identité stable et réfléchie.

Les cercles communautaires offrent une autre voie. 

En se réunissant pour partager des histoires, des savoirs ou des rituels – comme les cercles de parole inspirés des traditions autochtones –, les individus échappent à l’isolement du virtuel. 

En France, des initiatives comme les «cafés-philo» ou les groupes de lecture locaux (en hausse de 15 % entre 2020 et 2023, selon le ministère de la Culture) recréent des espaces de connexion humaine. 

Ces cercles, en favorisant l’écoute et le partage, rappellent l’idée aristotélicienne de l’homme comme «animal politique» qui s’épanouit dans la communauté. 

Ils contrebalancent la logique individualiste des réseaux, où l’identité est un produit à vendre, en valorisant un moi relationnel, ancré dans des liens réels.

Enfin il est crucial de proposer un «retour du sacré» pour proposer une reconnexion symbolique. 

Méditer sur un objet naturel – une feuille, une pierre – peut réactiver une perception profonde, où le moi se sent relié à une réalité plus vaste. 

Cette pratique, proche de la contemplation échappe à la superficialité du virtuel et restaure une identité enracinée dans l’être. 

Les processions religieuses montrent aussi comment des rituels collectifs peuvent renforcer l’identité face à la sécularisation. 

Même sans dimension religieuse, des gestes simples, comme écrire une lettre manuscrite ou participer à une fête de quartier, amènent l’individu à une présence authentique.

Conclusion : 

L’identité moderne, dissoute dans le flux numérique, est une ombre sans substance, un écho de l’aliénation de la modernité. 

Les réseaux sociaux, en transformant le moi en performance éphémère, incarnent une fuite devant l’existence. 

Mais cette perte n’est pas irréversible. 

En ralentissant, en écrivant, en partageant dans des cercles humains, l’individu peut reconstruire une identité ancrée, fidèle à ce qui le rend vivant : sa capacité à être, non pas pour les autres, mais pour lui-même et pour le réel. 

Ralentissons, non par nostalgie, mais par fidélité à ce qui nous rend vivants! 

Dans un monde de scrolls, choisir la plume, la parole ou le silence, c’est reprendre le contrôle et redevenir soi.

Le citoyen-spectateur & la démocratie télévisée.

Voici le lien de mon article paru sur France Soir.

Le message résumé d’Olavo de Carvalho. Philosophe et écrivain brésilien.

Illustration de quelques uns des plus de 64 livres incluant ceux réunissant ces articles dans des journaux.

Olavo de Carvalho (1947-2022) était un philosophe, écrivain et auteur à succès brésilien.

Procurez-vous le livre «Cours de Philosophie d’Olavo de Carvalho.»

Olavo démontre la fausseté des icônes culturelles.
On se retrouve dans le vide car toutes les sécurités idéologiques sont cassées sans violence, de façon lucide et naturelle.

Les répétitions mécaniques que les gens font sont cassées.

C’est une cassure existentielle avec nos sécurités intellectuelles.

Olavo m’a vacciné contre l’hédonisme, le matérialisme, le scepticisme qui règnent dans les médias, les universités et l’imaginaire collectif.

Il a mis en lumière l’incompatibilité des discours des soi-disant intellectuels face à leur pratique quotidienne cynique et vide de toute pratique éthique autrement dit hypocrite.

Il crée un bouleversement dans la structure de notre pensée pour assumer un moi qu’on ne peut corrompre pour que notre vie prenne de la cohérence et une direction personnelle.

Cela détruit tout relativisme autrement dit le scepticisme comme attitude de vie très répandue et promue par certains intérêts à notre époque. 

Et le scepticisme absolu entraîne le doute permanent sur tout, ce qui est un suicide de l’esprit et un aveuglément permanent. 

L’engagement éthique nous libère, nous émancipe et nous donne du courage. 
Aller contre la majorité et ne pas être prisonnier d’un amas de mensonges et de superficialités, c’est l’authenticité. 

Répéter des formules et protocoles à l’école avec un chantage émotionnel de suivre le groupe, un dressage collectif est une folie suicidaire alors qu’il faut émotionnellement et socialement être prêt à questionner notre situation sociale. 

Ceux qui ne peuvent décrire la réalité montrent juste leur carte du club autrement leur appartenance ou auto identification au groupe. Ils partagent juste les lieux communs avec un sens de concordance, acquis dans un dressage de protocoles. 
Cela renforce des manques émotionnels.
 
Le système d’éducation sociale corrompt notre liberté de penser.

Carvalho a publié ses premiers livres dans les années 1990, qui restent aujourd’hui en circulation avec 30 autres titres publiés.

– (1994). Une ère nouvelle et une révolution culturelle : Fritjof Capra & Antonio Gramsci [Le nouvel âge et la révolution culturelle] ;

– (1995). O jardim das aflições: de Epicuro à ressurreição de César – ensaio sobre o Materialismo e a religião civil [Le jardin des afflictions : de l’épicure à la résurrection de César – une étude sur le matérialisme et la religion civile] ;

– (1996). Aristote em nova perspectiva : Introdução à Teoria dos Quatro Discursos [Aristote dans une nouvelle perspective : Introduction à la théorie des quatre discours] ;

– (1996). O imbecil coletivo: atualidades inculturais brasileiras [L’imbécile collectif : l’actualité inculturelle brésilienne] ;

– (1997). O futuro do pensamento brasileiro : Estudos sobre o nosso lugar no mundo [L’avenir de la pensée brésilienne : Études sur notre place dans le monde].

De 2009 à 2022, année de son décès, il a donné des cours en ligne à des milliers d’étudiants.

Carvalho a laissé des contributions indélébiles dans les domaines de la philosophie, de la littérature et des sciences politiques.

Après sa mort, ses enseignements continuent d’inspirer et de façonner le paysage intellectuel, laissant une marque durable sur le discours entourant la philosophie et l’environnement culturel.

Procurez-vous le livre«Cours de Philosophie d’Olavo de Carvalho.»

La recherche de l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi. Chapitre 49 du cours de philosophie par Olavo de Carvalho.

Voici tout d’abord les autres chapitres de ce cours 5 pour situer un peu :

  • 43. La dialectique de la compréhension.
  • 44. La logique est utilisée certaines fois pour camoufler l’expérience réelle.
  • 45. Science moderne et camouflage.  
  • 46. Validation de l’expérience commune.  
  • 47. Universaux abstraits.
  • 48. Le contenu dramatique de la thèse philosophique.
  • 49. La recherche de l’unité du savoir dans l’unité de la conscience de soi.
  • 50. Les différentes conceptions de la foi.
  • 51. Exclusion et dépassement.
  • 52. Évocation des expériences du philosophe.
  • 53. Exercice de Présence dans l’Univers.

Voici le chapitre 49 du Cours 5 qui débute à la page 32 du livre «Cours de philosophie par Olavo de Carvalho» puis nous exposerons au final différents points.

« Il n’y a d’unité de connaissance que dans l’unité de conscience de soi en Dieu, et la philosophie cherche à en acquérir et à en conserver une partie

L’oubli nous hantera toujours et un sillon doit être creusé dans notre personnalité qui est celui du sens du rôle de l’ignorance dans notre investigation philosophique. 

De nombreux scientifiques célèbres parlent comme si les connaissances qu’ils possèdent dans un domaine spécialisé leur donnaient autorité pour se prononcer sur n’importe quel sujet. 

Et c’est pourquoi ils ignorent même la situation réelle à partir de laquelle ils écrivent, montrant qu’ils se sont laissés capturer par la capacité d’abstraction et sont entrés dans l’aliénation, c’est-à-dire qu’ils ont commencé à ignorer la structure de la réalité et se sont lancés dans une action cognitivement irresponsable – hypnotique et auto-hypnotique – dans un théâtre mental créé par eux. 

Chesterton disait que la différence entre le poète et le fou est que le poète met sa tête dans le monde et le fou met le monde dans sa tête. 

Nous n’avons pas inventé le monde, nous ne l’embrasserons jamais, nous ne pouvons que nous ouvrir à lui et laisser la réalité nous enseigner. 

Mais la précipitation à tirer des conclusions et à vouloir boucler la boucle amène à la folie et c’est aussi pourquoi le vote d’abstinence en matière d’opinion est important.« 

Pour développer ce chapitre du cours de philosophie d’Olavo de Carvalho, nous allons explorer plusieurs dimensions clés de la recherche de l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi.

– L’Unité de la Connaissance dans l’Unité de la Conscience de Soi en Dieu.

  • Unité dans la Conscience de Soi : Olavo de Carvalho pose que la véritable unité de la connaissance ne peut être atteinte que dans une conscience de soi qui se reconnaît dans une relation avec le Divin. Cette unité n’est pas simplement intellectuelle mais existentielle, où la connaissance est vue comme une partie d’une totalité plus vaste, un reflet de l’unité divine.
  • Philosophie comme Partie de la Connaissance Divine : La philosophie, dans cette perspective, est une tentative humaine de comprendre et de conserver une fraction de cette connaissance unifiée. Elle est un voyage de l’âme cherchant à se reconnecter avec cette unité originelle, une quête pour la sagesse qui transcende les connaissances fragmentées de notre expérience quotidienne.

– L’Oubli et le Rôle de l’Ignorance.

  • L’Oubli comme Partie de l’Investigation : L’oubli est vu comme une constante dans la vie humaine, un rappel que notre connaissance est toujours incomplète. Carvalho suggère que nous devons creuser un sillon dans notre personnalité pour reconnaître l’importance de l’ignorance dans notre quête philosophique. C’est cette reconnaissance de notre ignorance qui nous pousse à une investigation plus profonde et authentique.

– La Critique des Scientifiques et l’Aliénation Cognitive.

  • Fausse Autorité des Spécialistes : De nombreux scientifiques, selon Carvalho, se trompent en croyant que leur expertise dans un domaine leur donne une autorité universelle. Cette arrogance mène à une forme d’aliénation où l’individu perd de vue la réalité globale, capturé par sa propre capacité d’abstraction.
  • Aliénation et Hypnose Cognitive : Cette aliénation est décrite comme une sorte d’hypnose, où l’esprit se perd dans un théâtre mental de sa propre création, ignorant la structure fondamentale de la réalité. C’est une action cognitivement irresponsable, où on se coupe de l’expérience directe du monde.

– La Métaphore de Chesterton.

  • Poète vs. Fou : G.K. Chesterton offre une image puissante avec la comparaison entre le poète qui met sa tête dans le monde pour le comprendre et le fou qui met le monde dans sa tête, le remodelant selon ses propres illusions. Carvalho utilise cette métaphore pour montrer que le philosophe doit chercher à comprendre le monde tel qu’il est, non pas comme il le voudrait ou le projette.

– L’Importance de l’Ouverture et de l’Abstinence d’Opinion.

  • Ouverture à la Réalité : Nous ne sommes pas les créateurs du monde, et notre compréhension de celui-ci est toujours partielle. L’ouverture est donc essentielle, permettant à la réalité de nous enseigner plutôt que d’imposer nos propres schémas de pensée.
  • Vote d’Abstinence : La précipitation à conclure et à systématiser peut nous mener à la folie. Ainsi, il est crucial de parfois s’abstenir de donner des opinions définitives, reconnaissant les limites de notre connaissance actuelle. Cette abstinence est une forme de sagesse, une reconnaissance humble de l’immensité de ce qui reste à apprendre et à comprendre.

En conclusion, ce chapitre de Carvalho met en lumière une philosophie qui cherche l’unité de la connaissance à travers une conscience de soi profondément enracinée dans une réalité plus vaste, reconnaissant l’importance de l’ignorance, critiquant l’aliénation cognitive et prônant une approche humble et ouverte à la vérité du monde.

Plus dans le livre «Cours de philosophie d’Olavo de Carvalho».

«Les promesses “bibliques” de la science moderne». Extrait du chapitre 111 du livre «Cours de Philosophie d’Olavo de Carvalho».

L’idéologie scientifique et le marxisme ont vécu côte à côte pendant un certain temps, collaborant parfois, parfois en opposition mutuelle, jusqu’à ce qu’ils fusionnent dans les années 1920 ou 1930, en particulier chez des scientifiques comme John Halden, John D. Bernal, CH Waddington, John D. Barrel, Frank Tipler, Freeman Dyson, Paul Davis, Fred Hoyle.

Le travail conjoint entre la science et le marxisme a ensuite été mis à profit par l’élite mondialiste. L’ambition des scientifiques révolutionnaires est d’étendre la présence humaine à l’univers entier, y compris même tous les univers logiquement possibles, et aussi de prolonger l’existence de l’univers ou même d’empêcher sa fin, peut-être même de changer la forme fermée de l’univers et de modifier sa topologie, de créer des univers artificiels et, cerise sur le gâteau, dans un avenir très lointain peut-être se développera une forme de vie étrangère à la chair et au sang et qui pourra être incorporée dans un bloc nuageux interstellaire ou un ordinateur sensible.

Mary Midgley a rassemblé nombre de ces prétentions dans le livre “Science as Salvation”, où le désir de ces personnes d’accomplir les promesses bibliques de manière inversée est clair, c’est-à-dire que l’homme est une créature purement matérielle mais que la science peut le spiritualiser, peut-être même fabriquer une immortalité pour lui, à incorporer dans une entité, comme une poussière d’étoiles intelligente.
Ils croient vraiment à la possibilité que ces choses se produisent, ce n’est pas comme le font les auteurs de science-fiction, qui mettent en place des situations fictives comme une manière de méditer sur la société dans laquelle ils vivent.
Ils pensent que la fin de l’univers est la fin de tout, alors que c’est un « moment » qui ne représente rien dans l’ordre de l’être.

L’être ne peut être compris que dans la dimension de l’infini et de l’éternité : rien de ce qui s’est passé n’arrivera. Mais ces scientifiques prennent l’existence de l’univers en termes spatio-temporels et le rendent absolu, pensant qu’il n’y a rien d’autre.

Dans le christianisme, la vie plus courte a déjà un sens éternel car elle est déjà dans l’éternité, elle ne dépend pas de ce que l’humanité fera dans le futur, comme le pensent certains scientifiques modernes, qui croient que le futur peut créer une imitation de l’éternité.

L’univers a un ordre total, qui englobe un élément de chaos (le langage a donc besoin d’ambiguïtés, de métaphores, de figures de style) mais englobe également le fait que l’homme comprend des aspects de cet ordre, comme le fait qu’il a plusieurs niveaux.
Ainsi, l’univers n’est pas entièrement gérable mais il n’est pas non plus compréhensible, et nous pouvons être sûrs que nos esprits sont ordonnés par le propre ordre de l’univers.
Si nous nous adaptons à cet ordre, de nouvelles parties se révéleront à nous, selon nos besoins, mais si nous suivons la prétention de la science moderne (ou de Stephen Hawking) à faire une description complète de l’univers existant (ce qui suppose que nous aurions déjà des concepts rigoureux de tout, alors que nous n’avons même pas un concept rigoureux de la matière), nous entrons déjà dans un univers psychotique.

De là viennent les prétentions de contrôle total, toutes incompatibles avec la structure de l’existence humaine mais c’est une idée qui peut être vendue comme quelque chose à atteindre.
La vraie relation avec l’ordre universel doit être celle de la confiance, de la patience et de la modestie, et en dehors de cela nous nous aliénons dans les pseudo-ordres de la culture contemporaine.

Le livre «Cours de Philosophie par Olavo de Carvalho : une conversion des concepts généraux en expérience existentielle effective.» est disponible ici : https://www.amazon.fr/Cours-Philosophie-Olavo-Carvalho-existentielle/dp/B0BVT3J6JV?ref_=ast_author_mpb

Livre «Cours de philosophie par Olavo de Carvalho: une conversion des concepts généraux en expérience existentielle effective.»

C’est un livre d’études pratiques et personnelles pour revivre des expériences cognitives.

«Un jour, nous découvrons que l’infini est encore plus confortable que le fini. (…)
Ouvrir son esprit à la transcendance est ce qui permet la rationalité
Olavo de Carvalho.

Lien ici pour acheter le livre : https://www.amazon.fr/gp/aw/d/B0BVT3J6JV/ref=tmm_pap_swatch_0?ie=UTF8&qid=1676462900&sr=8-5

Ce cours de philosophie est le seul qui puisse vous aider à pratiquer la philosophie au lieu de simplement répéter ce que d’autres personnes, illustres et que vous aimez, en ont dit.

Mais, de par sa nature même, la philosophie n’est pas un savoir spécialisé sur une certaine classe d’objets : c’est une activité intégrale de l’intelligence qui se tourne vers tous les champs du savoir et de l’expérience à la recherche de son unité, de son fondement et de ce qu’elle signifie ultimement pour la conscience humaine.

Il n’y a donc pas de limites aux connaissances spécialisées qui peuvent devenir nécessaires, comme subsides auxiliaires, à l’apprentissage et à l’exercice de la philosophie.
La formation philosophique est aussi, et indissociablement, l’ouverture de l’intelligence à la totalité systémique des connaissances humaines.

Pour cette raison, ce cours est également un système éducatif complet, ouvert aux domaines d’études suivants, en plus de la philosophie stricto sensu :
🔹Religion comparée,
🔹Lettres et arts,
🔹Sciences humaines,
🔹Sciences naturelles,
🔹Communication et expression.

Cette portée fait de ce cours une sorte d’introduction générale aux études supérieures dans leur globalité.

Mais ce n’est pas tout.

Comme la philosophie consiste avant tout dans l’unité du savoir et de la conscience, les différents domaines abordés dans le cours ne constituent pas une somme d’éléments sans liens, mais plutôt la vision synthétique de l’unité organique du savoir humain.
Grâce à cette approche, le cours devient une pratique des savoirs interdisciplinaires.

Cependant, la philosophie ne peut jamais constituer une simple activité professionnelle et universitaire, déconnectée de l’intimité personnelle de celui qui l’exerce.

C’est, par définition, un exercice de conscience de soi, qui recherche systématiquement les liens entre savoir, être et agir, dans l’unité de la conscience individuelle du philosophe.

👉 L’unité du savoir, de l’être et de l’agir est le but de toute philosophie : c’est la conquête de la sagesse.

Cherchant constamment le lien entre connaissance et conscience de soi, le philosophe (ou, ce qui revient exactement au même : l’étudiant) se soumet à la discipline de la sincérité, qui devient lentement, progressivement et sûrement une voie d’ascèse spirituelle : le développement du sens personnel de la vérité.

Comme, d’ailleurs, l’intelligence humaine ne se développe pas plus ou moins selon les taux fictifs de certains QI innés ou selon certaines déterminations induites, mais seulement selon la détermination plus ou moins grande de chaque homme à rechercher la vérité et à l’intégrer dans les structures de sa personnalité et les lignes de sa manière d’agir, le cours devient aussi une méthode de développement de l’intelligence personnelle.

Voici ce qu’est le cours de Philosophie :
🔹Un cours de philosophie,
🔹Un système éducatif complet,
🔹Une introduction générale aux études supérieures,
🔹Une théorie et une pratique de l’interdisciplinarité,
🔹Un chemin d’ascétisme spirituel,
🔹Une méthode de développement de l’intelligence personnelle.

Si ces objectifs vous paraissent trop grands pour être atteints d’un coup, le cours vous montrera qu’il n’est pas possible d’en atteindre un seul séparément : la philosophie, l’éducation intégrale, l’élargissement de l’horizon cognitif, l’unité du savoir, l’ascèse spirituelle basée sur la conscience de soi-même et le développement de l’intelligence humaine ne sont que six noms pour une seule et même chose.

Le cours ne promet pas de vous les donner, car aucun d’entre eux n’est quelque chose que vous pouvez recevoir en cadeau.

Il promet seulement de vous montrer le chemin pour les conquérir et les faire vôtres pour toujours.

Le cours de Philosophie ne vous demandera que deux choses : la sincérité et l’effort tranquille.

En 1 minute sur Olavo

Écoute…

Il y a d’abord ce discours « officiel », indécemment simpliste, abêtissant.

« Protégez-vous », dit-il, « protégez les autres », surtout « restez prudents »…

Parti pris du toujours pire à venir, du souverain « Nous sommes en guerre », ne souffrant pas la plus petite contradiction.

Illusion imposée, réalité travestie : « L’ennemi est partout, il est invisible », « vous êtes en danger »…

Ce discours à tout bout de champ rabâché, dont l’omniprésence frise l’obscénité, cherchant sans cesse à s’insinuer dans nos cinq sens : télévision et radio, internet et métro, halls de gare, autoroutes, affiches, ici, là, partout, tout le temps.

Cette voix assourdissante qui vous somme de vous plier à sa règle, vous demande aujourd’hui, vous demandera demain, de vous faire inoculer son vaccin, sans voir, sans comprendre, sans poser de question, sans broncher. Mais en faisant confiance, à « l’institution », aux « tutelles », vous savez ?… Celles-là même devenues le terrain de jeu d’une tricherie à grande échelle, d’un lobbying décomplexé et d’une corruption galopante. Depuis plus d’un demi siècle, leur gangrène exposée sans pudeur à notre cécité, elles sont le théâtre de scandales sanitaires majeurs, qui se suivent et se ressemblent, et au cours desquels les morts et les blessés se comptent par dizaines voir centaines de milliers, quand on arrive à les compter : amiante, distilbène, hormone de croissance, sang contaminé, opioïdes, etc, etc.

Mais faites confiance, merci.

Et puis, il y a cette autre voix, presque inaudible, qui ne nous appartient pas, mais que nous avons choisi de porter. C’est celle de la raison, et de la prudence, celle-là qui est le fondement même de toute démarche médicale et thérapeutique, et dont toute la force tient en une formule, que vous connaissez maintenant : « Primum non nocere ».

Parce que plus qu’un autre le soignant sait que « l’enfer est pavé de bonnes intentions », et qu’à trop vouloir bien faire, il peut en faire parfois trop, précipitant la chute du patient venu lui demander secours. « D’abord ne pas nuire », et si tu n’es pas sûr de faire plus de bien que de mal, alors abstiens-toi, par respect, et par humilité. Attends, surveille, accompagne. Mais abstiens-toi.

Oui mais voilà, quand le médecin s’abstient, l’industriel trépigne.

Car il est un fait dont l’évidence devrait nous écorcher les yeux : les intérêts de l’un ne recouvrent en rien les intérêts de l’autre. Et la divergence n’est pas exclue.

Quand l’un cherche à soigner, l’autre cherche à vendre. La santé est la priorité de l’un, le bénéfice pécuniaire la priorité de l’autre. Nous affirmons que cet état de fait devrait être pris en compte, sous la forme d’une régulation stricte et indépendante. Et dire cela n’est en rien diaboliser le commerce, activité fondamentalement humaine et qui peut s’exercer de façon vertueuse.

Aujourd’hui nous avons pris l’habitude de déléguer notre pouvoir de jugement. Nous achetons des médicaments, parce qu’on nous dit qu’il le faut. Nous prenons des médicaments, parce qu’on nous dit qu’il le faut. Mais « on » est un con , pas vrai ?…

Nous choisissons d’offrir notre confiance à un médecin. Et ce médecin choisit d’offrir sa confiance à des tutelles : agences du médicament, HAS, etc. Et ces tutelles choisissent d’offrir (ou de vendre ?) leur confiance aux industries du médicament. Mais tous ces délégataires… Sont-ils dignes de la confiance qui leur est accordée ?

Les industries du médicament à une extrémité de la chaîne. Nous à l’autre.

Face à cet inquiétant ballet, nous ne voulons plus croire, nous voulons voir.

Parce que c’est le concept même de Santé qui se joue là.

« Primum non nocere ».

Nous voulons porter cette voix de la raison, cette voix de la prudence. Cette voix qui affirme que si le virus SARS-CoV-2 engendre parfois une pathologie grave appelée COVID, les chiffres de l’épidémiologie montrent que l’immense majorité ne risque rien. Et que rien ne saurait justifier l’administration précipitée à toute une population saine d’un remède dont ni l’efficacité, ni la dangerosité, n’ont été étudiées de façon sérieuse et approfondie.

Nous portons cette voix qui affirme que s’il existe aujourd’hui une seule urgence, c’est bien celle de sortir d’un état d’urgence artificiellement entretenu, et celle de commencer à nous écouter.

Chers amis, aidez-nous à rendre cette voix audible !

Vous trouverez avec cette lettre une synthèse sur l’état de la recherche actuelle, concernant le vaccin contre le SARS-CoV-2 commercialisé par Pfizer, destiné à être le premier mis sur le marché en France.

Nous vous proposons un challenge tout simple, avec peut-être un petit air de « déjà vu » :

faites passer cette synthèse à 3 personnes de votre entourage concernées (qui ont par exemple un parent en ehpad). Avec bien sûr la consigne de la transmettre à nouveau à 3 personnes. Et ainsi de suite, en mode épidémique… 🙂

Appelons cela la « chaîne du consentement éclairé », si vous voulez bien !

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Ce que l’intelligence artificielle nous dit de la fabrique de la désinformation. Par Peter Columns.

Aujourd’hui, nous baignons dans la désinformation permanente. Cette désinformation est principalement émise par les médias traditionnels, encore largement dominants dans la fabrique de l’opinion publique. Pourtant, il est très rare de pouvoir accuser directement un média traditionnel de fabriquer de fausses informations. Mais alors, comment se fabrique cette désinformation au quotidien?

De manière surprenante, l’Intelligence Artificielle nous donne beaucoup de réponses sur la psyché humaine et la façon dont les médias utilisent ses biais pour installer une fausse image de la réalité dans l’opinion publique majoritaire.

Table des matières :

  1. Comment l’industrie de la désinformation fonctionne t-elle?
  2. Comment est construit et maintenu cet imaginaire?
  3. Ce que l’Intelligence Artificielle nous apprend de l’humain.
  4. DeepDream, l’exemple d’un biais cognitif similaire à l’humain chez la machine.

1) COMMENT L’INDUSTRIE DE LA DÉSINFORMATION FONCTIONNE T-ELLE?

Prenez un fait entier, sans rien omettre, puis découpez-le en retirant tout ce qui représente une gêne pour vous. Puis, présentez ce découpage que vous aurez réalisé à vos téléspectateurs. Automatiquement, les trous que vous aurez laissés seront comblés à partir de l’imagination de votre auditoire. Mais de quoi est faite cette imagination? Elle est faite le plus souvent faite de préjugés que vous aurez instillé à votre public en amont.

La première chose à comprendre est qu’une information sera toujours par nature incomplète. Une information en soi est toujours stérile. Elle est une simple graine qui se déploie dans le cerveau de l’interlocuteur en puisant dans son imaginaire et ses connaissances déjà acquises. La communication repose toujours sur la faculté de l’individu à intégrer une information dans une toile plus vaste. C’est ce qui donne du sens aux choses, et c’est aussi la raison pour laquelle chaque personne interprétera de façon unique une seule et même information.

Dans le processus de la cognition, il est naturel de délivrer une information incomplète, souvent par manque de temps, en pouvant compter sur l’interlocuteur pour combler habilement tous les trous.

Il ne s’agit alors pas de biaiser l’information mais simplement de rendre le processus de communication le plus efficace possible en se reposant sur les facultés d’interprétation de l’interlocuteur.

Mais si l’on souhaite se tourner vers le domaine de la désinformation, c’est tout un processus que l’on peut souhaiter maitriser: à la fois l’information qui est délivrée mais aussi l’imaginaire qui recevra et interprétera l’information.

Il s’agit donc d’abord de réduire l’information considérablement. Un bon commencement est de retirer ou de changer les noms des criminels dans les faits divers, par exemple, afin de masquer toute origine ethnique des agresseurs.

Un tel processus se caractérise par une qualité d’information extrêmement pauvre. L’information est l’élément perturbateur dans le processus de désinformation. Issue de la réalité et très difficile à falsifier, réduire sa portée est donc une priorité pour le manipulateur.

Plus la qualité de l’information est réduite, plus l’imaginaire tient un rôle prépondérant, plus celui qui maîtrise cet imaginaire garde le contrôle global.

Ce procédé habile est le modus operandi dans les médias traditionnels. La rétention d’information est savamment orchestrée pour laisser faire l’imagination du public, un imaginaire que l’on garde sous contrôle par la répétition d’éléments de langage sans factualité.

2) COMMENT EST CONSTRUIT ET MAINTENU CET IMAGINAIRE?

Dans le cadre d’une manipulation, cet imaginaire est construit à partir de la somme des préjugés que vous aurez instillé à votre public en amont.

L’imaginaire des téléspectateurs est gardé sous contrôle de trois façons différentes.

A- L’utilisation de la fiction via les séries télévisés, les talkshows, les films, les romans, les spots publicitaires, les campagnes de prévention, etc. Il n’est pas rare non plus que parfois, la distinction entre la fiction et l’information ne soit plus faite. C’est ainsi le cas pour les très nombreux films ou livres français se présentant comme des “œuvres” décrivant une réalité par la fiction.

B- L’utilisation de l’effet de loupe. Très souvent, il est utilisé une petite sélection de profils triés sur le volet pour cacher une vérité statistique. L’imaginaire est ainsi construit à partir de cette infime sélection. L’effet de loupe se cumule souvent à l’utilisation de la discrimination positive. Les profils ne sont parfois pas simplement sélectionnés mais construits. Loin de vouloir servir une quelconque notion d’égalité, dont le principe de discrimination positive est la négation, ce type de dispositif vise la création de ce vivier réduit mais exploitable.

C- La répétition constante des mêmes omissions. Ce phénomène de renforcement créé la confiance de la personne dans l’information partielle auto-complétée qu’il a acquise. Le principe de répétition est essentiel car cet imaginaire se construit par renforcement. Parti de rien, il se gorge de ces faits découpés. Ainsi, il n’est pas rare de voir des gens nier la réalité des chiffres et des faits révélés, car ils auront toute cette inertie derrière eux.

Ainsi, de cette façon, vous pourrez diffuser sur vos antennes à longueur de journée des mensonges complets sans falsifier quoi que ce soit.

3) CE QUE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE NOUS APPREND DE L’HUMAIN.

En vérité, le cerveau n’est pas un outil très élaboré pour traiter des faits. Il fonctionne avant tout par renforcement. Dans un réseau neuronal artificiel, ce phénomène est nommé la rétropropagation.

La chose essentielle à comprendre est qu’une information ne se contente par d’être une information. Une information structure la façon de penser de la machine comme de l’humain pour établir une façon de penser particulière.

Dans un réseau neuronal artificiel, les connexions sont altérées par le renforcement d’une information. Un réseau neuronal artificiel ne peut se redéfinir que par la détection d’une incompatibilité entre la réalité et le résultat qu’il anticipait. Lorsqu’un tel écart est détecté, la rétropropagation propage cette erreur dans tout son réseau pour redéfinir les connexions neuronales.

Or, voilà le biais d’un tel mécanisme: plus l’erreur sera importante et interviendra à une étape avancée de l’apprentissage, plus la rétropropagation sera douloureuse. Dans un tel mécanisme de renforcement, il est extrêmement coûteux (donc réellement épuisant physiquement) pour la machine comme pour l’humain de revenir sur un conditionnement.

Pour une machine, l’apprentissage sera la lecture d’un jeu de données. Pour l’humain, l’apprentissage sera la répétition d’omissions courantes par les médias.

Lorsque par exemple, Alain Finkelkraut, se fit insulter et menacer par un islamiste qui lui cria sa haine des juifs lors de manifestations de Gilets Jaunes, les médias ont tue l’identité de l’agresseur pour laisser faire l’imaginaire des citoyens, dans la certitude qu’ils associeraient cette agression à l’extrême-droite, sans factualité. Ce fut un pari réussi jusqu’au deuxième passage d’Alain Finkelkraut dans les médias qui rappela le fait le plus élémentaire qu’aurait du contenir l’information à l’origine, ce que n’avaient pas fait les médias à dessein.

4) DEEPDREAM, L’EXEMPLE D’UN BIAIS COGNITIF SIMILAIRE À L’HUMAIN CHEZ LA MACHINE.

Dans le cadre de ses recherches en Intelligence Artificielle sur les réseaux neuronaux, Google a présenté un projet atypique. Le projet, DeepDream, consiste à montrer une image à la machine, une image qu’elle ne connait pas du tout, une image qui sort totalement du cadre de ce pour quoi la machine a été entrainée. Par exemple, on montrera des images de nébuleuses ou de pizzas à une IA capable uniquement de reconnaitre des chiens. Sans surprise, c’est une myriade de chiens que l’IA reconnaitra dans le magma picturale qui lui est présenté.

Une IA entrainée dans le cadre d’un apprentissage par renforcement, confrontée à ce qu’elle ne connait pas, comblera toujours le vide par ce qu’elle connait. Il en ira de même pour l’humain. C’est exactement par ce mécanisme que la désinformation par omission se verra automatiquement complétée par l’humain et considérée comme valide. Dans un bon mensonge par omission, l’essentiel est alors de construire cet apprentissage par renforcement sans base factuelle.

Une fois cet entrainement effectué, le sujet conditionné ne sera plus capable d’en sortir qu’au prix d’un effort incommensurable. Il sera condamné à voir pour le restant de ses jours des têtes de chiens sur des images de pizzas et de nébuleuses.

Un autre exemple d’Intelligence Artificielle par renforcement est également intéressant. Il s’agit de la retouche de photos. En effet, l’utilisateur peut sélectionner une zone de sa photographie pour éliminer un élément graphique déplaisant (telle qu’une personne en arrière plan sur une photographie à la plage). L’IA fera appel à son conditionnement pour combler le vide, et proposer une mer ultra-réaliste en remplacement.

Article de Peter Columns disponible ici.

Des génies, des salauds ou des nuls ? Article de Marc Dugois

Ce contenu a été publié dans Société par Marc Dugois.

Il faudra remercier le pangolin ou le docteur Folamour qui nous a offert le Covid 19 car ce microbe va enfin nous permettre de savoir si nous sommes dirigés par des génies, des salauds ou des nuls, ce qui, en démocratie, est toujours intéressant à savoir.

L’unanimité de la bienpensance gouvernementale, administrative, médiatique et internationale, nous montre malheureusement une fois de plus que les peuples deviennent facilement des moutons quand un Panurge génère chez eux une peur qui regroupe n’importe quel troupeau. Ce n’est donc pas cela que le Covid 19 nous apprend puisque nous le savions déjà. Nous constatons simplement une fois de plus que la peur génère facilement la haine de ceux qui refusent d’avoir peur. La honte d’avoir peur génère systématiquement le rejet agressif de quiconque n’a pas peur. Rien de nouveau sous le soleil de ce côté-là.

En revanche l’unanimité multicolore et de plus en plus arc-en-ciel qui nous dirige, a décidé de casser l’économie avec un confinement qu’elle a jugé nécessaire en occident à l’exception de la Suède. Ils ont jugé nécessaire de déverser par milliards une énergie monétaire venant d’une corne d’abondance qu’ils pensent avoir repérée, de museler au sens propre leurs peuples en poussant l’abnégation jusqu’à se museler eux-mêmes quand ils passent à la télé pour bien montrer que les muselières n’ont rien à voir avec les masques dont ils nous avaient dit qu’ils ne servaient à rien.

Le confinement n’ayant pas suffisamment permis la création d’anticorps par réaction courante à une contamination sociale habituelle, une seconde vague apparait sauf en Suède, seconde vague dont on donne le nombre de contaminés mais pas le nombre de malades et encore moins le nombre de morts qui n’affolerait personne quand on sait que 50.000 morts mensuels est la moyenne quand la France se porte bien. Cette seconde vague est en effet encore moins mortelle que la première qui ne l’était déjà pas beaucoup si l’on regarde la courbe du nombre mensuel de décès depuis la dernière guerre, toutes causes confondues.

Ces faits sont difficilement contestables mais notre élite entretient pourtant professionnellement et méticuleusement son peuple dans la peur et certains croient même sans rire, à les entendre, voir revenir la peste du moyen-âge. D’où la question de savoir si ce sont des génies qui ont tout compris et qui anticipent les bonnes réponses, des salauds qui ont des plans inavouables, ou des nuls qui n’ont rien compris et qui ne cherchent qu’à se protéger eux-mêmes des conséquences de leur nullité. Les mois qui viennent vont apporter la bonne réponse quel que soit le matraquage médiatique mais il est intéressant d’étudier déjà les trois possibilités.

N’étant pas du tout moi-même un génie, je suis incapable de les repérer mais je m’incline devant la possibilité de leur existence. Ils résolvent tous les problèmes avec l’énergie monétaire venant d’une corne d’abondance dont ils ont le secret et ils n’ont donc plus besoin de l’énergie humaine que nous, pauvres mortels, avons uniquement à notre disposition. Ils peuvent donc faire gaspiller l’énergie de leur peuple en jogging et en salle de sport, la laisser inactivée par le chômage, laisser une grande partie de leur administration s’agiter pour donner l’impression qu’elle s’active, ou décréter l’énergie humaine accessoire par le confinement. Quelle importance puisque l’énergie monétaire s’occupe de tout pendant que le principe de précaution arrête tout ? Ils ont même donné à cette énergie un nom, le PIB. Et comme ce sont des génies, ils ont réussi à convaincre leurs peuples que cette corne d’abondance fonctionnait et qu’ils pouvaient aller au ski ou sur la Côte d’Azur. Je suis incapable de choisir entre m’agenouiller et dire « chapeau l’artiste ! ». J’en suis réduit dans ma médiocrité à attendre de voir comment ces génies vont garder active cette corne d’abondance. Dans cette attente je vais me contenter d’analyser les deux autres possibilités.

L’hypothèse des salauds est intéressante parce qu’elle passe par leur intelligence. Ils ont compris que l’énergie monétaire ne peut pas remplacer l’énergie humaine puisqu’elle en est issue; que si l’on fait croire au peuple que le progrès c’est s’enrichir davantage en travaillant moins grâce à la technique, il faut réinventer l’esclavage pour avoir l’énergie humaine indispensable, même et surtout s’il faut en plus en cacher l’existence. Ils savent que le système actuel ne peut durer et surtout qu’il sera très difficile d’expliquer le retour de l’esclavage quand on se gargarise de l’avoir éliminé. Ils savent donc que le système qu’ils ont fabriqué est en instance d’explosion et que les centaines de milliers de milliards de dette ne peuvent que croitre sans jamais baisser d’un seul centime puisque collectivement nous empruntons toujours plus que ce que nous consommons tellement nous nous voulons capables de rembourser demain. Il faut donc trouver à la fois le bouc émissaire de l’explosion inéluctable pour ne pas l’être soi-même alors que l’on s’en sait responsable, mais il faut aussi trouver une nouvelle organisation. Et bien sûr avoir le temps de mettre au point cette nouvelle organisation en restant aux manettes quelle que soit la couleur à la mode électorale. Ce n’est pas parce qu’ils ont raté l’organisation précédente qu’ils ne se sentent pas capables d’imposer la suivante. Inutile de donner des noms, tellement ils se présentent d’eux-mêmes à nos esprits. Le bouc émissaire est choisi, ce sera le Covid 19. Il n’est pas plus létal que beaucoup de microbes précédemment connus mais, en le stimulant un peu, en comptant chaque soir à la télé le nombre de morts avec Covid et surtout pas seulement ceux par Covid, on arrivera bien à faire suffisamment peur pour justifier un confinement qui lui, détruira inéluctablement le système sans que les salauds qui l’ont mis en place en soient rendus responsables. Il faudra certes prévoir par sécurité de maintenir la panique des peuples pour que le système explose bien en reconfinant si nécessaire, en inventant des freins multiples et variés à l’activité et en les imposant si le matraquage médiatique est insuffisant pour convaincre de l’intérêt de toutes ces mesures puériles. Plus l’activité s’arrêtera vite, plus le Covid sera à l’évidence le seul responsable de l’explosion en laissant en place pour la suite les vrais responsables du désastre imminent. Le plan B, à mettre en place simultanément à l’effondrement du système actuel et qui a déjà le nom évidemment anglais de « great reset » (la grande réinitialisation), est déjà vanté par l’ONU, le FMI et la BCE. Le détail en est prévu à Davos en janvier 2021. Il vise discrètement à une diminution drastique des habitants de la Terre, réduits dans une suppression des races et des civilisations, au rêve de zombies consommateurs électeurs jouisseurs dont la forme d’esclavage n’est pas encore claire dans l’esprit des salauds, mais dont la vie sera réglée par encore plus d’obligations et encore plus d’interdictions pour le bien de tous décrété par les salauds eux-mêmes, réunis dans leurs têtes dans un gouvernement mondial. On sait déjà que c’est à nouveau l’énergie monétaire qui sera mise à contribution mais cette fois par les vaccins et par les puces implantées. On ne change pas une équipe qui perd.

L’hypothèse des nuls est évidemment la plus tentante tellement elle vient naturellement à l’esprit en les observant se déhancher le cerveau pour donner l’impression d’avoir quelque chose à dire. Elle est peut-être trop tentante. Ils se sont tellement épuisés à atteindre la plateforme où ils se trouvent, qu’ils sont à mille lieues de comprendre ce qui se passe et qui ne les intéresse qu’anecdotiquement. Le peu d’énergie qui leur reste est à peine suffisant pour préparer leur réélection et pour travailler leur métier du faire croire dans lequel il faut reconnaitre leur compétence d’illusionnistes. Sur tout problème ils s’appuient sur les experts qu’ils ont nommés parce qu’ils étaient de bons courtisans et le but des uns comme des autres est simplement de tenir, d’être encore là après-demain. Résoudre un problème n’est le souci de personne. Faire croire qu’on s’en occupe et mieux, donner l’impression qu’on avance, là est leur cœur de métier qui les a fait élire. S’y rajoute depuis quelques années avec le rapprochement du désastre, le souci permanent de ne finir ni comme Louis XVI, ni comme Napoléon III, ni comme Pétain. Leur communication devient de plus en plus la plaidoirie qu’ils aimeraient entendre le jour où on leur rappellerait que le pouvoir qu’ils ont tant désiré les oblige à un minimum de responsabilité que les urnes ne sanctionnent plus depuis qu’elles sont corrompues par l’énergie monétaire qui fabrique les campagnes électorales.

Il reste encore une dernière possibilité, la plus triste et qui me fait infiniment plus peur que le Covid : celle de nuls manipulés par des salauds. Quand on voit défiler dans les médias des courtisans hâbleurs, affublés de titres de professeurs, il devient difficile de ne pas craindre que des salauds ne tirent les ficelles de ces marionnettes qui ne sont visiblement que des nuls. Les vrais experts ne sont pas invités et le peuple doit croire que le Covid est le coupable et que l’énergie monétaire va s’occuper de tout.

Construir ce qui a de la valeur

Imaginez que vous avez un terrain et que vous souhaitez y construire un bâtiment.

Et ce bâtiment représente votre famille, votre carrière, vos projets futurs, les actifs que vous voulez gagner, l’histoire que vous voulez écrire.

Tout le monde a des terres, et tout le monde, j’imagine, veut construire quelque chose de beau sur cette terre.

Tout d’abord, il n’est pas possible de construire sur des ruines, des gravats ou des ordures.

La première chose que vous devez faire sur le terrain sur lequel vous souhaitez construire est de défricher ce terrain.

J’utilise cette métaphore pour dire que lorsque vous allez construire, la première chose à faire est de nettoyer.

Nettoyer quoi ? Une série de valeurs, de principes et de concepts qui salissent et accumulent des débris sur notre terre.

Et ces principes, ces valeurs existent.

Ils circulent à travers la société, l’opinion publique, la «sagesse populaire», ou le soit disant «bon sens».

Et parfois, nous héritons de ces concepts de génération en génération, de notre propre famille.

Et ces concepts salissent nos terres et orientent nos décisions.

Je ne sais pas pourquoi les gens veulent avoir une culture de stabilité et oublient que la stabilité n’existe pas et n’est pas garantie.
Je ne dis rien contre la stabilité, je dis simplement que la stabilité n’existe pas.

La culture du désir de stabilité, limite le potentiel, la vision et la créativité.

Lorsque nous sommes en danger notre intelligence et notre cerveau fonctionnent et produisent de nouvelles idées et innovations.

Et une personne qui dans son système de valeurs a une volonté de stabilité, est certainement déjà une terre pleine de débris.

Comment allez-vous construire quelque chose de grand em recherchant consciemment ou inconsciemment une stabilité qui n’existe pas ?

Le temps avance. Le temps qui passe est déjà derrière.

Par conséquent, nous ne pouvons pas perdre de temps.

Du temps libre vaut + que de l’argent !

Tout le monde dit que le temps, c’est de l’argent. Ok oui ça c’est simple. Mais ce que la majorité ne sait pas c’est qu’il faut faire la différence expliquée dans cet article entre acheter du temps pour soi et vendre son temps pour de l’argent. Et cela est essentiel ! Si vous n’avez pas encore lu ce premier article allez-y maintenant.

Parlons du temps libre car le temps passe vite et ne revient pas alors que l’argent par contre va et vient.

De plus l’argent une fois dépensé c’est fini : il ne peut être dépensé 2 fois.
Bien sûr il peut être investit et du coup multiplié. Mais c’est un autre sujet détaillé dans cet article : quel est le prix du temps ?

Le temps libre, UTILISÉ CORRECTEMENT peut générer des connaissances qui peuvent produire beaucoup plus de possibilités que de l’argent. Ce sont des nouvelles perspectives, des nouvelles façons de voir le monde, des visions différentes de ce que l’on avait habitude de voir.

La plupart des gens ont toujours cette mauvaise excuse pour ne pas avoir d’éducation entrepreneuriale et financière : ils disent qu’ils n’ont pas le temps ! C’est vraiment juste une excuse mais le problème c’est qu’ils y croient vraiment. S’il vous plaît questionnez ces croyances que la majorité suit par conformisme et envoyez balader le bon sens !

La plupart d’entre nous sont mis en quarantaine. Nous pouvons être bouleversés, tristes, inquiets ou nous pouvons voir cela comme une opportunité qui ira changer notre vie.

Au lieu de faire la navette entre le travail et la maison, que se passe-t-il si vous avez utilisé ce temps pour acquérir une compétence entrepreneuriale ? Vous pouvez enfin vous poser et réfléchir à de nouveaux choix de vie, à de nouvelles envies. C’est un peu comme durant la période de fin d’année oú vous questionnez vos derniers pas et les prochains…

Avez-vous utilisé ce temps pour élaborer une nouvelle stratégie d’investissement ? Ou appris de nouvelles connaissances en marketing ou d’autres domaines ?

Ces connaissances pourraient prendre soin de vous et de vos proches pour toujours ! Envisagez de profiter de cette occasion pour questionner, apprendre, tester.

Vous pouvez prendre des virages totalement différents dans votre vie alors s’il vous plaît permettez-vous de tout questionner et de ne rien laisser tabou.

La connaissance est la nouvelle monnaie !

Les relations humaines fonctionnent comme cela :

Ce qui est plus important que « ce que vous dites » c’est « comment vous l’exprimez ».
Plus important que le thème ou l’idée c’est la manière dont c’est transmis qui importe.

L’empathie établie est plus importante que la technique.

L’initiative qui est produite, l’engagement, l’insight créé, le cœur gagné et la confiance établie sont plus importants que le contenu structuré.

Peu y parviennent.

Pour cette raison, la plupart lisent de nombreux livres, étudient divers sujets, consomment des contenus sans fin, collectent de nombreux certificats, et malheureusement le cœur reste froid, les yeux ternes, sans initiatives voire carrèment lâches.

Ils ne peuvent donc pas gagner la confiance de leur propre équipe, voire même pas en créer ou en conserver une.

L’art du leadership réside dans des facteurs non appris en classe, mais auprès de ceux qui ont cette « énergie » de transmettre.

Il ne se développe pas avec des certifications, ni avec des diplômes obtenus en répétant comme des perroquets, ni avec une méthodologie spéciale, mais avec ceux qui ont appris à écouter leurs propres émotions.

Le monde a besoin de plus de leaders !

CELUI QUI RÊVE EST VIVANT

J’ai passé plusieurs nuits blanches, en étudiant, en pensant, en créant, en stressant, en imaginant, en discutant, en célébrant.

J’ai passé beaucoup de temps avec un cahier dans la main, puis un téléphone portable en réfléchissant, en imaginant des hypothèses pour le jour suivant pouvoir partir à l’action afin de réaliser mes objectifs.

Vue depuis ma varanda ici à São Paulo, Brésil.

Au fur et à mesure que la nuit passe, le bruit des voitures commence à diminuer pour ensuite être remplacé par le gazouillement des oiseaux et puis on perçoit des choses qui sont imperceptibles durant la journée. On sent des choses différentes et puis viennent les premiers rayons du soleil.

L’aurore amène avec elle l’espoir d’un renouveau, une nouvelle chance pour que nos idéaux se concrétisent et que l’on puisse enfin s’arracher de la médiocrité et de la multitude croissante des mécontents.

J’aime beaucoup le silence de l’aurore et ce processus de renaissance qui crée énormément d’idées dans mon cerveau. Notre cerveau est quand même extraordinaire et on dirait que nos neurones ne se fatiguent jamais.

Lorsque nous rêvons, notre focus est dans le futur et dans la construction de notre futur. Mais lorsque le futur ne nous séduit plus nous vivons dans un présent rempli de regrets qui sont comme des morts-vivants qui nous réveillent. Réveillez-vous pour réaliser vos rêves. Qui a arrêté de rêver est déjà mort.

La bonne nouvelle c’est que dans un claquement de doigts les rêves apparaissent. Les rêves arrivent à croître entre les cailloux de notre monde aride, puis arrivent à vaincre l’amertume d’un soleil de plomb et dépasser l’ambiance hostile d’un mauvais entourage toxique. Cette jeune pousse se transforme déjà en un arbre gigantesque où les oiseaux pourront poser, se reposer et profiter de l’ombre de son robuste feuillage.

Ce sont justement ces oiseaux qui emmèneront les graines vers d’autres régions, au-delà du vent, vers d’autres terres, afin de porter l’espoir et la vie là oú la mort mène le jeu.

Je me rappelle encore d’un jour bien noir, durant lequel j’ai pensé que je n’arriverai pas à vaincre la pression. Mais je m’étais trompé car notre capacité de nous rénover est infini.

Je souhaite qu’aujourd’hui soit un jour de grande rénovation pour vos rêves.

NE DEMANDEZ PAS LA PERMISSION

La société se divise en deux catégories : ceux qui demande la permission et ceux qui ne demandent pas la permission. Cela a toujours été ainsi et je pense sincèrement que ceux qui veulent créer leur propre destinée ne demandent pas permission.

Certaines organisations sont très hiérarchiques et avec énormément de soumission. Certains fonctionnements dans nos sociétés sont très rigides et ne nous permettent pas de développer nos projets.

Pourtant à notre époque il n’a jamais été aussi facile de créer sa boîte donc nous n’avons plus d’excuses pour faire avancer nos sociétés. Les connaissances sont toutes disponibles et le secret c’est de découvrir comment la bien-pensance de la majorité est une mauvaise chose.
Ne suivez pas le troupeau. Rêvez, voyagez, flânez bref, soyez des rebelles intelligents.

Il n’existe pas une vérité universelle ou une justice universelle ou encore une morale universelle. Il existe des interprétations qui varient au cours du temps et selon les lieux. Il n’existe pas de perfection : nous sommes des êtres humains imparfaits.

Alors pourquoi attendre pour faire quelque chose ? Faites le en l’état, dans son premier jet. Le client sera toujours plus content de recevoir quelque chose d’imparfait plutôt que rien du tout.

Dire cela fait rire mais faire cela fait taire. Obligez vous à mettre en place des activités chronométrées qui exigent de prendre des raccourcis sans demander l’autorisation. Agir dans l’urgence pour répondre à des besoins du moment c’est ce qui permet à tous d’évoluer.

Lorsque l’on répond à des besoins du moment on est dans l’action et il n’y a aucune place pour la procrastination ou pour demander la permission.

L’entrepreneur est un rebelle. Quelqu’un qui n’aime pas s’asseoir et se taire dans la classe alors que c’est la première chose qu’il nous est enseigné de faire. Et si on y pense bien cela est terrible d’enseigner la soumission et la fermeture d’esprit.

L’ouverture d’esprit, la créativité c’est quelque chose qui se travaille et qui n’est pas du tout inné.

Un travail qui ne vous permet pas d’évoluer ne sert tout simplement à rien.

La vérité c’est que beaucoup de gens font des métiers qui n’ont aucune valeur ajoutée. Ils se sont fait arnaquer, consciemment ou inconsciemment par notre société moderne qui leur a raconté que cela avait une valeur ajoutée parce qu’on en avait besoin.

Du jour au lendemain, quand on passera du on au off, ce sera plus libérateur que de rester dans ces métiers sans aucun sens.

  • Un travail qui ne vous demande pas de vous dépasser ne vous permettra pas d’évoluer, ou de croître en tant que personne.
  • Un travail qui nous vous défie pas ne vous permettra pas d’évoluer.
  • Un travail qui à certains moments ne ne vous donne pas envie de désister et de tout laisser tomber ne vous permettra pas d’évoluer.
  • Un travail confortable et qui vous demande peu d’heures de boulot ne vous permettra pas d’évoluer.
  • Un travail qui ne vous permet pas d’évoluer ne sert tout simplement à rien.

Si vous attendez d’avoir toutes les réponses pour commencer alors trois choses vont arriver:

1. Vous n’aurez jamais les réponses.
2. Vous ne commencerez jamais.
3. Votre vie continuera à être telle qu’elle est.

Si vous vous illusionnez en pensant qu’un jour vous serez prêt pour ne plus commettre des erreurs, alors trois choses vont arriver:

1. vous allez continuer à commettre des erreurs.
2. Vous allez être frustré.
3. Votre vie continuera telle qu’elle est.

Organisez-vous, ayez le courage et la résilience pour apprendre avec chaque erreur. Vos chances de faire mouche vont augmenter beaucoup si vous suivez ce chemin. Ce jour-là votre vie aura changé.