«Chroniques des ombres de la modernité» est une plongée poétique dans les paradoxes de notre époque, un manifeste vibrant pour réenchanter notre existence face aux défis d’un monde en crise.
À travers une mosaïque de réflexions philosophiques, historiques et sociologiques, ce recueil dresse un portrait percutant des aliénations contemporaines dont l’accélération du temps, la dissolution de l’identité dans le virtuel, l’effacement des récits collectifs et la servitude masquée de l’esclavage moderne.
Portée par une plume incisive et des références riches – d’Hannah Arendt à Byung-Chul Han, de Platon à Nietzsche –, cette œuvre mêle critique lucide et méditation profonde pour résister à la subversion idéologique et raviver la voix du cœur.
Loin d’un simple constat, l’auteur propose des voies de résistance : ralentir, rêver, reconquérir le sacré et le corps, raviver la mémoire collective.
De la démocratie transformée en «supermarché de l’illusion», à la dictature du relativisme, chaque chronique invite à questionner, douter et agir pour retrouver une humanité vivante et libre.
Destiné aux épuisés, aux désenchantés, aux rêveurs en quête de sens, ainsi qu’aux amateurs de philosophie, de spiritualité et de réflexion sur notre temps, ce livre est une ode à l’immortalité de l’âme sous un ciel d’acier.
Ouvrez le livre et reprenez votre souffle : l’avenir commence par un retour à l’essentiel.
La tradition et la modernité sont souvent présentées comme des notions antagonistes.
Pourtant, leur opposition ne doit pas être réduite à une simple rivalité. Ce sont des concepts vastes, englobant des réalités qui s’étendent sur des siècles et touchent des phénomènes d’ampleur presque planétaire.
La tradition puise ses racines dans un passé immémorial, tandis que la modernité marque une rupture plus récente mais tout aussi significative.
Explorer leurs détails exhaustifs serait une tâche écrasante ; je propose donc de me concentrer sur leur essence : l’élan fondamental qui anime la tradition et l’idée centrale qui porte la modernité.
Derrière la diversité de leurs manifestations, chacune semble animée par une aspiration unique, un esprit qui les définit et les éclaire.
Qu’est-ce que la modernité ? Une rupture philosophique. La modernité au sens commun : le progrès technique. Dans le langage courant, être « moderne » évoque spontanément une notion positive liée au progrès, surtout technique.
Une voiture moderne consomme moins, va plus vite ; un réfrigérateur moderne conserve mieux les aliments.
Cette perception associe la modernité à une amélioration pratique, à une efficacité accrue. En ce sens, on pourrait dire que chaque époque a eu ses « modernes » : des individus cherchant à surpasser leurs prédécesseurs en ingéniosité ou en confort. Mais cette définition reste superficielle et ne saisit pas l’essence du concept.
Une nouvelle ère pour l’humanité. La modernité, dans son acception philosophique, va bien au-delà.
Elle émerge à la fin du XVIe siècle, s’affirme pleinement au XVIIIe avec les Lumières, et marque une rupture radicale avec le passé.
À cette époque, des penseurs commencent à concevoir leur temps non pas comme une simple suite d’avancées techniques, mais comme l’entrée dans une ère nouvelle.
Être moderne, ce n’est plus seulement être meilleur que ses ancêtres ; c’est être fondamentalement différent. En France, la « Querelle des Anciens et des Modernes » (fin XVIIe – début XVIIIe siècle) cristallise ce basculement : les « modernes » revendiquent une supériorité non seulement technique, mais aussi intellectuelle et morale sur les Anciens.
La raison comme pilier. Au cœur de cette modernité se trouve une idée maîtresse : la raison.
Le XVIIIe siècle la célèbre comme « l’âge de raison » de l’humanité, un moment où les hommes deviennent pleinement maîtres de cette faculté. Mais cette raison moderne se distingue de celle des Anciens.
Elle n’est plus seulement un outil de contemplation ou une norme universelle liant le vrai, le bien et le beau, comme dans la pensée classique ou chrétienne.
Elle devient une rationalité pragmatique, tournée vers l’action et la maîtrise du réel.
Une vision nouvelle de l’humanité. Avec la modernité apparaît une conception inédite de l’histoire : l’humanité est vue comme un tout en évolution, comparable à un individu passant de l’enfance à la maturité.
La modernité représente cet « âge adulte », où l’homme s’émancipe des superstitions et des limites du passé pour réaliser pleinement son potentiel.
La philosophie de l’histoire, née au XVIIIe siècle, illustre cette ambition : comprendre le devenir collectif de l’humanité comme une marche vers le progrès.
Une raison déliée de la norme. Contrairement à la raison classique, qui unissait science, morale et foi, la raison moderne sépare ces domaines.
Découvrir une vérité scientifique – une loi physique, par exemple – ne dit plus rien sur ce que l’homme doit faire.
La nature devient neutre, un champ de régularités à analyser et à exploiter, sans valeur morale intrinsèque.
Ainsi, la raison passe de la « raisonnabilité » (une quête du bien et de l’harmonie) à la « rationalité » (une capacité d’analyse et d’action).
Une puissance pragmatique. Cette rationalité transforme la raison en outil de pouvoir.
Elle n’invite plus à contempler l’ordre des étoiles, comme le sage antique, mais à calculer, prévoir, agir. La science moderne ne cherche pas le sens profond des choses, mais leur utilité pour l’homme.
Elle devient relative aux besoins humains, un levier pour façonner le monde selon nos désirs.
Les promesses de la modernité. Un avenir radieux. La modernité repose sur une foi inébranlable dans cette nouvelle raison. Elle promet de libérer l’humanité de ses maux ancestraux et de la transformer profondément.
Ces espoirs se déclinent en trois ambitions principales :
La fin de la misère : Grâce à la science, l’homme dominerait la nature, surmonterait la pénurie et, dans les rêves les plus audacieux – comme chez Rabelais au XVIe siècle –, vaincrait même la mort. Cette aspiration à transcender la condition humaine traduit une rupture métaphysique majeure.
Liberté, égalité, paix : La raison rendrait les hommes plus libres (par leur pouvoir accru), plus égaux (par la diffusion du savoir) et plus pacifiques (par une rationalité supposée apaiser les conflits). Ce mythe d’une société industrielle pacifiée, né il y a deux siècles, perdure malgré les contre-exemples historiques.
Une humanité moralement meilleure : Les Lumières affirment que le progrès technique et économique améliore l’homme.
Le mal viendrait du malheur ; en le supprimant, la science rendrait les hommes bons. Cette idée – « plus de savoir, plus de vertu » – est au cœur de la modernité initiale.
Une modernité en crise. Ces promesses, intactes jusqu’au début du XXe siècle, ont été ébranlées par les guerres mondiales, le communisme et les excès de la rationalité technique (bombe atomique, déshumanisation). Aujourd’hui, certains critiquent la modernité sans pour autant la rejeter : écologistes ou penseurs « new age » déplorent ses dérives – robotisation, aliénation consumériste – tout en restant dans son cadre.
Le soir disant salut par les droits de l’homme (quel homme?).
Face à ces désillusions, un courant récent tente de « sauver » la modernité en la dépassant. La science seule ne suffit pas ; il faut y ajouter une nouvelle valeur : les droits de l’homme.
Inspirée par Kant, cette philosophie postule que l’homme, imparfait mais perfectible, mérite un respect inconditionnel pour son potentiel. La modernité devient alors l’ère de la tolérance, du dialogue et de l’autonomie, combinant rationalité scientifique et dignité humaine.
La tradition face à la modernité. Une pensée vivante et critique. Loin d’être un vestige dépassé, la tradition reste une philosophie vivante, riche de vingt-quatre siècles de réflexion, de Platon à nos jours. Elle ne s’oppose pas à la modernité par réaction, mais propose une vision alternative, ancrée dans une intuition radicalement différente.
Examinons d’abord ses critiques, avant d’en dégager l’esprit profond. 1. Le progrès scientifique : une fausse évidence. Les modernes raillent la tradition pour son « primitivisme » technique : Platon n’aurait pas construit d’avion, saint Thomas pas même une bicyclette. Mais ce retard n’est pas une faiblesse. La tradition ne nie pas la science ; elle questionne sa finalité.
Dominer la nature est-il toujours souhaitable ? Manipuler les gènes ou défier la mort risque-t-il de créer des monstres ? Loin d’être rétrograde, elle invite à contempler un ordre caché dans les choses – une harmonie qu’il vaut mieux respecter que détruire.
2. La société économique : une guerre masquée. Les modernes vantent le développement économique comme source de paix et de confort. La tradition y voit une illusion. Plus on satisfait de besoins, plus on en crée, jusqu’à perdre le sens du nécessaire et du superflu.
L’économie moderne légitime cette spirale en déclarant tout désir naturel. De plus, elle repose sur la concurrence – une guerre déguisée où l’objectif est d’écraser l’autre.
Les sociétés industrielles ne sont pas pacifiques ; elles canalisent le conflit sous des formes subtiles.
3. La démocratie : un idéal imparfait. La démocratie, fierté des modernes, promet la souveraineté de tous. Mais, comme le note Rousseau, elle exige « un peuple de dieux » pour fonctionner.
Sinon, elle devient une lutte d’intérêts individuels, chacun revendiquant ses droits au détriment des autres.
La tradition ne rejette pas cet idéal – elle le pratique dans des communautés restreintes, comme les monastères – mais doute qu’il s’applique à des millions d’individus sans une vertu exceptionnelle.
L’esprit de la tradition : l’imperfection humaine. Une intuition fondamentale. Derrière ces critiques se dessine le cœur de la tradition : l’homme n’est pas parfait. La modernité le voit comme un être autosuffisant, capable de devenir son propre dieu par la science et la raison.
La tradition, au contraire, insiste sur sa fragilité et sa liberté imparfaite. Le christianisme l’exprime avec force : l’homme est une créature pécheresse, perfectible mais dépendante d’une aide extérieure – la grâce – pour s’élever.
Progrès moderne vs progrès traditionnel. Les modernes rétorquent que leur idée de progrès rejoint cette imperfection : l’homme s’améliore par ses propres moyens.
Mais la tradition distingue les deux : dans la modernité, le progrès est une conquête humaine, un pouvoir illimité ; dans la tradition, il est limité par la condition humaine et nécessite une transcendance.
Là où la modernité proclame l’athéisme et fait de l’humanité son propre salut, la tradition rappelle que l’homme n’est pas Dieu, même collectivement.
Conclusion : une opposition irréductible ? En 1804, Pie IX affirmait qu’aucun pont ne relie tradition et modernité. La première voit dans la seconde une hubris dangereuse ; la seconde considère la première comme un frein au progrès.
Pourtant, les penseurs traditionnels ne rejettent pas la modernité par principe. Ils l’interrogent avec sagesse, proposant une voie où l’homme, conscient de ses limites, cherche l’harmonie plutôt que la domination.
La modernité, elle, mise sur une rationalité sans bornes pour réinventer l’humanité. Ce sont deux visions irréconciliables, mais complémentaires dans leur tension.
Le dogme, qui proclame que tout se vaut – chaque opinion, chaque morale, chaque culture –, s’est imposé comme une vérité incontestable, un totem devant lequel il faudrait s’incliner.
Mais loin d’être une simple mode intellectuelle, ce relativisme est une subversion profonde des repères qui fondent toute civilisation.
Car il désarme l’esprit critique et paralyse la quête de vérité.
Ce relativisme ouvre la voie à un chaos démocratique où plus rien ne tient debout.
Sous ses airs de tolérance infinie, le dogme relativiste devient une dictature sournoise qui menace notre capacité à distinguer le bien du mal, le vrai du faux, et où la raison céde la place au pouvoir brut.
Une doctrine sacrée : la fin des jugements.
Le relativisme n’est pas une nouveauté.
Mais ce qui était autrefois une réflexion académique s’est mué en un credo populaire, porté par une élite intellectuelle et médiatique.
Aujourd’hui, affirmer qu’une idée, une pratique ou une culture pourrait être supérieure à une autre est devenu un sacrilège. « Qui es-tu pour juger ? » clame-t-on, comme si le jugement lui-même était une faute morale.
Cette injonction répétée a fini par s’incruster dans les esprits, au point de faire du relativisme une arme pour neutraliser toute tentative de hiérarchisation ou de discernement.
Prenons un exemple concret : la tolérance absolue, pilier du discours progressiste, est brandie comme un idéal suprême.
Mais à force de tout tolérer au nom de la diversité, on finit par excuser l’inexcusable.
Condamner certains actes apr exemple de mutilation sexuelle devient suspect : ce serait faire preuve d’arrogance ou d’intolérance culturelle ou intellectuelle.
Ainsi, le relativisme, sous couvert d’ouverture, paralyse notre capacité à dire le juste et l’injuste.
Il transforme la tolérance en un laissez-passer pour une tyrannie indéfendable !
Quand le respect des différences tue la vérité.
Un autre symptôme de cette dictature du relativisme se manifeste dans le refus de condamner des pratiques destructrices au nom du soit disant «respect des différences».
La vérité étayée par des preuves, se noie dans un brouhaha où tout vaut tout.
Par exemple, on observe cela dans les discussions sur le genre ou la sexualité. Affirmer qu’il existe des réalités biologiques devient une hérésie, car la perception subjective de chacun doit primer sur les faits objectifs.
La vérité n’est plus une boussole, mais une variable ajustable selon les sentiments du moment.
Et ce phénomène n’est pas anodin.
Il traduit une inversion perverse : ce qui était autrefois un outil de dialogue – le respect mutuel – devient une arme pour étouffer la raison.
Joseph Ratzinger, avant de devenir Benoît XVI, avait vu juste en dénonçant le relativisme dans un sermon de 2005. Pour lui, ce courant ne libère pas l’homme, mais le prive de fondations solides. Et ériger l’absence de certitude en vertu, favorise une forme d’intolérance paradoxale : celle qui censure toute tentative d’affirmer une vérité.
Quiconque ose dire «ceci est vrai» ou «cela est faux» est immédiatement accusé de dogmatique, voire de fasciste. Ainsi, le relativisme, qui prétend abolir les hiérarchies, instaure en fait sa propre tyrannie : celle du vide de sens.
Des exemples qui parlent : genre et histoire sous le joug relativiste.
Pour illustrer cette dérive, penchons-nous sur deux terrains où le relativisme fait des ravages : les débats sur le genre et la réécriture de l’histoire.
Sur la question du genre, le relativisme a transformé une réalité biologique – l’existence de deux sexes – en un champ de bataille idéologique.
Dire qu’un homme est un homme et une femme une femme, en s’appuyant sur la science, est aujourd’hui perçu comme une violence par certains.
À la place, on impose l’idée que le genre est une pure construction subjective, détachée de toute matérialité.
Cette vision, poussée à l’extrême, nie non seulement les faits, mais aussi la possibilité même de les discuter rationnellement.
La vérité devient une affaire de pouvoir : celui qui crie le plus fort ou qui mobilise le plus d’émotion l’emporte.
La réécriture de l’histoire suit une logique similaire.
Sous prétexte de décolonisation ou de justice sociale, des pans entiers du passé sont jugés à l’aune des valeurs contemporaines, sans égard pour le contexte.
Des statues sont déboulonnées, des figures historiques vilipendées, non pas parce qu’elles étaient intrinsèquement mauvaises, mais parce qu’elles ne cadrent plus avec la sensibilité actuelle.
Le relativisme historique prétend que chaque époque a sa vérité, mais dans les faits, il impose une seule grille de lecture : celle du présent.
Ce faisant, il efface la complexité du passé et réduit la vérité à une question de mode ou de rapport de force.
Le chaos démocratique et l’ombre de la technocratie.
Cette dissolution des repères a des conséquences profondes sur la démocratie.
Une société où aucune valeur ne peut s’imposer est condamnée à l’impuissance. Si tout se vaut, comment trancher un débat ? Comment définir des lois, des priorités, des interdits ?
Le relativisme, en sapant les critères communs, transforme la délibération collective en un dialogue de sourds. Chacun campe sur sa vérité personnelle, et le bien commun s’efface au profit d’intérêts particuliers.
On le voit dans les polémiques et manipulations incessantes qui rythment notre époque et cachent les vrais enjeux : du port du voile à la légalisation de telle ou telle pratique, les discussions tournent en boucle, faute d’un socle partagé pour les ancrer.
Mais ce chaos n’est peut-être qu’une étape. Derrière l’écran de fumée du relativisme, une menace plus froide se profile : celle d’une technocratie autoritaire.
Quand plus rien ne fait sens, quand la raison s’épuise à force de relativiser, qui décide ?
Les experts, les algorithmes, les puissants.
Dépourvus de repères transcendants, les citoyens deviennent des proies faciles pour ceux qui savent manipuler les données ou imposer leurs choix sous couvert d’efficacité.
Le relativisme, en vidant l’espace public de toute substance, prépare paradoxalement le terrain à un ordre imposé d’en haut, où le débat n’a plus sa place.
On pense ici aux dérives des géants technologiques, qui censurent au nom d’une morale fluctuante, ou aux bureaucraties supranationales, qui dictent des normes sans jamais les soumettre à une légitimité populaire.
Sortir de l’impasse : une piste de résistance.
Face à cette dictature du relativisme, faut-il baisser les bras ? Non, mais la résistance exige de renouer avec des fondations solides.
Retrouver des critères transcendants – qu’ils soient spirituels, philosophiques ou simplement rationnels – est une urgence.
Cela ne signifie pas revenir à un dogmatisme rigide, mais réhabiliter l’idée qu’il existe des vérités qui dépassent nos caprices individuels.
La justice, la beauté, la vérité : ces notions ne sont pas de simples conventions, mais des phares qui ont guidé les civilisations à travers les âges. Les ignorer, c’est se condamner à errer dans un désert moral.
Sur le plan spirituel, des penseurs comme Ratzinger invitent à redécouvrir une transcendance qui donne sens à l’existence.
Sans forcément adhérer à une religion, on peut s’inspirer de cette quête d’absolu pour sortir du relativisme ambiant.
Philosophiquement, des figures comme Aristote ou Kant rappellent que la raison elle-même repose sur des principes universels, accessibles à tous.
Politiquement, cela implique de réaffirmer des valeurs communes, non comme des slogans, mais comme des balises exigeantes qui obligent à trancher, à juger, à choisir.
Conclusion : dire non au vide.
La dictature du relativisme n’est pas une fatalité. Elle prospère parce que nous l’avons laissée s’installer, par paresse ou par peur de déplaire.
Mais en refusant de distinguer le bien du mal, le vrai du faux, nous abandonnons ce qui fait de nous des êtres humains : la capacité à penser, à juger, à construire.
Luttons, luttons, luttons !
Affirmons nos positions !
Dire non au vide, c’est oser affirmer des certitudes, même imparfaites, et redonner à la vérité sa place légitime.
Dans un monde où tout vaut tout, rien, au fond, ne vaut plus rien.
2) 🗣💡L’authenticité en paroles ou en écrits face à Dieu nous apporte en retour de nouvelles idées,
3) 🧠🌌 Rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi.
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1) 🌱🤔L’introspection sociale & politique.
Le cours de philosophie d’Olavo de Carvalho s’inspire de ce que Socrate a décrit comme exemple fondamental : Nous ne poursuivons pas la philosophie en tant que profession, car cela nous lierait aux exigences bureaucratiques, tout comme nous serions liés par la vanité d’appartenir à un club restreint, ce qui exigerait beaucoup d’efforts de notre part.
Socrate insistait sur une vie examinée : ses interlocuteurs étaient constamment sommés de regarder leur véritable situation sociale et politique, et c’est le point de départ des méditations.
🚨⚠️L’universitaire moderne n’examine malheureusement jamais sa situation sociologique et ne verra pas comment elle le limite ou lui profite. C’est quelque chose qui ne fait pas partie de son théâtre ; c’est comme s’il supposait que le milieu universitaire est le lieu naturel où se produisent les connaissances et que tout le reste n’est que dilettantisme.
Socrate a montré comment la société peut prendre conscience d’elle-même. La connaissance objective et universelle des choses y est confondue avec la connaissance de soi, qui requiert une personne réelle, et non une simple exécution de rôles sociaux.
Cela indique déjà ce que doit être la technique philosophique : une conversion des concepts généraux en expérience existentielle effective et vice versa.
De nombreux scientifiques célèbres parlent comme si les connaissances qu’ils possèdent dans un domaine spécialisé leur donnaient autorité pour se prononcer sur n’importe quel sujet. Et c’est pourquoi ils ignorent même la situation réelle à partir de laquelle ils écrivent, montrant qu’ils se sont laissés capturer par la capacité d’abstraction et sont entrés dans l’aliénation, c’est-à-dire qu’ils ont commencé à ignorer la structure de la réalité et se sont lancés dans une action cognitivement irresponsable – hypnotique et auto-hypnotique – dans une sorte de théâtre mental créé par eux.
Chesterton disait que “la différence entre le poète et le fou est que le poète met sa tête dans le monde alors le fou met le monde dans sa tête.” Nous n’avons pas inventé le monde et nous ne pouvons que nous ouvrir à lui et laisser la réalité nous enseigner.
Mais la précipitation à tirer des conclusions et à vouloir boucler la boucle amène à la folie et c’est pourquoi ⚠️ le vote d’abstinence en matière d’opinion est important.
2) 🗣💡L’authenticité en paroles ou en écrits face à Dieu nous apporte en retour de nouvelles idées.
Saint Augustin dans sa méthode de confession expose la sincérité la plus profonde qui nous est possible à ce moment-là. Ici s’articulent la connaissance désirée, l’individualité concrète – avec sa misère, son ignorance, son oubli et son aveuglement – et le récit qui nous place devant l’observateur omniscient.
La 🗝️ c’est que nous racontons à Dieu notre vie, mais il en sait plus que nous, donc notre sincérité est récompensée et nous obtenons en retour un peu plus de connaissances.
Cela ressemble à une description d’une pratique mystique à laquelle peu de gens peuvent accéder, mais en réalité, il est presque impossible de ne pas reproduire cette situation. Lorsque nous parlons ou écrivons sur quelque chose, en toute sincérité, alors quelque chose nous vient à l’esprit que nous ne connaissions pas auparavant, des points sont clarifiés, des chemins s’ouvrent.
Beaucoup vivent cachés, même s’ils s’affichent publiquement, n’ayant pas de lieu où ils puissent s’exposer sans restrictions et sans conditions, c’est pourquoi ils n’ont pas cette expérience aussi simple que profonde, toujours nouvelle, vivifiante.
3) 🧠🌌 Rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi.
Qu’est-ce que ce dialogue dans la solitude ? En lisant les discours de beaucoup de religieux, il semble qu’ils parlent avec Dieu avec la plus grande facilité, comme s’ils étaient très proches. Quel est cet ancrage qui les habitent ?
Antonio Machado dit ceci : « Celui qui parle seul avec soi-même s’attend à parler avec Dieu un jour ». Le dialogue avec soi dans la solitude doit précéder une vraie conversation avec Dieu.
👉 Il n’y a d’unité de connaissance que dans l’unité de conscience de soi en Dieu.
Le 3 mars 2022, François Sureau était reçu à l’Académie française et y prononçait un discours où il faisait l’éloge, comme c’est la coutume, de son prédécesseur, Max Gallo.
Étant plutôt du côté de chez Proust que du côté de chez Sainte-Beuve, il n’a pas raconté la vie de cet homme qui avait dû d’appartenir à la Compagnie à raison de son oeuvre.
Le nouvel académicien a eu six mois pour explorer cette œuvre. Ce n’était sans doute pas de trop, puisqu’elle compte une centaine d’ouvrages consacrés peu ou prou à l’histoire.
Gallo était historien, mais aussi romancier, la fiction lui permettant de donner vie à l’histoire. Il s’agissait là d’une fiction telle qu’on l’aime, populaire, descriptive et rêveuse.
Ce qui est le plus intéressant, dans ce discours, est ce que dit François Sureau de la liberté, qu’il compare à la France, qui est, comme elle, insaisissable pour qui veut l’appréhender :
La liberté est une étrange chose. Elle disparaît dès qu’on veut en parler. On n’en parle jamais aussi bien que lorsqu’elle a disparu.
Qu’aurait pensé Gallo aujourd’hui, où la fièvre des commémorations nous tient, pendant que d’un autre côté le sens disparaît des institutions que notre histoire nous a léguées :
Une séparation des pouvoirs battue en brèche, les principes du droit criminel rongés sur leurs marges, la représentation abaissée, la confusion des fonctions et des rôles recherchée sans hésitation, les libertés publiques compromises, le citoyen réduit à n’être plus le souverain, mais seulement l’objet de la sollicitude de ceux qui le gouvernent et prétendent non le servir mais le protéger, sans que l’efficacité promise, ultime justification de ces errements, soit jamais au rendez-vous.
Les oreilles du stagiaire de l’Élysée, situé sur l’autre rive de la Seine, ont dû siffler quand ces paroles ont été prononcées, en présence de sa dame, qui fut auparavant son professeur…
François Sureau ne s’en est pas tenu à ces propos, qui n’ont pas provoqué, semble-t-il, le moindre frémissement dans l’assistance, que ce soit chez les immortels ou dans le public :
Non, je ne crois pas que ce disciple de Voltaire et de Hugo se réjouirait de l’état où nous sommes, chacun faisant appel au gouvernement, aux procureurs, aux sociétés de l’information pour interdire les opinions qui les blessent ; où chaque groupe se croit justifié de faire passer, chacun pour son compte, la nation au tourniquet des droits de créance ; où gouvernement et Parlement ensemble prétendent, comme si la France n’avait pas dépassé la minorité légale, en bannir toute haine, oubliant qu’il est des haines justes et que la République s’est fondée sur la haine des tyrans. La liberté, c’est être révolté, blessé, au moins surpris, par les opinions contraires.
Pour ce qui est de la République, il précise, après avoir [décrassé] ce terme qu’on emploie ces jours-ci à tout propos, au prix […] d’une grande confusion concernant les principes :
Gallo pour sa part ne l’a jamais vue comme cet étrange absolu qu’on nous présente parfois au mépris de toute vérité.[…] Aujourd’hui que la République nous appelle moins qu’elle ne nous sermonne au long d’interminables campagnes de propagande frappées de son sceau, il se serait inquiété je crois de notre docilité.
Comme si cela ne suffisait pas, le nouvel académicien enfonce le clou encore plus profond sans que Compagnie et public, sans doute saisis, n’émettent le moindre murmure :
Je ne crois pas que Gallo eût souscrit à cette substitution du lapin de garenne au citoyen libre que nous prépare cette formule imbécile, répétée à l’envi depuis vingt ans, que la sécurité est la première des libertés. À cette aune, pas de pays plus libre sans doute que le royaume de Staline ou celui de Mussolini. […] Et l’on s’en va répétant que les temps sont difficiles. Mais les temps, comme Max Gallo nous l’a rappelé pendant un demi-siècle, sont toujours difficiles pour ceux qui n’aiment pas la liberté.
Alors que le danger qui détruit la France, depuis mai 1968, c’est l’ultra-gauche, on s’effraie avec l’extrême-droite quasiment inexistante.
Au passage, faudrait-il rappeler que le fascisme et le nazisme (national-socialisme) sont deux déclinaisons du socialisme.
Et que le socialisme est une étape vers le communisme intégral, comme l’a rappelé Marx dans son manifeste du parti communiste.
De la même manière, moins il y a de libéralisme en France, et plus on le rend responsable de tout. Les pourfendeurs de la pensée unique ne se rendent-ils pas compte qu’ils sont précisément les agents et les promoteurs de ladite pensée unique ?
Qu’ils soient chroniqueurs, humoristes, journalistes, politologues, experts officiels, ils sont partout, sur tous les plateaux de télévision, sur les ondes radios et distillent en permanence la pensée convenue et conformiste qui consiste à réciter tous les couplets de l’antilibéralisme. Se croyant originaux et impertinents, ils se conforment en fait tous au même moule. Ils croient dépasser les bornes et jouent à merveille le rôle de gardien de la pensée conforme.
Car le conformiste est anti-libéral. Dans le milieu académique, c’est encore plus flagrant. Il existe notamment un débat récurrent consistant à dénoncer la formalisation outrancière de la science économique en y voyant le signe de l’hégémonie de la «pensée ultra-libérale».
C’est un des traits singuliers de la pensée conformiste que de voir un « complot libéral » partout, notamment camouflé dans les équations des modèles macroéconomiques. Les mathématiques seraient le cheval de troie du grand satan libéral.
Pourtant, le besoin de mesure, de formalisation et d’abstraction de la science économique est en grande partie le résultat de la volonté de planification et d’expérimentation de politiques économiques et de réglementations. Pour prévoir et évaluer les rentrées fiscales liées à l’adoption d’un nouvel impôt, encore faut-il disposer d’un modèle macroéconomique fondé sur des hypothèses très précises.
Ceux qui modélisent ont toujours la prétention, pour ne pas dire la vanité, de contrôler les phénomènes économiques et sociaux. Et ils iront jusqu’à s’en prendre aux individus réels si ces derniers ne se comportent pas comme leurs équations l’auraient prévu.
Voyez comment le pouvoir politique s’en prend aux restaurateurs qui n’ont pas joué le jeu de la répercussion de la baisse de la TVA dans le prix des menus parce que les modèles avaient sans doute prévu un tel effet. Mais un chercheur ne construit pas un modèle en fonction des résultats qu’il désire ; il se doit de formaliser une réalité qui lui est extérieure et qui échappe à sa volonté.
Tout le programme de recherche actuel de la «nouvelle micro-économie» est d’établir qu’il n’est pas optimal de laisser des individus libres de prendre des décisions en fonction de leurs intérêts privés. Et toute la formalisation est orientée en ce sens. Un chercheur qui tenterait de prendre une direction opposée ne trouverait plus de financement ni de laboratoire d’accueil.
Pourtant, nous sommes à la limite du scientisme car l’intention est contenue dans les hypothèses : exit la main invisible.
D’ailleurs, pour le prix Nobel Joseph Stiglitz, si elle est invisible cette fameuse main, c’est probablement qu’elle n’existe pas ! Si les physiciens raisonnaient ainsi, alors les ondes ou les trous noirs n’existeraient pas.
Les manuels modernes d’économie présentent « les défaillances du marché » comme des postulats que l’on ne saurait remettre en question, et qui rendent l’action publique autant indispensable que providentielle.
Car c’est bien connu que l’action publique n’est frappée d’aucune de ces défaillances inhérentes à l’action privée… Et l’économiste qui prendrait le risque de prétendre le contraire ne peut plus prétendre faire carrière.
La «nouvelle théorie du commerce international s’inscrit dans cet élan similaire pour démontrer que l’on ne saurait faire confiance au libre-échange pour obtenir des échanges internationaux harmonieux. Il n’aura en effet échappé à personne que les négociations collectives organisées sous l’égide de l’O.M.C., qui voient s’affronter les corporatismes nationaux au risque de dégénérer en guerre économique larvée, constituent un modèle d’harmonie internationale.
Rappelons que l’OMC est issue d’une transformation du G.A.T.T. Mais les missions du GATT étaient claires : il s’agissait d’abaisser les tarifs douaniers – ce qui a été accompli essentiellement dans l’industrie – en vue de fluidifier le commerce international. L’OMC prétend « réguler » le commerce entre les nations en imposant des normes qualitatives (environnementales, sociales, sanitaires) qui font ressurgir les tentations protectionnistes.
Mais la définition de pareilles normes est bien plus problématique et leur généralisation est perçue par les pays moins avancés comme un protectionnisme déguisé mis en œuvre par les pays développés. Pareillement, la «nouvelle économie du travail» montre que le chômage n’est pas le résultat d’entrave au libre fonctionnement du marché.
Les théoriciens ont alors inventé le concept de «chômage d’équilibre» selon lequel le chômage résulte du jeu des décisions d’agents rationnels. Il en découle qu’il n’est pas « optimal » pour la collectivité de laisser des individus rationnels s’entendre autour d’un contrat de travail librement négocié en vertu de ces imperfections concurrentielles qui aboutissent à générer du chômage structurel.
Là aussi, les négociations collectives encadrées par les partenaires sociaux – qui n’ont qu’un seul leitmotiv : la grève générale – constituent sans doute un modèle qui nous permet d’éviter ce chômage imputable aux forces du marché et il n’aura échappé à personne que le « dialogue social » à la française est un modèle d’harmonie collective.
Enfin, la «nouvelle théorie de la croissance» repose sur des modèles dynamiques dits de « croissance endogène » qui font de l’Etat un «planificateur bienveillant» indispensable à la régulation d’ensemble.
Ces quelques exemples montrent que, loin d’assister à une hégémonie de la pensée libérale dans les milieux académiques, c’est à un retour en force des conceptions interventionnistes – relookées sous le vernis de fondements microéconomiques savants et de bons sentiments – que nous assistons depuis plus de 25 ans.
Et les derniers prix Nobel d’économie (Stiglitz, Krugman, Williamson et Ostrom) confirment cette tendance lourde. Dans ce contexte, il est pour le moins cocasse de parler de libéralisme triomphant.
Le libéralisme recule – et ses ennemis s’en réjouissent – sans doute parce que les hommes ne sont plus à la hauteur des valeurs exigeantes qu’il implique.
Les « idiots utiles » nous racontent que le capitalisme n’obéit à aucune valeur ni morale. En fait, l’économie ne fonctionne plus quand les hommes oublient les valeurs qu’une économie de liberté et de responsabilité implique.
Après le démantèlement de l’Empire, les églises réparties sur tout le territoire sont devenues les substituts de l’administration romaine dispersée. Dans la confusion générale, alors que les formes d’une ère nouvelle étaient à peine visibles parmi les brumes du provisoire, les prêtres sont devenus notaires, auditeurs et maires.
Les graines de la future aristocratie européenne ont germé sur le champ de bataille, dans la lutte contre l’envahisseur barbare. Dans chaque village et paroisse, les chefs de communauté qui se sont démarqués dans l’effort de défense ont été récompensés par le peuple avec des terres, des animaux et des pièces de monnaie, par l’Église avec des titres de noblesse et l’onction légitime de leur autorité.
Ils devinrent de grands fermiers, des comtes, des ducs, des princes et des rois.
La propriété agraire n’a jamais été le fondement ou l’origine, mais le fruit de sa puissance, de son pouvoir militaire.
Le pouvoir d’une caste féroce et hautaine, enrichie par l’épée et non par la charrue. Une caste veillant à ne pas se mélanger aux autres, et de ne pas se consacrer à la culture de l’intelligence, bonne uniquement pour les prêtres et les femmes, ni aux travaux de la terre confiés aux serfs, pas même les affaires qui sont l’occupation des bourgeois et des juifs.
Pendant plus d’un millénaire, cette caste dirigea l’Europe par la force des armes, soutenu par le trépied de :
1) la légitimation ecclésiastique et culturelle,
2) l’obéissance populaire traduite en travail et en impôts,
3) le soutien financier obtenu ou extorqué aux marchands et aux banquiers en temps de crise et de guerre.
Son essor culmine et son déclin commence avec la fondation des monarchies absolutistes et l’avènement de l’État Nation.
Elle culmine parce que ces nouvelles formations incarnent le pouvoir de la caste guerrière à l’état pur, source d’elle-même par délégation directe de Dieu, sans intermédiation du sacerdoce, réduit à la condition subalterne de complice forcé et récalcitrant.
Mais c’est déjà le début du déclin, car le monarque absolu, issu de l’aristocratie, s’en démarque et doit chercher contre elle – et contre l’Église – le soutien du Tiers État, qui finit par devenir une force politique indépendante, capable d’intimider ensemble le roi, le clergé et la noblesse.
Si le système médiéval avait duré dix siècles, l’absolutisme n’en a pas duré plus de trois.
Le règne de la bourgeoisie libérale durera encore moins.
Un siècle de liberté économique et politique suffit à rendre certains capitalistes si formidablement riches qu’ils ne veulent plus se soumettre aux caprices du marché qui les a enrichis.
Ils veulent le contrôler, et les instruments pour cela sont au nombre de trois:
1) le domaine de l’État pour l’implantation des politiques étatistes nécessaires à l’éternisation de l’oligopole;
2) stimuler les mouvements socialistes et communistes qui favorisent invariablement la croissance du pouvoir étatique;
3) la régimentation d’une armée d’intellectuels qui préparent l’opinion publique pour dire adieu aux libertés bourgeoises et les faire entrer joyeusement dans un monde de répression omniprésente et obsessionnelle (s’étendant jusqu’aux derniers détails de la vie privée et du langage courant), et en plus présentée comme un paradis ornée à la fois de l’abondance du capitalisme et de la «justice sociale» du communisme.
Dans ce nouveau monde, la liberté économique indispensable au fonctionnement du système est préservée dans la stricte mesure nécessaire pour lui permettre de subventionner l’extinction de la liberté dans les domaines politique, social, moral, éducatif, culturel et religieux.
Avec cela, les mégacapitalistes changent la base même de leur pouvoir.
Il ne repose plus sur la richesse en tant que telle, mais sur le contrôle du processus politico-social.
Un contrôle qui, les libérant d’une exposition aventureuse aux fluctuations du marché, en fait une puissance dynastique durable, une néo-aristocratie capable de traverser les variations de fortune et la succession des générations, abritée dans le fief de l’État et des organisations internationales.
Ce ne sont plus des mégacapitalistes: ce sont des métacapitalistes – la classe qui a transcendé le capitalisme et l’a transformé en le seul socialisme qui ait jamais existé ou qui existera: le socialisme des grands maîtres et des ingénieurs sociaux à leur service.
Cette nouvelle aristocratie n’est pas née, comme la précédente, d’un héroïsme militaire récompensé par le peuple et béni par l’Église.
Il est né d’une prévoyance machiavélique fondée sur l’intérêt personnel et, à travers un faux clergé d’intellectuels subventionnés, se bénit.
Il reste à voir quel genre de société cette aristocratie auto-inventée peut créer – et combien de temps une structure si manifestement basée sur le mensonge peut durer.
Les esclavagistes devaient acheter cher des esclaves, les faire venir, les soigner, les loger, les nourrir, les habiller.
Tout cela avait un coût.
Aujourd’hui ce sont les esclaves modernes qui doivent payer eux-mêmes leur transport, leur nourriture, leur maison et etc.
Et c’est moins cher pour les esclavagistes !
Les coûts pour l’esclavagiste sont mutualisés via les impôts ce qui fait que l’esclave lui même paie pour son propre esclavage.
Ils ne sont même plus obligés de payer toute la vie comme auparavant.
Et les esclaves continuent aujourdhui de travailler pour les esclavagistes même s’ils ont la «liberté» de choisir la plantation.
Les intermédiaires divers ont augmenté et prennent leur pourcentage aussi en impôts sur la consommation, impôt foncier etc + la dette gouvernementale sur d’innombrables générations.
Et l’esclavagiste dépense moins de sa poche.
L’éducation nationale et les merdias corrompus vendent les mauvaises luttes et les gens sont à genoux devant les mauvaises croix.
La vraie liberté c’est de changer de classe sociale car nous sommes tous des esclaves et le fruit de notre travail est capté par d’autres. Nous devons gagner 10 pour en toucher 1.
Pas seulement la TVA ni l’impôt ni le crédit mais aussi l’inflation et les prélévements cachés indirects. Ne vivez pas dans un monde utopiste car la réalité est sombre.
Le corporatisme de plus haut niveau se monopolise et vise à vérouiller le marché. C’est créer un système fasciste oú l’employé doit se considérer comme privilégié. Et s’il rate son objectif de mission c’est un désonheur triste et honteux pour sa famille.
Photo ci-dessous entrée d’un goulag, camp de concentration soviétique avec inscription : «travail en URSS c’est une question d’honneur, de gloire, d’orgueil et d’héroisme.»
L’esclavagisme n’a pas disparu. Les grandes fortunes n’ont pas intérêt à le voir disparaître.
Comment définir l’esclavagisme ? Voici une bonne question pour chacun de nous.
L’économie a besoin d’esclaves ?
Nous sommes passé d’un esclavage ethnique à un esclavage généralisé.
Tout le monde dit que le temps, c’est de l’argent. Ok oui ça c’est simple. Mais ce que la majorité ne sait pas c’est qu’il faut faire la différence expliquée dans cet article entre acheter du temps pour soi et vendre son temps pour de l’argent. Et cela est essentiel ! Si vous n’avez pas encore lu ce premier article allez-y maintenant.
Parlons du temps libre car le temps passe vite et ne revient pas alors que l’argent par contre va et vient.
De plus l’argent une fois dépensé c’est fini : il ne peut être dépensé 2 fois.
Bien sûr il peut être investit et du coup multiplié. Mais c’est un autre sujet détaillé dans cet article : quel est le prix du temps ?
Le temps libre, UTILISÉ CORRECTEMENT peut générer des connaissances qui peuvent produire beaucoup plus de possibilités que de l’argent. Ce sont des nouvelles perspectives, des nouvelles façons de voir le monde, des visions différentes de ce que l’on avait habitude de voir.
La plupart des gens ont toujours cette mauvaise excuse pour ne pas avoir d’éducation entrepreneuriale et financière : ils disent qu’ils n’ont pas le temps ! C’est vraiment juste une excuse mais le problème c’est qu’ils y croient vraiment. S’il vous plaît questionnez ces croyances que la majorité suit par conformisme et envoyez balader le bon sens !
La plupart d’entre nous sont mis en quarantaine. Nous pouvons être bouleversés, tristes, inquiets ou nous pouvons voir cela comme une opportunité qui ira changer notre vie.
Au lieu de faire la navette entre le travail et la maison, que se passe-t-il si vous avez utilisé ce temps pour acquérir une compétence entrepreneuriale ? Vous pouvez enfin vous poser et réfléchir à de nouveaux choix de vie, à de nouvelles envies. C’est un peu comme durant la période de fin d’année oú vous questionnez vos derniers pas et les prochains…
Avez-vous utilisé ce temps pour élaborer une nouvelle stratégie d’investissement ? Ou appris de nouvelles connaissances en marketing ou d’autres domaines ?
Ces connaissances pourraient prendre soin de vous et de vos proches pour toujours ! Envisagez de profiter de cette occasion pour questionner, apprendre, tester.
Vous pouvez prendre des virages totalement différents dans votre vie alors s’il vous plaît permettez-vous de tout questionner et de ne rien laisser tabou.
Je suis venu au Brésil en 2011 avec moins de 1000 euros et pas de visa.
Mes 1000 € n’ont pas duré longtemps et j’ai du changer de logement loué en diminuant drastiquement le niveau de qualité du bien jusqu’à ne plus avoir de quoi me payer un logement ni-même à manger.
J’avais mal plannifié mon expatriation ? Sûrement.
On peut la plannifier mieux ? Oui certainement mais pas à la perfection.
Et c’est impossible d’avoir connaissance de tous les détails. Et plus on plannifie moins on a le courage de sauter le pas.
Donc en conclusion le courage de passer à l’action reste quelque chose qui a plus de valeur que le reste car aujourdhui toujours au Brésil à São Paulo je suis un chef d’entreprise.
Bien sûr cela a mis des années. Je n’ai pas tout changé du jour au lendemain.
Ce sont les difficultés recontrées qui ont marqué en moi les qualités d’humilité et de plaisir de conquérir.
Les 2 vont ensemble et s’équilibrent.
Lorsque l’homme traverse l’océan seul en kayak et que des marins ou ses proches et amis le voit ou simplement l’imaginent que pensent-ils ? 🤔
Ils pensent que c’est un idiot qui non seulement perd son temps mais qui en plus n’a pas toute sa tête. 🙃
Pourtant avant la traversée il est admiré et à l’arrivée il est félicité.
Être entrepreneur c’est à la mode, c’est cool, c’est tendance mais ce que la majorité oublie c’est que c’est difficile. Extrèmement difficile et c’est pourquoi la majorité ne passe pas à l’action ou finit par désister.
Car il faut être courageux et se risquer à faire ce qui est contre-intuitif.
C’est l’homme qui est admiré pour y être arrivé mais que la majorité ne souhaite pas voir durant sa traversée.
Chaque année l’état distribue des centaines de millions d’€ aux médias et aux propriétaires milliardaires comme Dassault, Draghi ou Lagardère.
L’état français est-il trop généreux ? Pouvons nous revendiquer une quelconque liberté des médias ?
C’est une importante question car les médias c’est le quatrième pouvoir comme le dit l’expression américaine…
Mais un pouvoir n’est autonome que s’il a un cash flow positif pour boucler les fins de mois. Les médias mainstream existent dans tous les pays. Il suffit de prendre 1 avion pour observer le même modus operandi partout.
Il est vital de supprimer toutes les subventions aux médias et de laisser les gens décider eux-mêmes de ce qu’ils veulent lire ou pas lire.
Même chose pour les télévisions d’état, les TV publiques. Il n’y a aucune raison qu’elles existent dans notre monde libre interconnecté d’aujourd’hui. Il n’y a pas d’information d’état. Pourquoi y aurait il une TV d’état ?
Plus de 500.000,00 € ont été gaspillé pour refaire les logos de France Télévisions ! Les élections coûtent chères pour permettre à certains politiques de monter leur société de communication avec un beau capital. Ils existent des problèmes énormes de conflits d’intérêt et la corruption n’est pas combattue comme elle le devrait.
Ajoutez à cela les subventions et le fait que les hommes d’affaires â la tête de ces médias ne vivent qu’avec des contrats étatiques. Cela devient épouvantable et la justice ne fait pas son boulot !
Dans toute l’histoire économique la subvention n’a jamais fait la qualité d’un produit ! Ce qui fait la qualité d’un produit c’est la concurrence…
Donc lorsqu’il n’y a pas de concurrence car tous dépendent de l’état cela ne peut pas marcher. Voilà pourquoi les citoyens du monde entier sont fatigués de ces gros médias étatiques. Voilà pourquoi le fossé d’incompréhension entre les médias et les citoyens augmente chaque jour de plus en plus. Ce fossé est chaque jour plus criant.
Ce qui apporte de la valeur pour les clients des médias c’est la qualité du service face à la concurrence et non les subventions !
Tout seul oui vous pouvez être un excellent professionnel.
Mais en compagnie des autres il est possible de grandir sérieusement et de gagner de nouveaux horizons.
Par conséquent, le leadership est un des outils clés.
Qu’est-ce qu’un leader ?
C’est être capable de faire qu’un groupe hétérogène de personnes ait un but commun, se transformant en une équipe unie.
Mais comment faire cela sans détruire l’individualité de chaque membre de l’équipe?
Cela est possible uniquement si vous construisez un système dans lequel règnera la clarté : où il est clair que chaque membre réalise aussi ses objectifs personnels.
Quand les rêves personnels sont écartés au nom de la collectivité, c’est de la manipulation, autrement dit du communisme ou du vol.
Dans un système prospère l’individu est la pièce la plus importante. Tout part de lui, de ses projets et de ses initiatives. La construction d’une collectivité saine doit être faite à partir des aspirations de chaque individu.
Lorsque la communauté est placée au détriment des rêves individuels (c’est à dire sans encourager la poursuite des rêves personnels), le manque d’encouragement de chacun des membres entraînera le déclin du groupe. Ou si le groupe existe encore, cela ne sera que des membres-pions en faveur des promesses et des intérêts des tiers qui seront au sommet de la pyramide bénéficiant du sacrifice des masses.
Voulez-vous créer une entreprise/un projet prometteur ? Créez un système qui va dans le sens des rêves individuels de chacun des membres. Ainsi, la communauté bénéficiera de l’individualité.
La meilleure façon de penser aux résultats de votre projet, de votre entreprise c’est de penser aux résultats de vos employés.
La plus grande victime du marketing est la personne qui n’en est pas consciente.
Le plus grand aveugle étant celui qui peut voir mais ne veut pas voir.
Face à tous les journaux, grands médias, tv, radios et réseaux sociaux plein de faux profils et hackers pour le lobby de différentes idéologies, il faut préter attention au lavage de cerveau.
Le journal Le Monde par exemple appartient à qui ?
Qui est l’actionnaire majoritaire de TF1 ?
On peut se poser la question pour TOUTES les entreprises et les idéologies qu’ils véhiculent.
Que veulent ils ?
Qu’ont ils intérêt à montrer et à cacher ?
Quel message veulent ils vous faire ingurgiter ?
Trip Advisor par exemple est connu pour être rempli de faux commentaires, de profils de personnes qui n’existent par sur terre et des entreprises dans différents endroits du monde demandent 10$ pour 10 commentaires positifs ou négatifs pour démonter les concurrents.
La majorité des gens avant d’acheter un produit d’une entreprise vont sur la page facebook de l’entreprise voir les commentaires.
Et ils ont confiance en l’opinion des « utilisateurs » qu’ils croient opinions réelles et libres et non virtuelles.
Dans une entreprise pour laquelle je travaillais j’ai vu un prospect envoyer un message sur facebook à un faux profil que nous avions crée.
Ce faux profil avait commenté positivement les services de notre entreprise et a vanté nos produits pour ce prospect réel qui a au final acheté nos produits.
De nombreuses entreprises de TI vendent des services de ce type pour différentes tâches à réaliser dans une entreprise.
C’est dingue de voir à quel point cela marche : à quel point les personnes réelles suivent les idées de personnes imaginaires !
Je ne parle même pas de Andrés Sepúlveda, hacker politique et de ses armées virtuelles de dizaines de milliers de faux profils twitter, facebook interchangeables à sa guise, sans compter les attaques par email, le spamming, les virus, malware et autres attaques.
Le libre arbitre et le fait de penser de façon indépendante est valable autant à la bourse de Wall Sreet que pour un achat de quelque chose dont on a besoin au quotidient.
Il ne faut pas être influencé et il faut analyser les différentes options et possibilités.
Se demander si c’est réellement ce que nous souhaitons, et voir si nous sommes à la fois le réalisateur et l’acteur de notre vie.
Beaucoup de gens vivent la vie d’autres personnes et mettent 50 ans avant de se réveiller, ou pas.
Il est vital de reconnaître ce qui fait que JE suis unique : MES goûts, MES désirs, ce qui ME passionne, ce pourquoi JE vis.
Cela demande de s’écouter pour savoir le cap que l’on donne à sa propre vie.
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