Le fantasme de l’ultra-libéralisme : le déni français par Jean-Louis Caccomo.

Alors que le danger qui détruit la France, depuis mai 1968, c’est l’ultra-gauche, on s’effraie avec l’extrême-droite quasiment inexistante.

Au passage, faudrait-il rappeler que le fascisme et le nazisme (national-socialisme) sont deux déclinaisons du socialisme.

Et que le socialisme est une étape vers le communisme intégral, comme l’a rappelé Marx dans son manifeste du parti communiste.

De la même manière, moins il y a de libéralisme en France, et plus on le rend responsable de tout. Les pourfendeurs de la pensée unique ne se rendent-ils pas compte qu’ils sont précisément les agents et les promoteurs de ladite pensée unique ?

Qu’ils soient chroniqueurs, humoristes, journalistes, politologues, experts officiels, ils sont partout, sur tous les plateaux de télévision, sur les ondes radios et distillent en permanence la pensée convenue et conformiste qui consiste à réciter tous les couplets de l’antilibéralisme. Se croyant originaux et impertinents, ils se conforment en fait tous au même moule. Ils croient dépasser les bornes et jouent à merveille le rôle de gardien de la pensée conforme.

Car le conformiste est anti-libéral. Dans le milieu académique, c’est encore plus flagrant. Il existe notamment un débat récurrent consistant à dénoncer la formalisation outrancière de la science économique en y voyant le signe de l’hégémonie de la «pensée ultra-libérale».

C’est un des traits singuliers de la pensée conformiste que de voir un « complot libéral » partout, notamment camouflé dans les équations des modèles macroéconomiques. Les mathématiques seraient le cheval de troie du grand satan libéral.

Pourtant, le besoin de mesure, de formalisation et d’abstraction de la science économique est en grande partie le résultat de la volonté de planification et d’expérimentation de politiques économiques et de réglementations. Pour prévoir et évaluer les rentrées fiscales liées à l’adoption d’un nouvel impôt, encore faut-il disposer d’un modèle macroéconomique fondé sur des hypothèses très précises.

Ceux qui modélisent ont toujours la prétention, pour ne pas dire la vanité, de contrôler les phénomènes économiques et sociaux. Et ils iront jusqu’à s’en prendre aux individus réels si ces derniers ne se comportent pas comme leurs équations l’auraient prévu.

Voyez comment le pouvoir politique s’en prend aux restaurateurs qui n’ont pas joué le jeu de la répercussion de la baisse de la TVA dans le prix des menus parce que les modèles avaient sans doute prévu un tel effet. Mais un chercheur ne construit pas un modèle en fonction des résultats qu’il désire ; il se doit de formaliser une réalité qui lui est extérieure et qui échappe à sa volonté.

Tout le programme de recherche actuel de la «nouvelle micro-économie» est d’établir qu’il n’est pas optimal de laisser des individus libres de prendre des décisions en fonction de leurs intérêts privés. Et toute la formalisation est orientée en ce sens. Un chercheur qui tenterait de prendre une direction opposée ne trouverait plus de financement ni de laboratoire d’accueil.

Pourtant, nous sommes à la limite du scientisme car l’intention est contenue dans les hypothèses : exit la main invisible.

D’ailleurs, pour le prix Nobel Joseph Stiglitz, si elle est invisible cette fameuse main, c’est probablement qu’elle n’existe pas ! Si les physiciens raisonnaient ainsi, alors les ondes ou les trous noirs n’existeraient pas.

Les manuels modernes d’économie présentent « les défaillances du marché » comme des postulats que l’on ne saurait remettre en question, et qui rendent l’action publique autant indispensable que providentielle.

Car c’est bien connu que l’action publique n’est frappée d’aucune de ces défaillances inhérentes à l’action privée… Et l’économiste qui prendrait le risque de prétendre le contraire ne peut plus prétendre faire carrière.

La «nouvelle théorie du commerce international s’inscrit dans cet élan similaire pour démontrer que l’on ne saurait faire confiance au libre-échange pour obtenir des échanges internationaux harmonieux. Il n’aura en effet échappé à personne que les négociations collectives organisées sous l’égide de l’O.M.C., qui voient s’affronter les corporatismes nationaux au risque de dégénérer en guerre économique larvée, constituent un modèle d’harmonie internationale.

Rappelons que l’OMC est issue d’une transformation du G.A.T.T. Mais les missions du GATT étaient claires : il s’agissait d’abaisser les tarifs douaniers – ce qui a été accompli essentiellement dans l’industrie – en vue de fluidifier le commerce international. L’OMC prétend « réguler » le commerce entre les nations en imposant des normes qualitatives (environnementales, sociales, sanitaires) qui font ressurgir les tentations protectionnistes.

Mais la définition de pareilles normes est bien plus problématique et leur généralisation est perçue par les pays moins avancés comme un protectionnisme déguisé mis en œuvre par les pays développés. Pareillement, la «nouvelle économie du travail» montre que le chômage n’est pas le résultat d’entrave au libre fonctionnement du marché.

Les théoriciens ont alors inventé le concept de «chômage d’équilibre» selon lequel le chômage résulte du jeu des décisions d’agents rationnels. Il en découle qu’il n’est pas « optimal » pour la collectivité de laisser des individus rationnels s’entendre autour d’un contrat de travail librement négocié en vertu de ces imperfections concurrentielles qui aboutissent à générer du chômage structurel.

Là aussi, les négociations collectives encadrées par les partenaires sociaux – qui n’ont qu’un seul leitmotiv : la grève générale – constituent sans doute un modèle qui nous permet d’éviter ce chômage imputable aux forces du marché et il n’aura échappé à personne que le « dialogue social » à la française est un modèle d’harmonie collective.

Enfin, la «nouvelle théorie de la croissance» repose sur des modèles dynamiques dits de « croissance endogène » qui font de l’Etat un «planificateur bienveillant» indispensable à la régulation d’ensemble.

Ces quelques exemples montrent que, loin d’assister à une hégémonie de la pensée libérale dans les milieux académiques, c’est à un retour en force des conceptions interventionnistes – relookées sous le vernis de fondements microéconomiques savants et de bons sentiments – que nous assistons depuis plus de 25 ans.

Et les derniers prix Nobel d’économie (Stiglitz, Krugman, Williamson et Ostrom) confirment cette tendance lourde. Dans ce contexte, il est pour le moins cocasse de parler de libéralisme triomphant.

Le libéralisme recule – et ses ennemis s’en réjouissent – sans doute parce que les hommes ne sont plus à la hauteur des valeurs exigeantes qu’il implique.

Les « idiots utiles » nous racontent que le capitalisme n’obéit à aucune valeur ni morale. En fait, l’économie ne fonctionne plus quand les hommes oublient les valeurs qu’une économie de liberté et de responsabilité implique.

Clarifier ses propres objectifs

Voici 10 questions pour vous aider à clarifier vos propres objectifs.

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Pouvez-vous répondre à ces questions sur vos objectifs?

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1) Sont-ils écrits ? – Prendre une feuille de papier et rédiger vos objectifs est un acte magique. Il les rend réels et les précise.

2) Sont-ils VOS objectifs ? – Avant d’aller plus loin, assurez-vous que vos objectifs sont vraiment les vôtres. Ou sont-ce des objectifs que vous vous êtes fixé pour satisfaire votre famille, votre patron ou la société ?

3) Ont-ils une échéance ? – Des objectifs sans date limite sont comme une course sans fin. Vous avez besoin d’une ligne d’arrivée pour définir votre objectif afin de savoir quand vous allez l’atteindre.

4) Quel est le prix que vous êtes prêt à payer ? – Chaque but a un coût. Que ce soit le temps, l’argent, ou les efforts. Assurez-vous que vous êtes vraiment prêt à payer le prix pour atteindre votre objectif.

5) Quel aide aurez-vous besoin pour atteindre vos objectifs ? – Des buts vraiment grands nous obligent à nous dépasser. Chaque personne qui réussit a appris de quelqu’un d’autre. Planifiez à l’avance comment vous allez obtenir l’aide dont vous avez besoin.

6) Êtes-vous concentré sur votre objectif ? – Beaucoup de gens n’ont que des objectifs flous. Ou peut-être poursuivent-ils trop de buts à la fois. Pour réussir, vous devez être concentré sur votre objectif principal. Il doit être à l’avant-plan et au centre de votre vie. Vous devez y penser régulièrement.

7) Vos objectifs sont-ils flexibles ? – La vie est imprévisible et tout change constamment. Vous ne pouvez pas contrôler cela. Donc, vos objectifs doivent être adaptables, flexibles. Cela ne doit cependant pas être utilisé comme une excuse au premier signe de difficulté. Des objectifs flexibles peuvent être modifiés dans des périodes difficiles, sans pour cela être abandonnés.

8) Vos objectifs demandent-ils que vous dépassiez vos limites ? – Si votre objectif est de faire quelque chose que vous avez déjà fait auparavant, alors vous obtiendrez les mêmes résultats. Vos objectifs doivent vous obliger à développer vos capacités. C’est comme cela que vous acquerrez de nouvelles compétences et de nouvelles limites.

9) Croyez-vous à vos objectifs ? – Plus que quiconque, vous devez croire vous-même à vos objectifs. Il y aura des critiques, des gens sceptiques, et des gens qui veulent vous voir échouer. Ne les écoutez pas. Un potentiel énorme dort au fond de vous, et si vous croyez que c’est possible, vous pouvez réaliser n’importe quel objectif.

10) Qu’avez-vous fait aujourd’hui ? – Vous devez agir chaque jour pour la réalisation de vos objectifs. Ce n’est pas une activité facultative. Si vous avez vraiment la détermination d’atteindre vos objectifs, vous y penserez et agirez dans ce sens chaque jour.