L’esclavage moderne : une servitude masquée, plus cruelle encore.

Introduction:

Trompés par l’éclat d’un monde où le mot « liberté » est chanté joyeusement, un mensonge effroyable s’étend, redoutable et silencieux, sur les âmes et les corps. L’esclavage, loin d’être relégué aux pages poussiéreuses de l’histoire, s’est réinventé, paré des oripeaux de la modernité.

Ses chaînes, désormais invisibles, sont tissées de dettes, d’impôts et d’illusions.
La véritable oppression est celle qui se fait passer pour une nécessité naturelle.
Sous le vernis d’un progrès célébré, l’esclavage moderne prospère, plus sournois, plus économique pour ceux qui en tirent les ficelles.

L’esclavage moderne : l’esclave finance sa propre servitude.
Dans cette ère qui glorifie la liberté, les esclaves modernes ne sont pas arrachés à leurs terres ni vendus sur des marchés.
Ils se présentent d’eux-mêmes, poussés par la nécessité, et assument seuls les frais de leur existence : logement, nourriture, vêtements, transport.
Ce sont eux qui, par leur labeur, huilent les rouages de leur propre asservissement.

Le génie maquiavélique de cet esclavage réside dans sa mutualisation : les coûts, autrefois portés par un maître, sont aujourd’hui dispersés à travers un système fiscal oppressant.

L’impôt, cette saignée universelle, prélève sur chaque salaire pour financer les infrastructures, les services publics, et des dettes nationales qui enchaînent les générations à venir.
Ainsi, l’esclave moderne paie pour forger ses propres chaînes, croyant œuvrer pour une société équitable. 

L’esclavagiste contemporain n’a plus besoin de brandir le fouet.
Il s’appuie sur un réseau d’intermédiaires : gouvernements, multinationales, banques, médias.
Chaque achat, chaque facture, chaque taxe sur la consommation ou taxe foncière est une goutte de sueur versée pour engraisser un système bâti sur l’exploitation.


L’inflation, ce voleur furtif, érode le pouvoir d’achat, tandis que des prélèvements indirects, tapis dans les méandres de la bureaucratie, amputent le fruit du travail.
Pour chaque euro gagné, combien reste-t-il vraiment ?
Un dixième, peut-être, après le passage des collecteurs invisibles. 

La plantation moderne : une liberté en trompe-l’œil.
On nous vante la liberté de choisir son employeur, son métier, sa « plantation ». Mais ce choix n’est qu’une illusion.


Quelle que soit la plantation, le maître demeure le même : un système économique qui siphonne la richesse produite par les travailleurs pour l’entonnoir d’une élite.
Les grandes fortunes, ces nouveaux barons, n’ont aucun intérêt à voir cet ordre s’effondrer.


La liberté véritable est celle qui nous affranchit de l’esclavage intérieur.
Mais comment s’affranchir quand l’éducation façonne des esprits dociles, quand les médias détournent les regards vers de fausses causes, de faux ennemis ?
Les âmes, engourdies par des slogans et des distractions, s’inclinent devant des idoles vides, oubliant la quête de leur souveraineté. 

Le corporatisme : un fascisme déguisé.
Le corporatisme, cette fusion entre grandes entreprises et pouvoir politique, a enfanté un système où l’employé est sommé de se considérer comme un privilégié.
Travailler devient un honneur, une gloire, un acte héroïque.
Cette rhétorique fait écho à l’inscription cynique ornant l’entrée des goulags soviétiques : « Le travail en URSS est une question d’honneur, de gloire, d’orgueil et d’héroïsme. » 

Entrée d’un goulag soviétique avec l’inscription : « Le travail en URSS est une question d’honneur, de gloire, d’orgueil et d’héroïsme. »

Cette image, relique d’une propagande totalitaire, résonne avec les discours modernes qui sanctifient le travail. 
Dans les entreprises d’aujourd’hui, rater un objectif ou manquer de performance est perçu comme une faute morale, une honte pour soi et ses proches.


Le salarié, réduit à un rouage d’une machinerie inhumaine, est contraint de s’autodiscipliner, de s’autocensurer, de s’épuiser pour la sacro-sainte productivité.
Ce système, qui monopolise les marchés et étouffe la concurrence, est un fascisme économique où la liberté individuelle est immolée sur l’autel du profit. 

Qu’est-ce que l’esclavage ?
L’esclavage, au fond, est la captation du travail d’un individu par un autre, l’aliénation de son temps, de son énergie, de sa vie.
Jadis marqué par l’ethnicité et la brutalité physique, il est aujourd’hui universel, aveugle, insidieux.


Il ne discrimine plus par la couleur de peau, mais par la classe sociale. L’économie mondiale repose sur cette exploitation.
Les grandes fortunes, les multinationales, les élites politiques prospèrent sur le labeur d’une humanité maintenue dans l’ignorance de sa servitude.


La vraie liberté, celle qui briserait ces chaînes, serait de transcender les classes sociales, de reconquérir son travail, sa dignité, son destin. 

Un appel à l’éveil.
Ne nous laissons pas séduire par des chimères utopiques.
La réalité est sombre, mais la vérité est une torche.
Reconnaître l’esclavage moderne, c’est déjà faire tomber une chaîne.

Comprendre que notre travail, notre sueur, notre vie sont détournés par un système vorace, c’est poser la première pierre d’une révolte intérieure.

La liberté commence par le refus de l’illusion.
Levons les yeux.
Interrogeons.

Redéfinissons ce que signifie être libre.

Car tant que nous continuerons à payer pour nos propres chaînes, l’esclavage, sous ses formes les plus perfides, régnera en maître. 

L’extension maximale du salariat et la destruction des petits entrepreneurs (propriétaires de leurs propres moyens de production).

Énormément de patron de petites et moyennes entreprises se suicident. Je n’ai malheureusement jamais vu de hashtag s’en offuscant. L’égoïsme ambiant règne en maître en mettant des oeillères à la majorité et la vertu affichée online tombe offline en laissant apparaître la déresponsabilisation et la lâcheté réelle.

Autant le socialisme comme le capitalisme prêchent pour l’extension maximale du salariat et la destruction de la libre petite entreprise, c’est à dire de la classe moyenne indépendante et économiquement libre. Ces petits propriétaires de leurs propres moyens de production ont la conscience politique la plus juste car impliquée dans le réel.

En effet beaucoup de pseudo intellectuels prônant des révolutions sociales n’ont jamais mis les pieds dans une petite entreprise et ignorent ce qu’est un compte d’exploitation annuel ou une fiche de paie. Et pourtant leur idéologie collectiviste est dominante dans les merdias subventionnés donc corrompus.

Nous sommes dans une société de déresponsabilisation, de passivité où les salariés réclament plus de droits et moins de devoirs. Ou les « adultes » sont des ados éternels; qui en ne voulant pas savoir sur certains sujets déléguent la responsabilité personnelle à une instance hiérarchique ou étatique.

Or une vraie démocratie est un peu comme le modèle grec des hoplites avec une association libre de petits propriétaires qui se mutualisent et écrivent leurs propres règles.

Alors que notre actuelle fausse démocratie de salariat généralisée est une organisation dans laquelle le salarié vend son temps de travail. Voir ici mon article dans lequel je montre qu’il y a plus d’esclavage de nos jours qu’auparavant. Ces salariés laissent de côté de nombreux pans de l’équation sans les questionner ou bien le savent mais ne rentrent pas dans une résistance contre cette fausse sécurité déresponsabilisante. Les pans de l’équation qu’ils ne contrôlent pas par eux-mêmes sont celui de l’indépendance financière notamment de part un bourrage de crâne d’années d’idéologie collectiviste gauchiste du mépris de l’argent.

Entre guillemets l’argent c’est sale, laissez moi (le politique) le gérer à votre place et vous en piquer la plus grande partie dans les poches bien sûr. Les petits patrons eux sont dans une démarche d’essayer d’être indépendant financièrement et de reprendre le gouvernail.

L’idéologie de gauche qui dit que tous les patrons sont des enfoirés, qu’ils soient du CAC40 ou des petits patrons responsables sur leurs biens personnels et qui n’ont pas le droit au chômage est absurde et hypocrite !

Cette société est systémiquement malsaine et laisser la gestion de notre indépendance et liberté à un tiers est extrêmement dangereux. Peu de virilité et de moralité ! Même ces mots là ont disparu ou ne sont plus politiquement correct alors que paradoxalement la corruption morale est plus présente qu’auparavant.

La solution responsable et cohérente c’est le retour des consommateurs à une économie solidaire locale aux petits patrons et non plus aux multinationales. Agissons financièrement pour le développement d’une contre-société créative contre la bureaucratie, la sur-fiscalité, le parasitisme politique.

Vidéo

Derrière des blagues beaucoup de vérités…

C’est moins risqué de créer sa boite que d’être employé.

Comme tout le monde j’ai été employé avec des contrats de court terme et en plus très mal payés. 
Et peu importe un bon diplôme car de manière générale les boîtes nous traitent toujours comme des numéros. Notre valeur ajoutée ? Que dalle. J’ai écris un article là dessus : comprendre la création de valeur pour chaque job. 

Ils nous remplacent en 2 secondes parce que notre job est automatisé et du coup le turnover est super élevé. Il y a de plus en plus de freelances dans le monde : d’un côté c’est bien, plus de liberté mais d’un autre côté la paie baisse. Il existe de plus en plus de jobs précaires dans le monde. 

C’est dur de trouver du boulot, dur de le garder et très dur de s’enrichir en tant qu’employé. Bien sûr les premiers employés de start ups s’enrichissent énormément mais c’est une minorité d’employés. 

En plus de cela : notre chef nous laisse-t-il prendre des initiatives ? Non c’est le contraire, il nous assomme de tâches ingrates. Nos collègues ? Les pauvres ils sont comme nous en fait, tristes, et suivent les règles qui maintiennent le troupeau dans un tout petit carré.

En tant qu’employé moi aussi je me suis tapé les transports publics bondés et le fait de devoir être assis devant son ordinateur toute la journée. C’était comme une prison avec des horaires pour la pause et le repas.

C’est plus risqué d’être employé que de créer sa boîte !

J’ai crée ma boîte et je me sens des milliards de fois mieux que quand j’étais employé. 

Pas de transports publics : je reste chez moi lors des embouteillages et je sors quand il n’y a personne. 

Je fais la grasse matinée car personne ne m’attend au bureau furax. 

Je vais au parc durant la semaine quand il n’y a personne. 

Mais au-delà du plaisir de vivre le lifestyle idéal c’est surtout le «plaisir financier» qui rapporte énormèment plus que quand j’étais employé. 

Et c’est moins risqué que d’être employé parce que cela dépend de moi et de personne d’autre. C’est moins risqué de prendre soi-même son avenir financier en main plutôt que de le laisser dans les mains d’une autre personne, d’une entreprise ou d’un gouvernement. 

C’est moins risqué de créer sa boite que d’être employé ! 

Ils veulent nous faire croire l’inverse pour que l’on continue à être des employés esclaves. Réfléchissez la-dessus !

Mon article est également disponible sur Gladiacteur.