«Chroniques des ombres de la modernité» est une plongée poétique dans les paradoxes de notre époque, un manifeste vibrant pour réenchanter notre existence face aux défis d’un monde en crise.
À travers une mosaïque de réflexions philosophiques, historiques et sociologiques, ce recueil dresse un portrait percutant des aliénations contemporaines dont l’accélération du temps, la dissolution de l’identité dans le virtuel, l’effacement des récits collectifs et la servitude masquée de l’esclavage moderne.
Portée par une plume incisive et des références riches – d’Hannah Arendt à Byung-Chul Han, de Platon à Nietzsche –, cette œuvre mêle critique lucide et méditation profonde pour résister à la subversion idéologique et raviver la voix du cœur.
Loin d’un simple constat, l’auteur propose des voies de résistance : ralentir, rêver, reconquérir le sacré et le corps, raviver la mémoire collective.
De la démocratie transformée en «supermarché de l’illusion», à la dictature du relativisme, chaque chronique invite à questionner, douter et agir pour retrouver une humanité vivante et libre.
Destiné aux épuisés, aux désenchantés, aux rêveurs en quête de sens, ainsi qu’aux amateurs de philosophie, de spiritualité et de réflexion sur notre temps, ce livre est une ode à l’immortalité de l’âme sous un ciel d’acier.
Ouvrez le livre et reprenez votre souffle : l’avenir commence par un retour à l’essentiel.
Le dogme, qui proclame que tout se vaut – chaque opinion, chaque morale, chaque culture –, s’est imposé comme une vérité incontestable, un totem devant lequel il faudrait s’incliner.
Mais loin d’être une simple mode intellectuelle, ce relativisme est une subversion profonde des repères qui fondent toute civilisation.
Car il désarme l’esprit critique et paralyse la quête de vérité.
Ce relativisme ouvre la voie à un chaos démocratique où plus rien ne tient debout.
Sous ses airs de tolérance infinie, le dogme relativiste devient une dictature sournoise qui menace notre capacité à distinguer le bien du mal, le vrai du faux, et où la raison céde la place au pouvoir brut.
Une doctrine sacrée : la fin des jugements.
Le relativisme n’est pas une nouveauté.
Mais ce qui était autrefois une réflexion académique s’est mué en un credo populaire, porté par une élite intellectuelle et médiatique.
Aujourd’hui, affirmer qu’une idée, une pratique ou une culture pourrait être supérieure à une autre est devenu un sacrilège. « Qui es-tu pour juger ? » clame-t-on, comme si le jugement lui-même était une faute morale.
Cette injonction répétée a fini par s’incruster dans les esprits, au point de faire du relativisme une arme pour neutraliser toute tentative de hiérarchisation ou de discernement.
Prenons un exemple concret : la tolérance absolue, pilier du discours progressiste, est brandie comme un idéal suprême.
Mais à force de tout tolérer au nom de la diversité, on finit par excuser l’inexcusable.
Condamner certains actes apr exemple de mutilation sexuelle devient suspect : ce serait faire preuve d’arrogance ou d’intolérance culturelle ou intellectuelle.
Ainsi, le relativisme, sous couvert d’ouverture, paralyse notre capacité à dire le juste et l’injuste.
Il transforme la tolérance en un laissez-passer pour une tyrannie indéfendable !
Quand le respect des différences tue la vérité.
Un autre symptôme de cette dictature du relativisme se manifeste dans le refus de condamner des pratiques destructrices au nom du soit disant «respect des différences».
La vérité étayée par des preuves, se noie dans un brouhaha où tout vaut tout.
Par exemple, on observe cela dans les discussions sur le genre ou la sexualité. Affirmer qu’il existe des réalités biologiques devient une hérésie, car la perception subjective de chacun doit primer sur les faits objectifs.
La vérité n’est plus une boussole, mais une variable ajustable selon les sentiments du moment.
Et ce phénomène n’est pas anodin.
Il traduit une inversion perverse : ce qui était autrefois un outil de dialogue – le respect mutuel – devient une arme pour étouffer la raison.
Joseph Ratzinger, avant de devenir Benoît XVI, avait vu juste en dénonçant le relativisme dans un sermon de 2005. Pour lui, ce courant ne libère pas l’homme, mais le prive de fondations solides. Et ériger l’absence de certitude en vertu, favorise une forme d’intolérance paradoxale : celle qui censure toute tentative d’affirmer une vérité.
Quiconque ose dire «ceci est vrai» ou «cela est faux» est immédiatement accusé de dogmatique, voire de fasciste. Ainsi, le relativisme, qui prétend abolir les hiérarchies, instaure en fait sa propre tyrannie : celle du vide de sens.
Des exemples qui parlent : genre et histoire sous le joug relativiste.
Pour illustrer cette dérive, penchons-nous sur deux terrains où le relativisme fait des ravages : les débats sur le genre et la réécriture de l’histoire.
Sur la question du genre, le relativisme a transformé une réalité biologique – l’existence de deux sexes – en un champ de bataille idéologique.
Dire qu’un homme est un homme et une femme une femme, en s’appuyant sur la science, est aujourd’hui perçu comme une violence par certains.
À la place, on impose l’idée que le genre est une pure construction subjective, détachée de toute matérialité.
Cette vision, poussée à l’extrême, nie non seulement les faits, mais aussi la possibilité même de les discuter rationnellement.
La vérité devient une affaire de pouvoir : celui qui crie le plus fort ou qui mobilise le plus d’émotion l’emporte.
La réécriture de l’histoire suit une logique similaire.
Sous prétexte de décolonisation ou de justice sociale, des pans entiers du passé sont jugés à l’aune des valeurs contemporaines, sans égard pour le contexte.
Des statues sont déboulonnées, des figures historiques vilipendées, non pas parce qu’elles étaient intrinsèquement mauvaises, mais parce qu’elles ne cadrent plus avec la sensibilité actuelle.
Le relativisme historique prétend que chaque époque a sa vérité, mais dans les faits, il impose une seule grille de lecture : celle du présent.
Ce faisant, il efface la complexité du passé et réduit la vérité à une question de mode ou de rapport de force.
Le chaos démocratique et l’ombre de la technocratie.
Cette dissolution des repères a des conséquences profondes sur la démocratie.
Une société où aucune valeur ne peut s’imposer est condamnée à l’impuissance. Si tout se vaut, comment trancher un débat ? Comment définir des lois, des priorités, des interdits ?
Le relativisme, en sapant les critères communs, transforme la délibération collective en un dialogue de sourds. Chacun campe sur sa vérité personnelle, et le bien commun s’efface au profit d’intérêts particuliers.
On le voit dans les polémiques et manipulations incessantes qui rythment notre époque et cachent les vrais enjeux : du port du voile à la légalisation de telle ou telle pratique, les discussions tournent en boucle, faute d’un socle partagé pour les ancrer.
Mais ce chaos n’est peut-être qu’une étape. Derrière l’écran de fumée du relativisme, une menace plus froide se profile : celle d’une technocratie autoritaire.
Quand plus rien ne fait sens, quand la raison s’épuise à force de relativiser, qui décide ?
Les experts, les algorithmes, les puissants.
Dépourvus de repères transcendants, les citoyens deviennent des proies faciles pour ceux qui savent manipuler les données ou imposer leurs choix sous couvert d’efficacité.
Le relativisme, en vidant l’espace public de toute substance, prépare paradoxalement le terrain à un ordre imposé d’en haut, où le débat n’a plus sa place.
On pense ici aux dérives des géants technologiques, qui censurent au nom d’une morale fluctuante, ou aux bureaucraties supranationales, qui dictent des normes sans jamais les soumettre à une légitimité populaire.
Sortir de l’impasse : une piste de résistance.
Face à cette dictature du relativisme, faut-il baisser les bras ? Non, mais la résistance exige de renouer avec des fondations solides.
Retrouver des critères transcendants – qu’ils soient spirituels, philosophiques ou simplement rationnels – est une urgence.
Cela ne signifie pas revenir à un dogmatisme rigide, mais réhabiliter l’idée qu’il existe des vérités qui dépassent nos caprices individuels.
La justice, la beauté, la vérité : ces notions ne sont pas de simples conventions, mais des phares qui ont guidé les civilisations à travers les âges. Les ignorer, c’est se condamner à errer dans un désert moral.
Sur le plan spirituel, des penseurs comme Ratzinger invitent à redécouvrir une transcendance qui donne sens à l’existence.
Sans forcément adhérer à une religion, on peut s’inspirer de cette quête d’absolu pour sortir du relativisme ambiant.
Philosophiquement, des figures comme Aristote ou Kant rappellent que la raison elle-même repose sur des principes universels, accessibles à tous.
Politiquement, cela implique de réaffirmer des valeurs communes, non comme des slogans, mais comme des balises exigeantes qui obligent à trancher, à juger, à choisir.
Conclusion : dire non au vide.
La dictature du relativisme n’est pas une fatalité. Elle prospère parce que nous l’avons laissée s’installer, par paresse ou par peur de déplaire.
Mais en refusant de distinguer le bien du mal, le vrai du faux, nous abandonnons ce qui fait de nous des êtres humains : la capacité à penser, à juger, à construire.
Luttons, luttons, luttons !
Affirmons nos positions !
Dire non au vide, c’est oser affirmer des certitudes, même imparfaites, et redonner à la vérité sa place légitime.
Dans un monde où tout vaut tout, rien, au fond, ne vaut plus rien.
2) 🗣💡L’authenticité en paroles ou en écrits face à Dieu nous apporte en retour de nouvelles idées,
3) 🧠🌌 Rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi.
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1) 🌱🤔L’introspection sociale & politique.
Le cours de philosophie d’Olavo de Carvalho s’inspire de ce que Socrate a décrit comme exemple fondamental : Nous ne poursuivons pas la philosophie en tant que profession, car cela nous lierait aux exigences bureaucratiques, tout comme nous serions liés par la vanité d’appartenir à un club restreint, ce qui exigerait beaucoup d’efforts de notre part.
Socrate insistait sur une vie examinée : ses interlocuteurs étaient constamment sommés de regarder leur véritable situation sociale et politique, et c’est le point de départ des méditations.
🚨⚠️L’universitaire moderne n’examine malheureusement jamais sa situation sociologique et ne verra pas comment elle le limite ou lui profite. C’est quelque chose qui ne fait pas partie de son théâtre ; c’est comme s’il supposait que le milieu universitaire est le lieu naturel où se produisent les connaissances et que tout le reste n’est que dilettantisme.
Socrate a montré comment la société peut prendre conscience d’elle-même. La connaissance objective et universelle des choses y est confondue avec la connaissance de soi, qui requiert une personne réelle, et non une simple exécution de rôles sociaux.
Cela indique déjà ce que doit être la technique philosophique : une conversion des concepts généraux en expérience existentielle effective et vice versa.
De nombreux scientifiques célèbres parlent comme si les connaissances qu’ils possèdent dans un domaine spécialisé leur donnaient autorité pour se prononcer sur n’importe quel sujet. Et c’est pourquoi ils ignorent même la situation réelle à partir de laquelle ils écrivent, montrant qu’ils se sont laissés capturer par la capacité d’abstraction et sont entrés dans l’aliénation, c’est-à-dire qu’ils ont commencé à ignorer la structure de la réalité et se sont lancés dans une action cognitivement irresponsable – hypnotique et auto-hypnotique – dans une sorte de théâtre mental créé par eux.
Chesterton disait que “la différence entre le poète et le fou est que le poète met sa tête dans le monde alors le fou met le monde dans sa tête.” Nous n’avons pas inventé le monde et nous ne pouvons que nous ouvrir à lui et laisser la réalité nous enseigner.
Mais la précipitation à tirer des conclusions et à vouloir boucler la boucle amène à la folie et c’est pourquoi ⚠️ le vote d’abstinence en matière d’opinion est important.
2) 🗣💡L’authenticité en paroles ou en écrits face à Dieu nous apporte en retour de nouvelles idées.
Saint Augustin dans sa méthode de confession expose la sincérité la plus profonde qui nous est possible à ce moment-là. Ici s’articulent la connaissance désirée, l’individualité concrète – avec sa misère, son ignorance, son oubli et son aveuglement – et le récit qui nous place devant l’observateur omniscient.
La 🗝️ c’est que nous racontons à Dieu notre vie, mais il en sait plus que nous, donc notre sincérité est récompensée et nous obtenons en retour un peu plus de connaissances.
Cela ressemble à une description d’une pratique mystique à laquelle peu de gens peuvent accéder, mais en réalité, il est presque impossible de ne pas reproduire cette situation. Lorsque nous parlons ou écrivons sur quelque chose, en toute sincérité, alors quelque chose nous vient à l’esprit que nous ne connaissions pas auparavant, des points sont clarifiés, des chemins s’ouvrent.
Beaucoup vivent cachés, même s’ils s’affichent publiquement, n’ayant pas de lieu où ils puissent s’exposer sans restrictions et sans conditions, c’est pourquoi ils n’ont pas cette expérience aussi simple que profonde, toujours nouvelle, vivifiante.
3) 🧠🌌 Rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi.
Qu’est-ce que ce dialogue dans la solitude ? En lisant les discours de beaucoup de religieux, il semble qu’ils parlent avec Dieu avec la plus grande facilité, comme s’ils étaient très proches. Quel est cet ancrage qui les habitent ?
Antonio Machado dit ceci : « Celui qui parle seul avec soi-même s’attend à parler avec Dieu un jour ». Le dialogue avec soi dans la solitude doit précéder une vraie conversation avec Dieu.
👉 Il n’y a d’unité de connaissance que dans l’unité de conscience de soi en Dieu.
Le 3 mars 2022, François Sureau était reçu à l’Académie française et y prononçait un discours où il faisait l’éloge, comme c’est la coutume, de son prédécesseur, Max Gallo.
Étant plutôt du côté de chez Proust que du côté de chez Sainte-Beuve, il n’a pas raconté la vie de cet homme qui avait dû d’appartenir à la Compagnie à raison de son oeuvre.
Le nouvel académicien a eu six mois pour explorer cette œuvre. Ce n’était sans doute pas de trop, puisqu’elle compte une centaine d’ouvrages consacrés peu ou prou à l’histoire.
Gallo était historien, mais aussi romancier, la fiction lui permettant de donner vie à l’histoire. Il s’agissait là d’une fiction telle qu’on l’aime, populaire, descriptive et rêveuse.
Ce qui est le plus intéressant, dans ce discours, est ce que dit François Sureau de la liberté, qu’il compare à la France, qui est, comme elle, insaisissable pour qui veut l’appréhender :
La liberté est une étrange chose. Elle disparaît dès qu’on veut en parler. On n’en parle jamais aussi bien que lorsqu’elle a disparu.
Qu’aurait pensé Gallo aujourd’hui, où la fièvre des commémorations nous tient, pendant que d’un autre côté le sens disparaît des institutions que notre histoire nous a léguées :
Une séparation des pouvoirs battue en brèche, les principes du droit criminel rongés sur leurs marges, la représentation abaissée, la confusion des fonctions et des rôles recherchée sans hésitation, les libertés publiques compromises, le citoyen réduit à n’être plus le souverain, mais seulement l’objet de la sollicitude de ceux qui le gouvernent et prétendent non le servir mais le protéger, sans que l’efficacité promise, ultime justification de ces errements, soit jamais au rendez-vous.
Les oreilles du stagiaire de l’Élysée, situé sur l’autre rive de la Seine, ont dû siffler quand ces paroles ont été prononcées, en présence de sa dame, qui fut auparavant son professeur…
François Sureau ne s’en est pas tenu à ces propos, qui n’ont pas provoqué, semble-t-il, le moindre frémissement dans l’assistance, que ce soit chez les immortels ou dans le public :
Non, je ne crois pas que ce disciple de Voltaire et de Hugo se réjouirait de l’état où nous sommes, chacun faisant appel au gouvernement, aux procureurs, aux sociétés de l’information pour interdire les opinions qui les blessent ; où chaque groupe se croit justifié de faire passer, chacun pour son compte, la nation au tourniquet des droits de créance ; où gouvernement et Parlement ensemble prétendent, comme si la France n’avait pas dépassé la minorité légale, en bannir toute haine, oubliant qu’il est des haines justes et que la République s’est fondée sur la haine des tyrans. La liberté, c’est être révolté, blessé, au moins surpris, par les opinions contraires.
Pour ce qui est de la République, il précise, après avoir [décrassé] ce terme qu’on emploie ces jours-ci à tout propos, au prix […] d’une grande confusion concernant les principes :
Gallo pour sa part ne l’a jamais vue comme cet étrange absolu qu’on nous présente parfois au mépris de toute vérité.[…] Aujourd’hui que la République nous appelle moins qu’elle ne nous sermonne au long d’interminables campagnes de propagande frappées de son sceau, il se serait inquiété je crois de notre docilité.
Comme si cela ne suffisait pas, le nouvel académicien enfonce le clou encore plus profond sans que Compagnie et public, sans doute saisis, n’émettent le moindre murmure :
Je ne crois pas que Gallo eût souscrit à cette substitution du lapin de garenne au citoyen libre que nous prépare cette formule imbécile, répétée à l’envi depuis vingt ans, que la sécurité est la première des libertés. À cette aune, pas de pays plus libre sans doute que le royaume de Staline ou celui de Mussolini. […] Et l’on s’en va répétant que les temps sont difficiles. Mais les temps, comme Max Gallo nous l’a rappelé pendant un demi-siècle, sont toujours difficiles pour ceux qui n’aiment pas la liberté.
Après le démantèlement de l’Empire, les églises réparties sur tout le territoire sont devenues les substituts de l’administration romaine dispersée. Dans la confusion générale, alors que les formes d’une ère nouvelle étaient à peine visibles parmi les brumes du provisoire, les prêtres sont devenus notaires, auditeurs et maires.
Les graines de la future aristocratie européenne ont germé sur le champ de bataille, dans la lutte contre l’envahisseur barbare. Dans chaque village et paroisse, les chefs de communauté qui se sont démarqués dans l’effort de défense ont été récompensés par le peuple avec des terres, des animaux et des pièces de monnaie, par l’Église avec des titres de noblesse et l’onction légitime de leur autorité.
Ils devinrent de grands fermiers, des comtes, des ducs, des princes et des rois.
La propriété agraire n’a jamais été le fondement ou l’origine, mais le fruit de sa puissance, de son pouvoir militaire.
Le pouvoir d’une caste féroce et hautaine, enrichie par l’épée et non par la charrue. Une caste veillant à ne pas se mélanger aux autres, et de ne pas se consacrer à la culture de l’intelligence, bonne uniquement pour les prêtres et les femmes, ni aux travaux de la terre confiés aux serfs, pas même les affaires qui sont l’occupation des bourgeois et des juifs.
Pendant plus d’un millénaire, cette caste dirigea l’Europe par la force des armes, soutenu par le trépied de :
1) la légitimation ecclésiastique et culturelle,
2) l’obéissance populaire traduite en travail et en impôts,
3) le soutien financier obtenu ou extorqué aux marchands et aux banquiers en temps de crise et de guerre.
Son essor culmine et son déclin commence avec la fondation des monarchies absolutistes et l’avènement de l’État Nation.
Elle culmine parce que ces nouvelles formations incarnent le pouvoir de la caste guerrière à l’état pur, source d’elle-même par délégation directe de Dieu, sans intermédiation du sacerdoce, réduit à la condition subalterne de complice forcé et récalcitrant.
Mais c’est déjà le début du déclin, car le monarque absolu, issu de l’aristocratie, s’en démarque et doit chercher contre elle – et contre l’Église – le soutien du Tiers État, qui finit par devenir une force politique indépendante, capable d’intimider ensemble le roi, le clergé et la noblesse.
Si le système médiéval avait duré dix siècles, l’absolutisme n’en a pas duré plus de trois.
Le règne de la bourgeoisie libérale durera encore moins.
Un siècle de liberté économique et politique suffit à rendre certains capitalistes si formidablement riches qu’ils ne veulent plus se soumettre aux caprices du marché qui les a enrichis.
Ils veulent le contrôler, et les instruments pour cela sont au nombre de trois:
1) le domaine de l’État pour l’implantation des politiques étatistes nécessaires à l’éternisation de l’oligopole;
2) stimuler les mouvements socialistes et communistes qui favorisent invariablement la croissance du pouvoir étatique;
3) la régimentation d’une armée d’intellectuels qui préparent l’opinion publique pour dire adieu aux libertés bourgeoises et les faire entrer joyeusement dans un monde de répression omniprésente et obsessionnelle (s’étendant jusqu’aux derniers détails de la vie privée et du langage courant), et en plus présentée comme un paradis ornée à la fois de l’abondance du capitalisme et de la «justice sociale» du communisme.
Dans ce nouveau monde, la liberté économique indispensable au fonctionnement du système est préservée dans la stricte mesure nécessaire pour lui permettre de subventionner l’extinction de la liberté dans les domaines politique, social, moral, éducatif, culturel et religieux.
Avec cela, les mégacapitalistes changent la base même de leur pouvoir.
Il ne repose plus sur la richesse en tant que telle, mais sur le contrôle du processus politico-social.
Un contrôle qui, les libérant d’une exposition aventureuse aux fluctuations du marché, en fait une puissance dynastique durable, une néo-aristocratie capable de traverser les variations de fortune et la succession des générations, abritée dans le fief de l’État et des organisations internationales.
Ce ne sont plus des mégacapitalistes: ce sont des métacapitalistes – la classe qui a transcendé le capitalisme et l’a transformé en le seul socialisme qui ait jamais existé ou qui existera: le socialisme des grands maîtres et des ingénieurs sociaux à leur service.
Cette nouvelle aristocratie n’est pas née, comme la précédente, d’un héroïsme militaire récompensé par le peuple et béni par l’Église.
Il est né d’une prévoyance machiavélique fondée sur l’intérêt personnel et, à travers un faux clergé d’intellectuels subventionnés, se bénit.
Il reste à voir quel genre de société cette aristocratie auto-inventée peut créer – et combien de temps une structure si manifestement basée sur le mensonge peut durer.
Les esclavagistes devaient acheter cher des esclaves, les faire venir, les soigner, les loger, les nourrir, les habiller.
Tout cela avait un coût.
Aujourd’hui ce sont les esclaves modernes qui doivent payer eux-mêmes leur transport, leur nourriture, leur maison et etc.
Et c’est moins cher pour les esclavagistes !
Les coûts pour l’esclavagiste sont mutualisés via les impôts ce qui fait que l’esclave lui même paie pour son propre esclavage.
Ils ne sont même plus obligés de payer toute la vie comme auparavant.
Et les esclaves continuent aujourdhui de travailler pour les esclavagistes même s’ils ont la «liberté» de choisir la plantation.
Les intermédiaires divers ont augmenté et prennent leur pourcentage aussi en impôts sur la consommation, impôt foncier etc + la dette gouvernementale sur d’innombrables générations.
Et l’esclavagiste dépense moins de sa poche.
L’éducation nationale et les merdias corrompus vendent les mauvaises luttes et les gens sont à genoux devant les mauvaises croix.
La vraie liberté c’est de changer de classe sociale car nous sommes tous des esclaves et le fruit de notre travail est capté par d’autres. Nous devons gagner 10 pour en toucher 1.
Pas seulement la TVA ni l’impôt ni le crédit mais aussi l’inflation et les prélévements cachés indirects. Ne vivez pas dans un monde utopiste car la réalité est sombre.
Le corporatisme de plus haut niveau se monopolise et vise à vérouiller le marché. C’est créer un système fasciste oú l’employé doit se considérer comme privilégié. Et s’il rate son objectif de mission c’est un désonheur triste et honteux pour sa famille.
Photo ci-dessous entrée d’un goulag, camp de concentration soviétique avec inscription : «travail en URSS c’est une question d’honneur, de gloire, d’orgueil et d’héroisme.»
L’esclavagisme n’a pas disparu. Les grandes fortunes n’ont pas intérêt à le voir disparaître.
Comment définir l’esclavagisme ? Voici une bonne question pour chacun de nous.
L’économie a besoin d’esclaves ?
Nous sommes passé d’un esclavage ethnique à un esclavage généralisé.
Chaque année l’état distribue des centaines de millions d’€ aux médias et aux propriétaires milliardaires comme Dassault, Draghi ou Lagardère.
L’état français est-il trop généreux ? Pouvons nous revendiquer une quelconque liberté des médias ?
C’est une importante question car les médias c’est le quatrième pouvoir comme le dit l’expression américaine…
Mais un pouvoir n’est autonome que s’il a un cash flow positif pour boucler les fins de mois. Les médias mainstream existent dans tous les pays. Il suffit de prendre 1 avion pour observer le même modus operandi partout.
Il est vital de supprimer toutes les subventions aux médias et de laisser les gens décider eux-mêmes de ce qu’ils veulent lire ou pas lire.
Même chose pour les télévisions d’état, les TV publiques. Il n’y a aucune raison qu’elles existent dans notre monde libre interconnecté d’aujourd’hui. Il n’y a pas d’information d’état. Pourquoi y aurait il une TV d’état ?
Plus de 500.000,00 € ont été gaspillé pour refaire les logos de France Télévisions ! Les élections coûtent chères pour permettre à certains politiques de monter leur société de communication avec un beau capital. Ils existent des problèmes énormes de conflits d’intérêt et la corruption n’est pas combattue comme elle le devrait.
Ajoutez à cela les subventions et le fait que les hommes d’affaires â la tête de ces médias ne vivent qu’avec des contrats étatiques. Cela devient épouvantable et la justice ne fait pas son boulot !
Dans toute l’histoire économique la subvention n’a jamais fait la qualité d’un produit ! Ce qui fait la qualité d’un produit c’est la concurrence…
Donc lorsqu’il n’y a pas de concurrence car tous dépendent de l’état cela ne peut pas marcher. Voilà pourquoi les citoyens du monde entier sont fatigués de ces gros médias étatiques. Voilà pourquoi le fossé d’incompréhension entre les médias et les citoyens augmente chaque jour de plus en plus. Ce fossé est chaque jour plus criant.
Ce qui apporte de la valeur pour les clients des médias c’est la qualité du service face à la concurrence et non les subventions !
Tout seul oui vous pouvez être un excellent professionnel.
Mais en compagnie des autres il est possible de grandir sérieusement et de gagner de nouveaux horizons.
Par conséquent, le leadership est un des outils clés.
Qu’est-ce qu’un leader ?
C’est être capable de faire qu’un groupe hétérogène de personnes ait un but commun, se transformant en une équipe unie.
Mais comment faire cela sans détruire l’individualité de chaque membre de l’équipe?
Cela est possible uniquement si vous construisez un système dans lequel règnera la clarté : où il est clair que chaque membre réalise aussi ses objectifs personnels.
Quand les rêves personnels sont écartés au nom de la collectivité, c’est de la manipulation, autrement dit du communisme ou du vol.
Dans un système prospère l’individu est la pièce la plus importante. Tout part de lui, de ses projets et de ses initiatives. La construction d’une collectivité saine doit être faite à partir des aspirations de chaque individu.
Lorsque la communauté est placée au détriment des rêves individuels (c’est à dire sans encourager la poursuite des rêves personnels), le manque d’encouragement de chacun des membres entraînera le déclin du groupe. Ou si le groupe existe encore, cela ne sera que des membres-pions en faveur des promesses et des intérêts des tiers qui seront au sommet de la pyramide bénéficiant du sacrifice des masses.
Voulez-vous créer une entreprise/un projet prometteur ? Créez un système qui va dans le sens des rêves individuels de chacun des membres. Ainsi, la communauté bénéficiera de l’individualité.
La meilleure façon de penser aux résultats de votre projet, de votre entreprise c’est de penser aux résultats de vos employés.
La plus grande victime du marketing est la personne qui n’en est pas consciente.
Le plus grand aveugle étant celui qui peut voir mais ne veut pas voir.
Face à tous les journaux, grands médias, tv, radios et réseaux sociaux plein de faux profils et hackers pour le lobby de différentes idéologies, il faut préter attention au lavage de cerveau.
Le journal Le Monde par exemple appartient à qui ?
Qui est l’actionnaire majoritaire de TF1 ?
On peut se poser la question pour TOUTES les entreprises et les idéologies qu’ils véhiculent.
Que veulent ils ?
Qu’ont ils intérêt à montrer et à cacher ?
Quel message veulent ils vous faire ingurgiter ?
Trip Advisor par exemple est connu pour être rempli de faux commentaires, de profils de personnes qui n’existent par sur terre et des entreprises dans différents endroits du monde demandent 10$ pour 10 commentaires positifs ou négatifs pour démonter les concurrents.
La majorité des gens avant d’acheter un produit d’une entreprise vont sur la page facebook de l’entreprise voir les commentaires.
Et ils ont confiance en l’opinion des « utilisateurs » qu’ils croient opinions réelles et libres et non virtuelles.
Dans une entreprise pour laquelle je travaillais j’ai vu un prospect envoyer un message sur facebook à un faux profil que nous avions crée.
Ce faux profil avait commenté positivement les services de notre entreprise et a vanté nos produits pour ce prospect réel qui a au final acheté nos produits.
De nombreuses entreprises de TI vendent des services de ce type pour différentes tâches à réaliser dans une entreprise.
C’est dingue de voir à quel point cela marche : à quel point les personnes réelles suivent les idées de personnes imaginaires !
Je ne parle même pas de Andrés Sepúlveda, hacker politique et de ses armées virtuelles de dizaines de milliers de faux profils twitter, facebook interchangeables à sa guise, sans compter les attaques par email, le spamming, les virus, malware et autres attaques.
Le libre arbitre et le fait de penser de façon indépendante est valable autant à la bourse de Wall Sreet que pour un achat de quelque chose dont on a besoin au quotidient.
Il ne faut pas être influencé et il faut analyser les différentes options et possibilités.
Se demander si c’est réellement ce que nous souhaitons, et voir si nous sommes à la fois le réalisateur et l’acteur de notre vie.
Beaucoup de gens vivent la vie d’autres personnes et mettent 50 ans avant de se réveiller, ou pas.
Il est vital de reconnaître ce qui fait que JE suis unique : MES goûts, MES désirs, ce qui ME passionne, ce pourquoi JE vis.
Cela demande de s’écouter pour savoir le cap que l’on donne à sa propre vie.
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