Je n’ai pas choisi cet endroit pour vivre par hasard.
L’environnement urbain lui-même, avec son uniformité et son organisation extrême, finit par désensibiliser l’être humain. En revanche, un contact plus étroit avec la nature, crée une connexion plus forte avec la réalité.
Selon Olavo, nous nous éloignons de plus en plus de la réalité à cause du scientisme, un reflet de l’idée kantienne de la limitation des perceptions humaines, qui suggère l’incapacité de l’homme à percevoir comment fonctionne le monde, engendrant le positivisme, qui a confié aux scientifiques la tâche de produire les consensus par lesquels la société doit être guidée.
Les écoles modernes produisent ainsi des élèves obéissants aux consensus, mais incapables de développer la raison, qu’Olavo définit comme la capacité de comprendre le tout et ses parties, alors que la science, par définition, est limitée à étudier une partie de la réalité.
Philosopher, c’est rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience et vice-versa.
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Alors que la vraie Philosophie fait la connexion entre science et réalité, la philosophie des bureaucrates s’est transformée en un autre outil de formation de consensus.
En plus de devoir surmonter les peurs, pour élargir l’horizon de notre conscience, nous avons besoin d’instruments pour exprimer la réalité, qui se trouvent dans notre imaginaire.
Il est impossible de comprendre quelque chose sans faire appel à autre chose. Et pour penser à quelque chose, il faut maîtriser le langage et les possibilités humaines, élargies à travers la culture, principalement par la littérature.
Aristote disait déjà que l’intelligence n’opère pas directement sur les données des sens mais sur les formes répertoriées et gardées dans la mémoire.
La Haute Culture est la mémoire de la vie commune beaucoup plus que les livres d’histoire.
La culture humaine est constituée par la succession du travail de génies, qui utilisent le savoir développé par leurs prédécesseurs pour créer de nouvelles connaissances. Dès lors que l’humanité cesse de voir le tout et commence à découper la réalité à travers la science, sans construire la connexion nécessaire entre ces morceaux et en imposant la dictature des consensus, l’imaginaire est appauvri, empêchant la créativité et la production culturelle, détruisant finalement l’intelligence.
Dans des pays comme le Brésil, ce processus est très avancé et les conséquences sont visibles, où l’imposition d’une idéologie du monde a conduit à la dégradation de la culture, qui à son tour a privé les gens des outils pour construire l’imaginaire populaire et par conséquent la capacité de comprendre les problèmes sociaux et de chercher leurs solutions.
Donc, le chemin pour récupérer le pays passe nécessairement par la récupération de la culture, promue en premier lieu par la confiance du sujet dans sa capacité à voir la réalité avec ses propres yeux et autres sens, par la volonté de chercher la vérité même si cela implique de défier le consensus et d’être désapprouvé par la société, et même si cela implique aussi de surmonter ses propres peurs et de travailler au développement de l’imaginaire à travers l’étude systématique de la littérature de qualité, avec un contact permanent avec d’autres personnes qui traversent le même processus.
La guerre contre l’intelligence ne se déroule pas seulement au Brésil, mais à l’échelle mondiale, notamment par le processus de concentration du pouvoir politique et de destruction des identités.
Pour eux, la seule manière d’implémenter le projet globaliste est par la création d’une génération de citoyens obéissants aux consensus, tâche qui repose aujourd’hui entre les mains des écoles, des universités, de la presse et du show biz, qui se sont transformés en la seule forme de culture pratiquement consommée, en plus de la structure de l’État elle-même, de plus en plus bureaucratisée et éloignée des citoyens et plus proche de l’élite, à qui elle sert.
Moralement nous n’avons pas au nom de la soit disant recherche de certitude, le droit de nier une vérité incertaine (comme la présence de l’être qui est la première chose qui vient et que nous ne pouvons pas nier, même si cette présence de l’être n’est pas claire et distincte).
Accepter la primauté du fait sur l’explication est la règle d’or de la connaissance. Il vaut mieux avoir une collection de faits confirmés mais inexplicables qu’une collection d’explications qui vous empêchent de voir les faits.
Il est préoccupant de voir comment l’évolution technologique humaine n’a pas été accompagnée par un accroissement de la raison, telle que définie par Olavo.
Nous avons des ordinateurs extrêmement puissants dans nos mains, avec la capacité d’accéder pratiquement à tous les enregistrements humains produits jusqu’à présent en quelques secondes, en plus de nous communiquer instantanément. Notre espérance de vie a augmenté, le niveau de confort d’un citoyen moyen est bien supérieur à ce dont jouissaient les rois il y a quelques siècles, nous pouvons guérir de plus en plus de maladies, nous n’avons jamais été aussi riches, mais en même temps, il y a un nombre croissant de personnes qui ne trouvent pas de sens à la vie, en état de dépression ou développant d’autres maladies mentales qui mènent à des comportements autodestructeurs et destructeurs de la structure sociale elle-même, souvent par la défense d’idéologies nocives.
De moins en moins de personnes perçoivent la réalité.
Nous avons accès pratiquement gratuit et immédiat aux œuvres de Platon, Aristote, Shakespeare, Dante et Dostoïevski, parmi des milliers d’autres classiques.
Le message d’Olavo est simple : vous avez les outils nécessaires pour accéder au monde. Regardez la réalité attentivement et questionnez-la au-delà de ce qui est presenté par les autorités, n’ayez pas peur de défier les consensus et de recevoir des regards de désapprobation, lisez ce qu’il y a de meilleur, restez en contact avec des personnes qui cherchent la vérité comme vous et produisez une culture de qualité. En somme, arrêtez de faire semblant de vivre et commencez enfin à vivre !



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