Quand les Bits tuent plus que les balles: exemples de stratégies numériques militaires. Par Xavier Azalbert & Antoine Bachelin Sena.

Résumé : les conflits modernes ne se limitent plus aux champs de bataille physiques. Les cyberattaques, combinées à des campagnes d’influence et à des technologies comme les drones, redéfinissent la souveraineté et la sécurité nationale. Ces stratégies, souvent invisibles, exploitent les vulnérabilités des sociétés hyperconnectées, avec des impacts économiques, sociaux, et humains majeurs.

Alors quand les bits redéfinissent la guerre, les stratégies numériques militaires doivent être explorées avec des cas documentés de guerres hybrides, leurs mécanismes techniques explorés, leurs conséquences évalués, et les contours d’une doctrine numérique adéquate évoquée.

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Contexte Historique

Les cyberconflits émergent dès les années 1980 avec des virus comme Brain (1986), mais c’est Stuxnet (2010), une cyberarme américano-israélienne ciblant les centrifugeuses iraniennes, qui marque un tournant. Ce malware, découvert par Kaspersky Lab, a démontré la capacité des cyberattaques à causer des dommages physiques (destruction de 1 000 centrifugeuses) sans recours à la force conventionnelle (Kaspersky Lab, 2010). Depuis, les guerres hybrides, combinant cyberattaques, désinformation, et opérations physiques, se sont multipliées, impliquant des acteurs étatiques (Russie, Chine), non étatiques (Wagner, hacktivistes), et émergents (Turquie, Corée du Nord).

Cet article examine cinq cas emblématiques pour illustrer ces dynamiques.

Cas d’étude1. Estonie 2007 : le premier cyber-Choc

En avril 2007, l’Estonie subit une série d’attaques par déni de service distribué (DDoS) après avoir déplacé une statue soviétique à Tallinn. Les banques, médias, et sites gouvernementaux sont paralysés pendant trois semaines, avec des pertes économiques estimées à 1,2 milliard d’euros (Rapport OTAN, 2019). Une campagne de désinformation, orchestrée via des forums locaux, exacerbe les tensions ethniques, tandis que des manifestations pro-russes dégénèrent en émeutes. Un rapport déclassifié de l’OTAN attribue l’opération au GRU russe, mobilisant des botnets pour un coût estimé à 100 000 dollars (NATO CCDCOE, 2019).

  • Impact humain : la population estonienne, dépendante des services numériques (e-gouvernance), subit une perte de confiance dans l’État.
  • Contre-mesures : l’Estonie crée le NATO Cooperative Cyber Defence Centre of Excellence (CCDCOE) en 2008, devenant un modèle de résilience cybernétique (NATO, 2020).

Ukraine 2015 : une attaque sur les infrastructures critiques, le cyber Pearl Harbour

En décembre 2015, le groupe Sandworm, lié au FSB russe, orchestre une cyberattaque contre le réseau énergétique ukrainien. Le malware BlackEnergy coupe l’électricité à 230 000 foyers pendant six heures en plein hiver. Les attaquants, ayant infiltré les systèmes SCADA via des courriels de phishing, désactivent les disjoncteurs et effacent les données pour retarder la récupération (Dragos, 2017). Les pertes s’élèvent à 700 millions de dollars (ENISA, 2020).

  • Impact humain : les coupures d’électricité aggravent les conditions de vie, provoquant des hospitalisations liées au froid.
  • Contre-mesures : l’Ukraine renforce ses défenses avec l’aide de l’OTAN, formant 5 000 cyberdéfenseurs d’ici 2020 (Cybersecurity Capacity Portal, 2021).

NotPetya 2017 : une cyberarme aux effets mondiaux

En juin 2017, le malware NotPetya, attribué à la Russie, infecte un logiciel comptable ukrainien, se propageant à des entreprises mondiales (Maersk, Merck, FedEx). Ce wiper, conçu pour détruire les données, paralyse 45 000 ordinateurs chez Maersk en sept minutes, causant 10 milliards de dollars de dégâts globaux (Wikipedia). Une vulnérabilité zero-day Windows, acquise pour 2 millions de dollars, est exploitée (NSA, 2020).

  • Impact humain : les perturbations logistiques (ex. : ports de Rotterdam) affectent les chaînes d’approvisionnement, retardant des livraisons médicales critiques.
  • Contre-mesures : Microsoft neutralise la vulnérabilité via un patch urgent, et Five Eyes partage des renseignements pour identifier les serveurs russes (Microsoft, 2017).

Aramco 2019 : Une opération hybride et leçon d’asymétrie

En septembre 2019, les installations pétrolières saoudiennes d’Aramco sont frappées par une attaque combinant drones low-cost (15 000 dollars pièce), missiles de croisière, et une tentative de cyberattaque par le groupe APT33, lié à l’Iran. Les systèmes de défense antiaérienne sont ciblés via une faille dans le réseau informatique non sécurisé (CrowdStrike, 2020). Les pertes s’élèvent à 2 milliards de dollars, avec une hausse de 15 % du prix du baril (IEA, 2019).

  • Impact humain : la panique sur les marchés aggrave l’insécurité énergétique dans les pays dépendants du pétrole.
  • Contre-mesures : Aramco investit 1 milliard de dollars en cybersécurité post-attaque, adoptant les normes ISO 27001 (Aramco Annual Report, 2020).

Mali 2022 : Wagner et la guerre hybride avec l’ombre russe

En 2022, le groupe Wagner, affilié à la Russie, orchestre une campagne hybride au Mali. Des cyberattaques DDoS désactivent le site du ministère de la Défense pendant 48 heures, tandis que des pages Facebook financées par des proxys russes diffusent des vidéos accusant les forces françaises de Barkhane d’atrocités (ISS, 2023). Ces actions contribuent au retrait français.

  • Impact humain : les campagnes de désinformation exacerbent les tensions communautaires, alimentant la violence interethnique.
  • Contre-mesures : le Mali collabore avec l’Union africaine pour former 200 cyberdéfenseurs en 2023 (AU Cybersecurity Report, 2024).
Mécanismes Techniques

Les cyberattaques reposent sur :

  • Des vulnérabilités « zero-day » : vulnérabilité informatique n’ayant fait l’objet d’aucune publication et n’ayant aucun correctif connu, des failles inconnues, comme dans NotPetya, vendues jusqu’à 5 millions de dollars sur le dark web (Zerodium, 2021).
  • Des attaques de la supply-chain : compromission de logiciels tiers, comme SolarWinds (2020), affectant 18 000 organisations (EGE, 2021).
  • Botnets : des réseaux d’appareils infectés, comme Mirai (2016), générant 1,2 Tbps de trafic DDoS (Cloudflare, 2016).
  • Guerre psychologique : amplification de narratifs via les réseaux sociaux, comme les 2 millions de tweets russes lors de l’élection française de 2017 (EUvsDisinfo2018).
Impacts : des milliards en pertes, des vies en péril

Dans un monde hyperconnecté, les cyberattaques ne se contentent plus de pirater des données : elles paralysent des économies, plongent des populations dans le noir et sèment la méfiance. De l’Ukraine à l’Arabie saoudite, les « bits » redéfinissent la guerre, avec des conséquences bien réelles. Voici comment ces conflits invisibles bouleversent nos sociétés – et ce que nous pouvons faire pour y répondre.

Les cyberattaques coûtent cher, très cher. Selon Cybersecurity Ventures, elles drainent 6 trillions de dollars par an à l’économie mondiale, soit plus que le PIB de la France. L’attaque NotPetya de 2017, partie d’Ukraine, a paralysé des géants comme Maersk et Merck, causant 10 milliards de dollars de dégâts en quelques heures. Ports bloqués, livraisons médicales retardées : les dommages ne sont pas que financiers.

En Ukraine, en 2015, 230 000 foyers ont perdu l’électricité en plein hiver, victimes du malware BlackEnergy. « On n’avait ni chauffage ni lumière, et les hôpitaux étaient débordés », témoigne un habitant de Kiev cité dans un rapport de l’ENISA. Au Mali, en 2022, des vidéos truquées diffusées par le groupe Wagner sur Facebook ont attisé les tensions ethniques, contribuant à des violences communautaires. Ces attaques ne tuent pas directement, mais elles fragilisent les sociétés, exacerbant la pauvreté et l’insécurité.

La confiance, première victime

Quand les services numériques s’effondrent, la foi dans les institutions vacille. En Estonie, en 2007, une vague de cyberattaques a paralysé banques et sites gouvernementaux pendant trois semaines, coûtant 1,2 milliard d’euros. Dans ce pays pionnier de l’e-gouvernance, les citoyens ont vu leur quotidien bouleversé, remettant en question la fiabilité de l’État. « On s’est sentis vulnérables, comme si tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain », confie un fonctionnaire estonien au NATO CCDCOE.

Cette érosion de la confiance alimente les divisions. Au Mali, les campagnes de désinformation de Wagner ont exacerbé les tensions postcoloniales, précipitant le retrait des forces françaises. Ces manipulations, souvent amplifiées sur les réseaux sociaux, transforment l’information en arme.

Des rivalités géopolitiques amplifiées

Les cyberattaques ne se contentent pas de frapper localement : elles attisent les conflits mondiaux. L’attaque contre les installations pétrolières d’Aramco en 2019, attribuée à l’Iran, a fait grimper le prix du pétrole de 15 % en quelques jours, touchant les consommateurs du monde entier. Cette opération hybride, mêlant drones et piratage informatique, a révélé la capacité de puissances comme l’Iran à déstabiliser des adversaires sans engager de troupes.

Ces tensions s’inscrivent dans des rivalités plus larges. La Russie, avec son attaque NotPetya, visait initialement l’Ukraine mais a perturbé des chaînes d’approvisionnement mondiales. Ces « dommages collatéraux » montrent que personne n’est à l’abri dans un monde interconnecté.

Les obstacles : pourquoi sommes-nous vulnérables ?

Des armées mal préparées : les armées occidentales peinent à suivre. La France consacre seulement 10 % de son budget défense à la cybersécurité, contre 20 % pour la Chine, selon l’IFRI. Pendant ce temps, la Corée du Nord, avec ses 6 000 hackers du Bureau 121, rivalise avec des puissances bien plus riches. « Nous sommes en retard, et nos doctrines privilégient encore les chars aux algorithmes », alerte un expert de l’ANSSI.

Une chaîne d’approvisionnement fragile : les semi-conducteurs, cœur des technologies modernes, viennent à 80 % de Taïwan, une vulnérabilité stratégique majeure (CSIS, 2025). En 2011, l’Iran a piraté un drone américain MQ-9 Reaper via une attaque de GPS spoofing, prouvant que même les équipements les plus avancés restent fragiles.

Une pénurie de talents : les cyber combattants français gagnent 40 000 euros par an, trois fois moins que dans le privé, selon l’ANSSI. Recruter des hackers est un défi : un programme britannique de 2023 a vu 80 % des candidats refuser les contraintes militaires. « Les armées rebutent les génies du code », déplore un recruteur.

Un vide juridique : le droit international est dépassé. L’attaque NotPetya n’a entraîné aucune sanction, faute de cadre légal clair. Le Paris Call de 2018, soutenu par la France, reste ignoré par la Russie et la Chine, rendant la « paix numérique » illusoire.

Vers une défense numérique : cinq solutions concrètes

Pour contrer ces menaces, il faut agir vite et intelligemment. Voici cinq pistes pour un avenir plus sûr :

  • Fusionner les champs de bataille : intégrer cyber, espace et terrain, comme le fait le Commandement de l’Espace français. Des satellites offensifs pourraient neutraliser les réseaux ennemis avant qu’ils ne frappent.
  • Investir dans l’avenir : l’intelligence artificielle, comme le programme GARD de DARPA (détection des attaques en 0,3 seconde), et la cryptographie quantique, testée par la Chine, sont des priorités. La France doit suivre.
  • Attirer les talents : inspirons-nous d’Israël, où l’unité 8200 forme 1 000 cyber combattants par an. Des primes et des formations dans des écoles comme l’EPITA pourraient séduire les hackers.
  • Renforcer la résilience : la Finlande protège 90 % de ses réseaux grâce aux normes ISO 27001. La France pourrait former ses citoyens, comme la Suède, où 70 % des écoliers apprennent à repérer la désinformation.
  • Négocier une trêve numérique : renforcer le Paris Call et les coalitions comme Five Eyes peut limiter les cyberattaques. Le partage de renseignements a déjà neutralisé des serveurs russes en 2017.
Un défi éthique et humain

Les cyberattaques soulèvent des questions morales. Couper l’électricité à des civils, comme en Ukraine, ou perturber des hôpitaux, comme avec NotPetya, viole-t-il le droit humanitaire ? « Nous devons fixer des limites, sinon la guerre numérique deviendra incontrôlable », avertit le Comité international de la Croix-Rouge. Les citoyens, eux, ont un rôle à jouer : en s’éduquant contre la désinformation, ils deviennent les premiers défenseurs de la vérité.

L’émergence de nouveaux acteurs

Les cyberattaques ne sont plus l’apanage des grandes puissances. La Turquie, avec son Cyber Command créé en 2021, investit massivement dans des capacités offensives, tandis que la Corée du Nord, via son Bureau 121 et ses 6 000 hackers, rivalise avec des nations bien plus riches. Même des groupes non étatiques entrent dans la danse : en 2022, le collectif hacktiviste Anonymous a fuité 800 Go de données russes pour protester contre l’invasion de l’Ukraine.

« Tout le monde peut devenir un acteur dans ce champ de bataille numérique », explique un analyste de Recorded Future. Ces nouveaux joueurs compliquent la donne, rendant la cybersécurité plus imprévisible que jamais.

À quoi ressemblera la guerre de demain ?

D’ici 2035, l’intelligence artificielle (IA) pourrait transformer les conflits. Des deepfakes ultra-réalistes, capables de manipuler l’opinion publique en quelques clics, inquiètent déjà les experts. Les objets connectés (IoT), comme les thermostats ou les caméras domestiques, pourraient être détournés pour créer des botnets massifs, amplifiant les attaques comme celle de Mirai en 2016, qui a généré 1,2 Tbps de trafic. « Imaginez une ville entière paralysée par ses propres appareils », avertit un expert de CCDCOE. Les armes autonomes, drones ou robots, soulèvent aussi des questions : qui sera responsable si une IA déclenche une attaque incontrôlée ?

Pour rester en tête, les nations doivent investir dès maintenant. L’IA défensive, comme le programme GARD de DARPA, détecte les menaces en 0,3 seconde. La cryptographie quantique, testée par la Chine avec le satellite Micius, promet des communications inviolables. Mais ces technologies coûtent cher, et des pays comme la France, avec seulement 200 opérateurs hybrides, risquent de se laisser distancer.

Un combat collectif

Face à ces menaces, la réponse ne peut pas reposer uniquement sur les armées. Les citoyens ont un rôle clé. En Suède, 70 % des écoliers apprennent à repérer les fake news, une initiative que la France pourrait imiter. « Si on ne forme pas les gens, la désinformation gagne », insiste un expert de l’ANSSI. Pour garantir une approche neutre, des ateliers indépendants, libres de toute influence étatique ou idéologique, devraient être privilégiés afin d’éviter que l’État ne façonne l’enseignement selon ses propres intérêts.

Les entreprises privées, comme Microsoft, qui a neutralisé des botnets russes en 2022, sont aussi des alliés précieux. Mais cela exige une coopération inédite entre gouvernements, entreprises, et citoyens.

Sur le plan international, des coalitions comme Five Eyes (États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande) partagent déjà des renseignements pour contrer les cyberattaques. Le Paris Call, lancé par la France en 2018, cherche à établir des règles pour le cyberespace, mais sans la Russie ni la Chine, son impact reste limité. « C’est comme une table de négociation à moitié vide », ironise un diplomate.

Un conflit récent : la cyber-guerre Israël-Iran de juin 2025

Le conflit de 12 jours entre Israël et l’Iran, déclenché le 13 juin 2025 par des frappes israéliennes sur des sites nucléaires iraniens, a illustré la montée en puissance des cyberarmes. Alors qu’Israël déployait des drones et des missiles dans l’opération « Rising Lion », des groupes pro-israéliens comme Predatory Sparrow revendiquaient des cyberattaques dévastatrices, paralysant la banque Sepah et dérobant potentiellement 90 millions de dollars à l’échange crypto iranien Nobitex.

De son côté, l’Iran a riposté avec des salves de missiles et des tentatives de piratage contre des entreprises américaines et israéliennes, notamment via des campagnes de désinformation visant la campagne électorale de Donald Trump. Malgré un cessez-le-feu fragile, plus de 600 revendications d’attaques ont inondé Telegram en 15 jours, montrant que la guerre numérique ne s’arrête pas aux trêves. « Ces cyberopérations sont un prolongement du conflit, avec l’avantage de l’anonymat », explique un expert militaire en cyber opérations. Ce nouvel épisode souligne l’urgence d’une défense numérique robuste face à des menaces toujours plus sophistiquées, « la guerre entre Israël et l’Iran était un test de la domination technologique » écrit le Times of Israël.

La vérité comme rempart

Des pannes d’électricité en Ukraine aux ports bloqués par NotPetya, les cyberattaques redessinent la guerre. Le récent conflit de juin 2025 entre Israël et l’Iran en est la preuve : alors qu’Israël frappait des sites nucléaires, des hackers pro-israéliens paralysaient des banques iraniennes, tandis que Téhéran ripostait par des cyberattaques et des campagnes de désinformation visant la campagne de Trump. Malgré un cessez-le-feu, la guerre numérique se poursuit, avec 600 revendications d’attaques sur Telegram en 15 jours.

Ces conflits fracturent les sociétés, attisent les rivalités et menacent nos libertés. Pourtant, ils sont aussi une opportunité. En formant des cyberdéfenseurs, en sécurisant nos réseaux, et en éduquant les citoyens, nous pouvons bâtir un monde plus résilient.

La France, avec ses 200 opérateurs hybrides, doit accélérer la cadence pour ne pas se laisser dépasser. Dans cette guerre invisible, la vérité et la vigilance sont nos meilleures armes.

Pour plus d’information lire le rapport d’information de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées.

Le citoyen-spectateur & la démocratie télévisée.

Voici le lien de mon article paru sur France Soir.

Entretien avec la chaîne Géopolitique Profonde concernant le 1er tour des élections présidentielles brésiliennes.

LA VÉRITÉ SUR JAIR BOLSONARO ET LES PRÉSIDENTIELLES AU BRÉSIL AVEC ANTOINE BACHELIN SENA

Entretien en live ce dimanche 2 octobre à 20h, heure française avec Antoine Bachelin Sena !

L’élection présidentielle au Brésil aura lieu ce dimanche 2 Octobre, les deux favoris du scrutins sont Jair Messias Bolsonaro, qui se présente à nouveau, ainsi que Lula, ex-prisonnier coupable de corruption de l’ordre des trillions.

Quel est le bilan réel de Jair Bolsonaro ? Quelle est la situation actuelle au Brésil face à toute la désinformation matraquée par les médias ?

Pour tout savoir, venez assister au direct avec des informations concrètes sur cette période trouble pour le pays.

Qui sont les principaux désinformateurs ? Par le Général Dominique Delawarde.

Comment les faits historiques et actuels montrent que les principaux désinformateurs sont toujours les gouvernements occidentaux, l’OTAN ainsi que les organes de presse “les plus respectés”…

Citation de Mike Pompéo ex-secrétaire d’État US et ex-directeur de la IA: « Lorsque j’étais élève officier à West Point, quelle était la devise du cadet ? Tu ne mentiras pas, tu ne tricheras pas, tu ne voleras pas et tu ne toléreras pas que d’autres le fassent. J’ai été directeur de la CIA et nous avons menti, triché, volé. C’était comme si nous avions eu des stages entiers de formation pour apprendre à le faire »…

Voir la vidéo :
https://www.france-irak-actualite.com/2020/04/mike-pompeo-et-l-arme-du-mensonge.html

Les professionnels de la propagande et de la manipulation des opinions savent bien que le mensonge relayé abondamment par une meute de médias mainstream, transformée en arme de guerre, devient la vérité dans l’esprit des gens, soumis au matraquage continu de fausses nouvelles. Le mensonge médiatique vaut mieux que tout autre moyen pour tenter de noircir l’adversaire et de mettre l’opinion de son côté. Il faut jouer sur l’émotion et faire perdre ainsi, au téléspectateur, toute rationalité. C’est la règle du jeu de la guerre de l’information.

On en arrive à des aberrations comme la proposition stupide d’un général français naïf, qui se pose en expert géopolitique, mais qui entre dans le « jeu médiatique » et qui, se basant sur des affirmations occidentales peu précises, mal interprétées, non confirmées, et donc douteuses par définition, propose, pour sortir de la guerre, ni plus ni moins que de raser une ville avec une bombe nucléaire tactique, sans, évidemment, évoquer les risques et les conséquences d’une telle entreprise.

S’agissant des mensonges des médias mainstream occidentaux qui ont été avérés à posteriori, et qui ont entraîné des conséquences graves, allant jusqu’à provoquer jusqu’à quelques centaines de milliers de morts sur la planète, voire plusieurs millions, les exemples sont nombreux. Nous allons en rappeler quelques uns avant de traiter de celui qui nous occupe aujourd’hui : l’attaque (?) présumée et délibérée (?) d’une centrale nucléaire par l’armée russe dans la nuit du 4 mars 2022.

1 – Timisoara Les plus anciens d’entre nous se souviennent de l’affaire de Timisoara de décembre 1989. C’était la première des révolutions de couleurs européennes, qui pourtant n’avait pas encore de nom «coloré» car les occidentaux n’avaient pas encore inventé le concept …. et qui ne pouvait pas être qualifiée de «Printemps» parce que cette révolution se déroulait en hiver.

Voici ce qu’en dit aujourd’hui Wikipédia (source créée et contrôlé par les occidentaux et qui n’est donc pas neutre):

Les journalistes rapportèrent qu’il y «aurait eu» ??? 1 104 tués et 3 352 blessés pendant l’insurrection, en opposition avec le nombre réel de 93 morts à la fin de celle-ci. Les images de cadavres dont l’origine véritable avait été cachée furent abondamment diffusées dans le monde entier. Ce n’est qu’en février 1990 qu’il fut officiellement établi qu’il s’agissait là d’une campagne de désinformation. Le nom de Timișoara est, dès lors, resté associé aux manipulations dont les médias sont toujours susceptibles d’être à la fois les dupes et les relais. Dès la première diffusion des images aux téléspectateurs il était visible, pour un observateur un tant soit peu attentif, que les corps déterrés portaient de nombreuses cicatrices de plaies recousues trahissant des interventions chirurgicales….

En février 1990, les médias s’étaient répandus en excuse, après six semaines de mensonges, en prétendant avoir été dupés. L’avaient-ils été vraiment ? Probablement pas, mais peu importe les mensonges, pour les occidentaux l’affaire était gagnée. Ceaucescu avait été renversé et un régime pro-occidental mis en place. Aujourd’hui, les choses sont beaucoup plus simples pour les médias. Ils ne s’excusent plus, ils changent de sujet et passent à autre chose lorsque le mensonge apparaît en pleine lumière et devient gênant pour leur notoriété. Les médias comptent beaucoup sur l’oubli et sur la mémoire courte des citoyens lambdas et les nettoyeurs du net s’efforcent très vite d’effacer les traces les plus compromettantes des «énormités» diffusées par nos médias.

2 – Le Kosovo: Sans revenir sur les innombrables fake news répandues par les médias mainstream dans la guerre de Bosnie pour salir un camp et promouvoir l’autre, (et j’étais sur place pour le constater tous les jours), j’évoquerai les mensonges relatifs au Kosovo parce qu’ils ont été dénoncés avec vigueur, à postériori, par des journaliste inattaquables du journal « Le monde diplomatique »: Serge Halimi (rédacteur en chef) et Pierre Rimbert dans un article d’avril 2019, intitulé : « Le plus gros bobard de la fin du XXème siècle ». J’étais très bien placé, à l’époque des faits, pour confirmer ces témoignages. https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/HALIMI/59723

On y apprend, 20 ans après les faits (tout de même) que la plupart des « informations » (???) majeures rapportées par les médias mainstream occidentaux et qui ont justifié le bombardement de la Serbie étaient des fake news.

Nos deux journalistes écrivent : « Les Serbes commettent un « génocide », « jouent au football avec des têtes coupées, dépècent des cadavres, arrachent les fœtus des femmes enceintes tuées et les font griller », prétendit le ministre de la défense allemand, le social-démocrate Rudolf Scharping, dont les propos furent repris par les médias ; ils ont tué « de 100 000 à 500 000 personnes » (TF1, 20 avril 1999), incinéré leurs victimes dans des «fourneaux, du genre de ceux utilisés à Auschwitz » (The Daily Mirror, 7 juillet).

Une à une, ces fausses informations seront taillées en pièces — mais après la fin du conflit —,notamment par l’enquête du journaliste américain Daniel Pearl (The Wall Street Journal, 31 décembre 1999). Tout comme se dégonflera l’une des plus retentissantes manipulations de la fin du XXe siècle : le plan Potkova (« fer à cheval »), un document censé prouver que les Serbes avaient programmé l’« épuration ethnique » du Kosovo. »

Et nos deux auteurs ajoutent en conclusion « Loin d’être des internautes paranoïaques, les principaux désinformateurs furent les gouvernements occidentaux, l’OTAN ainsi que les organes de presse les plus respectés. » Tiens donc …. encore eux …. ?

Laissons méditer les journalistes, les politiques et les experts qui ont encore un cerveau et une conscience, sur cette affaire du Kosovo qui a été le point de départ des évènements que nous connaissons. Humiliée, la Russie qui ne pouvait rien faire en défense d’un allié fidèle a commencé à se réarmer pour se préparer à affronter l’avenir. Humiliée, elle aussi, par le bombardement de son ambassade à Belgrade, la Chine qui ne pouvait rien faire à l’époque, a suivi l’exemple russe. Tous deux ont créé l’Organisation de Coopération de Shangaï en 2001, une alliance à caractère sécuritaire aujourd’hui très puissante, qui compte désormais 9 états dont 4 puissances nucléaires, contrôle 25 % des terres émergées, 43 % de la population, un quart de l’économie mondiale en dollar nominal et un tiers de cette économie en dollars PPA (Parité de Pouvoir d’Achat). Aucun membre de cette alliance n’a voté pour condamner l’intervention de la Russie en Ukraine. La puissance économique et militaire de cette alliance orientale ne cesse de croître, alors même que le déclin économique et militaire de la coalition occidentale peut être observé par les experts et les citoyens éclairés du monde entier.

3 – La 3ème grosse série de mensonges politiques et médiatiques a concerné les deux guerres d’Irak.

Pour la première guerre, il s’est agi de l’affaire des couveuses koweïtiennes, en Octobre 1990. Elle a largement contribué à l’entrée en guerre des USA, suivis par leurs vassaux de l’OTAN, contre l’Irak de Saddam Hussein qui, à ma connaissance, ne menaçait aucun des pays de l’alliance atlantique. Pour ceux qui ne se souviendraient pas de cette affaire qui n’est pas à la gloire des USA et de l’OTAN, je les invite à relire ce qu’en dit Wikipédia et surtout à relire le faux témoignage, relayé par les médias du monde entier, qui a justifié l’intervention de l’OTAN (du fort au faible, évidemment): https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_couveuses_au_Kowe%C3%AFt

Pour la seconde guerre d’Irak, il s’agit du mensonge désormais bien connu, de Colin Powell, alors secrétaire d’État américain, brandissant une fiole de poudre de perlin pimpin devant le Conseil de Sécurité de l’Onu en prétendant que c’était un échantillon des armes de destruction massives de Saddam Hussein. On se souvient que la France, l’Allemagne et le Canada avait refusé de suivre cet énorme mensonge US mais qu’une partie importante de l’OTAN (Espagne, Italie, UK, …etc) les avait quand même soutenu dans leur croisade «anti Saddam Hussein».

Ce qui est malheureux pour les populations victimes de ces mensonges de l’occident otanien, c’est qu’elles ont du compter leurs morts par centaines de milliers, dans un silence assourdissant des médias mainstream et de l’opinion publique otanienne qui gémit aujourd’hui. Rien d’étonnant que la montée d’une haine inextinguible contre les occidentaux se soit développée dans le monde et qu’elle ait été suivie par la montée d’un terrorisme, principalement anti occidental.

Dans la période tourmentée que nous connaissons, il serait bon que les bonnes âmes qui compatissent aux malheurs très réels du peuple ukrainien, se souviennent aussi des malheurs infiniment supérieurs en importance infligés à d’autres par les USA et tout ou partie de l’OTAN (dont la France).

J’invite le lecteur à visionner les deux documents sur les liens ci après, qui leur permettront de réfléchir et de relativiser.

Dans le premier Madeleine Albright, Secrétaire d’état US de l’époque, assume et justifie la mort de 500 000 enfants irakiens en disant : «Je crois que c’était un choix très difficile, mais le prix… nous pensons que le prix en valait la peine.» Puis, réalisant qu’elle avait dit une énormité, cette brave dame a fini par présenter des excuses quelques heures plus tard. Avez vous entendu l’opinion publique otanienne s’indigner de ces propos inacceptables ? La mort des enfants irakiens ? les médias occidentaux et les opinions publiques occidentales s’en moquent, en revanche il faut aujourd’hui sauver le soldat Zelinski …. C’est prévu dans le scénario …
https://www.france-irak-actualite.com/2018/03/quand-madeleine-albright-approuvait-la-mort-de-500-000-enfants-irakiens.html

Dans l’opération russe, visant à protéger les populations russophones du Donbass ukrainien et à démilitariser l’Ukraine, la Russie semble, jusqu’à présent, beaucoup plus respectueuse de la vie humaine que les USA et l’OTAN ne l’ont jamais été dans leurs multiples ingérences meurtrières et leurs bombardements aveugles depuis 1990. Des images détestables de tortures et de meurtres par les forces US à Abu Graib et Guantanamo ont circulé sur les réseaux sociaux et ont suscité la colère et la haine de toute une partie du monde. Ces images expliquent, pour une large part, la montée du terrorisme anti-occidental. Enfin, les statistiques de bombardement publiées chaque années par le commandement des Forces américaines ont le mérite d’être claires : depuis 1990, plus d’un million de bombes « occidentales » ont été larguées sur les différents théâtres d’ingérence des USA et de leur bras armé : l’OTAN, souvent bien loin de l’Atlantique Nord …Voyons ce qu’en dit l’ex, et peut être futur, président Trump :

https://t.me/trottasilvano/20954

Dans le second document, le général US Clark, ancien commandant en chef de l’OTAN, nous explique clairement les vraies raisons de la russophobie qui perdure aux USA et, par simple imitation ou suivisme, dans les pays de l’UE, membres de l’OTAN. Voir ou revoir la vidéo sous titrée en français:

On pourrait citer de très nombreux exemples de narratifs mensongers, de montages ou d’attaques sous faux drapeau montés par les services (CIA, MI6, Mossad) et relayés par les médias occidentaux pour noircir l’adversaire, manipuler l’opinion et provoquer une épreuve de force dont ils espéraient sortir vainqueurs et en tirer avantage (Affaires Skripal, Navalny, attaques au gaz sous faux drapeau en Syrie …etc, …etc). «Nous avons menti, triché, volé, comme si nous avions suivi des stages de formation pour le faire …» : lire ou relire les liens ci après :

https://www.asafrance.fr/item/affaire-skripal-et-accusation-britannique-libre-opinion-du-general.html

https://www.voltairenet.org/article180213.html

Quid du plus gros bobard en Ukraine ?

Ayant une connaissance de plus de 40 ans de la propagande de guerre et de ses mensonges, j’étais en attente du plus gros bobard de ce début du XXIème siècle depuis le début du conflit en Ukraine. Quelle histoire rocambolesque l’OTAN allait-il inventer pour enflammer les opinions occidentales en faveur de l’Ukraine et pour donner au président Poutine le visage du diable ?

Bingo! Ce mensonge est survenu dès le 5 mars 2022. L’OTAN n’a pas perdu de temps.
Elle a réussi à faire accuser bruyamment la Russie d’avoir tenté le 4 mars, dans la nuit, de détruire la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande d’Europe, dans un but qu’elle ne peut évidemment pas rationnellement expliquer.

Après le faux massacre de Timisoara, les couveuses du Koweït, la poudre de Perlin Pimpin de Donald Rumsfeld à l’ONU, bien d’autres Fake News sur le Kosovo et les narratifs mensongers déclenchant les révolutions colorées un peu partout sur la planète, voici donc la vraie-fausse attaque de l’Armée Russe sur une usine nucléaire, mettant en danger «délibérément» l’Europe toute entière.

Comme prévu par ses concepteurs, la mousse faite, par les médias mainstream autour d’une affaire mineure qui va vous être contée ci après, a enflammé les opinions des pays membres de l’OTAN et a réjoui les parieurs, comme moi, qui avaient misé gros sur la survenance d’une histoire foireuse, d’un narratif otanien abracadabrantesque et d’une réaction moutonnière de l’opinion.

Sans épiloguer trop longtemps sur cette pitoyable histoire qui a fait long feu, je laisse à chacun le soin de découvrir par lui même les détails des événements sur lesquels les agences de presse et les médias ont construit leur première grande fake news du XXI ème siècle. Voir le lien ci après:
http://stratediplo.blogspot.com/2022/03/centrale-nucleaire-de-zaporojie.html

Devant le nombre croissant de citoyens européens qui refusent de croire aux narratifs politiques et médiatiques de moins en moins crédibles qui leurs sont proposés, et presque imposés, devant le scepticisme grandissant de la population à l’égard des vérités politiques et médiatiques,
https://www.apar.tv/societe/la-chute-des-grands-medias-et-les-plus-gros-mensonges-quils-ont-racontes-en-2021/ , la censure de toutes les opinions divergentes est progressivement mise en place par les autorités européennes qui s’arrogent toujours plus de pouvoirs, non prévus par les traités. Ainsi Russia Today et Sputnik qui nous donnaient un point de vue alternatif ont été censurés et qualifiés, par une superbe inversion accusatoire, d’organes de propagande, comme si nos médias n’en étaient pas aussi..

Désormais, seuls nos médias mainstream, subventionnés et instrumentalisés par nos politiques, eux même «tenus» et instrumentalisés par les USA et par l’OTAN, ont le monopole pour définir «la vérité occidentale». Personne ne semble choqué par le fait indéniable que le contrôle de nos médias soit concentré dans les mains d’une poignée de milliardaires mondialistes, très liés à leurs frères d’outre atlantique, qui tiennent eux aussi les médias US, et qui ont pris la fâcheuse habitude de faire et de défaire les présidents des USA (et de la France) et de leur imposer une politique étrangère agressive qui serve leurs intérêts.

Ce que les politiques et les médias qui nous prennent trop souvent pour des imbéciles ignorent, c’est qu’il y a de multiple moyens de trouver des informations alternatives, comme le font les citoyens de tous les pays du monde lorsque leur gouvernement pratique la censure.

Voyons ce qu’il en est.

Il y a d’abord, pour les anglophones, les très nombreux sites d’information alternative dont certains sont très fiables. Ils sont autorisés. Il faut reconnaître que la censure est bien moindre en pays anglosaxons (USA, UK) qu’en UE et que la liberté d’expression y est donc bien supérieure à celle que nous pouvons connaître en UE en général, en France en particulier.

Un exemple? Le site de l’université de Chicago, où l’un des meilleurs géopoliticiens du monde occidental (le Raoult de la géopolitique) a pu et peut encore s’exprimer librement sur la crise ukrainienne et développer des positions qui sont à l’opposé de celles du président français et de ses maîtres européens, atlantistes et mondialistes. La conférence de 2015 de John Mersheimer, qui désigne clairement les responsables occidentaux de la crise ukrainienne, était prémonitoire. Elle revient à la mode et compte aujourd’hui plus de 18 millions de vues sans jamais avoir été censurée.

Il y a aussi, les très nombreux sites de médias mainstream étrangers qui ne sont pas hostiles à la Russie et qui diffusent des reportages et des points de vue très éloignés de ceux des autorités des et des médias des USA, de l’UE et de la France. Ils reprennent et commentent parfois les articles de Sputnik.
L’exemple des médias Indiens est très révélateur et intéressant. Le journal en ligne « Times of India » nous présente l’interview de deux officiers généraux qui, dans une longue interview argumentée, explique comment «Poutine a mis l’OTAN en Echec et Mat». Cette interview a fait plus de 3,7 millions de vues en une semaine. Elle en fera bien davantage dans les jours qui viennent.

Il y a même des médias mainstream US qui acceptent de donner la parole à des invités qui s’écartent du politiquement correct. Ainsi, la chaîne US Fox News donne régulièrement la parole à mon ami, le colonel Douglas Mac Gregor, consultant militaire, dont le discours est diamétralement opposé à celui de notre gouvernance et à certains de nos généraux de plateau TV, lorsqu’il dit notamment: «Zelenski n’est pas un héros, c’est une marionnette qui fait courir à sa population des risques inutiles».
https://www.realclearpolitics.com/video/2022/03/05/macgregor_zelensky_is_no_hero_hes_a_puppet_that_is_putting_his_own_population_at_unnecessary_risk.html

Il y a enfin les rapports officiels de sources françaises dont les politiques et les médias feignent d’ignorer l’existence. Un exemple parmi d’autres, le rapport de l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides du 13 novembre 2018 sur les « Violences commises par les groupes ultranationalistes ukrainiens envers les personnes soupçonnées de séparatisme » : ces ultranationalistes que certains appellent, non sans de solides raisons, les ukro–nazis.

Cliquer pour accéder à 1811_ukr_violences_groupes_ultranationalistes_0.pdf

Le président français peut difficilement prétendre «qu’il ne savait pas», que les ukro-nazis n’existent pas, et glorifier le «héros de l’Ukraine»: Zélenski, d’autant que cet amuseur public

bonimenteur professionnel, s’est fait prendre, les doigts dans le pot de confiture des Pandorra Papers et a donc trompé et volé le peuple ukrainien en se faisant élire sur la lutte contre la corruption, alors qu’il est lui même corrompu jusqu’à la moelle. Mais au fond, qui se ressemble s’assemble ….

Ukraine – Les Pandora papers révèlent les montages offshores de Zelensky

Si l’on sort du champ de la guerre de l’information mainstream, celui qui cherche à s’informer vraiment sur l’Ukraine, qu’il soit anglophone ou francophone, dispose d’un grand nombre de sites d’information alternative. Si tous ne sont pas fiables, beaucoup le sont. Ils disposent de gens bien informés qui mettent leur plume, leur expérience, et leurs réseaux, parfois international, à la disposition du plus grand nombre. Ils partagent leurs articles à titre bénévole et n’ont donc rien à gagner et rien à perdre à dire leur vérité, ce qui n’est pas le cas d’un journaliste mainstream qui doit s’autocensurer s’il veut garder son emploi, être promu et survivre dans le métier..

Voici une liste non exhaustive de sites permettant à chacun de se réinformer. Il faut être prudent, bien sûr, faire appel à son intelligence, son bon sens, garder son esprit critique en éveil, et débusquer les éventuels biais. Mais il y en a souvent, selon moi, beaucoup moins que dans les narratifs mainstream, et certains articles me paraissent vraiment excellents.

Pour le renseignement militaire proprement dit, le site anglophone South Front donne, chaque jour, des rapports et des cartes de situation presque parfaitement renseignées sur les différents théâtres d’opération dans le monde (Ukraine, mais aussi Syrie, Yemen, ….etc). Ils nous donnent aussi, à intervalles réguliers, la position des portes avions US, ce qui est un indicateur précieux sur les éventuelles opérations envisagées: https://southfront.org/

Pour la crise ukrainienne, je lis ou j’écoute avec intérêt les rapports hebdomadaires de Christelle Néant. https://reseauinternational.net/author/chrisrelleneant/ et de Xavier Moreau sur le site Stratpol, https://stratpol.com/ Je les sens plus compétents sur ce sujet qu’ils suivent depuis plus d’une décennie et surtout plus honnêtes et moins soumis au politiques que nos journalistes mainstream. Xavier Moreau est un ancien Saint Cyrien et un ancien des Forces Spéciales de notre pays. Il sait ce qu’est une analyse de renseignement.

Je recommande aussi les journaux télévisés et les émissions en ligne de TV liberté qui nous donnent une autre vue des choses avec professionnalisme et surtout déontologie. Pour vous mettre en appétit regardez le journal du 4 mars https://www.tvlibertes.com/guerre-en-ukraine-mensonges-et-manipulations-jt-du-vendredi-4-mars-2022

Sans pouvoir les citer tous, je recommande aussi le site https://reseauinternational.net/ qui produit des analyses intéressantes, notamment sur l’Ukraine. Quelques plumes sont des « pointures » en matière de géopolitique et particulièrement sur le sujet qui nous préoccupe . Paul Craig Roberts, ancien sous secrétaire à l’économie de l’administration Reagan, Avic, Pepe Escobar, Valentin Vasilescu, Thierry Meyssan, Karine Bechet Golovko … etc, … . Je recommande aussi le site https://lecourrierdesstrateges.fr/

La censure sera donc contreproductive. Tous ceux qui savent que les médias mentent comme des arracheurs de dents, en temps de crise, iront chercher ailleurs, l’information qu’on veut leur cacher.

Général Dominique Delawarde.

Article paru sur:

Médias mainstream: Comment développer l’hystérie russophobe en diffusant des Fakes News tout en pratiquant la censure, par le Général Delawarde

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Tyrannie sanitaire et folie collective : mode d’emploi de la manipulation des masses par Youssef Hindi.

Voilà bientôt deux ans que nous vivons sous l’imperium covidien. Dès le début de la crise nous avons, sur strategika.fr, dans des dossiers et articles, étudié et analysé en profondeur bien des aspects du covidisme. À l’occasion de la parution de mon livre Covidisme et messianisme (KA Editions, Strategika), je me propose d’aborder ici une dimension importante de la tyrannie sanitaire qui, à ma connaissance, n’a pas été traitée jusque-là : l’ingénierie psychosociale du covidisme.

L’objectif ici est d’expliquer comment et pourquoi la majorité des Français en est arrivée à accepter l’abolition de l’État de droit, la fin des libertés publiques et individuelles, l’injection d’un produit expérimental, des confinements à répétitions, l’imposition du passe sanitaire, du masque, et de suivre des ordres et contre-ordres aussi absurdes les uns que les autres…

Choc et sidération traumatique
Le premier confinement a été un choc d’une extrême violence qui a suspendu la vie des individus et des sociétés. La panique créée et entretenue par la propagande qui a aggravé verbalement la dangerosité du Covid-19, et le confinement annoncé du jour au lendemain, a provoqué, ce que l’on appelle dans le domaine psychologique « la sidération traumatique » :

« C’est un processus psychique, moteur de paralysie face à un danger extrême. Théoriquement, face à un danger, le corps est en état d’alerte et le cerveau met en place une stratégie pour comprendre ce danger, l’analyser, il libère des hormones du stress telles que l’adrénaline et le cortisol pour nous permettre de prendre la fuite ou de nous défendre. Mais il y a des situations tellement terrorisantes, tellement imprévues, inhumaines ou d’une cruauté si impensable, qu’elles entraînent une surcharge de stress et peuvent menacer la vie d’une personne, notamment en provoquant un arrêt cardiaque. Dans ce cas-là, le cerveau bloque tous les processus psychiques, ce qui empêche la victime de penser l’événement sur le moment. Elle ne va pas pouvoir identifier ce qui est en train de se passer, ni mettre en place une réaction appropriée à cette situation absolument hors-norme. C’est donc la qualité traumatique de l’événement qui est en cause, et non la victime elle-même…

En fait, on le retrouve chez tous les êtres vivants. Pensons l’image bien connue du lapin pris dans les phares d’une voiture : il s’immobilise au lieu de fuir… La sidération est à l’œuvre dès qu’un comportement nous prend par surprise et ne rentre pas du tout dans nos schémas de pensée habituels… »

La sidération provoquée permet à l’agresseur d’installer son emprise sur la victime. « Ces processus lui permettent d’agir comme l’agresseur l’entend puisqu’il sait que la victime ne pourra pas se défendre. Il va donc travailler cette stratégie. »[1]

C’est bien cette stratégie de sidération qui a été appliquée par les dirigeants occidentaux en général et le gouvernement français en particulier.

Les enfants, premières victimes
Les psychosociologues n’ont pas encore le recul pour analyser toutes les conséquences que ces confinements et chocs successifs ont sur les populations. Mais l’on a pu constater des nouveautés, comme le suicide des enfants. Après environ une année de crise covidienne, nombre de pédopsychiatres ont alerté sur la hausse des tentatives de suicide chez les enfants et les jeunes adolescents.

Pauline Chaste, cheffe de service de pédopsychiatrie à l’hôpital Necker, affirmait à BFMTV, en janvier 2021, que les tentatives de suicide chez les enfants ont “doublé” depuis novembre 2020. Les périodes successives de confinement et de couvre-feu sont à l’origine d’une accentuation des troubles déjà présents chez les plus jeunes. Par rapport aux années précédentes, les services de pédopsychiatrie de plusieurs hôpitaux voient affluer des enfants de moins de 15 ans pour des tentatives de suicide.

« Le climat anxiogène et les confinements successifs augmentent le niveau d’anxiété et la sévérité des pathologies des enfants » explique Pauline Chaste.

« La perspective d’un nouveau confinement laisse craindre une aggravation des effets délétères indirects de la pandémie (…) sur la santé mentale et sociale des enfants, alors que les bénéfices attendus dans la lutte contre la diffusion de ce virus, (…) demeurent hypothétiques » soulignaient en janvier dernier la Société française de pédiatrie et l’association française de pédiatrie ambulatoire.[2]

Techniques de manipulation des masses
Essayons toutefois de saisir les mécanismes enclenchés par la politique covidienne. Avant toute chose, oublions l’idée que les choix et l’attitude des peuples sont guidés par la raison. L’on croit à tort que l’alphabétisation de masse et les études supérieures, fabriqueraient des peuples éclairés par la raison, nous éloignant des sentiments et des réflexes « primitifs ». Le psychosociologue Gustave Le Bon l’a parfaitement expliqué :

« Dans l’énumération des facteurs capables d’impressionner l’âme des foules, nous pourrions nous dispenser de mentionner la raison, s’il n’était nécessaire d’indiquer la valeur négative de son influence.

Nous avons déjà montré que les foules ne sont pas influençables par des raisonnements, et ne comprennent que de grossières associations d’idées. Aussi est-ce à leurs sentiments et jamais à leur raison que font appel les orateurs qui savent les impressionner. Les lois de la logique rationnelle n’ont aucune action sur elles. Pour convaincre les foules, il faut d’abord se rendre bien compte des sentiments dont elles sont animées, feindre de les partager, puis tenter de les modifier, en provoquant au moyen d’associations rudimentaires, certaines images suggestives ; savoir revenir au besoin sur ses pas, deviner surtout à chaque instant les sentiments qu’on fait naître. »

C’est précisément cette méthode que les gouvernements occidentaux ont suivi. Ils ont instillé un sentiment de peur par une propagande massive quant à la létalité du Covid-19 (qui est en réalité inférieure à 1%[3]). Accompagnant le discours provoquant la panique, des images frappant l’imaginaire des populations ont été diffusées quotidiennement : des couloirs d’hôpitaux saturés, des malades intubés, le décompte quotidien des mortsetc.

Et en parallèle, comme l’écrivait Le Bon en 1895, le gouvernement a varié sans cesse son discours :

« Cette nécessité de varier son langage suivant l’effet produit au moment où l’on parle, frappe d’avance d’impuissance tout discours étudié et préparé. »[4]

Au début de l’épidémie Emmanuel Macron et le gouvernement se sont voulus rassurants, puis alarmistes. L’on nous affirmait que les masques étaient inutiles, avant que son port ne devienne obligatoire jusque dans la rue quelques mois plus tard. Les malades du Covid-19, y compris les personnes âgées et fragiles, étaient priés de rester chez eux en prenant des cachets de Doliprane. Dans le même temps la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, interdisait le seul traitement efficace contre le Covid-19, l’hydroxychloroquine[5]. Et un peu plus d’un an plus tard, voilà que la vaccination, avec un produit en cours d’expérimentation, est quasiment obligatoire.

Ces contre-pieds, ces discours contradictoires, et ces mesures « sanitaires » relevant plus de la superstition que de la science, ont totalement désorienté les Français qui, rappelons-le, étaient pour partie entré en révolte depuis novembre 2018.

Hypnose et folie contagieuse
Comment cette politique folle a-t-elle pu s’imposer si facilement à des portions si importantes de la population ? La folie est-elle, à l’instar des virus, contagieuse ?

Ici encore, les travaux de Gustave Le Bon nous permettront de saisir les mécanismes du phénomène actuel. Il évoque, parmi les causes de la modification comportementale de l’individu composant la foule, la contagion mentale qui « intervient également pour déterminer chez les foules la manifestation de caractères spéciaux, et en même temps leur orientation. La contagion est un phénomène aisé à constater, mais non expliqué encore et qu’il faut rattacher aux phénomènes d’ordre hypnotique que nous étudierons dans un instant. Chez une foule, tout sentiment, tout acte est contagieux, et contagieux à ce point que l’individu sacrifie très facilement son intérêt personnel à l’intérêt collectif. C’est là une aptitude contraire à sa nature, et dont l’homme ne devient guère capable que lorsqu’il fait partie d’une foule. »

Et c’est là qu’on en vient au phénomène qui nous intéresse tout particulièrement et qui s’est manifesté avec l’opération covidienne qui a précédé la tyrannie sanitaire. D’après Le Bon, la cause la plus importante déterminant les caractères spéciaux des individus en foule est la suggestibilité, dont la contamination n’est qu’un effet. « Pour comprendre ce phénomène, écrit Le Bon, il faut avoir présentes à l’esprit certaines découvertes récentes de la physiologie. Nous savons aujourd’hui qu’un individu peut être placé dans un état tel qu’ayant perdu sa personnalité consciente, il obéisse à toutes les suggestions de l’opérateur qui la lui a fait perdre et commette les actes les plus contraires à son caractère et à ses habitudes. Or, des observations attentives paraissent prouver que l’individu plongé depuis quelque temps au sein d’une foule agissante tombe bientôt, par suite des effluves qui s’en dégagent, ou pour toute autre cause encore ignorée, dans un état particulier, se rapprochant beaucoup de l’état de fascination de l’hypnotisé entre les mains de son hypnotiseur. La vie du cerveau étant paralysée chez le sujet hypnotisé, celui-ci devient l’esclave de toutes ses activités inconscientes, que l’hypnotiseur dirige à son gré. La personnalité consciente est évanouie, la volonté et le discernement sont abolis. Sentiments et pensées sont alors orientés dans le sens déterminé par l’hypnotiseur.

Tel est à peu près l’état de l’individu faisant partie d’une foule. Il n’est plus conscient de ses actes. Chez lui comme chez l’hypnotisé, tandis que certaines facultés sont détruites, d’autres peuvent être amenées à un degré d’exaltation extrême. L’influence d’une suggestion le lancera avec une irrésistible impétuosité vers l’accomplissement de certains actes. Impétuosité plus irrésistible encore dans les foules que chez le sujet hypnotisé, car la suggestion, étant la même pour tous les individus, s’exagère en devenant réciproque. »[6]

Cette réciprocité peut également être appelé mimétisme. L’homme étant un « animal social » (Aristote) et d’imitation.

Le père de la psychanalyse, Sigmund Freud, s’est inspiré de Gustave Le Bon tout en poursuivant sa réflexion sur la psychologie des foules sur laquelle il émet quelques critiques constructives. Freud diffère de Le Bon sur un point relativement important :

« Il y a, écrit Freud, entre la conception de M. Le Bon et la nôtre, une certaine différence résultant de ce que sa notion de l’inconscient ne coïncide pas en tous points avec celle adoptée par la psychanalyse. L’inconscient de M. Le Bon renferme les caractères les plus profonds de l’âme de la race, caractères qui ne présentent pour la psychanalyse aucun intérêt. Nous reconnaissons, certes, que le noyau du moi, dont fait partie « l’héritage archaïque » de l’âme humaine, est inconscient, mais nous postulons en outre l’existence d’un « refoulé inconscient », dérivé d’une partie de cet héritage. C’est cette notion du « refoulé » qui manque chez M. Le Bon. »[7]

Freud relève que Le Bon établit une identité entre l’individu en foule et l’état hypnotique. Et Freud d’ajouter : « Peut-être interpréterons-nous mieux sa pensée en disant que la contagion résulte de l’action réciproque que les membres de la foule exercent les uns sur les autres, tandis que les phénomènes de suggestion que M. Le Bon identifie avec l’influence hypnotique proviendraient d’une autre source. De laquelle alors ? Nous trouvons une lacune sensible dans le fait qu’un des principaux termes de cette identification, à savoir la personne qui, dans la foule, remplace l’hypnotiseur, ne trouve aucune mention dans l’exposé de M. Le Bon. Quoi qu’il en soit, il distingue de cette influence fascinante, qu’il laisse dans l’ombre, l’action contagieuse que les individus exercent les uns sur les autres et qui vient renforcer la suggestion primitive. »[8]

Dans l’ère covidienne, en France, l’hypnotiseur est le pouvoir, à savoir l’État, l’appareil médiatico-politique et ses relais aux ordres de l’oligarchie, et l’hypnotisé est le peuple français. Les mécanismes psychosociologiques décrits dans les précédentes lignes expliquent ainsi comment, du jour au lendemain, les Français se sont mis, sans aucune raison scientifique, à porter des masques dans la rue et en voiture, à en faire porter à leurs enfants en bas âge, et aujourd’hui à se précipiter par dizaines de millions pour se faire injecter un produit dangereux pour leur santé.[9]

Celui qui est à l’origine de cette « suggestion primitive », nous l’avons dit, est le système politico-médiatique, mais ce qui explique que ces injonctions délirantes et dangereuses soient suivies par le peuple, est la contagion par mimétisme.

D’ailleurs, l’un des pères des techniques de manipulation des masses, de la propagande moderne dans les sociétés libérales, est Edward Bernays (1891-1995), le neveu de Freud. Bernays a théorisé la manipulation mentale des masses dans un ouvrage intitulé « Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie » publié en 1928 aux Etats-Unis. Edward Bernays s’est mis au service du gouvernement américain et de grandes multinationales pour faire accepter au peuple américain l’entrée dans la Première Guerre mondiale, pour pousser les femmes à fumer avec des techniques publicitaires qu’il a mis au point, ou encore pour mettre en place des campagnes de déstabilisation politique en Amérique latine, lesquelles accompagnèrent notamment le renversement du gouvernement du Guatemala, en collaboration avec la CIA.

La lecture de Bernays est édifiante, car depuis bientôt un siècle, les techniques qu’il a élaborées en s’inspirant des travaux de Gustave Le Bon et de son oncle Sigmund Freud, sont toujours d’actualité. Ce sont ces techniques qui ont été utilisées depuis le début de la crise covidienne, dont les effets ont été amplifiés par les évolutions technologiques.

Ayant bien compris le mécanisme du mimétisme, Bernays expliquait que si un nombre assez important de personnes défie la norme en le faisant savoir par la masse, alors il pourra imposer une nouvelle norme ou l’acceptation d’une idée mal perçue jusque-là. Raison pour laquelle les médias et les politiques ont mis en scène des vaccinations et ont matraqué la population avec des chiffres et des images de Français se faisant injecter le produit expérimental.

Bernays parlait ouvertement de « gouvernement invisible » à la manœuvre dans la manipulation des masses, mais il avertissait :

« La seule propagande qui perdra en crédit au fur et à mesure que le monde deviendra plus subtil et plus intelligent est celle qui est fallacieuse ou foncièrement antisociale. »[10]

Et c’est précisément l’erreur que le pouvoir macronien est en train de commettre. Une erreur du point de vue du propagandiste social-démocrate libéral. Or, nous entrons de plain pied en tyrannie. Un régime tyrannique a-t-il encore besoin de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement » ? Il ne s’agit plus de fabriquer le consentement mais d’imposer et de punir, de réprimer en éborgnant et en arrachant les mains si il le faut.

La technique de l’entonnoir
Durant l’année passée en résidence surveillée, les Français ont fait montre d’une grande docilité, pour les raisons expliquées plus haut. Le gouvernement est ensuite passé à l’étape supérieure la vaccination forcée et graduelle de toute la population. Ce que j’appelle la technique de l’entonnoir.

Première étape : Obligation vaccinale pour les soignants
Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy – qui a combattu de toutes ses forces le soin des français par l’hydroxychloroquine – a déclaré, le 30 juin 2021 au micro de France Inter avoir « changé d’avis » au sujet de la vaccination obligatoire : « Je vous le dis très franchement, j’étais contre l’obligation (de vaccination), et il me semble que maintenant, on a atteint le niveau où on doit envisager l’obligation de vaccination des soignants.»[11]

De son côté, le ministre de la Santé, Olivier Véran, laissait aux soignants jusqu’à la rentrée pour se faire vacciner volontairement:

« Peu de pays le font et il nous faut une loi pour pouvoir aller vers une vaccination obligatoire des soignants. On a donné la date de septembre, on se donne l’été pour que tout le monde ait eu le temps de faire son choix et de se faire vacciner. Après quoi, si la vaccination est insuffisante, nous irons vers une vaccination obligatoire. » (France Info, 29 juin 2021)

Pour justifier la mise hors la loi des personnes refusant de se faire injecter les produits expérimentaux, le ministre de la Santé prend l’exemple des vaccins obligatoires contre des maladies dangereuses :

« On ne peut pas travailler dans un hôpital si on n’est pas vacciné contre l’hépatite B (…) Vous ne pouvez pas prendre l’avion en Guyane si vous n’êtes pas vacciné contre la fièvre jaune. »

Le propos d’Olivier Véran prend ensuite un ton compatissant envers ceux qu’il menace de chômage : «Parce que leur boulot est compliqué, parce qu’ils en ont ras le bol, qu’ils ont eu une année qui est très difficile, je leur dis juste que la seule manière de nous en sortir est de reléguer le Covid aux oubliettes, en protégeant les plus fragiles d’entre nous, qui même vaccinés gardent un risque de décéder ou de faire une forme grave.»[12]

Or, dans un mémoire de réponse à un citoyen français demandant au Conseil d’État d’être déconfiné, le même Olivier Véran répondait que les personnes vaccinées n’étaient pas immunisées contre le Covid-19 et qu’elles sont même plus susceptibles que les non-vaccinées de développer des formes graves et de décéder :

« Les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant…

Le vaccin n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers. L’impact de la vaccination sur la propagation du virus n’est pas encore connu. »[13]

Les discours des différents responsables politiques, sont parfaitement coordonnés, synchronisés, avec les mêmes éléments de langage. Delfraissy parlait également de l’échéance au mois de septembre :

« Beaucoup se joue dès maintenant, parce que si on veut anticiper ce qu’il va se passer en septembre, c’est dès maintenant. »

Deuxième étape : Les oracles covidistes prédisent une quatrième vague en septembre
Nous sommes revenus au temps des oracles et des superstitions. Mais aujourd’hui, ceux qui pratiquent la divination ne s’appellent plus « Pythie », ils portent les titres de « Docteur » ou de « Professeur ». En effet, ces derniers ne se contentent plus de soigner, mais de prédire l’avenir, d’annoncer des épidémies, des « rebonds » et des « vagues ». Le professeur/oracle Delfraissy prédisait ainsi :

« Les chiffres extrêmement bas du taux d’incidence en France sont faussement rassurants. On va avoir un été où chacun d’entre nous va relâcher, moi le premier. On a envie de vivre et je le comprends parfaitement. Il y a la vaccination et on doit se souvenir de l’été dernier : on a vu une nouvelle vague arriver au mois de septembre. Et de la même façon qu’on a eu un choc avec le variant anglais, on aura un choc avec le variant indien. »

Rappelons que les variants se sont surtout développés dans ces pays qui ont vaccinés massivement : la Grande-Bretagne et Israël. Et ce phénomène n’a suscité aucune réflexion, aucune remise en cause de la vaccination ; d’autant plus que le ministre de la Santé affirmait que les vaccinés développaient des formes graves voire mortelles. Faisant fie de tout cela, le président du Conseil scientifique (qui n’a de scientifique que le nom), qui prenait ses ordres auprès d’Antony Fauci[14] au début de la crise, insistait pour que les Français se fassent vacciner durant été :

«Quand on a eu deux injections», mais pas quand on a eu «une seule injection.», précise-t-il. «Il faut avoir ses deux injections pour la rentrée : faites-vous vacciner si vous ne l’êtes pas encore, et surtout, essayez d’avoir vos deux injections avant le mois de septembre. »

Aujourd’hui, Delfraissy parle d’une quatrième dose…[15]

Troisième étape : Vaccination obligatoire pour tous les Français
Pour éviter la quatrième vague prédite par les oracles covidistes pour le mois de septembre, l’exécutif commençait la préparation d’une loi pour rendre le vaccin contre le Covid-19 obligatoire. Le journal en ligne Dernières nouvelle d’Alsace rapportait le 1er juillet 2021 :

« L’obligation de vacciner toute la population à partir de 12 ans pour éviter une quatrième vague de coronavirus à la rentrée de septembre n’est plus du tout exclue.

Selon nos informations, confirmées à l’hôtel Matignon, le Premier ministre Jean Castex va consulter d’une part le Conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel, d’autre part les présidents des assemblées et groupes politiques parlementaires pour élaborer un projet de loi rendant la vaccination contre le Covid-19 obligatoire.

Côté sanitaire, l’Académie de médecine préconise cette obligation qui existe déjà pour d’autres vaccins. La plupart des scientifiques et épidémiologistes la demandent au moins pour les soignants. »[16]

Le Premier ministre, Jean Castex, a adressé aux parlementaires un courrier allant dans ce sens :

« Contre la maladie, il est essentiel de porter une attention particulière à toutes les personnes à risques comme de convaincre chaque Français, y compris les plus jeunes d’entre eux, de la nécessité de se vacciner et de se faire vacciner pour protéger les autres. »

Dernières nouvelle d’Alsace a demandé à une source proche de Matignon si la vaccination obligatoire touchera toute la population. La réponse va dans le sens d’un élargissement progressif :

« On verra en fonction des consultations. On peut aussi imaginer que l’obligation soit étendue à d’autres professions en contact avec du public. »

De nombreuses professions seront concernées, comme les enseignants, le personnel des crèches et écoles maternelles, les serveurs, les commerçants, les métiers de l’accueil etc. Si le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel donnent leur aval, le texte de loi pourrait définir des professions.[17]

C’est l’application de la technique de la grenouille dans l’eau chaude. Afin de conjurer une révolte, on divise la population par tranche d’âge et professions et on applique par étape l’obligation vaccinale, après avoir opposé vaccinés et non-vaccinés.

La vaccination obligatoire des récalcitrants est prôné par le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale mis en place par le gouvernement et présidé par l’immunologue Alain FISCHER.

Or, depuis il y a eu les manifestations massives des Français contre le passe sanitaire et la vaccination obligatoire. Le gouvernement a donc revu les échéances de son agenda, mais le projet de vaccination obligatoire, soyez-en sûr, demeure.

Cette tyrannie sanitaire est étonnamment accompagnée par des figures qui se classent parmi les souverainistes, les défenseurs de la liberté d’expression et des Français. Des intellectuels et des polémistes qui combattent habituellement le politiquement correct, et qui, au moment où le peuple est mis en danger, se range derrière le pouvoir, de façon plus ou moins nuancée.

Par exemple, Michel Onfray, qui compare les non-vaccinés à des « violeurs »[18] devant un Philippe de Villiers silencieux, complaisant et souriant. Éric Zemmour qui dit que l’on « peut favoriser la vaccination. On peut rendre, par exemple, le passe obligatoire dans différents endroits. On peut inciter à la vaccination, moi je veux bien, on a le droit quand on un gouvernement de choisir ce qu’on veut favoriser. On pourrait supprimer la gratuité pour les tests. »[19]. Zemmour, toujours, au micro de son ami André Bercoff (lui aussi très complaisant), qui nous dit « moi j’ai été vacciné, et j’ai mon passe sanitaire et ça ne me dérange pas plus que cela »[20]. Plus récemment, Zemmour, devenu candidat à la présidentielle, dit face à Jean-Jacques Bourdin qu’« il faut aller se faire vacciner » car « le vaccin empêche les formes les plus graves »[21].

N’oublions pas Elisabeth Lévy. Cette « souverainiste » qui soutient Zemmour est sur la stricte ligne de Macron et d’Olivier Véran. Elle veut qu’on impose aux Français l’obligation vaccinale et estime que le gouvernement n’est pas suffisamment radical :

« Je trouve que ce qui est étrange dans le fond c’est le refus de l’obligation vaccinale des adultes… Pour moi il reste un mystère dans tout ça, c’est l’indulgence générale qu’on a pour tous les anti-vaccins. L’obligation vaccinale est non seulement conforme à l’intérêt général mais aussi à la volonté majoritaire. Et pourtant le gouvernement se perd en atermoiements face à une minorité… Eh bien qu’on les oblige et tout de suite. Quand l’autorité ne peut pas convaincre elle doit pouvoir contraindre. »[22]

Quatrième étape : La fin du secret médical et la délation des non-vaccinés
Olivier Véran a affirmé durant son interview du 29 juin au micro de France Info que les médecins généralistes auront accès à la liste de leurs patients vaccinés ou non contre le Covid-19. Selon Marianne, cette demande aurait été faite par des médecins généralistes auprès de l’Assurance maladie.

« Je demande à la CNIL de me laisser la possibilité d’envoyer aux médecins généralistes la liste de leurs patients qui ont été vaccinés, de manière à ce qu’ils puissent mobiliser ceux qui ne l’ont pas été », a précisé Olivier Véran.

Mais la CNIL rappelle que « ces données sont protégées par le secret médical et ne doivent être traitées que par des personnes habilitées et soumises au secret professionnel.»

La diffusion de la liste des personnes vaccinées aux généralistes outrepasserait l’impératif édicté par la CNIL selon lequel le « consentement » de la personne vaccinée est requis pour la transmission des données médicales.[23]

Toute cette manœuvre s’est mise en branle car la campagne de vaccination en France s’essoufflait au début de l’été. Mais déjà près de 50 % de la population française totale aurait été vaccinée (33,5 millions de personnes vaccinées) en juillet 2021.

Le gouvernement comptait sur cette masse grandissante de de vaccinés pour faire pression sur les non-vaccinés. Ces boucs-émissaires censés porter en outre la culpabilité de l’épidémie et d’éventuels reconfinements. D’ailleurs, le porte-parole du gouvernement, Gabriel ATTAL, a avoué cette stratégie :

« On risque en outre d’avoir une fracture entre les vaccinés et les non vaccinés »[24]

Cinquième étape : Traquer et réduire au silence les médecins et avocats opposés à la vaccination obligatoire
Le médecin télévisuel Jérôme Marty a menacé ouvertement les médecins et les avocats qui restent sceptiques quant aux injections contre le Covid-19 et qui luttent contre l’obligation vaccinale :

« On a des escrocs notoires et des manipulateurs qui font du fric sur le dos de la crise et qui essaient de dynamiter la campagne de vaccination. Je n’ai pas de mots assez durs pour les qualifier. Ceux-là, on ira les traduire en justice et on s’occupera d’eux. Aucun n’échappera aux mailles du filet, il faut le savoir. C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. Je suis fou furieux contre ces gens, qui pactisent et collaborent avec le virus, ni plus ni moins. »

Le docteur Marty nous apprend au passage que le virus est une entité avec laquelle on peut pactiser et collaborer, comme s’il s’agissait d’un régime politique…

Parmi les personnes visées par ces menaces se trouvent «Fabrice Di Vizio» (avocat en droit de la santé publique), «Martine Wonner» (ex-députée LREM et médecin-psychiatre) ou encore «Alberto Brusa», avocat investi dans la lutte contre la dictature sanitaire.[25]

Cette crise aura au moins eu le mérite de désigner les amis et les ennemis dans le champ politique, en attendant l’heure des comptes qu’attend avec impatience Jérôme Marty.

Conclusion
Les chocs à répétition, les ordres et contre-ordres, les discours contradictoires, la destruction du lien social par le confinement, la distanciation et les menaces proférées par Macron et ses ministres, ont maintenu les Français dans l’état de sidération qui a permis la transformation accélérée du régime en tyrannie. C’est une véritable révolution étatique. La mise en place d’un état d’exception permanent et d’un nouveau paradigme socio-politique.

Cette crise a constitué une rupture et un saut vers un avenir inconnu. Inconnu du peuple, mais planifié par les dirigeants. L’état d’exception est une période où le droit commun est suspendu ; il est par définition temporaire. Mais dans le cas actuel, il est destiné à perdurer tant que ce pouvoir restera en place. Un pouvoir qui ne mettra pas fin à son hubris et à l’état d’exception par lui-même.

Toute la question est de savoir combien de temps l’état de sidération du peuple va durer. Les Français n’ont-ils pas commencé à se réveiller l’été dernier après plus d’un an de sommeil politique ?

Nous sommes en guerre, une guerre déclarée au peuple par un pouvoir qui ne saurait maintenir durablement les Français dans un état de sidération, si ce n’est pas une nouvelle catastrophe. La population est de moins en moins groggy, la sidération traumatique se dissipe. Au sortir de cet état le cerveau enclenche les processus psychiques permettant à la victime de penser les événements qui se sont produit, là en l’occurence, depuis le premier confinement. Une partie des victimes devrait pouvoir comprendre ce qu’il s’est passé, et mettre en place une réaction appropriée à cette situation absolument hors-norme.

Mais les Français, bien que sorti de l’état de sidération, auront-ils l’énergie et la volonté nécessaire pour se révolter massivement et abattre ce pouvoir qui leur livre une guerre mortelle ? Nous le saurons dans les mois ou années à venir.

Youssef Hindi

[1] Entretien avec Muriel Salmona, psychiatre, psychotraumatologue et présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie. https://www.doctissimo.fr/psychologie/surmonter-les-epreuves/sideration-traumatique

[2] https://www.bfmtv.com/sante/des-medecins-alertent-sur-la-hausse-des-tentatives-de-suicide-chez-les-enfants-de-moins-de-15-ans_AV-202101290366.html

[3] D’après une étude publiée par l’OMS, « dans les 51 lieux étudiés, la médiane du ratio de létalité réel pour la COVID-19 s’élevait à 0,27% (0,23% après correction) »

https://www.who.int/bulletin/volumes/99/1/20-265892-ab/fr/

[4] Gustave Le Bon, La psychologie des foules, 1895, PUF, 1963, pp. 65-66.

[5] https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/Lhydroxychloroquine-interdite-toujours-prescrite-2020-05-29-1201096585

[6] Gustave Le Bon, La psychologie des foules, pp. 13-14.

[7] Sigmund Freud, Psychologie collective et analyse du moi, 1921, Chapitre 1 : « Psychologie collective et analyse du moi ».

[8] Sigmund Freud, op. cit. Chapitre 1 : « Psychologie collective et analyse du moi ».

[9] Voir les effets secondaires dans : Youssef Hindi, Covidisme et messianisme, KA Editions, Strategika, 2021,pp. 152-159.

[10] Edward Bernays, Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie », 1928, 2007, éd. Zones.

[11] https://www.lefigaro.fr/sciences/il-faut-envisager-la-vaccination-obligatoire-des-soignants-des-maintenant-selon-le-pr-delfraissy-20210630

[12] https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-la-vaccination-des-soignants-sera-obligatoire-si-jugee-insuffisante-en-septembre-20210629

[13] https://www.europe1.fr/sante/un-octogenaire-demande-au-conseil-detat-a-etre-deconfine-apres-avoir-ete-vaccine-4034911

[14] https://www.francesoir.fr/politique-monde/mails-delfraissy-fauci

[15] https://www.sudouest.fr/sante/coronavirus/vaccin-contre-le-covid-19-il-est-aussi-possible-que-nous-ayons-besoin-d-une-quatrieme-dose-indique-delfraissy-7274960.php

[16] https://www.dna.fr/sante/2021/07/01/covid-19-le-gouvernement-etudie-la-vaccination-obligatoire-pour-tous

[17] https://www.dna.fr/sante/2021/07/01/covid-19-le-gouvernement-etudie-la-vaccination-obligatoire-pour-tous

[18] https://putsch.media/20210531/actualites/societe/video-michel-onfray-en-remet-une-couche-sur-le-pass-sanitaire-et-la-vaccination-avec-de-curieuses-comparaisons/

[19]https://twitter.com/avec_marine/status/1417787147139039233?s=20

[20] https://www.youtube.com/watch?v=c6QfgPBcF_E

[21] https://www.youtube.com/watch?v=H1YEgvRwn8A

[22] https://www.sudradio.fr/societe/elisabeth-levy-si-lautorite-ne-peut-pas-convaincre-les-anti-vaccins-elle-doit-contraindre/

[23] https://fr.sputniknews.com/france/202106301045813634-les-medecins-auront-acces-a-la-liste-des-vaccines-de-quoi-convaincre-ceux-qui-pactisent-et/

[24] https://www.dna.fr/sante/2021/07/01/covid-19-le-gouvernement-etudie-la-vaccination-obligatoire-pour-tous

[25] https://fr.sputniknews.com/france/202106301045813634-les-medecins-auront-acces-a-la-liste-des-vaccines-de-quoi-convaincre-ceux-qui-pactisent-et/

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Description

Nous sommes dans la troisième guerre mondiale où domine la guerre de l’information et les guerriers digitaux définis par le Général Michael Thomas Flynn communiquent directement entre eux.
Le vieux média corrompu et en banqueroute n’arrive plus à tromper la majorité avec des mensonges, des inventions et des calomnies.

Beaucoup de livres existants sont financés par une minorité globaliste corrompue pour diffamer le représentant des valeurs millénaires de la majorité : famille, liberté de se défendre et etc..
Les vrais hommes sont victorieux et les valeurs défendues par le grand Président Jair Messias Bolsonaro sont éternelles et réunissent les hommes sous une bannière unique et souveraine.

Il y a un projet de dictature communiste au Brésil depuis les années 1960 avec Dilma, Lula et leurs amis criminels qui sont tous de vrais terroristes communistes sanguinaires qui explosaient des bombes en tuant des civils dans des stades, dans des banques et autres locaux.
Bolsonaro lutte pour la liberté du peuple depuis cette époque avec l’armée qui chasse ces terroristes communistes et protège la population de ces assassins.

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