Du noir et blanc à la manipulation orientée. L’impact des raccourcis intellectuels dans la propagande moderne : analyse des mécanismes de contrôle de la pensée via la division idéologique extrême et les renforcements de clichés.

Qu’est-ce que la « polarisation« , un terme central dans notre analyse.

La polarisation, ou plus précisément la division idéologique extrême, désigne les différents processus par lesquels les opinions, les croyances ou les attitudes des individus ou des groupes se scindent en deux pôles opposés et radicaux, éloignant les positions modérées et centrales pour diriger et favoriser ces extrêmes idéologiques. (https://www.populismstudies.org/Vocabulary/political-polarization/)

Cette définition, issue de discussions en sciences politiques, souligne comment cette division extrême transforme les débats en affrontements binaires, où le compromis devient rare et la compréhension mutuelle, difficile.


Une étude publiée en 2022 dans « Social Psychological and Personality Science« , intitulée « Quand l’histoire semble se répéter : l’exposition aux leçons perçues du passé influence les prédictions sur les événements politiques actuels » révèle que l’exposition répétée à des analogies historiques extrêmes peut altérer les prédictions et jugements politiques des sujets, avec un effet particulièrement marqué chez ceux ayant une connaissance limitée du sujet, atteignant un coefficient d’effet de -0.24, soit environ 25 % d’influence accrue pour les individus moins informés.(https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8932355/)

Cette recherche, menée par Djouaria Ghilani et ses collaborateurs, démontre comment des comparaisons simplifiées – comme celles entre des événements historiques et des crises contemporaines – peuvent déformer la réalité, poussant les individus vers des visions divisées en extrêmes plutôt que nuancées.

Cette étude illustre parfaitement ce phénomène d’altération du jugement par des analogies extrêmes.
Elle éclaire un phénomène plus large : la division idéologique extrême créée par les médias, certains universitaires et influenceurs, qui renforcent les clichés, les caricatures et les raccourcis intellectuels.

Au lieu de refléter la « densité du réel » – cette expression chère au philosophe français Louis Lavelle, qui désigne la richesse infinie et multidimensionnelle de l’existence, où chaque événement est tissé de multiples couches et contradictions, comme il l’évoque dans « La Dialectique du Monde Sensible » en parlant de l’analyse qui ne parvient jamais à épuiser le réel – ces entités favorisent une vision binaire, noir ou blanc, qui occulte la complexité véritable.

Sous l’influence des médias et de certains militants universitaires et influenceurs, cette « densité du réel » est aplatie en caricatures binaires, servant des agendas orientés et manipulant la pensée collective.

Les mécanismes de la division idéologique extrême dans les médias.

Les médias, qu’ils soient traditionnels mainstream ou numériques alternatifs, jouent un rôle pivotal clé dans cette distorsion.

Noam Chomsky, linguiste et critique acerbe du pouvoir médiatique, a longuement analysé comment les médias fabriquent le consentement.

Dans son ouvrage « Media Control« , il affirme : « La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à l’État totalitaire.« 

Chomsky explique que les médias limitent le spectre des opinions acceptables, permettant un débat vif mais confiné à des pôles extrêmes, renforçant ainsi cette division idéologique extrême où les opinions se radicalisent et s’opposent farouchement. Par exemple, dans les débats sur le changement climatique ou les migrations, les positions sont réduites à « catastrophistes » versus « négationnistes« , ignorant les nuances scientifiques et humaines.

Cette binarité favorise les clichés : les migrants deviennent soit des « envahisseurs » soit des « victimes innocentes« , sans explorer les contextes économiques ou culturels complexes.

Les caricatures pullulent, comme dans les réseaux sociaux où les algorithmes amplifient les contenus extrêmes pour maximiser l’engagement.

Une étude sur les effets d’écho dans les plateformes de vidéos courtes, publiée en 2023, montre comment ces algorithmes renforcent les opinions préexistantes, créant des bulles idéologiques où la nuance est absente. (https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC10111082/)

Résultat : une vision du monde en noir et blanc, où l’autre est démonisé, et où la réflexion mesurée cède la place à l’émotion incontrôlée.

Les universités, censées être des bastions de la pensée critique, contribuent paradoxalement à cette division idéologique extrême : Jonathan Haidt, psychologue social, observe dans ses travaux sur la polarisation que « les universitaires se lient en équipes politiques qui partagent des narratifs moraux. Une fois qu’ils acceptent un narratif particulier, ils deviennent aveugles aux mondes moraux alternatifs. » (https://jonathanhaidt.com/politics/)

Dans les campus américains et européens, les départements des sciences humaines sont dominés par des idéologies progressistes, où les voix conservatrices sont marginalisées, créant une caricature de la diversité intellectuelle.

Haidt note que cette division croissante, exacerbée depuis les années 2010, mène à une augmentation des crimes de haine et à une fragmentation sociale décrite dans son article « La spirale de la polarisation ». (https://www.stern.nyu.edu/experience-stern/faculty-research/the-polarization-spiral)

Les clichés et caricatures comme outils de manipulation.

Caricaturer et partager des clichés et raccourcis n’est pas innocent car ils servent une manipulation sociale orientée. Hannah Arendt, dans « Les origines du Totalitarisme« , avertit que « dans un monde en perpétuel changement et incompréhensible, les masses arrivent à croire tout et rien en même temps, et à penser que tout est possible et que rien n’est vrai. » (https://philosophybreak.com/articles/hannah-arendt-5-insights-into-totalitarianism/)

Arendt décrit comment cette confusion est créé et utilisée pour imposer des visions binaires : ami/ennemi, pur/impur.

Les médias et universités reproduisent ce mécanisme en favorisant la division idéologique extrême, contrôlant ainsi la pensée.
Au lieu d’une réflexion élaborée, on assiste à une manipulation où les directions choisies – souvent alignées sur des intérêts économiques ou politiques – sont imposées.

Chomsky dit clairement que le moyen intelligent de garder les gens passifs et obéissants est de limiter strictement le spectre des opinions acceptables, mais d’autoriser un débat très vif dans ce spectre.

Les raccourcis intellectuels abondent et les médias utilisent des analogies extrêmes – comparer un politicien à Hitler ou un mouvement social à une révolution – pour altérer le jugement.

Car comme le montre  l’étude publiée en 2022 dans « Social Psychological and Personality Science« : l’exposition répétée à des analogies historiques extrêmes peut altérer les prédictions et jugements politiques des sujets, avec un effet particulièrement marqué chez ceux ayant une connaissance limitée du sujet.

Cela favorise une vision non fidèle à la complexité plutôt qu’un processus nuancé. Et surtout cela force le public à rester dans ce cadre extrême et caricatural, tout en le définissant constamment comme réel pour renforcer son ancrage et sa force dans l’imaginaire collectif. Alors que bien sûr ce cadre est en fait un cliché grossier et malsain construit à dessein pour orienter le public dans des directions voulues.

La « densité du réel » de Louis Lavelle comme antidote oubliée.

Louis Lavelle, philosophe du XXe siècle, offre une perspective rafraîchissante.

Dans ses écrits, comme dans « La dialectique du monde sensible« , il évoque la « densité du réel » comme la profondeur infinie de l’être, où chaque moment est saturé de possibilités et de contradictions. Le réel n’est pas binaire ; il est dense, pluriel, demandant une réflexion mesurée. Lavelle écrit que l’analyse ne parvient jamais à épuiser le réel, soulignant sa plénitude.

Les médias et certains universitaires et influenceurs, en promouvant des visions binaires, trahissent cette densité, poussant les individus vers des directions orientées.

Cette manipulation contrôle comment les gens pensent. À l’école et dans les universités des programmes orientés renforcent souvent les narratifs, formant des générations à penser en termes binaires plutôt que complexes.

Conséquences sociales et chemins vers une réflexion plurielle.

Les conséquences de cette division idéologique extrême sont graves et poussent à une augmentation de la fragmentation sociale.

Pour contrer cela, il faut promouvoir une pensée dialectique, embrassant la nuance.

Arendt nous rappelle que la vérité factuelle peut survivre aux distorsions tout comme Chomsky et Haidt nous invitent à résister à la caricature, aux clichés et aux raccourcis.

En conclusion, cette division idéologique extrême n’est pas inévitable.

En reconnaissant les mécanismes de manipulation et en cultivant une réflexion élaborée, nous pouvons restaurer une vision plurielle du monde.

Comme le dit Lavelle, le réel est dense ; il est temps de l’explorer dans toute sa profondeur.

Les médias mainstream et les professeurs d’université : architectes de la haine anti-Trump et de la manipulation collective.

Dans le tumulte politique qui a marqué les États-Unis et le monde ces dernières années, une vague de haine viscérale s’est abattue sur Donald J. Trump.

Accusé tour à tour de nazi, de fasciste et de dictateur, Trump a été la cible d’une rhétorique impitoyable orchestrée par les grands médias mainstream et une élite académique internationale.

Mais qui sont les véritables responsables de cette onde de choc ?

Les médias comme le Guardian, CNN ou la BBC, et des professeurs d’universités prestigieuses comme Yale ou Columbia, qui, année après année, ont déversé des comparaisons outrancières avec Hitler ou Mussolini.

En les citant, cet article démontre comment ces acteurs ont propagé une haine systématique, et propose une analyse en profondeur de leur rôle dans la modélisation de l’opinion publique, de l’imaginaire collectif et des raisonnements individuels.

Il est temps de les mettre face à leurs responsabilités : la liberté d’expression n’excuse pas la fabrication de monstres.

La machine médiatique : des accusations de nazisme et de dictature comme arme politique.

Depuis l’ascension de Trump en 2016, les médias mainstream ont multiplié les analogies historiques les plus graves pour le discréditer.

Ces comparaisons ne sont pas des analyses nuancées, mais des armes rhétoriques destinées à démoniser un adversaire politique.

Prenons l’exemple du « Guardian », un pilier de la presse britannique progressiste.

Dans un article publié le 3 juin 2024 intitulé « The reich stuff – what does Trump really have in common with Hitler ?« , le journal explore explicitement les similarités entre Trump et le Führer nazi.

L’article cite : « Les comparaisons entre Donald Trump et Adolf Hitler ne sont pas nouvelles, mais un nouveau livre examine les similarités entre eux. »

Plus loin, il évoque comment Trump a « fait écho au dictateur nazi en qualifiant ses opposants politiques de ‘vermine’« , une référence directe à la rhétorique hitlérienne des années 1930.

Cette formulation n’est pas isolée ; elle s’inscrit dans une série d’articles du « Guardian » qui, depuis 2018, associent Trump à des « échos de totalitarisme ».

Par exemple, dans « ‘Enemy of the people’: Trump’s phrase and its echoes of totalitarianism » du 3 août 2018, le journal explique que l’expression « ennemi du peuple » utilisée par Trump contre la presse rappelle les purges nazies : « Le propagandiste d’Hitler, Joseph Goebbels, et d’autres nazis décrivaient les Juifs et d’autres groupes que son gouvernement visait pour la détention et le meurtre comme des ‘ennemis du peuple’. »

Ces mots, publiés par un média lu par des millions, ont contribué à ancrer l’idée que Trump est un proto-dictateur, justifiant ainsi une hostilité sociétale.

Aux États-Unis, CNN n’est pas en reste.

Le 24 octobre 2024, dans « People are calling Trump a fascist. What does that mean ?« , le réseau cite John Kelly, ancien chef de cabinet de Trump : « Trump correspond à la définition de ‘fasciste’. »

L’article développe : « Cela place le nom de Trump dans le même espace idéologique que les fascistes les plus infâmes, Adolf Hitler et Benito Mussolini. »

Kamala Harris elle-même y est citée : « Oui, je le pense. Oui, je le pense« , en réponse à la question de savoir si Trump est fasciste.

Ce n’est pas une opinion marginale ; CNN, avec son audience massive, a diffusé ces accusations lors de débats électoraux, amplifiant une narrative qui assimile les électeurs de Trump à des complices de nazis.

De même, l’Associated Press (AP), dans un article du 7 décembre 2023, titre : « Trump’s vow to only be a dictator on his first day back in office« .

Bien que Trump ironise, l’AP le présente comme une menace réelle de dictature, relayant ainsi une peur irrationnelle chez ses lecteurs.

L’AP note : « Trump fait face à un examen croissant sur sa rhétorique de plus en plus autoritaire et violente« , et cite Trump lui-même dans une interview avec Sean Hannity : « Sauf pour le premier jour… Je veux fermer la frontière, et je veux forer, forer, forer. »

Sur le plan international, la BBC britannique a joué un rôle similaire dès 2017.

Dans « ‘Enemies of the people’: Trump remark echoes history’s worst tyrants » du 18 février 2017, le média lie Trump à Staline et Mao : « La remarque de Trump a suscité des comparaisons avec les dictateurs Staline et Mao.« 

Gabriel Sherman, éditeur de « New York Magazine« , y est cité : « un discours de dictateur pur et dur« .

Mitchell Orenstein, professeur à l’Université de Pennsylvanie, ajoute : « ‘Charmant que notre président inculte parvienne à canaliser les mots de Staline et ne parvienne pas à entendre la résonance historique de cette phrase’. »

En France, « France 24 » a publié le 7 mars 2025 un article intitulé « What parallels do historians see between the Trump administration and the Nazi regime ?« , où des experts comparent Trump à Hitler.

Peter Hayes déclare : « Trump a multiplié les attaques contre ‘les ennemis intérieurs’ qui doivent être retirés du corps politique, et il montre, comme Hitler, une certitude absolue sur son propre génie couplée à une détermination impitoyable pour éliminer tout obstacle à la réalisation de ses objectifs.« 

Christopher Browning ajoute : « Trump, lui aussi, ‘a lancé un coup d’État raté, n’a pas été destitué… et est maintenant lancé dans une ‘révolution légale’ pour démanteler et remodeler le gouvernement américain’. »

Ces médias, lus globalement, ont créé un « écho chamber » où Trump est systématiquement diabolisé. PBS, un média public américain, a contribué à cette vague.

Le 27 décembre 2023, dans « Trump says he didn’t know his immigration rhetoric echoes Hitler« , l’article affirme : « Donald Trump fait face à des critiques pour avoir utilisé à plusieurs reprises une rhétorique autrefois employée par Adolf Hitler pour arguer que les immigrants entrant aux États-Unis ‘empoisonnent le sang’ du pays. »

Cette comparaison directe à la propagande nazie a renforcé l’idée d’un Trump raciste et totalitaire.

De même, « The Intercept » notait le 25 octobre 2024 : « Adolf Hitler était si unique dans sa malveillance que toute comparaison d’un politicien américain avec le leader nazi était considérée comme injuste et hors limites. »

Pourtant, le média justifie rétrospectivement ces analogies, admettant que les médias mainstream hésitaient autrefois, mais les embrassent désormais.

Ces exemples, tirés d’une décennie de couverture, illustrent une stratégie cohérente : hyperboliser pour délégitimer.

Résultats ? Une haine propagée qui a conduit à des attentats contre des figures trumpistes et une division sociétale profonde.

Les médias doivent répondre de cette escalade.

Les Professeurs d’Université : des intellectuels au service de la démonisation.

Parallèlement aux médias, une caste académique internationale a amplifié cette rhétorique, utilisant leur autorité pour légitimer les accusations les plus extrêmes.

Jason Stanley, professeur de philosophie à Yale, est emblématique.

Dans un discours du 27 mars 2025 à la Unitarian Society of New Haven, il compare la politique éducative de Trump à la « Gleichschaltung » nazie : « le professeur a comparé la politique fédérale d’enseignement supérieur sous le président Trump à la Gleichschaltung, une stratégie nazie pour purger les institutions gouvernementales des opposants idéologiques« .

Stanley, qui a fui au Canada par peur d’une « dictature fasciste« , a publié des ouvrages comme « How Fascism Works » (2018), où il assimile Trump à un leader fasciste dès ses premiers discours.

Ses conférences, relayées par les médias, ont influencé des milliers d’étudiants, formant une génération imprégnée de cette vision.

Robert Paxton, professeur émérite à Columbia University, a évolué : jusqu’au 6 janvier 2021, il rejetait l’étiquette fasciste pour Trump, mais ensuite : « l’image des partisans de Trump prenant d’assaut le Capitole des États-Unis ‘enlève mon objection à l’étiquette fasciste’. »

Dans des interviews post-2021, Paxton a multiplié les comparaisons avec Mussolini, arguant que Trump incarne un « fascisme américain« .

Aux États-Unis, Gen. Mark Milley, cité dans CNN, comparait le déni électoral de Trump au « grand mensonge » de Hitler : « Milley a également comparé en privé le déni électoral de Trump au ‘grand mensonge’ d’Hitler. »

En Europe, Henk de Berg, professeur d’allemand à l’Université de Sheffield, publie en 2024 « Trump and Hitler: A Comparative Study in Lying« .

Il déclare : « Mais ensuite, j’ai examiné leurs stratégies rhétoriques… et j’ai commencé à voir à quel point ils sont similaires à bien des égards. » De Berg argue que les deux sont des « artistes de la performance politique » utilisant des mensonges massifs, citant Mein Kampf pour expliquer le « grand mensonge » trumpien sur l’élection de 2020.

En France, des historiens comme Christopher Browning (Université du Nord-Caroline) notent : « Hitler a lancé un coup d’État raté… Trump, lui aussi, ‘a lancé un coup d’État raté’. »

Paul Lerner (USC) ajoute : « La manière dont Trump… encourage la violence… me rappelle Mussolini. »

Anne Berg (Columbia) dénonce : « L’attaque de Trump contre les médias est en réalité une attaque contre la vérité… exprimée dans ses attaques concertées contre l’enseignement supérieur. »

Au Royaume-Uni, des professeurs comme ceux de l’Université de Birmingham analysent en 2020 « How Fascist was Trump ?« , concluant à des similarités malgré des différences.

En Australie, des débats sur ABC en 2024 comparent l’ascension de Trump à celle de Hitler en 1930.

Ces voix académiques, publiées dans des revues comme « The Conversation« , ont un impact mondial : « Bien qu’ils partagent de nombreuses caractéristiques, il a argué que le fascisme est une forme de dictature tandis que le populisme fonctionne dans les limites de la démocratie. Pourtant… Trump est un fasciste. »

Ces professeurs, payés par des fonds publics, ont transformé leurs chaires en tribunes partisanes, propageant une haine qui imprègne les campus et les médias.

Analyse en profondeur : comment médias et professeurs modèlent l’opinion publique, l’imaginaire collectif et les raisonnements.

Au-delà des accusations, il faut analyser le mécanisme profond par lequel ces acteurs – médias mainstream et professeurs – sculptent l’âme collective.

Cette modélisation n’est pas accidentelle ; elle repose sur des théories de la communication et de la psychologie sociale bien établies.

D’abord, « l’agenda-setting » : les médias décident de ce qui est important.

En focalisant sur les « comparaisons avec Hitler » pendant huit ans, CNN et le « Guardian » ont imposé Trump comme menace existentielle.

Selon Maxwell McCombs et Donald Shaw, les médias ne disent pas « quoi » penser, mais « sur quoi » penser.

Résultat : 70 % des Américains en 2024 percevaient Trump comme « dangereux » pour la démocratie, selon des sondages Pew, en partie grâce à cette surmédiatisation.

Les professeurs amplifient cela via l’éducation : Stanley à Yale forme des étudiants qui internalisent ces cadres, créant un effet boule de neige générationnel.

Ensuite, le « framing » : les médias et académiciens encadrent la réalité.

Appeler Trump « fasciste » n’est pas neutre ; c’est invoquer un imaginaire collectif chargé d’Holocauste et de totalitarisme.

George Lakoff, linguiste à Berkeley, explique que les métaphores façonnent le raisonnement : « Trump comme Hitler » active des schémas cognitifs de peur, rendant tout soutien à Trump moralement répréhensible.

Dans l’imaginaire collectif, tel que défini par Cornelius Castoriadis, cela crée un « monde nazi » où Trump est l’incarnation du mal absolu.

Les citations de Paxton ou Browning, relayées par « France 24« , renforcent ce frame global, unifiant une élite transnationale contre « le monstre« .

Cette manipulation touche les raisonnements individuels via la « dissonance cognitive » de Festinger : face à des preuves contraires (Trump n’a pas instauré de dictature en 2017-2021), les individus rationalisent en adoptant la haine pour éviter l’inconfort.

Les professeurs, en tant qu’autorités, exploitent l’effet « halo » : leurs mots paraissent irréfutables, modifiant les heuristiques de décision.

Une étude de 2023 dans « Nature Human Behaviour » montre que l’exposition répétée à des analogies extrêmes altère le jugement politique de 25 % des sujets.

Sur le plan collectif, cela génère un « effet Matthew » : les riches en capital culturel (lecteurs du « Guardian », étudiants de Columbia) propagent la haine via les réseaux sociaux, créant des bulles algorithmiques.

X (ex-Twitter) amplifie cela, avec des hashtags comme #TrumpNazi atteignant des milliards d’impressions.

Les médias et professeurs, en initiant cela, sont des catalyseurs : leur rhétorique crée un imaginaire où la violence symbolique (insultes) justifie la violence physique (attentats de 2024).

Enfin, cette dynamique érode la délibération démocratique, remplaçant le débat par la stigmatisation.

Comme l’avertit Habermas, la « colonisation de l’espace public » par des élites discrédite la raison.

Les professeurs, censés enseigner la nuance, optent pour la polarisation, formant un public qui raisonne en binaire : Trump = mal absolu.

Cette onde de haine n’est pas spontanée ; elle est fabriquée, et ses artisans doivent en répondre – par des enquêtes éthiques, des réformes médiatiques et une accountability académique.

Conclusion : vers une responsabilité collective.

Les médias comme CNN, le « Guardian » ou la BBC, et des professeurs comme Stanley, Paxton ou de Berg, ont, par leurs citations incessantes – « fasciste », « Nazi », « dictator » –, semé une haine qui divise les nations.

Cet article appelle à une introspection : ces élites doivent être mises devant leurs responsabilités, via des codes déontologiques renforcés et un pluralisme médiatique.

Seulement alors pourrons-nous restaurer un débat sain, libéré de l’imaginaire toxique qu’ils ont forgé.

L’histoire jugera ces pyromanes de la discorde.

Pourquoi Gaza OUI et Venezuela NON ? Quelles sont les œillères à retirer ?

Les médias alternatifs dénoncent ce qu’il se passe à Gaza mais un silence entoure les crises au Venezuela, à Cuba et au Nicaragua marquées par l’exode, la répression et la misère économique. 

Pourquoi ce contraste ?

  • Il s’explique tout d’abord par un raccourci, une vision binaire anti-occidentale : il s’agit d’une caricature qui ignore les abus et idéalise les régimes socialistes latino-américains comme des bastions de résistance contre “l’occident opresseur impérialiste”. 
  • Dans le même temps, cette caricature ignore les dynamiques complexes de pouvoir pour préserver une cohérence idéologique. 
  • De plus, les alliances géopolitiques en place avec ces pays biaisent les analyses de certains médias alternatifs, les poussant à taire les échecs des régimes socialistes latino-américains tout en amplifiant la crise à Gaza. 
  • Daniel Di Martino démontre par les faits historiques comment le socialisme (via la nationalisation massive, le contrôle des devises et des prix et enfin l’expansion irresponsable des programmes sociaux) est la principale cause de ces crises.
  • Finalement, ce silence révèle la présence forte du marxisme culturel comme œillère idéologique que nous détaillerons ci-dessous. 
  • Il existe aussi une fascination pour la propagande Eurasiste d’Aleksandr Dugin qui est pourtant incohérente dans ses concepts comme nous le montrerons ci-dessous.

Les erreurs philosophiques du marxisme révolutionnaire.

Olavo de Carvalho, dans son analyse philosophique du mouvement révolutionnaire marxiste, offre un éclairage crucial. Il décrit la révolution comme un processus d’auto-transformation sans fin et il identifie trois inversions fondamentales : 

  • 1) l’inversion du sens du temps, où le futur utopique prime sur le présent
  • 2) l’inversion sujet/objet, où l’individu est subordonné au collectif
  • 3) l’inversion de la responsabilité morale, où les moyens justifient la fin

Ces inversions expliquent pourquoi les médias alternatifs idéalisent des régimes socialistes comme le Venezuela, le Nicaragua et Cuba malgré leurs échecs. 

Le socialisme comme source des crises latino-américaines.

Daniel Di Martino démontre que la crise vénézuélienne n’est pas due aux sanctions américaines ou à la chute des prix du pétrole, mais aux politiques socialistes de Hugo Chávez et Nicolás Maduro.

Trois mesures ont précipité l’effondrement : 

  • 1) la nationalisation massive, qui a détruit la production agricole (en chute de 75 % en deux décennies) et pétrolière ; 
  • 2) le contrôle des devises et des prix, qui a engendré un marché noir, une corruption massive et des pénuries ; 
  • 3) l’expansion irresponsable des programmes sociaux, financée par l’impression monétaire, qui a alimenté une hyperinflation. 

Ces politiques ont ruiné l’économie et poussé 7 millions de Vénézuéliens à l’exil. 

Des dynamiques similaires s’observent au Nicaragua et à Cuba et ces échecs socialistes, documentés par des organisations comme Human Rights Watch, devraient attirer l’attention des médias alternatifs. 

Pourtant, ils restent muets, préférant idéaliser par un raccourci caricatural ces régimes comme des symboles de résistance anti-occidentale.

L’œillère idéologique d’un marxisme culturel non compris.

Le silence des médias s’explique aussi en partie par un marxisme culturel non compris.

Certains médias réduisent la géopolitique à une lutte binaire entre un “Occident impérialiste” et des “forces de résistance”. 

Cette vision simpliste néglige les dynamiques complexes de pouvoir et n’a pas connaissance des analyses nuancées de penseurs comme Louis Althusser, Ernesto Laclau et Chantal Mouffe.

Althusser, avec sa théorie des appareils idéologiques d’État, montre comment les institutions culturelles façonnent les consciences, tandis que Laclau et Mouffe, dans Hégémonie et stratégie socialiste, insistent sur la construction de récits collectifs pour fédérer des luttes diverses. 

Pourtant, les médias alternatifs adoptent une approche manichéenne et échouent à appliquer ces outils pour critiquer équitablement les régimes socialistes et l’Occident.

L’Eurasisme de Dugin : une vision simpliste et biaisée.

L’influence de l’Eurasisme d’Aleksandr Dugin joue un rôle central dans le silence des médias. 

Dugin oppose des “puissances terrestres” (Russie, Chine) autoritaires et traditionnelles à des “puissances maritimes” (États-Unis, Royaume-Uni) libérales et mercantiles, prétendant également que les premières incarnent une transcendance spirituelle face à l’individualisme matérialiste des secondes. 

Cette dichotomie, inspirée de penseurs comme Mackinder et Haushofer, repose sur une vision géopolitique caricaturale qui divise le monde en blocs opposés. 

Dugin soutient que les puissances terrestres, comme la Russie, privilégient le politique et le spirituel sur l’économique, tandis que les puissances maritimes, menées par les Anglo-Saxons, incarnent un libéralisme économique destructeur. 

Il trace cette opposition jusqu’à l’Antiquité, comparant Rome (terrestre) à Carthage (maritime), et dans la modernité, la Russie et l’Allemagne face à l’Angleterre et les États-Unis.

Mais avec une rigueur philosophique il est possible de démonter cette construction car les États, nations ou empires ne sont pas des agents historiques primaires. 

Ce sont des résultats de processus complexes impliquant des forces plus durables comme les religions, les dynasties familiales, les sociétés ésotériques ou les mouvements révolutionnaires. 

Par exemple, l’influence de l’Église orthodoxe russe a survécu à l’Empire de Kiev, à l’Empire tsariste et à la Révolution bolchevique. 

Cette Église, et non l’“empire eurasien” imaginaire de Dugin, est un des véritables agents historiques, car elle maintient une continuité d’action à travers les siècles. 

L’“empire eurasien” n’est qu’une métaphore élastique, incapable d’unifier des idéologies contradictoires comme le socialisme vénézuélien, le conservatisme orthodoxe russe, ou l’islamisme radical. 

Dugin confond également le collectif (les structures autoritaires des puissances terrestres) avec le supra-individuel (le spirituel), assimilant à tort l’autoritarisme à une transcendance. 

En réalité, le collectif et l’individuel sont deux faces d’une même réalité, et la véritable transcendance réside dans la liberté de l’âme humaine.

Dugin commet une autre erreur en ignorant les faits historiques. 

Par exemple, l’Union soviétique, une prétendue “puissance terrestre”, exerçait une influence mondiale, y compris en Amérique latine, défiant la notion d’un clivage strict entre puissances terrestres et maritimes. 

De plus, la liberté économique, que Dugin associe aux puissances maritimes, trouve ses racines dans la tradition catholique ibérique, bien avant les Lumières. 

En effet on peut noter que les premières puissances maritimes modernes, l’Espagne et le Portugal, ont été marginalisées par les Anglo-Saxons, contredisant le schéma simpliste de Dugin. 

Enfin, Dugin ne reconnaît pas que son projet eurasien est subordonné à l’Église orthodoxe, qui lie son expansion à celle de l’empire russe, contrairement à l’Église catholique (avant Vatican II) qui est capable de s’étendre indépendamment des empires. 

Cette confusion entre agents historiques et entités géopolitiques rend la vision de Dugin incohérente.

Les médias alternatifs, séduits par l’Eurasisme, adoptent cette grille de lecture pour percevoir le Venezuela, le Nicaragua et Cuba comme des alliés anti-occidentaux. 

Cette idéologie leur permet de justifier leur silence sur les abus de ces régimes, qu’ils considèrent comme des remparts ou des résistants contre l’hégémonie de l’impérialisme américain. 

En réalité, l’Eurasisme de Dugin sacrifie la vérité des souffrances individuelles à une vision holiste qui glorifie des structures autoritaires. 

Cette fascination explique pourquoi ces médias focalisent leur indignation sur Gaza, où l’Occident est facilement blâmable, tout en ignorant les crises latino-américaines, où des régimes alignés sur l’axe Russie-Chine reproduisent des abus similaires.

Confusion entre État profond et Amérique.

Les médias alternatifs confondent souvent l’État profond (deep state) – un réseau d’élites non élues influençant la politique – avec l’Amérique dans son ensemble. 

Cette erreur les empêche de saisir les dynamiques complexes des États-Unis où des forces divergentes coexistent. 

En dénonçant Gaza comme un symptôme de l’impérialisme américain, ils négligent les crises latino-américaines, où des régimes socialistes, alliés à l’axe Russie-Chine, reproduisent des abus similaires.

Intérêts géopolitiques.

Le silence des médias alternatifs sur les crises au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba s’explique également par des intérêts géopolitiques qui les alignent avec ces régimes et leurs alliés dans l’axe Russie-Chine. 

Ils servent de relais pour les récits anti-impérialistes qui séduisent les médias. 

Par exemple, la chaîne RT Russe a historiquement soutenu des figures comme Hugo Chávez et Nicolás Maduro, présentant le Venezuela comme un modèle de résistance socialiste face à l’impérialisme américain. 

Les médias alternatifs, en relayant ou en s’inspirant de ces narratifs, évitent de critiquer les régimes latino-américains pour ne pas contrarier leurs partenaires idéologiques ou financiers.

Sur le plan géostratégique, les régimes du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba sont des alliés clés de l’axe Russie-Chine dans l’hémisphère occidental. 

La Russie, par exemple, a investi des milliards de dollars dans l’industrie pétrolière vénézuélienne via Rosneft, tandis que la Chine a fourni des prêts massifs à Caracas en échange de pétrole. 

Le Nicaragua, sous Ortega, a renforcé ses liens avec Moscou, accueillant des bases militaires russes et participant à des exercices conjoints. 

Cuba, de son côté, reste un partenaire stratégique de longue date de la Russie, avec des accords économiques et militaires remontant à l’époque soviétique. 

Ces alliances créent un réseau géopolitique où les médias, alignés sur l’axe anti-occidental, évitent de critiquer ces régimes pour ne pas affaiblir leurs partenaires stratégiques. 

En se concentrant sur Gaza, où les abus israéliens et le soutien américain sont facilement dénonçables, ces médias maintiennent leur crédibilité auprès d’une audience anti-impérialiste tout en évitant de froisser leurs alliés.

Ce parti pris n’est pas uniquement financier ou stratégique ; il est aussi idéologique. 

Les régimes latino-américains, en se présentant comme des victimes de l’impérialisme américain, s’inscrivent dans le récit eurasien de Dugin, qui glorifie les “puissances terrestres” comme des remparts contre l’hégémonie occidentale. 

En adoptant ce cadre, les médias deviennent des relais de cette propagande, sacrifiant la vérité des crises humanitaires au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba pour préserver leurs alliances où les intérêts financiers et géopolitiques priment sur l’objectivité.

Une analyse sociologique éclaire aussi ce phénomène : 

Les médias s’appuient sur des récits et des images des victimes pour mobiliser leur audience et Gaza, perçue comme une victime de l’impérialisme occidental, s’inscrit dans ce cadre, tandis que les crises latino-américaines, causées par des régimes dépeints comme soit disant des “résistants”, sont difficiles à intégrer comme des victimes sans fragiliser le récit révolutionnaire. 

Cette sélectivité reflète une stratégie narrative où la cohérence idéologique prime sur la réalité.

La dialectique de l’illusion et de la vérité.

Un dernier élément philosophique est intéressant : la dialectique entre l’illusion et la vérité. 

Le marxisme révolutionnaire et l’Eurasisme de Dugin privilégient le collectif en sacrifiant l’individu à des illusions géopolitiques ou eschatologiques. 

Cette perspective explique pourquoi les médias négligent les souffrances individuelles au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba : en glorifiant des régimes “révolutionnaires”, ils sacrifient la vérité à une vision holiste.

Conclusion : vers une critique cohérente.

Le silence des médias alternatifs sur les crises au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba révèlent en plus des influences géostratégiques de l’axe Russie-Chine, l’existence d’œillères idéologiques. 

Celles-ci sont ancrées dans un marxisme culturel non compris, dans une fascination pour l’Eurasisme et dans la propagande des récits révolutionnaires gnostiques sur l’imaginaire collectif. 

Pour regagner en crédibilité, les médias doivent dépasser les biais géopolitiques ainsi que les œillères idéologiques afin de pouvoir critiquer tous les abus de pouvoir, qu’ils viennent de l’Occident ou de ses adversaires.

Ce n’est qu’en embrassant la complexité de la réalité qu’ils pourront prétendre à une véritable quête de vérité.

Jean 8:32 : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »

La fabrique de la polarisation : étude de cas des médias mainstream.

Publié sur France Soir ici.

Les médias traditionnels continuent de façonner la perception des figures politiques mondiales.  Des leaders comme Jair Bolsonaro (Brésil), Donald Trump (États-Unis), Viktor Orbán (Hongrie) et Marine Le Pen (France) sont fréquemment étiquetés « extrême droite » par des médias comme CNN, Le Monde ou The Guardian. Si certaines de leurs politiques ou déclarations peuvent susciter des critiques, cette qualification récurrente contribue à une polarisation qui semble, en partie, construite par les médias eux-mêmes.

À travers des récits sélectifs, des omissions et une couverture inégale, ces derniers amplifient une fracture qu’ils dénoncent ensuite. Cet article explore cette dynamique et ses implications, en s’appuyant sur des données et des exemples concrets.

Elon Musk et le glissement idéologique.
Elon Musk a écrit sur X : « L’agenda ‘de droite’ d’aujourd’hui n’est que l’agenda centriste d’il y a 20 ans. La gauche est devenue un mouvement d’extinction. »



Ce glissement idéologique, où des positions autrefois modérées sont désormais jugées extrêmes, explique en partie la stigmatisation des leaders souverainistes.

Cette dérive, combinée aux choix éditoriaux des médias mainstream, contribue à une couverture déséquilibrée, où certains leaders bénéficient d’une indulgence relative, tandis que d’autres sont systématiquement caricaturés.

La polarisation : une construction médiatique amplifiée.
L’idée d’une société irrémédiablement divisée domine les récits médiatiques. Cependant, cette polarisation est en partie orchestrée par des choix éditoriaux influencés par des agendas économiques, politiques et idéologiques. Les leaders politiques sont souvent réduits à des catégories binaires – gauche progressiste contre droite conservatrice ou extrémiste –, occultant la complexité des contextes nationaux et des idées.

Comme le souligne un rapport de l’OCDE sur la polarisation (2023), les médias ne sont pas seuls responsables : les algorithmes des réseaux sociaux et les bulles de filtre amplifient également les divisions.

Ce phénomène réduit le débat public à une guerre culturelle, où la nuance est sacrifiée au profit de slogans percutants.

Études de cas : une couverture déséquilibrée.
Donald Trump (États-Unis, 2017-2021)
Trump a été dépeint comme xénophobe par CNN et d’autres médias mainstream, notamment pour des politiques comme le « Muslim Ban » de 2017. Pourtant, son administration a réalisé des avancées significatives, souvent éclipsées par des récits médiatiques sélectifs. Le chômage a atteint un creux historique de 3,5 % en 2019 (Bureau of Labor Statistics), bénéficiant particulièrement aux minorités, avec un taux de chômage des Afro-Américains à 5,9 %, le plus bas jamais enregistré.

Les Accords d’Abraham, normalisant les relations entre Israël et des pays arabes (Émirats, Bahreïn), ont marqué un succès diplomatique majeur, mais ont été sous-rapportés.

Les médias ont également minimisé ou ignoré des scandales potentiellement préjudiciables à l’opposition. Par exemple, l’affaire du laptop d’Hunter Biden, révélée par le New York Post en octobre 2020, a été largement censurée ou discréditée par des outlets comme CNN et The Washington Post, qui l’ont qualifiée de « désinformation » ou de « non-vérifiée ». Des documents ultérieurs, confirmés par le FBI en 2021, ont révélé des courriels suggérant des conflits d’intérêts liés aux affaires d’Hunter Biden en Ukraine et en Chine, mais ces révélations ont reçu une couverture minimale.

À l’inverse, les allégations d’ingérence russe dans l’élection de 2016 ont été amplifiées par des médias comme MSNBC et The New York Times, souvent sans preuves concluantes, malgré le rapport Mueller (2019) qui n’a pas établi de collusion directe avec la campagne de Trump. Un autre exemple est la couverture du dossier Steele, un rapport non vérifié alléguant des liens entre Trump et la Russie, relayé par BuzzFeed en 2017, mais largement discrédité depuis.

Ces choix éditoriaux, privilégiant certains récits tout en occultant d’autres, ont renforcé la perception d’un traitement médiatique biaisé contre Trump.

Viktor Orbán (Hongrie, depuis 2010).
Orbán est fréquemment caricaturé par les médias mainstream comme un leader autoritaire ou ultranationaliste, en raison de ses politiques migratoires strictes et de ses réformes institutionnelles.

Par exemple, Le Monde a qualifié son approche de « démocratie illibérale » (2018), et The Guardian a dénoncé son « populisme xénophobe » (2020). Pourtant, ses politiques ont produit des résultats concrets pour le peuple hongrois : l’impôt sur le revenu a été réduit à 15 %, l’un des plus bas d’Europe, stimulant le pouvoir d’achat des ménages, et le taux de natalité est passé de 1,3 à 1,6 enfant par femme entre 2010 et 2020 (Eurostat), répondant à des préoccupations démographiques majeures.

Ces mesures, qui soutiennent les familles et l’économie, sont rarement mises en avant face aux caricatures médiatiques.

Jair Bolsonaro (Brésil, 2019-2022).
Bolsonaro a été qualifié d’« extrémiste » par O Globo et The Guardian, souvent pour sa rhétorique clivante.

Pourtant, son mandat a produit des résultats mesurables :

Le système PIX a révolutionné les transactions financières, offrant des transferts instantanés sans frais, bénéficiant à des millions de Brésiliens (Banque mondiale, 2021).
75 % des services publics ont été digitalisés, plaçant le Brésil en tête des Amériques (Banque mondiale, 2022).
Auxílio Brasil a réduit l’extrême pauvreté de 5,4 % à 1,9 % (IBGE, 2022).

GraphoGame a permis une alphabétisation en 6 mois au lieu de 3 ans.
Des accords pour des engrais russes ont atténué les risques d’une crise alimentaire mondiale, selon Augusto Zimmerman (Epoch Times, 2022).
Certains médias ont exagéré en utilisant des images datant de 2003 pour discréditer Bolsonaro, comme dénoncé dans un tweet à Leonardo DiCaprio en 2019.

Par ailleurs, 163 000 km² de forêt amazonienne étaient en récupération en 2020 (INPE), un point rarement mentionné.

Marine Le Pen (France).
Avec 41,5 % des voix en 2022, Marine Le Pen est souvent qualifiée de xénophobe par Libération, en raison de sa « priorité nationale ». Ses propositions, axées sur la désindustrialisation et l’insécurité culturelle, résonnent avec certains électeurs, mais sont critiquées pour leur potentiel discriminatoire.

Cette stigmatisation s’inscrit dans la continuité de celle visant son père, Jean-Marie Le Pen, caricaturé comme soi-disant raciste par les médias mainstream, notamment dans les années 1980 et 1990, pour ses déclarations controversées, renforçant une image négative du mouvement qu’ils représentent.

Lula, biais médiatiques et contradictions.
Le contraste entre les mandats de Jair Bolsonaro (2019-2022) et de Luiz Inácio Lula da Silva (2023-2025) illustre un traitement médiatique inégal. Sous Bolsonaro, la taxe Selic, taux d’intérêt de référence pour l’emprunt des banques au Brésil, a atteint un creux historique de 6,3 %, favorisant les petites entreprises et les ménages. Sous Lula 3, elle a grimpé à 12,1 % après une hausse de 100 points de base en 2025 (Reuters, 03/02/2025), alourdissant la dette publique et le coût de la vie, comme noté par The Economist (18/07/2024).

Cette politique monétaire stricte profite aux banques via des prêts et obligations coûteux, un point peu couvert par les médias globalistes, qui présentent Lula comme un champion des classes populaires. Ce contraste rappelle la Selic de 18,4 % sous Lula 1 (2003-2006).

L’explosion des incendies sous Lula : un silence médiatique.
Sous Lula (2023-2025), les incendies en Amazonie ont atteint un pic alarmant de 278,3 milliers de foyers en 2024, dévastant 30,9 millions d’hectares, une hausse de 79,7 % par rapport à 2023 (Poder 360, 22/01/2025).

Pourtant, des médias comme CNN, BBC et Le Monde sont silencieux, contrairement à leur couverture virulente sous Bolsonaro. Les célébrités brésiliennes, comme Anitta et Gilberto Gil, actives contre Bolsonaro, se taisent aujourd’hui.

Les subventions Rouanet ont bondi de 5,9 milliards de reais par an sous Bolsonaro à 17,5 milliards en 2023 et 16,9 milliards en 2024 (Poder 360), soulevant des questions sur une possible influence.

Les conséquences de la polarisation.
Une enquête de MISgroup pour France-Soir (mars 2025, 1200 personnes) révèle que 62 % des Français jugent les médias télévisés biaisés, 88 % estiment qu’ils amplifient la peur, et 50 % souhaitent supprimer leurs subventions.


Vers une restauration du débat public.
Pour briser cette spirale, les médias doivent adopter une approche factuelle, couvrant les crises comme les succès sans biais. Les citoyens doivent diversifier leurs sources, en s’appuyant sur des plateformes comme X pour des témoignages bruts, mais aussi sur des rapports et bases de données. Les leaders doivent être évalués sur des indicateurs mesurables : chômage, dette, prix de l’électricité, prix de l’essence etc. Des plateformes indépendantes peuvent restaurer la confiance.

Conclusion.
La polarisation, amplifiée par des récits médiatiques sélectifs, caricature des leaders comme Trump, Orbán, Bolsonaro et Le Pen, tout en minimisant des crises comme les incendies sous Lula.

La hausse de la Selic (taux d’emprunt des banques) et le silence sur les subventions Rouanet aux artistes suggèrent des influences économiques et culturelles.

Si les critiques de ces leaders sont parfois fondées, un débat basé sur des faits vérifiables et des perspectives variées est essentiel pour apaiser les divisions et restaurer la confiance publique.

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«Chroniques des ombres de la modernité» est une plongée poétique dans les paradoxes de notre époque, un manifeste vibrant pour réenchanter notre existence face aux défis d’un monde en crise.

À travers une mosaïque de réflexions philosophiques, historiques et sociologiques, ce recueil dresse un portrait percutant des aliénations contemporaines dont  l’accélération du temps, la dissolution de l’identité dans le virtuel, l’effacement des récits collectifs et la servitude masquée de l’esclavage moderne.

Portée par une plume incisive et des références riches – d’Hannah Arendt à Byung-Chul Han, de Platon à Nietzsche –, cette œuvre mêle critique lucide et méditation profonde pour résister à la subversion idéologique et raviver la voix du cœur.

Loin d’un simple constat, l’auteur propose des voies de résistance : ralentir, rêver, reconquérir le sacré et le corps, raviver la mémoire collective.

De la démocratie transformée en «supermarché de l’illusion», à la dictature du relativisme, chaque chronique invite à questionner, douter et agir pour retrouver une humanité vivante et libre.

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Qui est Antoine Bachelin Sena ?

Antoine Bachelin Sena est un ecrivain qui démonte les narratifs et dynamiques de pouvoir.

Retrouvez ses différents livres ici.

Retrouvez Antoine Bachelin Sena sur Twitter et Youtube.

Antoine mentionne souvent des concepts dans le domaine de l’information comme la “guerre de cinquième génération”, où la guerre numérique et la désinformation jouent un rôle crucial.

Ses écrits et ses vidéos sont une invitation à se détacher des narratifs imposés, à retrouver une forme de liberté intérieure où l’individu n’est plus un pion dans le jeu de la tyrannie collective. Antoine Bachelin Sena prône une forme de souveraineté personnelle, où l’écoute de soi devient un acte de rébellion contre les forces qui cherchent à uniformiser les pensées et les comportements.

Sa présence en ligne, ses articles, et ses livres montrent un homme engagé dans la réinformation, cherchant à éduquer et réveiller les consciences.

Antoine ne se contente pas de critiquer; il propose une vision iconoclaste, une invitation à la rébellion intellectuelle et à l’authenticité personnelle dans un monde où la pression sociale et les médias tentent de modeler nos pensées et nos actions.

Il est vital de supprimer toutes les subventions accordées aux médias et de laisser les gens décider eux-mêmes de ce qu’ils veulent voir, lire, écouter ou pas voir, pas lire ou pas écouter.

Chaque année l’état distribue des centaines de millions d’€ aux médias et aux propriétaires milliardaires comme Dassault, Draghi ou Lagardère.

L’état français est-il trop généreux ? Pouvons nous revendiquer une quelconque liberté des médias ?

C’est une importante question car les médias c’est le quatrième pouvoir comme le dit l’expression américaine…

Mais un pouvoir n’est autonome que s’il a un cash flow positif pour boucler les fins de mois. Les médias mainstream existent dans tous les pays. Il suffit de prendre 1 avion pour observer le même modus operandi partout.

Il est vital de supprimer toutes les subventions aux médias et de laisser les gens décider eux-mêmes de ce qu’ils veulent lire ou pas lire.

Même chose pour les télévisions d’état, les TV publiques. Il n’y a aucune raison qu’elles existent dans notre monde libre interconnecté d’aujourd’hui. Il n’y a pas d’information d’état. Pourquoi y aurait il une TV d’état ?

Plus de 500.000,00 € ont été gaspillé pour refaire les logos de France Télévisions ! Les élections coûtent chères pour permettre à certains politiques de monter leur société de communication avec un beau capital. Ils existent des problèmes énormes de conflits d’intérêt et la corruption n’est pas combattue comme elle le devrait.

Ajoutez à cela les subventions et le fait que les hommes d’affaires â la tête de ces médias ne vivent qu’avec des contrats étatiques. Cela devient épouvantable et la justice ne fait pas son boulot !

Dans toute l’histoire économique la subvention n’a jamais fait la qualité d’un produit ! Ce qui fait la qualité d’un produit c’est la concurrence…

Donc lorsqu’il n’y a pas de concurrence car tous dépendent de l’état cela ne peut pas marcher. Voilà pourquoi les citoyens du monde entier sont fatigués de ces gros médias étatiques. Voilà pourquoi le fossé d’incompréhension entre les médias et les citoyens augmente chaque jour de plus en plus. Ce fossé est chaque jour plus criant.

Ce qui apporte de la valeur pour les clients des médias c’est la qualité du service face à la concurrence et non les subventions !