Monseigneur Louis-Gaston de Ségur (1820-1881) est un phare de clarté spirituelle et intellectuelle. Évêque et écrivain, Monseigneur de Ségur a marqué le XIXe siècle par sa défense ardente de la foi chrétienne et par son éloquence qui alliait profondeur théologique et simplicité. Il a su, avec une plume vibrante et une conviction inébranlable, rappeler l’importance des valeurs éternelles face aux dérives d’un monde en mutation. Cet article se propose d’explorer ses concepts clés avec des citations marquantes.
Une vie au service de la vérité et de la foi.
Monseigneur de Ségur, né dans une famille aristocratique française, a consacré sa vie à la défense de la foi dans un contexte de bouleversements idéologiques. Aveugle dès l’âge de 35 ans, il n’en a pas moins poursuivi son apostolat avec une ferveur remarquable, écrivant des ouvrages accessibles aux fidèles comme aux sceptiques. Ses écrits, marqués par une clarté et une passion communicative, visaient à réconcilier les âmes avec la vérité chrétienne, face à l’essor du positivisme et des idéologies révolutionnaires.
Comme il l’affirmait avec force : «Combattre la révolution est un acte de foi, un devoir religieux au premier chef. C’est de plus un acte de bon citoyen et d’honnête homme ; car c’est défendre la patrie et la famille.» Cette citation, tirée de ses écrits, révèle la profondeur de son engagement : pour lui, la foi n’est pas une abstraction, mais une force vive qui doit irriguer la société entière, de la cellule familiale à l’ordre public. Ségur voyait dans la révolution – qu’il s’agisse de celle de 1789 ou des mouvements ultérieurs – une rupture avec l’ordre divin, une tentative de substituer à la vérité éternelle des idéologies humaines éphémères.
Les concepts fondamentaux de Monseigneur de Ségur.
1. La primauté de la foi face à la modernité.
Ségur s’est élevé contre l’idée que la modernité devait nécessairement s’opposer à la foi. Pour lui, le progrès véritable ne peut se concevoir sans ancrage spirituel. Il dénonçait avec vigueur l’illusion d’un monde qui, sous prétexte de rationalité, rejetait la transcendance au profit d’un matérialisme stérile.
Il percevait la modernité comme un défi spirituel, où l’Église devait non pas s’isoler, mais s’engager à dialoguer avec le monde sans compromettre ses principes. Cette tension entre ouverture et fidélité est au cœur de son œuvre. Contrairement à ceux qui voyaient dans toute ouverture une compromission, Ségur prônait une Église vivante, capable de répondre aux défis spirituels de son temps tout en restant ancrée dans la tradition.
2. La défense de la famille et de la patrie.
Pour Monseigneur de Ségur, la famille et la patrie formaient les piliers d’une société ordonnée selon les desseins divins. Dans un siècle marqué par les bouleversements sociaux et les idéologies collectivistes, il rappelait que la famille est le premier rempart contre la désagrégation morale. «La famille est le sanctuaire où l’âme humaine s’éveille à Dieu», écrivait-il, soulignant que l’éducation chrétienne des enfants est la clé pour préserver une société juste et harmonieuse.
Sa vision de la patrie, quant à elle, n’était pas un nationalisme étroit, mais une conception spirituelle où la nation est un espace où s’incarne la vocation divine des peuples. En défendant la patrie, Ségur ne prônait pas la guerre ou l’exclusion, mais la préservation d’un ordre social où la foi guide les institutions. Cette idée résonne dans sa célèbre formule : «C’est défendre la patrie et la famille», où il lie indissociablement l’amour de Dieu à l’amour des siens et de son pays.
3. L’éloquence comme arme spirituelle.
L’éloquence de Ségur n’était pas seulement un talent littéraire ; elle était une arme au service de la vérité. Inspiré par des figures comme Blaise Pascal, dont il admirait la capacité à conjuguer rigueur intellectuelle et ferveur spirituelle, Ségur écrivait avec une simplicité qui touchait les cœurs tout en défiant les esprits. Comme le souligne un commentaire sur ses œuvres, «la verve d’une ironie éloquente, des principes d’éternelle morale, la dialectique d’un bon sens convaincu» caractérisent son style. (https://obtic.huma-num.fr/obvil-web/corpus/ecole/merlet_extraits-cours-superieurs-et-moyens-prose-et-poesie_1872)
Sa capacité à rendre la foi accessible sans la diluer est l’une de ses grandes forces. Dans ses ouvrages comme “Les Vérités populaires” ou “La Révolution”, il s’adressait autant aux érudits qu’aux simples fidèles, usant d’images et d’analogies tirées de la vie quotidienne pour illustrer des vérités profondes.
Une pensée intemporelle face aux crises contemporaines.
L’héritage de Monseigneur de Ségur reste d’une actualité brûlante. Il met en garde contre les idées qui cherchent à uniformiser les consciences et à éradiquer la foi.
Ségur nous invite à une rébellion intérieure, non pas violente, mais spirituelle : celle de l’âme qui refuse de se plier aux diktats d’une modernité désincarnée. Cette liberté, pour Ségur, passe par un retour à la foi, à la famille et à la patrie, non comme des concepts figés, mais comme des réalités vivantes, enracinées dans la vérité divine.
Conclusion : un appel à la résistance spirituelle.
Monseigneur de Ségur, par sa vie et son œuvre, incarne une résistance à la fois douce et inflexible face aux assauts de la modernité. Sa foi ardente, son éloquence vibrante et sa vision d’une société ordonnée par des principes chrétiens continuent d’inspirer ceux qui cherchent un sens dans un monde en crise. Comme il l’écrivait, «cet enfant [le Christ] fit taire les oracles, avant de commencer à parler», nous rappelant que la vérité, même dans sa simplicité, a le pouvoir de renverser les idoles. (https://obtic.huma-num.fr/obvil-web/corpus/ecole/merlet_extraits-cours-superieurs-et-moyens-prose-et-poesie_1872)
Dans un monde où les «mots du silence» – ceux qui parlent au cœur et à l’âme – se font rares, Ségur nous exhorte à écouter la voix de la foi, à défendre la famille et la patrie, et à cultiver une éloquence qui ne soit pas vaine, mais porteuse de vérité.
À nous, aujourd’hui, de relever ce défi, en nous inspirant de son exemple pour construire un avenir où la liberté intérieure triomphe des tyrannies modernes.
Le pasteur Antonio Viera, sacerdote portugais jésuite arrivé enfant au Brésil et ayant voyagé beaucoup en Amazonie, disait dans une carte au roi du Portugal : «Le problème c’est que les ministres de votre Majesté ne sont pas au Brésil en recherche de notre bien mais ils sont au Brésil en recherche de nos biens avec un S.»
En 1494 dans la ville espagnole de Tordesilhas a eu lieu une réunion divisant les terres espagnoles et portugaises.
Le roi de France Charles VIII qui était aussi le cousin du roi d’Espagne et le cousin du roi du Portugal s’est senti exclu de cette réunion et de cette division. Il a alors eu ce commentaire amusant en disant : «montrez-moi le texte ancien où Adam et Eve observent se diviser le monde de cette façon !»
Mais le pape lui-même avait approuvé cette décision de division des terres car c’était aussi un enjeu pour eux de conquête des âmes des habitants de ces régions.
La bataille entre les empires coloniaux était très forte que ce soit l’espagnol, le portugais, le français, le hollandais, l’anglais.
Les 3 guyanes sont l’exemple de la jalousie internationale concernant l’Amazonie. La Guyane française est devenue un département d’outre-mer. Le Suriname a été la colonie hollandaise. Et la Guyane brésilienne était auparavant la Guyane anglaise.
Le Brésil est une pays immense : la région de São Paulo est un peu moins de la moitié de la France, en termes de superficie, environ 45%.
L’Amazonie couvre une superficie d’environ 5,5 millions de kilomètres carrés (km²) soit presque 10 fois la France.
Les Portugais ont mis en place une stratégie d’alliance avec les Franciscains et les Jésuites qui ont commencé à occuper l’Amazonie et ils bloquaient les fleuves depuis la ville de Foz.
Ce qui obligeait les espagnols à remonter toutes les montagnes des Andes, ce qui difficultait leur avancée.
Une autre alliance aussi importante qu’ont fait les Portugais c’est celle avec les indigènes et les caciques en leur donnant des grades militaires de capitaine pour renforcer leurs liens.
Encore aujourd’hui certains indigènes sont heureux d’afficher ce grade militaire de capitaine.
Les Portugais aussi ont donné des fonctions administratives et de noblesse exclusivement à des indigènes pour stimuler également le métissage en reconnaissant aussi leurs enfants comme nobles.
Cette alliance a mis en difficulté les autres empires coloniaux.
La jalousie internationale est très ancienne. Les américains voulaient naviguer sur l’Amazonie et l’empereur portugais Don Pedro 2, dans une lettre adressée à la comtesse de Barau qui habitait à Paris explique qu’il ne voulait pas ouvrir le fleuve Amazone pour la navigation étrangère car il ne voulait pas que les empires coloniaux dominent avec des ports.
Je n’ai pas choisi cet endroit pour vivre par hasard.
L’environnement urbain lui-même, avec son uniformité et son organisation extrême, finit par désensibiliser l’être humain. En revanche, un contact plus étroit avec la nature, crée une connexion plus forte avec la réalité.
Selon Olavo, nous nous éloignons de plus en plus de la réalité à cause du scientisme, un reflet de l’idée kantienne de la limitation des perceptions humaines, qui suggère l’incapacité de l’homme à percevoir comment fonctionne le monde, engendrant le positivisme, qui a confié aux scientifiques la tâche de produire les consensus par lesquels la société doit être guidée.
Les écoles modernes produisent ainsi des élèves obéissants aux consensus, mais incapables de développer la raison, qu’Olavo définit comme la capacité de comprendre le tout et ses parties, alors que la science, par définition, est limitée à étudier une partie de la réalité.
Philosopher, c’est rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience et vice-versa.
Alors que la vraie Philosophie fait la connexion entre science et réalité, la philosophie des bureaucrates s’est transformée en un autre outil de formation de consensus.
En plus de devoir surmonter les peurs, pour élargir l’horizon de notre conscience, nous avons besoin d’instruments pour exprimer la réalité, qui se trouvent dans notre imaginaire.
Il est impossible de comprendre quelque chose sans faire appel à autre chose. Et pour penser à quelque chose, il faut maîtriser le langage et les possibilités humaines, élargies à travers la culture, principalement par la littérature.
Aristote disait déjà que l’intelligence n’opère pas directement sur les données des sens mais sur les formes répertoriées et gardées dans la mémoire. La Haute Culture est la mémoire de la vie commune beaucoup plus que les livres d’histoire.
La culture humaine est constituée par la succession du travail de génies, qui utilisent le savoir développé par leurs prédécesseurs pour créer de nouvelles connaissances. Dès lors que l’humanité cesse de voir le tout et commence à découper la réalité à travers la science, sans construire la connexion nécessaire entre ces morceaux et en imposant la dictature des consensus, l’imaginaire est appauvri, empêchant la créativité et la production culturelle, détruisant finalement l’intelligence.
Dans des pays comme le Brésil, ce processus est très avancé et les conséquences sont visibles, où l’imposition d’une idéologie du monde a conduit à la dégradation de la culture, qui à son tour a privé les gens des outils pour construire l’imaginaire populaire et par conséquent la capacité de comprendre les problèmes sociaux et de chercher leurs solutions.
Donc, le chemin pour récupérer le pays passe nécessairement par la récupération de la culture, promue en premier lieu par la confiance du sujet dans sa capacité à voir la réalité avec ses propres yeux et autres sens, par la volonté de chercher la vérité même si cela implique de défier le consensus et d’être désapprouvé par la société, et même si cela implique aussi de surmonter ses propres peurs et de travailler au développement de l’imaginaire à travers l’étude systématique de la littérature de qualité, avec un contact permanent avec d’autres personnes qui traversent le même processus.
La guerre contre l’intelligence ne se déroule pas seulement au Brésil, mais à l’échelle mondiale, notamment par le processus de concentration du pouvoir politique et de destruction des identités.
Pour eux, la seule manière d’implémenter le projet globaliste est par la création d’une génération de citoyens obéissants aux consensus, tâche qui repose aujourd’hui entre les mains des écoles, des universités, de la presse et du show biz, qui se sont transformés en la seule forme de culture pratiquement consommée, en plus de la structure de l’État elle-même, de plus en plus bureaucratisée et éloignée des citoyens et plus proche de l’élite, à qui elle sert.
Moralement nous n’avons pas au nom de la soit disant recherche de certitude, le droit de nier une vérité incertaine (comme la présence de l’être qui est la première chose qui vient et que nous ne pouvons pas nier, même si cette présence de l’être n’est pas claire et distincte).
Accepter la primauté du fait sur l’explication est la règle d’or de la connaissance. Il vaut mieux avoir une collection de faits confirmés mais inexplicables qu’une collection d’explications qui vous empêchent de voir les faits.
Il est préoccupant de voir comment l’évolution technologique humaine n’a pas été accompagnée par un accroissement de la raison, telle que définie par Olavo.
Nous avons des ordinateurs extrêmement puissants dans nos mains, avec la capacité d’accéder pratiquement à tous les enregistrements humains produits jusqu’à présent en quelques secondes, en plus de nous communiquer instantanément. Notre espérance de vie a augmenté, le niveau de confort d’un citoyen moyen est bien supérieur à ce dont jouissaient les rois il y a quelques siècles, nous pouvons guérir de plus en plus de maladies, nous n’avons jamais été aussi riches, mais en même temps, il y a un nombre croissant de personnes qui ne trouvent pas de sens à la vie, en état de dépression ou développant d’autres maladies mentales qui mènent à des comportements autodestructeurs et destructeurs de la structure sociale elle-même, souvent par la défense d’idéologies nocives.
De moins en moins de personnes perçoivent la réalité.
Nous avons accès pratiquement gratuit et immédiat aux œuvres de Platon, Aristote, Shakespeare, Dante et Dostoïevski, parmi des milliers d’autres classiques.
Le message d’Olavo est simple : vous avez les outils nécessaires pour accéder au monde. Regardez la réalité attentivement et questionnez-la au-delà de ce qui est presenté par les autorités, n’ayez pas peur de défier les consensus et de recevoir des regards de désapprobation, lisez ce qu’il y a de meilleur, restez en contact avec des personnes qui cherchent la vérité comme vous et produisez une culture de qualité. En somme, arrêtez de faire semblant de vivre et commencez enfin à vivre !
“Greenpeace” contre le programme nucléaire brésilien : une bataille pour le futur énergétique entre énergie hydroélectrique et maîtrise de l’uranium.
Une étude récente coordonnée par l’ingénieur Carlos Feu Alvim présentée lors d’un séminaire du 6 au 8 août 2003 à Rio de Janeiro, montre qu’il y a au moins 197 GW de potentiel centrale hydroélectrique nationale (55 dans la région Nord ; 27 dans le Midwest ; 9 dans le Sud-Est ; 8 dans le Sud et 1 dans le Nord-Est) qui peut et doit être utilisée. Cependant, l’étude souligne la nécessité d’une réglementation ; c’est-à-dire que l’utilisation des «stocks» d’énergie dans les réservoirs implique la mise en œuvre d’un certain nombre de centrales thermiques indispensables au fonctionnement sûr et efficace de l’ensemble du système électrique du pays. De plus, le potentiel hydroélectrique actuel sera proche de son épuisement à partir des années 2030, ce qui nécessitera l’installation de centrales thermiques pour fonctionner en continu et pas seulement en tant que régulateurs du système.
Des facteurs techniques et économiques dans l’étude susmentionnée, indiquent la nécessité de disposer de pas moins de 26 centrales nucléaires de la norme Angra 2 d’ici le milieu des années 2030, pour répondre à la demande du système électrique, soit en tant que réglementation, soit en produisant à la base. Il est urgent de construire d’autres centrales.
La construction d’Angra-3, dont les composants les plus importants ont été achetés et stockés pendant plus d’une décennie, a des implications pour l’utilisation de l’autoroute de São Paulo. Il s’agit d’actions stratégiques qui transcendent les générations et concernent l’électricité. Sans cette centrale, la capacité cruciale acquise dans le secteur nucléaire par toutes les générations pourrait se disperser et même disparaître, avec des conséquences incalculables pour les générations futures.
Angra-3 est un vestige de l’accord nucléaire entre le Brésil et l’Allemagne, signé en 1976, qui était une réponse stratégique aux mécanismes de contrôle imposés par les États-Unis dans la période d’après-guerre pour freiner le développement du Brésil et d’autres pays du soi-disant tiers monde dans le domaine nucléaire. Malheureusement, l’accord a cessé d’être en vigueur à la fin de 2004, en raison du manque d’intérêt des deux gouvernements. Au lieu de centrales nucléaires, l’Allemagne propose désormais la construction d’éoliennes, ce qui donne une idée du niveau de régression scientifico-technologique provoqué par la soumission à l’hystérie anti-nucléaire/écologiste des dernières décennies, aggravée par la coalition politique «verte-rouge» du gouvernement du chancelier Gerhard Schroeder.
José Goldemberg, un physicien, a gagné en notoriété au Brésil à partir des années 70, notamment en s’opposant au programme nucléaire du pays et à l’accord nucléaire avec l’Allemagne. Sa militance antinucléaire et son soutien aux énergies alternatives l’ont rapproché des cercles de l’appareil environnementaliste indigéniste international qui promeuvent l’environnementalisme et les restrictions technologiques. Son adhésion au catastrophisme environnemental, condition sine qua non pour intégrer ces cercles, est évidente dans l’introduction de son livre « S.O.S. planète erre – l’effet de serre », où il affirme que la Terre est menacée et que l’Eden originel a disparu, sauf dans des régions isolées et protégées.
Dans ce livre, Goldemberg soutient que les ressources nécessaires pour « combattre les conséquences de l’effet de serre ou les prévenir » devraient être générées par des impôts sur les produits dérivés du carbone, malgré les informations et données incorrectes qu’il présente sur les phénomènes atmosphériques.
En 1989, après avoir terminé son mandat à la tête de l’université de São Paulo (USP), Goldemberg a commencé à gravir les échelons de l’establishment oligarchique. Grâce à ses contacts soviétiques, notamment Yevgeny Velikhov, il a été invité à rejoindre le conseil d’administration du “fonds international pour la survie et le développement de l’humanité”, basé à Moscou, une entité visant à créer un forum de débat Est-Ouest sur l’agenda malthusien-environnementaliste.
La même année, il a participé au “forum global des leaders spirituels et parlementaires pour la survie humaine” à Moscou, également soutenu par ce fonds. Lors de ce forum, il a été invité par “greenpeace” à écrire un chapitre du livre « global warming », publié l’année suivante, qui est devenu une des principales pièces de propagande en faveur des théories catastrophiques sur le réchauffement global et des mesures drastiques de contrôle des émissions, que Goldemberg a activement soutenues. Les contacts de Goldemberg avec Velikhov remontent au moins à 1986, et il est notable que Velikhov a également été responsable de l’ouverture d’un bureau de “greenpeace” à Moscou.
Un article de José Goldemberg publié dans le journal “folha de S. Paulo” en 1989 intitulé « Amazonie et son avenir » illustre ses idées. Il y propose de convertir une partie de la dette extérieure du Brésil en soutien pour la protection de l’Amazonie, suggérant que 30% de cette région pourraient être transformée en parcs ou zones protégées pour un coût de 3 milliards de dollars, ce qui représente moins de 3% de la dette extérieure du pays.
En 1990, Goldemberg est nommé au cabinet du président Collor et est également invité par la “fondation Rockefeller” à rejoindre le conseil d’administration de “leadership for environment and development (LEAD)”, une organisation formant des « leaders environnementaux » dans des pays clés pour les intérêts de l’establishment anglo-américain, notamment le Brésil. En une décennie, ce programme a formé des milliers de professionnels pour promouvoir l’idéologie malthusienne-environnementaliste dans les sphères gouvernementales, commerciales et académiques.
En mai de l’année suivante, la même fondation place Goldemberg à la tête d’une nouvelle fondation internationale visant à promouvoir l’adoption de sources d’énergie « alternatives » dans les pays en développement. Il exprime alors son mécontentement face à l’orientation du débat international sur la signature d’un traité international pour le contrôle des changements climatiques, prévue pour la conférence de 1992, en raison de l’opposition de certains pays qui selon lui « ne comprennent pas le problème ».
En 1990 également, Goldemberg étend ses liens avec le sommet environnementaliste en étant nommé au conseil d’administration de “l’institut international pour le développement durable (IISD)”, basé à Winnipeg, Canada. Parmi les membres du conseil de “l’IISD” figure Maurice Strong, une figure clé du mouvement environnementaliste mondial.
Au gouvernement, l’un des premiers objectifs de Goldemberg est le programme nucléaire développé par les forces armées. En septembre, à sa demande, le président Collor participe à un épisode marquant où symboliquement, il enterre un puits dans le champ d’essais de l’Aéronautique à Cachimbo, censé servir à des tests nucléaires. En présence de Goldemberg et de José Lutzenberger, cet épisode démontre une forme de soumission au diktat international en matière de politique énergétique brésilienne de Collor.
Le 10 octobre, le “new york times” a publié une interview de José Goldemberg où il a révélé l’existence d’un rapport confidentiel de 50 pages concernant le projet de bombe atomique brésilienne, remis au président Collor. Il a désigné Rex Nazaré Alves, ex-président de la “commission nationale de l’énergie nucléaire (CNEN)”, et le brigadier Hugo de Oliveira Piva, ex-directeur du “centre technique aérospatial (CTA)”, comme les principaux responsables de ce programme secret, nommé « projeto solimões ».
Goldemberg a également été l’un des premiers à proposer que le G7finance un programme de conservation de la forêt amazonienne, suggérant une aide annuelle de 2 milliards de dollars pour des projets de reboisement.
Il a été pionnier dans les années 90 pour changer la matrice énergétique du Brésil, qui reposait principalement sur l’hydroélectricité, en mettant l’accent sur le gaz naturel. Sous sa direction, il soutient la construction du gazoduc Bolívia-Brésil, un projet qui s’est concrétisé sous le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso.
En mars 1991, Goldemberg a reçu le “prix international pour le développement durable” aux États-Unis pour ses propositions sur les politiques des pays en développement face aux campagnes de “changements climatiques”.
Après la démission de José Lutzenberger, Goldemberg a temporairement pris la tête du secrétariat de l’environnement, où il a participé à la conférence de Rio-92 en juin. Pendant toute sa participation au gouvernement Collor, qui s’est terminée en septembre avant que le président ne soit destitué pour corruption, Goldemberg a agi comme un agent d’influence efficace de l’establishment oligarchique.
Sous son influence, le Brésil a adhéré à tous les accords internationaux élaborés par les stratèges oligarchiques pour avancer vers un prétendu « gouvernement mondial », tant dans le domaine environnemental que dans le domaine scientifique et technologique. Parmi ces accords, on compte le “protocole de Montréal”, le “traité de Tlatelolco” interdisant les armes nucléaires en Amérique latine, “l’accord quadripartite de sauvegardes nucléaires”, et il a également ouvert la voie à l’adhésion au “traité de non-prolifération des armes nucléaires” et au “régime de contrôle de la technologie des missiles”, qui a été effectivement réalisée sous le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso. En somme, Goldemberg a largement mérité les nombreux postes et distinctions que lui ont attribués ses patrons oligarchiques.
En novembre 2022, les travaux d’Angra-3 ont enfin repris après une nouvelle autorisation environnementale et la centrale est environ à 65% de son achèvement total. Eletronuclear, l’entreprise chargée de la construction, prévoit de commencer la production d’électricité en novembre 2026. Le projet vise à fournir 1405 MW, ce qui couvrira environ 60% de la consommation de l’État de Rio de Janeiro et 3% de la consommation nationale du Brésil.
De plus, la reprise d’Angra-3 est cruciale pour la stabilité économique d’un sous-secteur des moyens stratégiques pour le pays, la production de combustible nucléaire. Le Brésil est l’un des pays du monde qui domine l’ensemble du cycle de production de l’uranium, et l’enrichissement de l’uranium à 3,5% est effectué par des ultracentrifugeuses développées avec une technologie et une production véritablement nationales. L’utilisation commerciale du combustible a déjà commencé à Resende (RJ), à l’usine de combustible nucléaire de l’industrie nucléaire du Brésil (INB), inaugurée en 2004.
Le Brésil possédant les sixièmes plus grandes réserves d’uranium au monde alors qu’il n’explore uniquement 25% du territoire national. Cela représente donc un énorme potentiel géologique pour l’uranium et ouvre une vaste perspective à long terme pour la production d’électricité en toute indépendance, sans dépendre de l’extérieur. Cet aspect est d’une importance majeure car comme nous l’avons vu ci-dessus, le Brésil a besoin d’énergie produite par les centrales thermiques et le Brésil ne possède pas dans un avenir proche, la quantité de gaz naturel nécessaire pour les alimenter.
Le bon sens préconise qu’il ne provienne pas d’une source d’énergie pouvant présenter des risques pour son approvisionnement, ou en raison de fluctuations de prix incontrôlées ou de nature géopolitique, comme c’est le cas pour les hydrocarbures. Par ailleurs, il est pertinent de noter que le coût du gaz naturel représente les 2/3 du coût de production dans les centrales thermiques à cycle simple et un peu plus de la moitié pour le cycle combiné, qui utilise des turbines à gaz et à vapeur combinées dans une seule centrale, toutes deux produisant de l’énergie électrique à partir de la combustion du même combustible (la chaleur existante dans les gaz d’échappement des turbines à gaz est récupérée, produisant la vapeur nécessaire à l’entraînement de la turbine à vapeur) et seulement 10% dans le cas des centrales nucléaires.
Le 25 novembre 2024 le président Lula déclare que la plus grande réserve d’uranium du Brésil est désormais à 100% chinoise, démontrant encore une fois qu’il ne se soucie pas de l’indépendance énergétique et de la souveraineté brésilienne ! La “china nonferrous trade co. ltda (CNT)”, filiale de la “china nonferrous metal mining group Co.” a acheté la plus grande réserve d’uranium du Brésil dans l’État de l’Amazonas, située dans la mine de Pitinga, près de la centrale hydroélectrique de Balbina, à Presidente Figueiredo. L’accord donne également l’accès à une usine de traitement près de São Paulo et à des approvisionnements en niobium. La nouvelle a même été publiée par la bourse de valeurs de Pékin qui mentionne utiliser l’uranium pour la soudure électronique, en expansion dans l’ère de la puissance de calcul de l’intelligence artificielle mais la bourse de valeurs de Lima, au Pérou, a aussi publié la nouvelle. La réserve, qui devient maintenant propriété chinoise, donne accès à la BR-174 et borde la frontière avec le Venezuela et la Guyane via l’État de Roraima. Dans le même temps, Lula a souligné le fort intérêt chinois pour le fonds “forêts tropicales pour toujours”, pour soi-disant la préservation du biomasse amazonien.
La reprise et fin des travaux à Angra-3 est cruciale et stimulera également le programme nucléaire brésilien lui-même, avec une large application de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique dans les domaines de la médecine, de l’agriculture et de bien d’autres. L’une des priorités du programme est la construction de réacteurs de taille moyenne (40-60 MW ou plus), avec lesquels il sera possible de construire des centrales à faible coût pour, par exemple, dessaler l’eau de mer ou l’eau que l’on trouve en grande abondance dans le sous-sol du nord-est brésilien, ou encore alimenter les réseaux d’irrigation étendus jusqu’à des centaines de kilomètres.
Le centre d’expérimentation “d’Aramar” de la marine maîtrise déjà l’ingénierie des réacteurs compacts nécessaires à la propulsion des sous-marins nucléaires (le premier sous-marin nucléaire brésilien, baptisé « Álvaro Alberto » est en construction avec une mise en service initialement prévue pour 2029).
L’un des éléments déterminants pour que le Brésil redynamise son programme nucléaire est la reconnaissance, de la part des pays hégémoniques, qu’il n’y a pas de solution connue pour l’approvisionnement en énergie à grande échelle, dans les 25 à 50 ans, qui ne passe pas par l’énergie atomique. Afin de maintenir leur hégémonie, ces pays veulent contrôler, autant qu’ils le peuvent, l’ensemble du cycle de production et de génération de l’énergie atomique, comme ils l’ont fait historiquement avec d’autres éléments essentiels à la vie humaine. Ces pressions s’exercent à la fois par le biais de mécanismes «d’apartheid technologique» issus de la période de la guerre froide, tels que le “traité de non-prolifération nucléaire (TNP)”, ainsi qu’à l’arsenal plus subtil de la guerre dite de « conquième génération », dont les plus évidentes sont menées par l’appareil environnemental international – dans le cas des campagnes anti-nucléaires, menées notamment par “Greenpeace”.
L’administration de George W. Bush a mentionné clairement l’intention de supprimer les dispositions du TNP lui-même, qui permet à ses signataires de mener des activités telles que l’enrichissement de l’uranium sous la supervision de “l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)”, comme c’est le cas du Brésil, ou les propositions des autorités du système des Nations Unies imposant un «moratoire» de cinq ans sur le développement de l’installation d’enrichissement de l’uranium, en signe de bonne volonté pour un effort mondial contre la non-prolifération. Cela comprend également les affirmations et les remarques directes du président Bush selon lesquelles certaines entreprises ne devraient tout simplement pas avoir le droit de s’engager dans des activités nucléaires sophistiquées, même à des fins pacifiques et sous surveillance internationale. Le 7 mars 2005, Bush a rendu explicite l’intention de réécrire le TNP. Selon lui, nous ne pouvons pas permettre aux «États hors-la-loi» qui violent leurs engagements et défient la communauté internationale, de saper le rôle clé du TNP dans le renforcement de la sécurité internationale. Par conséquent, il suggère de combler les échappatoires qui permettent aux États de produire des matières nucléaires pouvant être utilisées pour produire des bombes sous le couvert de programmes nucléaires civils. Il semble évident que tout État qui, pour diverses raisons, ne se soumet pas aux conditions d’ajustement de la conduite de la superpuissance peut être arbitrairement qualifié «d’hors-la-loi».
Les pays qui acceptent de renoncer à la technologie nucléaire et acceptent le moratoire proposé par l’ONU auraient, en compensation, l’assurance par “l’AIEA” de l’approvisionnement extérieur en uranium faiblement enrichi et le retraitement de tout le combustible nucléaire usé. Fondamentalement, cette compensation n’est rien de plus qu’une réédition du plan Baruch dans lequel les États-Unis maintiennent leur monopole de facto sur les armes nucléaires en plaçant les matières et les installations nucléaires sous le contrôle d’une autorité supranationale au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Il convient de rappeler qu’un tel piège a été dûment rejeté par la communauté internationale grâce aux efforts déterminés d’un petit groupe de pays, dans lequel le représentant brésilien, l’amiral Álvaro Alberto da Motta e Silva, considéré comme le père du programme nucléaire du pays, a joué un rôle fondamental. L’échec retentissant de la sixième conférence d’examen du TNP, qui s’est tenue en mai 2005, motivé principalement par le manque d’engagement des centrales nucléaires «officielles», avec les États-Unis en tête, à prendre des engagements fermes en faveur de la réduction de leurs arsenaux atomiques, laisse le scénario ouvert et donne au Brésil une plus grande liberté pour mettre en œuvre les plans sectoriels si les dirigeants nationaux prennent conscience de leur importance stratégique.
On peut dire que Greenpeace est une «ONG atomique» par excellence. Son histoire remonte à 1969, à Vancouver, au Canada, spécifiquement pour protester contre les essais nucléaires américains. Cependant, en examinant les antécédents historiques de l’ONG la plus connue au monde, on peut voir une étrange coïncidence d’intérêts entre “Greenpeace” et les États-Unis dans le domaine du développement de la technologie nucléaire dans d’autres pays.
Le programme nucléaire brésilien est une cible prioritaire de “Greenpeace” depuis l’installation de l’ONG dans le pays en 1991, avec l’objectif immédiat d’empêcher l’achèvement de centrale nucléaire. Il se trouve que la campagne antinucléaire de l’ONG a donné lieu à une réponse immédiate du secteur nucléaire brésilien. Sous l’égide de “l’association brésilienne pour l’énergie nucléaire (ABEN)”, le secteur a fait un effort fructueux de contre-propagande et d’éclairage public sur l’énergie nucléaire et le rôle des ONGs, qui a fini par s’imposer comme un exemple international sur la façon de faire face au radicalisme environnemental, tout en minimisant considérablement le tollé antinucléaire dans le pays, qui, en fait, n’a jamais été très prononcé.
L’échec de “Greenpeace” sera définitivement scellé avec la conclusion réussie et l’entrée en service d’Angra-2, dont la performance opérationnelle la place parmi les meilleures centrales du monde. Cela a été d’une grande importance pour le secteur de l’électricité du pays – en particulier dans la région du Sud-Est – à l’occasion de la catastrophique «panne» de 2001.
Malheureusement, l’élan et l’enthousiasme qui ont permis l’achèvement d’Angra-2 ont été interrompus par le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso, qui a mis en pause la construction d’Angra-3. “Greenpeace” a continué les protestations contre le secteur nucléaire brésilien avec ses militants et médias globalistes alliés, attaquant aussi les échanges et financements internationaux de groupes du secteur menant des opérations au Brésil.
Une révélation embarrassante sur “Greenpeace” a été faite par le journal “folha de S. Paulo” le 11 janvier 2004, dans un rapport qui mentionne la déclassification de quatre documents jusqu’ici confidentiels du gouvernement américain. Le rapport rapporte que Washington a utilisé des sources non identifiées dans l’entreprise “Eletrobrás” et l’entreprise “furnas centrais elétricas”, avec des écoutes des responsables du gouvernement brésilien et des “écologistes espions de Greenpeace” envoyés pour surveiller le programme nucléaire du Brésil dans les années 1990.
Selon quatre documents partiellement déclassifiés par le gouvernement américain – avec certaines parties qui sont encore confidentielles– la surveillance du programme a été effectuée par le consulat général des États-Unis à Rio de Janeiro.
L’un des écologistes cités dans les documents était Ruy de Góes, qui était le coordinateur de la campagne anti nucléaire de Greenpeace, puis chef du secrétariat pour la qualité de l’environnement au ministère de l’environnement. De toute évidence, les activités et les interventions des ONGs telles que “Greenpeace” sont extrêmement utiles aux services de renseignement des puissances étrangères.
Un projet d’une grande importance pour l’approvisionnement énergétique et le développement de l’Amazonie est l’utilisation du gaz naturel des gisements d’Urucu (AM), exploité de manière exemplaire par Petrobras. En fait, Urucu est devenu une référence mondiale en matière d’exploration d’hydrocarbures au milieu de la forêt tropicale avec des impacts environnementaux négligeables.
Bien que le champ ait été découvert en 1986, jusqu’à 2,2 millions de mètres cubes de gaz d’Urucu sont réinjectés quotidiennement dans les puits producteurs en raison du manque de transport économique vers les marchés de consommation les plus proches. Les réserves totales de la région sont de 47 milliards de mètres cubes de gaz naturel et les deux gazoducs nécessaires à son écoulement sont budgétisés à 750 millions de dollars. Les deux partent de Coari (qui est déjà reliée à Urucu par un gazoduc de 80 km), l’un d’eux se dirigeant vers Manaus (AM), long de 397 km, et l’autre vers Porto Velho (RO), long de 520 kilomètres.
Dès le début, le projet a fait l’objet de désaccords sur la meilleure façon de transporter le gaz à Manaus, mais il a surtout fait l’objet d’une intense campagne internationale de la part d’ONGs environnementales et autochtones. Le projet figure sur la «liste noire» de toutes les grandes ONGs multinationales, dans le cadre d’une campagne menée par l’ONG “amis de la terre”, et la “commission pastorale de la terre (CPT)”.
Après plusieurs manifestations, en août 2002, “l’IBAMA” a finalement accordé la licence préliminaire de la section Coari-Porto Velho. Mais une coalition inter-ONG a immédiatement exigé sa révision depuis Johannesburg, en Afrique du Sud, où ils se réunissaient pour le Rio+10. Le groupe était composé de “WWF”, de “l’institut Socio-Environnemental (ISA)”, des “amis de la terre”, du “groupe de travail Amazonie (GTA)”, de la “CPT”, de la “coordination des organisations indigènes de l’Amazonie brésilienne (COIAB)”, de “l’organisation des peuples indigènes du moyen purus (OPIMP)” et de la “coordination de l’union des nations indigènes du Rondônia et de l’Amazonie méridionale (CUNPIR)”.
Peu de temps après, en septembre, le ministère public a remis en question l’octroi de cette licence, estimant qu’elle était précaire. Mais finalement, en mai 2003, le ministère public a retiré l’action qui empêchait l’implantation du gazoduc vers Porto Velho. À la même occasion, il a été annoncé que le tronçon vers Manaus recevrait le permis de construire délivré par l’Institut de protection de l’environnement d’Amazonas (IPAAM), après entente avec “l’IBAMA”.
Ildo Sauer, directeur de l’entreprise “Petrobras” pour le secteur du gaz commente dans le journal “valor econômico”, le 27 mai 2004 : En obtenant cette licence, nous faisons un pas pour obtenir la licence pour l’installation et commencer le travail. Avec la licence environnementale pour la construction du gazoduc Coari-Manaus, nous allons résoudre un problème énergétique majeur pour les habitants de l’Amazonie depuis plus de 20 ans ».
L’action du ministère public a pris les ONGs par surprise, mais Paulo Adário, coordinateur de la campagne Amazonie de “Greenpeace”, a averti qu’il suivait «attentivement» le processus et a menacé de façon à peine voilée : « Nous sommes impliqués, à travers Greenpeace Allemagne, dans la lutte contre le financement, par une banque d’État allemande, du pipeline du consortium “OCP Occidental Petroleum”, actuellement en construction en Équateur avec des capitaux allemands. L’entreprise brésilienne “Petrobras” participe au consortium “OCP,”mais n’a pas encore été prise pour cible, pour le moment, par les entités qui luttent contre le gazoduc ! »
Adário a également rappelé que Greenpeace a aidé à financer la publication du livre “Urucu, impacts sociaux, écologiques et économiques”, une thèse de doctorat du sociologue allemand Dieter Gawora, présentée à l’Université de Kassel, en Allemagne et publiée plus tard au Brésil par “l’Amazon working group”.
L’une des dernières actions contre la construction du tronçon jusqu’à Manaus a eu lieu le 19 janvier 2005, lorsque le ministère public a intenté une action en justice pour empêcher les équipes responsables de déboiser une zone de 7,9 kilomètres carrés, dont six allaient être reboisés une fois les travaux terminés, mais l’action a été révoquée le lendemain.
À cette occasion, le ministère public a utilisé une technicité – un simple conflit de compétence pour l’autorisation de la déforestation – dans une autre démonstration regrettable du nominalisme juridique lorsqu’il s’agit de projets en Amazonie.
Dans les décennies à venir, l’humanité sera confrontée au défi d’élargir sa base énergétique, actuellement concentrée sur les combustibles fossiles – pétrole, gaz naturel et charbon, responsables d’environ 3/4 de la production mondiale, la biomasse, la fission nucléaire, l’hydroélectricité et d’autres sources (y compris l’énergie éolienne, la géothermie et l’énergie solaire, qui représentent moins de 1 % de la production mondiale).
Avec l’expansion rapide de grandes économies telles que la Chine et l’Inde contribuant à l’accélération de la consommation mondiale de pétrole et de gaz naturel, ainsi qu’à l’épuisement des plus grands gisements connus, les experts ont discuté de la perspective de ce que l’on appelle le «pic pétrolier», à partir duquel la production mondiale va décliner, même si d’autres experts réfutent cette vision.
Les estimations de ce pic de production varient entre les prochaines années et le milieu du siècle mais quoi qu’il en soit, une amélioration considérable des conditions de vie dans toutes les régions de la planète ne peut pas être basée uniquement sur une expansion quantitative de la base énergétique actuelle. Par conséquent, le développement technologique de nouvelles sources d’énergie est essentiel et lorsqu’il s’agit de nouvelles sources d’énergie, les hérauts de l’environnementalisme rappellent immédiatement les énergies dites «renouvelables», en particulier le solaire et l’éolien.
Le problème, c’est que, contrairement à ce que dit la propagande «verte», ces sources souffrent de problèmes insurmontables, qui les disqualifient comme rien de plus que des sources complémentaires, pour des approvisionnements localisés ou intégrés dans des réseaux alimentés par des sources conventionnelles (fossiles, hydroélectriques ou nucléaires).
L’énergie solaire, par exemple, est la forme d’utilisation la moins concentrée et la plus coûteuse de l’énergie, étant donc absolument incapable de répondre aux besoins de grandes concentrations urbaines et industrielles.
Pour mesurer l’efficacité d’une source d’énergie, il est nécessaire de considérer sa densité de flux d’énergie, c’est-à-dire le rapport entre la quantité d’énergie qui passe par seconde dans une unité de temps donnée.
L’utilisation de l’énergie solaire, même en considérant l’utilisation des cellules photovoltaïques les plus avancées pour leur conversion directe en électricité, aura toujours les limites physiques de la faible densité du flux d’énergie, qui nécessite l’utilisation de vastes zones couvertes de capteurs solaires de maintenance coûteuse. Ainsi, elle est plus adaptée à des usages restreints et localisés, non desservis par de grands réseaux de distribution d’énergie, qu’à l’approvisionnement de grands centres urbains et industriels.
Les combustibles fossiles, car ils sont fournis par le charbon, ont fait un grand bond en avant dans l’ampleur de la densité de flux énergétique, atteignant 1 MW/m² et ouvrant la voie aux révolutions industrielles, avec l’avènement du moteur à combustion interne alimenté par des carburants dérivés du pétrole et de l’électricité. Le saut suivant a été réalisé avec la fission nucléaire, avec des densités de flux d’énergie de l’ordre de 50 à 200 MW/m². Aujourd’hui, malgré une campagne environnementaliste incessante de trois décennies, l’énergie nucléaire suscite à nouveau l’intérêt du monde entier, y compris dans les pays qui avaient déjà décidé de cesser son utilisation, comme la Suède et l’Allemagne.
Selon “l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)”, à la mi-2004, 442 réacteurs étaient installés dans 32 pays, ce qui représentait 21,5 % de la production d’électricité en 2003, en plus de 27 autres réacteurs en construction. En mars 2004, “l’AIEA” a organisé la conférence «l’énergie nucléaire pour le XXI siècle» à Paris, au cours de laquelle les sources nucléaires ont été approuvées comme l’une des alternatives les plus prometteuses pour l’approvisionnement énergétique de l’humanité dans un avenir proche. En ce qui concerne la sécurité, les réacteurs nucléaires présentent un programme inégalé par toute autre source d’énergie majeure.
En un demi-siècle d’utilisation commerciale, le seul accident pertinent a été celui de la centrale de Tchernobyl, en 1986, qui s’est produit avec un réacteur militaire soviétique mal adapté à la génération d’énergie, qui ne disposait pas de la cuve de confinement présente dans tous les autres réacteurs civils en service, ce qui aurait empêché le déversement de radioactivité dans l’environnement. De plus, de nouveaux réacteurs à sécurité intrinsèque entrent en service, comme le réacteur à lit de granulés (PBMR), développé par la société sud-africaine “eskom” à partir d’un projet allemand, dont les caractéristiques de coût et d’opérabilité le rendent particulièrement intéressant pour les pays en développement.
Néanmoins, la grande réalisation qui doit assurer la sécurité énergétique pour toute l’humanité, en fournissant à une population en expansion tous les avantages de la vie moderne, potentiellement plus du double de la consommation actuelle, devrait être la fusion nucléaire, dont les densités de flux d’énergie sont de l’ordre de milliers de mégawatts par mètre carré.
Pas moins de onze congrès internationaux sur la «fusion froide» se sont tenus dans différents pays dont notamment celui de Marseille, France, en octobre 2004. Il serait très utile que les autorités scientifiques et gouvernementales évaluent également la perspective de reprendre la recherche dans le cadre d’un programme coordonné, impliquant des centres universitaires, des instituts de recherche militaires et institutionnels comme le “centre de recherche Leopoldo Miguez de Mello (CENPES)”. La même attention devrait être consacrée à la recherche avec «fusion chaude», afin que le pays ne coure pas le risque d’être laissé pour compte dans ces domaines de connaissance prometteurs et stratégiques.
Explorez les secrets enfouis au cœur des méandres fascinants de l’Amazonie avec «Amazonie Politique».
Ce 📖 vise à renforcer un processus de prise de conscience : La corruption des ONGs qui se cachent derrière la démarcation politique des terres 🇧🇷.
Dans un monde où l’environnementalisme et l’indigénisme se drapent d’une aura de vertu, « Amazonie Politique » dévoile les véritables enjeux derrière ces mouvements.
1. Les ONGs Proliférantes :
Depuis le début des années 2000, le Brésil est devenu une terre fertile pour près de 800,000 ONGs, agissant souvent sans véritable transparence ni contrôle, alimentant une toile complexe d’intérêts internationaux.
2. Paralysie des Infrastructures :
Le livre explore comment les politiques de balkanisation et de domination financière ont mené à la stagnation de projets vitaux pour le développement du Brésil, comme les barrages hydroélectriques et les routes, sous prétexte de protection écologique.
3. Manipulation Théologique et Sociale :
« Amazonie Politique » examine l’utilisation de récits théologiques et des manipulations sociales pour justifier des interventions étrangères, transformant des problématiques locales en causes globales.
4. Sous l’Égide des Organisations Internationales :
Antoine Bachelin Sena révèle comment les conférences et les accords internationaux servent de plateformes pour les agendas anti-développement, avec des personnalités qui incarnent cette influence à l’échelle nationale.
5. Conflits Locaux, Luttes Globales :
Le livre décrypte la stratégie de transformer les conflits internes en luttes internationales, soutenues par des réseaux transnationaux, pour contrôler les ressources et les territoires amazoniens.
Un appel à la Souveraineté et au Développement:
Ce livre est une analyse incisive qui invite à une prise de conscience accélérée de l’impact des mouvements environnementalistes et indigénistes sur la souveraineté et le développement socio-économique du Brésil.
Il expose les pressions et les manipulations qui entravent le progrès national, et appelle à une réaffirmation de l’autonomie brésilienne face aux ingérences étrangères.
Rejoignez-nous dans cette exploration critique et sans compromis, où chaque page soulève des questions sur l’avenir du développement en Amazonie et la véritable nature des forces qui la gouvernent.
«Amazonie Politique» est un appel à l’action, dévoilant une vérité qui ne peut plus être ignorée, cachée dans les profondeurs des méandres fascinants de cette magnifique forêt amazonienne.
Les résultats alarmistes d’études pseudoscientifiques menées par d’autres ONGs ont été reproduits à nouveau ici. La liste visait cette fois-ci les projets d’infrastructure, tels que les centrales hydroélectriques de Belo Monte et de Santa Isabel, le gazoduc Urucu-Porto Velho, les voies navigables Araguaia-Tocantins et Paraguay-Paraná, entre autres.
Il est intéressant de noter que la base des descriptions provient d’une étude intitulée «dossier sur les risques socio-environnementaux des projets d’énergie et d’infrastructure au Brésil présentés comme des opportunités d’affaires aux investisseurs internationaux». Les travaux ont été parrainés par la fondation “Heinrich Böll”, du parti des verts d’Allemagne, et présentés par la coalition d’ONG “Living Rivers”, coordonnée par Lúcia Schild Ortiz et Glenn Switkes “d’international rivers network”, Mauricio Galinkin de la “Fundação CEBRAC”, Barbara Happe de l’ONG allemande “Urgewald” et José Rafael Ribeiro de la “Sociedade Angrense de Proteção Ambiental”.
L’objectif explicite du dossier était de décourager d’éventuels investisseurs allemands dans les travaux d’infrastructure au Brésil, à la suite de la réunion tenue au début de 2002 entre le président de l’époque, Fernando Henrique Cardoso, et le premier ministre allemand, Gerhard Schröder. Au cours de cette réunion FHC et G. Schröder ont convenu de lancer une initiative conjointe dans le domaine des infrastructures et de l’énergie, visant à créer des opportunités d’investissement dans ces secteurs au Brésil. En juin de la même année, l’initiative de coopération Brésil-Allemagne dans le secteur des infrastructures et de l’énergie a été lancée. Il est à noter que la fondation “Heinrich Böll”, financée par le gouvernement allemand, a un budget annuel équivalent à 70 millions de reais brésiliens et a inauguré, en 2002, son bureau à Rio de Janeiro, avec un budget annuel de 3 millions de reais brésiliens.
À la même occasion, les premiers rapports sur la recrudescence des taux «alarmants» de déforestation en Amazonie ont commencé à paraître dans la presse locale et mondiale, et peu après, l’ONG “conservation international” a publié un autre rapport sur la région, intitulé «transformer l’arc de la déforestation en arc du développement durable : une proposition d’actions d’urgence», avec des suggestions radicales impliquant la création de nouvelles réserves environnementales, autochtones et coloniales le long d’un véritable «cordon sanitaire» pour contenir l’avancée de la frontière agricole.
Le “cordon sanitaire” du rapport regroupe 524 communes et une population de plus de 10 millions de personnes ! Selon l’étude, les réserves et les parcs naturels s’y étendent sur 6,5 millions d’hectares et les réserves indigènes, sur 24,4 millions d’hectares. Parmi les propositions présentées, l’interdiction totale de nouvelles licences de déforestation dans la région, la création de 34 nouvelles réserves naturelles (dont 15 sont des «réserves intégrales», d’une superficie minimale de 500 000 hectares), l’établissement de «corridors écologiques» reliant toutes les aires protégées entre elles et l’incitation, par une obtention facile de financement, à la création de réserves privées du patrimoine naturel (RPPN) le long du «cordon sanitaire».
La justification de la création du «cordon sanitaire» est l’augmentation du contrôle sur la déforestation désordonnée dans la région de transition entre le Cerrado et l’Amazonie, principalement pratiquée par les assises de “l’INCRA”. “L’INCRA”, ou “institut national de colonisation et réforme agraire”, est un organisme gouvernemental brésilien responsable de la mise en œuvre de la politique de réforme agraire et de colonisation dans le pays. Cependant, il serait naïf de ne pas voir que la proposition entrave également l’intégration de l’Amazonie brésilienne au reste du pays.
Il convient de noter que l’un des mentors du nouveau modèle est Sir Ghillean Prance, ancien directeur du “jardin botanique royal de Kew”, en Angleterre, un contributeur régulier de “conservation international”. Sir Ghillean, en plus d’être un expert renommé de la flore amazonienne, a dirigé des recherches dans la région brésilienne pendant 25 ans, parle couramment le portugais et fait partie de la haute hiérarchie de l’establishment impérial britannique, comme en témoignent son titre de noblesse et son séjour de neuf ans à Kew, un poste généralement réservé à de telles personnalités.
L’offensive «verte» contre les projets d’infrastructure en Amazonie s’est poursuivie avec le “groupe consultatif international (IAG)” du “programme pilote de protection des forêts tropicales du Brésil (PPG-7)”, financé par les sept pays membres du G7, qui a remis au ministre de l’Environnement, Marina Silva, le rapport de la 19e réunion d’évaluation du programme, le 1er août 2003. Intitulé «l’AAE 2004-2007 en Amazonie : nouvelles tendances et investissements dans les infrastructures», le document soulignait que tous les travaux envisagés dans “l’AAE” devraient être réévalués, ce qui était un euphémisme pour suggérer de ne pas les mettre en œuvre, prétendument parce que leurs véritables impacts sociaux et environnementaux n’auraient pas été correctement considérés.
Entre autres suggestions, le rapport du “groupe consultatif international (IAG)” proposait que les grandes entreprises paient une sorte de «péage amazonien» pour constituer un fonds destiné à compenser les responsabilités sociales qu’elles causeraient aux agriculteurs familiaux et aux populations traditionnelles, évitant ainsi leur expulsion des terres. C’est-à-dire une façon de déguiser une «taxe verte» sur ces entreprises.
Ce n’est pas une coïncidence si le président de “l’IAG”, Roberto Smeraldi, cumule la fonction de directeur de la branche brésilienne de l’ONG “amis de la terre”. Dans la stratégie de harcèlement permanent de l’appareil écologiste-indépendantiste, la presse – en particulier anglo-américaine – joue un rôle crucial, en tant que caisse de résonance internationale pour les reportages «éco-apocalyptiques» sur le Brésil, en particulier ceux qui concernent l’Amazonie.
Son efficacité a été pleinement démontrée par la grande retentissement mondiale de l’assassinat de Chico Mendes, en décembre 1988, lorsque le dirigeant du pays, pratiquement inconnu dans son propre pays, s’est instantanément transformé en un champion international des causes environnementales, une voie annoncée dans les grands reportages et éditoriaux sur tous les continents.
En août 1993, le processus s’est répété lorsque la mort des Indiens “Yanomami” a été annoncée lors d’un conflit avec des mineurs qui travaillaient à la frontière entre le Brésil et le Venezuela. Même avec un manque d’informations précises, en quelques jours, le nombre d’autochtones qui auraient été tués a fait la une des journaux, passant de quelques-uns à des centaines, le mot «génocide» étant répété à l’infini dans les langues les plus diverses. Finalement, on ne découvrit que des cendres censées appartenir aux indigènes morts, mais l’épisode a contribué à promouvoir l’image du Brésil comme «ennemi public environnemental numéro un».
Ces dernières années, l’expansion de la frontière agricole dans la région du cerrado et dans les zones de transition vers la forêt amazonienne a été une cible prioritaire des médias internationaux. Deux exemples didactiques aident à comprendre le processus. Le 17 septembre 2003, le “New York Times”, un porte-parole bien connu des principaux centres de pouvoir américains, a publié un rapport intitulé «les plantes de soja déforestent l’Amazonie profonde», répétant la litanie qui accuse les producteurs de soja brésiliens d’être responsables de “la déforestation immense de l’Amazonie”. L’article attaquait nommément le gouverneur du Mato Grosso, Blairo Maggi, pour «défendre le soja en tant que moteur de la croissance et du développement de l’Amazonie» et pour son objectif de «presque tripler la superficie plantée en soja au cours des dix prochaines années dans le Mato Grosso».
Avec le langage arrogant qui caractérise le porte-parole des groupes hégémoniques internationaux, l’auteur Larry Rohter, correspondant du journal “New York Times” en Amérique latine, a implicitement exigé l’annulation du pavage de la route BR-163 : «Les producteurs s’étendent vers le nord, au cœur de l’Amazonie, en particulier le long des 1750 kilomètres de l’autoroute appelée BR-163, qui relie cette ville (Cuiabá) au port amazonien de Santarém. Avec le soutien du président Luiz Inácio Lula da Silva, les gouvernements des États de l’Amazonie font pression pour le pavage. Mais les scientifiques et les économistes disent que cela pourrait accélérer à la fois la déforestation et la culture du soja. Mais les experts sont unanimes pour affirmer que, si la culture du soja continue de se propager dans les États du Mato Grosso et du Pará, la menace sur les systèmes écologiques de l’Amazonie va s’aggraver dans les années à venir. »
À l’appui de sa thèse, Rohter a écouté des célébrités bien connues de l’environnementalisme international, telles que l’anthropologue Stephen Schwartzman, du “fonds de défense de l’environnement” et membre fondateur de “l’Institut socio-environnemental (ISA)”, l’une des ONG les plus actives contre les travaux d’infrastructure dans la région. «Le nouveau facteur en jeu dans l’Amazonie est clairement le soja et l’attraction qu’il exerce sur l’agro-industrie», a-t-il déclaré à Rohter. Schwartzman est connu comme l’un des propagandistes alarmistes les plus actifs de la «dévastation de l’Amazonie» dans la presse internationale. Un autre cité dans l’article était Daniel Nepstad, de “l’IPAM” (“institut de recherche environnementale de l’Amazonie”, une ONG brésilienne qui analyse les politiques publiques), l’un des auteurs du rapport susmentionné condamnant le programme “Avança Brasil”.
Le moment de la publication de l’article de Rohter doit être analysé à la lumière de la réunion de “l’organisation mondiale du commerce (OMC)” à Cancun, au Mexique, où le Brésil a réussi à réunir avec lui un groupe de plus de 20 pays opposés aux politiques pour le secteur agricole des «deux grands», les États-Unis et l’Union Européenne. Malgré leurs divergences commerciales dans le secteur (principalement avec les réticences à propos des organismes transgéniques), les États-Unis et l’Union Européenne sont arrivés à la réunion avec une position commune de maintenir la politique controversée de subventions à leurs producteurs agricoles.
Pour cette raison, le gouverneur Blairo Maggi a déclaré qu’il avait interprété l’article de Rohter comme le reflet de la concurrence entre les producteurs américains et brésiliens. «Ils doivent utiliser ces ressources pour freiner la production du Brésil, qui est déjà le plus grand exportateur mondial de soja et sera le plus grand producteur. Ce leadership dérange les États-Unis», a-t-il déclaré au journal “o estado de S. Paulo” le 22 septembre 2003, niant s’être déclaré en faveur de la déforestation de la forêt amazonienne pour l’expansion de l’agriculture, comme l’a déclaré Rohter dans l’article.
Cette semaine du 25 novembre 2024, la décision de la France de ne pas importer de viande des pays du Mercosur a gagné en notoriété.
La justification pour une mesure aussi restrictive, qui viole les règles du commerce international, repose sur l’idée que la législation environnementale en Europe est plus sévère et impose des coûts plus élevés à ses éleveurs.
Cela rendrait la compétition injuste pour le producteur européen et nécessiterait des mesures de protection supplémentaires comme celle prise par le gouvernement français. Ainsi, la prémisse de base de la restriction des importations de viande du Mercosur repose sur le fait que la législation environnementale européenne serait plus restrictive que celle des pays du Mercosur. Ce texte vise à démontrer que cette prémisse est fausse pour le cas brésilien.
Même si l’on répète à l’excès les coûts économiques de la législation environnementale européenne, la vérité est que les coûts économiques de la législation brésilienne sont bien supérieurs.
Ainsi, l’argument selon lequel la concurrence brésilienne bénéficie d’une législation plus laxiste est simplement faux.
Voici ci-dessous les coûts peu mentionnés de la législation environnementale brésilienne, démontrant qu’ils ne sont en aucun cas inférieurs à ceux de l’Europe. C’est-à-dire que le producteur brésilien ne bénéficie pas d’une législation environnementale plus laxiste, au contraire, le producteur agricole brésilien est tellement plus efficace que l’européen qu’il reste plus productif même avec une législation environnementale plus restrictive.
Nous commençons par l’évidence : selon les données de l’Organisation des Nations Unies (ONU), le Brésil est directement responsable de la préservation de 12% de TOUTE la végétation native de la planète. Cela place le Brésil en deuxième position mondiale dans ce domaine.
Pour donner une idée précise de ce volume : il est supérieur à celui des États-Unis et de l’Australie combinés. En d’autres termes, même des pays continentaux comme l’Australie et les États-Unis combinés ont une contribution inférieure à celle du Brésil dans ce domaine !
Les données sont illustrées dans le Graphique 1.
Graphique 1 : Pourcentage de la végétation native mondiale préservée par pays.
Source : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture. Ne comprend pas l’Antarctique.
En deuxième lieu, nous présentons plus de données de l’ONU. Regardons maintenant combien chaque pays a préservé de son propre territoire national. Selon l’ONU, le Brésil est le pays au monde qui a le plus préservé son propre territoire.
Au Brésil, environ 60% du territoire national est couvert de végétation native. Pour donner une idée de la magnitude, le Canada (souvent cité comme un exemple mondial de préservation environnementale) préserve 35% de son propre territoire.
La surface de végétation native au Brésil est presque trois fois la moyenne mondiale.
Graphique 2 : Pourcentage de la surface de végétation native par pays.
Source : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture. Ne comprend pas l’Antarctique. CIA Factbook.
En troisième lieu, il est important de souligner que le Brésil fait partie des pays qui émettent le moins de CO2 par habitant dû à l’utilisation de combustibles fossiles. Le Graphique 3 présente la carte mondiale des émissions par habitant.
Le Brésil est classé dans le groupe des pays à « faible émission par habitant ».
Graphique 3 : Carte mondiale des émissions.
Source : Base de données des émissions pour la recherche atmosphérique globale.
Regardons maintenant les données de l’EMBRAPA concernant l’utilisation des terres au Brésil. Ces données sont très similaires à celles présentées par l’ONU.
Le graphique 4 montre la répartition de l’utilisation des sols au Brésil.
Comme on peut le voir, 66% du territoire brésilien est couvert de végétation native.
Graphique 4 : Utilisation des terres au Brésil.
Après ces graphiques, je crois que les données prouvent que le Brésil est un exemple en matière de préservation environnementale.
Il est également important de noter qu’en vertu du Code Forestier brésilien, environ 50% des terres des fermes et propriétés rurales ont certaines restrictions d’utilisation.
Une part significative de ces 50% étant dédiée à la préservation des biomes. Selon l’EMBRAPA, « l’ensemble des territoires des zones protégées et préservées au Brésil totalise 423 millions d’hectares ou 49,8% du Brésil, ce qui équivaut à 28 pays européens à titre de comparaison » (https://www.embrapa.br/car/sintese consulté le 26/11/2024).
Mais ce n’est pas seulement concernant la conservation de la végétation et les faibles émissions dues aux combustibles fossiles que le Brésil est un exemple mondial de préservation environnementale.
En termes d’énergie, 47% de notre mix énergétique provient de sources renouvelables contre une moyenne mondiale de 14%.
En ce qui concerne l’électricité, notre mix est composé à 85% de sources renouvelables contre une moyenne mondiale de 28% (Source : Empresa de Planejamento Energético, 2022; International Energy Agency (IEA), 2021).
Dans le domaine des combustibles fossiles, le Brésil est également un exemple. Notre essence contient 27,5% d’alcool et notre diesel 15% de biodiesel, ces pourcentages placent le Brésil à la tête mondiale des biocarburants.
Il est fondamental de souligner également que, depuis 2018, il existe au Brésil un marché obligatoire de crédits carbone pour que les vendeurs de combustibles fossiles acquièrent des crédits de sources d’émission plus propres (CBIOS). Le CBIOS a été créé par la Loi n°13.576/2017.
Ces dernières années, le Brésil a également créé deux marchés volontaires visant à renforcer le paiement pour services environnementaux et à augmenter le volume de recyclage. La CPR-Verde a été créée par le décret 10.828/2021 pour stimuler le marché volontaire de paiement pour services environnementaux.
D’autre part, le décret 11.044/2022 a créé Recicla+ avec l’objectif de créer un marché volontaire pour encourager l’activité de recyclage au Brésil.
En conclusion, les données exposées montrent clairement que le Brésil possède l’une des législations environnementales les plus restrictives au monde.
De plus, les données montrent clairement que le Brésil est un exemple de préservation et de conservation environnementale.
Refuser d’acheter de la viande brésilienne en argumentant que le producteur brésilien bénéficie d’une législation environnementale moins restrictive est tout simplement incorrect.
Adolfo Sachsida (ancien Ministre des Mines et de l’Énergie ; ancien Secrétaire de la Politique Économique sous le gouvernement Bolsonaro).
En décembre 2003, les Guaranís-Kaiová ont envahi et occupé 14 fermes productives dans le sud du Mato Grosso do Sul, marquant un conflit foncier majeur. Cette action a été exacerbée par la présence de frontières conflictuelles et l’influence d’ONGs et d’anthropologues qui ont encouragé les Guaranís à réclamer leur « tekohá », un concept culturel embrassant bien plus que la simple possession de terres.
Le conflit a commencé avec un blocage de route par environ 600 Indiens, forçant le gouvernement à aborder leurs revendications territoriales. Rapidement, d’autres groupes indigènes ont rejoint, occupant encore plus de fermes dans un mouvement qui semblait bien coordonné. La réponse du gouvernement, y compris les discussions entre le gouverneur de l’État et le président Lula, ainsi que l’intervention de la FUNAI, a été inefficace.
Les décisions judiciaires, comme celle du juge fédéral Odilon Oliveira pour la restitution des fermes, n’ont pas été respectées, et les actions du procureur fédéral et du tribunal régional ont essayé de temporiser en formant des commissions composées d’Indiens pour surveiller les propriétés, mais sans effet. Les occupations se sont poursuivies, avec des allégations d’échanges d’armes contre du bétail avec le Paraguay, intensifiant les tensions.
Le maire de Japorã a averti d’un potentiel « massacre d’Indiens » si une expulsion était tentée, soulignant l’ampleur et la gravité du conflit. Cette situation met en lumière les tensions sous-jacentes entre les revendications territoriales des populations autochtones, le droit de propriété, et l’échec des interventions gouvernementales et judiciaires à résoudre pacifiquement les conflits fonciers, exacerbés par des dynamiques transfrontalières et des influences extérieures.
En février 2004, après des tensions et occupations de terres par les Guarani-Caiová, une Commission temporaire au Sénat a été formée pour examiner les questions foncières autochtones dans plusieurs États brésiliens, aboutissant à la proposition de loi 188/2004 qui suggère la supervision sénatoriale pour la démarcation des terres autochtones, surtout celles proches des frontières. En mars 2005, le président Lula signe la création d’une réserve de 9,300 hectares pour les Guarani-Caiová à Antonio Joao, près de la frontière avec le Paraguay.
La région de Mato Grosso do Sul, avec sa frontière avec le Paraguay, est marquée par une population flottante d’Indiens Guaranis, liée historiquement au commerce de la “yerba maté” et à des intérêts commerciaux comme ceux de la compagnie “Larangeiras”. Depuis les années 1970, l’intervention d’anthropologues et d’ONGs, comme le “CIMI”, ont intensifié les conflits fonciers en soutenant les revendications autochtones.
Le Projet “Kaiowá-Ñandeva”, initié par l’anthropologue Rubem Thomaz de Almeida, a joué un rôle central dans la mobilisation politique des indiens “Guaranis”. Ce projet, financé par des ONG européennes, dont “Brot für die Welt”, reflète un mouvement plus large où l’anthropologie et les ONGs internationales sont devenues des acteurs clés dans les dynamiques de pouvoir et de revendication territoriale, remaniant les relations entre les populations indigènes, les gouvernements, et les intérêts économiques transnationaux.
Ce contexte met en lumière les complexités de l’activisme autochtone, où les luttes pour les terres sont imbriquées dans des réseaux transnationaux d’influence, de financement, et de politique, illustrant comment les revendications locales sont souvent amplifiées et transformées par des dynamiques globales.
Les Guarani sont “pris en otage” par la “FUNAI” (Fondation de l’Indien), qui est dépendante de financements externes, ce qui a entraîné une perception de biais dans les démarcations de territoires.
La présence de chercheurs et d’anthropologues internationaux, tels que Fabio Iura et Thomaz de Almeida, a été perçue par certains propriétaires terriens comme une ingérence étrangère, alimentant les tensions. Les études anthropologiques, financées par des entités comme l’UNESCO, ont souvent élargi les demandes territoriales des Guarani, ce qui a été vu comme une menace pour les intérêts agricoles locaux.
En parallèle, le travail de figures comme le Père Bartomeu Meliá a joué un rôle crucial dans la revitalisation de la culture Guarani, en particulier à travers des concepts comme le « tekohá », qui désigne le lieu de résidence et de culture spécifique des Guarani. Meliá, avec son parcours académique et ses liens avec la “théologie de la libération”, a non seulement influencé la perception académique du “Guarani” mais aussi leurs revendications territoriales, en s’appuyant sur une documentation historique riche des missions jésuites.
Le Mato Grosso do Sul, avec son climat et ses sous sols riches a connu une série de conflits, y compris des violences et des tentatives de récupération de terres par les Guarani, connues sous le nom de « retomadas ». Ces actions ont souvent été suivies de réactions violentes de la part des agriculteurs et parfois même de forces de l’ordre. En somme, la recherche avec les Guarani de la région du Mato Grosso do Sul met en lumière un conflit complexe entre la préservation culturelle et les droits des peuples autochtones, et l’expansion économique agricole. Cette dynamique est amplifiée par des interventions anthropologiques qui, ont des implications profondes sur les dynamiques locales, alimentant factuellement des tensions. Les conflits autochtones actuels dans le Mato Grosso do Sul se déroulent dans une zone proche de la triple frontière entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay. De même, la région est sous l’influence de la délirante «République de Pontal», idéalisée par les dirigeants de “l’IVIST”.
Il convient de rappeler que plus d’un quart de l’électricité du Brésil est produite dans cette région, avec une importance particulière pour la centrale hydroélectrique d’Itaipu.
En analysant l’ensemble de ce tableau d’un point de vue stratégique plus large, il n’est pas exagéré de dire que l’hypothèse selon laquelle ceux qui instrumentalisent et se bénéficient du mouvement indigéniste international idéalisent une résurgence de l’utopie de la «République Guarani» envisagée par la “Compagnie de Jésus” du XVIIe et XVIIIe siècles. Ainsi, il n’est pas étonnant que certains Indiens qui ont participé aux invasions dans le Mato Grosso do Sul, à qui on a demandé s’ils venaient du Paraguay, aient répondu : «Je ne suis ni Paraguayen ni Brésilien, je suis un Indien Guarani.»
Appelé à donner son avis, le peuple a choisi l’ordre, le progrès, le patriotisme, la liberté économique et d’expression et le respect des familles et des religions.
Le vent de la démocratie souffle avec une direction et un sens bien définis.
En Argentine, au Brésil et aux États-Unis, la majorité des électeurs choisissent des candidats, des partis et des programmes de droite.
Certains analystes et politologues, mal à l’aise avec les décisions populaires souveraines, tentent de présenter nombre de ces mouvements comme s’il s’agissait d’un déplacement «vers le centre».
Ce n’est pas du tout cela. Faites simplement attention aux propositions récemment approuvées lors des élections.
Là où le peuple est appelé à donner son avis, la majorité choisit l’ordre, le développement, le progrès, la liberté économique, la liberté d’expression, le respect des familles et de la religion, le patriotisme. Ce sont les drapeaux que nous, à droite, brandissons depuis des années, même sous de graves menaces autoritaires.
Rien ne peut contenir la vague conservatrice. Ni la censure, ni les annulations, ni le boycott économique, ni la persécution policière, ni les longues peines de prisons arbitraires et injustes.
La résistance et la résilience de la droite ont une raison très simple : nos drapeaux, même attaqués par la majorité des médias et de leurs journalistes, expriment les sentiments et les désirs les plus profonds de la majorité de la société. Et aucune mesure administrative ou répressive ne peut inverser cette tendance.
Car, lorsqu’une idée gagne l’âme du peuple, il est inutile de tenter de la tuer simplement par la violence.
La tendance est de nous accuser d’être des ennemis de la démocratie. Mais ceux qui ont du mal à accepter la démocratie sont ceux de gauche, lorsque la majorité des gens choisissent des voies différentes de celles qu’ils souhaiteraient. Il suffit de voir la réaction de la gauche face à ses défaites.
Lorsqu’ils le peuvent, comme au Venezuela, ils fraudent simplement le résultat électoral. Dans le cas contraire, comme c’est le cas aujourd’hui avec le retour victorieux du président Donald Trump à la Maison Blanche, ils réclament auprès de leurs adversaires de droite d’avoir permis qu’il se présente aux élections.
Ce sont eux qui se présentent comme des «démocrates», des «sauveurs» autoproclamés de la démocratie; une démocratie qu’ils piétinent quand ils le peuvent. De plus, ils vivent dans une réalité parallèle, isolés dans leurs bulles, séparés du peuple et des travailleurs qu’ils prétendent représenter.
Ils sont incapables de comprendre qu’il n’est pas possible, sauf dans une dictature absolue, d’empêcher la manifestation de la volonté populaire, dont les dirigeants ne sont que les porteurs. S’ils suppriment un leader, un autre apparaîtra.
C’est ainsi que sont apparus des dirigeants capables de canaliser et d’exprimer la volonté majoritaire du peuple ! En ce moment même, lors de nos élections pour les maires et les conseillers municipaux, les hommes et les femmes de droite ont envahi démocratiquement, par la force du vote, l’arène politique, dans un tsunami d’affirmation populaire comme jamais vu auparavant.
Nos cadres, dans les différents partis, surgissent par dizaines, voire centaines. Et où sont les nouveaux cadres de la gauche ? Est-ce que quelqu’un sait ? Quelqu’un a vu quelque-chose? Ils ne sont nulle part. Le scénario de gauche est celui du vieillissement et de la désolation.
Même leurs porte-paroles, moins déconnectés de la réalité, le reconnaissent. Cela se produit pour une raison simple : le jardin de la politique ne fleurit que lorsqu’il est irrigué par la volonté populaire.
Lorsqu’une force politique se déconnecte du sentiment de la majorité, il est inévitable qu’elle dépérisse. Il se peut même qu’elle résiste un temps au prix de la répression et d’une utilisation éhontée des budgets publics, mais son sort est scellé. Cette force est vouée à devenir inutile, voire à disparaître. À combien d’anciennes puissances de la scène politique avons-nous vu cela arriver ?
Chacun fait ses propres choix. Nous, à droite, si injustement accusés d’«extrémisme», continuerons à persévérer sur la voie que nous avons toujours défendue, celle de la liberté et de la démocratie, entendues comme gouvernement du peuple.
Nous continuerons à nous efforcer d’écouter les gens et d’être connectés aux désirs les plus profonds de la société, même lorsque ceux-ci ne trouvent pas de place dans les mécanismes traditionnels de formation de l’opinion publique.
Et nous travaillerons avec la sérénité et l’obstination de ceux qui luttent chaque jour pour un avenir meilleur pour les personnes, les familles et notre Brésil.
Dans un monde où l’environnementalisme et l’indigénisme se drapent d’une aura de vertu, « Amazonie Politique » dévoile les véritables enjeux derrière ces mouvements.
1. Les ONGs Proliférantes :
Depuis le début des années 2000, le Brésil est devenu une terre fertile pour près de 600,000 ONGs, agissant souvent sans véritable transparence ni contrôle, alimentant une toile complexe d’intérêts internationaux.
2. Paralysie des Infrastructures :
Le livre explore comment les politiques de balkanisation et de domination financière ont mené à la stagnation de projets vitaux pour le développement du Brésil, comme les barrages hydroélectriques et les routes, sous prétexte de protection écologique.
3. Manipulation Théologique et Sociale :
« Amazonie Politique » examine l’utilisation de récits théologiques et des manipulations sociales pour justifier des interventions étrangères, transformant des problématiques locales en causes globales.
4. Sous l’Égide des Organisations Internationales :
Antoine Bachelin Sena révèle comment les conférences et les accords internationaux servent de plateformes pour les agendas anti-développement, avec des personnalités qui incarnent cette influence à l’échelle nationale.
5. Conflits Locaux, Luttes Globales :
Le livre décrypte la stratégie de transformer les conflits internes en luttes internationales, soutenues par des réseaux transnationaux, pour contrôler les ressources et les territoires amazoniens.
Un appel à la Souveraineté et au Développement:
Ce livre est une analyse incisive qui invite à une prise de conscience accélérée de l’impact des mouvements environnementalistes et indigénistes sur la souveraineté et le développement socio-économique du Brésil.
Il expose les pressions et les manipulations qui entravent le progrès national, et appelle à une réaffirmation de l’autonomie brésilienne face aux ingérences étrangères.
Pour une Amazonie qui appartient aux Brésiliens !
Rejoignez-nous dans cette exploration critique et sans compromis, où chaque page soulève des questions sur l’avenir du développement en Amazonie et la véritable nature des forces qui la gouvernent.
Il existe une ingérence internationale contre le développement des indigènes des zones stratégiques. Cette ingérence soulève des questions de sécurité nationale concernant les infrastructures brésiliennes. Voici ici l’exemple du projet de loi «marco temporal» concernant l’autonomie de l’indien.
Cette loi représente un pas important vers l’autonomie et l’indépendance des peuples autochtones.
La loi 14.701/2023, communément appelée «marco temporal», a été approuvée par le Congrès National du Brésil et est en vigueur, cependant, elle fait l’objet d’un débat au sein du Tribunal Suprême Fédéral.
En effet, un point clé de ce projet de loi est d’autoriser les autochtones à mener des activités d’extraction et de production à grande échelle à travers des coopérations économiques, y compris des activités agro-sylvo-pastorales (agrosylvopastoral est un système qui combine l’élevage d’animaux et la culture de plantes).
Avant cela, les autochtones devaient toujours demander la permission à l’État et étaient relégués selon Ysani (voir cet extrait de notre entretien vidéo), à une condition de simple homme/femme de ménage et n’avaient pas l’usufruit libre de pouvoir décider de l’usage des terres.
Ubiratan Maia, avocat Wapichana résidant et exerçant à l’ordre des avocats de Santa Catarina, dénonce la désinformation et les mensonges des ONGs globalistes et aussi des grands players de l’industrie minière et agroalimentaire qui font différentes opérations de communication, de lobbying et même de sabotage.
Il affirme que cette loi (14.701/2023) améliorera la démarcation des terres autochtones en évitant les distorsions et injustices potentielles causées par la Fundação Nacional dos Povos Indígenas (FUNAI ou Fondation de l’Indien en français).
Il souligne que le gouvernement fédéral a une opportunité en or de pouvoir enfin résoudre des enjeux cruciaux. Car avec cette nouvelle loi, il pourra coordonner avec les régions et municipalités pour trouver des solutions consensuelles des disputes sur les terres qui persistent depuis des décennies !
L’avocat déclare : «la nouvelle loi (14.701/2023) est un projet d’État, indépendamment du gouvernement en place ! C’est une excellente initiative pour commencer à résoudre les problèmes liés à la question autochtone au Brésil.»
La loi 14.701/2023 est issue du Projet de Loi 490/2007 et a suivi toutes les étapes du processus législatif. Elle réglemente la Constitution Fédérale de 1988 en établissant des règles claires contre les abus et les illégalités dans les processus administratifs de démarcation des terres autochtones.
Il est également stipulé que les droits des autochtones ne peuvent pas primer sur le droit constitutionnel de propriété, comme le souhaitent certaines ONGs au Brésil !
QUELLE EST LA VISION DE L’AVOCAT INDIGÈNE UBIRATAN :
« L’extraction minérale sur les terres autochtones n’est pas interdite, mais doit être réglementée avec urgence.
Les grands acteurs du secteur des matières premières ne veulent pas que le Brésil développe son extraction de minerais situés dans la plus grande réserve minérale au monde ! En même temps, la production alimentaire à grande échelle représente une opportunité unique pour que le secteur agroalimentaire autochtone se développe pleinement, générant des revenus pour les autochtones et pour le pays !
Il n’est plus possible que le Brésil continue d’être saboté par des discours et des actions contre notre agrobusiness et contre l’exploitation légale des ressources comme le niobium, l’or, les diamants, le fer, la biodiversité, les partenariats dans l’hôtellerie et le tourisme, la production agroalimentaire à grande échelle, les ressources énergétiques, la gestion forestière et les infrastructures.
Le gel de toutes ces ressources abondantes dans un contexte mondial compétitif et multipolaire n’a aucun sens.
Nous ne pouvons plus saboter les autochtones qui aspirent à un développement réel et autonome. Nous ne pouvons plus accepter la sabotage contre notre pays, » conclut l’avocat Ubiratan.
Ubiratan donne l’exemple que certaines communautés autochtones de l’État de Santa Catarina qui sont productrices de lait et de soja, fournissent les petites municipalités de tout l’Ouest catarinense, ce qu’il considère comme un exemple intéressant à étendre à tout le Brésil.
Certains « intérêts”ne veulent pas que les terres indigènes deviennent des pôles compétitifs dans l’agroalimentaire et l’extraction minière !
Concernant la question minérale, uniquement en diamants, les revenus sur la terre autochtone Roosevelt pourraient atteindre environ 15 milliards de reais bresiliens par an. Cela pourrait développer les indiens de la région alors qu’actuellement c’est fait illégalement et les diamants se retrouvent principalement en Inde et en Europe.
Comme développé ci-dessus il est crucial de soutenir internationalement ce projet de loi «marco temporal» concernant les infrastructures brésiliennes et l’autonomie de l’indien. Partagez cet article avec les patriotes du monde entier !
🤔Le doute méthodique de Descartes est un faux semblant, quelque chose d’impossible à mettre en œuvre en fait.
🤔Depuis Descartes l’argumentation a pris le pas sur la perception. Olavo dénonce cela et montre avec Étienne Couvert que c’était un des objectifs cachés de Descartes.
🤔Le cartésianisme est devenu tellement important des siècles après dans notre société que la preuve est désormais considérée comme plus importante que la connaissance dans notre culture ! Et on voit les ravages causés !
Alors que normalement, moralement nous n’avons pas au nom de la recherche de certitude, le droit de nier une vérité incertaine (comme la présence de l’être qui est la première chose qui vient et que nous ne pouvons pas nier, même si cette présence de l’être n’est pas claire et distincte).
🤔Descartes a aussi créé une rupture avec Dieu en exprimant que la volonté humaine définit elle-même l’échelle du bien et du mal car pour Descartes le monde n’a pas de sens moral étranger à l’homme. On voit les ravages que cela a aussi créé !
🤔Le cartésianisme met erronément la puissance du libre arbitre au même niveau que Dieu avec une confiance excessive dans le «je».
🤔Avec ce cartésianisme, Dieu devient un pseudonyme pour la raison et cela est devenu la base de tout matérialisme et athéisme par la suite.
Procurez vous le livre «Cours de philosophie par Olavo de Carvalho : une conversion des concepts généraux en expérience existentielle effective.»
La conclusion qui est partagée c’est qu’en règle générale la population d’Amazonie, exceptée celle qui gravite autour de la zone franche de Manaus, ne bénéficie pas des projets qui sont implantés. Et les résultats ne sont pas favorables à la région comme l’explique le Docteur Armando Mendes, qui prêche une politique d’articulation avec des actions qui au-delà de l’intégration physique promeut l’intégration économique.
L’objectif étant que la région bénéficie des effets des investissements, autrement dit que la région exportatrice de richesse ne voit pas l’effet multiplicateur des investissements se produire en dehors de cette région.
Comme le rappelle le Professeur José Marcelino, le premier impact de politique nationale d’occupation de l’Amazonie a été la destruction de l’organisation des chefs d’entreprises locaux. Nous avons vu disparaître des industries traditionnelles comme celle des chaussures, du tabac, des carrosseries, quelques industries textiles et aussi les banques locales.
En compensation il y a eu des effets positifs venant de l’arrivée du capital productif pour des activités d’intérêt national quand l’économie régionale peut être un complément avec la nationale (par l’évidence des exportations des états amazoniens responsables de 10 % des exportations brésiliennes).
Comme le met en avant le Professeur Samuel Benchimol, il n’est pas possible de faire une planification unique pour l’Amazonie parce qu’il y a diverses Amazonies. La caractéristique fondamentale de la région c’est sa diversité que ce soit la biodiversité, la géodiversité, les différents environnements de forêt, les écosystèmes variés et les inégalités économiques des sous-régions amazoniennes en plus des diversités des sols et des sous-sols.
Il y a un consensus quant à la nécessité d’explorer les immenses ressources naturelles que l’Amazonie possède mais de façon nationale et de manière plus rationnelle que ce qui a été fait jusqu’à maintenant.
Il n’existe pas dans l’histoire des populations développées des exemples de projets économiques qui n’ont pas eu une relation avec l’environnement en le modifiant et l’altérant. Une occupation rationnelle porte en considération la relation entre les bénéfices à obtenir et les coûts sociaux qui arriveront fatalement.
Des témoignages et des données recueillies dans cette Commission Parlementaire d’Enquête, nous pouvons arriver à la conclusion que l’Amazonie doit être objet de développement qui conserve les vocations de chaque sous-région dans sa notable diversité.
Samuel Benchimol parle des minerais comme la grande vocation d’Amazonie. Gilberto Siqueira préfère des réserves spécialisées en extraction.
Paulo de Tarso Alvim qui est un critique de ce qu’il appelle “les écologistes populaires” prouve qu’il y a des technologies appropriées pour la pratique de l’agriculture en Amazonie. Il ajoute qu’il est possible d’explorer le potentiel fabuleux de bois, de cellulose et de petites cultures typiques des climats tropicaux comme le cacao, le caoutchouc, le dendê. Il affirme aussi que la pêche est indiquée dans des sols de basse fertilité avec une technologie appropriée et en laissant les sols plus fertiles pour l’agriculture.
Paulo montre l’exemple du Sud-Est de l’Asie où l’agriculture tropicale a progressé et possède des conditions climatiques qui sont semblables à celles de l’Amazonie. Il met en avant le fait que la Malaisie est le plus grand producteur et exportateur de caoutchouc, de cacao, de noix de coco et de dendê.
Le projet appelé “Radam” de radars en Amazonie permet de d’obtenir une base de données des informations pour un plan de développement.
Mais un plus grand projet a été le satellite Amazônia 1 et conçu et lancé en 2020 sous le gouvernement Bolsonaro :L’Amazonia 1 est le premier satellite d’Observation de la Terre entièrement conçu, intégré, testé et opéré par le Brésil. Son orbite a été conçue pour offrir un taux élevé de revisite (5 jours), permettant ainsi de fournir une quantité significative de données sur un même point de la planète.
Cette caractéristique est extrêmement précieuse pour des applications comme l’alerte de déforestation en Amazonie, car elle augmente la probabilité de capturer des images utiles malgré la couverture nuageuse de la région.
Satellite Amazonia 1 – PMM & Module de chargement.
Un encore plus grand pas a été fait avec le projet “Conecta Amazônia« , d’Elon Musk et Jair Messias Bolsonaro.
Le projet Conecta Amazônia, a pour but d’améliorer la connectivité dans la région amazonienne, ainsi que de surveiller la forêt. En mai 2022, Elon Musk a rencontré Jair Bolsonaro à São Paulo pour discuter de ce projet. Lors de cette rencontre, l’intention de fournir l’Internet à 19000 écoles rurales et de mettre en place une surveillance environnementale a été soulignée. Starlink utilise une constellation de satellites en orbite basse pour fournir l’Internet. L’attente était que ces satellites couvrent l’immense région amazonienne, où l’infrastructure de télécommunications traditionnelle est limitée ou inexistante.
L’initiative a été vue comme un moyen de lutter contre la déforestation, en montrant au monde la situation en temps réelle de l’Amazonie, afin de contrer la désinformation des ONGs, célébrités et organismes corrompus. C’est cette situation en temps réelle qui localise les entreprises qui font de l’extraction illégale et de la contrebande qui leur fait peur et que la bureaucratie de l’état profond bloque encore aujourd’hui. Mais peu à peu cela avancera notamment grâce à la victoire écrasante du parti de Bolsonaro aux élections municipales de 2024 qui va permettre d’occuper les espaces et redistribuer les cartes.
Mensonges de Leonardo Dicaprio démasqués.
Pour illustrer l’instrumentalisation des célébrités Bolsonaro avait fait le buzz en répondant à l’hypocrite Leonardo Dicaprio : «Au fait, la photo que tu as publiée pour parler des feux en Amazonie en 2019 date de 2003. Il y a des gens qui veulent arrêter les citoyens brésiliens qui font ce genre d’erreur ici dans notre pays. Mais je suis contre cette idée tyrannique. Alors je te pardonne. Bises du Brésil !»
Armando Mendes met en avant les réponses positives du secteur productif qui fait de la reforestation homogène mais aussi des projets non destructifs, de domestication des espèces natives comme le cœur de palmier, l’açai mais aussi la culture de dendê, le cacao e la « pupunha » qui est une espèce de palmier, en plus de l’extraction de minerais de façon rationnelle.
La conclusion de la Commission d’Enquête Parlementaire c’est que c’est une absurdité énorme de ne pas exploiter les ressources naturelles de la forêt.
L’Amazonie est une immense source d’énergie et une arme puissante pour combattre la faim et créer le bien-être économique et social.
La forêt amazonienne permet aussi de créer une bande de données énormes de ressources génétiques et médicaments à disposition du monde.
De nombreuses études ont montré que les sols de l’Amazonie sont propices à l’agriculture et à la pêche. La seule question c’est que la pêche extensive doit être indiquée pour les sols plus pauvres (oxisols et ultisols) et interdite dans la forêt dense.
Il est essentiel de créer des pôles agro-industriels, d’extraction de bois, de pêche et d’extraction de minéraux qui sont compatibles avec une occupation permettant l’autonomie et l’indépendance des territoires.
La commission d’enquête parlementaire de 1990 explique dans sa conclusion que l’agression plus grande que la déforestation existe dans les tonnes de mercure qui contaminent les fleuves Madeira et Japajós et qui sont déversés par les chercheurs d’or.
Dans cet épisode de la série « Amazonie Politique » Ysani dévoile comment la majorité des ONGs qui sont globalistes maintiennent les populations autochtones dans un état de dépendance et de misère.
Alors que ces organisations prétendent œuvrer pour le développement et la préservation des cultures indigènes, leur approche sert des intérêts bien différents.
Nous explorons les mécanismes par lesquels ces ONGs empêchent l’autonomie des communautés amazoniennes, en les gardant dans une perpétuelle assistance qui bloque leur véritable développement et indépendance.
Rejoignez-nous pour une analyse approfondie de ce paradoxe et pour comprendre pourquoi l’indien assisté reste le pilier de l’économie des ONGs.
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2) 🗣💡L’authenticité en paroles ou en écrits face à Dieu nous apporte en retour de nouvelles idées,
3) 🧠🌌 Rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi.
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1) 🌱🤔L’introspection sociale & politique.
Le cours de philosophie d’Olavo de Carvalho s’inspire de ce que Socrate a décrit comme exemple fondamental : Nous ne poursuivons pas la philosophie en tant que profession, car cela nous lierait aux exigences bureaucratiques, tout comme nous serions liés par la vanité d’appartenir à un club restreint, ce qui exigerait beaucoup d’efforts de notre part.
Socrate insistait sur une vie examinée : ses interlocuteurs étaient constamment sommés de regarder leur véritable situation sociale et politique, et c’est le point de départ des méditations.
🚨⚠️L’universitaire moderne n’examine malheureusement jamais sa situation sociologique et ne verra pas comment elle le limite ou lui profite. C’est quelque chose qui ne fait pas partie de son théâtre ; c’est comme s’il supposait que le milieu universitaire est le lieu naturel où se produisent les connaissances et que tout le reste n’est que dilettantisme.
Socrate a montré comment la société peut prendre conscience d’elle-même. La connaissance objective et universelle des choses y est confondue avec la connaissance de soi, qui requiert une personne réelle, et non une simple exécution de rôles sociaux.
Cela indique déjà ce que doit être la technique philosophique : une conversion des concepts généraux en expérience existentielle effective et vice versa.
De nombreux scientifiques célèbres parlent comme si les connaissances qu’ils possèdent dans un domaine spécialisé leur donnaient autorité pour se prononcer sur n’importe quel sujet. Et c’est pourquoi ils ignorent même la situation réelle à partir de laquelle ils écrivent, montrant qu’ils se sont laissés capturer par la capacité d’abstraction et sont entrés dans l’aliénation, c’est-à-dire qu’ils ont commencé à ignorer la structure de la réalité et se sont lancés dans une action cognitivement irresponsable – hypnotique et auto-hypnotique – dans une sorte de théâtre mental créé par eux.
Chesterton disait que “la différence entre le poète et le fou est que le poète met sa tête dans le monde alors le fou met le monde dans sa tête.” Nous n’avons pas inventé le monde et nous ne pouvons que nous ouvrir à lui et laisser la réalité nous enseigner.
Mais la précipitation à tirer des conclusions et à vouloir boucler la boucle amène à la folie et c’est pourquoi ⚠️ le vote d’abstinence en matière d’opinion est important.
2) 🗣💡L’authenticité en paroles ou en écrits face à Dieu nous apporte en retour de nouvelles idées.
Saint Augustin dans sa méthode de confession expose la sincérité la plus profonde qui nous est possible à ce moment-là. Ici s’articulent la connaissance désirée, l’individualité concrète – avec sa misère, son ignorance, son oubli et son aveuglement – et le récit qui nous place devant l’observateur omniscient.
La 🗝️ c’est que nous racontons à Dieu notre vie, mais il en sait plus que nous, donc notre sincérité est récompensée et nous obtenons en retour un peu plus de connaissances.
Cela ressemble à une description d’une pratique mystique à laquelle peu de gens peuvent accéder, mais en réalité, il est presque impossible de ne pas reproduire cette situation. Lorsque nous parlons ou écrivons sur quelque chose, en toute sincérité, alors quelque chose nous vient à l’esprit que nous ne connaissions pas auparavant, des points sont clarifiés, des chemins s’ouvrent.
Beaucoup vivent cachés, même s’ils s’affichent publiquement, n’ayant pas de lieu où ils puissent s’exposer sans restrictions et sans conditions, c’est pourquoi ils n’ont pas cette expérience aussi simple que profonde, toujours nouvelle, vivifiante.
3) 🧠🌌 Rechercher l’unité de la connaissance dans l’unité de la conscience de soi.
Qu’est-ce que ce dialogue dans la solitude ? En lisant les discours de beaucoup de religieux, il semble qu’ils parlent avec Dieu avec la plus grande facilité, comme s’ils étaient très proches. Quel est cet ancrage qui les habitent ?
Antonio Machado dit ceci : « Celui qui parle seul avec soi-même s’attend à parler avec Dieu un jour ». Le dialogue avec soi dans la solitude doit précéder une vraie conversation avec Dieu.
👉 Il n’y a d’unité de connaissance que dans l’unité de conscience de soi en Dieu.
Les représentants républicains Jim Jordan, de l’Ohio, Chris Smith, du New Jersey, et Maria Elvira Salazar, de la Floride, sont les auteurs d’un projet de loi qui vise à empêcher les contribuables américains de « financer des organisations non gouvernementales qui font la promotion de la censure à l’étranger et notamment au Brésil. »
Le projet de loi vient en réponse à la Cour suprême du Brésil qui a interdit X, anciennement Twitter d’Elon Musk dans le pays en août 2024. Au coeur des batailles juridiques en cours, la société de médias sociaux dénonce la censure et les demandes illégales et inconstitutionnelles de la cour suprême brésilienne.
Le projet de loi HR 9850 “Pas de Financement ou Application de l’Acte de Censure à l’étranger” couperait l’aide étrangère américaine à toute entité qui encouragerait la censure et interdirait aux agences américaines de coopérer avec des pays étrangers promouvant la censure contre des discours qui seraient autrement protégés si l’orateur se trouvait aux États-Unis, a déclaré le bureau de Smith.
Un pro-Bolsonaro tient une pancarte remerciant Elon Musk lors d’un rassemblement à Rio de Janeiro le dimanche 21 avril 2024. (Copyright Galdieri/Bloomberg via Getty Images/Getty Images)
Les dispositions du projet de loi comprennent l’interdiction de l’aide étrangère à toute entité « qui promeut la censure d’un discours qui serait protégé aux États-Unis.”
Cela comprend aussi l’interdiction d’aide étrangère aux entités qui soutiennent la censure venant des directives du gouvernement brésilien.
Cela comprend aussi l’interdiction de financer et d’utiliser des entreprises de TI basées aux États-Unis pour promouvoir la censure à l’étranger.
Cela signifie aussi la fin de la coopération policière des États-Unis avec des pays étrangers pour « faciliter ou promouvoir la censure en ligne » de la parole politique; et la fin de la coopération policière des États-Unis « avec les directives de censure du gouvernement brésilien contre les entreprises Internet basées aux États-Unis. »
«La commission judiciaire de la Chambre des représentants et la sous-commission spéciale sur l’instrumentation des outils du gouvernement fédéral ont découvert comment le FBI, sous l’administration Biden-Harris, a facilité les demandes de censure d’un gouvernement étranger contre des Américains», a déclaré Jordan.
“Ce projet de loi est essentiel pour empêcher les censeurs du gouvernement étranger d’utiliser le DOJ ou le FBI pour faire taire les opinions défavorisées. »
Le bureau de Smith a souligné un rapport de “Civilization Works », un organisme de recherche à but non lucratif qui affirme sur son site Web avoir été à l’origine des « Twitter Files » suite à la prise de contrôle de la plate-forme par E. Musk en 2022. L’organisation a publié un rapport le mois dernier intitulé « Le rôle des États-Unis dans un complexe industriel de censure au Brésil. »
« Bien que semblant fonctionner indépendamment, le Cour Suprême Brésilienne et le Tribunal Supérieur Électoral (TSE) ont été fortement influencés par les organisations non gouvernementales financées par le gouvernement des États-Unis », indique le rapport.
« Et ce qui est alarmant c’est que plusieurs agences et fonctionnaires des États-Unis ont joué un rôle dans l’encouragement et la facilitation de la censure au Brésil. »
Le rapport affirme que les entités des États-Unis sont « impliquées directement et indirectement dans une énorme structure industrielle de censure » comprenant l’Atlantic Council, le Congrès, le FBI, le National Endowment for Democracy, la National Science Foundation, le US States Department, l’Agence pour le Développement International, la Maison Blanche et plus encore…
Civilization Works affirme que « les activités des agences des États-Unis et des groupes financés par le gouvernement présentent des actions claires pour interférer dans le processus démocratique au Brésil. »
Le représentant Chris Smith, R-N.J., a présenté le No Funding or Enforcement of Censorship Abroad Act au milieu de la répression du Brésil contre X d’Elon Musk. (Kent Nishimura/Getty Images/Getty Images)
Le bureau de Smith a déclaré que le rapport de Civilization Works documentait le « soutien de l’administration de Biden-Harris à la censure au Brésil. »
« L’administration Biden-Harris a instrumentalisé les programmes d’aide étrangère des États-Unis et d’autres entités pour promouvoir la censure au Brésil et réprimer la liberté d’expression qui serait pourtant protégée ici aux États-Unis par notre Constitution. », a déclaré Smith.
« La liberté d’expression est fondamentale pour la démocratie. Il est inadmissible que les États-Unis utilisent l’argent des contribuables pour promouvoir ce type de censure qui contredit complètement toute notre tradition constitutionnelle américaine. »
« Les États-Unis doivent défendre Elon Musk des attaques d’Alexandre de Moraes et des autres formes de censure venant du socialisme au Brésil », a déclaré Salazar dans un communiqué. « Les États-Unis doivent respecter les principes de leur Constitution et se tenir aux côtés de leurs citoyens chaque fois qu’ils font face à la censure à l’étranger. »
X a suspendu ses opérations au Brésil et a dû retirer ses employés du Brésil en réponse à ce que Musk a qualifié d' »ordres illégaux et inconstitutionnels de censure » de la part du ministre de la cour suprême brésilienne Moraes.
Le juge de la Cour Suprême du Brésil Alexandre de Moraes participe à la première session plénière le 4 septembre 2024 après avoir ordonné le blocage de la plateforme X au Brésil et des comptes de la société de l’entrepreneur Elon Musk Starlink. (Ton Molina/NurPhoto via Getty Images/Getty Images)
Plus tôt ce mois-ci, la justice brésilienne a débloqué les comptes bancaires du fournisseur d’accès Internet par satellite Starlink de Musk après avoir saisi $3 millions d’amendes.
Le président et PDG de Rumble, Chris Pavlovski, a publié une déclaration à l’appui du projet de loi présenté par les républicains de la Chambre cette semaine, notant que la plate-forme vidéo basée en Floride « a retiré ses services du Brésil suite aux demandes de censure illégaux et inconstitutionnels des tribunaux brésiliens. » « Les gens du monde entier se tournent vers l’Amérique pour protéger la liberté d’expression, et ce projet de loi est un pas dans la bonne direction », a-t-il déclaré.
Michael Shellenberger, président de la Chaire de Politique, Censure et Liberté d’Expression à l’Université d’Austin et fondateur et président de Civilization Works, a déclaré que « la censure brésilienne financée par les taxes des citoyens américains a affectée directement les américains » et « la situation est alarmante d’autant plus que le Brésil est un test pour ce que les promoteurs de la censure veulent faire dans le monde. »
« Ce qui est peut-être encore plus alarmant c’est que le gouvernement brésilien ne se contente pas de censurer les discours pourtant autorisés par la Constitution, il tente d’interdire les journalistes indépendants et les politiciens de toutes les grandes plateformes de médias sociaux, ce qui constitue une ingérence électorale », a-t-il déclaré.
Brie Stimson de FOX Business a contribué à cet article.
Page 23. Questionnements scientifiques de la théorie de l’effet de serre :
Deux climatologues renommés, le russe Mikhail Budyko et l’américain Hugh Ellsaesser ne sont plus d’accord avec la théorie de l’effet de serre.
Mikhail Budyko
Budyko, membre d’une commission de l’ONU qui étudie l’impact de l’augmentation de la température sur terre était l’un des premiers à dénoncer le danger de l’effet de serre il y a 20 ans. Il est revenu sur cette théorie et pense maintenant le contraire : «Plus de dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre peut faire que les déserts deviennent des paradis. Et réguler l’émission de gaz carbonique n’est pas seulement inutile mais préjudiciable.»
L’américain Ellsaesser du Laboratoire national de Lawrence Livermore, dit de façon catégorique que :
Hugh Ellsaesser
«L’effet de serre c’est comme la parabole biblique du nouvel habit du roi. Un enfant simplement avec sa franchise et sincérité montre que le roi est nu. La seule chose que nous savons avec certitude sur les divers modèles mathématiques du climat c’est qu’il se contredisent tous. Ils arrivent tous à admettre même l’hypothèse que le réchauffement de l’atmosphère peut être très bon s’il nous éloigne d’une nouvelle ère glaciale.»
Le monde a peur dû à une campagne alarmiste universelle alors que la théorie qui a créé cette peur est loin d’être consistante. Et nous savons en plus que le Brésil n’est pas dans la liste des plus grands pollueurs de l’atmosphère responsables de l’augmentation de la concentration du gaz carbonique.
Les pays industrialisés émettent chaque année 5 milliards de CO2 alors que le Brésil dans l’année 1987 a eu un record de 300 millions de tonnes annuel.
Il a été scientifiquement prouvé que ce qui est appelé chlorofluorocarbures ou CFC et qui sont une sous-classe de gaz fluorés, sont responsables de la libération du chlore dans la stratosphère et la conséquente destruction de l’ozone dans l’atmosphère.
Docteur Volker Walter Johann Heinrich Kirchhoff, directeur de l’INPE.
Les évidences décrites par le docteur Volker Kirchhoff, directeur de l’INPE, suggèrent avec une certaine clarté que les substances artificielles, en fonction du chlore, sont responsables de la diminution de l’ozone polaire. Mais dans ce domaine là le Brésil a aussi une participation insignifiante !
Conclusions des 3 parties :
La forêt amazonienne qui serait le poumon du monde est une erreur journalistique alors que les connaissances de botanique et de géophysiologie montrent que ce sont les océans, avec leurs algues et phytoplanctons, qui sont les grands responsables de la production et de l’accumulation d’oxygène dans l’atmosphère terrestre.
La théorie comme quoi la forêt tropicale humide serait filtre de gaz carbonique n’a pas été prouvée scientifiquement.
L’effet de serre n’est rien de plus qu’une théorie avec ceux qui la défendent et ceux qui la critiquent comme les climatologues Ellsaesser et Budyko, en admettant même que le réchauffement de l’atmosphère pourrait alors éviter une nouvelle ère glaciaire. Et même si cette théorie d’effet de serre était vrai le Brésil n’a qu’une contribution modeste pour l’atmosphère par rapport à d’autres pays.
La théorie prouvée que les CFT (chlorofluorocarbures) sont responsables de la libération du chlore dans l’atmosphère et la conséquente destruction de l’ozone montre en fait que le Brésil a une participation insignifiante.
Page 15. Les mythes et thèses supposément scientifiques.
Le Docteur Paulo de Tarso Alvim, reconnu mondialement comme un des plus grands spécialistes en agriculture qui a travaillé pour la banque inter-américaine de développement réfute la version que l’Amazonie serait le poumon du monde en affirmant que :
«Lorsque la plante est en croissance elle produit plus d’oxygène que ce qu’elle consomme. Une forêt comme l’Amazonie n’est plus en croissance elle est déjà arrivée à son point maximum de développement dans un état que nous appelons de climax. Il y a des plantes bien évidemment qui peuvent croître mais c’est parce que ses voisines sont mortes. C’est ainsi que la masse végétale continue constante à travers les années. Il n’y a pas de changement parce qu’il n’y a pas de production de masse végétale. S’il n’y en a pas c’est parce qu’il n’y a pas de production plus grande d’oxygène que ce qu’elle consomme. Dans une végétation dans cet état tout ce que la plante produit en oxygène durant le jour elle le consomme durant la nuit.»
Danse son témoignage devant la Commission d’Enquête Parlementaire le Docteur Alvim a confirmé ce qui est écrit ci-dessus. Et il a en plus ajouté que la thèse selon laquelle la forêt amazonienne est productrice d’oxygène pour le monde n’a aucun fondement scientifique :
«De plus on ne connaît aucun scientifique qui se respecte qui formule cette théorie. Elle naît d’une erreur et se maintient par une autre erreur.»
Cette erreur est née en 1971 par un biologiste allemand Harald Sioli de l’Institut Max Planck. Alors interrogé en novembre par un journaliste nord-américain sur l’influence de la forêt sur la planète, le Docteur Sioli affirme que la forêt fixait une grande quantité environ 25 % de dioxyde de carbone CO2 existante dans l’atmosphère.
Le journaliste, comme le montre la transcription a remplacé le CO2 par l’oxygène et son article publié dans le monde entier a transformé les 25 % de CO2 fixé par la forêt en oxygène. Cela a été appelé le nouveau mythe amazonien.
Ce qui a été scientifiquement prouvé c’est que les algues et le phytoplancton présent dans les mers sont les responsables de la production et l’accumulation d’oxygène dans l’atmosphère terrestre. Ce sont eux les poumons du monde.
Page 19. L’influence de la forêt amazonienne sur le climat ou «effet de serre.»
L’effet de serre est une expression qui vient de l’anglais greenhouse effect qui fait analogie entre ce qui se passe dans l’atmosphère et dans les maisons aux toits de verre où dans les pays de climat froid on cultive les tulipes, les fleurs en général et aussi les salades et certains légumes. La lumière du soleil entre par le verre transparent, elle chauffe l’intérieur et la chaleur n’arrive pas à sortir parce que les vitres sont des isolants thermiques.
Une fraction de 30 % des rayons solaires se réfléchissent sur l’atmosphère et retournent dans l’espace. Les 70 % restants arrivent à la superficie et la réchauffent, ce qui provoque l’évaporation de l’eau (chaleur latente) et le réchauffement de l’air (chaleur sensible). La chaleur latente donne origine au pluie au nuage et aux courants océaniques. Ensuite viennent les grandes précipitations de pluie des régions équatoriales, responsable des forêts tropicales humides. Dans les latitudes 30 degrés Nord et Sud sous l’influence des vents secs se situent les principaux déserts de la planète.
Les scientifiques s’interrogent si les forêts tropicales humides source de chaleur et particulièrement l’amazonienne ont une influence sur le climat via la déforestation.
Schubert avance le fait qu’au niveau local et régional il y a des évidences qui l’affirme et il cite E. Salati : «L’altération du cycle hydrologique dans le sens de diminuer la quantité ou modifier la distribution spatiale ou temporelle des pluies implique déjà en soi une influence climatique.»
Luiz Molion ajoute : «La transformation de grande extension de forêt amazonienne en d’autres formes de couverture du sol va modifier aussi d’autres paramètres climatiques comme la rugosité du sol ou l’albédo.»
L’albédo est une mesure de la réflexion diffuse de la radiation solaire par rapport à l’ensemble de la radiation solaire reçue par un corps, comme une planète ou une lune. Il est généralement exprimé sous forme de fraction décimale ou de pourcentage. L’albédo est un facteur important dans la compréhension de l’équilibre énergétique et du climat d’un corps céleste. »
De nouvelles simulations mathématiques très controversées (on le verra ci-dessous) estiment qu’une déforestation généralisée de la forêt amazonienne réduirait de 20 % les plus régionales ce qui diminuerait possiblement en même proportion la quantité de chaleur latente libérée. Cela affecterait gravement le climat des régions tempérées les rendant encore plus froides avec la naissance du nouvel ère glacial.
Le gaz carbonique est un des principaux facteurs de l’effet de serre. Il est transparent à la lumière solaire autrement dit il la laisse passer mais il absorbe par contre en partie la radiation infra-rouge qui est émise par la superficie de la terre, étant de cette façon importante pour la régulation de la température de l’atmosphère. Depuis la révolution industrielle qui augmente la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère due au fait de brûler les combustibles comme le charbon, le pétrole et le gaz, il y a une émission de 5 milliards de tonnes de carbone dans l’atmosphère tous les ans.
En conséquence, la concentration de dioxyde de carbone qui était de 320 particules par million (ppm) en 1955 est passée à 350 en 1985 en admettant qu’elle peut arriver jusqu’à 700 en 2050 ce qui serait catastrophique et provoquant une augmentation sensible de la température de l’atmosphère qui amènerait à la disparition des calottes polaires dit Salati.
Mais cette théorie est très polémique et le docteur Luiz Gylvan Meira Filho, un scientifique de renom qui appartient à l’INPE dont il est le directeur de la météorologie, dans un témoignage fait le 7 avril 1989, a insisté sur l’impossibilité d’affirmer avec certitude absolue la corrélation de la forêt amazonienne avec le climat du monde.
Il a réitéré que les scientifiques se trompent très fréquemment et rappelle que c’était la soit disant bien pensante commune d’exprimer que les tâches solaires avaient un effet sur le climat ce qui a été prouvé ensuite d’être totalement faux.
Les théories concernant l’influence de la forêt amazonienne sur le climat sont difficilement trouvables et sont antagoniques. Par exemple si la forêt amazonienne disparaissait, les climatologues admettent qu’il y aurait une perte de près de 20% des pluies, ce qui ferait que l’atmosphère sur l’Amazonie aurait moins de vapeur disponibles qu’aujourd’hui.
Pour reprendre les paroles du docteur Molion : «Il y aurait une réduction des pluies avec cette simulation d’une déforestation généralisée. Tous les modèles mathématiques amènent à la même direction mais les chiffres différent énormément. S’il y avait réduction de 20 % dans la moyenne des pluies les conséquences seraient que moins de chaleur serait libérée pour l’atmosphère et plus de chaleur resterait proche de la superficie. Cela signifie une augmentation de la température (la chaleur sensible) et moins de chaleur qui serait transportée en dehors de la région.»
Le docteur Luiz Gylvan Meira Filho ajoute que : «Le problème du dioxyde de carbone c’est qu’il n’y a pas réellement de consensus sur l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère de la terre du à l’action de l’homme. Y compris avec toute la révolution industrielle parce que le cycle de carbone sur la planète est quelque chose d’extrêmement compliqué et un des acteurs dans cet équilibre des atomes de carbone sur la planète sont les océans. Les actions des océans sont très difficiles d’être compris dans le sens où il y a peu de mesures convenables sur les échanges de carbone entre les océans et l’atmosphère.»
Commentant un symposium de climatologues à l’Université des Nations Unies, Robert Dickinson, scientifique du Centre des Recherches Atmosphériques des États-Unis ce référent au travail présenté par E. Salati, qui met en avant le fait qu’une large fraction de pluie retourne dans l’atmosphère locale via l’évaporation de la forêt, affirme : «Au final il n’y a pas eu de concordance ni même d’accord général entre les participants sur l’implication de cette découverte sur de possibles effets climatiques de déforestation amazonienne. Il faudrait avoir des modèles mathématiques beaucoup plus détaillés sur le rôle des forêts dans le processus climatique pour répondre à des questions pareilles.»
Notez bien que les scientifiques travaillent avec l’hypothèse simplement absurde d’une complète destruction de la forêt amazonienne. Et ils arrivent en plus à des conclusions préliminaires non prouvées scientifiquement, comme affirme le propre Docteur Dickinson. Il s’agit d’exercices académiques qui sont admissibles pour l’étude et tout ce qu’ils peuvent affirmer c’est qu’il y a une tendance de diminution des pluies et par conséquent une augmentation de température.
Le Docteur Márcio Nogueira Barbosa, président de l’INPE, développe le fait que : «Ce qu’il existe via cette initiative internationale c’est un travail avec une technologie avancée de modelage et de prévisions. Ce sont des spéculations disant qu’avec la déforestation totale de l’Amazonie le froid augmentera de 4 degrés, ce qui provoquera alors la disparition des calottes polaires et l’inondation de la Hollande. Ces raisonnements constitue une série de suppositions qui en réalité manquent totalement de rigueur scientifique.»
Voici une série d’articles qui reprend la CPI Amazonie de 1990.
Une CPI ou Commission Parlementaire d’Enquête est un organe d’enquête temporaire créé par le pouvoir législatif brésilien pour enquêter sur les allégations d’irrégularités, d’illégalités ou de mauvaise gestion des affaires publiques par le pouvoir exécutif et ses agents.
Page 10 : Les sources de l’alarmisme international.
La révélation des chiffres inexacts en grande augmentation causa dans le monde occidental une vague forte de protestation contre le Brésil.
Parmi ces chiffres inexacts et ses sources se trouvent le chercheur de l’INPA (l’Institut National des Recherches de l’Amazonie) Philip Fearnside, Dennis Mahar de la Banque Mondiale et Thomas Lovejoy l’ex. vice président de la WWF (World Wildlife Foundation).
Ce sont principalement de ces trois là d’où se basent les estimations publiées dans les revues comme Time, Newsweek, New York Time, Washington Post.
Monsieur Fearnside dans un article publié dans “Acta Amazônica” en septembre 1982 intitulé «La déforestation en Amazonie» part du principe faux que jusqu’en 1978 il y avait une déforestation de 7.7 millions d’hectares. Et il disait que si la croissance se réalisait de façon exponentielle et non linéaire elle allait causer la destruction totale de toute la forêt de la région de Rondônia en 1990, de toutes celles de la région du Mato Grosso en 1989 et de toutes celles de la région du Pará en 1991.
En 1984 dans un article pour la revue «Cienciâ hoje» volume 2 numéro 10 intitulé «la forêt va être détruite ?» monsieur Fearnside insistait : «Les données publiées en 1982 dans la revue “Acta Amazônica” suggère que la tendance de la période 1973-1978 et beaucoup plus exponentielle que linéaire.» Et à nouveau il disait prévoir la fin de la forêt de Rondônia en 1990 mais aussi celle de la région Acre en 1993.
La réalité met en évidence le fait que les prévisions ont été grandement exagérées. Par exemple dans la région Acre cela n’a pas atteint 4 % de modification de la forêt.
Une nouvelle estimation de 1986 de monsieur Fearnside; et peu importe pour eux que cela ne soit pas rigoureux; a été utilisée par Dennis Mahar qui prévoyait 12% de déforestation de l’Amazonie jusqu’en 1988.
Il disait aussi pourtant que les chiffres issus des images du satellite Landsat de 1975 montraient que seulement 0.6 % de l’Amazonie légale ou 1 % de la forêt étaient altérés. Cela est utilisé comme une preuve des exagérations des environnementalistes notamment contre Denevan qui avait prévu en 1973 qu’avant la fin du siècle la forêt amazonienne serait totalement détruite.
La même erreur a été commise par Monsieur Thomas Lovejoy qui fait preuve d’une étonnante légèreté dans l’écriture dans un article qui a été publié dans Folha de São Paulo : «Jusqu’à quel point l’Amazonie brésilienne a été affectée ? Encore une fois il n’existe pas de numéro précis mais la majorité des scientifiques qui étudient le sujet disent qu’autour de 20 % de la forêt a déjà été perdue.»
Représentant une autorité internationale des plus importantes parmi les environnementalistes (WWF), ces dernières lignes écrites par Thomas Lovejoy nous choquent par le manque de preuves, ne citant ni les sources, ni les scientifiques !
Pourtant la conséquence immédiate a été une campagne internationale qui a affectée négativement l’image du Brésil.
Et lors de son témoignage à la chambre des députés l’ambassadeur Paulo Flecha de Lima le 12 avril 1989 a résumé que ce qui était écrit était : «l’émotivité de visions apocalyptiques, de données fausses ou non prouvées et de contrevérités scientifiques.»
Il a dénoncé une série d’articles du New York Times avec des narratifs comme : «un holocauste environnementale est en train de balayer la forêt tropicale et nous voulons que le Brésil arrête de détruire la forêt amazonienne.»
Il a aussi cité cet article du 23 mars 1989 du Houston Post qui affirmait que : «les forêts tropicales sont le poumon de la terre et que le Brésil est en train de violer la forêt amazonienne.»
Dans son témoignage, l’ambassadeur a fait référence à de nombreux articles critiques au rôle du Brésil en Amazonie en Europe occidentale et même dans le «Bangkok Post» du 10 mars 1989 avec pour titre : «Le viol honteux de l’Amazonie par le Brésil dans lequel était comparée la politique brésilienne dans la région amazonienne avec l’apartheid sud-africain.»
L’hystérie qui a pris part a fait en sorte que des députés nord-américains ont discuté de projet pour interdire les financements au Brésil. Il y a eu aussi des environnementalistes français qui ont demandé au «Club de Paris» d’arrêter les emprunts en cours mais aussi des pressions du parlement européen sur la Banque mondiale et la Banque Inter-Américaine qui doivent imposer de suite des sanctions et des conditions écologiques pour que soient approuvés de nouveaux crédits.
Il y a eu aussi la manchette connue du magazine Time International du 18 septembre 1989 avec une torche qui brûlait la forêt et la question : «Est-ce que la forêt peut être sauvée?»
Le sénateur Al Gore est cité dans la revue en affirmant que «la dévastation est incroyable et constitue une des plus grandes tragédies de l’histoire.» Fearnside est aussi cité en déclarant que l’année où la forêt sera totalement détruite n’est pas connue mais si les choses ne changent pas elles disparaîtra.
Voici le climat de peur qui avait été créé et François Mitterrand avait alors affirmé que le Brésil devait accepter que sa souveraineté sur l’Amazonie devait être relative. Ce qui faisait écho au président de l’URSS Gorbatchev qui avait affirmé le 29 novembre 1988 : «Il existe une tendance générale qui fait que les états doivent déléguer une partie de leurs droits aux organismes internationaux compétents qui vont décréter des normes rationnelles de gestion des ressources naturelles.»
En résumé :
1/5) En 1990, une CPI brésilienne démasque des exagérations sur la déforestation de l’Amazonie. Des chercheurs comme Fearnside annonçaient la fin des forêts de Rondônia en 1990, basées sur des estimations exponentielles fausses. #AmazonRainforest #CPI1990
2/5) Les chiffres alarmants de Fearnside, Mahar, et Lovejoy ont alimenté une campagne internationale contre le Brésil. Des médias occidentaux comme Time et le NYT ont diffusé ces prédictions apocalyptiques. #MediaExaggeration #BrazilDeforestation
3/5) L’ambassadeur brésilien Paulo Flecha de Lima a critiqué ces narratifs, qualifiant les données de « non prouvées » et dénonçant la comparaison de la politique brésilienne en Amazonie à l’apartheid. #BrazilSovereignty #EnvironmentalPolitics
4/5) La pression internationale a culminé avec des appels à sanctionner le Brésil financièrement pour sa gestion de l’Amazonie. Des figures comme Al Gore et des magazines comme Time ont amplifié la « tragédie » de la déforestation. #GlobalEnvironmentalism
5/5) François Mitterrand et Gorbatchev ont remis en question la souveraineté brésilienne sur l’Amazonie, suggérant un contrôle international des ressources naturelles. La CPI révèle un climat de peur basé sur des mythes, non sur des faits scientifiques. #SovereigntyDebate #AmazonMyths
Un système de grands lacs artificiels construits en Amazonie a été le thème majeur qui a attiré l’attention générale sur la région et l’a projetée dans le monde, au milieu des années 1960, avec une ferveur similaire à celle des centrales hydroélectriques d’aujourd’hui.
L’idée a été présentée par l’Hudson Institute, à New York, créé et dirigé par le premier futurologue du monde, Herman Kahn.
Comme Hudson fournissait des services à la CIA, le projet était considéré comme un instrument au service des intérêts impérialistes américains en Amazonie.
Le projet a donc suscité des discussions et des réactions dans un large spectre géopolitique.
Parmi ces discussions, il y avait celles qui interprétaient l’immense lac formé par le barrage du fleuve Amazone dans sa partie la plus étroite, à Óbidos, comme la zone de séjour de la Septième flotte américaine, qui circulait à travers l’Atlantique sans débarquement certain.
Mais une déclaration inédite que m’a fait parvenir l’historien David Gueiros Vieira présente une explication originale.
C’est l’ambassadeur du Brésil aux États-Unis, le célèbre économiste, ancien séminariste et ministre Roberto Campos, qui a commandé à Hudson une étude sur l’utilisation de l’Amazonie. La tâche a été déléguée à Roberto Panero, qui n’était même pas ingénieur, car il n’avait pas suivi la formation. Et il avait des idées folles…
Le projet ne ciblerait pas exactement le Brésil, mais le Pérou. Il devrait permettre d’acheminer les minerais péruviens vers les États-Unis, qui en bénéficieraient. Il passerait par la Colombie, au profit de la patrie de l’épouse de Panero, qui était en fait son seul contact avec l’Amérique du Sud.
Dans la version de Gueiros, c’était une folie accidentelle. Roberto Campos avait un but et Hudson lui a donné quelque chose qui était non seulement irréalisable mais aussi inacceptable. Face à la réaction critique au Brésil, Campos a caché sa responsabilité dans la commande et le projet a été oublié et archivé.
Cependant, même s’il s’agissait d’un exercice d’imagination, l’examen de la conception d’un système de grands lacs peut encore être utile aujourd’hui. Le barrage, long de deux kilomètres sur le lit du fleuve Amazone et profond de 100 mètres, serait probablement irréalisable du point de vue technique. Même si cela était possible, ses effets seraient désastreux, inondant une zone qui s’étendrait d’Óbidos à Manaus. Non seulement des impacts environnementaux et sociaux, mais même sur l’équilibre de la planète, selon certains calculs sur cette incroyable masse d’eau qui apparaîtrait dans ce vaste espace.
En tant qu’approche de la production d’électricité, le barrage d’Óbidos avait un élément important. Le barrage avait une chute basse, exactement à l’opposé de l’option suivie par le gouvernement brésilien lorsqu’il a décidé de construire Tucuruí, la première grande centrale hydroélectrique d’Amazonie. Étant de forte chute, il a provoqué une forte montée du niveau de l’eau de la rivière Tocantins en amont, inondant les terres et les forêts de ses rives et formant ainsi le deuxième plus grand lac artificiel du Brésil, mesurant trois mille kilomètres carrés.
Le Grand Lac Hudson présentait également, en théorie, une approche intelligente de l’Amazonie : à travers les eaux et non, comme le gouvernement le ferait au tournant des années 1960 et dans la décennie suivante, en détruisant la forêt sèche pour construire des autoroutes, l’une des erreurs les plus graves jamais commises contre la région.
Des raisonnements futuristes suggéraient qu’une fois inondée, la plaine tertiaire traversée par l’Amazonie pourrait être explorée par voie d’eau pour en extraire du pétrole, une méthode bien plus efficace et moins coûteuse que l’accès par voie terrestre. Et ce qui était alors le plus intéressant, les minerais, pouvait être atteint, dans les crêtes des formations géologiques les plus anciennes, également par voie d’eau, à travers de grands navires.
Mais pour y parvenir, il ne serait pas nécessaire de provoquer des inondations artificielles. Il suffisait de suivre le bon chemin, indiqué par la nature, des multiples drainages naturels, en les modifiant seulement lorsque le plan originel d’accueil des millénaires de création et de recréation de la nature pouvait être respecté.
David Gueiros Vieira, ancien directeur du Musée Goeldi et auteur de plusieurs livres et articles, notamment sur le protestantisme, sa religion, a été impressionné par la carte qu’il a vue dans la chambre de Robert Panero, lors de sa visite. C’était la meilleure carte du Brésil jamais vue, réalisée par l’USAF, l’armée de l’air américaine. Toutes les caractéristiques géographiques y ont été enregistrées. Panero a dû étudier cette carte de manière exhaustive, mais à distance. À partir d’une référence abstraite, même dans la reconstruction la plus parfaite, il conçoit une idée de la réalité qui n’a rien à voir avec la réalité elle-même. Comme le raconte Gueiros, c’est bêtise sur bêtise, basée pourtant à l’origine sur une base cartographique d’une telle qualité.
C’est ainsi qu’ont émergé de nombreuses conceptions de l’Amazonie, construites sur des fondements abstraits, sans les connaissances qui naissent de la vision, de la perception et du raisonnement sur place, in situ. Non seulement pour voir la géographie dans sa matrice réelle et vivante, mais pour comprendre l’histoire qui a vu le jour lorsque l’homme a commencé à interagir avec elle. Une histoire qui a été perdue ou gâchée avec la même frivolité que la présentation par Hudson du Plan des Grands Lacs.
Pour que l’histoire ne soit pas perdue, je partage ici le témoignages de David Gueiros Vieira, alors à Brasilia :
«En 1967, les journaux brésiliens rapportaient en grande pompe qu’un grand «groupe de réflexion américain lié à la CIA» proposait la création de sept grands lacs en Amazonie, ce qui aboutirait pratiquement au même résultat. Ils ont affirmé qu’il s’agirait d’un complot visant à détruire la grande source de richesse que possédait encore le Brésil, dans le but de maintenir le pays dépendant des États-Unis d’Amérique.
L’anti-américainisme de la presse de gauche a atteint un niveau élevé, comparable seulement à une autre accusation scandaleuse, lancée à l’époque, selon laquelle les Américains envisageaient de «stériliser» toutes les femmes d’Amazonas. On prétendait que cela éliminerait la population brésilienne de cette zone, qui serait ensuite envahie par les Yankees !
En 1968, alors que j’étais encore étudiant de troisième cycle aux États-Unis, je suis allé travailler pour Joseph Ward & Associates – une société de géologues et d’ingénieurs des sols – à Caldwell, dans le New Jersey, en tant que chef de leur bureau et des relations publiques. Le vice-président de l’entreprise, qui m’avait personnellement embauché – mon ami Roy Eugene Hunt – informé de la proposition de l’Hudson Institute, m’a invité à l’accompagner pour voir comment l’entreprise Joseph Ward pouvait être qualifiée dans la planification et l’exécution de ce projet.
Il a déclaré que les sols amazoniens sont fragiles et que les lacs proposés seraient confrontés aux plus grands problèmes de sols au monde. J’ai été invité à cette visite parce que je suis brésilien, ainsi que m’occupant des relations publiques de Joseph Ward. Nous sommes allés interviewer Robert Panero lui-même, auteur de la proposition.
L’Hudson Institute est situé sur les rives de la rivière Hudson, dans l’État de New York. C’est un beau secteur, bien boisé et avec de belles résidences bien aménagées.
Robert Panero était un citoyen de mon âge, la trentaine. Son bureau avait une immense carte du Brésil, qui occupait tout un mur. Il montrait « au millimètre près » toutes les caractéristiques géographiques du pays. Cette carte était une carte fournie par l’armée de l’air américaine, comme nous l’a informé Panero. Je n’avais jamais vu une chose pareille et j’en ai été étonné. Sans aucun doute, une telle carte est déjà complètement dépassée, avec toutes les ressources d’images satellite disponibles aujourd’hui.
Panero était extrêmement en colère contre la réaction de la presse brésilienne face à son projet. Il a déclaré que la même demande avait été faite par l’ambassade du Brésil à Washington, qui avait demandé à Herman Khan, fondateur et président de l’Institut Hudson, un plan pour le développement de l’Amazonas. Cependant, face à la réaction hostile de la presse brésilienne, l’ambassadeur Roberto Campos a « pris peur » – selon les mots de Panero – et est resté très silencieux, l’Institut Hudson et Panero assumant la paternité de l’enfant. L’ambassadeur Roberto Campos était massacré par la presse brésilienne, qui le surnommait «Bobby Fields», en raison de son attitude amicale à l’égard des États-Unis.
Robert Panero nous a ensuite expliqué que son père était ingénieur «barrage», et qu’il avait grandi dans un milieu de construction de barrages. La raison de sa tendance à choisir les barrages comme solution à tous les problèmes fluviaux était claire. De plus, il nous a informé qu’il n’était pas ingénieur diplômé, car il n’avait pas terminé ses études d’ingénieur.
Il était également clair que Panero considérait l’Amérique du Sud comme un seul pays, sans distinction de nationalités distinctes, de rivalités régionales ou de plans individuels de chaque pays pour l’utilisation de ses propres ressources. Les lacs amazoniens proposés, comme nous l’explique Panero, seraient d’un grand bénéfice pour la région andine, si riche en minéraux, et en particulier pour le Pérou.
Ces ressources minérales andines seraient transportées par cette voie fluviale, vers la Colombie, et de là vers l’Europe et les États-Unis. Le grand planificateur nous a informé que sa femme était colombienne et qu’elle était «très heureuse» du plan créé, car il profiterait énormément à la Colombie !
Nous lui avons alors demandé : « Et le Brésil ?» Le Brésil devrait être prodigue et faire don de son grand fleuve et de son territoire amazonien pour le bien commun, semblait dire Panero. S’il n’a pas dit cela, c’est sans aucun doute qu’il le pensait. De plus, ce plan ne prenait pas en compte les problèmes de l’environnement, jusqu’alors peu évoqués dans le monde.
De plus, il n’était pas au courant des centaines de villages, ainsi que des petites et grandes villes amazoniennes qui seraient inondées – notamment Santarém, et peut-être Manaus. La population qui devrait être retirée de cette zone des sept grands lacs proposés a ensuite été estimée à 750 000 personnes, un calcul bien inférieur à la réalité.
Où iraient les populations riveraines, déplacées par les lacs ? Qui paierait les coûts d’indemnisation des propriétés inondées ? Et la destruction de la flore et de la faune amazonienne, dont une grande partie était encore explorée et connue à cette époque ? Et les Indiens distants et les acculturés, que deviendraient-ils ? Il était clair, du moins pour moi, que Robert Panero était un planificateur imprudent.
Quelque temps plus tard, Robert Panero, après avoir quitté l’Hudson Institute – on ne sait dans quelles circonstances – créa sa propre entreprise de planification. Parmi ses nouveaux projets, il y en avait un, pour la ville de New York, qui appelait à la destruction de Central Park, le magnifique et seul espace vert de Manhattan. Il a proposé d’y construire des immeubles d’appartements de luxe haut de gamme. Grâce à leurs profits, la région du ghetto noir de Harlem serait renversée ; ainsi, des bâtiments nouveaux et modernes seraient construits pour cette population démunie. Ce projet n’a évidemment pas été accepté par la ville de New York.
En Europe, Robert Panero a formulé plusieurs propositions, dont la création d’îles artificielles entre l’Angleterre et les Pays-Bas, sur lesquelles seraient construits des ponts, créant ainsi une autoroute de communication entre l’Angleterre et le continent. En bref, ses projets farfelus étaient nombreux, et peu d’entre eux furent utilisés, voire l’un d’entre eux fut effectivement adopté. Il suffit de taper «Robert Panero, Hudson Institute» dans votre navigateur internet pour retrouver l’histoire des lacs amazoniens, et toute une liste des projets fous de ce monsieur.
Quoi qu’il en soit : contrairement à ce qui a été soutenu au Brésil – et dont on parle encore dans certains endroits – le plan des «Grands Lacs amazoniens», à mon avis, n’était pas un complot de la CIA visant à détruire l’Amazonie et l’économie brésilienne. C’est une proposition d’un planificateur sauvage, employé de l’Hudson Institute, qui, à la demande de l’ambassadeur du Brésil à Washington, a créé ce plan pour le «développement de l’Amazonie».
Sans aucun doute, l’ambassadeur du Brésil serait loin d’approuver un tel projet, et il ne saurait même pas que sa demande d’assistance, adressée au grand et prestigieux Hudson Institute, l’un des premiers «think tanks» de l’époque, aboutirait à un plan tellement fou et sauvage, et donc contre les intérêts du Brésil lui-même.»
L’environnementalisme contemporain baigne dans une idéologie anti-civilisationelle et anti-naturelle ainsi qu’il repose sur le concept de biocentrisme, où l’humain est vu comme une espèce parmi d’autres, sans primauté.
Cette vision inverse les valeurs traditionnelles en privilégiant l’environnement au-dessus des besoins humains, conditionnant le progrès et le bien-être des sociétés à des exigences environnementales souvent peu rigoureuses scientifiquement.
Cette idéologie contredit non seulement les enseignements monothéistes qui voient l’homme comme co-créateur avec Dieu, mais aussi la science en promouvant une vision obscurantiste de la nature humaine et de son rôle dans l’univers.
L’environnementalisme, tel qu’il est souvent présenté, véhicule une idée fallacieuse selon laquelle les ressources naturelles limitent l’expansion des avantages de la société industrielle à tous. Cette perspective est critiquée pour son manque de base scientifique et morale, suggérant que l’humanité doit se restreindre pour préserver la nature, une notion qui va à l’encontre de l’idée que l’homme, par sa créativité, doit participer à l’amélioration du monde.
Un exemple frappant de cette idéologie se trouve dans les discours de figures comme Lynn White Jr, qui accuse le christianisme d’avoir facilité l’exploitation de la nature en détruisant l’animisme païen, et dans des documents comme la Déclaration de Morelia, qui prône l’égalité entre tous les êtres vivants, reflétant une misanthropie sous-jacente.
Cette vision est également illustrée par l’hypothèse de Gaïa, qui personnifie la Terre comme un organisme vivant avec des mécanismes d’autorégulation, suggérant que l’humanité doit se conformer aux « désirs » de cette entité pour survivre, une idée qui traite l’humain comme un potentiel virus à éliminer.
En somme, cette idéologie environnementaliste, en inversant les rôles traditionnels de l’homme et de la nature, propose une vision où l’humain doit se soumettre à des exigences naturelles pour sa propre survie, une perspective qui est perçue comme anti-civilisationnelle et contre nature, en opposition directe avec les valeurs anthropocentriques et les avancées technologiques et scientifiques de l’humanité.
Voici des explications que les socialistes n’ont pas eus. Cela a été prouvé par de nombreux ex.socialistes que lorsqu’ils apprennent ce qui suit ils arrêtent d’être socialistes alors êtes-vous prêts ? Allons-y ! Si vous cherchez vraiment au fond de vous la vérité alors lisez ce qui suit.
Rigolons déjà un peu en introduction avec une vérité dont il faut mieux rire que pleurer même si c’est tragique : «Comme l’indice de pauvreté gênait les socialistes argentins, ils l’ont supprimé en disant que c’était un indice stigmatisant!»
«Je célèbre l’économiste et philosophe Friedrich Von Hayek qui disait que si les socialistes apprenaient véritablement toutes les théories économiques ils cesseraient d’être socialistes.
La théorie de l’exploitation surgit en fait avec Johan Karl Rodbertus, économiste et socialiste allemand qui considère que toute la valeur qui est créé est la valeur travail et pour lui tout ce qui sort de cela est de l’exploitation.
Cela ne fonctionne pas du tout comme cela dans la réalité bien sûr et de nombreux auteurs ont détruit cette croyance simpliste et grotesque.
Par exemple Carl Menger le fondateur de l’Austrian School of Economics, mais aussi l’économiste anglais William Stanley Jevons et l’économiste français Léon Walras ont créé la «théorie de valeur subjective» en découvrant que ce qui détermine les valeurs sont les préférences et la rareté.
Démontrons que cette théorie de valeur travail est absurde et ne fait pas sens en réalité :
-Si la théorie de valeur travail était une explication alors les coûts à eux seuls pourraient expliquer les prix et il n’y aurait pas de banqueroutes alors que pourtant dans le monde on voit des banqueroutes.
-Ou si on regarde par exemple la taxe argentine égale sur les dividendes cela ne fait pas sens car la valeur travail est différente pour chaque entreprise.
-Mais cela va encore plus loin dans l’absurdité et le ridicule car si l’exploitation est causée par le chef d’entreprise pourquoi apporterait il le progrès technologique qui réduit la valeur travail ?
L’économiste austro-hongrois Eugen Böm Bawerk a détruit la théorie de valeur travail mais aussi par l’économiste espagnol Jésus Huerta de Soto, l’allemand-americain et anarco-capitaliste Hans Hermann Hoppe tout comme le célèbre économiste austro-americain Ludwig Von Mises qui s’amuse tellement c’est facile de démonter cette théorie de valeur travail.»
Milei le 26 août 2021.
Allez lire ces économistes que les fourbes et menteurs vous cachent !
Dans la manifestation d’aujourd’hui Jair Messias Bolsonaro a commencé en parlant de ce qu’il s’est passé en 2018 avec des irrégularités dans le processus électoral et que lui même avait déjà denoncé à l’époque. Cette enquête est ensuite devenue étrangement confidentielle et les persécutions du Tribunal Supérieur Électoral continuent encore à ce jour en 2024. Il a réitéré aussi dans son discours qu’il n’a pas remis le bandeau présidentiel à un voleur comme on lui avait demandé de le faire.
Il a répété qu’il existe 2 types de voleurs : un bien connu qui vole notre argent et l’autre plus sournois qui vole ce qui est plus précieux et qui est notre liberté.
Concernant les élections de 2022 Jair affirme que peu à peu vous allez savoir ce qu’il s’est réellement passé et qu’il y a eu vraiment un manque total de partialité du Tribunal Supérieur Électoral.
Jair dit que le TSE l’a empêché de faire des live et de faire des vidéos depuis chez lui. Il affirme qu’Alexandre du TSE l’a empêché de partager les vidéos du 7 septembre où les citoyens brésiliens rassemblés à ses côtés étaient extrêmement nombreux dans les rues pour célébrer, et que de telles nombres n’avaient jamais été vus auparavant.
Jair explique qu’Alexandre lui avait interdit d’associer dans ses discours Lula à des dictateurs d’Amérique du Sud que Lula a pourtant toujours soutenus et appuyés!
Bolsonaro a aussi affirmé qu’il lui était interdit de montrer une vidéo réelle de Lula qui disait que ce n’est pas grave de voler un téléphone portable pour ensuite le vendre et pouvoir alors se payer des boissons alcooliques.
«Alors que le parti de Lula et les médias complices étaient autorisés par ce même Tribunal Supérieur Électoral à mentir, à calomnier et m’appeler de génocidaire !»
Bolsonaro a répété aussi que le 6 septembre 2018 il a reçu un coup de couteau d’un militant d’extrême gauche appartenant au PSOL!
«Les médias complices ne veulent pas montrer la vérité qui est que Lula ne peut même pas boire un café au coin de la rue sans être insulté. Mais ils disent qu’il a gagné les élections alors que moi qui fais des rallyes dans le pays entier j’ai des milliers et des milliers de Brésiliens à mes côtés.
Le petit milieu du système et des médias a écrit une lettre hypocrite intitulée “lettre pour la défense de la démocratie” en 2022. Des soi-disant intellectuels, des artistes, des journalistes et Lula lui-même ont signé cette lettre défendant leur système corrompu!»
Bolsonaro a rappelé les liens de Lula avec les narcotrafiquants et le Foro de São Paulo, une organisation qui réunit les narcos avec les politiciens depuis des décennies et qui a été créé par Fidel Castro et Lula lui-même.
Bolsonaro dit qu’hier il est retourné à Juiz de Fora où il avait reçu le coup de couteau.
«J’y suis retourné hier et j’ai remercié Dieu de faire en sorte que je puisse survivre et de m’avoir donné en quelque sorte une deuxième vie et surtout que ma fille Laura ne soit pas orpheline à 7 ans.»
Il poursuit en disant avoir monté des ministères avec des ministres techniques compétents et en n’acceptant pas les indications du congrès qui voulaient mettre leurs petits amis!
«Tarcísio par exemple été le ministre des infrastructures et maintenant c’est le gouverneur de São Paulo et il montre l’exemple à tous d’une gestion excellente ! Nous avons combattu la corruption et je cite ici notamment l’exemple du port de Santos. Il avait auparavant des déficits d’autour d’1 milliard par an car il était dominé par la mafia. Et sous notre gestion il a connu des bénéfices de 500 millions par an. Auparavant cet argent allait dans les poches de certains corrompus du système !
Il y avait aussi avant nous beaucoup de corruption dans notre Itaipu national et un jour vous saurez qui dirigeait cela car aucun audit n’était fait par le tribunal des comptes de l’Union !
Au niveau des infrastructures, nous avons fait un travail gigantesque avec le ministre Tarcísio. On a fait énormément de progrès comme le fait de terminer le deuxième pont avec le Paraguay et de commencer à construire le troisième pont. Pour plus de 50 municipalités nous avons fait des améliorations d’infrastructures. Il y a bien sûr le viaduc San Francisco qui a amené l’eau au Nordeste (alors que le parti de Lula maintenait les mafias des camions citernes que les brésiliens devaient payer).
Les entreprises d’État ont obtenues sous ma gestion des bénéfices records alors qu’auparavant elles avaient des déficits et les corrompus du système n’avaient donc plus où voler avec moi.
Si je suis ex-président aujourd’hui c’est parce que le système m’a illégitimement retiré mais le peuple ne m’a pas retiré de son cœur ! Le système corrompu puissant a travaillé durant mes 4 ans de présidence contre moi !
J’ai réduit les impôts fédéraux de milliers de produits que ce soient les produits de base du quotidien mais aussi l’essence et le diesel avec des impôts fédéraux mis à 0, en plus de la diminution de 30 % des impôts sur plus de 1000 produits industriels !
Le système n’était pas content et avec de moins en moins à voler et du coup ils se sont unis et ils ont déclaré mon inéligibilité sans raison ! Oui je me suis réuni avec des ambassadeurs en questionnant le système électoral mais tous voient que Lula lui s’est réuni avec des narcotrafiquants dans la favela do alemão !
Je sais que mon inéligibilité sera retirée et que ce n’est pas le suprême tribunal électoral qui arbitrairement décide de façon illégitime, mais que c’est le peuple brésilien qui décidera !
Ils ont continué dans les persécutions et notamment avec les évènements montés par eux-mêmes lors du 8 janvier 2023. Et je demande une amnistie pour les personnes qui sont encore à ce jour enfermés avec leurs enfants qui sont orphelins de parents vivants !
Vous avez senti le goût d’une administration compétente, tournée vers le peuple et sans corruption entre 2019 et 2022.
J’apprécie et je remercie énormément les appuis extérieurs que l’on a reçu d’amis comme Michael Shellenberger ici présent aujourd’hui à cette manifestation (et qui a révélé les Twitter Files Brazil).
J’ai la certitude que les élections aux États-Unis feront que Trump revienne. Ce sera la réponse du peuple contre tous les dictateurs et les tyrans du monde entier et spécialement contre ceux du Brésil.
Il n’y a pas de plus haute satisfaction que celle d’être reçu avec amour par vous tous ici aujourd’hui.
Auparavant il y avait cette adage qui disait que tous les politiciens étaient les mêmes et nous avons montré sous notre gouvernement grâce à votre confiance et votre amour que nous travaillons ensemble.
Durant ces 4 années de ma présidence nous avons montré comment aimer à nouveau notre pays, nous avons retrouvé la fierté de porter les couleurs jaune et vert, la beauté de chanter notre hymne national, l’amour de protéger notre famille et de reconnaître les possibilités fantastiques que possède le Brésil.
Sous ma présidence j’avais un dialogue avec les plus grandes démocraties du monde ce qui n’est pas le cas aujourd’hui sous la présidence actuelle où Lula est allié avec les dictatures.
Le Brésil est un pays fantastique et aucun autre pays dans le monde ne possède ce que nous possédons. Nous avons tout pour être une grande Nation.
Mais nous devons mettre des freins à travers des dispositifs constitutionnel sur ceux qui outre-passent les quatre lignes de la Constitution. Et j’espère que le Sénat mette un frein à Alexandre de Moraes, ce dictateur qui est encore plus mauvais pour le Brésil que Lula, c’est dire !
Nous croyons au Brésil et nous croyons en un futur prospère et je vous remercie tous pour votre présence aujourd’hui. Cela nous donne des forces pour que le Brésil revienne à la normalité le plus vite possible. Le Brésil sera libre !
Brésil au-dessus de tout. Dieu au-dessus de tous !»
Dans cet entretien nous avons discuté de la censure imposée par le juge Alexandre de Moraes, qui a récemment ordonné la fermeture de la plateforme X dans le pays.
La nomination d’Alexandre de Moraes à la Cour suprême en mars 2017 s’est faite dans un contexte particulier, suite à la mort suspecte de son prédécesseur, le juge anti-corruption Teori Zavascki.
Ce 📖 vise à renforcer un processus de prise de conscience : La corruption des ONGs qui se cachent derrière la démarcation politique des terres 🇧🇷. «Amazonie Politique»
Les critiques d’Olavo à Dugin sont profondes et multidimensionnelles, couvrant des aspects philosophiques, religieux et géopolitiques.
Dugin est critiqué pour adhérer à des notions incohérentes et manipuler des symboles à des fins de propagande. Il faut défendre une vision de la conscience humaine et de la liberté profondément enracinée dans la philosophie et la tradition biblique, contrastant avec les conceptions géopolitiques et holistiques de Dugin.
Cette analyse met en lumière les divergences fondamentales entre les deux penseurs, soulignant l’importance de la quête de vérité et de la liberté individuelle dans la perspective de Carvalho.
Thread 🧵 sur les erreurs idéologiques de la vision eurasienne de Dugin puis vidéo à la fin pour ceux qui préfèrent le format vidéo.
Thread 🧵 sur les erreurs idéologiques de la vision eurasienne de @Agdchan
1) Dugin se trompe en pensant que les États sont des agents historiques. Ils sont plutôt des résultats de processus complexes. #Dugin#Histoirehttps://t.co/KG8jkwL5K6
— 𝔸𝕟𝕥𝕠𝕚𝕟𝕖 𝔹𝕒𝕔𝕙𝕖𝕝𝕚𝕟 𝕊𝕖𝕟𝕒 🇧🇷 (@antoinebachelin) August 14, 2024
1) Dugin se trompe en pensant que les États sont des agents historiques.
Ils sont plutôt des résultats de processus complexes.
2) Les véritables agents historiques sont ceux qui maintiennent une continuité d’action à travers le temps, comme les religions, les dynasties familliales et les sociétés ésotériques.
3) Dugin ne réalise pas qu’il est lui-même un instrument de l’Église orthodoxe, pas de l’empire eurasien.
4) La séparation entre l’Église et l’État en Occident montre que les empires ne sont pas les agents, mais les terrains de jeu des religions.
5) L’Église orthodoxe a survécu à plusieurs empires, prouvant qu’elle est un agent historique plus durable.
6) L’empire eurasien de Dugin est une métaphore trop élastique, couvrant des idéologies incompatibles.
7) Les empires maritimes vs les empires terrestres de Dugin ne tiennent pas compte de la diversité des holismes que Dugin cherche à unifier.
8) Un supra-holisme serait nécessaire pour unifier les idéologies contradictoires de Dugin, ce qu’il n’a pas envisagé.
9) Les dynasties et les mouvements révolutionnaires montrent que l’agent historique est plus complexe que ce que Dugin pense.
10) En conclusion, Dugin fait des erreurs en ne comprenant pas que les véritables agents historiques sont ceux qui transcendent les empires et les nations.
Selon le général Augusto Heleno Pereira dans la réserve de Raposa do Sol, à Roraima, se trouve une mine de diamants en cours d’exploration par les Rothschilds, celle-ci étant considérée comme la plus grande du monde.
La Terre Indigène Raposa Serra do Sol est une zone de terre indigène (TI) située au nord-est de l’État brésilien de Roraima, dans les municipalités de Normandia, Pacaraima et Uiramutã, entre les rivières Tacutu, Maú, Surumu, Miang et la frontière avec le Venezuela.
Plus de la moitié de la superficie est constituée de végétation de savane, appelée localement «lavrado». La partie montagneuse culmine avec le mont Roraima, au sommet duquel se situe la triple frontière entre le Brésil, la Guyane et le Venezuela. C’est l’une des plus grandes terres autochtones du pays, avec 1 743 089 hectares et 1 000 kilomètres de périmètre.
La Raposa a été identifiée en 1993 par la Fondation Nationale des Peuples Indigènes (Funai). Délimitée sous la présidence de Fernando Henrique Cardoso puis approuvée en 2005 par son successeur, Luiz Inácio Lula da Silva.
Les Rothschild extraient des tonnes de diamants de cette réserve et gagnent des milliards de dollars aux dépens du peuple brésilien.
Le gouvernement de FHC (Fernando Henrique Cardoso, un des pères du socialisme brésilien) a délimité la zone et l’a déclarée réserve autochtone en 1996 !
FHC (Fernando Henrique Cardoso).
Plusieurs agriculteurs ruraux qui habitaient les terres délimitées par FHC ont été expulsés de ces zones. De cette manière, FHC a permis aux Rothschild de contrôler les réserves délimitées. Ce sont eux et des milliers d’ONGs qui blanchissent l’argent qui gouvernent l’Amazonie.
Un drapeau étranger flotte même à l’intérieur de la réserve. C’est comme si ces régions appartenaient aux Rothschilds et non au Brésil. Outré par cette audace, le général brésilien ordonne que le drapeau soit retiré du mât. Un des employés de Rothschild s’est approché du général et lui a dit de ne pas retirer le drapeau étranger, car celui qui PAYE le plus a le droit d’arborer le drapeau de son choix. Une honte! Qui paie le plus et à qui ? Combien FHC et les autres socialo communistes du parti de Lula prennent-ils sous la table pour permettre cette invasion et ce pillage des ressources minières ?
Le général rapporte également que des groupes liés aux Rothschild et à des ONG se trouvaient à l’intérieur de la jungle brésilienne et préparaient une embuscade. Des soldats brésiliens du commandement du bataillon de la jungle de Santa Isabel inspectaient la zone d’un ruisseau lorsqu’ils ont aperçu un homme blond armé d’un fusil. Avec l’homme blond, il y avait 3 autres éléments cachés dans la jungle, tous armés et préparés pour l’embuscade. Les intrus pensèrent ouvrir le feu sur l’armée brésilienne, mais comme ils étaient en infériorité numérique, ils abandonnèrent.
L’incident s’est produit dans une zone yanomami. Le groupe de 4 envahisseurs s’est enfui dans la jungle pour échapper au bataillon brésilien et a disparu dans la jungle. L’armée brésilienne ne pouvait pas pénétrer dans la zone délimitée comme réserve environnementale. Pourquoi ? Cette interdiction est dans la loi de démarcation créée par FHC. Ce n’est qu’avec l’autorisation d’un juge fédéral que l’armée brésilienne peut entrer au sein de la réserve.
Les envahisseurs peuvent arborer des drapeaux étrangers, faire passer de la drogue, des armes, des diamants, blanchir de l’argent, violer et tuer des mineurs, tendre des embuscades dans les réserves brésiliennes, mais l’armée brésilienne ne peut pas entrer et doit demander une autorisation!
Le commandant du bataillon qui dirigeait l’opération dans la jungle s’est ensuite rendu au tribunal de Santa Isabel pour demander l’autorisation d’entrer dans la réserve. Lorsque le bataillon revint sur le lieu remontant l’Igarapé, le colonel qui commandait la mission trouva un site protégée par 15 hommes, tous anciens soldats américains. Le colonel, alors qu’il s’adressait à l’américain identifié, a été brutalement interpellé. Les mercenaires et militaires américains agissent comme s’ils possédaient la région.
Selon le Général, le site sert en réalité de façade ou de couverture (cover up) à la contrebande des ressources minières. Il y avait des bateaux motorisés et un hydravion sur place pour transporter la contrebande.
Le général Durval Nery lui-même a été empêché de se rendre de Manaus à Boavista par des groupes armés à Estadas !
General Durval Nery.
Même s’identifiant comme général de l’armée brésilienne, le général ne peut pas suivre son chemin à travers la réserve. Il lui faut une autorisation de la Cour suprême dont les ministres sont nommés par le parti corrompu de Lula, héritier de FHC.
La démarcation des terres indigènes a été réglementée par le décret nº 1 775/96 de Fernando Henrique Cardoso. L’une des étapes prévues dans la procédure de démarcation était l’évacuation des terres par les populations non autochtones. Des centaines de familles d’agriculteurs ont été expulsées de la région et jetées sur la route avec simplement leurs vêtements du jour. Ils n’ont même pas reçu de compensation de la part de l’État.
Plus d’informations dans le livre à paraître en 2025 :
La révolution est un processus d’auto-transformation de la totalité de la réalité et, par définition, n’a pas de limite.
La révolution n’est pas un projet défini à réaliser par certains moyens, elle ne peut exister que comme promesse d’avenir.
Le processus révolutionnaire ressemble à une création artistique et non à l’exécution d’un projet technique ou politique de changement social.
L’idée de révolution est imprégnée d’éléments gnostiques, qui expriment une révolte générale contre la structure de la réalité, vue comme quelque chose de mal.
Le mouvement révolutionnaire ne se conçoit que comme un mouvement qui ne peut pas s’arrêter, c’est pourquoi il n’a pas non plus de point d’arrivée.
Il n’y aura jamais de paramètres de normalité car dans leur vision l’existence est anormale.
Ainsi, cela n’a aucun sens de s’attendre à une quelconque cohérence dans les propositions révolutionnaires, par exemple, les révolutionnaires peuvent être des fois en faveur de lois racistes, et d’autres fois en faveur de lois antiracistes.
Le seul véritable objectif pour les révolutionnaires c’est de provoquer l’inspiration pour que d’autres continuent le mouvement et au final qu’augmente l’élan de la révolution.
Tout rentre dans la révolution, par exemple, Lénine était anti-nationaliste et Staline a utilisé le nationalisme comme la grande arme de la révolution.
Pour être contre révolutionnaire il ne faut pas être bloqué sur des visions technico-scientifiques mais s’aligner à partir du même horizon intemporel.
Et c’est justement à cause de LA PERTE GÉNÉRALISÉE DU SENS DE L’IMMORTALITÉ que la logique révolutionnaire a prévalue en Occident.
C’est ainsi que dans le travail intellectuel, le grand risque que nous courons est celui d’inverser la hiérarchie des valeurs, ce n’est pas celui d’être attaqué par des révolutionnaires.
Comme le mouvement révolutionnaire n’a pas une fin :
soit il s’éteint par auto-destruction de l’humanité,
soit la mentalité révolutionnaire est détruite à sa base en écartant tous les révolutionnaires de la vie publique quels que soient leurs propositions.
Le mouvement révolutionnaire doit être rejeté dans son intégralité en comprenant les 3 inversions révolutionnaires :
a) l’inversion du sens du temps,
b) l’inversion de la relation sujet/objet et
c) l’inversion de la responsabilité morale.
Nous ne pouvons parler qu’à partir de notre propre immortalité et une fois que nous en avons acquis le sens.
De nombreux médias ont imputé l’aggravation de la crise humanitaire au Venezuela aux sanctions américaines, aux prix du pétrole, à la corruption – tout sauf à la montée du socialisme dans ce qui était autrefois le pays le plus riche d’Amérique du Sud !
Mais la corruption et la mauvaise gestion sont le résultat direct du contrôle accru de l’économie par le gouvernement – le socialisme – et en réalité, la baisse des prix du pétrole et les sanctions américaines n’ont pas grand-chose à voir avec la crise.
Au contraire, la famine et l’exode massifs auxquels sont confrontés les Vénézuéliens sont la conséquence naturelle des politiques socialistes mises en œuvre par les dictateurs Hugo Chavez et Nicolas Maduro.
Trois principales politiques mises en œuvre par Chavez depuis 1999 ont produit la crise actuelle :
1) la nationalisation généralisée de l’industrie privée,
2) le contrôle des devises et des prix,
3) l’expansion fiscalement irresponsable des programmes de protection sociale.
1) L’une des premières mesures de Chavez a été de commencer à nationaliser le secteur agricole, censé réduire la pauvreté et les inégalités en prenant aux riches propriétaires fonciers pour les donner aux travailleurs pauvres.
Entre 1999 et 2016, son régime a volé plus de 6 millions d’hectares de terres à leurs propriétaires légitimes.
La nationalisation a détruit la production dans les industries concernées, car aucun gouvernement n’a la capacité de gérer des milliers d’entreprises ni de générer des profit et d’innover pour les gérer efficacement. Au lieu de cela, les responsables gouvernementaux sont incités à plaire aux électeurs en vendant des produits à bas prix et en embauchant plus d’employés que nécessaire, même lorsque c’est la mauvaise décision industrielle.
Comme le prévoyait la théorie économique, à mesure que le contrôle de l’État sur l’industrie agricole s’est accru, la production alimentaire du Venezuela a chuté de 75 % en deux décennies, tandis que la population du pays a augmenté de 33 %. C’était la recette pour des pénuries et un désastre économique.
Après l’agriculture, le régime a nationalisé l’électricité, l’eau, le pétrole, les banques, les supermarchés, la construction et d’autres secteurs cruciaux. Dans tous ces secteurs, le gouvernement a augmenté les salaires et distribué des produits à bas prix, ce qui a entraîné des coupures de courant de plusieurs jours dans tout le pays, des interruptions fréquentes du service d’eau, une chute de la production pétrolière et la faillite des entreprises devenues publiques.
Mais prendre le contrôle des secteurs les plus importants de l’économie n’a pas suffi au régime socialiste.
2) En 2003, Chávez a mis en place un système de contrôle des devises étrangères dans lequel le gouvernement a fixé un taux de change surévalué entre la monnaie vénézuélienne et le dollar américain.
L’un des objectifs de ce système était de réduire l’inflation en surévaluant la monnaie et en subventionnant les produits importés. Mais le contrôle des devises a obligé le régime à rationner les dollars américains disponibles pour les importateurs, car, à un taux de change surévalué (bon marché), la demande de dollars américains était supérieure à l’offre.
Naturellement, un marché noir des devises étrangères a émergé et les membres corrompus du régime se sont vu attribuer des dollars américains bon marché et ont obtenu de gros profits.
Pire encore, ce système a en fait accru l’inflation, car la surévaluation de la monnaie a réduit les revenus pétroliers du gouvernement en monnaie vénézuélienne, ce qui a conduit le régime à imprimer de la monnaie pour couvrir le déficit budgétaire qui en a résulté.
Le régime socialiste a également imposé des prix plafonds sur des centaines de produits de base tels que le bœuf, le lait et le papier hygiénique. Avec des prix artificiellement bas, davantage de personnes étaient prêtes à acheter ces produits, mais les quelques usines privées restantes – non nationalisées – ne pouvaient pas tirer profit du prix plafonné par le gouvernement, alors elles ont réduit ou arrêté leur production.
Au lieu de bénéficier aux pauvres, les prix plafonds ont entraîné, comme on pouvait s’y attendre, des pénuries qui les ont obligés à faire la queue pendant des heures, tandis que les employés des supermarchés et les personnes bien connectées obtenaient les produits dont ils avaient besoin.
3) Mais l’aspect le plus néfaste du projet socialiste vénézuélien est peut-être celui que les médias internationaux et les personnalités de gauche ont le plus souvent vanté : les programmes d’aide sociale. Le régime socialiste a créé des « missions » sociales visant à lutter contre la pauvreté, l’analphabétisme, les soins de santé, etc. Mais malgré les revenus pétroliers plus élevés du gouvernement en raison d’une multiplication par dix du prix du baril de pétrole, de 10 dollars en 1999 à plus de 100 dollars en 2008, le régime a financé un déficit croissant en imprimant davantage de monnaie.
Les programmes d’aide sociale et les projets de travaux publics massifs ont ouvert la voie à une corruption toujours plus grande.
Et l’impression de monnaie pour financer des programmes publics sans fin a sans surprise entraîné des taux d’inflation élevés.
C’est ainsi que c’est le socialisme qui a crée la misère au Venezuela et non les prix du pétrole ou les sanctions américaines.
Les programmes sociaux censés aider les pauvres ont en fait augmenté le coût de la vie.
Le contrôle des devises étrangères qui visait à réduire l’inflation n’a fait qu’augmenter cette dernière et a permis une corruption massive.
Et les nationalisations qui auraient dû donner du « pouvoir » aux travailleurs n’ont fait que les laisser au chômage et affamés.
Le socialisme a ainsi entraîné l’hyperinflation et les pénuries généralisées.
De plus, même avec les prix bas actuels du pétrole, le pétrole vénézuélien se vend deux à trois fois plus cher qu’en 1999, en tenant compte de l’inflation. Et la seule sanction américaine susceptible d’affecter les Vénézuéliens ordinaires, l’interdiction des importations de pétrole, n’est en vigueur que depuis deux mois, alors que l’inflation et les pénuries affligent le pays depuis des années.
Alors ne cherchez pas d’excuses.
Comme les Vénézuéliens l’ont appris au cours des 20 dernières années de socialisme, les « choses gratuites » ont un prix élevé.
Antoine mentionne souvent des concepts dans le domaine de l’information comme la “guerre de cinquième génération”, où la guerre numérique et la désinformation jouent un rôle crucial.
Ses écrits et ses vidéos sont une invitation à se détacher des narratifs imposés, à retrouver une forme de liberté intérieure où l’individu n’est plus un pion dans le jeu de la tyrannie collective. Antoine Bachelin Sena prône une forme de souveraineté personnelle, où l’écoute de soi devient un acte de rébellion contre les forces qui cherchent à uniformiser les pensées et les comportements.
Sa présence en ligne, ses articles, et ses livres montrent un homme engagé dans la réinformation, cherchant à éduquer et réveiller les consciences.
Antoine ne se contente pas de critiquer; il propose une vision iconoclaste, une invitation à la rébellion intellectuelle et à l’authenticité personnelle dans un monde où la pression sociale et les médias tentent de modeler nos pensées et nos actions.
1992 : Tentatives de coup d’État manquées de Chavez.
Années 1990 : Réformes économiques pour relancer l’économie.
1998 : Chavez est élu.
1999 : La Cour suprême est remplie et la constitution est réécrite.
2000 : Une loi habilitante permet à Chavez de gouverner par décret exécutif. Les nationalisations de terres commencent, suivies par celles des grandes entreprises.
2002 : Grève nationale, coup d’État manqué et insurrection contre Chavez.
2003 : Centralisation et épuration des institutions. Licenciement des dissidents du gouvernement. Début des contrôles des prix et des devises et augmentations massives des dépenses publiques.
2004 : Le référendum révocatoire contre Chavez est truqué. Les signataires exclus de l’emploi et de l’aide sociale.
2006 : Chavez réélu. Les nationalisations s’accélèrent.
2007 : Chavez bloque une grande partie de la presse libre.
2009 : Chavez modifie illégalement la constitution pour mettre fin à la limitation des mandats.
2012 : Chavez réélu avec le soutien de l’État pour la campagne, les médias et les irrégularités.
2013 : Chavez décède et Maduro est élu lors d’élections truquées. La possession d’armes à feu est interdite. Le pays entre dans une profonde récession.
2014 : Des manifestations massives réprimées
2015 : L’opposition remporte l’Assemblée nationale et la prive de tous ses pouvoirs. Une loi d’habilitation est adoptée avant la prestation de serment de la nouvelle assemblée.
2016 : La crise des réfugiés atteint un million.
2017 : Des manifestations massives réprimées. Les réfugiés sont au nombre de 2 millions. L’économie a reculé de 25 %.
2018 : Maduro truque une nouvelle élection. L’Assemblée nationale promet de destituer le président. Le nombre de réfugiés atteint 3,5 millions.
2019 : La crise économique s’aggrave. Le PIB a diminué des deux tiers et la crise des réfugiés atteint 4,6 millions. L’Assemblée nationale déclare Guaido président reconnu par la plupart des pays occidentaux, mais Maduro reste au pouvoir et réprime les manifestants.
2021 : L’économie est désormais 75 % plus petite qu’au début de la récession. 90 % des Vénézuéliens vivent dans la pauvreté. La crise des réfugiés atteint plus de 6 millions.
2023 : La crise des réfugiés atteint 8 millions
2024 : Maduro truque à nouveau les élections.
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🚨🇺🇸🇻🇪BREAKING: US DECLARES GONZÁLEZ VICTOR IN VENEZUELA ELECTION, REJECTS MADURO'S CLAIM
Secretary of State Antony J. Blinken has issued a statement challenging Venezuela's official election results, declaring opposition candidate Edmundo González Urrutia as the true winner of… pic.twitter.com/mo9GiY4nNa
La malhonnêteté intellectuelle d’Ariel et de Rachid d’ODC TV illustrée ici…
Video Youtube en lien à la fin de l’article…
COMMENT LE TERRORISTE NIKOLAS MADURO EST-IL NÉ ?
La question de l’acte de naissance est déjà plus que prouvée. Il est colombien ou possède une double nationalité. L’accumulation d’illégalités en rapport avec sa nationalité est évidente. Sa mère a déclaré qu’elle s’était mariée en 1956 avec un Vénézuélien nommé Nicolás Maduro García, dont l’acte de naissance n’apparaît pas.
Pour compliquer les choses, le numéro du Journal Officiel qui officialise sa naturalisation n’apparaît pas dans les marges de l’acte de naissance, et une recherche informatisée dans les Journaux à partir du mariage n’a pas permis de le localiser. Pour toutes ces raisons, légalement, sa mère était colombienne et son père était sans papiers. Maduro est un enfant hors mariage.
Une enquête menée par Walter Márquez a déterminé que l’acte de mariage supposé entre Mme Moros et M. Maduro à Bogota était faux. Après avoir présenté Nicolás à Caracas, le garçon retourne à Cúcuta où il vit avec sa tante Emma dans le quartier Carora et fréquente l’école primaire, devenant connu dans le quartier. De nombreuses personnes locales attestent de sa présence à cette époque.
Pendant son séjour à Urbaneja Achepohl, son père s’est enfui à Cúcuta au début de 1976, poursuivi par la police pour être suspecté du kidnapping de Niehaus. Nicolás a continué l’activité subversive de son père.
À cette fin, il a agi comme messager transportant des messages secrets entre Salom Mesa et Jorge Rodríguez Sr., le fondateur de la Ligue Socialiste qui était caché. Salom a transmis des messages à Nicolás, qui les a livrés à David Nieves, qui les a envoyés à Jorge Rodríguez Sr. et vice versa.
Après la capture et la mort de Jorge Rodríguez et la fuite de son père en Colombie, le jeune Nicolás a rejoint la Ligue Socialiste. Dans cette organisation, il est devenu messager d’Ali Rodríguez Araque de Bandera Roja et du PVR.
Lorsque Niehaus a été sauvé en 1979, la police du DISIP a obtenu des indices qui les ont amenés à traquer le jeune Maduro. Face à la persécution policière et craignant pour sa vie, Ali décide de l’envoyer clandestinement à Cuba pour éviter la capture.
Sur l’île, le jeune homme grand est dirigé vers un collège militaire des « José Martí Pioneiro Camilitos ».
Là-bas, il interagit avec un groupe de jeunes qui occupent aujourd’hui des postes importants au sein du parti communiste cubain.
Parmi les étudiants, il y avait de jeunes personnes de divers pays latino-américains, dont le Bolivien Evo Morales. Sur la recommandation d’Ali, en 1988, Maduro rencontre Fidel Castro et reçoit des instructions sur sa future mission au Venezuela.
En janvier de cette année-là, Maduro retourne à Caracas et rejoint l’aile civile du MBR-200 comme l’un des lieutenants du groupe armé dirigé par Ali Rodríguez Araque, commandant « Fausto ».
En février 1989 a eu lieu le « caracazo » où Maduro a eu son baptême de feu. Si la Direction de la CNE avait rempli sa mission de vérifier le respect des dispositions légales par les candidats, les irrégularités évidentes à la naissance de Maduro auraient été apparentes et il n’aurait pas été accepté comme candidat.
Pour éviter ce problème, Fidel a particulièrement insisté sur le contrôle de cette organisation par le PSUV. Fidel a réussi à cacher ce terrible secret, mais maintenant son plan est visible pour le pays, y compris la FANB. Que se passera-t-il à l’avenir ? Défendront-ils la Constitution ou trahiront-ils le pays ? Cela promet d’être une histoire très intéressante. Si le peuple a encore les gènes de Bolívar et des héros qui ont donné l’indépendance, nous vaincrons certainement les envahisseurs cubains. Si c’est le cas, Maduro devra préparer sa sortie.
Les narcos, la corruption, les groupes armés ont aidé Maduro à survivre à une série de crises, en commençant par l’effondrement économique un an après son accession au pouvoir en 2013.
À mesure que les manifestations de masse envahissaient les rues, des groupes militants armés, connus sous le nom de colectivos, ont été mobilisés pour réprimer violemment les manifestations.
Lorsque le secteur pétrolier s’est effondré, Maduro s’est tourné vers le commerce illégal d’or pour combler le déficit budgétaire.
Et lorsque l’État n’avait plus d’argent pour payer les forces de sécurité, les militaires ont été autorisés à recevoir une part des profits du trafic de drogue, de la contrebande et d’autres économies criminelles pour les maintenir fidèles au régime.
Un système est alors né, par lequel Maduro a gardé à ses côtés des membres de l’armée et du Parti Socialiste Unifié du Venezuela (PSUV), en leur offrant des opportunités d’accès à la corruption, aux économies criminelles et au contrôle de territoires où ils pouvaient s’enrichir en s’associant à des groupes criminels.
Mais bien que ce système ait aidé à maintenir Maduro au pouvoir, il est devenu chaotique et a échappé à son contrôle.
« Il est arrivé un moment où les politiciens et les militaires ont commencé à générer des ressources pour eux-mêmes et à gérer les choses sans aucun type de contrôle », dit Alarcón. « Et les groupes armés sont devenus propriétaires et seigneurs de leurs territoires. »
Les drogues circulent à travers la frontière du Venezuela avec la Colombie, se déplaçant le long d’un labyrinthe de routes de transit internes et sortant par des routes maritimes, aériennes et terrestres depuis des sites situés dans tout le pays.
Mais environ 80 % du total des saisies ont eu lieu dans seulement deux États : l’État de Zulia, à la frontière avec la Colombie, qui a représenté environ 70 % des saisies, et l’État de Falcón, situé sur la côte caribéenne, où, selon les données officielles, environ 11 % des saisies ont eu lieu.
Ces deux États abritent des groupes de narcotrafiquants qui jouissaient auparavant de la protection d’éléments de l’État vénézuélien, mais qui sont récemment devenus leurs cibles : la Mafia des Ex-FARC à Zulia et le Cartel de Paraguaná à Falcón.
Falcón, en particulier, était un refuge pour les trafiquants et là-bas, comme l’a rapporté InSight Crime auparavant, le Cartel Paraguaná, avec des liens politiques, opérait de concert avec les forces de sécurité. Maintenant, cependant, les forces de sécurité ont reçu l’ordre de réprimer le trafic, a déclaré un officier de la Garde Nationale récemment affecté là-bas à InSight Crime. Et les ordres, croient les autorités, viennent directement d’en haut.
« Nous, qui sommes ici, cherchons toute quantité de drogue pour pouvoir nous positionner auprès du président, nous devons montrer des résultats d’une manière ou d’une autre, montrer que nous avons obtenu quelque chose, même si c’est peu », a déclaré le responsable, qui a parlé avec InSight Crime sous couvert d’anonymat.
« Il y a beaucoup de politiciens et de militaires impliqués dans le trafic de drogue, de ferraille et de carburants. Mais il y a aussi un groupe qui essaie de les découvrir pour se mettre en faveur de Maduro », a-t-il ajouté.
Des sources locales dans les zones minières contestées affirment que cette fois-ci, les forces de sécurité ne se contentent pas d’affronter des syndicats non alignés, comme l’Organisation R (OR) et El Perú, mais qu’elles attaquent aussi les mines elles-mêmes, ainsi que les mineurs qui y travaillent.
« Les militaires prennent le contrôle des mines et poursuivent les principaux chefs », a déclaré un mineur de la municipalité d’El Callao, qui a demandé à rester anonyme pour des raisons de sécurité. « Ils nous chassent de toutes les mines. »
Les États-Unis offrent 15 millions de dollars pour Nicolás Maduro, accusé de narcoterrorisme.
L’administration Trump ne répond pas à la demande de la Russie et du Venezuela à l’ONU, qui a demandé d’assouplir les sanctions.
Le poster de « Recherché », le plus choquant de la DEA [Agence américaine antidrogue] ces derniers temps, a été dessiné au fil de 20 ans d’enquêtes jusqu’à ce qu’il soit finalement rendu public aujourd’hui. Il place un prix sur la tête de Nicolás Maduro, 15 millions de dollars pour des informations conduisant à son arrestation, accusé de « transformer le Venezuela en un narco-État qui sponsorise le terrorisme, en s’associant aux FARC [ex-guérilla colombienne] pour exporter des tonnes de cocaïne aux États-Unis ».
Narcoterrorisme, corruption et blanchiment d’argent auxquels aurait participé le « président du peuple » avec 13 autres dirigeants du chavisme, également accusés par le Département de la Justice des États-Unis.
Tous feraient partie, selon les mêmes accusations criminelles présentées hier, du cartel Suns, un groupe mafieux formé de généraux révolutionnaires qui se consacrent au trafic de drogues et qui auraient étendu leurs réseaux au sein du gouvernement révolutionnaire.
Même les Nations Unies, dans un rapport de février, ont confirmé leur existence.
C’est l’action la plus importante contre le leader révolutionnaire et son régime depuis que l’embargo pétrolier contre le pays sud-américain a été déclaré l’année dernière et que Citgo, filiale américaine de Petróleos de Venezuela (PDVSA), est intervenue. Une initiative qui cherche des similitudes historiques avec celle menée contre le dictateur Manuel Antonio Noriega des années avant l’invasion du Panama et sa chute ultérieure.
Maduro et sa milice qui a perdu les élections tue et massacre sa population !
Dans la plupart des élections frauduleuses, les autocrates manipulent le comptage des votes pour voler un, deux ou trois points de pourcentage et pour pouvoir réclamer les gagnants. Mais au Venezuela, Nicolás Maduro a battu tous les records: 40% de leurs votes ont été inventés, selon les comptes de l’opposition et les urnes.
Le Conseil National Électoral contrôlé par le gouvernement du Venezuela a surpris les observateurs en annonçant aux premières heures de lundi que Maduro aurait gagné avec 51,2% des voix, contre 44,2% du candidat de l’opposition Edmundo González Urrutia.
La chef de l’opposition María Corina Machado, qui a soutenu González Urrutia après que le régime Maduro l’ait empêchée de se présenter aux élections, Il a dit que les minutes entre les mains de l’opposition montrent que Gonzalez Urrutia a dévasté 70% des voix, contre 30% de Maduro. C’était la plus grande marge de victoire de l’histoire des élections vénézuéliennes, a déclaré Machado. Il y a plusieurs raisons de croire que Machado a raison.
Premièrement, tous les sondages préélectoraux crédibles ont montré que le candidat de l’opposition Gonzalez Urrutia avait une avance d’au moins 25 points de pourcentage pour Maduro.
Une enquête préélectorale réalisée par le cabinet de conseil ORC a donné 60% des voix à Gonzalez Urrutia, contre 14,6% pour Maduro.
Deuxièmement, un sondage de sortie mené le jour de l’élection par Edison Research, la firme respectée qui mène sortir des sondages pour les principaux réseaux de télévision aux États-Unis et dans d’autres pays, il a conclu que Gonzalez Urrutia avait obtenu 64% des voix, tandis que Maduro n’en avait obtenu que 31%.
Le sondage de sortie d’Edison Research a interrogé 6 846 électeurs dans 100 centres de vote à travers le Venezuela. Les résultats officiels annoncés par le régime vénézuélien “ sont complètement contraires à ce que notre enquête de sortie ” a montré, a déclaré le vice-président exécutif d’Edison, Rob Farbman, à la radio FM colombienne. Le sondage a montré que “ était fondamentalement une victoire écrasante pour Gonzalez (Urrutia) et l’opposition ”, a-t-il ajouté.
Troisièmement, le soir des élections, le régime de Maduro a retardé de six heures la première annonce des résultats et interdit aux représentants de l’opposition d’accéder aux centres informatiques du Conseil National Électoral. Plus important encore, les autorités électorales de Maduro ont refusé de publier les résultats par bureau de vote ou par table, comme l’exige la loi vénézuélienne.
Avant les élections, Maduro avait refusé le droit de vote à quelque 4,5 millions de Vénézuéliens vivant à l’étranger, la plupart sont des opposants au gouvernement et représentent plus de 20% du total des électeurs du pays.
En outre, il avait désactivé Machado, arrêté des militants de l’opposition et censuré les médias.
“ C’était le plus grand vol électoral de l’histoire moderne de l’Amérique latine ”, a dit l’ancien Président Bolivien Jorge Tuto Quiroga, qui a été invité à observer les élections avec d’autres anciens dirigeants par l’opposition, mais n’a pas pu entrer dans le pays.
Reste à savoir si Maduro s’en sortira…
L’histoire est pleine d’exemples d’autocrates qui ont essayé de voler les élections, et tôt ou tard payé un prix élevé. L’ancien populiste bolivien Evo Morales a manipulé les élections de 2019 et a rapidement été contraint de démissionner en raison d’une combinaison de manifestations de masse et de pressions internationales.
Les doutes sur les résultats officiels de Maduro ne continueront de croître que tant que l’on ne connaîtra pas les procès-verbaux détaillés par les centres de vote.
CHRONOLOGIE DU VENEZUELA
Années 1950 : 4e pays le plus riche du monde
1976 : Nationalisation du pétrole
Années 1980 : Stagnation
1989 : Pillages instigués par les socialistes
1992 : Tentatives de coup d’État manquées de Chavez.
Années 1990 : Réformes économiques pour relancer l’économie.
1998 : Chavez est élu.
1999 : La Cour suprême est remplie et la constitution est réécrite.
2000 : Une loi habilitante permet à Chavez de gouverner par décret exécutif. Les nationalisations de terres commencent, suivies par celles des grandes entreprises.
2002 : Grève nationale, coup d’État manqué et insurrection contre Chavez.
2003 : Centralisation et épuration des institutions. Licenciement des dissidents du gouvernement. Début des contrôles des prix et des devises et augmentations massives des dépenses publiques.
2004 : Le référendum révocatoire contre Chavez est truqué. Les signataires exclus de l’emploi et de l’aide sociale.
2006 : Chavez réélu. Les nationalisations s’accélèrent.
2007 : Chavez bloque une grande partie de la presse libre.
2009 : Chavez modifie illégalement la constitution pour mettre fin à la limitation des mandats.
2012 : Chavez réélu avec le soutien de l’État pour la campagne, les médias et les irrégularités.
2013 : Chavez décède et Maduro est élu lors d’élections truquées. La possession d’armes à feu est interdite. Le pays entre dans une profonde récession.
2014 : Des manifestations massives réprimées
2015 : L’opposition remporte l’Assemblée nationale et la prive de tous ses pouvoirs. Une loi d’habilitation est adoptée avant la prestation de serment de la nouvelle assemblée.
2016 : La crise des réfugiés atteint un million.
2017 : Des manifestations massives réprimées. Les réfugiés sont au nombre de 2 millions. L’économie a reculé de 25 %.
2018 : Maduro truque une nouvelle élection. L’Assemblée nationale promet de destituer le président. Le nombre de réfugiés atteint 3,5 millions.
2019 : La crise économique s’aggrave. Le PIB a diminué des deux tiers et la crise des réfugiés atteint 4,6 millions. L’Assemblée nationale déclare Guaido président reconnu par la plupart des pays occidentaux, mais Maduro reste au pouvoir et réprime les manifestants.
2021 : L’économie est désormais 75 % plus petite qu’au début de la récession. 90 % des Vénézuéliens vivent dans la pauvreté. La crise des réfugiés atteint plus de 6 millions.
2023 : La crise des réfugiés atteint 8 millions
2024 : Maduro truque à nouveau les élections.
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🚨🇺🇸🇻🇪BREAKING: US DECLARES GONZÁLEZ VICTOR IN VENEZUELA ELECTION, REJECTS MADURO'S CLAIM
Secretary of State Antony J. Blinken has issued a statement challenging Venezuela's official election results, declaring opposition candidate Edmundo González Urrutia as the true winner of… pic.twitter.com/mo9GiY4nNa
Aujourd’hui, nous allons comprendre comment l’Argentine, lorsqu’elle était sous l’influence de l’organisation Foro de São Paulo (comportant les narcos et communistes), était un actif important pour le Parti communiste chinois en Amérique du Sud et comment Javier Milei travaille pour changer cette situation.
Le gouvernement chinois a fait des accords diplomatiques sur des zones proches des régions polaires dans le cadre de sa stratégie maritime.
Après un « retrait stratégique », l’hémisphère Sud a pris une nouvelle dimension pour les intérêts chinois en Amérique du Sud.
Pékin intensifie son engagement diplomatique avec les pays de la région, en particulier l’Argentine récemment, à travers une série d’accords économiques, socioculturels et, dans une moindre mesure, militaires mais aussi la livraison de vaccins et l’intention d’accélérer un plan d’investissement de 30 millions de dollars.
La Chine s’est concentrée sur quelques projets géopolitiquement sensibles en Argentine, tous stratégiques : contrôle de l’espace aérien et maritime, et installations stratégiques dans des zones surveillées par Pékin en Antarctique et dans l’Atlantique Sud.
Mais des doutes persistent quant aux intentions de la Chine…
Pour le gouvernement de Xi Jinping, l’Argentine se distingue par sa position stratégique, l’influence de ses dirigeants et coïncide avec son expansion du pouvoir économique et militaire.
En Argentine, la Chine a réalisé d’importants investissements et initiatives d’infrastructure dans différentes régions.
En plus de sa présence dans la province de Neuquén, par exemple, elle a visé la ville-port d’Ushuaia en Terre de Feu, l’Antarctique et les îles de l’Atlantique Sud, ainsi que la région de San Juan, à la frontière avec le Chili.
Un accord de 2012 entre les autorités de la province argentine de Neuquén et Pékin a permis la construction d’une station de suivi spatial profond près de la frontière chilienne, ce qui a attiré l’attention de Washington.
En 2014, par le biais d’un accord bilatéral entre le Programme chinois d’exploration lunaire, représenté par l’entreprise Satellite Launch and Tracking Control General (CLTC) de l’Armée populaire de libération (EPL) et la Commission nationale des activités spatiales (CONAE) de l’Argentine, la station spatiale argentine de Bajada del Agrio a été identifiée comme le site le plus favorable pour accueillir une base chinoise dans l’hémisphère Sud.
Le projet est entré en service en 2017 sur une superficie de 200 hectares et représente le troisième d’un réseau mondial et le premier en dehors de la Chine.
Il dispose d’une antenne de 110 tonnes et de 35 mètres de diamètre pour l’exploration de l’espace profond (télémétrie et technologie pour le « suivi terrestre, le commandement et l’acquisition de données »), où le CLTC détient une licence spéciale d’exploitation pour une période de 50 ans.
Le contrat de 50 ans accorde au Parti communiste chinois (PCC) la capacité d’opérer librement sur le sol argentin.
L’installation, connue sous le nom d’Espacio Lejano, a établi un précédent pour une installation chinoise de suivi terrestre à Río Gallegos, sur la côte sud-est de l’Argentine, formellement annoncée en 2021.
En 2016, un document du Bureau d’information du Conseil d’État des États-Unis a soulevé des préoccupations concernant le terme « espace » et a suscité des inquiétudes parmi le gouvernement américain et les pays de l’Union européenne (UE) sur le potentiel de la base à des fins militaires et géopolitiques dans l’hémisphère Sud et en Antarctique.
Un autre élément soulevant des soupçons est l’existence de « clauses secrètes » dans un document signé par la Direction générale de l’assistance juridique (DICOL) du Ministère des Relations extérieures, du Commerce argentin avec le gouvernement chinois.
Depuis la signature du contrat Espacio Lejano, les analystes et les autorités américaines ont exprimé à plusieurs reprises leur préoccupation croissante concernant la coopération accrue de la Chine avec l’Argentine en matière de sécurité et de surveillance.
En 2023, la générale du Commandement Sud de la Marine américaine a déclaré lors d’une audition devant le Comité des services armés de la Chambre des représentants : « La RPC [République populaire de Chine] a étendu sa capacité à extraire des ressources, établir des ports, manipuler les gouvernements par le biais de pratiques d’investissement prédatrices et construire des installations spatiales potentielles à double usage ».
Changement dans les relations :
Le changement du gouvernement argentin d’un spectre de gauche, dirigé par les dirigeants corrompus du Foro de São Paulo réunissant aussi les narcos, vers une administration Milei, qui a toujours prêché un discours libertaire pro-occidental et combattant les narcos, a modifié la dynamique des relations sino-argentines cette année 2024.
Milei a pris ses fonctions le 10 décembre 2023, remplaçant le président progressiste Alberto Fernández, qui avait resserré les liens avec la Chine et signé un accord en 2022 pour rejoindre l’Initiative Ceinture et Route du PCC.
Pendant la campagne, Milei n’a pas caché son mépris pour les régimes communistes et a signalé son intention de s’éloigner des politiques socialistes au profit d’une direction plus libertaire.
Pendant les près de sept mois de son mandat, Milei a promulgué de grandes réformes économiques et a réduit la taille du gouvernement.
D’autres « indicateurs positifs » récents montrent que le gouvernement Milei donne la priorité aux relations de défense avec les États-Unis au détriment de la Chine, selon Leland Lazarus, directeur associé de la sécurité nationale à l’Institut Jack D. Gordon de politiques publiques de l’Université internationale de Floride. « Le fait est qu’en seulement six mois, il a déjà visité plusieurs fois les États-Unis. », a déclaré Lazarus à l’Epoch Times.
La générale Richardson s’est rendue en Argentine en avril, lors d’une visite qui comprenait le don d’un avion de transport Hercules C-130H à la Force aérienne argentine et une visite à une installation navale à Ushuaia, en Terre de Feu, à l’extrême sud du pays.
« Nous sommes déterminés à travailler en étroite collaboration avec l’Argentine pour que nos efforts collaboratifs en matière de sécurité bénéficient à nos citoyens, à nos pays et à notre hémisphère de manière durable et positive », a-t-elle déclaré dans un communiqué à l’époque.
À Ushuaia, la générale Richardson a rencontré des militaires locaux pour discuter de leur rôle dans la « protection des routes maritimes vitales pour le commerce mondial ».
Dans un communiqué du ministère de la Défense argentin, Milei a confirmé que le général Richardson avait également vérifié les progrès d’une « base navale intégrée » à l’installation navale d’Ushuaia. Les autorités argentines ont déclaré qu’elles avaient également discuté de la « modernisation législative en matière de défense ».
Sous le gouvernement précédent, la Chine avait bénéficié d’un traitement préférentiel.
En juin 2023, le gouverneur de Terre de Feu, Gustavo Melella, a donné son feu vert à la Chine pour construire une installation portuaire « polyvalente » près du détroit de Magellan.
Le projet a été immédiatement suivi d’une réaction législative, trois députés nationaux et membres de la Coalition civique ayant déposé une plainte officielle contre le décret provincial du gouverneur autorisant la construction d’un port avec Pékin.
Ce même groupe a également accusé Melella de compromettre la sécurité nationale de l’Argentine. Aucun enregistrement public ne montre que le projet a progressé depuis lors.
Le désir de l’Argentine d’une coopération de sécurité plus approfondie avec des partenaires occidentaux était également évident en avril, lorsque le ministre argentin de la Défense, Luis Petri, a signé un accord historique pour l’achat de 24 avions de chasse F-16 auprès du Danemark.
« Aujourd’hui, nous concluons l’acquisition militaire aéronautique la plus importante depuis 1983 », a déclaré Petri dans un communiqué officiel.
« Grâce à cet investissement dans la défense, je peux dire avec fierté que nous commençons à récupérer notre souveraineté aérienne et que toute notre société est mieux protégée contre toutes les menaces qui nous mettent à l’épreuve ».
L’achat a eu lieu après que plusieurs rapports médiatiques en 2022 ont indiqué que le gouvernement précédent, sous Fernández, envisageait l’achat de chasseurs JF-17 fabriqués en Chine et au Pakistan.
Un ministre du gouvernement de l’ancien président argentin Mauricio Macri, qui a demandé à ne pas être identifié, a confirmé à l’Epoch Times qu’un accord pour l’achat des avions JF-17 était envisagé pendant l’ère Fernández.
L’investissement chinois ne s’est pas limité à l’Argentine, selon un document du Comité des Relations Étrangères de la Chambre américaine : « De 2009 à 2019, la Chine a transféré un total de 634 millions de dollars en équipements militaires importants à cinq pays d’Amérique du Sud – l’Argentine, la Bolivie, l’Équateur, le Pérou et le Venezuela.
Les gouvernements du Venezuela, de l’Équateur, de la Bolivie et de l’Argentine ont acheté des équipements de défense de la RPC, coopéré à des exercices militaires et participé à des échanges éducatifs et à la formation militaire. »
Intérêts spatiaux de la Chine.
L’accès à l’espace joue un rôle clé dans les objectifs stratégiques du Parti Communiste Chinois.
Ainsi, lorsque des rapports ont émergé début avril selon lesquels le gouvernement de Milei souhaitait inspecter l’Espacio Lejano, des experts ont déclaré soutenir ses mouvements en matière de sécurité nationale loin de la Chine.
Selon le contrat Espacio Lejano, signé sous le régime péroniste de Cristina Fernández de Kirchner, les fonctionnaires du PCC ne sont pas tenus de permettre à quiconque – même pas au président argentin – d’entrer dans les installations sans préavis.
Selon l’Article 3, l’accord stipule que les autorités argentines ne peuvent pas interférer ou interrompre les « activités normales » de l’installation et doivent explorer des options alternatives et donner un préavis non spécifié avant de permettre l’accès.
La Chine soutient que l’Espacio Lejano est destiné à l’exploration de l’espace profond, aux missions lunaires et aux communications avec les satellites en orbite existants. Cependant, il existe une profonde méfiance selon laquelle l’allégation d’exploration spatiale seule est hautement improbable.
La grande question est : que pourrait faire cette installation en temps de guerre ?
Neuquén n’est qu’une des 11 stations terrestres et installations de recherche spatiale que la Chine possède en Amérique latine et dans les Caraïbes.
C’est le plus grand nombre d’équipements spatiaux qu’ils possèdent en dehors de leur propre pays.
Les données de l’Institut Gordon illustrent comment la station chinoise Espacio Lejano et l’installation de Río Gallegos offrent une position de surveillance idéale près de l’orbite polaire.
L’orbite polaire est utile pour la collecte, la transmission et le suivi des données car elle offre la capacité d’observer toute la planète depuis l’espace.
La résolution des communications est également améliorée en raison de la proximité des satellites en orbite avec la surface de la Terre.
Elle offre également des avantages stratégiques pour tout gouvernement souhaitant s’engager dans l’espionnage.
En ce qui concerne une coopération de sécurité plus approfondie avec les États-Unis, la tendance est que le gouvernement Milei fera tout son possible sans rompre ses contrats avec la Chine, actuellement son deuxième partenaire commercial.
Cependant, si la coopération de défense de l’Argentine avec la Chine se refroidit, le régime communiste pourrait attendre qu’un autre gouvernement argentin soit élu pour poursuivre son expansion.
Tout dépendra de la continuation du succès du miracle économique de Javier Milei, pour que son gouvernement soit réélu et qu’il parvienne à faire élire un successeur, rendant plus difficile la voie pour la Chine, évitant ce qui s’est passé au Brésil à partir de 2023.
– Un secrétariat de l’alphabétisation a été créé avec le système du GraphoGame, une référence mondiale : l’alphabétisation se fait en 6 mois par rapport à 3 ans auparavant!
– La déforestation illégale a baissé de 33% entre 2019 et 2021 sous Bolsonaro, selon la Funai, fondation de l’indien. La moyenne de déforestation du gouvernement Bolsonaro est 55% inférieure à la moyenne des 3 premières années de Lula.
– Le Brésil a battu un record avec 100 millions de travailleurs employés.
Et tout cela avec une pandémie et une guerre en Ukraine qui a fait souffrir l’économie mondiale… Mais il n’y a pas que dans le domaine de l’emploi que nous avons battu des records:
– Commerce extérieur en hausse record,
– Investissements étrangers au plus haut, du jamais vu dans l’histoire,
– Travaux d’assainissement et de développement record des infrastructures,
– Récoltes records des céréales,
– Délais plus courts pour ouvrir des entreprises,
– Nombre record de saisies de drogue,
– Réduction record du nombre de meurtres,
– En ce qui concerne, le droit des femmes, Bolsonaro et son gouvernement ont voté plus de 70 lois en leurs faveurs.
– Construction de ponts et viaducs,
– Réduction record de l’extrême pauvreté au Brésil alors qu’elle augmente partout dans le monde durant cette période.
Cela ne s’arrête pas là:
– Nous avons eu la 6ème inflation la plus basse du G20.
– Les prix de l’essence, du diesel ont baissé (Bolsonaro a mis à 0 les impôts fédéraux sur l’essence, l’éthanol et le diesel alors que les députés et sénateurs du parti de Lula n’ont pas voté pour les baisser et s’y sont même opposés!)
– Le prix du gaz de cuisine (taxe fédérale mise à zéro) a chuté,
– Les produits alimentaires de base ont baissé, les réductions d’impôts sur les médicaments ont été mises en avant pour lutter contre le COVID, même chose pour les médicaments contre le cancer et le VIH lors de la gestion Bolsonaro.
– Malgré les attaques quotidiennes et incessantes d’une grande partie du système, la vérité est que le pays allait dans la bonne direction avec une augmentation des revenus et une réduction des impôts.
– Les entreprises d’états comme Correio et Petrobras qui avaient durant la gestion du parti de Lula des pertes de centaines de milliards ont désormais, sous la gestion Bolsonaro, des bénéfices de centaines de milliards qui bénéficient aux citoyens brésiliens.
– D’autre part, le Brésil est désormais le premier pays digital des Amériques devant les USA et le Canada.
– Le gouvernement Bolsonaro via la construction de viaducs a apporté de l’eau et de la dignité à la région semi-aride du Nord-Est. Le parti de Lula ne voulait pas développer les infrastructures et maintenait en place des camions citernes de mafias amis pour faire payer l’eau au peuple.
– Le gouvernement Bolsonaro a battu un record de délivrance de titres fonciers en 4 ans (+420 mille), en réduisant fortement les actions du MST (Mouvement Sans Terre, groupe terroriste de squatteurs de maisons et de terrains qui finance l’extrême gauche via le politicien Guilherme Boulos).
👉 Le programme de Lula, c’est = idéologie du genre, corruption généralisée, censure des médias, érotisation des enfants, libération des drogues (voir ma vidéo sur les liens des narcos avec le parti de Lula).
En 5 minutes : «La stratégie socialiste d’hégémonie» appliquée dans le monde et expliquée par Olavo.
Le passage du marxisme «pur et dur» de lutte des classes vers le marxisme culturel a été expliqué en 1985 dans une théorie. Cette théorie de Laclau & Mouffe a été mise en place dans le monde entier. Olavo de Carvalho revient dans le chapitre 239 de son cours de philosophie sur cette théorie et ses applications.
«Antoine Bachelin Sena, entrepreneur et écrivain français vivant au Brésil, partage son point de vue sur la politique de l’ancien président Bolsonaro, les dernières élections présidentielles, la visite d’Emmanuel Macron et les accords signés autour de l’Amazonie, ainsi que sur la situation économique du Brésil et son rôle dans les BRICS.
Dans cette interview, Antoine Bachelin Sena, entrepreneur et écrivain français vivant au Brésil, partage son point de vue sur la politique de l’ancien président Bolsonaro. Dans cette nouvelle interview, notre journaliste Kate a reçu Antoine Bachelin Sena entrepreneur, investisseur et écrivain. Ce français vit au Brésil depuis 2011 et il a notamment écrit un livre intitulé « Bolsonaro, mythes et mensonges : La force des valeurs millénaires de la majorité contre la tyrannie d’une minorité corrompue et décadente. »
Fervent partisan de Jair Bolsonaro, Antoine Bachelin Sena est revenu longuement sur la politique de l’ancien président brésilien et les dernières élections présidentielles qui ont permis la victoire de Lula.
Ensemble, nous avons abordé la visite du président Emmanuel Macron au Brésil, les accords signés entre les deux pays autour de l’Amazonie et les véritables enjeux qui se cachent derrière cette préservation de la région.
Enfin, nous avons fait un point sur la situation économique du pays et sur l’avenir des BRICS. Le Brésil est un pays émergent avec une dynamique économique non négligeable et son rôle international est très prometteur.»
Pour activer cette solution, les concessionnaires John Deere installeront un terminal Starlink sur les machines compatibles, testées pour des conditions agricoles sévères, ainsi qu’un modem JDLink™ 4G LTE pour connecter les machines au John Deere Operations Center™.
À mesure que le monde se modernise, certaines régions, notamment les zones rurales et rurales, sont confrontées à des défis dus au manque de connectivité.
Ces domaines sont souvent exclus des avancées technologiques.
Cependant, un changement important se profile à l’horizon avec la mise en place d’un partenariat innovant entre SpaceX, propriété du milliardaire Elon Musk, et John Deere, l’une des plus grandes entreprises de machines agricoles au monde.
Ce nouvel accord promet de constituer une étape importante dans l’avancée technologique dans le domaine, notamment pour l’agriculture brésilienne.
Le partenariat stratégique entre ces deux géants vise à accroître l’efficacité de l’agriculture, en se concentrant principalement sur les zones rurales ayant un accès limité à Internet.
Cela sera possible grâce à l’intégration du service Internet par satellite Starlink de SpaceX avec les machines agricoles produites par John Deere, transformant ainsi la façon dont l’agriculture est menée dans les régions éloignées.
Cet accord permettra aux clients de John Deere d’augmenter la productivité, la rentabilité et la durabilité de leurs activités agricoles, tout en continuant à approvisionner leurs communautés et le monde en nourriture contribuant ainsi au soutien d’une population mondiale en expansion.
« La valeur de la connectivité pour les agriculteurs va bien plus loin que n’importe quelle action individuelle jamais entreprise. La connectivité ouvre d’énormes opportunités qui étaient auparavant limitées ou indisponibles », a déclaré Aaron Wetzel, vice-président des systèmes de production et de l’agriculture de précision chez John Deere, lors de l’annonce.
« Par exemple, tout au long de l’année, les agriculteurs doivent accomplir des tâches dans des délais très courts. Cette dynamique nécessite l’exécution d’étapes de production extrêmement précises, en parallèle de la coordination entre les machines et de la gestion de leurs performances. Chacun de ces domaines est amélioré par la connectivité, ce qui rend l’ensemble de l’opération plus efficace, efficiente et rentable », ajoute-t-il.
Ainsi, cet accord bénéficiera à des centaines d’agriculteurs.
Même si les prix des antennes et des services logiciels pour la connectivité Starlink n’ont pas encore été déterminés, cette collaboration marquera une nouvelle ère pour l’entreprise d’Elon Musk.
Mais, si vous souhaitez prendre de l’avance et avoir accès à l’antenne Starlink, profitez de la promotion lancée pour ce mois d’avril.
Jahmy Hindman, vice-président senior et CTO chez John Deere, a déclaré : « En mettant en œuvre la connectivité par satellite dans le secteur agricole à grande échelle, nous permettons aux agriculteurs disposant d’une couverture limitée d’obtenir une valeur maximale des connexions dans l’ensemble de leurs opérations. La solution SATCOM améliore les technologies existantes de John Deere et permet la pleine utilisation des technologies agricoles de précision ainsi que des innovations futures.
John Deere mettra en œuvre la solution SATCOM en utilisant le réseau satellite en orbite basse Starlink de SpaceX.
Les concessionnaires John Deere installeront des terminaux Starlink sur des machines compatibles, qui ont été testées pour résister à des conditions agricoles difficiles, ainsi qu’un modem JDLink™ 4G LTE pour connecter les machines au John Deere Operations Center™.
Le lancement de la solution SATCOM sera dans un premier temps limité aux États-Unis et au Brésil, à partir du second semestre 2024. Êtes-vous prêt pour l’avancée technologique de l’agriculture brésilienne ?
Nous vivons dans un environnement de guerre culturelle, il est donc important de savoir comment se déroule le processus par lequel certaines idées deviennent dominantes dans une société.
L’hégémonie culturelle est le processus par lequel certaines idées sont imprégnées dans la société presque jusqu’à un niveau subconscient, et chacun finit par penser en consonances même sans s’en rendre compte (Antonio Gramsci donne à l’hégémonie un autre sens, celui de la domination d’une classe par une autre, fondant ce qui a été appelé ensuite le marxisme culturel).
Le pouvoir intellectuel délimite les possibilités de concevoir et de percevoir les choses, travaillant sur le long terme, c’est pourquoi il est rarement exercé personnellement (et beaucoup ne le reconnaissent même pas comme un pouvoir) mais il s’avère être le plus efficace des pouvoirs, notamment parce qu’il délimite le reste.
L’usage courant du mot «révolution» est un exemple d’action de pouvoir intellectuel, qui a non seulement vulgarisé l’usage du terme mais lui a aussi automatiquement ajouté tout un imaginaire et y a associé des réactions de base presque inconscientes.
De l’avis général, à partir de 1650, avec les Lumières, il y a eu une sécularisation et une rationalisation de la société. La culture traditionnelle comprenait l’Église et les universités, mais plus tard une nouvelle intellectualité a émergé qui a conquis l’hégémonie, et l’interprétation que nous faisons de cette période de transition correspond à la vision des nouveaux penseurs.
1) Violation des procédés judiciaires que la loi américaine ne permet pas pour des entreprises américaines et ne laisse pas passer !
2) Les répercussions légales sur Meta, Facebook, Instagram, YouTube et autres plateformes.
3) Ingérence FBI, services secrets et State Department. (Le congrès américain a fait une requête d’obtenir les emails échangés entre le state department des États Unis et la cour suprême brésilienne sur la censure.)
4) Les USA vont légiférer très rapidement avant les élections de cette année sur la censure et la confidentialité de nos données personnelles sur internet.
Bonus : comment Alexandre de Moraes est arrivé au pouvoir ?
1) Le prédécesseur d’Alexandre, Teori Zavascki, a péri dans un mystérieux accident d’avion après avoir autorisé une enquête sur des dizaines de politiciens pour corruption en 2017 dans «l’opération Car Wash».
2) « Zavascki devait se prononcer sur l’éligibilité des témoignages de 77 dirigeants d’Odebrecht en vertu d’une négociation de plaidoyer, impliquant bon nombre des personnalités les plus puissantes du Brésil et de ses voisins latino-américains », a rapporté le Guardian.
3) Selon le Guardian et d’autres rapports, « les enregistrements de vol suggèrent qu’il n’y a eu aucun dysfonctionnement de l’équipement » et les communications avec le pilote n’indiquent aucune difficulté.
4) Entre Alexandre de Moraes, qui a été nommé remplaçant de Zavascki par le président Temer alors qu’il était ministre de la Justice et de la Sécurité publique du gouvernement de Temer.
5) Avant sa nomination en 2016, de Moraes était à la disposition du président Temer, qui aurait fait l’objet d’un hacker qui tentait de faire chanter le président avec des informations compromettantes et des photos obtenues du téléphone volé de l’épouse de Temer.
6) De Moraes est entré en action à la demande de Temer et a immédiatement arrêté le hacker présumé. On pourrait dire que Temer lui devait une dette lorsqu’il l’a nommé à la tête du pouvoir judiciaire…
Le 📖 vise à renforcer un processus de prise de conscience : La corruption des ONGs qui se cachent derrière la démarcation politique des terres 🇧🇷. «Amazonie Politique.»
Nous voulons tous sauver les animaux et ce sont des nobles sentiments de préserver bien sûr la faune et la flore mais les enjeux véritables sont cachés par les mérdias mainstream derrière ce discours en apparence si bien intentionné. Nous savons que l’enfer est remplie de bonnes intentions et que le diable se cache dans les détails. Nous vous expliquerons donc qu’au-delà du fait que nous sommes tous d’accord pour protéger l’Amazonie, ce qui est intéressant à retenir ici et ce que je vais développer, c’est DE QUI PROTÉGER L’AMAZONIE. Et c’est de ce point justement très important que viennent les divergences, les manipulations et les informations cachées justement.
La vérité cachée derrière la loi OIT 169 de Fernando Henrique Cardoso, aussi appelé FHC, c’est un ex-président du Brésil et on va voir que son action concernant cette loi est décisive pour éloigner l’armée et la police des opérations de contrebande de minerais et de drogues. Plus important aussi, c’est la démarcation du territoire.
Le problème qui n’est pas exposé par les mérdias corrompus, c’est que le principal problème de l’Amazonie est la démarcation des terres. Pourquoi ? Vous n’en avez jamais entendu parler, bien évidemment, vous avez seulement entendu parler de protéger les animaux, et justement, c’est là où on rentre dans les vraies questions. Qu’est-ce que cette démarcation ? C’est ce qui va être développé dans le livre.
Elle a été faite au profit de ceux qui exploitent les minerais, via toujours les mêmes partis politiques au pouvoir. Cela est fait contre les populations locales qui doivent se déplacer. Mais les mérdias corrompus, dans un procédé connu d’inversion, présentent les démarcations comme «salvatrices des cultures indigènes», ce qui est totalement faux.
Un point très important, crucial aussi, à rappeler ici en introduction, c’est que le Brésil est historiquement le premier producteur mondial de niobium et de ferroniobium, utilisés dans les alliages métalliques, notamment en production d’acier spéciaux pour une haute stabilité thermique. Cela permet aussi la production de moteurs d’avions, la propulsion de fusées et divers matériaux supraconducteurs utilisent ce niobium. Il y a aussi la résonance magnétique, l’industrie nucléaire, l’électronique, l’optique, la production de bijoux qui utilisent le niobium, donc énormément de domaines. Et le Brésil est historiquement le premier producteur mondial de niobium. Il est responsable de 75% de la production mondiale. C’est le point crucial aussi, très important à expliquer.
Le Brésil a aussi des réserves qui sont les plus grandes du monde, qui ont été découvertes récemment. Notamment autour du territoire Yanomami partagé aussi avec le Venezuela. Ce n’est pas seulement du niobium mais aussi de l’or, des diamants, du pétrole, du gaz.
Donc les globalistes ont les yeux rivés dessus. Et on va justement expliquer cela depuis la démarcation des terres puis dans différents chapitres pour chaque organisation comme la CIA, dans un chapitre avec la création de lacs artificiels. On a un chapitre aussi sur les Rockefeller et un chapitre sur les Rothschilds.
Comment Fernando Henrique Cardoso, qui a créé ces lois pour interdire l’entrée de l’armée et de la police fédérale dans les réserves indigènes voulait en fait protéger les business illégaux des Rothschilds. Comment cette démarcation des terres a été faite autour des richesses minières et non pas autour des territoires indigènes ! C’est le point le plus important. C’est pour cela que le livre s’intitule «De qui protéger l’Amazonie ?».
Des généraux brésiliens, notamment Durval Neri, qui est aussi le consultant du centre brésilien des études stratégiques de l’armée brésilienne, le CEBRES ont dénoncé ces crimes commis sous l’administration de Fernando Henrique Cardoso.
Dans le livre, on revient aussi sur le scandale du gisement de niobium dans la réserve de Raposa do Sol, évalué à des centaines de milliards de dollars et qui a été cédé pour la bagatelle de centaines de millions de dollars à la famille Rothschild. Heureusement, l’ancien sénateur Luis Eduardo Magalhães a empêché la vente, mais quelques mois plus tard, ce même Magalhães est mort mystérieusement. Des enquêtes ont révélé qu’il a été empoisonné.
Je vous invite donc à vous procurer en pré-vente sur le lien suivant le livre «Amazonie Politique.»
Explorez les secrets enfouis au cœur des méandres fascinants de l’Amazonie avec De qui protéger l’Amazonie ? Découvrez que Fernando Henrique Cardoso, un des pères du socialisme brésilien, révèle sa véritable nature en tant que chef d’organisation criminelle. Plongez dans les dédales de cette collusion entre le pouvoir politique, les intérêts criminels et les merdias mainstream (mérdias de grand chemin) complices qui pendant des décennies ont délibérément caché ces faits.
Les milliers d’ONG créées par les lois de Fernando Henrique Cardoso deviennent elles-mêmes des acteurs majeurs blanchissant l’argent de la contrebande de minerais et de drogues en complicité avec des mercenaires, des sociétés minières et des familles influentes telles que les Rothschild. Nous exposons avec des documents datés et chiffrés, de nombreux témoignages comment la démarcation des terres a été faite au profit de ces sociétés multinationales étrangères puissantes avec l’appui de ces politiques de gauche. Voilà ce que vous allez découvrir : De qui véritablement il faut protéger l’Amazonie, alors que les mérdias mainstream vous parlent uniquement des animaux…
Voilà le vrai danger, et la vérité derrière le titre «Amazonie Politique».
C’est un appel à l’action dévoilant une vérité qui ne peut plus être ignorée, cachée dans les profondeurs des méandres fascinants de cette magnifique forêt amazonienne.
Olavo de Carvalho est un écrivain et philosophe anti-progressiste (ou autrement dit anti communiste ou anti marxiste ou anti wokiste ou anti révolutionnaire) connu en 2011 par le livre intitulé «Les États-Unis et le nouvel ordre mondial» qui est la retranscription du débat qu’il a eu avec Alexandr Dougine.
Olavo était le président de l’IAI (Inter American institute for philosophy, government & social thought). Installé aux États-Unis il a combattu le marxisme et expliqué comment le marxisme a détruit la haute culture, a réduit les universités à des centres de propagande communiste et comment la dégradation morale est tellement extrême de nos jours qu’elle paraîtrait impensable à un voyageur du temps venant du passé.
Le philosophe français Jean-François Revel dans le livre «La grande parade» dit en 2000 que c’est important de se questionner pourquoi 10 ans après la chute de l’URSS le mouvement communiste est encore aussi fort. Olavo a toujours expliqué que l’Union soviétique est différente du mouvement soviétique et tout le monde disait qu’il était fou quand il commençait à expliquer cela.
Ce qui échappe à l’abordage commun des géopolitologues et spécialistes des relations internationales ce sont ces formes subtiles d’influencer la culture peu à peu.
Dans les années 1920 le philosophe hongrois Georg Lukács a proposé des changements dans la stratégie communiste et il est parti en Allemagne où il a fondé l’école de Francfort. Et la spécialité de cette école c’est la pénétration culturelle ou autrement dit la destruction culturelle subtile et de long terme, peu à peu et qui s’accumule et qui devient énorme au fur et à mesure des décennies. C’est détruire les valeurs des croyances et toute la confiance que les personnes ont les unes des autres. Et cette posture intellectuelle de s’opposer à tout, de douter de tout a corrompu de nombreuses cultures nationales de fierté de la patrie.
Staline lui-même n’acceptait pas la philosophie de l’école de Francfort et les a envoyé dans un autre pays car il ne voulait pas de cela dans l’Union Soviétique. Mais il était d’accord pour que ce soit fait justement dans d’autres pays pour provoquer la décadence morale des citoyens.
Tout rentre dans la révolution, par exemple, Lénine était anti-nationaliste et Staline a utilisé le nationalisme comme la grande arme de la révolution. Le point de cohérence n’est pas l’idéologie ou la politique, c’est l’association de personnes unies par l’idée même du mouvement révolutionnaire.
Cela n’a aucun sens de s’attendre à une quelconque cohérence dans les propositions révolutionnaires car par exemple ces révolutionnaires peuvent être soit en faveur de lois racistes soit de lois antiracistes.
La question cruciale est justement de savoir pourquoi et c’est ce qu’explique Olavo.
La logique révolutionnaire a prévalu en Occident en grande partie à cause de la perte généralisée du sens de l’immortalité. Cela révèle la difficulté que nous avons de nos jours à concevoir l’immortalité comme quelque chose qui nous a déjà été donnée.
Nous devons être conscient que nous ne sommes pas un élan du rêve révolutionnaire et que nous sommes des âmes immortelles avec une durée qui dépasse tout cela. Le mouvement révolutionnaire doit être méprisé parce qu’il est mesquin et ne signifie rien face à la lumière de l’Éternité Divine. Dans le travail intellectuel, le grand risque que nous courons est celui-ci : celui d’inverser la hiérarchie des valeurs, ce n’est pas celui d’être attaqué par des révolutionnaires. Notre mission est d’avoir un horizon de vision infiniment plus large que celui des révolutionnaires et de créer une modalité d’expression qui méprise tout ce qui ne mérite pas d’être respecté.
Des intellectuels comme Herbert Marcuse, Walter Benjamin ont influencé profondément les films américains spécialement depuis les années 1930 avec une école des scénaristes qui étaient tous dirigés para John Howard Lawson. Et lui-même disait qu’ils ne faisaient pas des films totalement communistes mais des films américains avec des messages communistes saupoudrés là et là peu à peu et de plus en plus et dans tous les films.
La même année de la destruction de l’URSS en 1990 a été créé le Foro de São Paulo et comme dit Lula avec ce nom neutre les gens ne savent pas ce qu’il s’y passe. C’était une idée de Fidel Castro, Lula et Frei Berto un ami de Lula à La Havana dans la première réunion. Puis des centaines d’organisations ont été ajoutées avec des criminels spécialisés dans les enlèvements, les narcotraficants comme les FARC, MIR chilien (Movimiento de la Izquierda Revolucionária) qui ont le monopole du trafic de drogue en Amérique latine avec l’aide des Clinton qui ont aidé le gouvernement colombien en prenant des narcos et mettant tout dans les mains des FARC.
Et ce que disait Lula c’est que «ce que nous avons perdu dans l’Est européen nous allons le reconquérir en Amérique latine.» Et ils ont réussi.
La conscience humaine est généralement tenue en très mauvais état, non seulement par les sectes initiatiques, qui aspirent à des états « supérieurs », mais aussi par les matérialistes et comportementalistes, qui disent que la conscience n’existe même pas, qu’elle n’est qu’une illusion née des mécanismes chimiques.
Mais si la conscience humaine n’est presque rien, pourquoi tant d’efforts ont-ils été faits au XXe siècle pour la policer, la contrôler, l’opprimer et la neutraliser ?
Toutes les questions politiques qu’Olavo de Carvalho a posées sont nées de là, ce qui conduit à des préoccupations de premier ordre de nature éminemment philosophique.
Reflétant la liberté humaine et la puissance de Dieu le Père lui-même, la conscience humaine est imprévisible, créative et n’obéit pas aux lois. Par conséquent, elle rend possible la désobéissance et la rébellion, y compris la possibilité de se rebeller contre Dieu. L’idée de liberté métaphysique humaine au fil du temps s’est traduite en liberté politique, qui est une liberté de conscience.
Dans la Constitution américaine, pour la première fois, le principe de la liberté politique a été manifesté, basé sur un principe biblique, traduit en lois et en institutions. Ainsi, la liberté de conscience, telle qu’incarnée dans cette constitution et ses institutions, ne vient pas des Lumières mais de sources bibliques.
Groucho Marx comédien et acteur avait l’habitude de dire «Allez-vous croire ce que je vous dis ou dans ce que voient vos propres yeux ?»
Et c’est justement ce que font ces marxistes culturels lorsque nous présentant un homme vêtu comme une femme ils nous disent de l’appeler femme. Ils attaquent directement notre intégrité morale. L’ingénierie sociale derrière c’est de croire à ce que dit le gouvernement et non à ce que voient nos yeux. C’est une attaque contre l’intelligence et conscience humaine, ou une crise de dimension anthropologique.
En conclusion : Nous ne pouvons parler qu’à partir de notre propre immortalité et une fois que nous en avons acquis le sens.
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