Introduction historique des organisations et des personnes clés.
L’opinion publique est de plus en plus consciente de l’ingérence internationale contre le développement brésilien.
Des études financées par l’USAID contre les infrastructures brésiliennes.
L’USAID nourrissant le poulpe des ONGs et le ministère de l’Environnement ou le ministère des ONGs.
L’appareil du « Projet Démocratie » a été très actif pour influencer des parlementaires sélectionnés afin de suivre le programme de l’hégémonie économique de Washington.
«ABIN» ou Agence Brésilienne de Renseignements révèle que l’USAID a configuré une interférence externe dans la région et facilité la biopiraterie.
Conclusion avec l’urgence de mettre à l’ordre du jour le « Projet de Loi PL 1659 de 2024 » du Député Fédéral Filipe Barros pour augmenter la transparence et le contrôle sur les ONG opérant au Brésil avec un financement extérieur.
Lien vers le livre «Amazonie politique : délimitation des terres et ONG globalistes» et présentation de l’auteur Antoine Bachelin Sena.
Le rôle du gouvernement des États-Unis dans le complexe industriel de la censure au Brésil.
Par Phoebe Smith, Alex Gutentag, Eli Vieira et David Ágape. Traduit en français par Antoine Bachelin Sena.
Résumé exécutif:
Principales organisations:
– Laboratoire de recherche forensique digitale du Conseil Atlantique (DFRLab).
– Agence centrale de renseignement (CIA).
– Dotations du Congrès.
– Consortium pour les élections et le renforcement du processus politique.
– Agence de sécurité cybernétique et infrastructure.
– Département fédéral des enquêtes.
– Institut républicain international.
– Institut démocratique national.
– Fonds national pour la démocratie.
– Agence des États-Unis pour le développement international.
– Département d’État des États-Unis.
– Ambassade des États-Unis.
– La Maison Blanche.
Résumé exécutif:
Ces dernières années, la Cour suprême du Brésil a pris des mesures de plus en plus drastiques pour censurer le contenu en ligne.
La Cour suprême fédérale (STF) et le Tribunal électoral supérieur (TSE), même s’ils semblent opérer de manière indépendante, ont été fortement influencées par des organisations non gouvernementales (ONGs) financées par le gouvernement des États-Unis.
De plus, diverses agences et autorités américaines ont joué un rôle dans l’encouragement et la facilitation de la censure au Brésil.
Le complexe industriel de la censure au Brésil – un vaste réseau d’ONG, de vérificateurs de faits ou fact checkers et d’agents étatiques – reçoit souvent des suggestions, des formations et un soutien financier de son homologue américain.
En soutenant la censure brésilienne, le gouvernement fédéral des États-Unis et ses filiales se sont engagés dans des interventions étrangères inappropriées, visant spécifiquement les élections et les politiques publiques.
Les entités américaines impliquées directement et indirectement dans le complexe industriel de la censure au Brésil incluent :
le Conseil Atlantique,
le Congrès américain,
le Federal Bureau of Investigations (FBI),
le National Endowment for Democracy (NED),
la Fondation nationale des sciences (NSF),
le Département d’État,
l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID),
la Maison Blanche et d’autres.
Les activités des agences et des groupes financés par le gouvernement des États-Unis dans leur ensemble montrent clairement une campagne visant à interférer dans le processus démocratique du Brésil.
Le gouvernement des États-Unis devrait cesser de financer cette campagne ainsi que des campagnes similaires afin de respecter la souveraineté nationale de ses alliés et d’éviter de miner la démocratie à l’étranger.
Principales organisations:
Laboratoire de recherche forensique digitale du Conseil Atlantique (DFRLab).
Le DFRLab est financé par le Fonds national pour la démocratie (NED), le Département d’État et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Lors de divers événements organisés par le DFRLab, les palestrants ont plaidé pour une censure généralisée au Brésil.
Lors d’un panel du DFRLab en 2019, des chercheurs spécialisés dans la désinformation ont affirmé que les messages privés cryptés représentaient une menace pour la démocratie au Brésil.
(Benz, M. le 26 juin 2023 : “Les impôts américains financent la censure des messages texte au Brésil”, source :
En ligne avec cette vision, WhatsApp a banni des centaines de milliers de comptes au Brésil et, en 2022, le ministre du STF Alexandre de Moraes a ordonné la suspension de Telegram, bloquant temporairement tout accès à l’application dans le pays.
Le DFRLab a été cité dans le plan stratégique du TSE pour les élections de 2022, marquées par la censure.
En 2019, le Conseil Atlantique a publié un rapport intitulé « Désinformation dans les démocraties : Renforcer la résilience numérique en Amérique latine », qui affirme : « Bolsonaro a été élu avec 55 % des voix au second tour – une victoire attribuée non seulement à la situation économique et politique compliquée dans laquelle le Brésil se trouvait, mais aussi à l’utilisation efficace des réseaux sociaux comme principal moyen de connexion avec les électeurs brésiliens. »
Le rapport conclut que l’élection a été fortement influencée par la « désinformation » sur des plateformes cryptées.
Agence centrale de renseignement (CIA):
En mai 2022, Reuters a rapporté que le directeur de la CIA aurait dit à des responsables brésiliens de haut niveau que Bolsonaro devait cesser de diffuser de la désinformation liée aux élections et d’éroder la confiance dans le système électoral du pays.
Un autre rapport prétend que c’était la délégation du directeur, et non le directeur lui-même, qui a transmis ce message, tandis que d’autres sources le nient.
Le Wilson Center, qui est financé par le Congrès des États-Unis, a travaillé avec des fonds du Département de Sécurité Intérieure (DHS) dans une initiative intitulée « Agents contre la désinformation : vaincre la désinformation avec des jeux numériques », en tant que « méthode d’inoculation » contre la désinformation pour les jeunes étudiants.
(Buynevich, O. le 7 juin 2024. Le jeu vidéo financé par le DHS met en scène le gouvernement en tant que « super-héros » contre la « désinformation ».
Le Wilson Center a expliqué que le jeu avait déjà été testé auparavant dans des pays
comme le Brésil et avait « créé un atelier sur comment vaincre la désinformation » pour « les membres du Parlement, les congressistes et les fonctionnaires ».
Les participants « n'[ont] pas seulement appris à identifier la désinformation, mais aussi à travailler avec des groupes de parties prenantes (c’est-à-dire les médias, l’industrie et le gouvernement) dans la réponse à la désinformation – et, ce qui est important pour la prévention, dans la nécessité de formuler des stratégies collaboratives à court et à long terme. »
La National Science Foundation, qui est également financée par le Congrès des États-Unis, a accordé une subvention de 200 000 dollars à l’Université George Washington en 2022 pour son travail de lutte contre la désinformation au Brésil, ainsi que dans trois autres pays.
Benz, M. le 26 juin 2023 : “La National Science Foundation de Biden a injecté près de 40 millions de dollars en subventions et contrats de censure sur les réseaux sociaux.”
L’initiative « utilise diverses méthodes pour étudier comment les politiciens populistes ont déformé la communication sur la santé pendant la pandémie de Covid-19 afin d’encourager des attitudes polarisées et la méfiance parmi les citoyens, les rendant ainsi plus vulnérables à la désinformation”.
Des chercheurs individuels comme Kate Starbird ont reçu régulièrement des subventions de la National Science Foundation pour leur travail de contre-désinformation, qui a caractérisé les partisans de Jair Bolsonaro au Brésil comme des propagateurs de désinformation dangereuse.
(Starbird, K. (2022). Financement des recherche de Kate Starbird. Faculté de l’Université de Washington. https://archive.ph/1KLAA
La NSF a également financé l’ONG Meedan avec un contrat de 5 749 900 dollars distribués entre 2021 et 2024 pour la création “d’outils de vérification des faits académiques et de collaboration communautaire, combattant la haine, l’abus et la désinformation avec des partenariats menés par des minorités ».
La NSF a également accordé à Meedan 255 997 dollars en 2021 pour « identifier et combattre la désinformation [sur Covid-19] sur des plateformes de messagerie fermées ». Avant les élections de 2022 au Brésil, Meedan s’est associée avec les vérificateurs Agência Lupa, Aos Fatos, Projeto Comprova, Estadão Verifica, Universo Online (UOL) et le TSE pour créer Conf 2022, un partenariat dédié au travail de contre-désinformation.
Consortium pour les Élections et le Renforcement du Processus Politique (CEPPS) :
Le Consortium pour les Élections et le Renforcement du Processus Politique (CEPPS) est financé par le Programme d’Élections Globales et de Transitions Politiques (GEPT) de l’USAID.
Le CEPPS a formé des partenariats importants avec le TSE par le biais d’organisations intermédiaires au Brésil.
En 2021, le CEPPS a créé un guide de lutte contre la désinformation, rassemblant des organisations comme l’Institut Républicain International (IRI) et l’Institut Démocratique National (NDI) avec le financement de l’USAID pour « souligner le travail qui est fait pour combattre la désinformation et promouvoir l’intégrité de l’information » dans le monde entier.
Le guide présente une campagne brésilienne de lutte contre la désinformation de 2018 intitulée « NãoValeTudo », encourageant les politiciens à se dissocier des contenus faux en ligne. Le projet était médiatisé par Aos Fatos parmi d’autres agences de vérification qui ont participé à un sommet financé par la NED dans le but de « vérifier les allégations » faites par des leaders politiques de différents pays.
En août 2023, un « partenaire principal » du CEPPS, la Fondation Internationale des Systèmes Électoraux (IFES), a travaillé avec le TSE pour discuter des stratégies de censure à travers une initiative visant à « préserver l’intégrité de l’information et la confiance publique dans les élections ».
Le « partenaire technologique senior » du CEPPS, Internews, a créé un rapport sur les effets du « discours de haine » et de la « désinformation » en juin 2023.
En octobre 2023, l’IFES a de nouveau fait équipe avec le TSE pour coordonner l' »intégrité de l’information » dans les organes de gestion électorale.
Agence de Sécurité Cybernétique et Infrastructurale (CISA):
En 2023, l’Agence de Sécurité Cybernétique et Infrastructurale (CISA) a financé un projet via l’Elliott School of International Affairs de l’Université George Washington intitulé « Résilience contre la désinformation électorale : études de cas du Canada et du Brésil pour une utilisation dans les politiques des États-Unis ».
Le contenu du rapport n’est pas disponible publiquement en ligne.
Le TSE s’est réuni avec le Federal Bureau of Investigations (FBI) et un représentant de l’ambassade des États-Unis le 5 mars 2018 pour discuter de la censure des « fausses informations » et de la manière de censurer la « désinformation étrangère ».
Des agents du FBI et des fonctionnaires du Département de la Justice (DOJ) américain ont participé à des réunions au TSE pour planifier des efforts de censure en collaboration avec l’Agence Brésilienne de Renseignement (ABIN).
Le superviseur des organisations cybernétiques du FBI et un agent du DOJ spécialisé en contre-espionnage ont partagé leurs insights sur les efforts du FBI et du DOJ pour combattre les « fausses informations » aux États-Unis.
Le 24 avril 2018, le TSE a organisé un « Séminaire International sur les Fake News et les Élections », auquel ont participé des représentants du FBI.
Institut Républicain International (IRI):
L’IRI a publié plusieurs articles et interviews sur la désinformation au Brésil, y compris un intitulé « Désinformation au Brésil – La Bonne Réponse ? », qui affirme que « la désinformation menace l’intégrité démocratique » au Brésil.
L’article indique que 92% des citoyens « considéraient le contenu faux sur le web comme un problème » avant les élections de 2018.
L’article cite également les intérêts économiques des États-Unis comme raison de limiter la désinformation au Brésil.
« En tant que partenaire commercial important des États-Unis, [le Brésil] se remet encore d’une récession marquée, et une instabilité électorale pourrait affecter ses perspectives économiques.
Globalement, les Brésiliens doivent découvrir comment minimiser la propagation de contenu faux, restaurer la confiance dans les institutions et le faire de manière cohérente avec les libertés démocratiques. »
En 2021, l’IRI, le NDI et l’Observatoire de l’Internet de Stanford (SIO) se sont associés pour créer le « Combat contre la manipulation de l’information : un manuel pour les élections et au-delà », un guide conçu pour les agents de la société civile, les journalistes, les gouvernements, les organes de gestion électorale et autres acteurs démocratiques.
Le guide explique comment WhatsApp a élargi l’accès à l’API via Zendesk pour la First Draft Coalition, une organisation financée par la National Science Foundation (NSF) qui travaille pour « collecter des données sur les événements politiques, la propagation d’informations fausses et le discours de haine, et d’autres objectifs de recherche » via Comprova au Brésil.
Le guide approuve ces relations entre le gouvernement et les plateformes cryptées, argumentant que de telles relations sont essentielles pour atténuer la désinformation.
Institut Démocratique National (NDI):
L’Institut Démocratique National (NDI) est financé par la NED, l’USAID et le Département d’État des États-Unis. Le NDI a financé diverses initiatives de recherche qui examinent la désinformation au Brésil, y compris un rapport intitulé « Interventions pour mettre fin à la violence en ligne contre les femmes en politique », en partenariat avec Meedan.
Ce rapport vise à combattre la « violence en ligne » et la « désinformation de genre » par le « développement d’un mécanisme de coordination à l’échelle nationale », avec les gouvernements, « leur donnant la capacité de recevoir et de gérer les incidents de violence de genre en ligne — y compris la désinformation — susceptibles d’avoir un impact sur le discours ou les résultats politiques. »
Il prône également la mise en œuvre d’une « politique de tolérance zéro pour les discours de haine et les abus de nature sexiste, sexualisée, raciste et d’autres formes de discrimination sur les pages, profils et plateformes législatives, ainsi que sur celles des candidats ».
En 2018, le NDI a co-organisé une conférence contre la désinformation en partenariat avec la commission électorale mexicaine (INE).
Pat Merloe, associé senior du NDI et directeur des processus électoraux, a partagé que « le NDI soutient les organisations de surveillance électorale dans le développement et le partage d’approches et d’outils pour surveiller et analyser l’impact des opérations de désinformation sur l’intégrité électorale » au Mexique, en Colombie et au Brésil.
En 2021, le NDI a travaillé avec l’IRI et le SIO pour créer le « Combat contre la manipulation de l’information : un manuel pour les élections et au-delà ».
Fonds National pour la Démocratie (NED):
Le Fonds National pour la Démocratie (NED) a financé une initiative de l’École de Communication, des Médias et de l’Information de la FGV Rio, lancée le 25 juillet 2018.
Bien que le site original ait été retiré, des pages archivées expliquent que le projet, intitulé Salle de Démocratie Digitale, « est une initiative pour surveiller et analyser le débat public sur Internet et pour combattre les stratégies de désinformation qui menacent la justice des processus politiques et électoraux, cherchant à renforcer les institutions démocratiques ».
Un chercheur, Amaro Grassi, a commenté que « l’idée de la Salle de Démocratie Digitale – #observa2018 est d’avoir un impact réel sur l’agenda public brésilien – c’est-à-dire, surveiller le débat électoral et politique », dans un communiqué de presse de 2018.
En fin de compte, la Salle dépend d' »un réseau international de partenaires académiques, de la société civile et gouvernementaux », qui « interagissent constamment avec les chercheurs du DAPP [Département d’Analyse des Politiques Publiques de la FGV] ».
En 2019, le Fonds National pour la Démocratie a alloué des fonds pour diverses initiatives de lutte contre la désinformation au Brésil.
Cela incluait un fonds nommé « Combat contre la désinformation dans les élections locales au Brésil », accordé à l’Institut Technologie et Équité « pour combattre la désinformation dans les élections locales au Brésil ».
Cet effort « a formé des fonctionnaires dans les organes de gestion électorale et la justice électorale, ainsi que des acteurs clés de la société civile, sur différentes approches pour lutter contre la désinformation, en préparation pour les élections locales de 2020 au Brésil », travaillant en concertation avec des agences de vérification des faits.
Un fonds nommé « Dialogues Imprévisibles au Brésil », accordé à l’ONG Politize, « implique des influenceurs des réseaux sociaux, des réseaux de la société civile, ainsi que ses propres bénévoles pour assurer la participation de multiples publics » dans « des discussions informatives sur des questions politiques pertinentes ».
Le NED finance également l’Institut pour la Démocratie et l’Assistance Électorale (IDEA). En 2021, l’IDEA a organisé un sommet où les conférenciers ont appelé à la fin de « l’échange international d’idées » entre les partisans de Trump et de Bolsonaro.
En 2021, le NED a de nouveau alloué des fonds pour diverses initiatives de lutte contre la désinformation au Brésil. Ces dons ont financé des projets comme « Fura Bolha – Encourager le Dialogue Démocratique au Brésil », de la Fondation Fernando Henrique Cardoso, qui « aborde les espoirs et les peurs des citoyens dans un effort pour réduire l’anxiété concernant le vote, la pandémie de COVID-19, et le discours public de diabolisation des opposants politiques et idéologiques ».
Un autre fonds, nommé « Encouragement du Dialogue Démocratique au Brésil », accordé à l’Association Internetlab de Recherche en Droit et Technologie, a soutenu un projet visant à « promouvoir un agenda démocratique parmi les principaux acteurs des réseaux sociaux et à renforcer les efforts de la société civile pour combattre l’ingérence numérique malveillante dans les discussions publiques et politiques ».
Le projet a travaillé « avec une organisation partenaire d’influenceurs numériques et d’activistes de la société civile » pour « l’engagement de la de la société civile dans l’identification des utilisations malveillantes et coordonnées de techniques informatiques pour déformer la sphère publique numérique ».
Le NED a accordé plusieurs fonds supplémentaires pour « impliquer les influenceurs des réseaux sociaux » dans la promotion d’un « discours constructif autour de sujets délicats » ; « surveiller et mobiliser des actions collectives en réponse aux menaces contre la démocratie » ; « former des communicateurs influents et des influenceurs sur les réseaux sociaux » sur « l’importance des politiques démocratiques de sécurité publique » ; et a établi des systèmes de « veille sociale » pour défendre la démocratie au Brésil.
Le NED soutient également un réseau mondial de think tanks, le Réseau des Instituts de Recherche pour la Démocratie (NDRI), qui inclut des organisations comme l’Institut Sivis, basé au Brésil.
L’Institut Sivis est une « organisation de la société civile apolitique et à but non lucratif » et affirme que « le Brésil est un pays marqué par le manque de participation active de la population dans les affaires publiques et dans la construction de la politique », ce qui serait dû à « un faible niveau de connaissance politique, un manque d’intérêt pour le progrès de la vie politique, [et] de faibles niveaux d’adhésion au régime démocratique et une méfiance envers les étrangers, ce qui rend la coopération sociale difficile ».
L’Institut Sivis a publié des articles d’opinion concluant qu' »il y a un risque réel que la désinformation et l’utilisation malveillante de fausses informations génèrent encore plus d’instabilité politique et sociale, comme le soulignent les experts consultés par le Forum Économique Mondial », en rapportant « la soi-disant ‘récession globale de la liberté d’expression' ».
Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID):
Dans son « Guide de la Désinformation » publié en février 2021, le Centre d’Excellence en Démocratie, Droits Humains et Gouvernance de l’USAID a affirmé qu’ »au Brésil, des forfaits de données bon marché qui incluent uniquement l’accès à des applications comme WhatsApp et Facebook rendent les citoyens plus susceptibles de consommer des réseaux sociaux dans lesquelles des affirmations fausses sont relayées par des sources non fiables ».
Le document cite un article d’opinion publié en 2019 par l’ancien diplomate australien Arjun Bisen, qui affirme « de l’Inde à l’Indonésie et au Brésil, la démocratie est compromise par des campagnes de désinformation domestique en ligne des partis politiques cherchant à obtenir un avantage » et incite les institutions à « créer de nouvelles règles et à tenir responsables les parties impliquées. »
Le guide recommande comme modèle dans la lutte contre la désinformation l’initiative « TruthBuzz » du Centre International pour les Journalistes (ICFJ).
Dans son dernier rapport financier, l’ICFJ remercie les organisations gouvernementales suivantes pour les fonds fournis : USAID, Département d’État des États-Unis et les ambassades des États-Unis à Tbilisi, Tunis et Skopje.
L’ICFJ utilise des ressources gouvernementales pour combattre la désinformation au Brésil : « Neuf initiatives médiatiques ont été sélectionnées pour recevoir financement et conseils pour développer des projets qui combattent la désinformation au Brésil dans le cadre du Jogo Limpo (‘Fair Game’), programme du Centre International pour les Journalistes (ICFJ) en partenariat avec YouTube Brésil », a-t-il affirmé en 2020.
Le guide soutient également que « les fonctionnaires du gouvernement et les journalistes ne sont plus les seuls gardiens de l’information. Ainsi, les citoyens ont besoin d’un nouveau niveau d’information ou d’alphabétisation médiatique pour évaluer la véracité des affirmations faites sur Internet ».
L’USAID a également étudié le temps moyen que les Brésiliens passent en ligne et a argumenté que l’utilisation de WhatsApp était problématique.
L’Ambassade des États-Unis au Brésil et l’USAID ont fourni un soutien financier pour le congrès de 2024 de l’Association Brésilienne de Journalisme Investigatif (Abraji).
Cette organisation, conjointement avec le Information Futures Lab (IFL), a fondé Comprova, un consortium de 28 organisations de presse brésiliennes dédiées à « identifier et expliquer les rumeurs, les contenus fabriqués et les tactiques de manipulation. »
Entre 2020 et 2023, l’USAID a soutenu le projet Rooted in Trust (RiT), qui « a travaillé aux côtés de plus de 40 médias, organisations de santé et humanitaires » pour « identifier la désinformation nocive » dans plusieurs pays, y compris le Brésil.
Depuis 2020, le RiT « a recueilli et analysé plus de 40 000 rumeurs sur les réseaux sociaux et des activités d’engagement communautaire » et « a soutenu la production de plus de 500 émissions de radio et pièces médiatiques, ainsi que du théâtre de rue, des campagnes d’influenceurs et des événements d’extension communautaire ».
Au Brésil, le RiT « a travaillé pour faire face aux impacts de la désinformation liée à la pandémie avec des partenaires locaux, l’Institut International de l’Éducation du Brésil (IEB), l’Institut de Recherche et de Formation Indigène Iepé et le Projet Santé et Joie (PSA), dans les états du Pará, Amapá et Roraima. »
Selon le RiT, les chercheurs au Brésil créeraient « des bulletins réguliers d’analyse des rumeurs pour soutenir les réseaux humanitaires et de coordination sanitaire, orienteraient la presse locale et les groupes de base et les aideraient à s’engager avec les questions de santé de leurs communautés et à produire un contenu localisé et de haute qualité pour aborder et neutraliser les rumeurs. »
L’USAID cite le TruthBuzz comme une stratégie efficace de vérification des faits contre la désinformation. Le TruthBuzz a reçu une formation de First Draft News, qui a été financé par la National Science Foundation.
Le TruthBuzz est également soutenu par l’ICFJ, qui reçoit un financement du Département d’État des États-Unis depuis 2020 pour le programme « Leaders émergents des médias », qui travaille avec des boursiers des États-Unis et d’Amérique latine et soutient leurs intérêts professionnels dans le journalisme.
Un rapport récent du programme affirme que 61% des projets développés dans le programme sont encore en cours.
Département d’État des États-Unis:
Le Département d’État américain a accordé des fonds au Département d’Analyse des Politiques Publiques de la Fondation Getúlio Vargas (FGV DAPP) et au Centre de Technologie et Société pour deux projets distincts en 2021 et 2022.
En 2021, le Département d’État des États-Unis a accordé à la FGV DAPP 20 000 dollars « pour former des candidates femmes cis et trans aux compétences sociales et techniques nécessaires pour l’exercice complet de leurs droits politiques. Cela contribue à réduire le déficit de représentation des genres en augmentant l’accès des femmes à la politique au Brésil ».
En 2022, le Département d’État a accordé à la FGV DAPP 24 435 dollars « pour combler un fossé entre les professionnels des médias et la communauté scientifique sur la manière de communiquer les changements climatiques et les risques climatiques au public au Brésil ».
En 2023, le Département d’État des États-Unis a donné 20 430 dollars à l’Association Brésilienne de Journalisme Investigatif pour financer « un programme de formation en ligne pour les journalistes de tout le Brésil afin de traiter de la désinformation électorale alimentée par l’IA ».
Le Département d’État explique que ces trois bourses faisaient partie d’un Programme de Diplomatie Publique « pour soutenir la réalisation des objectifs et des buts de la politique étrangère des États-Unis, promouvoir les intérêts nationaux et augmenter la sécurité nationale en informant et en influençant les publics étrangers et en élargissant et renforçant la relation entre le peuple et le gouvernement des États-Unis et les citoyens du reste du monde ».
Ambassade des États-Unis:
Le 26 avril 2024, Felipe Neto, le YouTuber le plus populaire du Brésil avec 46,3 millions d’abonnés, a annoncé sur X un partenariat avec l’Ambassade des États-Unis et son Institut Vero pour organiser des ateliers en Amazonie axés sur l’éducation à la communication avec pour objectif de « favoriser l’émergence et le développement de voix locales. »
Neto, qui a soutenu et fait campagne pour Lula lors des élections de 2022, a été nommé par Lula dans un groupe de travail du Ministère des Droits Humains et de la Citoyenneté. Ce groupe a été créé pour lutter contre le discours de haine et l’extrémisme, avec un accent particulier sur la régulation des réseaux sociaux.
Neto est également le fondateur de l’Institut Vero, une ONG qui collabore avec le Programme de Lutte contre la Désinformation du TSE.
En 2020, l’Institut Vero a parrainé des événements du TSE auxquels a participé Graham Brookie, directeur senior du DFRLab.
Pendant ces événements, le DFRLab a formé les fonctionnaires du TSE à « l’identification et au combat de la désinformation » en utilisant des méthodes d’Intelligence de Source Ouverte (OSINT) pour l’analyse des réseaux.
L’Ambassade des États-Unis a donné 25 000 dollars au Vero en 2023 et 5 000 dollars en 2024. Elle a également fait don de près de 30 000 dollars à l’ONG Redes Cordiais en 2023 et de 45 000 dollars en 2024.
Le 22 août 2024, le Tribunal Suprême Fédéral a tenu une réunion avec Redes Cordiais et l’Institut Vero pour « rapprocher la justice de la société ».
La deuxième édition des Twitter Files Brésil a révélé que Felipe Neto avait un accès privilégié à Twitter, qu’il a utilisé pour demander la censure de contenu pendant la pandémie de COVID-19.
En 2021, l’Ambassade et les consulats des États-Unis au Brésil ont mis en œuvre un programme pilote appelé « Élective Information et (dés)information », avec un cours sur la désinformation, où « 23 professeurs ont été formés et 600 élèves ont suivi le cours optionnel proposé dans huit écoles de six villes de l’État de São Paulo ».
Au deuxième semestre de 2021, le cours était disponible pour les élèves de tout l’État.
En 2024, l’Ambassade et les consulats des États-Unis au Brésil ont annoncé une opportunité de financement « pour des projets qui promeuvent des objectifs et des initiatives stratégiques des États-Unis, tout en mettant en avant des valeurs partagées ou des meilleures pratiques et en renforçant les liens entre le Brésil et les États-Unis ».
Une initiative intitulée « Expansion de l’accès des Brésiliens au journalisme basé sur des faits pour combattre la désinformation » a accepté des demandes de financement jusqu’au 30 juin 2024 « pour collaborer avec des organisations locales afin de fournir des opportunités de formation ou des programmes de renforcement des capacités pour la presse et les journalistes locaux brésiliens, avec une attention particulière aux déserts de l’information – une communauté, rurale ou urbaine, avec un accès limité aux types de nouvelles et d’informations crédibles et approfondies qui alimentent la démocratie au niveau populaire. »
La liste des candidatures explique que « les idées de projets dans le cadre de cette initiative incluent, mais ne se limitent pas à » celles qui « renforcent la capacité institutionnelle des médias traditionnels et émergents pour lutter contre la désinformation et la mésinformation », « améliorent les compétences en vérification des faits parmi les journalistes, les influenceurs et autres parties prenantes » et « promouvent des solutions innovantes pour combattre la désinformation ».
La Maison Blanche:
Le 10 février 2023, le président Joe Biden a rencontré le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, à Washington DC, où le duo « a réaffirmé la nature vitale et durable de la relation États-Unis-Brésil et a souligné le renforcement de la démocratie ».
Un communiqué de presse de la Maison Blanche concernant la réunion détaille qu’ »en tant que leaders des deux plus grandes démocraties des Amériques, le Président Biden et le Président Lula se sont engagés à travailler ensemble pour renforcer les institutions démocratiques. (…) Les deux leaders ont noté qu’ils continuent de rejeter l’extrémisme et la violence en politique, ont condamné le discours de haine et ont réaffirmé leur intention de construire une résilience sociale face à la désinformation, et ont convenu de travailler ensemble sur ces questions. »
Cependant, ce qui a été découvert maintenant est bien plus grave et attaque directement la souveraineté nationale.
Michael Benz, ancien chef de la division informatique du Département d’État a fait de graves accusations concernant l’influence du gouvernement des États-Unis sur les élections brésiliennes de 2022.
Dans une interview pour le programme The War Room, présenté par l’ancien stratège en chef de la Maison Blanche, Steve Bannon, Benz a affirmé que l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) aurait joué un rôle central pour nuire à la campagne de l’ex-président Jair Bolsonaro.
Selon Benz, l’USAID a financé et coordonné une vaste opération de censure et de contrôle de l’information au Brésil, dans le but d’affaiblir Bolsonaro, qu’il appelle le « Trump tropical ».
– L’USAID comme outil d’influence politique mondiale.
Benz a décrit l’USAID comme « un agent flexible », opérant comme un bras d’influence politique mondiale entre le Département d’État, le Pentagone et la CIA.
Il affirme que l’agence a déclaré le populisme comme une menace pour la démocratie, ce qui justifierait une « croisade de censure » contre les dirigeants politiques alignés sur ce mouvement dans différentes parties du monde.
« Lorsque des vagues populistes ont balayé le monde – aux États-Unis en 2016 avec Trump, et avec ce qui s’est passé dans toute l’Europe avec Marine Le Pen, Matteo Salvini et Nigel Farage – l’USAID a déclaré une guerre sainte de censure contre chacun de ces groupes populistes, y compris Bolsonaro », a déclaré Benz.
– « Sans interférence américaine, Bolsonaro serait encore président »
Benz a été catégorique en affirmant que l’USAID a eu un impact décisif sur le résultat des élections brésiliennes.
« Si l’USAID n’existait pas, Bolsonaro serait encore président du Brésil et le Brésil aurait encore un internet libre et ouvert », a-t-il déclaré.
Selon lui, l’agence a investi des dizaines de millions de dollars dans des opérations d’influence au Brésil, y compris le financement de lois contre la désinformation et la pression sur le Tribunal Supérieur Électoral (TSE) pour censurer les publications de Bolsonaro sur les réseaux sociaux.
« C’est l’USAID qui a dépensé des dizaines de millions de dollars de l’argent des contribuables américains pour financer la pression visant à faire adopter des lois contre la désinformation au Congrès brésilien, finançant les avocats qui ont poussé le TSE à réprimer les tweets, les messages WhatsApp et Telegram de Bolsonaro ».
Il a également cité l’un des bénéficiaires de l’USAID, qui aurait publiquement déclaré que l’objectif était « d’éliminer l’échange international d’idées entre le mouvement Trump et le mouvement Bolsonaro ».
La censure au Brésil était « entièrement basée sur l’USAID »
Benz a comparé l’action de l’agence au Brésil à une gigantesque pieuvre monstrueuse de censure, affirmant que ses tentacules se sont étendus à travers tout l’écosystème d’information du pays.
Selon lui, l’USAID a financé des médias, des ONG et des groupes de plaidoyer pour contrôler le flux d’informations et réprimer les voix dissidentes.
« L’USAID dépense des milliards de dollars chaque année pour contrôler les médias », a dit Benz.
« Tous les principaux médias en Ukraine sont financés par l’USAID. Tous les principaux médias en Occident et dans de nombreuses parties de l’Afrique et de l’Asie centrale font aujourd’hui ce que la CIA faisait autrefois. »
Il a comparé la stratégie de l’USAID à l’Opération Mockingbird, un programme de la CIA dans les années 1950 et 1960 pour influencer les médias internationaux.
“Tout le monde se souvient de l’Opération Mockingbird, n’est-ce pas ?”, demanda-t-il. “Eh bien, aujourd’hui, cela s’appelle Usaid Media Sustainability and Media Assistance.”
Le journal indien Times of India publie l’article suivant :
“Renforcement des capacités et ingérence étrangère : un ex-employé explique pourquoi l’USAID n’a « rien à voir avec l’aide« TIMESOFINDIA.COM / 3 février 2025, 18:20 IST
La carrière de l’ancien employé du gouvernement Mike Benz a été marquée par des apparitions de haut niveau dans les médias et une présence significative sur les plateformes sociales, en particulier X, où ses critiques ont attiré l’attention du milliardaire de la technologie Elon Musk.
Leur intérêt commun pour la liberté numérique et la responsabilité gouvernementale a aligné Benz avec Musk, alimentant ce que certains appellent la « guerre Trump-Musk contre l’USAID« .
– Renforcement des capacités et ingérence étrangère : un ex-employé explique pourquoi l’USAID n’a rien à voir avec l’aide.
Mike Benz, ancien employé du Département d’État est devenu une figure clé dans le discours croissant autour des agences gouvernementales, en particulier l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID).
Connu pour son travail en cybersécurité et en politique d’internet, Benz est passé du service gouvernemental à devenir un critique vocal de ce qu’il perçoit comme une hypertrophie gouvernementale, se concentrant sur des questions liées à la censure sur internet, la liberté d’expression et l’influence sur la politique étrangère.
– Les critiques de l’USAID.
Benz a été franc concernant l’USAID, affirmant que l’agence opère au-delà de sa mission traditionnelle d’aide humanitaire.
Selon Benz, l’USAID s’engage dans des activités qui influencent la politique étrangère et pourrait même jouer un rôle dans la gestion du discours en ligne, soulevant des préoccupations concernant des agendas politiques déguisés en travail de développement.
Ses critiques suggèrent que l’agence est devenue un outil pour promouvoir des objectifs géopolitiques spécifiques, plutôt que de se concentrer uniquement sur les efforts humanitaires.
Benz décrit l’USAID comme l’entité centrale au sein de ce qu’il appelle le « triangle des établissements de politique étrangère« , aux côtés du Département d’État, du Département de la Défense (DOD) et de la communauté du renseignement.
Mike Benz décrit que ces agences gèrent les affaires de ce qu’il appelle « l’empire américain« , avec l’USAID jouant un rôle crucial dans la coordination d’activités qui vont au-delà de l’assistance humanitaire. « L’USAID ne concerne pas seulement l’aide« , affirme Benz.
« Il s’agit de renforcer et d’influencer le cours des événements dans des nations étrangères, souvent alignées avec les intérêts stratégiques des États-Unis.«
Il argue que l’USAID a été créée dans les années 1960 pour rationaliser les opérations qui causaient auparavant des frictions entre le Pentagone, le Département d’État et la CIA.
Avant la création de l’USAID sous le président John F. Kennedy, ces agences se chevauchaient souvent dans leurs efforts de développement international, menant à des inefficacités dans l’exécution de la politique étrangère des États-Unis.
Benz affirme que, bien que l’USAID ait été conçue pour résoudre ces problèmes, elle est depuis devenue un organe influent capable de modeler la dynamique politique et sociale dans d’autres pays sous le prétexte de l’aide au développement.
– Implications.
Elon Musk a amplifié les critiques de Benz, s’engageant souvent avec son contenu sur X et exprimant ses propres préoccupations concernant le rôle de l’USAID.
Musk a publiquement qualifié l’USAID « d’organisation criminelle » et a appelé à sa dissolution, s’alignant sur des efforts plus larges sous le second mandat du président Trump pour restructurer ou démanteler des agences gouvernementales perçues comme inefficaces ou politiquement biaisées.
Et l’influence de Musk va au-delà de la rhétorique. Par le biais de son implication avec le récemment formé « Département de l’Efficacité Gouvernementale » (DOGE), Musk aurait joué un rôle dans la défense des réformes ciblées sur l’USAID.
Cela inclut la suppression de responsables de sécurité clés au sein de l’agence, perçus comme des obstacles à l’agenda de réforme du gouvernement Trump.
– La « Guerre contre l’USAID ».
La soi-disante « guerre Trump-Musk contre l’USAID » reflète un mouvement politique plus large visant à redéfinir le rôle des institutions gouvernementales américaines.
Les apparitions de Benz résonnent particulièrement dans les cercles conservateurs, où les préoccupations concernant l’excès de gouvernement et le manque de transparence sont prédominantes.
– «USAID EST DIRIGÉE PAR DES EXTRÉMISTES FOUS.»
Le président américain Trump a affirmé que l’agence américaine pour l’aide extérieure est dirigée par des « extrémistes fous« , qui doivent être expulsés, justifiant ainsi la décision de mettre les employés de l’organisme en congé forcé.
L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) « est dirigée par des extrémistes fous » et la Maison Blanche essaie de « les expulser« , a déclaré dimanche Donald Trump à la presse.
« Nous prendrons ensuite une décision« , a-t-il ajouté, en référence à l’avenir de l’agence.
L’administration américaine a écarté deux chefs de sécurité de l’USAID après qu’ils aient refusé de remettre du matériel confidentiel au Département de l’Efficacité Gouvernementale, connu sous le nom de DOGE, dirigé par Elon Musk, ont rapporté dimanche deux sources à l’agence de presse Associated Press (AP).
L’AP, qui identifie les sources comme un employé actuel et un ancien employé des États-Unis, indique que les membres du DOGE ont finalement obtenu samedi l’accès à des informations confidentielles de l’USAID, incluant des rapports de services secrets, auxquels l’accès leur avait été précédemment refusé.
Le directeur de la sécurité de l’USAID, John Vorhees, et son adjoint Brian McGill ont été mis en congé, selon les sources de l’AP.
Le DOGE fait partie du gouvernement et a été chargé par Trump d’identifier des moyens de réduire les coûts de l’administration publique.
Les sources ont parlé sous condition d’anonymat car elles n’étaient pas autorisées à partager ces informations, explique l’agence de presse.
Un jour plus tôt, le DOGE a mené une opération similaire au Département du Trésor, obtenant l’accès à des informations sensibles du système d’attribution des fonds et des paiements, incluant les clients de la Sécurité Sociale et du Medicare, le système d’assurance santé géré par le gouvernement américain pour les personnes de plus de 65 ans.
Le Washington Post a indiqué dans son édition de vendredi que le sous-secrétaire intérimaire du Trésor, David Lebryk, aurait démissionné après plus de 30 ans de service après que le DOGE ait demandé l’accès à des données confidentielles du département.
– George Soros et la connexion avec l’Usaid.
Benz a expliqué comment l’USAID oriente les ressources vers les organisations qui partagent ses objectifs.
Il a cité Fair and Just Prosecution, une ONG qui conseille les procureurs et qui est financée par le milliardaire George Soros.
« L’USAID a donné 27 millions de dollars au sponsor fiscal du groupe de procureurs de contrôle de Soros », a-t-il révélé.
« Ce groupe a reçu plus d’argent de l’USAID que de George Soros lui-même. »
Il a également mentionné le Tide Center, un sponsor fiscal qui a reçu un financement de l’USAID et qui est un groupe leader derrière le mouvement Black Lives Matter.
Pour Benz, l’USAID a utilisé les ressources publiques américaines pour interférer directement dans la politique intérieure d’autres pays, dont le Brésil, dans le but de réprimer les mouvements populistes et de contrôler le flux d’informations.
« Ils éliminent le populisme national parce qu’il fait obstacle à leurs objectifs de politique étrangère »
1) Les ONGs qui pullulent et leur manque de contrôle et de transparence.
D’après des calculs effectués dès 2007, on pouvait déjà constater que le Brésil était devenu le paradis des ONG.
À cette époque, le nombre d’organisations non gouvernementales tournait autour de 250 000, avec des financements fédéraux d’environ 3 milliards de réaux.
Aujourd’hui, les estimations indiquent qu’il y a près de 850 000 ONG actives dans le pays, recevant plus de 18 milliards de réaux par an en subventions fédérales. Ce qui est le plus préoccupant dans ce contexte, c’est que le gouvernement fédéral n’a pas d’enregistrement fiable des véritables services rendus par ces organismes, où ils agissent réellement et comment ils agissent.
Avec ce manque de contrôle souvent volontaire, les accusations de corruption et d’ingérence de ces entités dans les affaires de l’État, y compris celles de sécurité nationale, abondent.
Des projets proposant une réglementation et même l’établissement d’un cadre réglementaire pour les ONGs dorment depuis des années dans les tiroirs du Palais du Planalto et du Congrès National.
La Commission d’Enquête Parlementaire des ONGs de 2003 a estimé que parmi les organisations de ce type qui opéraient effectivement en Amazonie, la plupart des ONGs étaient directement ou indirectement liées à des organismes internationaux et ayant des objectifs peu clairs ou même très suspects.
Riche en minéraux considérés d’un intérêt stratégique extrême, comme le niobium, utilisé dans divers composants de l’industrie aérospatiale, entre autres éléments chimiques, et possédant la plus grande réserve mondiale d’eau potable, l’Amazonie brésilienne est de plus en plus convoitée à l’échelle mondiale, sans réponse effective de la part des autorités hypocrites et vendues.
Les politiciens se sont rendus incapables, jusqu’à présent, d’envoyer des troupes pour occuper la région avec des lois même qui empêchent l’armée de rentrer dans certains territoires. Il existe notamment la loi OIT 169 créé par Fernando Henrique Cardoso qui vise à éloigner l’armée et la police des opérations de contrebande de minerais et de drogue.
2) La paralysation d’infrastructures clés, avec des politiques de balkanisation et de domination financière.
Abordons maintenant la complexité et les implications de la démarcation des terres autochtones au Brésil, en particulier dans la région de Raposa/Serra do Sol à Roraima.
La Constitution de 1988 reconnaît aux peuples autochtones des droits originaux sur les terres qu’ils occupent traditionnellement, représentant environ 15% du territoire national. Cette démarcation a créé une sorte de « deux Brésils », où les populations autochtones sont ségréguées dans des réserves avec des protections fédérales spécifiques pour leur organisation sociale, coutumes, langues, croyances, et traditions.
Ce processus a été fortement critiqué pour être une forme de colonialisme postmoderne, où les intérêts oligarchiques se cachent derrière un militantisme environnementaliste-indigéniste. Ces intérêts visent à maintenir le Brésil dans un état de sous-développement, en paralysant des projets d’infrastructure essentiels sous prétexte de protéger les droits autochtones et la nature.
Ce qui apparaît aussi est l’influence internationale et les manœuvres politiques, comme la tentative d’introduire le concept de « plurinationalité » dans la Constitution brésilienne, où les peuples autochtones auraient une double nationalité.
Roberto Cardoso de Oliveira a souvent critiqué l’ethnocentrisme dans l’anthropologie brésilienne, soulignant comment les études sur les peuples indigènes peuvent servir d’outils pour justifier ou influencer des agendas politiques.
Dans son livre « Sobre o Pensamento Antropológico » (1988), il met en lumière comment l’anthropologie et plus particulièrement « l’ethnopolitique » peut être utilisée pour renforcer ou contester des visions de la nation brésilienne, y compris en ce qui concerne les politiques indigénistes.
En parallèle, des organisations comme la Fondation Wenner-Gren, ont soutenu des recherches anthropologiques qui justifient des pratiques sociales extrêmes sous le prétexte de la sélection naturelle, influençant ainsi les politiques et les mouvements indigénistes.
Il est important de critiquer l’évolution des constitutions brésiliennes depuis 1934 jusqu’à 1988, notant un changement radical dans la reconnaissance des droits des peuples autochtones, allant de la simple protection de leur possession à la reconnaissance de droits exclusifs sur les ressources naturelles et le sous-sol.
Cette évolution est vue comme une manipulation politique par des forces externes et internes, cherchant à influencer la politique brésilienne en faveur d’une vision indigéniste qui nuit extrêmement au développement national.
L’indigénisme, soutenu par des changements culturels depuis les années 1960, prône des revendications au-delà de la propriété foncière, visant à une refonte géopolitique.
Cette dynamique trouve ses origines dans la « légende noire« , une offensive des puissances coloniales anglo-protestantes contre la colonisation ibérique, liée au contrôle économique et à la philosophie de la « libre navigation » et du « noble sauvage« .
La « légende noire » (leyenda negra en espagnol) est un terme qui décrit une perception négative de l’Empire espagnol et, par extension, de l’Empire portugais, souvent propagée par des auteurs et des nations de tradition protestante, notamment anglo-saxonnes. Cette légende accuse ces empires de cruauté envers les populations autochtones et d’inefficacité administrative. La légende noire est perçue comme une manipulation politique qui pourrait servir des intérêts économiques ou géopolitiques étrangers en dépeignant les puissances ibériques sous un jour défavorable.
La « libre navigation » se réfère aux principes et aux politiques qui soutenaient la liberté de navigation sur les mers, particulièrement dans le contexte de l’Atlantique au XVIIIe et XIXe siècle. Ce concept était central dans les conflits commerciaux et diplomatiques entre les puissances européennes, où les nations protestantes, en particulier la Grande-Bretagne, défendaient le droit à la navigation sans restrictions, souvent en opposition aux monopoles maritimes de l’Espagne et du Portugal. Au Brésil, l’idée de libre navigation a été utilisée comme un levier pour pousser le pays à se conformer à des normes internationales qui favorisaient le commerce et l’influence britannique, par exemple. Cette doctrine a eu des répercussions sur la politique brésilienne, notamment en incitant à une ouverture économique qui pouvait parfois être en contradiction avec les intérêts de développement national.
Le concept du « noble sauvage » émerge principalement des écrits des philosophes des Lumières comme Jean-Jacques Rousseau, qui idéalisait les peuples non européens comme étant plus « purs » et « naturels », vivant en harmonie avec leur environnement et sans les corruptions de la société civilisée. En contexte brésilien, cette idée a été reprise et parfois utilisée pour justifier des politiques indigénistes qui privilégiaient la préservation des modes de vie traditionnels au détriment du développement économique ou de l’intégration nationale. L’idéalisation du sauvage noble peut être vue comme une forme de manipulation culturelle visant à influencer les politiques nationales en faveur de la protection des peuples autochtones, ce qui, selon certains critiques, pourrait entraver le développement national en créant des zones économiquement stagnantes ou en limitant l’exploitation des ressources naturelles.
Ces idées ont été utilisées pour fragiliser les États-Nations d’Amérique latine, notamment à travers des politiques de balkanisation et de domination financière post-indépendance. La balkanisation, en ce contexte, se réfère à la division ou la fragmentation des nations en entités politiques plus petites ou autonomes, souvent sur des lignes ethniques ou culturelles.
Cela a été facilité par des politiques qui encouragent l’autonomie régionale ou tribale, ce qui peut mener à des tensions internes et à une dilution de l’unité nationale.
Par ailleurs, la domination financière post-indépendance par des institutions internationales et des pays étrangers a souvent été conditionnée par des réformes structurelles qui peuvent inclure des concessions territoriales ou des droits spécifiques pour les populations indigènes, parfois au détriment du contrôle centralisé de l’État sur ses ressources et territoires.
La commémoration du cinquième centenaire de la Découverte de l’Amérique en 1992 a marqué un point de bascule pour les mouvements indigénistes. Cette date symbolique a été utilisée pour remettre en question les racines culturelles et politiques de l’Amérique latine, souvent perçues comme étant d’origine européenne et, plus précisément, de la Renaissance.
Les revendications indigénistes ont cherché à contester cette narrative, en mettant en avant les cultures et les contributions des peuples autochtones qui étaient là bien avant l’arrivée des Européens.
Des campagnes comme « 500 ans de résistance indigène, noire et populaire » ont émergé, soulignant non seulement le rejet de la célébration de la « découverte » mais aussi la reconnaissance des luttes passées et actuelles des peuples indigènes pour leurs droits et leur culture.
Cette commémoration a ainsi été un catalyseur pour des mouvements qui revendiquent une réécriture de l’histoire nationale, une redistribution des terres, des droits linguistiques, et parfois même une réorganisation politique qui pourrait inclure des formes de gouvernement autonomes pour les peuples indigènes, toutes ces actions contribuant à une transformation profonde de l’identité et de la gouvernance des États-Nations en Amérique latine.
Des projets comme l’Initiative du Bouclier des Guyanas visent à dominer une région stratégique, reflétant une continuité des politiques coloniales anglo-néerlandaises.
L’Initiative du Bouclier des Guyanas, souvent mentionnée dans des discussions géopolitiques et écologiques, vise à promouvoir un développement durable et à protéger la biodiversité dans la région géographique connue sous le nom de Bouclier des Guyanas, qui englobe des parties du Guyana, du Suriname, de la Guyane française, et du Venezuela et du Brésil.
Cependant, certains critiques voient dans cette initiative une continuité et même une résurgence des anciennes politiques coloniales, en particulier celles des puissances anglo-néerlandaises, qui ont historiquement cherché à dominer cette région stratégique pour ses ressources naturelles et sa position géographique.
Des projets comme « l’Amazone Initiative » et des certifications forestières comme le « Forest Stewardship Council (FSC)« , cherchent à instaurer des zones d’exclusion économique, limitant ainsi l’exploitation locale des ressources, rappelant la façon dont les anciennes puissances coloniales restreignaient l’accès aux terres et aux ressources pour les populations locales.
Cette stratégie utilise l’environnementalisme et l’indigénisme comme armes politiques.
3) L’utilisation d’histoires théologiques & des manipulations sociales.
La théologie de la libération, émergée dans les années 1960 en Amérique latine, est une instrumentalisation théologique catholique qui cherche à appliquer les enseignements de Jésus aux conditions socio-politiques et économiques des pauvres et des opprimés.
Dom Pedro Casaldáliga, un figure majeure de cette théologie, a apporté une dimension unique en s’identifiant aux concepts de la « Terre Mère« , inspiré par son expérience en Afrique et son travail au Brésil où il a joué un rôle significatif dans le Mouvement des Travailleurs Sans Terre (MST).
Casaldáliga, arrivé au Brésil en 1968, a appliqué les méthodes de lutte qu’il avait développées en Afrique, visant à mobiliser les populations locales contre l’injustice sociale et la répression économique.
En se basant sur la pédagogie socio-constructiviste de Paulo Freire (qui n’a même pas alphabétisé sa propre femme), il a mis en place des stratégies “d’alphabétisation et de conscience sociale”, autrement dit de manipulation et ingénierie sociale, transformant les communautés rurales en foyers de résistance et de rébellion contre les structures “oppressives”. Il a transformé ces communautés en agents de la révolution.
4) L’égide d’organisations et de conférences internationales.
La conférence de 1937 à Oxford a marqué un tournant avec la création du Conseil œcuménique des Églises (COE), soutenu par des figures de l’oligarchie britannique et américaine.
Ce conseil a promu l’idée d’un gouvernement mondial, critiquant la souveraineté nationale comme une cause de guerres.
Elaine Dewar, dans son livre « Le Voile Vert« , décrit le CEDI (le Centre œcuménique de Documentation et Information) comme un centre d’intérêt dans un réseau complexe de financement et d’opérations visant à promouvoir les ONGs des soit disants “défense de l’environnement et des droits de l’homme » au Brésil, avec des fonds provenant des USA mais aussi de l’Agence Canadienne de Développement International.
Le Conseil mondial des peuples autochtones (CMPA), fondé en 1975, a été une pièce maîtresse dans cette stratégie, soutenu par le COE et des gouvernements comme celui du Canada, visant à transformer le paradigme de la souveraineté en favorisant l’autonomie des peuples autochtones, ce qui s’aligne avec les objectifs impérialistes de diviser pour régner.
Le CMPA a été financé et organisé par des entités comme le COE et le gouvernement canadien, avec des figures clés comme George Manuel, qui a joué un rôle central dans la promotion de l’indigénisme international.
Des conférences et des réunions ont été organisées pour définir et promouvoir les droits des peuples autochtones, souvent en critiquant les politiques des gouvernements nationaux comme celle du Brésil.
Le mouvement indigéniste est orchestré par des organisations comme le Conseil œcuménique des Églises, liées à l’oligarchie britannique et américaine, cherchant à fragmenter les États-nations souverains. À l’Assemblée Générale de New Delhi en 1961, le COE a adopté des résolutions qui appelaient à la justice sociale, y compris des droits pour les minorités et les peuples autochtones.
En 1970, le COE a soutenu la Conférence de Cuernavaca au Mexique, qui a appelé à la non-prolifération des armes nucléaires en Amérique latine et Caraïbes.
Récemment, en 2019, le COE a soutenu une conférence à Managua, au Nicaragua, pour lutter contre le racisme dans les Amériques et les Caraïbes, avec la participation de représentants de l’Église brésilienne. En 2019 également, un représentant brésilien du COE a souligné l’importance de la protection de l’environnement et des droits des peuples indigènes dans la lutte contre le changement climatique.
Cette stratégie s’appuie sur une réorganisation des relations internationales sous un gouvernement mondial, critiquant la souveraineté nationale comme un obstacle à la paix.
Ces efforts montrent une continuité des politiques impérialistes sous de nouvelles formes, utilisant l’indigénisme comme un outil pour fragmenter les États-nations et promouvoir une gouvernance globale, souvent sous l’égide d’organisations et de conférences internationales.
5) Transformer les conflits locaux en luttes internationales, soutenus par des réseaux transnationaux.
Le concept de « multitude » a été largement développé et popularisé par Antonio Negri et Michael Hardt dans leur livre « Empire » publié en 2000. Ils utilisent le terme « multitude » pour décrire une nouvelle forme de sujet politique global, constitué de diversités et de différences, en opposition à la notion traditionnelle de « peuple » ou de « prolétariat ».
Selon cette vision nouvelle de sujet politique global, la Russie, l’Allemagne, la France et la Chine sont décrites comme les précurseurs d’une « guerre civile intra-impériale« , où les tensions mondiales et les inégalités économiques alimentent une révolte globale, menée par les « multitudes » – des masses populaires poussées par la misère due au « mondialisme« .
Ces mouvements, comme le Mouvement des Travailleurs Sans Terre (MST) au Brésil et les soulèvements indigènes, visent à déstabiliser les États-nations, rendant leur gouvernance inviable.
Le MST, en particulier, s’est internationalisé, influençant des mouvements similaires en Bolivie et ailleurs en Amérique du Sud, avec des liens étroits avec des ONG et des figures idéologiques comme Frei Betto et Antonio Negri.
Ces groupes cherchent à transformer les conflits locaux en luttes internationales, soutenus par des réseaux transnationaux et des événements comme le Forum Social Mondial.
Le MST se positionne ainsi non seulement dans le contexte brésilien mais dans un cadre international, soutenu par des ONG et des idéologues qui voient dans ces mouvements la possibilité de transformer les conflits locaux en luttes globales.
Cette internationalisation des mouvements sociaux, notamment via des réseaux comme Via Campesina, montre une volonté de reconfigurer les relations de pouvoir à l’échelle mondiale, en utilisant les soulèvements locaux comme catalyseurs pour un changement systémique.
6) La Banque Mondiale est contre le développement.
L’adoption de l’indigénisme par des institutions multilatérales comme la Banque mondiale montre une instrumentalisation de ces mouvements.
Cette instrumentalisation s’est traduite par des initiatives comme « le comité consultatif des peuples autochtones« , visant à intégrer ces populations dans les stratégies tout en les marginalisant davantage.
Le projet hydroélectrique de Cararaó, rebaptisé Belo Monte, a été un point de friction majeur, où la Banque Mondiale, sous la “pression” écologiste et indigéniste qu’elle même finance, a annulé des prêts établis.
Cela marque une victoire symbolique pour la Banque Mondiale contre le développement énergétique au Brésil, et comment elle a empêché le développement en instrumentalisant les droits des peuples autochtones contre leurs propres intérêts.
Des exemples comme la suspension du projet de centrale hydroélectrique de Belo Monte (liée à une campagne internationale rapportée par la Banque Mondiale elle-même) montrent comment ces actions compromettent l’avenir du Brésil.
La suspension du projet de la centrale hydroélectrique de Belo Monte a été influencée par une campagne internationale, amplifiée par les critiques et les rapports de la Banque Mondiale en 2008.
Cette campagne remettait en question la viabilité environnementale et sociale du projet, pointant notamment l’impact sur les populations indigènes et l’écosystème amazonien. En 2011, bien que le projet ait reçu le feu vert du gouvernement brésilien, il a été sujet à plusieurs suspensions judiciaires, notamment en août 2012, quand un tribunal a annulé la licence de construction pour non-consultation des peuples indigènes.
Ces actions ont non seulement retardé le développement énergétique du Brésil mais ont aussi mis en évidence comment des pressions internationales peuvent influencer les politiques nationales, compromettant ainsi la souveraineté et l’avenir énergétique du pays.
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