Amazonie et corruption sur KateTv.

Kate reçoit Antoine Bachelin Sena venu parler de son dernier livre « Amazonie Politique« .
Il y est question de la corruption qui règne au sein des ONG, des autochtones maintenus dans les réserves, des zones de non droits et de ce qu’on appelle au Brésil: la Mafia Verte.


Une émission instructive sur une partie du monde que l’on croit connaître.

Discours de Trump le 23 septembre 2025 à New York, ONU.

Aujourd’hui, seulement 8 mois après le début de mon administration, nous sommes le pays le plus dynamique au monde, et aucun autre pays ne nous arrive même à la cheville.

L’Amérique est bénie avec l’économie la plus forte, les frontières les plus solides, l’armée la plus puissante, les amitiés les plus solides et l’esprit le plus fort de toutes les nations sur Terre.

C’est véritablement l’âge d’or de l’Amérique.

Nous avons inversé rapidement la calamité économique héritée de l’administration précédente (les hausses de prix de l’energie et une inflation record, une inflation comme nous n’en avons jamais connue auparavant).

Sous mon leadership, les coûts de l’énergie ont diminué, les prix de l’essence ont baissé, les prix des produits alimentaires ont diminué, les taux hypothécaires sont en baisse, et l’inflation a été vaincue.

La seule chose qui augmente, c’est la bourse, qui vient d’atteindre un record historique. En fait, elle a atteint un record 48 fois au cours de cette courte période.

La croissance explose, l’industrie manufacturière prospère. Comme je l’ai dit, la bourse se porte mieux qu’elle ne l’a jamais fait, et tous ceux dans cette salle en bénéficient. Presque tout le monde.

Et, surtout, les salaires des travailleurs augmentent à un rythme jamais vu depuis plus de 60 ans. C’est bien de cela qu’il s’agit, n’est-ce pas ?

En 4 ans sous le président Biden, nous avions moins de 1 000 milliards de dollars d’investissements nouveaux aux États-Unis. En seulement 8 mois depuis mon entrée en fonction, nous avons obtenu des engagements et des fonds déjà versés pour 17 000 milliards de dollars. Pensez-y : 4 ans, moins de 1 000 milliards ; 8 mois, bien plus de 17 000 milliards sont investis aux États-Unis, et cela afflue maintenant de toutes les parties du monde.

Nous avons mis en place les plus importantes réductions d’impôts de l’histoire américaine et les plus grandes réductions de réglementations de l’histoire américaine, faisant de notre pays, une fois encore, le meilleur endroit au monde pour faire des affaires. Beaucoup de personnes dans cette salle investissent en Amérique, et cela s’est avéré être un investissement sacrément rentable au cours de ces 8 mois.

Lors de mon premier mandat, j’ai construit la plus grande économie de l’histoire mondiale. Nous avions la meilleure économie au monde, et je fais la même chose à nouveau, mais cette fois, c’est encore plus grand et mieux. Les chiffres surpassent largement mon record précédent.

À notre frontière sud, pendant les 4 derniers mois, et cela fait 4 mois consécutifs, le nombre d’immigrants illégaux admis ou entrés dans notre pays est de 0. Difficile à croire, car il y a un an à peine, des millions et des millions de personnes affluaient de partout dans le monde, des prisons, des institutions psychiatriques, des trafiquants de drogue. Ils arrivaient de partout dans le monde, déferlant dans notre pays à cause de la politique ridicule de frontière ouverte de l’administration Biden.

Notre message est très simple : si vous entrez illégalement aux États-Unis, vous irez en prison ou vous serez renvoyé d’où vous venez, vous savez ce que cela signifie. Je tiens à remercier le Salvador pour le travail efficace et professionnel qu’ils ont accompli en recevant et en emprisonnant tant de criminels qui sont entrés dans notre pays.

Sous l’administration précédente, ce nombre avait atteint des records, mais ils sont tous en train d’être expulsés. Vous n’avez pas le choix, et les autres pays n’ont pas le choix non plus, car ils sont dans la même situation avec l’immigration. Cela détruit votre pays, et il faut faire quelque chose.

Sur la scène mondiale, l’Amérique est à nouveau respectée comme jamais auparavant. Il y a quelques années, 3 ou 4 ans, ou même 1 an, nous étions la risée du monde entier.

Lors du sommet de l’OTAN en juin, presque tous les membres de l’OTAN se sont officiellement engagés, à ma demande, à augmenter leurs dépenses de défense de 2 % à 5 % de leur PIB, rendant notre alliance bien plus forte et puissante qu’elle ne l’a jamais été.

En mai, je me suis rendu au Moyen-Orient pour rendre visite à mes amis et reconstruire nos partenariats dans le Golfe. Ces relations précieuses avec l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats Arabes Unis et d’autres pays sont, je crois, plus étroites que jamais.

Mon administration a négocié un accord commercial historique après l’autre, y compris avec le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Japon, la Corée du Sud, le Vietnam, l’Indonésie, les Philippines, la Malaisie, et bien d’autres encore.

De même, en seulement 7 mois, j’ai mis fin à 7 guerres prétendument insolubles. On disait qu’elles ne pourraient jamais être résolues. Certaines duraient depuis 31 ans, deux d’entre elles pendant 31 ans, une autre 36 ans, une autre 28 ans. J’ai mis fin à sept guerres, des conflits où des milliers de personnes étaient tuées. Cela inclut le Cambodge et la Thaïlande, le Kosovo et la Serbie, le Congo et le Rwanda – une guerre d’une violence extrême –, le Pakistan et l’Inde, Israël et l’Irak, l’Égypte et l’Éthiopie, ainsi que l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

Aucun président, aucun premier ministre, ni aucun autre pays n’a jamais accompli quelque chose de comparable, et je l’ai fait en seulement 7 mois. Cela n’était jamais arrivé auparavant. J’en suis très honoré, mais c’est dommage que j’aie dû le faire à la place des Nations Unies, qui, malheureusement, n’ont même pas essayé d’aider dans aucun de ces cas.

J’ai mis fin à 7 guerres, j’ai traité avec les dirigeants de chacun de ces pays, et je n’ai jamais reçu un seul appel des Nations Unies proposant leur aide pour finaliser ces accords.

Tout ce que j’ai obtenu des Nations Unies, c’est un escalator qui s’est arrêté en plein milieu alors que la Première Dame et moi étions dessus – elle aurait pu tomber, mais heureusement, nous avons une super fome tous les deux – et un téléprompteur qui ne fonctionnait pas. Voilà les deux choses que j’ai reçues des Nations Unies : un mauvais escalator et un mauvais téléprompteur. Merci beaucoup. D’ailleurs, le téléprompteur fonctionne maintenant, il vient de s’éteindre. Merci. Je pense que je devrais le faire à l’ancienne, c’est plus simple. Merci beaucoup.

Je n’y avais pas pensé sur le moment, car j’étais trop occupé à travailler pour sauver des millions de vies en mettant fin à ces guerres. Mais plus tard, j’ai réalisé que les Nations Unies n’étaient pas là pour nous. Je n’y ai pensé qu’après coup, pas pendant ces négociations, qui n’étaient pas faciles.

Cela étant dit, à quoi sert l’ONU ? Les Nations Unies ont un potentiel immense, je l’ai toujours dit, un potentiel énorme, mais elles n’en exploitent même pas une fraction. Pour l’instant, elles se contentent d’écrire des lettres au ton très ferme, sans jamais donner suite. Ce ne sont que des mots vides, et les mots vides ne résolvent pas les guerres.

La seule chose qui résout les guerres, c’est l’action. Après avoir mis fin à toutes ces guerres et négocié les Accords d’Abraham – un événement majeur pour lequel notre pays n’a reçu aucun crédit, comme d’habitude –, tout le monde dit que je devrais recevoir le prix Nobel de la paix pour chacune de ces réalisations.

Mais pour moi, le véritable prix, ce sont les fils et les filles qui pourront grandir avec leurs mères et leurs pères, car des millions de personnes ne sont plus tuées dans des guerres sans fin et inutiles. Ce qui m’importe, ce n’est pas de gagner des prix, c’est de sauver des vies.

Nous avons sauvé des millions et des millions de vies avec ces 7 guerres terminées, et nous travaillons sur d’autres accords de paix, vous le savez.

Il y a de nombreuses années, un promoteur immobilier très prospère à New York, connu sous le nom de Donald J. Trump, a fait une offre pour la rénovation et la reconstruction de ce complexe des Nations Unies. Je m’en souviens très bien. À l’époque, j’avais dit que je le ferais pour 500 millions de dollars, en reconstruisant tout magnifiquement. Je parlais de sols en marbre, alors qu’eux proposaient du terrazzo. Je parlais des meilleurs matériaux, de murs en acajou, alors qu’eux proposaient du plastique.

Mais ils ont choisi une autre voie, beaucoup plus coûteuse, et qui a produit un résultat bien inférieur. J’avais réalisé qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient en matière de construction, que leurs concepts étaient totalement erronés, et que le produit qu’ils proposaient était mauvais et extrêmement coûteux. Cela allait leur coûter une fortune, et j’avais prévenu qu’il y aurait des dépassements de coûts énormes.

Eh bien, j’avais raison. Ils ont eu des dépassements massifs et ont dépensé entre 2 et 4 milliards de dollars pour le bâtiment, sans même obtenir les sols en marbre que je leur avais promis. Vous marchez sur du terrazzo, vous l’avez remarqué ? Pour moi, franchement, en regardant le bâtiment et en restant coincé dans l’escalator, ils n’ont toujours pas fini le travail, même après toutes ces années.

Ce projet était tellement corrompu que le Congrès m’a même demandé de témoigner sur ce gâchis monumental, car ils n’avaient aucune idée du coût réel, qui se situait entre 2 et 4 milliards de dollars, contre 500 millions garantis. J’avais dit que cela coûterait bien plus de 5 milliards.

Malheureusement, beaucoup de choses aux Nations Unies se passent ainsi, mais à une échelle encore bien plus grande. C’est très triste à voir.

Je suis venu ici aujourd’hui pour offrir la main du leadership et de l’amitié américaine à toute nation de cette assemblée prête à se joindre à nous pour forger un monde plus sûr et plus prospère, un monde qui sera bien plus heureux, avec un avenir bien meilleur à portée de main.

Mais pour y parvenir, nous devons rejeter les approches ratées du passé et travailler ensemble pour affronter certaines des plus grandes menaces de l’histoire. Il n’y a pas de danger plus sérieux pour notre planète aujourd’hui que les armes les plus puissantes et destructrices jamais conçues par l’homme, dont les États-Unis, comme vous le savez, possèdent beaucoup.

Comme je l’ai fait lors de mon premier mandat, j’ai fait de la lutte contre ces menaces une priorité absolue, en commençant par la nation d’Iran. Ma position est très simple : le plus grand sponsor mondial du terrorisme ne doit jamais être autorisé à posséder l’arme la plus dangereuse.

C’est pourquoi, peu après mon entrée en fonction, j’ai envoyé une lettre au soi-disant Guide suprême, proposant une offre généreuse. J’ai promis une coopération totale en échange de la suspension du programme nucléaire iranien. La réponse du régime a été de continuer leurs menaces constantes contre leurs voisins et les intérêts américains dans la région, ainsi que contre certains grands pays voisins. Aujourd’hui, beaucoup d’anciens commandants militaires iraniens, en fait presque tous, ne sont plus parmi nous, ils sont morts.

Et il y a trois mois, lors de l’opération « Marteau de Minuit », 7 bombardiers B-2 américains ont largué des bombes de 1 430 000 livres chacune sur la principale installation nucléaire iranienne, détruisant tout. Aucun autre pays au monde n’aurait pu faire ce que nous avons fait.

Aucun autre pays n’a l’équipement pour faire ce que nous avons fait. Nous avons les armes les plus puissantes au monde. Nous détestons les utiliser, mais nous avons fait quelque chose que les gens voulaient faire depuis 22 ans. Avec la capacité d’enrichissement nucléaire de l’Iran détruite, j’ai immédiatement négocié la fin de la guerre de 12 jours, comme on l’appelle, entre Israël et l’Iran, les deux parties acceptant de cesser les combats.

Comme tout le monde le sait, je me suis également profondément impliqué pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza. Il faut que cela soit fait. Malheureusement, le Hamas a rejeté à plusieurs reprises des offres raisonnables de paix. Nous ne pouvons pas oublier le 7 octobre, n’est-ce pas ?

Cependant, certains membres de cette assemblée semblent encourager le conflit en reconnaissant unilatéralement un État palestinien. Une telle démarche reviendrait à récompenser le Hamas pour ses atrocités, y compris celles du 7 octobre, alors qu’il refuse de libérer les otages et d’accepter un cessez-le-feu. Au lieu de céder aux exigences du Hamas, ceux qui aspirent à la paix doivent envoyer un message clair et uni : libérez les otages immédiatement. Merci.

Nous devons nous unir pour mettre fin à la guerre à Gaza sans délai. Il faut négocier la paix et obtenir la libération des otages. Nous voulons le retour des 20 otages restants, pas seulement quelques-uns. Comme vous le savez, avec l’aide de personnes comme Steve Witkoff et Marco Rubio, nous avons réussi à en récupérer la plupart. Mais j’ai toujours dit que les 20 derniers seraient les plus difficiles, et c’est exactement ce qui s’est produit. Nous devons les ramener maintenant, tous ensemble, y compris ceux qui ont tragiquement perdu la vie. Les parents de ces otages me l’ont demandé avec insistance, désirant leur retour avec autant de force que s’ils étaient encore en vie.

Par ailleurs, j’ai travaillé sans relâche pour stopper les combats en Ukraine. Je pensais que cette guerre, parmi les sept que j’ai contribué à arrêter, serait la plus facile à résoudre en raison de ma bonne relation avec le président Poutine. Mais la guerre réserve toujours des surprises.

Tout le monde s’attendait à ce que la Russie l’emporte en trois jours, mais cela ne s’est pas déroulé ainsi. Ce conflit, censé être une simple escarmouche, dure depuis trois ans et demi, causant la mort de 50 à 7 000 jeunes soldats chaque semaine, des deux côtés. Des villes sont bombardées par des roquettes et des drones. Cette guerre n’aurait jamais dû commencer, et elle montre les conséquences d’un mauvais leadership.

La Chine et l’Inde, en continuant d’acheter du pétrole russe, financent cette guerre. Pire encore, certains pays de l’OTAN n’ont pas suffisamment réduit leurs achats d’énergie russe, ce qui est inacceptable. J’ai découvert cela il y a deux semaines et j’étais furieux. Comment peut-on financer un pays tout en le combattant ? Si la Russie refuse de négocier la paix, les États-Unis sont prêts à imposer des tarifs puissants pour arrêter l’effusion de sang.

Mais pour que ces mesures soient efficaces, les nations européennes, ici réunies, doivent adopter les mêmes sanctions. Vous êtes géographiquement plus proches du conflit, et l’Europe doit cesser d’acheter du pétrole et du gaz russes immédiatement.

Sinon, nous perdons tous notre temps. Je suis prêt à discuter de cela aujourd’hui avec les dirigeants européens, et je dis toujours la vérité, même si elle dérange.

Pour réduire la menace des armes dangereuses, j’appelle toutes les nations à s’unir pour mettre fin au développement des armes biologiques et nucléaires. Les armes nucléaires sont si puissantes que leur utilisation pourrait détruire le monde. Il n’y aurait plus d’ONU ni rien d’autre.

Il y a quelques années, des expériences imprudentes ont déclenché une pandémie mondiale dévastatrice. Pourtant, certains pays continuent de mener des recherches risquées sur des armes biologiques et des pathogènes artificiels, ce qui est extrêmement dangereux. Mon administration dirigera un effort international pour faire respecter la Convention sur les armes biologiques, en utilisant un système de vérification par intelligence artificielle fiable. L’ONU pourrait jouer un rôle constructif dans ce projet, qui pourrait démontrer le potentiel positif de l’IA.

L’ONU, au lieu de résoudre des problèmes, en crée souvent de nouveaux. Le meilleur exemple est la crise de la migration incontrôlée, qui ruine de nombreux pays. En 2024, l’ONU a alloué 372 millions de dollars pour aider environ 624 000 migrants à entrer illégalement aux États-Unis, en leur fournissant nourriture, abris, transports et cartes de débit. C’est inacceptable.

L’ONU devrait empêcher les invasions, pas les financer. Aux États-Unis, nous refusons que des masses de personnes violent nos frontières, commettent des crimes et épuisent nos ressources. Nous avons réaffirmé que l’Amérique appartient aux Américains, et j’encourage chaque pays à défendre ses citoyens de la même manière.

L’Europe est en grave danger, envahie par des flux massifs de migrants illégaux. Vos pays sont en train d’être détruits, et trop peu est fait pour y remédier. À Londres, par exemple, la situation a radicalement changé sous un maire inefficace, et des propositions comme l’instauration de la charia sont inacceptables. Les politiques migratoires et énergétiques actuelles menacent la survie de l’Europe occidentale.

Chaque nation souveraine doit contrôler ses frontières et limiter l’afflux de migrants pour préserver son identité et protéger ses citoyens, qui ont construit leur pays avec leur sang, leur sueur et leurs larmes.

Selon le Conseil de l’Europe, en 2024, près de 50 % des détenus dans les prisons en Allemagne, 53 % en Autriche, 54 % en Grèce et 72 % en Suisse sont des étrangers ou des migrants. Ces chiffres montrent que la gentillesse est souvent repayée par le crime.

Il est temps de mettre fin à l’expérience des frontières ouvertes. Aux États-Unis, nous avons agi fermement en arrêtant et en expulsant les migrants illégaux, ce qui a stoppé leur arrivée. Cela a non seulement été un acte humanitaire, en évitant des milliers de morts et de violences sur les routes migratoires, mais aussi une victoire contre le trafic humain.

Le public américain soutient cette politique, comme en témoignent mes récents sondages, parmi les plus élevés de ma carrière. Ce matin, j’étais fier de voir mes meilleurs chiffres de sondage, en partie grâce à notre gestion de la frontière et à nos succès économiques.

Les politiques de Joe Biden ont renforcé des gangs violents, des trafiquants d’êtres humains, des cartels de drogue et des criminels venus du monde entier. Sous son administration, près de 300 000 enfants ont été perdus, victimes de trafic, souvent exploités, maltraités ou vendus. Les médias n’en parlent pas, mais nous avons déjà retrouvé et renvoyé près de 30 000 de ces enfants à leurs familles, des retrouvailles émouvantes pour les parents.

Le trafic d’enfants est un mal absolu, et c’est ce que l’agenda migratoire mondialiste a permis. En Amérique, cette époque est révolue. Mon administration traque les responsables de ces crimes et travaille à retrouver davantage d’enfants, même si, sur plus de 300 000, certains sont malheureusement perdus ou morts à cause de ces criminels.

Pour protéger nos citoyens, j’ai désigné plusieurs cartels de drogue et gangs transnationaux, comme MS-13 et Tren de Aragua du Venezuela, comme organisations terroristes étrangères. Ces groupes torturent, mutilent et tuent sans scrupules. Ils sont les ennemis de l’humanité. Nous utilisons désormais la puissance de l’armée américaine pour démanteler les réseaux de trafic et les terroristes vénézuéliens dirigés par Nicolás Maduro.

À ceux qui introduisent des drogues aux États-Unis, sachez que nous vous éliminerons. Les drogues, comme le fentanyl, ont tué 300 000 Américains l’an dernier. Chaque bateau que nous coulons transportait des substances qui auraient pu tuer 25 000 personnes. Nous ne permettrons pas cela.

Sur le plan énergétique, les États-Unis prospèrent comme jamais. Nous abandonnons les soi-disant énergies renouvelables, inefficaces et coûteuses. Les éoliennes, par exemple, sont peu fiables, chères à entretenir et souvent construites en Chine, qui, ironiquement, préfère le charbon et le gaz.

En Europe, l’agenda de l’énergie verte mène des pays comme l’Allemagne à la faillite. Heureusement, de nouveaux dirigeants allemands sont revenus aux combustibles fossiles et au nucléaire, une décision intelligente. Nous faisons de même, car ces énergies vertes sont un désastre économique.

À New York, la criminalité diminue, et à Washington D.C., autrefois capitale du crime, la sécurité est rétablie en seulement 12 jours grâce à la Garde nationale. Nous avons expulsé ou emprisonné 1 700 criminels de carrière. La ville est désormais sûre, et je vous invite à venir dîner dans un restaurant local sans crainte.

Concernant l’énergie, l’Europe a abandonné des atouts comme le pétrole de la mer du Nord, taxé à outrance, au profit d’éoliennes et de panneaux solaires qui défigurent les paysages.

Les prédictions alarmistes sur le changement climatique, comme celles des Nations Unies dans les années 1980, se sont révélées fausses. Le concept de « changement climatique » est vague, permettant de tout justifier, qu’il fasse plus chaud ou plus froid. C’est, à mon avis, une escroquerie coûteuse.

L’Europe a réduit son empreinte carbone de 37 %, au prix de fermetures d’usines et de pertes d’emplois, mais cela a été annulé par une augmentation mondiale de 54 %, principalement due à la Chine. Pendant ce temps, les États-Unis maintiennent un air propre, mais souffrent de la pollution venant d’ailleurs, comme les déchets asiatiques déversés dans l’océan, qui atteignent nos côtes.

Ces politiques vertes ne protègent pas l’environnement ; elles transfèrent la production industrielle vers des pays pollueurs qui ignorent les règles.

Si l’Europe persiste dans cette voie et ne contrôle pas l’immigration massive, elle risque de détruire son patrimoine. En tant que président, je m’inquiète pour l’Europe, que j’aime, et je l’exhorte à reprendre le contrôle avant qu’il ne soit trop tard. L’empreinte carbone est une invention aux intentions douteuses, menant à la ruine. Les États-Unis, eux, choisissent la prospérité et la sécurité.

L’effet principal de ces politiques brutales en matière d’énergie verte n’a pas été d’aider l’environnement, mais de redistribuer l’activité manufacturière et industrielle des pays développés qui suivent ces règles insensées vers des pays polluants qui enfreignent ces règles et font fortune. Ils font fortune.

Les factures d’électricité en Europe sont maintenant 4 à 5 fois plus chères qu’en Chine et 2 à 3 fois plus élevées qu’aux États-Unis, et nos factures diminuent considérablement. Vous avez probablement remarqué que les prix de l’essence ont beaucoup baissé.

Chaque année, l’Europe déplore plus de 175 000 décès dus à la chaleur. Les coûts élevés de l’énergie empêchent les gens d’utiliser la climatisation. Ce n’est pas l’Europe que je connais et que j’aime. Tout cela est fait au nom de la lutte contre ce que je considère comme le mythe du réchauffement climatique.

L’idée globaliste qui pousse les nations prospères et industrialisées à s’autodétruire en bouleversant leurs sociétés doit être catégoriquement rejetée, et cela doit être immédiat. C’est pourquoi, en tant que président des États-Unis, j’ai retiré mon pays de l’accord de Paris sur le climat, un accord injuste où l’Amérique devait payer bien plus que les autres nations.

Par exemple, la Chine n’avait aucune obligation avant 2030, et la Russie bénéficiait de normes obsolètes datant de 1990, faciles à respecter. Pendant ce temps, les États-Unis étaient censés débourser près de 1 000 milliards de dollars. J’ai dénoncé cette situation comme une escroquerie.

Pendant des décennies, les États-Unis ont été exploités par d’autres pays, mais cette époque est révolue. Sous mon administration, nous avons relancé une production énergétique massive grâce à des décrets exécutifs historiques.

Les États-Unis possèdent les plus grandes réserves de pétrole et de gaz au monde, et si l’on inclut le charbon, nous surpassons toutes les nations. J’appelle cela du « charbon propre et magnifique », car les technologies modernes permettent de l’utiliser de manière plus propre qu’il y a dix ou quinze ans.

J’ai même donné l’ordre à la Maison Blanche de ne plus parler de « charbon », mais de « charbon propre et magnifique » – cela sonne mieux, non ? Nous sommes prêts à fournir une énergie abondante et abordable à tout pays qui en a besoin.

Les États-Unis sont désormais le plus grand exportateur d’énergie au monde. Nous voulons un commerce robuste et équitable avec toutes les nations, mais cela doit être juste et réciproque.

Le commerce et le climat posent des défis similaires. Les pays qui respectent les règles ont vu leurs industries pillées par ceux qui les enfreignent. C’est une situation tragique.

Pour y remédier, les États-Unis imposent désormais des tarifs douaniers, comme d’autres pays l’ont fait contre nous pendant des années. Sous mon premier mandat, ces tarifs ont rapporté des centaines de milliards de dollars, tout en maintenant une inflation basse.

Aujourd’hui, nous continuons sur cette voie pour garantir un système équitable et durable. Ces tarifs protègent également notre souveraineté et notre sécurité face aux nations qui ont profité des administrations américaines précédentes, notamment celle de Joe Biden, que je considère comme la plus corrompue et incompétente de l’histoire.

Le Brésil, par exemple, fait maintenant face à des tarifs importants en raison de ses tentatives d’ingérence dans les droits et libertés des citoyens américains, à travers la censure, la répression, la corruption judiciaire et le ciblage des opposants politiques.

Récemment, j’ai croisé le président brésilien. Nous avons échangé quelques mots, partagé une accolade, et même prévu de nous rencontrer la semaine prochaine. Il semblait sympathique, et nous avions une bonne alchimie. Mais je ne fais des affaires qu’avec ceux que j’apprécie. Par le passé, le Brésil a imposé des tarifs injustes à notre nation, mais aujourd’hui, nous ripostons fermement.

En tant que président, je défendrai toujours la souveraineté des États-Unis et les droits de nos citoyens. Le Brésil traverse des difficultés et continuera à en traverser s’il ne coopère pas avec nous. Sans notre soutien, il échouera, comme d’autres avant lui.

L’année prochaine, les États-Unis célébreront le 250e anniversaire de leur indépendance, un symbole de liberté et de puissance.

Nous accueillerons également la Coupe du monde de la FIFA en 2026 et les Jeux Olympiques de 2028.

Ces événements seront des célébrations mondiales de la liberté et de l’excellence humaine. J’invite le monde entier à y participer.

Depuis le 4 juillet 1776, les États-Unis sont une lumière pour les nations, et à l’occasion de cet anniversaire, j’espère que les pays inspirés par notre exemple renouvelleront leur engagement envers les valeurs de liberté d’expression, de liberté religieuse – en particulier pour le christianisme, la religion la plus persécutée aujourd’hui – et de souveraineté nationale.

Pour conclure, je tiens à souligner que l’immigration incontrôlée et le coût exorbitant des énergies renouvelables dites « vertes » nuisent gravement au monde libre et à notre planète.

Les nations qui chérissent la liberté déclinent à cause de ces politiques.

Pour redevenir grandes, elles doivent avoir des frontières solides et des sources d’énergie traditionnelles. Chaque leader ici représente une culture riche, une histoire noble et un héritage unique qui rendent nos nations majestueuses.

De Londres à Lima, de Rome à Séoul, de Paris à Tokyo, nous nous appuyons sur les épaules de héros, de généraux et de visionnaires qui ont bâti nos pays avec courage et détermination.

Nos ancêtres ont conquis des océans, traversé des déserts, combattu dans des batailles épiques et transformé des idées en industries.

Ils étaient des soldats, des agriculteurs, des ouvriers, des explorateurs et des patriotes. Leurs valeurs ont façonné nos identités nationales, et leurs visions ont forgé notre destin.

Aujourd’hui, il nous incombe de protéger les nations qu’ils ont construites. Ensemble, assumons ce devoir sacré : protégeons nos frontières, préservons nos cultures et traditions, et luttons pour les rêves et les libertés de nos citoyens.

En unissant nos forces dans une vision d’amitié, construisons une planète de paix, plus riche, meilleure et plus belle que jamais. Cela peut commencer dès maintenant.

Nous rendrons nos pays plus sûrs, plus prospères et plus beaux.

Merci beaucoup. Ce fut un honneur.

Que Dieu bénisse les nations du monde.

Colonie 2.0 : Le parallèle entre la perte de souveraineté du Brésil sous le Dialogue Interaméricain et celle de la France sous l’Union Européenne.

Introduction : Une souveraineté bradée, un phénomène mondial.

Au Brésil, le “Dialogue Interaméricain”, orchestré par les élites financières internationales, a joué un rôle clé dans la mise en œuvre du “Consensus de Washington”, transformant le pays en une «colonie financière» à travers des privatisations massives et l’augmentation de la dette.
En France et dans l’Union européenne, une dynamique similaire est observable, avec une perte progressive de contrôle national au profit d’institutions supranationales et d’intérêts financiers mondiaux.
Cet article, explore les parallèles entre ces deux cas, en s’appuyant sur des sources récentes pour éclairer les lecteurs sur les enjeux de la souveraineté dans un monde globalisé.


1. Le Dialogue Interaméricain et le Consensus de Washington : une colonisation 2.0 au Brésil.

Fondé en 1982 par le banquier américain David Rockefeller, le Dialogue Interaméricain avait pour objectif officiel de «résoudre les problèmes politiques de l’Amérique latine» (Inter-American Dialogue, 2025, https://www.thedialogue.org/about/).
En réalité, il a servi de vecteur pour aligner les économies latino-américaines, notamment celle du Brésil, sur les intérêts des États-Unis et des institutions financières internationales comme le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale.

Sous la présidence de Fernando Henrique Cardoso (FHC, 1995-2002), membre clé et président émérite (Inter-American Dialogue, Annual Report 2000, https://www.thedialogue.org/wp-content/uploads/2020/02/2000-Annual-Report.pdf), le Brésil a adopté les principes du Consensus de Washington (1988), un ensemble de réformes prônant : 
– Privatisation des entreprises publiques. 
– Ouverture économique aux capitaux étrangers. 
– Réduction des dépenses sociales.
– Soumission aux directives du FMI (Williamson, J., 2004, “The Washington Consensus as Policy Prescription for Development”, https://www.piie.com/publications/papers/williamson0904.pdf).

Ces politiques ont conduit à des privatisations massives d’actifs stratégiques brésiliens à des prix dérisoires.

Vale do Rio Doce.
Par exemple, la compagnie minière Vale do Rio Doce a été vendue en 1997 pour 3,3 milliards de réaux (environ 3,14 milliards USD à l’époque), alors que sa valeur actuelle est estimée à environ 400 milliards de réaux (72 milliards USD en 2025, selon les données boursières de B3, https://www.b3.com.br/en_us/market-data-and-indices/quote/VALE3).

Banespa.
Banespa a été vendu en 2000 pour 7 milliards de réaux (environ 3,5 milliards USD) à Banco Santander (Espagne), HSBC (Royaume-Uni), et d’autres institutions étrangères ont acquis des banques publiques régionales (Central Bank of Brazil, 2000, https://www.bcb.gov.br).
Ces ventes ont été jugées dérisoires, car les banques publiques représentaient des actifs financiers stratégiques.
Par exemple, la valeur de Banespa était estimée bien supérieure en raison de son portefeuille de clients et de sa position sur le marché brésilien.

Petrobrás.
Entre 1997-2000 a eu lieu la vente d’actions et d’opérations annexes pour environ 4 milliards USD pour des actifs secondaires (raffineries, pipelines).
Les investisseurs étrangers sont Repsol (Espagne) et BP (Royaume-Uni) qui ont acquis des parts dans des opérations annexes.
Bien que Pétrobras n’ait pas été totalement privatisée, la vente de ses actifs secondaires a été vue comme une perte de contrôle stratégique sur le secteur pétrolier.

Telebrás.
De même, Telebrás, le géant des télécommunications, a été privatisé en 1998 pour 22 milliards de réaux (environ 19 milliards USD), largement sous sa valeur réelle, au profit de consortiums étrangers, générant des commissions colossales pour des banques comme Goldman Sachs et Morgan Stanley (Folha de S.Paulo, 1998, “Privatização da Telebrás rende R$22 bi”, https://www1.folha.uol.com.br/fsp/1998/7/30/brasil/2.html).

Ces opérations, présentées comme une modernisation, ont affaibli l’État brésilien tout en enrichissant une élite transnationale.

Sous Cardoso, les privatisations ont rapporté environ 100 milliards USD au total, mais elles ont été critiquées pour avoir transféré des actifs stratégiques à des investisseurs étrangers à des prix inférieurs à leur valeur réelle, renforçant l’influence de consortiums internationaux et affaiblissant la souveraineté économique brésilienne.

Les crises économiques de 1999 et 2002, marquées par la dévaluation du réal, ont exacerbé les critiques, car elles ont montré la vulnérabilité de l’économie brésilienne face à la dépendance aux capitaux étrangers (IMF, 2002, Fiscal Policy and Debt Sustainability: Cardoso’s Brazil, 1995-2002).

Lula da Silva, figure emblématique du Parti des travailleurs (PT), était également membre du Dialogue Interaméricain (Inter-American Dialogue, Member List, 2000, https://www.thedialogue.org/about/our-members), révélant que les clivages entre le PT et le PSDB (parti de FHC) n’étaient qu’une façade.
Les deux partis ont servi l’agenda anti-souverainiste orchestré par des organisations comme le Dialogue Interaméricain, la Commission Trilatérale (Trilateral Commission, 2025, https://www.trilateral.org/membership), et le Club de Bilderberg, toutes influencées par les mêmes élites financières globales.

Les ONG internationales ont également joué un rôle clé dans cette dynamique.
– Le WWF pousse des politiques environnementales restrictives, comme le programme ARPA (150 millions d’acres protégés, 50 % interdits d’exploitation), limitant l’accès du Brésil à ses ressources (WWF Brazil, 2025, https://www.wwf.org.br).
Lors de la COP30 à Belém, il promeut l’Amazonie comme «patrimoine mondial», facilitant l’ingérence étrangère via des financements internationaux (7 milliards USD/an, CIFOR, 2025, https://forestsnews.cifor.org/87379.
Ces mesures, soutenues par Marina Silva, favorisent le contrôle global sur l’Amazonie.

– Viva Rio a imposé le désarmement via le Statut de 2003, affaiblissant la défense citoyenne (Viva Rio, 2025, https://vivario.org.br/en).
Ses programmes, comme les UPP dans les favelas, financés par des acteurs comme l’ONU, intègrent des modèles étrangers, réduisant l’autonomie de l’État brésilien en matière de sécurité.
Ces actions, alignées sur des intérêts transnationaux, privent le Brésil de son contrôle sur ses terres et ses politiques, transformant le pays en une colonie 2.0.

Marina Silva, ministre de l’Environnement sous Lula et membre du Dialogue (Inter-American Dialogue, 2003, https://www.thedialogue.org/wp-content/uploads/2020/02/2003-Annual-Report.pdf), a défendu l’idée que l’Amazonie est un «patrimoine de l’humanité», une position qui a ouvert la voie à son internationalisation, notamment via des pressions étrangères pour contrôler cette région stratégique (Folha de S.Paulo, 2008, “Marina Silva e a internacionalização da Amazônia”, https://www1.folha.uol.com.br/fsp/brasil/fc2605200801.html).

2. La France et l’Union européenne : une souveraineté sous attaques.

En France et dans l’Union européenne, un processus parallèle de perte de souveraineté est en cours, marqué par une soumission croissante aux institutions supranationales et aux intérêts financiers mondiaux.

Voici quelques parallèles frappants avec le cas brésilien, appuyés par des sources récentes :

2.1. L’influence des institutions supranationales.

Tout comme le Dialogue Interaméricain a dicté les politiques économiques du Brésil, l’Union européenne joue un rôle similaire en Europe.
La Commission européenne, non élue, impose des directives qui priment sur les lois nationales, limitant la capacité des États membres à mener des politiques indépendantes.
Par exemple, les politiques économiques de l’UE, inspirées par des principes similaires à ceux du Consensus de Washington, ont poussé à la dérégulation et à la privatisation dans des secteurs clés comme l’énergie, les transports ou les télécommunications.

Un article de France Soir du 4 mars 2025 révèle une proposition controversée du président Emmanuel Macron : étendre la dissuasion nucléaire française à l’Europe.

Cette initiative, qui pourrait violer le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), illustre la volonté de diluer un symbole ultime de la souveraineté nationale – l’arsenal nucléaire – au profit d’une hypothétique «souveraineté européenne».

Cette démarche, dénoncée par l’association BonSens.org, soulève des questions sur la conformité de la France aux engagements internationaux et sur la perte de contrôle stratégique au profit de l’UE, une entité non signataire du TNP.
(https://edition.francesoir.fr/politique-france-monde-societe-justice-sante-environnement/dissuasion-nucleaire-francaise-en-europe)

2.2. Les privatisations et la financiarisation de l’économie.

À l’instar des privatisations brésiliennes des années 1990, la France a connu une vague de privatisations sous les gouvernements successifs, avec des records de fusions-acquisitions sous Macron.


-Rappelons Alstom (critiquée comme une tentative de céder un champion industriel français à une entreprise étrangère, menaçant la souveraineté technologique), -TechnipFMC (dont la fusion a été vue comme une perte de contrôle sur un acteur clé du secteur pétrolier français).
-Des entreprises publiques comme Aéroports de Paris (ADP), Engie ou la Française des Jeux ont été partiellement ou totalement privatisées, au profit d’investisseurs étrangers.

Ces opérations, présentées comme des réformes économiques nécessaires, rappellent la liquidation des actifs brésiliens orchestrée par le Dialogue Interaméricain.

Un exemple révélateur est l’affaire Covéa, rapportée par France Soir le 27 avril 2022.
Le groupe mutualiste Covéa, qui détient MMA, Maaf et GMF, a investi 9 milliards de dollars pour racheter la société de réassurance PartnerRe, basée aux Bermudes, en violation des principes de solidarité du Code de la mutualité.
Cette opération, qui détourne les fonds des sociétaires vers des intérêts financiers internationaux, reflète la même logique de financiarisation observée au Brésil, où les privatisations ont enrichi les élites au détriment des citoyens.
(https://www.francesoir.fr/societe-economie/affaire-covea)

2.3. Les ONGs et les agendas transnationaux.

Au Brésil, les ONGs comme le WWF ont servi de relais pour imposer des politiques environnementales alignées sur des intérêts étrangers.
En France, des ONGs financées par des fondations internationales, comme Open Society de George Soros, influencent les politiques publiques dans des domaines comme l’immigration, les droits humains ou l’écologie.

– L’ONG SOS Méditerranée, active dans le sauvetage de migrants en Méditerranée, a bénéficié de financements indirects de l’OSF via des partenariats avec des réseaux européens, comme le European Programme for Integration and Migration (EPIM), soutenu par l’OSF (Open Society Foundations, 2023, https://www.opensocietyfoundations.org/grants).
En 2024, SOS Méditerranée a intensifié ses opérations, transportant plus de 5 000 migrants vers les côtes européennes, dont une part significative vers la France.
Ses campagnes, comme «Tous en mer», plaident pour des politiques migratoires ouvertes et critiquent les restrictions frontalières, ce qui est perçu par certains comme une incitation à l’immigration illégale (Valeurs Actuelles, 2024, https://www.valeursactuelles.com/societe/migration-les-ong-en-mediterranee-sous-le-feu-des-critiques_456789).

En influençant le débat public et en exerçant une pression sur les décideurs politiques, ces ONGs contribuent à maintenir des politiques migratoires permissives, souvent en contradiction avec la volonté populaire exprimée dans les sondages.
Un sondage exclusif publié par France Soir le 14 octobre 2024 montre que 75 % des Français souhaitent un meilleur contrôle de la politique migratoire, signe d’une défiance croissante envers les agendas imposés par des acteurs extérieurs.

De plus, 57 % des Français perçoivent une censure accrue dans les médias, souvent subventionnés par des fonds publics ou internationaux, ce qui limite le débat public sur ces questions cruciales.
(https://www.francesoir.fr/politique-france-economie/la-fracture-entre-les-francais-et-macron-est-consommee-confirme-un)

2.4. La fracture entre les citoyens et les élites.

Tout comme au Brésil, où FHC et Lula étaient perçus comme des «gérants locaux» d’intérêts étrangers, en France, la fracture entre le peuple et les élites politiques est profonde.
Selon le même sondage de France Soir, 59 % des Français désapprouvent la politique de Macron.
De plus, 84 % pensent que les responsables politiques devraient être pénalement responsables de leurs actes, reflétant une perte de confiance dans une classe dirigeante perçue comme déconnectée des intérêts nationaux.

Cette méfiance est exacerbée par des décisions controversées, comme l’engagement massif de la France en Ukraine (des dizaines de milliards d’euros), malgré l’opposition de 61 % des Français à l’envoi de troupes et de 50 % à l’envoi d’armes.
Ces choix, souvent pris sous la pression de l’UE et de l’OTAN, rappellent les voyages fréquents de FHC à Davos, Washington et New York pour recevoir des «ordres» du Dialogue Interaméricain.

3. Les conséquences : Une souveraineté en péril.

Le parallèle entre le Brésil et la France révèle un schéma commun : la souveraineté nationale est érodée par des institutions supranationales, des élites financières et des ONGs qui imposent des agendas étrangers.

Au Brésil, les crises économiques des années 1999 et 2002, causées par les politiques du Consensus de Washington, ont montré l’échec de ce modèle.

En France, la dette publique massive (85 % des Français la jugent trop élevée) et la perte de contrôle sur des secteurs stratégiques soulignent une dynamique similaire.

De plus, la proposition de Macron d’étendre la dissuasion nucléaire à l’UE, rapportée le 4 mars 2025, risque de compromettre un pilier de l’indépendance française, tout comme la création du ministère de la Défense par FHC en 1999 avait pour but de «castrer» les forces armées brésiliennes.

Ces décisions, prises sous la pression d’intérêts transnationaux, affaiblissent les capacités des nations à défendre leurs propres intérêts.
(https://edition.francesoir.fr/politique-france-monde-societe-justice-sante-environnement/dissuasion-nucleaire-francaise-en-europe)

4. Un appel à la résistance.

Face à cette colonisation moderne, les citoyens français et brésiliens doivent agir pour reprendre le contrôle de leur destin.

Voici quelques pistes d’action, inspirées par le cas brésilien et adaptées au contexte français :

1. Sensibilisation:
Informer le public sur l’influence des institutions comme l’UE et le Dialogue Interaméricain, en s’appuyant sur des médias indépendants comme France Soir.

2. Exiger la transparence :
Demander des comptes aux responsables politiques sur leurs liens avec des organisations supranationales, comme le recommande BonSens.org dans sa lettre à l’AIEA.
(https://edition.francesoir.fr/politique-france-monde-societe-justice-sante-environnement/dissuasion-nucleaire-francaise-en-europe)

3. Soutenir la souveraineté :
Promouvoir des politiques qui privilégient les intérêts nationaux, comme le contrôle migratoire (75 % des Français y sont favorables) et la protection des actifs stratégiques.

4. Questionner les médias :
Contester la censure et les subventions aux médias mainstream, perçues par 57 % des Français comme un obstacle à l’information libre.

Conclusion : un combat commun pour la souveraineté.

Le Brésil et la France, bien que géographiquement éloignés, partagent un défi commun : la préservation de leur souveraineté face à des forces transnationales.

Au Brésil, le Dialogue Interaméricain a orchestré une colonisation financière par le biais du Consensus de Washington.

En France, l’Union européenne et les réseaux financiers internationaux jouent un rôle similaire, érodant l’indépendance nationale à travers des privatisations, des politiques migratoires imposées et des initiatives comme l’extension de la dissuasion nucléaire.

Pour les lecteurs, ce parallèle est un appel à la vigilance.

La souveraineté n’est pas un concept abstrait, mais le fondement de la liberté et de la prospérité d’une nation.

Comme au Brésil, où le peuple est appelé à défendre son pays contre les «gérants locaux» des intérêts étrangers, les Français doivent se mobiliser pour protéger leur patrimoine national.

Quand la CIA manipule la pensée française : une guerre culturelle contre l’indépendance intellectuelle.

Introduction : Les intellectuels, cibles d’une guerre invisible.

Les intellectuels, souvent perçus comme des figures marginales, absorbées par des débats théoriques, sont en réalité des acteurs centraux dans les luttes pour l’influence culturelle et politique. 

La Central Intelligence Agency (CIA), consciente de ce pouvoir, a fait des penseurs français une cible prioritaire. 

Un document interne de 1985, déclassifié grâce à la loi sur la liberté d’information, intitulé “France : Defection of the Leftist Intellectuals”, révèle l’intérêt de l’agence pour des figures comme Michel Foucault, Jacques Lacan et Roland Barthes. 

Ce rapport expose une stratégie sophistiquée visant à manipuler les idées pour servir les intérêts géopolitiques des États-Unis, au détriment de la souveraineté intellectuelle française.

Le livre La CIA en France” de Frédéric Charpier complète cette analyse en détaillant six décennies d’ingérence américaine dans les affaires françaises, notamment à travers des opérations culturelles et médiatiques. 

Cet article explore comment la CIA a orchestré une guerre culturelle pour réorienter la pensée française, en affaiblissant les courants critiques qui menaçaient ses ambitions. 

Nous analyserons les mécanismes de cette stratégie et les moyens de préserver une pensée libre face aux influences étrangères.

Une guerre culturelle orchestrée depuis Paris.

Dès la Guerre froide, la CIA a considéré la culture comme une arme stratégique. 

Le Congrès pour la liberté culturelle (CCF), basé à Paris et révélé comme une façade de la CIA dans les années 1960, illustre cette ambition. 

Selon Charpier, le CCF finançait des revues comme “Preuves” et “Encounter”, des expositions artistiques et des conférences internationales, souvent sous couvert de promotion de la liberté d’expression. 

Ces initiatives ciblaient les élites intellectuelles pour contrer l’influence communiste en Europe. Thomas W. Braden, ancien responsable des opérations culturelles de la CIA, vantait l’efficacité de ces actions : un concert de l’Orchestre symphonique de Boston à Paris, financé par l’agence, avait plus d’impact que des discours diplomatiques.

Charpier révèle que la CIA a infiltré des cercles littéraires et journalistiques français avec des agents qui ont collaboré avec des revues comme “Esprit” et soutenu des figures modérées pour marginaliser les intellectuels de gauche. 

Le rapport de 1985 s’inscrit dans cette logique, notant un basculement idéologique dans les années 1970. 

Après 1945, la gauche, portée par le prestige des résistants communistes, dominait la scène intellectuelle. Des figures comme Jean-Paul Sartre, avec sa critique de l’impérialisme américain et son rôle dans la fondation de “Libération”, représentaient une menace pour Washington. 

La CIA a donc cherché à réorienter la pensée française vers des valeurs pro-occidentales, en s’appuyant sur des réseaux subtils d’influence.

La stratégie de la CIA : réorienter la pensée française.

Le rapport de 1985 se félicite du déclin des idées de gauche radicale en France. 

Après la guerre, les intellectuels marxistes dominaient les débats, tandis que la droite, discréditée par la collaboration avec Vichy, peinait à s’imposer. 

À partir des années 1970, un double mouvement a émergé :

  • D’une part, des penseurs de gauche, déçus par le stalinisme, se sont désengagés ou ont adopté des positions plus modérées. 
  • D’autre part, les « nouveaux philosophes » ont attaqué le marxisme, souvent avec le soutien implicite de la CIA, selon Charpier. 

Ces intellectuels, promus par des maisons d’édition comme Grasset, ont contribué à détourner l’attention des critiques de l’impérialisme américain vers celles de l’URSS.

Charpier détaille comment la CIA a utilisé des financements occultes pour soutenir des éditeurs, des journalistes et des universitaires. 

Par exemple, des bourses et des invitations à des colloques aux États-Unis ont permis de «sensibiliser» des intellectuels français aux valeurs libérales. 

Le rapport de 1985 note que ce virage a rendu « très difficile pour quiconque de mobiliser une opposition significative parmi les élites intellectuelles aux politiques américaines en Amérique centrale ». 

Le cas de Michel Foucault est révélateur. 

Qualifié par la CIA de « penseur le plus influent de France », Foucault s’est éloigné des projets révolutionnaires, critiquant les dérives des idéologies rationalistes. 

Bien que nuancée, cette posture a servi les objectifs de l’agence en désamorçant les appels à des transformations radicales.

La manipulation des institutions culturelles.

La CIA n’a pas seulement ciblé des individus, mais aussi les institutions culturelles. 

Charpier documente comment l’agence a influencé les médias français, notamment à travers des journalistes comme ceux du “Monde” ou de “L’Express”, qui recevaient des financements indirects pour promouvoir des idées alignées sur les intérêts américains. 

Le rapport de 1985 souligne le rôle des universités, où la précarisation des carrières académiques et la promotion de filières techniques ont marginalisé les disciplines critiques comme la philosophie. 

Ce phénomène, encouragé par des réformes éducatives inspirées des modèles anglo-saxons, a réduit l’espace pour une pensée autonome.

Les grandes maisons d’édition, comme Grasset ou Gallimard, ont également été infiltrées, selon Charpier. 

En soutenant des publications pro-occidentales et en marginalisant les auteurs critiques, ces institutions ont contribué à diffuser une culture consumériste inspirée des États-Unis. 

Les médias de masse, en promouvant des figures comme les nouveaux philosophes, ont amplifié ce mouvement, légitimant un ordre naissant. 

Charpier cite l’exemple de la revue “Commentaire”, fondée par Raymond Aron, qui a servi de relais pour des idées atlantistes, souvent avec un soutien discret de la CIA.

Implications pour aujourd’hui : défendre la souveraineté intellectuelle.

Le rapport de 1985 et les révélations de Charpier offrent des leçons cruciales pour le présent. Dans un monde où les influences étrangères – qu’elles viennent des États-Unis, de la Chine ou d’ailleurs – continuent de peser, préserver l’indépendance intellectuelle est un enjeu majeur. 

Voici les principaux enseignements :

1. Reconnaître le pouvoir des idées : 

Comme le montre la CIA, les intellectuels influencent les imaginaires collectifs. 

Les sous-estimer, c’est risquer de devenir les relais d’agendas géopolitiques étrangers.

2. Protéger l’éducation et la culture : 

La technocratisation de l’enseignement et la précarisation des universitaires, souvent encouragées par des modèles importés, limitent la pensée critique. 

Un système éducatif favorisant la réflexion autonome est essentiel.

3. Créer des espaces indépendants : 

Face à des médias alignés sur des intérêts étrangers, des revues et plateformes indépendantes doivent émerger pour permettre des débats libres. 

Charpier souligne que la CIA a ciblé les médias pour contrôler le récit ; des contre-espaces sont donc vitaux.

4. Vigilance face aux ingérences : 

Les méthodes de la CIA, comme les financements occultes ou les réseaux d’influence, restent d’actualité. 

Les révélations de Charpier sur l’infiltration de la presse et des cercles politiques français rappellent la nécessité de défendre la souveraineté culturelle.

5. Surveiller les réseaux transnationaux : 

Charpier expose comment la CIA a utilisé des organisations comme l’OTAN ou des think tanks pour diffuser ses idées. 

Aujourd’hui, des entités similaires pourraient influencer les débats français, nécessitant une vigilance accrue.

Conclusion : vers une pensée libre et souveraine.

Les révélations du rapport de 1985 et de “La CIA en France” montrent que les idées sont un champ de bataille stratégique. 

La CIA a manipulé la pensée française pour servir ses intérêts, en s’appuyant sur des réseaux culturels, médiatiques et éducatifs. 

Face à ces ingérences, il est impératif de protéger les institutions culturelles, de promouvoir des espaces de débat indépendants et de cultiver une pensée ancrée dans les valeurs nationales. Les intellectuels, en assumant leur rôle de gardiens de la souveraineté intellectuelle, peuvent contrer les influences étrangères et forger un avenir où la pensée reste libre et critique. 

La défense d’une pensée souveraine est plus que jamais une nécessité.

Le gouvernement fait l’inverse des indications de “l’agence brésilienne de renseignement (ABIN)”, ce qui pose de graves questions d’ingérence et de trahison des intérêts nationaux.

Extrait du livre «Amazonie Politique», livre disponible ici.

Le 9 mai, le journal “O Estado de S. Paulo” a révélé qu’un rapport de “l’Agence brésilienne de renseignement ABIN”, produit en mars, avait alerté le gouvernement sur le fait que l’homologation de la réserve dans une bande frontalière peuplée était une attaque contre la souveraineté nationale. 

En outre, le document révèle une évaluation des militaires, que derrière la défense supposée des indigènes et cachée sous la façade des ONGs, se cachent des groupes et des pays intéressés par les richesses minières existantes dans le sous-sol des réserves indigènes situées à la frontière nord du pays. 

Le journaliste Vasconcelo Quadros, auteur du rapport, met en garde contre le retrait des communautés et des producteurs de riz. 

L’homologation, en créant un vide démographique, s’attaque à la souveraineté nationale en cachant des brésiliens les gisements de minerais les plus riches de la planète. 

Le sous-sol des zones indigènes situées le long de la frontière nord contient une des plus grandes réserves d’or du monde, un des plus gros gisement au monde de diamants, et une richesse de minéraux stratégiques notamment le niobium (un chapitre de ce livre sera dédié au niobium), extrêmement important pour les industries informatiques et spatiales, indique le document.

Un autre rapport, rédigé par le colonel Gelio Augusto Barbosa Fregapani, chef du “groupe de travail sur l’Amazonie GTAl-1”, fait référence au manque de coordination entre les organismes publics et la “FUNAI”, qui agirait en collaboration avec les ONGs internationales. Pour Fregapani, les ONGs étrangères en seraient venues à soutenir financièrement le travail de délimitation des zones indigènes du Brésil. 

Le rapport cite l’alliance des riziculteurs et des indiens contre l’homologation continue, dont une grande partie de la zone est dans la frontière avec le Venezuela et le Guyane. 

Dans un des chapitres, le document indique que : «les ONGs étrangères et la “FUNAI” contribuent à des conflits à Roraima, en essayant de forcer la démarcation ! 

Cela va à l’encontre de l’éthique, voire de l’opinion de la majorité des Indiens eux-mêmes, qui sont déjà intégrés dans les municipalités» 

L’ABIN quant à elle, énumère 115 ONGs dans cette région qui valorisent la cartographie détaillée des richesses minérales, l’accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées à la biodiversité de la région, sans contrôle gouvernemental approprié ! 

Tout indique que les problèmes environnementaux et indigénistes ne sont que des prétextes. Les principales ONGs sont, en réalité, parties prenantes du grand jeu dans lequel les pays hégémoniques sont engagés pour maintenir et étendre leur domination. 

Ces ONGS et instituts sont des couvertures ou façades pour leurs services secrets.

Le document ajoute que les ONGs ont contribué à la création de vastes terres autochtones, avec des zones de protection et des corridors environnementaux et écologiques qui  «entravent, inhibent et à certains endroits interdisent la présence de l’État et l’application des programmes de politiques publiques pour la région.»

Le document souligne que l’absence de contrôle et l’interdiction d’entrer dans ces zones renforce le soupçon que les ONGs sont utilisées par les pays développés et certains groupes et entreprises pour contrôler les pays émergents et la richesse de vastes territoires. 

Tout aussi pertinent est le fait que le rapport cite la structure des pouvoirs oligarchiques qui contrôlent l’appareil environnementaliste-indigéniste international, citant nommément des ONGs directement liées à la maison royale britannique et à ses pairs oligarchiques.

Ce sont “l’Union nationale pour le Conservation (UICN)”, le “Fonds mondial pour la nature (WWF)” et “Survival International”. “Greenpeace” et “les amis de la terre” sont désignés comme des «troupes d’élite ou d’avant- garde» du mouvement. 

Le rapport cite également le “conseil indigèniste missionaire (CIMI)” comme étant le principal défenseur de «l’autonomie et l’autodétermination des peuples autochtones».  

Le “CIMI” est un organisme affilié à la “conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB)”. Il a été créé en 1972 avec pour objectif de coordonner et d’orienter le travail missionnaire de l’Église Catholique auprès des peuples indigènes du Brésil.

Commentant le rapport de “l’ABIN”, la députée Maria Helena Veronese (PPS) a critiqué l’insistance du gouvernement fédéral sur la démarcation, expliquant que : «le gouvernement ordonne à “l’ABIN” d’enquêter, d’indiquer les intérêts en jeu, de révèler les relations entre les ONGs et la “FUNAI”, mais cependant le gouvernement fait l’inverse des indications de “l’ABIN”, ce qui pose de grave questions d’ingérence et de trahison des intérêts nationaux.»

Pour plus d’informations procurez-vous le livre «Amazonie Politique».

«Amazonie Politique» est un appel à l’action, dévoilant une vérité qui ne peut plus être ignorée, cachée dans les profondeurs des méandres fascinants de cette magnifique forêt amazonienne.

Quand les Bits tuent plus que les balles: exemples de stratégies numériques militaires. Par Xavier Azalbert & Antoine Bachelin Sena.

Résumé : les conflits modernes ne se limitent plus aux champs de bataille physiques. Les cyberattaques, combinées à des campagnes d’influence et à des technologies comme les drones, redéfinissent la souveraineté et la sécurité nationale. Ces stratégies, souvent invisibles, exploitent les vulnérabilités des sociétés hyperconnectées, avec des impacts économiques, sociaux, et humains majeurs.

Alors quand les bits redéfinissent la guerre, les stratégies numériques militaires doivent être explorées avec des cas documentés de guerres hybrides, leurs mécanismes techniques explorés, leurs conséquences évalués, et les contours d’une doctrine numérique adéquate évoquée.

Article disponible aussi sur France Soir ici,
Contexte Historique

Les cyberconflits émergent dès les années 1980 avec des virus comme Brain (1986), mais c’est Stuxnet (2010), une cyberarme américano-israélienne ciblant les centrifugeuses iraniennes, qui marque un tournant. Ce malware, découvert par Kaspersky Lab, a démontré la capacité des cyberattaques à causer des dommages physiques (destruction de 1 000 centrifugeuses) sans recours à la force conventionnelle (Kaspersky Lab, 2010). Depuis, les guerres hybrides, combinant cyberattaques, désinformation, et opérations physiques, se sont multipliées, impliquant des acteurs étatiques (Russie, Chine), non étatiques (Wagner, hacktivistes), et émergents (Turquie, Corée du Nord).

Cet article examine cinq cas emblématiques pour illustrer ces dynamiques.

Cas d’étude1. Estonie 2007 : le premier cyber-Choc

En avril 2007, l’Estonie subit une série d’attaques par déni de service distribué (DDoS) après avoir déplacé une statue soviétique à Tallinn. Les banques, médias, et sites gouvernementaux sont paralysés pendant trois semaines, avec des pertes économiques estimées à 1,2 milliard d’euros (Rapport OTAN, 2019). Une campagne de désinformation, orchestrée via des forums locaux, exacerbe les tensions ethniques, tandis que des manifestations pro-russes dégénèrent en émeutes. Un rapport déclassifié de l’OTAN attribue l’opération au GRU russe, mobilisant des botnets pour un coût estimé à 100 000 dollars (NATO CCDCOE, 2019).

  • Impact humain : la population estonienne, dépendante des services numériques (e-gouvernance), subit une perte de confiance dans l’État.
  • Contre-mesures : l’Estonie crée le NATO Cooperative Cyber Defence Centre of Excellence (CCDCOE) en 2008, devenant un modèle de résilience cybernétique (NATO, 2020).

Ukraine 2015 : une attaque sur les infrastructures critiques, le cyber Pearl Harbour

En décembre 2015, le groupe Sandworm, lié au FSB russe, orchestre une cyberattaque contre le réseau énergétique ukrainien. Le malware BlackEnergy coupe l’électricité à 230 000 foyers pendant six heures en plein hiver. Les attaquants, ayant infiltré les systèmes SCADA via des courriels de phishing, désactivent les disjoncteurs et effacent les données pour retarder la récupération (Dragos, 2017). Les pertes s’élèvent à 700 millions de dollars (ENISA, 2020).

  • Impact humain : les coupures d’électricité aggravent les conditions de vie, provoquant des hospitalisations liées au froid.
  • Contre-mesures : l’Ukraine renforce ses défenses avec l’aide de l’OTAN, formant 5 000 cyberdéfenseurs d’ici 2020 (Cybersecurity Capacity Portal, 2021).

NotPetya 2017 : une cyberarme aux effets mondiaux

En juin 2017, le malware NotPetya, attribué à la Russie, infecte un logiciel comptable ukrainien, se propageant à des entreprises mondiales (Maersk, Merck, FedEx). Ce wiper, conçu pour détruire les données, paralyse 45 000 ordinateurs chez Maersk en sept minutes, causant 10 milliards de dollars de dégâts globaux (Wikipedia). Une vulnérabilité zero-day Windows, acquise pour 2 millions de dollars, est exploitée (NSA, 2020).

  • Impact humain : les perturbations logistiques (ex. : ports de Rotterdam) affectent les chaînes d’approvisionnement, retardant des livraisons médicales critiques.
  • Contre-mesures : Microsoft neutralise la vulnérabilité via un patch urgent, et Five Eyes partage des renseignements pour identifier les serveurs russes (Microsoft, 2017).

Aramco 2019 : Une opération hybride et leçon d’asymétrie

En septembre 2019, les installations pétrolières saoudiennes d’Aramco sont frappées par une attaque combinant drones low-cost (15 000 dollars pièce), missiles de croisière, et une tentative de cyberattaque par le groupe APT33, lié à l’Iran. Les systèmes de défense antiaérienne sont ciblés via une faille dans le réseau informatique non sécurisé (CrowdStrike, 2020). Les pertes s’élèvent à 2 milliards de dollars, avec une hausse de 15 % du prix du baril (IEA, 2019).

  • Impact humain : la panique sur les marchés aggrave l’insécurité énergétique dans les pays dépendants du pétrole.
  • Contre-mesures : Aramco investit 1 milliard de dollars en cybersécurité post-attaque, adoptant les normes ISO 27001 (Aramco Annual Report, 2020).

Mali 2022 : Wagner et la guerre hybride avec l’ombre russe

En 2022, le groupe Wagner, affilié à la Russie, orchestre une campagne hybride au Mali. Des cyberattaques DDoS désactivent le site du ministère de la Défense pendant 48 heures, tandis que des pages Facebook financées par des proxys russes diffusent des vidéos accusant les forces françaises de Barkhane d’atrocités (ISS, 2023). Ces actions contribuent au retrait français.

  • Impact humain : les campagnes de désinformation exacerbent les tensions communautaires, alimentant la violence interethnique.
  • Contre-mesures : le Mali collabore avec l’Union africaine pour former 200 cyberdéfenseurs en 2023 (AU Cybersecurity Report, 2024).
Mécanismes Techniques

Les cyberattaques reposent sur :

  • Des vulnérabilités « zero-day » : vulnérabilité informatique n’ayant fait l’objet d’aucune publication et n’ayant aucun correctif connu, des failles inconnues, comme dans NotPetya, vendues jusqu’à 5 millions de dollars sur le dark web (Zerodium, 2021).
  • Des attaques de la supply-chain : compromission de logiciels tiers, comme SolarWinds (2020), affectant 18 000 organisations (EGE, 2021).
  • Botnets : des réseaux d’appareils infectés, comme Mirai (2016), générant 1,2 Tbps de trafic DDoS (Cloudflare, 2016).
  • Guerre psychologique : amplification de narratifs via les réseaux sociaux, comme les 2 millions de tweets russes lors de l’élection française de 2017 (EUvsDisinfo2018).
Impacts : des milliards en pertes, des vies en péril

Dans un monde hyperconnecté, les cyberattaques ne se contentent plus de pirater des données : elles paralysent des économies, plongent des populations dans le noir et sèment la méfiance. De l’Ukraine à l’Arabie saoudite, les « bits » redéfinissent la guerre, avec des conséquences bien réelles. Voici comment ces conflits invisibles bouleversent nos sociétés – et ce que nous pouvons faire pour y répondre.

Les cyberattaques coûtent cher, très cher. Selon Cybersecurity Ventures, elles drainent 6 trillions de dollars par an à l’économie mondiale, soit plus que le PIB de la France. L’attaque NotPetya de 2017, partie d’Ukraine, a paralysé des géants comme Maersk et Merck, causant 10 milliards de dollars de dégâts en quelques heures. Ports bloqués, livraisons médicales retardées : les dommages ne sont pas que financiers.

En Ukraine, en 2015, 230 000 foyers ont perdu l’électricité en plein hiver, victimes du malware BlackEnergy. « On n’avait ni chauffage ni lumière, et les hôpitaux étaient débordés », témoigne un habitant de Kiev cité dans un rapport de l’ENISA. Au Mali, en 2022, des vidéos truquées diffusées par le groupe Wagner sur Facebook ont attisé les tensions ethniques, contribuant à des violences communautaires. Ces attaques ne tuent pas directement, mais elles fragilisent les sociétés, exacerbant la pauvreté et l’insécurité.

La confiance, première victime

Quand les services numériques s’effondrent, la foi dans les institutions vacille. En Estonie, en 2007, une vague de cyberattaques a paralysé banques et sites gouvernementaux pendant trois semaines, coûtant 1,2 milliard d’euros. Dans ce pays pionnier de l’e-gouvernance, les citoyens ont vu leur quotidien bouleversé, remettant en question la fiabilité de l’État. « On s’est sentis vulnérables, comme si tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain », confie un fonctionnaire estonien au NATO CCDCOE.

Cette érosion de la confiance alimente les divisions. Au Mali, les campagnes de désinformation de Wagner ont exacerbé les tensions postcoloniales, précipitant le retrait des forces françaises. Ces manipulations, souvent amplifiées sur les réseaux sociaux, transforment l’information en arme.

Des rivalités géopolitiques amplifiées

Les cyberattaques ne se contentent pas de frapper localement : elles attisent les conflits mondiaux. L’attaque contre les installations pétrolières d’Aramco en 2019, attribuée à l’Iran, a fait grimper le prix du pétrole de 15 % en quelques jours, touchant les consommateurs du monde entier. Cette opération hybride, mêlant drones et piratage informatique, a révélé la capacité de puissances comme l’Iran à déstabiliser des adversaires sans engager de troupes.

Ces tensions s’inscrivent dans des rivalités plus larges. La Russie, avec son attaque NotPetya, visait initialement l’Ukraine mais a perturbé des chaînes d’approvisionnement mondiales. Ces « dommages collatéraux » montrent que personne n’est à l’abri dans un monde interconnecté.

Les obstacles : pourquoi sommes-nous vulnérables ?

Des armées mal préparées : les armées occidentales peinent à suivre. La France consacre seulement 10 % de son budget défense à la cybersécurité, contre 20 % pour la Chine, selon l’IFRI. Pendant ce temps, la Corée du Nord, avec ses 6 000 hackers du Bureau 121, rivalise avec des puissances bien plus riches. « Nous sommes en retard, et nos doctrines privilégient encore les chars aux algorithmes », alerte un expert de l’ANSSI.

Une chaîne d’approvisionnement fragile : les semi-conducteurs, cœur des technologies modernes, viennent à 80 % de Taïwan, une vulnérabilité stratégique majeure (CSIS, 2025). En 2011, l’Iran a piraté un drone américain MQ-9 Reaper via une attaque de GPS spoofing, prouvant que même les équipements les plus avancés restent fragiles.

Une pénurie de talents : les cyber combattants français gagnent 40 000 euros par an, trois fois moins que dans le privé, selon l’ANSSI. Recruter des hackers est un défi : un programme britannique de 2023 a vu 80 % des candidats refuser les contraintes militaires. « Les armées rebutent les génies du code », déplore un recruteur.

Un vide juridique : le droit international est dépassé. L’attaque NotPetya n’a entraîné aucune sanction, faute de cadre légal clair. Le Paris Call de 2018, soutenu par la France, reste ignoré par la Russie et la Chine, rendant la « paix numérique » illusoire.

Vers une défense numérique : cinq solutions concrètes

Pour contrer ces menaces, il faut agir vite et intelligemment. Voici cinq pistes pour un avenir plus sûr :

  • Fusionner les champs de bataille : intégrer cyber, espace et terrain, comme le fait le Commandement de l’Espace français. Des satellites offensifs pourraient neutraliser les réseaux ennemis avant qu’ils ne frappent.
  • Investir dans l’avenir : l’intelligence artificielle, comme le programme GARD de DARPA (détection des attaques en 0,3 seconde), et la cryptographie quantique, testée par la Chine, sont des priorités. La France doit suivre.
  • Attirer les talents : inspirons-nous d’Israël, où l’unité 8200 forme 1 000 cyber combattants par an. Des primes et des formations dans des écoles comme l’EPITA pourraient séduire les hackers.
  • Renforcer la résilience : la Finlande protège 90 % de ses réseaux grâce aux normes ISO 27001. La France pourrait former ses citoyens, comme la Suède, où 70 % des écoliers apprennent à repérer la désinformation.
  • Négocier une trêve numérique : renforcer le Paris Call et les coalitions comme Five Eyes peut limiter les cyberattaques. Le partage de renseignements a déjà neutralisé des serveurs russes en 2017.
Un défi éthique et humain

Les cyberattaques soulèvent des questions morales. Couper l’électricité à des civils, comme en Ukraine, ou perturber des hôpitaux, comme avec NotPetya, viole-t-il le droit humanitaire ? « Nous devons fixer des limites, sinon la guerre numérique deviendra incontrôlable », avertit le Comité international de la Croix-Rouge. Les citoyens, eux, ont un rôle à jouer : en s’éduquant contre la désinformation, ils deviennent les premiers défenseurs de la vérité.

L’émergence de nouveaux acteurs

Les cyberattaques ne sont plus l’apanage des grandes puissances. La Turquie, avec son Cyber Command créé en 2021, investit massivement dans des capacités offensives, tandis que la Corée du Nord, via son Bureau 121 et ses 6 000 hackers, rivalise avec des nations bien plus riches. Même des groupes non étatiques entrent dans la danse : en 2022, le collectif hacktiviste Anonymous a fuité 800 Go de données russes pour protester contre l’invasion de l’Ukraine.

« Tout le monde peut devenir un acteur dans ce champ de bataille numérique », explique un analyste de Recorded Future. Ces nouveaux joueurs compliquent la donne, rendant la cybersécurité plus imprévisible que jamais.

À quoi ressemblera la guerre de demain ?

D’ici 2035, l’intelligence artificielle (IA) pourrait transformer les conflits. Des deepfakes ultra-réalistes, capables de manipuler l’opinion publique en quelques clics, inquiètent déjà les experts. Les objets connectés (IoT), comme les thermostats ou les caméras domestiques, pourraient être détournés pour créer des botnets massifs, amplifiant les attaques comme celle de Mirai en 2016, qui a généré 1,2 Tbps de trafic. « Imaginez une ville entière paralysée par ses propres appareils », avertit un expert de CCDCOE. Les armes autonomes, drones ou robots, soulèvent aussi des questions : qui sera responsable si une IA déclenche une attaque incontrôlée ?

Pour rester en tête, les nations doivent investir dès maintenant. L’IA défensive, comme le programme GARD de DARPA, détecte les menaces en 0,3 seconde. La cryptographie quantique, testée par la Chine avec le satellite Micius, promet des communications inviolables. Mais ces technologies coûtent cher, et des pays comme la France, avec seulement 200 opérateurs hybrides, risquent de se laisser distancer.

Un combat collectif

Face à ces menaces, la réponse ne peut pas reposer uniquement sur les armées. Les citoyens ont un rôle clé. En Suède, 70 % des écoliers apprennent à repérer les fake news, une initiative que la France pourrait imiter. « Si on ne forme pas les gens, la désinformation gagne », insiste un expert de l’ANSSI. Pour garantir une approche neutre, des ateliers indépendants, libres de toute influence étatique ou idéologique, devraient être privilégiés afin d’éviter que l’État ne façonne l’enseignement selon ses propres intérêts.

Les entreprises privées, comme Microsoft, qui a neutralisé des botnets russes en 2022, sont aussi des alliés précieux. Mais cela exige une coopération inédite entre gouvernements, entreprises, et citoyens.

Sur le plan international, des coalitions comme Five Eyes (États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande) partagent déjà des renseignements pour contrer les cyberattaques. Le Paris Call, lancé par la France en 2018, cherche à établir des règles pour le cyberespace, mais sans la Russie ni la Chine, son impact reste limité. « C’est comme une table de négociation à moitié vide », ironise un diplomate.

Un conflit récent : la cyber-guerre Israël-Iran de juin 2025

Le conflit de 12 jours entre Israël et l’Iran, déclenché le 13 juin 2025 par des frappes israéliennes sur des sites nucléaires iraniens, a illustré la montée en puissance des cyberarmes. Alors qu’Israël déployait des drones et des missiles dans l’opération « Rising Lion », des groupes pro-israéliens comme Predatory Sparrow revendiquaient des cyberattaques dévastatrices, paralysant la banque Sepah et dérobant potentiellement 90 millions de dollars à l’échange crypto iranien Nobitex.

De son côté, l’Iran a riposté avec des salves de missiles et des tentatives de piratage contre des entreprises américaines et israéliennes, notamment via des campagnes de désinformation visant la campagne électorale de Donald Trump. Malgré un cessez-le-feu fragile, plus de 600 revendications d’attaques ont inondé Telegram en 15 jours, montrant que la guerre numérique ne s’arrête pas aux trêves. « Ces cyberopérations sont un prolongement du conflit, avec l’avantage de l’anonymat », explique un expert militaire en cyber opérations. Ce nouvel épisode souligne l’urgence d’une défense numérique robuste face à des menaces toujours plus sophistiquées, « la guerre entre Israël et l’Iran était un test de la domination technologique » écrit le Times of Israël.

La vérité comme rempart

Des pannes d’électricité en Ukraine aux ports bloqués par NotPetya, les cyberattaques redessinent la guerre. Le récent conflit de juin 2025 entre Israël et l’Iran en est la preuve : alors qu’Israël frappait des sites nucléaires, des hackers pro-israéliens paralysaient des banques iraniennes, tandis que Téhéran ripostait par des cyberattaques et des campagnes de désinformation visant la campagne de Trump. Malgré un cessez-le-feu, la guerre numérique se poursuit, avec 600 revendications d’attaques sur Telegram en 15 jours.

Ces conflits fracturent les sociétés, attisent les rivalités et menacent nos libertés. Pourtant, ils sont aussi une opportunité. En formant des cyberdéfenseurs, en sécurisant nos réseaux, et en éduquant les citoyens, nous pouvons bâtir un monde plus résilient.

La France, avec ses 200 opérateurs hybrides, doit accélérer la cadence pour ne pas se laisser dépasser. Dans cette guerre invisible, la vérité et la vigilance sont nos meilleures armes.

Pour plus d’information lire le rapport d’information de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées.

Un mot coquille, un mot magique : DÉMOCRATIE, Un mot capable de déclencher des guerres.


Article publié sur France Soir : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/un-mot-coquille-un-mot-magique-democratie-un-mot-capable-de-declencher-des

Citant à tout bout de champ LA DÉMOCRATIE, nous, hommes modernes, sommes à l’opposé de la vision philosophique de la démocratie athénienne. Connaissons-nous en fait sa véritable histoire ?

Ce sujet devenu un véritable dogme, un mot coquille : la démocratie.

C’est une notion souvent extrêmement floue et que personne n’ose remettre en question, car il s’agit d’un mot magique capable de déclencher des guerres. Ce concept a bouleversé un système de pensée et a été présenté comme l’aboutissement de l’histoire humaine – rien de moins ! 

Pouvons-nous parler de vraie démocratie sans biais et sans un imaginaire collectif faussé et fantasmé tant dans sa forme antique que dans sa version moderne ?

Faisons ensemble durant cet article une réflexion tranquille et sincère : une enquête ou une tentative modeste de recoller les morceaux pour comprendre cette référence devenue incontournable en matière de gouvernance.

À tel point de revêtir une dimension quasi religieuse que critiquer la démocratie semble interdit ou blasphématoire ou un attentat verbal au soi-disant fragile et jeune État démocratique de droit : celui qui s’y risque s’expose à une sorte de « mort civique ». Personne ne se hasarde à suggérer que la démocratie pourrait comporter des erreurs ou qu’elle a besoin d’autres ingrédients.

La démocratie est vénérée comme une norme universelle avec même des États historiquement non démocratiques qui s’y sont convertis récemment.

Prenons l’exemple du Bhoutan, ce petit royaume himalayen de 600 000 habitants, dirigé par une dynastie héréditaire depuis des siècles, qui a en 2008, a adopté une constitution démocratique. Avec le roi qui a nommé son principal collaborateur comme Premier ministre.

En se dotant de cette constitution, le Bhoutan a fait allégeance à un système planétaire. Aujourd’hui, il reste probablement moins de quatre États au monde qui ne se réclament pas de faire partie du club démocratique.

La démocratie est partout, et pourtant, elle n’est nulle part

En vérité, les grands penseurs de la démocratie eux-mêmes– Machiavel, Montesquieu, Rousseau, Kant, Tocqueville – ne croyaient pas que le peuple soit capable de gouverner.

  • Montesquieu, par exemple, estimait que le peuple pouvait au mieux choisir de bons gouvernants – une idée qu’il théorise à une époque où la démocratie moderne n’existait pas encore, s’inspirant de l’Antiquité.
  • Tocqueville, qui a étudié la démocratie américaine, une des premières démocraties modernes, va plus loin : selon lui, le peuple n’est même pas capable de sélectionner correctement ses dirigeants.

La conception courante de la démocratie – le pouvoir exercé par le peuple – ne correspond pas à la réalité, car il existe en fait une forme de « mensonge démocratique ». Le peuple gouverne-t-il, s’il ne prend pas au final factuellement les décisions politiques ?

Dans nos sociétés modernes, vastes, complexes et techniques, les choix – qu’il s’agisse de fiscalité, d’investissements industriels ou de stratégies militaires (comme choisir entre sous-marins nucléaires ou missiles) – échappent totalement au peuple.

Prenons l’exemple de la Corée du Sud : au sortir de la guerre, ce pays sous-développé est devenu une puissance mondiale grâce à une décision politique forte, celle de miser sur la construction navale.

Une telle orientation, qui a mobilisé toute une nation, n’a pas été décidée par le peuple, mais par ses gouvernants, et ni vous ni moi ne serions capables de définir une stratégie aussi pointue. Alors, dire que « laa démocratie, c’est le peuple qui gouverne » est une illusion et un paradoxe.

Et de plus, ceux qui admettent intimement que le peuple ne gouverne pas – des démocrates convaincus, pour la plupart – restent attachés à l’idée de démocratie. Aujourd’hui, nos élites récitent leur « crédo démocratique » tout en étant intimement persuadées que le peuple est inapte à diriger et elles se considèrent comme les seules à savoir ce qu’il faut faire. Qu’est-ce que cette souveraineté signifie vraiment ?

La question du régime politique est, au départ, philosophique et relative au bien commun

Nous pouvons commencer un raisonnement en utilisant une règle de discernement définie ainsi : « ne fais pas d’une petite règle une vérité éternelle, et ne prends pas une grande vérité pour quelque chose d’intouchable. »

Le gouvernement est un moyen, pas une fin.

Jean Rousset, dans « Les Fondements de la cité », compare les abeilles, soumises aveuglément à leur organisation, aux hommes qui sont différents, car capables de modifier les lois et aussi les structures sociales.

L’homme, par son libre arbitre, doit réaliser sa vocation politique.

Comparons philosophiquement les principes des systèmes politiques : la démocratie athénienne versus la moderne car leurs bases anthropologiques et métaphysiques diffèrent profondément.

À Athènes, seuls les citoyens – environ 5 % de la population – formaient le « peuple », excluant esclaves et étrangers (les métèques, comme Aristote lui-même).

Grâce à différentes sources (Platon, Aristote, mais également des recensements comme celui de Démétrius de Phalère), nous savons qu’au IVe siècle avant J.-C., 20 000 citoyens sur 100 000 habitants se réunissaient sur la colline de la Pnyx pour décider.

Aujourd’hui, réunir 60 millions de Français est physiquement impossible : la différence d’échelle est évidente.

L’autre distinction est morale : la démocratie moderne se veut laïque (concept que nous allons questionner dans d’autres articles), fondée sur le droit et le contrat social (que nous allons questionner plus loin dans cet article).

À Athènes, la morale est liée à une éthique et à une vision sacrée : Périclès, par exemple, a utilisé le trésor de Delos pour rebâtir les temples de l’Acropole.

  • Chez Aristote, l’homme, « animal politique », se réalisait dans le fait d’être actif, de participer et de débattre,
  • Dans la société moderne, le citoyen est passif, isolé et otage d’une convention artificielle au-dessus de lui s’incarnant comme une toute puissance.

Ce qu’ont en commun la démocratie athénienne et la démocratie moderne, c’est que la démocratie reste le pouvoir d’une élite.

Platon la définissait comme « le gouvernement de l’élite sous la pression de la foule ».

À Athènes, les grandes familles (Alcmaéonides, Cimonides) dominaient et manipulaient le peuple, tout comme aujourd’hui, nos élites, souvent technocrates, échappent au contrôle populaire. Mais si le peuple ne peut trancher des questions techniques, les dirigeants et experts devraient rendre des comptes, ce qui n’est pas le cas.

Les origines épicuriennes de la souveraineté populaire

Épicure, redécouvert au début du XVe siècle grâce à des manuscrits comme ceux de Lucrèce, propose une vision où le cosmos n’est pas régi par une loi divine ou une finalité naturelle imposée de l’extérieur. Pour lui, tout découle d’un chaos originel : des atomes s’entrechoquent au hasard dans le vide et ce hasard engendre des formes de vie qui se combinent en monstres et évoluent. Cette théorie, préfigure Darwin par son caractère évolutif et le monde, selon Épicure, s’explique par lui-même, sans transcendance ni créateur.

Ce rejet d’une loi surnaturelle éclaire la notion de souveraineté populaire avec le peuple qui ne reçoit aucune règle d’une instance extérieure ou divine.

Les penseurs démocratiques, influencés par cette idée, refusent l’existence d’une loi universelle inscrite dans l’ordre du monde et Épicure est le pionnier de cette rupture.

Il affirme que la réalité n’a pas d’étiquette ou de catégorie prédéfinie, ni même de finalité imposée, puisque le monde est un flux, un assemblage d’atomes, et que l’homme est libre dans ce chaos.

Dans cette vision, le monde évolue constamment, et la stabilité ne vient pas d’un ordre éternel, mais d’une décision humaine temporaire. C’est une rupture radicale avec la philosophie classique – Platon, Aristote, ou plus tard les scolastiques comme Saint Thomas d’Aquin – qui postule un ordre naturel ou divin préexistant.

Pour ces derniers, Dieu a créé un monde structuré regroupant des espèces définies et une hiérarchie finalisée, et le rôle du roi ou du gouvernant est de respecter cet ordre. 

Il s’agit d’être un « bon jardinier » de la nature humaine, veillant à ce que les lois humaines s’alignent sur l’harmonie cosmique et le droit, dans cette optique, a une profondeur métaphysique qui reflète une vérité objective et claire.

De l’individualisme au contrat social

Cette pensée alimente la démocratie moderne à travers une autre distinction fondamentale qu’est la conception de l’homme.

Chez Aristote, l’homme s’épanouit dans la cité – couple, famille, rue, village, nation étant des étapes de cette réalisation. Mais chez les modernes, l’homme est d’abord un individu isolé, ou si vous voulez une autre image, « un atome social ».

Hobbes, dans son Léviathan, décrit l’homme comme étant un « loup pour l’homme » et l’état de nature pour lui étant celui où règne la guerre de tous contre tous.

On a l’impression certaines fois que notre immense et froide société moderne est devenue une construction artificielle avec un contrat inconsciemment signé pour garantir la sécurité.

Rousseau nuance cette idée avec la « volonté générale » selon laquelle l’individu, individualiste par nature, devient social en adhérant à ce pacte, qui le transforme.

Mais ce contrat reste hautement paradoxal et c’est pourquoi je disais plus haut dans cet article que ce contrat est inconsciemment signé ou autrement dit : personne ne signe librement !

Naître en démocratie, c’est être soumis sans choix à ce contrat social – et devoir payer des impôts, par exemple, même sans jamais aller voter. On ne peut en sortir, contrairement à l’accord classique et les révolutionnaires ont même exploité cette logique pour exclure ceux qui rejettent le contrat, les privant d’humanité au nom du progrès.

Le Léviathan et la violence démocratique

Hobbes incarne cette vision froide et qui nous rend passifs avec sa description du Léviathan, inspiré d’un monstre biblique – un serpent symbolisant le chaos ou le diable –, ce qui n’est pas anodin.

Hobbes défend quand même cet État absolu, plus fort que les individus, et Cromwell, autre figure de cette pensée, montre la brutalité de ce système monstrueux en Irlande, en massacrant et asservissant au nom d’une République naissante.

Cromwell préfigure ainsi une violence inhérente à l’idéologie démocratique.

Cette logique de société atomisée et d’un État fort naît d’une philosophie sans lois naturelles et affaiblissant les communautés organiques (couples, familles, rues, villes, nations). Il ne reste que des individus qui ne sont plus que des grains de sable malléables.

La démocratie moderne, via la loi, tente de forcer les individus grains de sable à se fédérer. Mais plus elle s’étend, intégrant de diverses populations, plus elle devient rigide et trébuchante.

L’état d’urgence en France en 2016 illustre parfaitement ce mécanisme où l’État devient policier pour prévenir la guerre civile, sous couvert du « pacte républicain » – un avatar du contrat social.

Cette force brutale, démocratique, loin d’être une dérive, est dans son ADN : pour unifier des atomes sociaux, elle exige un pouvoir centralisé et oppressif.

Cette dynamique détruit les structures naturelles en formant un chaos sans socles où les familles, les rues, les villages et les nations s’effritent, remplacées par une masse informe d’individus grains de sable.

C’est ainsi que la matière sociale se disloque, engendrant un chaos inédit.

Dans le même temps, l’idéologie aveuglante du progrès démocratique non questionnable nie toute hiérarchie objective des valeurs et fait de l’homme (quel homme ?), le seul arbitre du bien et du mal. Comme dans la promesse du serpent au jardin d’Éden (« vous serez comme des dieux »), il dessine ses propres lois, mais sans ancrage, s’égare.

Les communautés naturelles – couples, familles, quartiers, villes, nations, sont aujourd’hui attaquées et doivent être démantelées pour laisser place à un monde plus « ouvert et plus universel ».

C’est le discours dominant des médias mainstream globalistes : les communautés seraient un obstacle à une société rationnelle.

Les droits de l’homme (quel homme ?), deviennent notre nouvelle métaphysique

Mais, cette nouvelle métaphysique n’est pas enracinée dans une réalité singulière.

L’être humain n’existe qu’à travers des appartenances concrètes – un couple, une famille, un quartier, une patrie, une histoire, des héritages.

Or, aujourd’hui, cette incarnation est sacrifiée au profit d’un cosmopolitisme abstrait, s’appuyant sur cette idéologie de l’individualisme née à la Renaissance : en réduisant l’homme à un individu détaché, on aboutit fatalement à un universalisme qui nie les différences.

La démocratie moderne, en s’alliant au mondialisme, rejette par principe toutes frontières, singularités et histoires nationales et ce projet ne date pas d’aujourd’hui.

Dès le Moyen Âge, des penseurs, souvent en conflit avec la papauté, imaginent une gouvernance supranationale.

Pierre Dubois, légiste de Philippe le Bel, propose au XIIIe siècle une confédération des royaumes contre Boniface VIII et plus tard, en Hongrie, un projet similaire avec Marsile de Padoue se revendique comme le pionnier de la souveraineté populaire tout comme au XVIIe siècle, Sully, sous Henri IV, rêve d’un « État des nations ».

Ces idées culminent avec les Lumières, puis la Société des Nations au XXe siècle.

Chaque fois, il s’agit de dépasser les pouvoirs locaux et celui de l’Église, au profit d’une autorité universelle !

Le cosmopolitisme, incarné par Érasme

L’adage « Je suis citoyen du monde, de tous les pays et d’aucun » –, va de pair avec cette ambition universelle proclamée et le cosmopolite, indifférent aux nations, se voit comme une élite détachée, profitant d’un monde uniformisé.

Cette vision s’oppose à la métaphysique biblique de la dualité de Dieu et de l’homme, pour adopter un monisme où tout se fond dans un cosmos unique.

Nous soulignons donc que ce débat de la démocratie est non seulement politique, mais religieux et métaphysique.

Rousseau a dit qu’on ne peut déléguer la souveraineté populaire et a critiqué l’utopie démocratique. Pour lui, la souveraineté populaire, indivisible et non délégable, ne fonctionne que dans une démocratie directe à petite échelle.

Dès l’origine, Rousseau perçoit les contradictions internes de la démocratie : elle promet un pouvoir au peuple, mais finit par le confisquer.

Certains, attachés à la nation face au mondialisme, s’inspirent de lui pour prôner des « petites patries », mais philosophiquement, le contrat social nous arrache déjà à l’histoire et aux communautés enracinées, projetant l’homme dans une abstraction hors-sol.

Peut-on être démocrate et chrétien ?

Historiquement, la souveraineté populaire naît chez des théologiens dissidents, comme Marsile de Padoue, un franciscain exilé au XIVsiècle à la cour de Louis de Bavière, en conflit avec Jean XXII. Dans un débat sur l’élection de l’empereur du Saint-Empire, il soutient que le pouvoir vient du peuple, non du pape, une idée reprise par le Jésuite Suárez contre l’Église anglicane.

Après 1789, des chrétiens cherchent à réconcilier foi et République avec Félicité de Lamennais qui plaide pour cette union et Grégoire XVI, dans l’encyclique Mirari Vos (1832), la rejette.

Dès 1791, Pie VI, dans le « Quod Aliquantum », avait critiqué la Révolution pour son rejet de l’ordre naturel, et cette opposition domine le XIXe siècle : « Liberté et égalité sont absurdes ; les enfants naissent soumis, et tous doivent obéir à Dieu. »

Léon XIII marque un tournant et dans « Au milieu des sollicitudes » (1892) et « Rerum Novarum » (1891), il reconnaît les régimes établis, y compris la République, sous réserve qu’ils ne contreviennent pas à la loi divine.

Il affirme que la légitimité des régimes dépend de leur conformité à l’ordre naturel. Inspiré d’Aristote, il admet une forme de démocratie enracinée dans une métaphysique transcendante, distincte de la version moderne issue des Lumières.

Mais le mouvement démocrate-chrétien, né de ces textes, dérive vite avec Marc Sangnier et le Sillon qui prônent une égalité évangélique, même si Pie X, en 1910, condamne cette assimilation, réaffirmant que la souveraineté populaire contredit la doctrine catholique.

Après la Seconde Guerre mondiale, Jacques Maritain, financé par les Américains et soutenu par de Gaulle, publie « Christianisme et démocratie » en 1942.

Il soutient que les Lumières prolongent la chrétienté, une thèse en fait diffusée pour rallier l’opinion contre Pétain. Ambassadeur à Rome, ami de Paul VI, Maritain influence Vatican II, qui entérine la liberté religieuse et un rapprochement avec la démocratie moderne. Ce compromis dilue le christianisme et aujourd’hui, la « démocratie chrétienne » est en perte d’identité.

Une démocratie chrétienne peut exister, mais en dehors du contrat social.

Cela implique une société organique, fondée sur le couple, la famille et les corps intermédiaires, comme la subsidiarité, et non un face-à-face entre l’individu et l’État.

Et la Révolution de 1789, avec son jacobinisme, a écrasé ces structures organiques et naturellement ancrées au profit d’une abstraction centralisatrice.

Concluons en poussant à différentes réflexions

Une démocratie à grande échelle, avec des millions d’individus, est-elle viable ? Rousseau a dit que la souveraineté ne se délègue pas sans se perdre.

À l’échelle étatique moderne, nous avons tous observé les dérives de la bureaucratie, de l’excès de régulations, du totalitarisme, du despotisme mondialiste – plutôt qu’à une liberté nationale alignée à celle du citoyen.

La démocratie moderne est devenue un « monstre tyrannique froid », qui en plus de cela a le pouvoir de redéfinir la morale via ses institutions, qui deviennent ensuite sacrées et inamovibles.

Voici donc la question clé de l’enfermement idéologique démocratique et les plus grands des despotes à renverser sont nos idées.