Kate reçoit Antoine Bachelin Sena venu parler de son dernier livre « Amazonie Politique« . Il y est question de la corruption qui règne au sein des ONG, des autochtones maintenus dans les réserves, des zones de non droits et de ce qu’on appelle au Brésil: la Mafia Verte.
Une émission instructive sur une partie du monde que l’on croit connaître.
1) Pensez-vous que les peuples autochtones sont légitimes dans leur demande de démarcation ?
2) Selon vous, les peuples autochtones devraient-ils préserver leur mode de vie traditionnel ou s’adapter à la vie moderne actuelle ?
3) Pensez-vous que, derrière les opérations de démarcation, il y a des groupes de pression cherchant à empêcher l’exploitation commerciale de l’Amazonie ?
1) Pensez-vous que les peuples autochtones sont légitimes dans leur demande de démarcation ?
La démarcation de la Terre Indigène Raposa Serra do Sol, à Roraima, est souvent citée comme un cas où la légitimité de la demande autochtone est remise en question.
La démarcation a été utilisée pour créer une « zone d’exclusion de développement », empêchant l’utilisation économique du sol par les non-autochtones et, selon eux, servant les intérêts d’ONGs internationales plus que ceux des autochtones eux-mêmes.
La démarcation faisait partie d’un plan plus large visant à contrôler des territoires stratégiques, tels que des zones riches en ressources minières.
2) Selon vous, les peuples autochtones devraient-ils préserver leur mode de vie traditionnel ou s’adapter à la vie moderne actuelle ?
La situation des Indiens Kayapó dans le contexte de la construction de la centrale hydroélectrique de Belo Monte, dans le Pará, est intéressante.
La “résistance » des Kayapó contre le projet est utilisée comme exemple de la manière dont la préservation du mode de vie traditionnel peut être manipulée.
L’opposition au barrage a été financée et organisée par des ONGs internationales qui, au lieu de promouvoir l’intégration des Kayapó avec des avantages comme l’éducation et la santé, les utilisent comme des « instruments » pour bloquer des projets de développement.
Les Kayapó ont été transformés en « Indiens de musée », maintenus dans un état de sous-développement pour servir les intérêts environnementalistes.
3) Pensez-vous que, derrière les opérations de démarcation, il y a des groupes de pression cherchant à empêcher l’exploitation commerciale de l’Amazonie ?
La démarcation des terres Yanomami est un exemple fréquemment discuté.
La pression internationale pour la démarcation a été orchestrée pour empêcher l’exploitation de minerais précieux, comme l’or, présents dans la région.
Il est très intéressant d’analyser les campagnes des ONGs pour maintenir la région « intacte », ce qui, selon eux, ne profite pas aux autochtones mais entrave le développement économique du Brésil.
La démarcation Yanomami était une manœuvre visant à préparer une future domination de l’Amazonie, suggérant que l’intention était d’empêcher le développement national dans cette zone.
Le 9 mai, le journal “O Estado de S. Paulo” a révélé qu’un rapport de “l’Agence brésilienne de renseignement ABIN”, produit en mars, avait alerté le gouvernement sur le fait que l’homologation de la réserve dans une bande frontalière peuplée était une attaque contre la souveraineté nationale.
En outre, le document révèle une évaluation des militaires, que derrière la défense supposée des indigènes et cachée sous la façade des ONGs, se cachent des groupes et des pays intéressés par les richesses minières existantes dans le sous-sol des réserves indigènes situées à la frontière nord du pays.
Le journaliste Vasconcelo Quadros, auteur du rapport, met en garde contre le retrait des communautés et des producteurs de riz.
L’homologation, en créant un vide démographique, s’attaque à la souveraineté nationale en cachant des brésiliens les gisements de minerais les plus riches de la planète.
Le sous-sol des zones indigènes situées le long de la frontière nord contient une des plus grandes réserves d’or du monde, un des plus gros gisement au monde de diamants, et une richesse de minéraux stratégiques notamment le niobium (un chapitre de ce livre sera dédié au niobium), extrêmement important pour les industries informatiques et spatiales, indique le document.
Un autre rapport, rédigé par le colonel Gelio Augusto Barbosa Fregapani, chef du “groupe de travail sur l’Amazonie GTAl-1”, fait référence au manque de coordination entre les organismes publics et la “FUNAI”, qui agirait en collaboration avec les ONGs internationales. Pour Fregapani, les ONGs étrangères en seraient venues à soutenir financièrement le travail de délimitation des zones indigènes du Brésil.
Le rapport cite l’alliance des riziculteurs et des indiens contre l’homologation continue, dont une grande partie de la zone est dans la frontière avec le Venezuela et le Guyane.
Dans un des chapitres, le document indique que : «les ONGs étrangères et la “FUNAI” contribuent à des conflits à Roraima, en essayant de forcer la démarcation !
Cela va à l’encontre de l’éthique, voire de l’opinion de la majorité des Indiens eux-mêmes, qui sont déjà intégrés dans les municipalités»
L’ABIN quant à elle, énumère 115 ONGs dans cette région qui valorisent la cartographie détaillée des richesses minérales, l’accès aux ressources génétiques et aux connaissances traditionnelles associées à la biodiversité de la région, sans contrôle gouvernemental approprié !
Tout indique que les problèmes environnementaux et indigénistes ne sont que des prétextes. Les principales ONGs sont, en réalité, parties prenantes du grand jeu dans lequel les pays hégémoniques sont engagés pour maintenir et étendre leur domination.
Ces ONGS et instituts sont des couvertures ou façades pour leurs services secrets.
Le document ajoute que les ONGs ont contribué à la création de vastes terres autochtones, avec des zones de protection et des corridors environnementaux et écologiques qui «entravent, inhibent et à certains endroits interdisent la présence de l’État et l’application des programmes de politiques publiques pour la région.»
Le document souligne que l’absence de contrôle et l’interdiction d’entrer dans ces zones renforce le soupçon que les ONGs sont utilisées par les pays développés et certains groupes et entreprises pour contrôler les pays émergents et la richesse de vastes territoires.
Tout aussi pertinent est le fait que le rapport cite la structure des pouvoirs oligarchiques qui contrôlent l’appareil environnementaliste-indigéniste international, citant nommément des ONGs directement liées à la maison royale britannique et à ses pairs oligarchiques.
Ce sont “l’Union nationale pour le Conservation (UICN)”, le “Fonds mondial pour la nature (WWF)” et “Survival International”. “Greenpeace” et “les amis de la terre” sont désignés comme des «troupes d’élite ou d’avant- garde» du mouvement.
Le rapport cite également le “conseil indigèniste missionaire (CIMI)” comme étant le principal défenseur de «l’autonomie et l’autodétermination des peuples autochtones».
Le “CIMI” est un organisme affilié à la “conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB)”. Il a été créé en 1972 avec pour objectif de coordonner et d’orienter le travail missionnaire de l’Église Catholique auprès des peuples indigènes du Brésil.
Commentant le rapport de “l’ABIN”, la députée Maria Helena Veronese (PPS) a critiqué l’insistance du gouvernement fédéral sur la démarcation, expliquant que : «le gouvernement ordonne à “l’ABIN” d’enquêter, d’indiquer les intérêts en jeu, de révèler les relations entre les ONGs et la “FUNAI”, mais cependant le gouvernement fait l’inverse des indications de “l’ABIN”, ce qui pose de grave questions d’ingérence et de trahison des intérêts nationaux.»
«Amazonie Politique» est un appel à l’action, dévoilant une vérité qui ne peut plus être ignorée, cachée dans les profondeurs des méandres fascinants de cette magnifique forêt amazonienne.
Le 24 mai 2025, une décision brésilienne a secoué les chancelleries internationales : Brasilia a interdit à l’amiral Alvin Holsey, commandant du Commandement Sud des États-Unis (SOUTHCOM), de se rendre dans l’Acre, un État frontalier du nord-ouest brésilien.
Ce camouflet diplomatique, survenu quelques jours après l’annonce de la visite par l’ambassade américaine le 19 mai 2025, a mis en lumière une réalité alarmante : l’Acre, au cœur de l’Amazonie, est devenu un épicentre du crime transnational, où le trafic de drogue, l’exploitation illégale de ressources et les activités de groupes comme le Hezbollah prospèrent.
Mais ce qui devrait alarmer davantage les Français, c’est la présence avérée de ce même Hezbollah en Guyane française, territoire d’outre-mer voisin du Brésil, où les réseaux criminels et terroristes exploitent les failles des frontières amazoniennes.
Cette crise constitue une menace directe pour la sécurité de la France et de l’Union européenne.
Un amiral américain bloqué : le symptôme d’un problème plus vaste.
L’amiral Alvin Holsey, responsable des opérations militaires américaines en Amérique latine via le SOUTHCOM, une zone stratégique couvrant 31 pays et 16 millions de kilomètres carrés, avait prévu de visiter le Brésil pour des échanges avec les leaders de la défense.
Cette visite a été annoncée par l’ambassade des États-Unis à Brasilia le 19 mai 2025 dans un communiqué officiel intitulé « U.S. Navy Adm. Alvin Holsey to Visit Brazil for Key Leader Engagements ».
Cependant, son intérêt pour l’Acre, situé à la triple frontière entre le Brésil, le Pérou et la Bolivie, a été stoppé net par les autorités brésiliennes.
Le refus brésilien est un signal inquiétant.
Selon un article de Foreign Policy publié le 15 mars 2025, intitulé « Trump’s Renewed Focus on Hezbollah in Latin America » par John Hudson, l’administration Trump a intensifié sa surveillance des activités du Hezbollah en Amérique latine, notamment dans des zones frontalières comme l’Acre.
Le Hezbollah, classé comme organisation terroriste par l’Union européenne et la France, finance ses opérations mondiales via le trafic de drogue et le blanchiment d’argent.
Un rapport du Wilson Center, intitulé « Rising Concerns about Hezbollah in Latin America Amid Middle East Conflict » par Celina B. Realuyo, publié en juillet 2023, confirme cette présence. Ce rapport, disponible note que le Hezbollah utilise des zones comme la triple frontière Argentine-Brésil-Paraguay depuis les années 1980, mais que la triple frontière Brésil-Pérou-Bolivie, incluant l’Acre, est devenue un nouveau point névralgique ces dernières années.
Le Hezbollah en Guyane française : une menace à nos portes.
Ce qui devrait alarmer les Français, c’est que le Hezbollah ne se limite pas aux frontières brésiliennes.
Des rapports récents indiquent que le groupe est actif en Guyane française, territoire français voisin du Brésil, qui partage une frontière de 730 kilomètres avec l’État de l’Amapá.
Un rapport de l’Observatoire géopolitique des criminalités (OGC), intitulé « La Guyane face aux réseaux criminels transnationaux : une menace sous-estimée », publié en juin 2024, révèle que des réseaux liés au Hezbollah ont été identifiés dans des opérations de blanchiment d’argent en Guyane, souvent via des activités illégales comme l’orpaillage clandestin et le trafic de drogue.
En 2023, les autorités françaises ont saisi 1,2 tonne de cocaïne en provenance du Brésil, un record historique, comme rapporté dans un article de Le Monde du 10 septembre 2023, intitulé « Saisie record de cocaïne en Guyane : une menace croissante », par Anne-Françoise Hivert.
Un article de Small Wars Journal, intitulé « The Triple Border, a Criminal Haven », publié le 13 novembre 2021 par Ignacio Fuente Cobo, souligne que le Hezbollah s’appuie sur des diasporas libanaises en Amérique latine pour établir des bases opérationnelles.
Ce texte, disponible sur le site de Small Wars Journal, indique qu’en Guyane, la présence de communautés immigrées, combinée à la porosité des frontières amazoniennes, en fait un terrain fertile pour ces activités.
En 2022, un rapport de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), déclassifié et publié sous le titre « Menaces émergentes en Guyane : trafic de drogue et financements terroristes », a mis en garde contre l’utilisation de la Guyane comme point de transit pour le trafic de drogue à destination de l’Europe, avec des soupçons de financement de groupes comme le Hezbollah.
Ce rapport est accessible via les archives publiques françaises sur le site du ministère de la Défense.
La Guyane française, en tant que porte d’entrée de l’Union européenne en Amazonie, est particulièrement vulnérable. En février 2024, la France et le Brésil ont signé un accord pour lutter contre l’orpaillage illégal, comme rapporté par Reuters dans un article du 5 février 2024, intitulé « France and Brazil Sign Pact to Combat Illegal Gold Mining in Amazon », par Lisandra Paraguassu.
Mais cet accord risque d’être insuffisant face à l’ampleur de la menace.
La décision brésilienne de bloquer l’Amiral Holsey compromet la coopération internationale, laissant la Guyane exposée à des réseaux criminels et terroristes qui opèrent librement de l’autre côté de la frontière.
L’Acre : un hub criminel qui déborde sur la Guyane française.
L’Acre, coincé entre le Pérou et la Bolivie, est un véritable carrefour du crime transnational.
Une étude de l’Université de São Paulo (USP), intitulée « Narcotrafic et criminalité organisée en Amazonie brésilienne », publiée en avril 2024 par João Roberto Martins Filho, révèle que 60 % de la cocaïne produite en Bolivie transite par des routes amazoniennes, souvent contrôlées par des cartels comme le Primeiro Comando da Capital (PCC).
Ces routes, parfois financées par des investissements chinois, servent également à la contrebande de bois, à l’exploitation illégale de l’or et à la traite humaine, comme documenté dans un article de Diálogo Américas du 15 juin 2022, intitulé « Narcotrafficking in Brazil Speeds Up Amazon Rainforest Destruction », par Julieta Pelcastre.
La porosité des frontières de l’Acre a des répercussions directes sur la Guyane.
Un rapport de l’International Crisis Group, intitulé « Hezbollah’s Global Reach: From Latin America to the Middle East », publié en mars 2023, note que les réseaux criminels opérant dans l’Acre collaborent avec des passeurs pour acheminer des migrants, notamment des Haïtiens, vers le Pérou et au-delà.
Après le tremblement de terre de 2010 en Haïti, des milliers de migrants ont traversé l’Acre, payant jusqu’à 4000 dollars à des passeurs pour rejoindre les États-Unis, comme rapporté par InsightCrime dans un article du 20 avril 2023, intitulé « Haitian Migrants Use Brazil as Stepping Stone to the U.S. », par Chris Dalby.
Une menace terroriste bien connue des Français.
Le Hezbollah n’est pas un inconnu pour la France.
Classé comme organisation terroriste par Paris, le groupe a été impliqué dans des attentats majeurs, notamment les attaques de 1992 et 1994 en Argentine contre l’ambassade d’Israël et un centre communautaire juif, qui ont fait des dizaines de morts, comme détaillé dans le rapport du Wilson Center de 2023 mentionné plus haut.
En 2015, la France a démantelé une cellule du Hezbollah à Paris soupçonnée de planifier des attaques contre des cibles juives, comme rapporté par Le Figaro le 12 octobre 2015 dans un article intitulé « Une cellule du Hezbollah démantelée à Paris », par Jean-Marc Lecler.
Plus récemment, en 2023, les autorités françaises ont arrêté un ressortissant libanais en Guyane, soupçonné de collecter des fonds pour le groupe via des activités d’orpaillage illégal, selon un reportage de France 24 du 8 novembre 2023, intitulé « Guyane : un Libanais arrêté pour liens présumés avec le Hezbollah », par Aude Mazoue.
Ces incidents rappellent que le Hezbollah constitue une menace directe pour la France.
Un rapport du Centre d’analyse du terrorisme (CAT), intitulé « Les menaces terroristes en outre-mer : le cas de la Guyane », publié en janvier 2024, souligne que la Guyane est devenue une « base arrière » pour des réseaux terroristes cherchant à pénétrer l’Europe.
Les investissements chinois : un facteur aggravant.
La Chine complique encore la situation. Depuis les années 2010, Pékin a investi massivement dans les infrastructures amazoniennes, notamment dans l’Acre, où des routes ont été construites avec des fonds chinois.
Une étude du BRICS Policy Center, intitulée « China’s Infrastructure Investments in Brazil: Opportunities and Risks », publiée en mai 2023 par Mauricio Santoro, note que ces projets ont facilité le trafic illégal.
En Guyane, les autorités françaises ont observé une augmentation des activités illégales liées à ces corridors, notamment dans les régions frontalières comme l’Oyapock, comme rapporté par Le Monde le 15 octobre 2024 dans un article intitulé « Guyane : les routes chinoises, vecteurs de criminalité », par Anne-Françoise Hivert.
Une gouvernance brésilienne en question.
Sous la présidence de Lula da Silva, réélu en 2022, le Brésil semble incapable de répondre à ces défis.
Un rapport de l’Institut de recherche économique appliquée (IPEA), intitulé « Criminalité environnementale en Amazonie : tendances et défis », publié en juillet 2024, note une augmentation de 15 % des crimes environnementaux depuis 2023.
Cette inaction a des répercussions directes sur la Guyane, où les réseaux criminels, y compris ceux liés au Hezbollah, exploitent les failles des deux côtés de la frontière.
Un appel à l’action pour protéger la Guyane.
Face à cette situation, la France doit agir de toute urgence.
Paris doit renforcer sa coopération avec les États-Unis pour surveiller les activités du Hezbollah, tout en pressant le Brésil d’adopter une approche plus transparente.
La Guyane française doit devenir une priorité stratégique : cela implique un renforcement des moyens militaires et une surveillance accrue des flux financiers liés à l’orpaillage illégal.
En conclusion, la décision du Brésil de bloquer l’amiral Holsey est un symptôme d’une crise qui menace directement la France via la Guyane.
La présence du Hezbollah dans ce territoire d’outre-mer risque de transformer l’Amazonie en une menace globale.
La France doit agir – avant que la jungle ne devienne un danger pour l’Europe entière.
Introduction historique des organisations et des personnes clés.
L’opinion publique est de plus en plus consciente de l’ingérence internationale contre le développement brésilien.
Des études financées par l’USAID contre les infrastructures brésiliennes.
L’USAID nourrissant le poulpe des ONGs et le ministère de l’Environnement ou le ministère des ONGs.
L’appareil du « Projet Démocratie » a été très actif pour influencer des parlementaires sélectionnés afin de suivre le programme de l’hégémonie économique de Washington.
«ABIN» ou Agence Brésilienne de Renseignements révèle que l’USAID a configuré une interférence externe dans la région et facilité la biopiraterie.
Conclusion avec l’urgence de mettre à l’ordre du jour le « Projet de Loi PL 1659 de 2024 » du Député Fédéral Filipe Barros pour augmenter la transparence et le contrôle sur les ONG opérant au Brésil avec un financement extérieur.
Lien vers le livre «Amazonie politique : délimitation des terres et ONG globalistes» et présentation de l’auteur Antoine Bachelin Sena.
En regardant la carte de l’Amérique du Sud, il est facile de voir que l’axe naturel d’intégration du sous-continent dans la direction nord-sud est formé par les rivières Orénoque, Nègre, Amazone, Madeira, Guaporé, Paraguay, Paraná et Plata, qui s’emboîtent entre les Andes et le Cerrado, s’étendant sur environ 10 000 km, interrompu par un seul « point sec » situé entre les bassins de l’Amazone et du Paraguay-Paraná-Plata.
L’importance stratégique de cette ligne d’intégration pour l’intérieur sud-américain, connue sous le nom de « Grande Hydroroute » par l’ingénieur et professeur Vasco de Azevedo Neto, avait déjà été reconnue à la fin du XVIIIe siècle par le gouverneur de la province de Mato Grosso, le Capitão-General Luís Albuquerque de Melo e Cáceres, et au début du XIXe siècle par le naturaliste allemand Alexander von Humboldt.
En juin 1992, les gouvernements de l’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay ont signé l’accord sur le transport fluvial par l’Hydroroute Paraguay-Paraná lors d’une réunion à Las Leñas, en Argentine, établissant des plans pour garantir la navigation avec un tirant d’eau de six pieds (1,80 m) sur un tronçon de 3 442 kilomètres entre Cáceres (MT) et Nueva Palmira (Uruguay).
Immédiatement, l’appareil environnementaliste international a commencé à se mobiliser pour empêcher le projet !
Au début de 1993, l’ONG américaine « Wetlands for the Americas » a publié un rapport intitulé « Analyse Environnementale Initiale de l’Hydroroute Paraná-Paraguay », financé par la « W. Alton Jones Foundation », une ONG du magnat du pétrole et président du conseil de « Cities Service Company », qui soulignait la « vulnérabilité » du Pantanal (une vaste zone de marais et de plaines inondables) à Mato Grosso comme le principal obstacle au projet.
À partir de là, l’appareil environnemental international a commencé à diffuser l’idée de « l’intouchabilité » du Pantanal, élevé au statut de « sanctuaire écologique », qui, selon certaines évaluations alarmistes, pourrait même « sécher » sans le précieux soutien des financements traditionnels…
Depuis 1994, le « WWF » a sponsorisé une série d’expositions photographiques au Brésil et à l’étranger, ce qui a conduit à la création de l’ONG « Living Rivers », avec d’autres ONG internationales, spécifiquement chargée d’empêcher la mise en œuvre de l’hydroroute. Parmi ses membres figuraient l' »American International Rivers Network » et l' »Environmental Defense Fund », la hollandaise « Both Ends », « Ação Ecológica (ECOA) », « Instituto Centro de Vida (ICV) », « Ecotrópica » de Cuiabá (MT), et « CEBRAC » de Brasília (DF).
Au milieu des années 2000, le gouvernement de Mato Grosso et les entreprises « American Company of River Transport (ACBL) » et « Inter-American Navigation and Commerce Company (CINCO) » ont signé un accord pour la construction d’un terminal multimodal portuaire-ferroviaire à Morrinhos, à 85 km de Cáceres, représentant un investissement de 12 millions de dollars.
Par la suite, le processus de licensing environnemental pour le projet a débuté, mais le 3 janvier 2001, le juge Tourinho Neto, président de la 1ère Région du Tribunal Régional Fédéral (TRF) à Brasília, a partiellement maintenu une injonction accordée le 19 décembre par le juge J. Sebastião da Silva de la 3e Vara Fédérale de Mato Grosso, obligeant l' »IBAMA » à émettre une seule licence environnementale pour tout le tronçon brésilien de l’hydroroute (MT et MS).
L’injonction a été accordée suite à une action civile publique intentée par le Procureur Général de la République de Mato Grosso, Pedro Taques, avec les procureurs Gerson Barbosa et Fania Helena Amorim, demandant l’annulation de tous les processus d’autorisation environnementale pour l’hydroroute et la réalisation d’une seule étude d’impact environnemental pour toutes les œuvres dans le cadre de l’hydroroute, incluant les dragages, l’entretien et la construction de routes d’accès aux ports et terminaux.
Depuis lors, en raison des injonctions accordées par la justice fédérale, un impasse juridique absurde prévaut sur la section brésilienne de l’hydroroute, imposant un embargo à l’installation de nouveaux ports ou à l’expansion de ceux existants, ainsi qu’aux travaux d’accès aux terminaux.
Ainsi, à la fin de 2004, les gouvernements de Mato Grosso et Mato Grosso do Sul ont décidé d’entreprendre une action légale pour faire appel de la décision judiciaire qui empêche la mise en œuvre complète et l’utilisation de l’hydroroute, se concentrant sur deux aspects : Les questions légales, environnementales et techniques ; Les questions administratives, comme l’envoi d’une demande aux gouvernements des états et aux entreprises de navigation pour suspendre immédiatement les restrictions imposées à la navigation.
Par une coïncidence très suspecte, un mois après l’initiative des gouvernements d’état, l’ONG américaine « The Nature Conservancy (TNC) » a annoncé un programme de 2,5 millions de dollars pour la conservation des bassins du Paraguay et du Paraná, y compris la région du Pantanal.
Malgré certains avantages ponctuels, l’objectif non déclaré du programme est de rendre impossible la mise en œuvre de l’hydroroute jusqu’à Cáceres (MT) en raison d’une prétendue incompatibilité avec la conservation des rivières et du Pantanal.
Les intérêts géopolitiques de l’établissement anglo-américain émergent mal dissimulés dans la justification du programme, comme l’affirme la représentante de « The Nature Conservancy (TNC) » au Brésil, Ana Cristina Ramos : « La principale menace pour le Pantanal est l’expansion de l’agriculture et de l’élevage, et la destruction des forêts riveraines du Cerrado. »
Elle affirme également que, selon sa vision, l’agriculture est l’un des facteurs qui ont presque détruit la forêt du Mississippi. Il y a huit décennies, cette région des États-Unis était dans un état de développement similaire à celui du Centre-Ouest brésilien, et à grande échelle, l’utilisation des rivières pour la production d’énergie et l’agriculture a asséché les marais. « Les changements qui ont déjà eu lieu dans le bassin du Mississippi sont effrayants, et nous voulons éviter que le Pantanal subisse le même sort », souligne João Campari, directeur de l’ONG.
Cela signifie essentiellement que, selon cette conception, au nom d’impacts environnementaux hypothétiques, la zone d’influence de l’Hydroroute Paraguay-Paraná ne peut pas atteindre un développement similaire à celui fourni par l’extraordinaire système hydroviaire Mississippi-Missouri-Ohio, sans lequel il n’y aurait pas le fameux « Cinturon Vert Américain », et sans lequel, à son tour, les États-Unis ne seraient pas les plus grands producteurs agricoles du monde !
Le 4 mars 2005, le gouvernement de Mato Grosso a organisé un grand séminaire international sur l’infrastructure multimodale à Cuiabá, où l’hydroroute était l’un des principaux sujets discutés.
L’hôte du séminaire, le Gouverneur Blairo Maggi, a clairement indiqué qu’il y aurait besoin de coopération entre le gouvernement, le ministère public et le judiciaire pour trouver une sortie de l’impasse technique-juridique qui empêche le développement complet de l’hydroroute.
L’importance stratégique du mode fluvial pour Mato Grosso a été expliquée par le Secrétaire d’État pour l’Infrastructure, Luiz Antonio Pagot, dans une interview publiée en avril 2005 par le magazine « Tecnologística » : « Mato Grosso est l’état des eaux. Si la loi nous permet de transformer nos hydroroutes en routes navigables, nous contribuons de manière décisive au développement de la région et à la réduction des coûts de transport de nos produits. Cela signifie principalement réduire les coûts des aliments et générer des emplois et des revenus dans la construction navale. »
Pagot a décrit les complexes hydrologiques formés par les rivières Mortes-Araguaia, Teles Pires-Tapajós et Guaporé, dont la navigation peut être pleinement habilitée avec la mise en œuvre de certains projets hydroélectriques et d’écluses.
Concernant l’Hydroroute Paraguay-Paraná, il a été catégorique : « Dans certains tronçons, on peut dire qu’il y a un début d’infrastructure hydrologique, mais c’est encore loin d’être comme les canadiennes, américaines ou européennes. »
Il est donc nécessaire de nettoyer les canaux, de reconstruire les ponts bas et étroits et de consolider les berges pour prévenir l’ensablement des rivières. Et il a souligné : « Comme si tout cela n’était pas suffisant, nous avons l’ignorance totale de procureurs payés ou de pseudo-écologistes internationaux qui ne savent même pas ce qu’est une vague et le bien qu’elle fait pour les berges en prévenant l’érosion. Mais nous voyons des rapports de ces autorités qui sont purement absurdes. Personne ne veut contourner les lois environnementales, mais nous voulons être indépendants. Que les décisions sur les hydroroutes soient brésiliennes et non influencées par des organisations qui défendent des emplois dans l’hémisphère Nord ! Les hydroroutes ne sont pas un problème, mais une solution pour le Brésil. »
Dans le même magazine, Michel Chaim de « Cinco & Bacia », l’un des plus grands opérateurs de navigation de la région, a critiqué l’excès de bureaucratie et les actions gouvernementales indéfinies qui rendent le développement de l’hydroroute impossible et a fortement critiqué l’appareil écologique international : « Nous avons toujours su du terrorisme environnemental ! Nous souffrons des actions de procureurs environnementaux qui, en accord avec des ONG environnementales étrangères, imposent un pacte démoniaque pour empêcher le développement du Brésil. »
Michel Chaim souligne que la responsabilité environnementale est indiscutable et doit être observée, mais il assure que : « Cependant, en tant que citoyen et entreprise brésilienne, génératrice d’emplois et payeuse de taxes, nous ne pouvons pas accepter l’utilisation des questions environnementales comme moyen de subsistance pour des milliers d’ONG ! Elles sont financées par du capital étranger avec des versions fantastiques et irrationnelles qui ne résistent pas au moindre argument technique. Contre ces ennemis du Brésil, nous sommes et serons des adversaires féroces. »
Il reste optimiste sur l’avenir du mode fluvial dans le pays et estime qu’à long terme, s’il y a une interconnexion de la route fluviale avec les rivières Madeira et Jauru dans le bassin amazonien, il sera possible d’établir un système multimodal de 10 000 kilomètres de Buenos Aires jusqu’à Iquitos, au Pérou.
C’est une perspective d’intégration pour l’intérieur de l’Amérique du Sud qui inquiète ceux qui sont dupés par le discours de la « mafia environnementale internationale » et perturbe beaucoup de têtes parmi les plus puissants de l’hémisphère Nord !
«Amazonie Politique : Démarcation des terres & ONGs globalistes.»
En regardant la carte de l’Amérique du Sud, il est facile de voir que l’axe naturel d’intégration du sous-continent dans la direction nord-sud est formé par les fleuves Orénoque, Negro, Amazonas, Madeira, Guaporé, Paraguay, Paraná, Prata, qui s’incrustent entre les Andes et le Cerrado, dans une extension d’environ 10 000 km, interrompue par un seul «point sec» situé entre les bassins de l’Amazone et du Paraguay-Paraná-Prata.
L’importance stratégique de cette ligne d’intégration de l’arrière-pays sud-américain, connue sous le nom de “grande voie navigable” par l’ingénieur et professeur Vasco de Azevedo Neto, avait déjà été vue à la fin du XVIIIe siècle par le gouverneur de la province de Mato Grosso, le capitaine-général Luís Albuquerque de Melo e Cáceres et, au début du XIXe siècle, par le naturaliste allemand Alexander von Humboldt.
En juin 1992, les gouvernements de l’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay ont signé l’accord sur le transport fluvial par la voie navigable Paraguay-Paraná, lors d’une réunion tenue à Las Leñas, en Argentine, établissant des plans pour assurer la navigation à fond sur un tronçon de 3 442 kilomètres entre Cáceres (MT) et Nueva Palmira (Uruguay), pour l’embarquement avec un tirant d’eau de six pieds (1,80 m).
Immédiatement, l’appareil environnementaliste international commence à se mobiliser pour entraver le projet !
Au début de l’année 1993, l’ONG américaine “wetlands for the americas” a publié le rapport intitulé “analyse environnementale initiale de la voie fluviale Paraná-Paraguay”, financé par la “fondation W. Alton Jones”, ONG du pétrolier et président du conseil d’administration de la “cities service company”, qui pointe du doigt la «vulnérabilité» du Pantanal (vaste zone de marais et de plaines inondables) du Mato Grosso comme le principal obstacle au projet.
À partir de là, l’appareil environnemental international a commencé à répandre l’idée de «l’intouchabilité» du Pantanal, élevé au rang de condition d’un «sanctuaire écologique» et qui, selon certaines évaluations alarmistes délirantes, pourrait même «se tarir» sans le précieux renfort des financements traditionnelles…
À partir de 1994, le “WWF” a parrainé une série d’expositions de photos au Brésil et à l’étranger, qui ont abouti à la création de l’ONG “living rivers”, avec d’autres ONGs internationales, créées avec pour mission spécifique d’empêcher la mise en œuvre de la voie navigable. Parmi ses membres, “l’american international rivers network” et “l’environmental defense fund”, le néerlandais “both ends”, “ação ecológica (ECOA)”, “instituto centro de vida (ICV)”, “ecotrópica”, de Cuiabá (MT), et “CEBRAC”, de Brasília (DF).
Au milieu de l’année 2000, le gouvernement du Mato Grosso et les sociétés “companhia americana de transporte fluvial (ACBL)” et “companhia interamericana de navegação e comércio (CINCO)” ont signé un accord pour la construction d’un terminal multimodal port-route-rail à Morrinhos, à 85 km de Cáceres, représentant un investissement de 12 millions de dollars.
Par la suite, le processus d’autorisation environnementale pour le projet a commencé, mais le 3 janvier 2001, le juge Tourinho Neto, président de la 1ère Région du Tribunal Régional Fédéral (TRF) de Brasília, a partiellement accepté l’injonction accordée le 19 décembre par le juge J. Sebastião da Silva, du 3ème Tribunal Fédéral du Mato Grosso, obligeant “l’IBAMA” à accorder une licence environnementale unique pour l’ensemble du tronçon brésilien de la voie navigable (MT et MS).
L’injonction a été accordée à la suite de la plainte civile publique déposée par le procureur général de la République du Mato Grosso, Pedro Taques, ainsi que par les procureurs Gerson Barbosa et Fania Helena Amorim, demandant l’annulation de tous les processus d’autorisation environnementale de la voie navigable et la préparation d’une seule étude d’impact sur l’environnement pour tous les travaux entrant dans le cadre de la voie navigable, y compris les travaux de dragage, d’entretien, d’ouverture de routes d’accès aux ports et terminaux.
Dès lors, à cause des injonctions accordées par la justice fédérale, une impasse juridique absurde a prévalu sur le tronçon brésilien de la voie navigable, qui impose un embargo sur l’installation de nouveaux ports ou l’expansion de ceux existants, ainsi que sur les travaux d’accès aux terminaux.
Les intérêts géopolitiques de l’establishment anglo-américain émergent de manière à peine voilée dans la justification du programme, exposée par la représentante de l’ONG “the nature conservancy (TNC)” au Brésil, Ana Cristina Ramos : «La principale menace pour le Pantanal est l’expansion de l’agriculture et de l’élevage, et la destruction des forêts riveraines du Cerrado.» Elle affirme également que selon elle, l’agriculture est l’un des facteurs qui ont presque détruit la forêt du Mississippi. Il y a environ 100 ans, cette région des États-Unis était dans le même état de développement que le Centre-Ouest brésilien, et à grande échelle, l’utilisation des rivières pour la production d’énergie et l’agriculture a asséché les zones humides. «Les altérations qui se sont déjà produites dans le bassin du Mississippi sont effrayantes et nous voulons éviter que le Pantanal subisse le même sort», souligne João Campari, directeur de l’ONG.
Cela revient à dire que, selon cette conception au nom d’impacts environnementaux hypothétiques, la zone d’influence de la voie navigable Paraguay-Paraná ne peut pas connaître un développement similaire à celui fourni par l’extraordinaire système de voies navigables Mississippi-Missouri-Ohio, sans lequel il n’y aurait pas de fameuse «ceinture verte américaine», sans laquelle, à leur tour, les États-Unis ne seraient pas les plus grands producteurs agricoles du monde !
“Greenpeace” contre le programme nucléaire brésilien : une bataille pour le futur énergétique entre énergie hydroélectrique et maîtrise de l’uranium.
Une étude récente coordonnée par l’ingénieur Carlos Feu Alvim présentée lors d’un séminaire du 6 au 8 août 2003 à Rio de Janeiro, montre qu’il y a au moins 197 GW de potentiel centrale hydroélectrique nationale (55 dans la région Nord ; 27 dans le Midwest ; 9 dans le Sud-Est ; 8 dans le Sud et 1 dans le Nord-Est) qui peut et doit être utilisée. Cependant, l’étude souligne la nécessité d’une réglementation ; c’est-à-dire que l’utilisation des «stocks» d’énergie dans les réservoirs implique la mise en œuvre d’un certain nombre de centrales thermiques indispensables au fonctionnement sûr et efficace de l’ensemble du système électrique du pays. De plus, le potentiel hydroélectrique actuel sera proche de son épuisement à partir des années 2030, ce qui nécessitera l’installation de centrales thermiques pour fonctionner en continu et pas seulement en tant que régulateurs du système.
Des facteurs techniques et économiques dans l’étude susmentionnée, indiquent la nécessité de disposer de pas moins de 26 centrales nucléaires de la norme Angra 2 d’ici le milieu des années 2030, pour répondre à la demande du système électrique, soit en tant que réglementation, soit en produisant à la base. Il est urgent de construire d’autres centrales.
La construction d’Angra-3, dont les composants les plus importants ont été achetés et stockés pendant plus d’une décennie, a des implications pour l’utilisation de l’autoroute de São Paulo. Il s’agit d’actions stratégiques qui transcendent les générations et concernent l’électricité. Sans cette centrale, la capacité cruciale acquise dans le secteur nucléaire par toutes les générations pourrait se disperser et même disparaître, avec des conséquences incalculables pour les générations futures.
Angra-3 est un vestige de l’accord nucléaire entre le Brésil et l’Allemagne, signé en 1976, qui était une réponse stratégique aux mécanismes de contrôle imposés par les États-Unis dans la période d’après-guerre pour freiner le développement du Brésil et d’autres pays du soi-disant tiers monde dans le domaine nucléaire. Malheureusement, l’accord a cessé d’être en vigueur à la fin de 2004, en raison du manque d’intérêt des deux gouvernements. Au lieu de centrales nucléaires, l’Allemagne propose désormais la construction d’éoliennes, ce qui donne une idée du niveau de régression scientifico-technologique provoqué par la soumission à l’hystérie anti-nucléaire/écologiste des dernières décennies, aggravée par la coalition politique «verte-rouge» du gouvernement du chancelier Gerhard Schroeder.
José Goldemberg, un physicien, a gagné en notoriété au Brésil à partir des années 70, notamment en s’opposant au programme nucléaire du pays et à l’accord nucléaire avec l’Allemagne. Sa militance antinucléaire et son soutien aux énergies alternatives l’ont rapproché des cercles de l’appareil environnementaliste indigéniste international qui promeuvent l’environnementalisme et les restrictions technologiques. Son adhésion au catastrophisme environnemental, condition sine qua non pour intégrer ces cercles, est évidente dans l’introduction de son livre « S.O.S. planète erre – l’effet de serre », où il affirme que la Terre est menacée et que l’Eden originel a disparu, sauf dans des régions isolées et protégées.
Dans ce livre, Goldemberg soutient que les ressources nécessaires pour « combattre les conséquences de l’effet de serre ou les prévenir » devraient être générées par des impôts sur les produits dérivés du carbone, malgré les informations et données incorrectes qu’il présente sur les phénomènes atmosphériques.
En 1989, après avoir terminé son mandat à la tête de l’université de São Paulo (USP), Goldemberg a commencé à gravir les échelons de l’establishment oligarchique. Grâce à ses contacts soviétiques, notamment Yevgeny Velikhov, il a été invité à rejoindre le conseil d’administration du “fonds international pour la survie et le développement de l’humanité”, basé à Moscou, une entité visant à créer un forum de débat Est-Ouest sur l’agenda malthusien-environnementaliste.
La même année, il a participé au “forum global des leaders spirituels et parlementaires pour la survie humaine” à Moscou, également soutenu par ce fonds. Lors de ce forum, il a été invité par “greenpeace” à écrire un chapitre du livre « global warming », publié l’année suivante, qui est devenu une des principales pièces de propagande en faveur des théories catastrophiques sur le réchauffement global et des mesures drastiques de contrôle des émissions, que Goldemberg a activement soutenues. Les contacts de Goldemberg avec Velikhov remontent au moins à 1986, et il est notable que Velikhov a également été responsable de l’ouverture d’un bureau de “greenpeace” à Moscou.
Un article de José Goldemberg publié dans le journal “folha de S. Paulo” en 1989 intitulé « Amazonie et son avenir » illustre ses idées. Il y propose de convertir une partie de la dette extérieure du Brésil en soutien pour la protection de l’Amazonie, suggérant que 30% de cette région pourraient être transformée en parcs ou zones protégées pour un coût de 3 milliards de dollars, ce qui représente moins de 3% de la dette extérieure du pays.
En 1990, Goldemberg est nommé au cabinet du président Collor et est également invité par la “fondation Rockefeller” à rejoindre le conseil d’administration de “leadership for environment and development (LEAD)”, une organisation formant des « leaders environnementaux » dans des pays clés pour les intérêts de l’establishment anglo-américain, notamment le Brésil. En une décennie, ce programme a formé des milliers de professionnels pour promouvoir l’idéologie malthusienne-environnementaliste dans les sphères gouvernementales, commerciales et académiques.
En mai de l’année suivante, la même fondation place Goldemberg à la tête d’une nouvelle fondation internationale visant à promouvoir l’adoption de sources d’énergie « alternatives » dans les pays en développement. Il exprime alors son mécontentement face à l’orientation du débat international sur la signature d’un traité international pour le contrôle des changements climatiques, prévue pour la conférence de 1992, en raison de l’opposition de certains pays qui selon lui « ne comprennent pas le problème ».
En 1990 également, Goldemberg étend ses liens avec le sommet environnementaliste en étant nommé au conseil d’administration de “l’institut international pour le développement durable (IISD)”, basé à Winnipeg, Canada. Parmi les membres du conseil de “l’IISD” figure Maurice Strong, une figure clé du mouvement environnementaliste mondial.
Au gouvernement, l’un des premiers objectifs de Goldemberg est le programme nucléaire développé par les forces armées. En septembre, à sa demande, le président Collor participe à un épisode marquant où symboliquement, il enterre un puits dans le champ d’essais de l’Aéronautique à Cachimbo, censé servir à des tests nucléaires. En présence de Goldemberg et de José Lutzenberger, cet épisode démontre une forme de soumission au diktat international en matière de politique énergétique brésilienne de Collor.
Le 10 octobre, le “new york times” a publié une interview de José Goldemberg où il a révélé l’existence d’un rapport confidentiel de 50 pages concernant le projet de bombe atomique brésilienne, remis au président Collor. Il a désigné Rex Nazaré Alves, ex-président de la “commission nationale de l’énergie nucléaire (CNEN)”, et le brigadier Hugo de Oliveira Piva, ex-directeur du “centre technique aérospatial (CTA)”, comme les principaux responsables de ce programme secret, nommé « projeto solimões ».
Goldemberg a également été l’un des premiers à proposer que le G7finance un programme de conservation de la forêt amazonienne, suggérant une aide annuelle de 2 milliards de dollars pour des projets de reboisement.
Il a été pionnier dans les années 90 pour changer la matrice énergétique du Brésil, qui reposait principalement sur l’hydroélectricité, en mettant l’accent sur le gaz naturel. Sous sa direction, il soutient la construction du gazoduc Bolívia-Brésil, un projet qui s’est concrétisé sous le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso.
En mars 1991, Goldemberg a reçu le “prix international pour le développement durable” aux États-Unis pour ses propositions sur les politiques des pays en développement face aux campagnes de “changements climatiques”.
Après la démission de José Lutzenberger, Goldemberg a temporairement pris la tête du secrétariat de l’environnement, où il a participé à la conférence de Rio-92 en juin. Pendant toute sa participation au gouvernement Collor, qui s’est terminée en septembre avant que le président ne soit destitué pour corruption, Goldemberg a agi comme un agent d’influence efficace de l’establishment oligarchique.
Sous son influence, le Brésil a adhéré à tous les accords internationaux élaborés par les stratèges oligarchiques pour avancer vers un prétendu « gouvernement mondial », tant dans le domaine environnemental que dans le domaine scientifique et technologique. Parmi ces accords, on compte le “protocole de Montréal”, le “traité de Tlatelolco” interdisant les armes nucléaires en Amérique latine, “l’accord quadripartite de sauvegardes nucléaires”, et il a également ouvert la voie à l’adhésion au “traité de non-prolifération des armes nucléaires” et au “régime de contrôle de la technologie des missiles”, qui a été effectivement réalisée sous le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso. En somme, Goldemberg a largement mérité les nombreux postes et distinctions que lui ont attribués ses patrons oligarchiques.
En novembre 2022, les travaux d’Angra-3 ont enfin repris après une nouvelle autorisation environnementale et la centrale est environ à 65% de son achèvement total. Eletronuclear, l’entreprise chargée de la construction, prévoit de commencer la production d’électricité en novembre 2026. Le projet vise à fournir 1405 MW, ce qui couvrira environ 60% de la consommation de l’État de Rio de Janeiro et 3% de la consommation nationale du Brésil.
De plus, la reprise d’Angra-3 est cruciale pour la stabilité économique d’un sous-secteur des moyens stratégiques pour le pays, la production de combustible nucléaire. Le Brésil est l’un des pays du monde qui domine l’ensemble du cycle de production de l’uranium, et l’enrichissement de l’uranium à 3,5% est effectué par des ultracentrifugeuses développées avec une technologie et une production véritablement nationales. L’utilisation commerciale du combustible a déjà commencé à Resende (RJ), à l’usine de combustible nucléaire de l’industrie nucléaire du Brésil (INB), inaugurée en 2004.
Le Brésil possédant les sixièmes plus grandes réserves d’uranium au monde alors qu’il n’explore uniquement 25% du territoire national. Cela représente donc un énorme potentiel géologique pour l’uranium et ouvre une vaste perspective à long terme pour la production d’électricité en toute indépendance, sans dépendre de l’extérieur. Cet aspect est d’une importance majeure car comme nous l’avons vu ci-dessus, le Brésil a besoin d’énergie produite par les centrales thermiques et le Brésil ne possède pas dans un avenir proche, la quantité de gaz naturel nécessaire pour les alimenter.
Le bon sens préconise qu’il ne provienne pas d’une source d’énergie pouvant présenter des risques pour son approvisionnement, ou en raison de fluctuations de prix incontrôlées ou de nature géopolitique, comme c’est le cas pour les hydrocarbures. Par ailleurs, il est pertinent de noter que le coût du gaz naturel représente les 2/3 du coût de production dans les centrales thermiques à cycle simple et un peu plus de la moitié pour le cycle combiné, qui utilise des turbines à gaz et à vapeur combinées dans une seule centrale, toutes deux produisant de l’énergie électrique à partir de la combustion du même combustible (la chaleur existante dans les gaz d’échappement des turbines à gaz est récupérée, produisant la vapeur nécessaire à l’entraînement de la turbine à vapeur) et seulement 10% dans le cas des centrales nucléaires.
Le 25 novembre 2024 le président Lula déclare que la plus grande réserve d’uranium du Brésil est désormais à 100% chinoise, démontrant encore une fois qu’il ne se soucie pas de l’indépendance énergétique et de la souveraineté brésilienne ! La “china nonferrous trade co. ltda (CNT)”, filiale de la “china nonferrous metal mining group Co.” a acheté la plus grande réserve d’uranium du Brésil dans l’État de l’Amazonas, située dans la mine de Pitinga, près de la centrale hydroélectrique de Balbina, à Presidente Figueiredo. L’accord donne également l’accès à une usine de traitement près de São Paulo et à des approvisionnements en niobium. La nouvelle a même été publiée par la bourse de valeurs de Pékin qui mentionne utiliser l’uranium pour la soudure électronique, en expansion dans l’ère de la puissance de calcul de l’intelligence artificielle mais la bourse de valeurs de Lima, au Pérou, a aussi publié la nouvelle. La réserve, qui devient maintenant propriété chinoise, donne accès à la BR-174 et borde la frontière avec le Venezuela et la Guyane via l’État de Roraima. Dans le même temps, Lula a souligné le fort intérêt chinois pour le fonds “forêts tropicales pour toujours”, pour soi-disant la préservation du biomasse amazonien.
La reprise et fin des travaux à Angra-3 est cruciale et stimulera également le programme nucléaire brésilien lui-même, avec une large application de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique dans les domaines de la médecine, de l’agriculture et de bien d’autres. L’une des priorités du programme est la construction de réacteurs de taille moyenne (40-60 MW ou plus), avec lesquels il sera possible de construire des centrales à faible coût pour, par exemple, dessaler l’eau de mer ou l’eau que l’on trouve en grande abondance dans le sous-sol du nord-est brésilien, ou encore alimenter les réseaux d’irrigation étendus jusqu’à des centaines de kilomètres.
Le centre d’expérimentation “d’Aramar” de la marine maîtrise déjà l’ingénierie des réacteurs compacts nécessaires à la propulsion des sous-marins nucléaires (le premier sous-marin nucléaire brésilien, baptisé « Álvaro Alberto » est en construction avec une mise en service initialement prévue pour 2029).
L’un des éléments déterminants pour que le Brésil redynamise son programme nucléaire est la reconnaissance, de la part des pays hégémoniques, qu’il n’y a pas de solution connue pour l’approvisionnement en énergie à grande échelle, dans les 25 à 50 ans, qui ne passe pas par l’énergie atomique. Afin de maintenir leur hégémonie, ces pays veulent contrôler, autant qu’ils le peuvent, l’ensemble du cycle de production et de génération de l’énergie atomique, comme ils l’ont fait historiquement avec d’autres éléments essentiels à la vie humaine. Ces pressions s’exercent à la fois par le biais de mécanismes «d’apartheid technologique» issus de la période de la guerre froide, tels que le “traité de non-prolifération nucléaire (TNP)”, ainsi qu’à l’arsenal plus subtil de la guerre dite de « conquième génération », dont les plus évidentes sont menées par l’appareil environnemental international – dans le cas des campagnes anti-nucléaires, menées notamment par “Greenpeace”.
L’administration de George W. Bush a mentionné clairement l’intention de supprimer les dispositions du TNP lui-même, qui permet à ses signataires de mener des activités telles que l’enrichissement de l’uranium sous la supervision de “l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)”, comme c’est le cas du Brésil, ou les propositions des autorités du système des Nations Unies imposant un «moratoire» de cinq ans sur le développement de l’installation d’enrichissement de l’uranium, en signe de bonne volonté pour un effort mondial contre la non-prolifération. Cela comprend également les affirmations et les remarques directes du président Bush selon lesquelles certaines entreprises ne devraient tout simplement pas avoir le droit de s’engager dans des activités nucléaires sophistiquées, même à des fins pacifiques et sous surveillance internationale. Le 7 mars 2005, Bush a rendu explicite l’intention de réécrire le TNP. Selon lui, nous ne pouvons pas permettre aux «États hors-la-loi» qui violent leurs engagements et défient la communauté internationale, de saper le rôle clé du TNP dans le renforcement de la sécurité internationale. Par conséquent, il suggère de combler les échappatoires qui permettent aux États de produire des matières nucléaires pouvant être utilisées pour produire des bombes sous le couvert de programmes nucléaires civils. Il semble évident que tout État qui, pour diverses raisons, ne se soumet pas aux conditions d’ajustement de la conduite de la superpuissance peut être arbitrairement qualifié «d’hors-la-loi».
Les pays qui acceptent de renoncer à la technologie nucléaire et acceptent le moratoire proposé par l’ONU auraient, en compensation, l’assurance par “l’AIEA” de l’approvisionnement extérieur en uranium faiblement enrichi et le retraitement de tout le combustible nucléaire usé. Fondamentalement, cette compensation n’est rien de plus qu’une réédition du plan Baruch dans lequel les États-Unis maintiennent leur monopole de facto sur les armes nucléaires en plaçant les matières et les installations nucléaires sous le contrôle d’une autorité supranationale au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Il convient de rappeler qu’un tel piège a été dûment rejeté par la communauté internationale grâce aux efforts déterminés d’un petit groupe de pays, dans lequel le représentant brésilien, l’amiral Álvaro Alberto da Motta e Silva, considéré comme le père du programme nucléaire du pays, a joué un rôle fondamental. L’échec retentissant de la sixième conférence d’examen du TNP, qui s’est tenue en mai 2005, motivé principalement par le manque d’engagement des centrales nucléaires «officielles», avec les États-Unis en tête, à prendre des engagements fermes en faveur de la réduction de leurs arsenaux atomiques, laisse le scénario ouvert et donne au Brésil une plus grande liberté pour mettre en œuvre les plans sectoriels si les dirigeants nationaux prennent conscience de leur importance stratégique.
On peut dire que Greenpeace est une «ONG atomique» par excellence. Son histoire remonte à 1969, à Vancouver, au Canada, spécifiquement pour protester contre les essais nucléaires américains. Cependant, en examinant les antécédents historiques de l’ONG la plus connue au monde, on peut voir une étrange coïncidence d’intérêts entre “Greenpeace” et les États-Unis dans le domaine du développement de la technologie nucléaire dans d’autres pays.
Le programme nucléaire brésilien est une cible prioritaire de “Greenpeace” depuis l’installation de l’ONG dans le pays en 1991, avec l’objectif immédiat d’empêcher l’achèvement de centrale nucléaire. Il se trouve que la campagne antinucléaire de l’ONG a donné lieu à une réponse immédiate du secteur nucléaire brésilien. Sous l’égide de “l’association brésilienne pour l’énergie nucléaire (ABEN)”, le secteur a fait un effort fructueux de contre-propagande et d’éclairage public sur l’énergie nucléaire et le rôle des ONGs, qui a fini par s’imposer comme un exemple international sur la façon de faire face au radicalisme environnemental, tout en minimisant considérablement le tollé antinucléaire dans le pays, qui, en fait, n’a jamais été très prononcé.
L’échec de “Greenpeace” sera définitivement scellé avec la conclusion réussie et l’entrée en service d’Angra-2, dont la performance opérationnelle la place parmi les meilleures centrales du monde. Cela a été d’une grande importance pour le secteur de l’électricité du pays – en particulier dans la région du Sud-Est – à l’occasion de la catastrophique «panne» de 2001.
Malheureusement, l’élan et l’enthousiasme qui ont permis l’achèvement d’Angra-2 ont été interrompus par le gouvernement de Fernando Henrique Cardoso, qui a mis en pause la construction d’Angra-3. “Greenpeace” a continué les protestations contre le secteur nucléaire brésilien avec ses militants et médias globalistes alliés, attaquant aussi les échanges et financements internationaux de groupes du secteur menant des opérations au Brésil.
Une révélation embarrassante sur “Greenpeace” a été faite par le journal “folha de S. Paulo” le 11 janvier 2004, dans un rapport qui mentionne la déclassification de quatre documents jusqu’ici confidentiels du gouvernement américain. Le rapport rapporte que Washington a utilisé des sources non identifiées dans l’entreprise “Eletrobrás” et l’entreprise “furnas centrais elétricas”, avec des écoutes des responsables du gouvernement brésilien et des “écologistes espions de Greenpeace” envoyés pour surveiller le programme nucléaire du Brésil dans les années 1990.
Selon quatre documents partiellement déclassifiés par le gouvernement américain – avec certaines parties qui sont encore confidentielles– la surveillance du programme a été effectuée par le consulat général des États-Unis à Rio de Janeiro.
L’un des écologistes cités dans les documents était Ruy de Góes, qui était le coordinateur de la campagne anti nucléaire de Greenpeace, puis chef du secrétariat pour la qualité de l’environnement au ministère de l’environnement. De toute évidence, les activités et les interventions des ONGs telles que “Greenpeace” sont extrêmement utiles aux services de renseignement des puissances étrangères.
Un projet d’une grande importance pour l’approvisionnement énergétique et le développement de l’Amazonie est l’utilisation du gaz naturel des gisements d’Urucu (AM), exploité de manière exemplaire par Petrobras. En fait, Urucu est devenu une référence mondiale en matière d’exploration d’hydrocarbures au milieu de la forêt tropicale avec des impacts environnementaux négligeables.
Bien que le champ ait été découvert en 1986, jusqu’à 2,2 millions de mètres cubes de gaz d’Urucu sont réinjectés quotidiennement dans les puits producteurs en raison du manque de transport économique vers les marchés de consommation les plus proches. Les réserves totales de la région sont de 47 milliards de mètres cubes de gaz naturel et les deux gazoducs nécessaires à son écoulement sont budgétisés à 750 millions de dollars. Les deux partent de Coari (qui est déjà reliée à Urucu par un gazoduc de 80 km), l’un d’eux se dirigeant vers Manaus (AM), long de 397 km, et l’autre vers Porto Velho (RO), long de 520 kilomètres.
Dès le début, le projet a fait l’objet de désaccords sur la meilleure façon de transporter le gaz à Manaus, mais il a surtout fait l’objet d’une intense campagne internationale de la part d’ONGs environnementales et autochtones. Le projet figure sur la «liste noire» de toutes les grandes ONGs multinationales, dans le cadre d’une campagne menée par l’ONG “amis de la terre”, et la “commission pastorale de la terre (CPT)”.
Après plusieurs manifestations, en août 2002, “l’IBAMA” a finalement accordé la licence préliminaire de la section Coari-Porto Velho. Mais une coalition inter-ONG a immédiatement exigé sa révision depuis Johannesburg, en Afrique du Sud, où ils se réunissaient pour le Rio+10. Le groupe était composé de “WWF”, de “l’institut Socio-Environnemental (ISA)”, des “amis de la terre”, du “groupe de travail Amazonie (GTA)”, de la “CPT”, de la “coordination des organisations indigènes de l’Amazonie brésilienne (COIAB)”, de “l’organisation des peuples indigènes du moyen purus (OPIMP)” et de la “coordination de l’union des nations indigènes du Rondônia et de l’Amazonie méridionale (CUNPIR)”.
Peu de temps après, en septembre, le ministère public a remis en question l’octroi de cette licence, estimant qu’elle était précaire. Mais finalement, en mai 2003, le ministère public a retiré l’action qui empêchait l’implantation du gazoduc vers Porto Velho. À la même occasion, il a été annoncé que le tronçon vers Manaus recevrait le permis de construire délivré par l’Institut de protection de l’environnement d’Amazonas (IPAAM), après entente avec “l’IBAMA”.
Ildo Sauer, directeur de l’entreprise “Petrobras” pour le secteur du gaz commente dans le journal “valor econômico”, le 27 mai 2004 : En obtenant cette licence, nous faisons un pas pour obtenir la licence pour l’installation et commencer le travail. Avec la licence environnementale pour la construction du gazoduc Coari-Manaus, nous allons résoudre un problème énergétique majeur pour les habitants de l’Amazonie depuis plus de 20 ans ».
L’action du ministère public a pris les ONGs par surprise, mais Paulo Adário, coordinateur de la campagne Amazonie de “Greenpeace”, a averti qu’il suivait «attentivement» le processus et a menacé de façon à peine voilée : « Nous sommes impliqués, à travers Greenpeace Allemagne, dans la lutte contre le financement, par une banque d’État allemande, du pipeline du consortium “OCP Occidental Petroleum”, actuellement en construction en Équateur avec des capitaux allemands. L’entreprise brésilienne “Petrobras” participe au consortium “OCP,”mais n’a pas encore été prise pour cible, pour le moment, par les entités qui luttent contre le gazoduc ! »
Adário a également rappelé que Greenpeace a aidé à financer la publication du livre “Urucu, impacts sociaux, écologiques et économiques”, une thèse de doctorat du sociologue allemand Dieter Gawora, présentée à l’Université de Kassel, en Allemagne et publiée plus tard au Brésil par “l’Amazon working group”.
L’une des dernières actions contre la construction du tronçon jusqu’à Manaus a eu lieu le 19 janvier 2005, lorsque le ministère public a intenté une action en justice pour empêcher les équipes responsables de déboiser une zone de 7,9 kilomètres carrés, dont six allaient être reboisés une fois les travaux terminés, mais l’action a été révoquée le lendemain.
À cette occasion, le ministère public a utilisé une technicité – un simple conflit de compétence pour l’autorisation de la déforestation – dans une autre démonstration regrettable du nominalisme juridique lorsqu’il s’agit de projets en Amazonie.
Dans les décennies à venir, l’humanité sera confrontée au défi d’élargir sa base énergétique, actuellement concentrée sur les combustibles fossiles – pétrole, gaz naturel et charbon, responsables d’environ 3/4 de la production mondiale, la biomasse, la fission nucléaire, l’hydroélectricité et d’autres sources (y compris l’énergie éolienne, la géothermie et l’énergie solaire, qui représentent moins de 1 % de la production mondiale).
Avec l’expansion rapide de grandes économies telles que la Chine et l’Inde contribuant à l’accélération de la consommation mondiale de pétrole et de gaz naturel, ainsi qu’à l’épuisement des plus grands gisements connus, les experts ont discuté de la perspective de ce que l’on appelle le «pic pétrolier», à partir duquel la production mondiale va décliner, même si d’autres experts réfutent cette vision.
Les estimations de ce pic de production varient entre les prochaines années et le milieu du siècle mais quoi qu’il en soit, une amélioration considérable des conditions de vie dans toutes les régions de la planète ne peut pas être basée uniquement sur une expansion quantitative de la base énergétique actuelle. Par conséquent, le développement technologique de nouvelles sources d’énergie est essentiel et lorsqu’il s’agit de nouvelles sources d’énergie, les hérauts de l’environnementalisme rappellent immédiatement les énergies dites «renouvelables», en particulier le solaire et l’éolien.
Le problème, c’est que, contrairement à ce que dit la propagande «verte», ces sources souffrent de problèmes insurmontables, qui les disqualifient comme rien de plus que des sources complémentaires, pour des approvisionnements localisés ou intégrés dans des réseaux alimentés par des sources conventionnelles (fossiles, hydroélectriques ou nucléaires).
L’énergie solaire, par exemple, est la forme d’utilisation la moins concentrée et la plus coûteuse de l’énergie, étant donc absolument incapable de répondre aux besoins de grandes concentrations urbaines et industrielles.
Pour mesurer l’efficacité d’une source d’énergie, il est nécessaire de considérer sa densité de flux d’énergie, c’est-à-dire le rapport entre la quantité d’énergie qui passe par seconde dans une unité de temps donnée.
L’utilisation de l’énergie solaire, même en considérant l’utilisation des cellules photovoltaïques les plus avancées pour leur conversion directe en électricité, aura toujours les limites physiques de la faible densité du flux d’énergie, qui nécessite l’utilisation de vastes zones couvertes de capteurs solaires de maintenance coûteuse. Ainsi, elle est plus adaptée à des usages restreints et localisés, non desservis par de grands réseaux de distribution d’énergie, qu’à l’approvisionnement de grands centres urbains et industriels.
Les combustibles fossiles, car ils sont fournis par le charbon, ont fait un grand bond en avant dans l’ampleur de la densité de flux énergétique, atteignant 1 MW/m² et ouvrant la voie aux révolutions industrielles, avec l’avènement du moteur à combustion interne alimenté par des carburants dérivés du pétrole et de l’électricité. Le saut suivant a été réalisé avec la fission nucléaire, avec des densités de flux d’énergie de l’ordre de 50 à 200 MW/m². Aujourd’hui, malgré une campagne environnementaliste incessante de trois décennies, l’énergie nucléaire suscite à nouveau l’intérêt du monde entier, y compris dans les pays qui avaient déjà décidé de cesser son utilisation, comme la Suède et l’Allemagne.
Selon “l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)”, à la mi-2004, 442 réacteurs étaient installés dans 32 pays, ce qui représentait 21,5 % de la production d’électricité en 2003, en plus de 27 autres réacteurs en construction. En mars 2004, “l’AIEA” a organisé la conférence «l’énergie nucléaire pour le XXI siècle» à Paris, au cours de laquelle les sources nucléaires ont été approuvées comme l’une des alternatives les plus prometteuses pour l’approvisionnement énergétique de l’humanité dans un avenir proche. En ce qui concerne la sécurité, les réacteurs nucléaires présentent un programme inégalé par toute autre source d’énergie majeure.
En un demi-siècle d’utilisation commerciale, le seul accident pertinent a été celui de la centrale de Tchernobyl, en 1986, qui s’est produit avec un réacteur militaire soviétique mal adapté à la génération d’énergie, qui ne disposait pas de la cuve de confinement présente dans tous les autres réacteurs civils en service, ce qui aurait empêché le déversement de radioactivité dans l’environnement. De plus, de nouveaux réacteurs à sécurité intrinsèque entrent en service, comme le réacteur à lit de granulés (PBMR), développé par la société sud-africaine “eskom” à partir d’un projet allemand, dont les caractéristiques de coût et d’opérabilité le rendent particulièrement intéressant pour les pays en développement.
Néanmoins, la grande réalisation qui doit assurer la sécurité énergétique pour toute l’humanité, en fournissant à une population en expansion tous les avantages de la vie moderne, potentiellement plus du double de la consommation actuelle, devrait être la fusion nucléaire, dont les densités de flux d’énergie sont de l’ordre de milliers de mégawatts par mètre carré.
Pas moins de onze congrès internationaux sur la «fusion froide» se sont tenus dans différents pays dont notamment celui de Marseille, France, en octobre 2004. Il serait très utile que les autorités scientifiques et gouvernementales évaluent également la perspective de reprendre la recherche dans le cadre d’un programme coordonné, impliquant des centres universitaires, des instituts de recherche militaires et institutionnels comme le “centre de recherche Leopoldo Miguez de Mello (CENPES)”. La même attention devrait être consacrée à la recherche avec «fusion chaude», afin que le pays ne coure pas le risque d’être laissé pour compte dans ces domaines de connaissance prometteurs et stratégiques.
Les résultats alarmistes d’études pseudoscientifiques menées par d’autres ONGs ont été reproduits à nouveau ici. La liste visait cette fois-ci les projets d’infrastructure, tels que les centrales hydroélectriques de Belo Monte et de Santa Isabel, le gazoduc Urucu-Porto Velho, les voies navigables Araguaia-Tocantins et Paraguay-Paraná, entre autres.
Il est intéressant de noter que la base des descriptions provient d’une étude intitulée «dossier sur les risques socio-environnementaux des projets d’énergie et d’infrastructure au Brésil présentés comme des opportunités d’affaires aux investisseurs internationaux». Les travaux ont été parrainés par la fondation “Heinrich Böll”, du parti des verts d’Allemagne, et présentés par la coalition d’ONG “Living Rivers”, coordonnée par Lúcia Schild Ortiz et Glenn Switkes “d’international rivers network”, Mauricio Galinkin de la “Fundação CEBRAC”, Barbara Happe de l’ONG allemande “Urgewald” et José Rafael Ribeiro de la “Sociedade Angrense de Proteção Ambiental”.
L’objectif explicite du dossier était de décourager d’éventuels investisseurs allemands dans les travaux d’infrastructure au Brésil, à la suite de la réunion tenue au début de 2002 entre le président de l’époque, Fernando Henrique Cardoso, et le premier ministre allemand, Gerhard Schröder. Au cours de cette réunion FHC et G. Schröder ont convenu de lancer une initiative conjointe dans le domaine des infrastructures et de l’énergie, visant à créer des opportunités d’investissement dans ces secteurs au Brésil. En juin de la même année, l’initiative de coopération Brésil-Allemagne dans le secteur des infrastructures et de l’énergie a été lancée. Il est à noter que la fondation “Heinrich Böll”, financée par le gouvernement allemand, a un budget annuel équivalent à 70 millions de reais brésiliens et a inauguré, en 2002, son bureau à Rio de Janeiro, avec un budget annuel de 3 millions de reais brésiliens.
À la même occasion, les premiers rapports sur la recrudescence des taux «alarmants» de déforestation en Amazonie ont commencé à paraître dans la presse locale et mondiale, et peu après, l’ONG “conservation international” a publié un autre rapport sur la région, intitulé «transformer l’arc de la déforestation en arc du développement durable : une proposition d’actions d’urgence», avec des suggestions radicales impliquant la création de nouvelles réserves environnementales, autochtones et coloniales le long d’un véritable «cordon sanitaire» pour contenir l’avancée de la frontière agricole.
Le “cordon sanitaire” du rapport regroupe 524 communes et une population de plus de 10 millions de personnes ! Selon l’étude, les réserves et les parcs naturels s’y étendent sur 6,5 millions d’hectares et les réserves indigènes, sur 24,4 millions d’hectares. Parmi les propositions présentées, l’interdiction totale de nouvelles licences de déforestation dans la région, la création de 34 nouvelles réserves naturelles (dont 15 sont des «réserves intégrales», d’une superficie minimale de 500 000 hectares), l’établissement de «corridors écologiques» reliant toutes les aires protégées entre elles et l’incitation, par une obtention facile de financement, à la création de réserves privées du patrimoine naturel (RPPN) le long du «cordon sanitaire».
La justification de la création du «cordon sanitaire» est l’augmentation du contrôle sur la déforestation désordonnée dans la région de transition entre le Cerrado et l’Amazonie, principalement pratiquée par les assises de “l’INCRA”. “L’INCRA”, ou “institut national de colonisation et réforme agraire”, est un organisme gouvernemental brésilien responsable de la mise en œuvre de la politique de réforme agraire et de colonisation dans le pays. Cependant, il serait naïf de ne pas voir que la proposition entrave également l’intégration de l’Amazonie brésilienne au reste du pays.
Il convient de noter que l’un des mentors du nouveau modèle est Sir Ghillean Prance, ancien directeur du “jardin botanique royal de Kew”, en Angleterre, un contributeur régulier de “conservation international”. Sir Ghillean, en plus d’être un expert renommé de la flore amazonienne, a dirigé des recherches dans la région brésilienne pendant 25 ans, parle couramment le portugais et fait partie de la haute hiérarchie de l’establishment impérial britannique, comme en témoignent son titre de noblesse et son séjour de neuf ans à Kew, un poste généralement réservé à de telles personnalités.
L’offensive «verte» contre les projets d’infrastructure en Amazonie s’est poursuivie avec le “groupe consultatif international (IAG)” du “programme pilote de protection des forêts tropicales du Brésil (PPG-7)”, financé par les sept pays membres du G7, qui a remis au ministre de l’Environnement, Marina Silva, le rapport de la 19e réunion d’évaluation du programme, le 1er août 2003. Intitulé «l’AAE 2004-2007 en Amazonie : nouvelles tendances et investissements dans les infrastructures», le document soulignait que tous les travaux envisagés dans “l’AAE” devraient être réévalués, ce qui était un euphémisme pour suggérer de ne pas les mettre en œuvre, prétendument parce que leurs véritables impacts sociaux et environnementaux n’auraient pas été correctement considérés.
Entre autres suggestions, le rapport du “groupe consultatif international (IAG)” proposait que les grandes entreprises paient une sorte de «péage amazonien» pour constituer un fonds destiné à compenser les responsabilités sociales qu’elles causeraient aux agriculteurs familiaux et aux populations traditionnelles, évitant ainsi leur expulsion des terres. C’est-à-dire une façon de déguiser une «taxe verte» sur ces entreprises.
Ce n’est pas une coïncidence si le président de “l’IAG”, Roberto Smeraldi, cumule la fonction de directeur de la branche brésilienne de l’ONG “amis de la terre”. Dans la stratégie de harcèlement permanent de l’appareil écologiste-indépendantiste, la presse – en particulier anglo-américaine – joue un rôle crucial, en tant que caisse de résonance internationale pour les reportages «éco-apocalyptiques» sur le Brésil, en particulier ceux qui concernent l’Amazonie.
Son efficacité a été pleinement démontrée par la grande retentissement mondiale de l’assassinat de Chico Mendes, en décembre 1988, lorsque le dirigeant du pays, pratiquement inconnu dans son propre pays, s’est instantanément transformé en un champion international des causes environnementales, une voie annoncée dans les grands reportages et éditoriaux sur tous les continents.
En août 1993, le processus s’est répété lorsque la mort des Indiens “Yanomami” a été annoncée lors d’un conflit avec des mineurs qui travaillaient à la frontière entre le Brésil et le Venezuela. Même avec un manque d’informations précises, en quelques jours, le nombre d’autochtones qui auraient été tués a fait la une des journaux, passant de quelques-uns à des centaines, le mot «génocide» étant répété à l’infini dans les langues les plus diverses. Finalement, on ne découvrit que des cendres censées appartenir aux indigènes morts, mais l’épisode a contribué à promouvoir l’image du Brésil comme «ennemi public environnemental numéro un».
Ces dernières années, l’expansion de la frontière agricole dans la région du cerrado et dans les zones de transition vers la forêt amazonienne a été une cible prioritaire des médias internationaux. Deux exemples didactiques aident à comprendre le processus. Le 17 septembre 2003, le “New York Times”, un porte-parole bien connu des principaux centres de pouvoir américains, a publié un rapport intitulé «les plantes de soja déforestent l’Amazonie profonde», répétant la litanie qui accuse les producteurs de soja brésiliens d’être responsables de “la déforestation immense de l’Amazonie”. L’article attaquait nommément le gouverneur du Mato Grosso, Blairo Maggi, pour «défendre le soja en tant que moteur de la croissance et du développement de l’Amazonie» et pour son objectif de «presque tripler la superficie plantée en soja au cours des dix prochaines années dans le Mato Grosso».
Avec le langage arrogant qui caractérise le porte-parole des groupes hégémoniques internationaux, l’auteur Larry Rohter, correspondant du journal “New York Times” en Amérique latine, a implicitement exigé l’annulation du pavage de la route BR-163 : «Les producteurs s’étendent vers le nord, au cœur de l’Amazonie, en particulier le long des 1750 kilomètres de l’autoroute appelée BR-163, qui relie cette ville (Cuiabá) au port amazonien de Santarém. Avec le soutien du président Luiz Inácio Lula da Silva, les gouvernements des États de l’Amazonie font pression pour le pavage. Mais les scientifiques et les économistes disent que cela pourrait accélérer à la fois la déforestation et la culture du soja. Mais les experts sont unanimes pour affirmer que, si la culture du soja continue de se propager dans les États du Mato Grosso et du Pará, la menace sur les systèmes écologiques de l’Amazonie va s’aggraver dans les années à venir. »
À l’appui de sa thèse, Rohter a écouté des célébrités bien connues de l’environnementalisme international, telles que l’anthropologue Stephen Schwartzman, du “fonds de défense de l’environnement” et membre fondateur de “l’Institut socio-environnemental (ISA)”, l’une des ONG les plus actives contre les travaux d’infrastructure dans la région. «Le nouveau facteur en jeu dans l’Amazonie est clairement le soja et l’attraction qu’il exerce sur l’agro-industrie», a-t-il déclaré à Rohter. Schwartzman est connu comme l’un des propagandistes alarmistes les plus actifs de la «dévastation de l’Amazonie» dans la presse internationale. Un autre cité dans l’article était Daniel Nepstad, de “l’IPAM” (“institut de recherche environnementale de l’Amazonie”, une ONG brésilienne qui analyse les politiques publiques), l’un des auteurs du rapport susmentionné condamnant le programme “Avança Brasil”.
Le moment de la publication de l’article de Rohter doit être analysé à la lumière de la réunion de “l’organisation mondiale du commerce (OMC)” à Cancun, au Mexique, où le Brésil a réussi à réunir avec lui un groupe de plus de 20 pays opposés aux politiques pour le secteur agricole des «deux grands», les États-Unis et l’Union Européenne. Malgré leurs divergences commerciales dans le secteur (principalement avec les réticences à propos des organismes transgéniques), les États-Unis et l’Union Européenne sont arrivés à la réunion avec une position commune de maintenir la politique controversée de subventions à leurs producteurs agricoles.
Pour cette raison, le gouverneur Blairo Maggi a déclaré qu’il avait interprété l’article de Rohter comme le reflet de la concurrence entre les producteurs américains et brésiliens. «Ils doivent utiliser ces ressources pour freiner la production du Brésil, qui est déjà le plus grand exportateur mondial de soja et sera le plus grand producteur. Ce leadership dérange les États-Unis», a-t-il déclaré au journal “o estado de S. Paulo” le 22 septembre 2003, niant s’être déclaré en faveur de la déforestation de la forêt amazonienne pour l’expansion de l’agriculture, comme l’a déclaré Rohter dans l’article.
En décembre 2003, les Guaranís-Kaiová ont envahi et occupé 14 fermes productives dans le sud du Mato Grosso do Sul, marquant un conflit foncier majeur. Cette action a été exacerbée par la présence de frontières conflictuelles et l’influence d’ONGs et d’anthropologues qui ont encouragé les Guaranís à réclamer leur « tekohá », un concept culturel embrassant bien plus que la simple possession de terres.
Le conflit a commencé avec un blocage de route par environ 600 Indiens, forçant le gouvernement à aborder leurs revendications territoriales. Rapidement, d’autres groupes indigènes ont rejoint, occupant encore plus de fermes dans un mouvement qui semblait bien coordonné. La réponse du gouvernement, y compris les discussions entre le gouverneur de l’État et le président Lula, ainsi que l’intervention de la FUNAI, a été inefficace.
Les décisions judiciaires, comme celle du juge fédéral Odilon Oliveira pour la restitution des fermes, n’ont pas été respectées, et les actions du procureur fédéral et du tribunal régional ont essayé de temporiser en formant des commissions composées d’Indiens pour surveiller les propriétés, mais sans effet. Les occupations se sont poursuivies, avec des allégations d’échanges d’armes contre du bétail avec le Paraguay, intensifiant les tensions.
Le maire de Japorã a averti d’un potentiel « massacre d’Indiens » si une expulsion était tentée, soulignant l’ampleur et la gravité du conflit. Cette situation met en lumière les tensions sous-jacentes entre les revendications territoriales des populations autochtones, le droit de propriété, et l’échec des interventions gouvernementales et judiciaires à résoudre pacifiquement les conflits fonciers, exacerbés par des dynamiques transfrontalières et des influences extérieures.
En février 2004, après des tensions et occupations de terres par les Guarani-Caiová, une Commission temporaire au Sénat a été formée pour examiner les questions foncières autochtones dans plusieurs États brésiliens, aboutissant à la proposition de loi 188/2004 qui suggère la supervision sénatoriale pour la démarcation des terres autochtones, surtout celles proches des frontières. En mars 2005, le président Lula signe la création d’une réserve de 9,300 hectares pour les Guarani-Caiová à Antonio Joao, près de la frontière avec le Paraguay.
La région de Mato Grosso do Sul, avec sa frontière avec le Paraguay, est marquée par une population flottante d’Indiens Guaranis, liée historiquement au commerce de la “yerba maté” et à des intérêts commerciaux comme ceux de la compagnie “Larangeiras”. Depuis les années 1970, l’intervention d’anthropologues et d’ONGs, comme le “CIMI”, ont intensifié les conflits fonciers en soutenant les revendications autochtones.
Le Projet “Kaiowá-Ñandeva”, initié par l’anthropologue Rubem Thomaz de Almeida, a joué un rôle central dans la mobilisation politique des indiens “Guaranis”. Ce projet, financé par des ONG européennes, dont “Brot für die Welt”, reflète un mouvement plus large où l’anthropologie et les ONGs internationales sont devenues des acteurs clés dans les dynamiques de pouvoir et de revendication territoriale, remaniant les relations entre les populations indigènes, les gouvernements, et les intérêts économiques transnationaux.
Ce contexte met en lumière les complexités de l’activisme autochtone, où les luttes pour les terres sont imbriquées dans des réseaux transnationaux d’influence, de financement, et de politique, illustrant comment les revendications locales sont souvent amplifiées et transformées par des dynamiques globales.
Les Guarani sont “pris en otage” par la “FUNAI” (Fondation de l’Indien), qui est dépendante de financements externes, ce qui a entraîné une perception de biais dans les démarcations de territoires.
La présence de chercheurs et d’anthropologues internationaux, tels que Fabio Iura et Thomaz de Almeida, a été perçue par certains propriétaires terriens comme une ingérence étrangère, alimentant les tensions. Les études anthropologiques, financées par des entités comme l’UNESCO, ont souvent élargi les demandes territoriales des Guarani, ce qui a été vu comme une menace pour les intérêts agricoles locaux.
En parallèle, le travail de figures comme le Père Bartomeu Meliá a joué un rôle crucial dans la revitalisation de la culture Guarani, en particulier à travers des concepts comme le « tekohá », qui désigne le lieu de résidence et de culture spécifique des Guarani. Meliá, avec son parcours académique et ses liens avec la “théologie de la libération”, a non seulement influencé la perception académique du “Guarani” mais aussi leurs revendications territoriales, en s’appuyant sur une documentation historique riche des missions jésuites.
Le Mato Grosso do Sul, avec son climat et ses sous sols riches a connu une série de conflits, y compris des violences et des tentatives de récupération de terres par les Guarani, connues sous le nom de « retomadas ». Ces actions ont souvent été suivies de réactions violentes de la part des agriculteurs et parfois même de forces de l’ordre. En somme, la recherche avec les Guarani de la région du Mato Grosso do Sul met en lumière un conflit complexe entre la préservation culturelle et les droits des peuples autochtones, et l’expansion économique agricole. Cette dynamique est amplifiée par des interventions anthropologiques qui, ont des implications profondes sur les dynamiques locales, alimentant factuellement des tensions. Les conflits autochtones actuels dans le Mato Grosso do Sul se déroulent dans une zone proche de la triple frontière entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay. De même, la région est sous l’influence de la délirante «République de Pontal», idéalisée par les dirigeants de “l’IVIST”.
Il convient de rappeler que plus d’un quart de l’électricité du Brésil est produite dans cette région, avec une importance particulière pour la centrale hydroélectrique d’Itaipu.
En analysant l’ensemble de ce tableau d’un point de vue stratégique plus large, il n’est pas exagéré de dire que l’hypothèse selon laquelle ceux qui instrumentalisent et se bénéficient du mouvement indigéniste international idéalisent une résurgence de l’utopie de la «République Guarani» envisagée par la “Compagnie de Jésus” du XVIIe et XVIIIe siècles. Ainsi, il n’est pas étonnant que certains Indiens qui ont participé aux invasions dans le Mato Grosso do Sul, à qui on a demandé s’ils venaient du Paraguay, aient répondu : «Je ne suis ni Paraguayen ni Brésilien, je suis un Indien Guarani.»
Dans un monde où l’environnementalisme et l’indigénisme se drapent d’une aura de vertu, « Amazonie Politique » dévoile les véritables enjeux derrière ces mouvements.
1. Les ONGs Proliférantes :
Depuis le début des années 2000, le Brésil est devenu une terre fertile pour près de 600,000 ONGs, agissant souvent sans véritable transparence ni contrôle, alimentant une toile complexe d’intérêts internationaux.
2. Paralysie des Infrastructures :
Le livre explore comment les politiques de balkanisation et de domination financière ont mené à la stagnation de projets vitaux pour le développement du Brésil, comme les barrages hydroélectriques et les routes, sous prétexte de protection écologique.
3. Manipulation Théologique et Sociale :
« Amazonie Politique » examine l’utilisation de récits théologiques et des manipulations sociales pour justifier des interventions étrangères, transformant des problématiques locales en causes globales.
4. Sous l’Égide des Organisations Internationales :
Antoine Bachelin Sena révèle comment les conférences et les accords internationaux servent de plateformes pour les agendas anti-développement, avec des personnalités qui incarnent cette influence à l’échelle nationale.
5. Conflits Locaux, Luttes Globales :
Le livre décrypte la stratégie de transformer les conflits internes en luttes internationales, soutenues par des réseaux transnationaux, pour contrôler les ressources et les territoires amazoniens.
Un appel à la Souveraineté et au Développement:
Ce livre est une analyse incisive qui invite à une prise de conscience accélérée de l’impact des mouvements environnementalistes et indigénistes sur la souveraineté et le développement socio-économique du Brésil.
Il expose les pressions et les manipulations qui entravent le progrès national, et appelle à une réaffirmation de l’autonomie brésilienne face aux ingérences étrangères.
Pour une Amazonie qui appartient aux Brésiliens !
Rejoignez-nous dans cette exploration critique et sans compromis, où chaque page soulève des questions sur l’avenir du développement en Amazonie et la véritable nature des forces qui la gouvernent.
Il existe une ingérence internationale contre le développement des indigènes des zones stratégiques. Cette ingérence soulève des questions de sécurité nationale concernant les infrastructures brésiliennes. Voici ici l’exemple du projet de loi «marco temporal» concernant l’autonomie de l’indien.
Cette loi représente un pas important vers l’autonomie et l’indépendance des peuples autochtones.
La loi 14.701/2023, communément appelée «marco temporal», a été approuvée par le Congrès National du Brésil et est en vigueur, cependant, elle fait l’objet d’un débat au sein du Tribunal Suprême Fédéral.
En effet, un point clé de ce projet de loi est d’autoriser les autochtones à mener des activités d’extraction et de production à grande échelle à travers des coopérations économiques, y compris des activités agro-sylvo-pastorales (agrosylvopastoral est un système qui combine l’élevage d’animaux et la culture de plantes).
Avant cela, les autochtones devaient toujours demander la permission à l’État et étaient relégués selon Ysani (voir cet extrait de notre entretien vidéo), à une condition de simple homme/femme de ménage et n’avaient pas l’usufruit libre de pouvoir décider de l’usage des terres.
Ubiratan Maia, avocat Wapichana résidant et exerçant à l’ordre des avocats de Santa Catarina, dénonce la désinformation et les mensonges des ONGs globalistes et aussi des grands players de l’industrie minière et agroalimentaire qui font différentes opérations de communication, de lobbying et même de sabotage.
Il affirme que cette loi (14.701/2023) améliorera la démarcation des terres autochtones en évitant les distorsions et injustices potentielles causées par la Fundação Nacional dos Povos Indígenas (FUNAI ou Fondation de l’Indien en français).
Il souligne que le gouvernement fédéral a une opportunité en or de pouvoir enfin résoudre des enjeux cruciaux. Car avec cette nouvelle loi, il pourra coordonner avec les régions et municipalités pour trouver des solutions consensuelles des disputes sur les terres qui persistent depuis des décennies !
L’avocat déclare : «la nouvelle loi (14.701/2023) est un projet d’État, indépendamment du gouvernement en place ! C’est une excellente initiative pour commencer à résoudre les problèmes liés à la question autochtone au Brésil.»
La loi 14.701/2023 est issue du Projet de Loi 490/2007 et a suivi toutes les étapes du processus législatif. Elle réglemente la Constitution Fédérale de 1988 en établissant des règles claires contre les abus et les illégalités dans les processus administratifs de démarcation des terres autochtones.
Il est également stipulé que les droits des autochtones ne peuvent pas primer sur le droit constitutionnel de propriété, comme le souhaitent certaines ONGs au Brésil !
QUELLE EST LA VISION DE L’AVOCAT INDIGÈNE UBIRATAN :
« L’extraction minérale sur les terres autochtones n’est pas interdite, mais doit être réglementée avec urgence.
Les grands acteurs du secteur des matières premières ne veulent pas que le Brésil développe son extraction de minerais situés dans la plus grande réserve minérale au monde ! En même temps, la production alimentaire à grande échelle représente une opportunité unique pour que le secteur agroalimentaire autochtone se développe pleinement, générant des revenus pour les autochtones et pour le pays !
Il n’est plus possible que le Brésil continue d’être saboté par des discours et des actions contre notre agrobusiness et contre l’exploitation légale des ressources comme le niobium, l’or, les diamants, le fer, la biodiversité, les partenariats dans l’hôtellerie et le tourisme, la production agroalimentaire à grande échelle, les ressources énergétiques, la gestion forestière et les infrastructures.
Le gel de toutes ces ressources abondantes dans un contexte mondial compétitif et multipolaire n’a aucun sens.
Nous ne pouvons plus saboter les autochtones qui aspirent à un développement réel et autonome. Nous ne pouvons plus accepter la sabotage contre notre pays, » conclut l’avocat Ubiratan.
Ubiratan donne l’exemple que certaines communautés autochtones de l’État de Santa Catarina qui sont productrices de lait et de soja, fournissent les petites municipalités de tout l’Ouest catarinense, ce qu’il considère comme un exemple intéressant à étendre à tout le Brésil.
Certains « intérêts”ne veulent pas que les terres indigènes deviennent des pôles compétitifs dans l’agroalimentaire et l’extraction minière !
Concernant la question minérale, uniquement en diamants, les revenus sur la terre autochtone Roosevelt pourraient atteindre environ 15 milliards de reais bresiliens par an. Cela pourrait développer les indiens de la région alors qu’actuellement c’est fait illégalement et les diamants se retrouvent principalement en Inde et en Europe.
Comme développé ci-dessus il est crucial de soutenir internationalement ce projet de loi «marco temporal» concernant les infrastructures brésiliennes et l’autonomie de l’indien. Partagez cet article avec les patriotes du monde entier !
La conclusion qui est partagée c’est qu’en règle générale la population d’Amazonie, exceptée celle qui gravite autour de la zone franche de Manaus, ne bénéficie pas des projets qui sont implantés. Et les résultats ne sont pas favorables à la région comme l’explique le Docteur Armando Mendes, qui prêche une politique d’articulation avec des actions qui au-delà de l’intégration physique promeut l’intégration économique.
L’objectif étant que la région bénéficie des effets des investissements, autrement dit que la région exportatrice de richesse ne voit pas l’effet multiplicateur des investissements se produire en dehors de cette région.
Comme le rappelle le Professeur José Marcelino, le premier impact de politique nationale d’occupation de l’Amazonie a été la destruction de l’organisation des chefs d’entreprises locaux. Nous avons vu disparaître des industries traditionnelles comme celle des chaussures, du tabac, des carrosseries, quelques industries textiles et aussi les banques locales.
En compensation il y a eu des effets positifs venant de l’arrivée du capital productif pour des activités d’intérêt national quand l’économie régionale peut être un complément avec la nationale (par l’évidence des exportations des états amazoniens responsables de 10 % des exportations brésiliennes).
Comme le met en avant le Professeur Samuel Benchimol, il n’est pas possible de faire une planification unique pour l’Amazonie parce qu’il y a diverses Amazonies. La caractéristique fondamentale de la région c’est sa diversité que ce soit la biodiversité, la géodiversité, les différents environnements de forêt, les écosystèmes variés et les inégalités économiques des sous-régions amazoniennes en plus des diversités des sols et des sous-sols.
Il y a un consensus quant à la nécessité d’explorer les immenses ressources naturelles que l’Amazonie possède mais de façon nationale et de manière plus rationnelle que ce qui a été fait jusqu’à maintenant.
Il n’existe pas dans l’histoire des populations développées des exemples de projets économiques qui n’ont pas eu une relation avec l’environnement en le modifiant et l’altérant. Une occupation rationnelle porte en considération la relation entre les bénéfices à obtenir et les coûts sociaux qui arriveront fatalement.
Des témoignages et des données recueillies dans cette Commission Parlementaire d’Enquête, nous pouvons arriver à la conclusion que l’Amazonie doit être objet de développement qui conserve les vocations de chaque sous-région dans sa notable diversité.
Samuel Benchimol parle des minerais comme la grande vocation d’Amazonie. Gilberto Siqueira préfère des réserves spécialisées en extraction.
Paulo de Tarso Alvim qui est un critique de ce qu’il appelle “les écologistes populaires” prouve qu’il y a des technologies appropriées pour la pratique de l’agriculture en Amazonie. Il ajoute qu’il est possible d’explorer le potentiel fabuleux de bois, de cellulose et de petites cultures typiques des climats tropicaux comme le cacao, le caoutchouc, le dendê. Il affirme aussi que la pêche est indiquée dans des sols de basse fertilité avec une technologie appropriée et en laissant les sols plus fertiles pour l’agriculture.
Paulo montre l’exemple du Sud-Est de l’Asie où l’agriculture tropicale a progressé et possède des conditions climatiques qui sont semblables à celles de l’Amazonie. Il met en avant le fait que la Malaisie est le plus grand producteur et exportateur de caoutchouc, de cacao, de noix de coco et de dendê.
Le projet appelé “Radam” de radars en Amazonie permet de d’obtenir une base de données des informations pour un plan de développement.
Mais un plus grand projet a été le satellite Amazônia 1 et conçu et lancé en 2020 sous le gouvernement Bolsonaro :L’Amazonia 1 est le premier satellite d’Observation de la Terre entièrement conçu, intégré, testé et opéré par le Brésil. Son orbite a été conçue pour offrir un taux élevé de revisite (5 jours), permettant ainsi de fournir une quantité significative de données sur un même point de la planète.
Cette caractéristique est extrêmement précieuse pour des applications comme l’alerte de déforestation en Amazonie, car elle augmente la probabilité de capturer des images utiles malgré la couverture nuageuse de la région.
Satellite Amazonia 1 – PMM & Module de chargement.
Un encore plus grand pas a été fait avec le projet “Conecta Amazônia« , d’Elon Musk et Jair Messias Bolsonaro.
Le projet Conecta Amazônia, a pour but d’améliorer la connectivité dans la région amazonienne, ainsi que de surveiller la forêt. En mai 2022, Elon Musk a rencontré Jair Bolsonaro à São Paulo pour discuter de ce projet. Lors de cette rencontre, l’intention de fournir l’Internet à 19000 écoles rurales et de mettre en place une surveillance environnementale a été soulignée. Starlink utilise une constellation de satellites en orbite basse pour fournir l’Internet. L’attente était que ces satellites couvrent l’immense région amazonienne, où l’infrastructure de télécommunications traditionnelle est limitée ou inexistante.
L’initiative a été vue comme un moyen de lutter contre la déforestation, en montrant au monde la situation en temps réelle de l’Amazonie, afin de contrer la désinformation des ONGs, célébrités et organismes corrompus. C’est cette situation en temps réelle qui localise les entreprises qui font de l’extraction illégale et de la contrebande qui leur fait peur et que la bureaucratie de l’état profond bloque encore aujourd’hui. Mais peu à peu cela avancera notamment grâce à la victoire écrasante du parti de Bolsonaro aux élections municipales de 2024 qui va permettre d’occuper les espaces et redistribuer les cartes.
Mensonges de Leonardo Dicaprio démasqués.
Pour illustrer l’instrumentalisation des célébrités Bolsonaro avait fait le buzz en répondant à l’hypocrite Leonardo Dicaprio : «Au fait, la photo que tu as publiée pour parler des feux en Amazonie en 2019 date de 2003. Il y a des gens qui veulent arrêter les citoyens brésiliens qui font ce genre d’erreur ici dans notre pays. Mais je suis contre cette idée tyrannique. Alors je te pardonne. Bises du Brésil !»
Armando Mendes met en avant les réponses positives du secteur productif qui fait de la reforestation homogène mais aussi des projets non destructifs, de domestication des espèces natives comme le cœur de palmier, l’açai mais aussi la culture de dendê, le cacao e la « pupunha » qui est une espèce de palmier, en plus de l’extraction de minerais de façon rationnelle.
La conclusion de la Commission d’Enquête Parlementaire c’est que c’est une absurdité énorme de ne pas exploiter les ressources naturelles de la forêt.
L’Amazonie est une immense source d’énergie et une arme puissante pour combattre la faim et créer le bien-être économique et social.
La forêt amazonienne permet aussi de créer une bande de données énormes de ressources génétiques et médicaments à disposition du monde.
De nombreuses études ont montré que les sols de l’Amazonie sont propices à l’agriculture et à la pêche. La seule question c’est que la pêche extensive doit être indiquée pour les sols plus pauvres (oxisols et ultisols) et interdite dans la forêt dense.
Il est essentiel de créer des pôles agro-industriels, d’extraction de bois, de pêche et d’extraction de minéraux qui sont compatibles avec une occupation permettant l’autonomie et l’indépendance des territoires.
La commission d’enquête parlementaire de 1990 explique dans sa conclusion que l’agression plus grande que la déforestation existe dans les tonnes de mercure qui contaminent les fleuves Madeira et Japajós et qui sont déversés par les chercheurs d’or.
Dans cet épisode de la série « Amazonie Politique » Ysani dévoile comment la majorité des ONGs qui sont globalistes maintiennent les populations autochtones dans un état de dépendance et de misère.
Alors que ces organisations prétendent œuvrer pour le développement et la préservation des cultures indigènes, leur approche sert des intérêts bien différents.
Nous explorons les mécanismes par lesquels ces ONGs empêchent l’autonomie des communautés amazoniennes, en les gardant dans une perpétuelle assistance qui bloque leur véritable développement et indépendance.
Rejoignez-nous pour une analyse approfondie de ce paradoxe et pour comprendre pourquoi l’indien assisté reste le pilier de l’économie des ONGs.
*Abonnez-vous* pour ne rien manquer de nos enquêtes et analyses sur les enjeux politiques et sociaux de l’Amazonie et au-delà.
Page 23. Questionnements scientifiques de la théorie de l’effet de serre :
Deux climatologues renommés, le russe Mikhail Budyko et l’américain Hugh Ellsaesser ne sont plus d’accord avec la théorie de l’effet de serre.
Mikhail Budyko
Budyko, membre d’une commission de l’ONU qui étudie l’impact de l’augmentation de la température sur terre était l’un des premiers à dénoncer le danger de l’effet de serre il y a 20 ans. Il est revenu sur cette théorie et pense maintenant le contraire : «Plus de dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre peut faire que les déserts deviennent des paradis. Et réguler l’émission de gaz carbonique n’est pas seulement inutile mais préjudiciable.»
L’américain Ellsaesser du Laboratoire national de Lawrence Livermore, dit de façon catégorique que :
Hugh Ellsaesser
«L’effet de serre c’est comme la parabole biblique du nouvel habit du roi. Un enfant simplement avec sa franchise et sincérité montre que le roi est nu. La seule chose que nous savons avec certitude sur les divers modèles mathématiques du climat c’est qu’il se contredisent tous. Ils arrivent tous à admettre même l’hypothèse que le réchauffement de l’atmosphère peut être très bon s’il nous éloigne d’une nouvelle ère glaciale.»
Le monde a peur dû à une campagne alarmiste universelle alors que la théorie qui a créé cette peur est loin d’être consistante. Et nous savons en plus que le Brésil n’est pas dans la liste des plus grands pollueurs de l’atmosphère responsables de l’augmentation de la concentration du gaz carbonique.
Les pays industrialisés émettent chaque année 5 milliards de CO2 alors que le Brésil dans l’année 1987 a eu un record de 300 millions de tonnes annuel.
Il a été scientifiquement prouvé que ce qui est appelé chlorofluorocarbures ou CFC et qui sont une sous-classe de gaz fluorés, sont responsables de la libération du chlore dans la stratosphère et la conséquente destruction de l’ozone dans l’atmosphère.
Docteur Volker Walter Johann Heinrich Kirchhoff, directeur de l’INPE.
Les évidences décrites par le docteur Volker Kirchhoff, directeur de l’INPE, suggèrent avec une certaine clarté que les substances artificielles, en fonction du chlore, sont responsables de la diminution de l’ozone polaire. Mais dans ce domaine là le Brésil a aussi une participation insignifiante !
Conclusions des 3 parties :
La forêt amazonienne qui serait le poumon du monde est une erreur journalistique alors que les connaissances de botanique et de géophysiologie montrent que ce sont les océans, avec leurs algues et phytoplanctons, qui sont les grands responsables de la production et de l’accumulation d’oxygène dans l’atmosphère terrestre.
La théorie comme quoi la forêt tropicale humide serait filtre de gaz carbonique n’a pas été prouvée scientifiquement.
L’effet de serre n’est rien de plus qu’une théorie avec ceux qui la défendent et ceux qui la critiquent comme les climatologues Ellsaesser et Budyko, en admettant même que le réchauffement de l’atmosphère pourrait alors éviter une nouvelle ère glaciaire. Et même si cette théorie d’effet de serre était vrai le Brésil n’a qu’une contribution modeste pour l’atmosphère par rapport à d’autres pays.
La théorie prouvée que les CFT (chlorofluorocarbures) sont responsables de la libération du chlore dans l’atmosphère et la conséquente destruction de l’ozone montre en fait que le Brésil a une participation insignifiante.
Page 15. Les mythes et thèses supposément scientifiques.
Le Docteur Paulo de Tarso Alvim, reconnu mondialement comme un des plus grands spécialistes en agriculture qui a travaillé pour la banque inter-américaine de développement réfute la version que l’Amazonie serait le poumon du monde en affirmant que :
«Lorsque la plante est en croissance elle produit plus d’oxygène que ce qu’elle consomme. Une forêt comme l’Amazonie n’est plus en croissance elle est déjà arrivée à son point maximum de développement dans un état que nous appelons de climax. Il y a des plantes bien évidemment qui peuvent croître mais c’est parce que ses voisines sont mortes. C’est ainsi que la masse végétale continue constante à travers les années. Il n’y a pas de changement parce qu’il n’y a pas de production de masse végétale. S’il n’y en a pas c’est parce qu’il n’y a pas de production plus grande d’oxygène que ce qu’elle consomme. Dans une végétation dans cet état tout ce que la plante produit en oxygène durant le jour elle le consomme durant la nuit.»
Danse son témoignage devant la Commission d’Enquête Parlementaire le Docteur Alvim a confirmé ce qui est écrit ci-dessus. Et il a en plus ajouté que la thèse selon laquelle la forêt amazonienne est productrice d’oxygène pour le monde n’a aucun fondement scientifique :
«De plus on ne connaît aucun scientifique qui se respecte qui formule cette théorie. Elle naît d’une erreur et se maintient par une autre erreur.»
Cette erreur est née en 1971 par un biologiste allemand Harald Sioli de l’Institut Max Planck. Alors interrogé en novembre par un journaliste nord-américain sur l’influence de la forêt sur la planète, le Docteur Sioli affirme que la forêt fixait une grande quantité environ 25 % de dioxyde de carbone CO2 existante dans l’atmosphère.
Le journaliste, comme le montre la transcription a remplacé le CO2 par l’oxygène et son article publié dans le monde entier a transformé les 25 % de CO2 fixé par la forêt en oxygène. Cela a été appelé le nouveau mythe amazonien.
Ce qui a été scientifiquement prouvé c’est que les algues et le phytoplancton présent dans les mers sont les responsables de la production et l’accumulation d’oxygène dans l’atmosphère terrestre. Ce sont eux les poumons du monde.
Page 19. L’influence de la forêt amazonienne sur le climat ou «effet de serre.»
L’effet de serre est une expression qui vient de l’anglais greenhouse effect qui fait analogie entre ce qui se passe dans l’atmosphère et dans les maisons aux toits de verre où dans les pays de climat froid on cultive les tulipes, les fleurs en général et aussi les salades et certains légumes. La lumière du soleil entre par le verre transparent, elle chauffe l’intérieur et la chaleur n’arrive pas à sortir parce que les vitres sont des isolants thermiques.
Une fraction de 30 % des rayons solaires se réfléchissent sur l’atmosphère et retournent dans l’espace. Les 70 % restants arrivent à la superficie et la réchauffent, ce qui provoque l’évaporation de l’eau (chaleur latente) et le réchauffement de l’air (chaleur sensible). La chaleur latente donne origine au pluie au nuage et aux courants océaniques. Ensuite viennent les grandes précipitations de pluie des régions équatoriales, responsable des forêts tropicales humides. Dans les latitudes 30 degrés Nord et Sud sous l’influence des vents secs se situent les principaux déserts de la planète.
Les scientifiques s’interrogent si les forêts tropicales humides source de chaleur et particulièrement l’amazonienne ont une influence sur le climat via la déforestation.
Schubert avance le fait qu’au niveau local et régional il y a des évidences qui l’affirme et il cite E. Salati : «L’altération du cycle hydrologique dans le sens de diminuer la quantité ou modifier la distribution spatiale ou temporelle des pluies implique déjà en soi une influence climatique.»
Luiz Molion ajoute : «La transformation de grande extension de forêt amazonienne en d’autres formes de couverture du sol va modifier aussi d’autres paramètres climatiques comme la rugosité du sol ou l’albédo.»
L’albédo est une mesure de la réflexion diffuse de la radiation solaire par rapport à l’ensemble de la radiation solaire reçue par un corps, comme une planète ou une lune. Il est généralement exprimé sous forme de fraction décimale ou de pourcentage. L’albédo est un facteur important dans la compréhension de l’équilibre énergétique et du climat d’un corps céleste. »
De nouvelles simulations mathématiques très controversées (on le verra ci-dessous) estiment qu’une déforestation généralisée de la forêt amazonienne réduirait de 20 % les plus régionales ce qui diminuerait possiblement en même proportion la quantité de chaleur latente libérée. Cela affecterait gravement le climat des régions tempérées les rendant encore plus froides avec la naissance du nouvel ère glacial.
Le gaz carbonique est un des principaux facteurs de l’effet de serre. Il est transparent à la lumière solaire autrement dit il la laisse passer mais il absorbe par contre en partie la radiation infra-rouge qui est émise par la superficie de la terre, étant de cette façon importante pour la régulation de la température de l’atmosphère. Depuis la révolution industrielle qui augmente la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère due au fait de brûler les combustibles comme le charbon, le pétrole et le gaz, il y a une émission de 5 milliards de tonnes de carbone dans l’atmosphère tous les ans.
En conséquence, la concentration de dioxyde de carbone qui était de 320 particules par million (ppm) en 1955 est passée à 350 en 1985 en admettant qu’elle peut arriver jusqu’à 700 en 2050 ce qui serait catastrophique et provoquant une augmentation sensible de la température de l’atmosphère qui amènerait à la disparition des calottes polaires dit Salati.
Mais cette théorie est très polémique et le docteur Luiz Gylvan Meira Filho, un scientifique de renom qui appartient à l’INPE dont il est le directeur de la météorologie, dans un témoignage fait le 7 avril 1989, a insisté sur l’impossibilité d’affirmer avec certitude absolue la corrélation de la forêt amazonienne avec le climat du monde.
Il a réitéré que les scientifiques se trompent très fréquemment et rappelle que c’était la soit disant bien pensante commune d’exprimer que les tâches solaires avaient un effet sur le climat ce qui a été prouvé ensuite d’être totalement faux.
Les théories concernant l’influence de la forêt amazonienne sur le climat sont difficilement trouvables et sont antagoniques. Par exemple si la forêt amazonienne disparaissait, les climatologues admettent qu’il y aurait une perte de près de 20% des pluies, ce qui ferait que l’atmosphère sur l’Amazonie aurait moins de vapeur disponibles qu’aujourd’hui.
Pour reprendre les paroles du docteur Molion : «Il y aurait une réduction des pluies avec cette simulation d’une déforestation généralisée. Tous les modèles mathématiques amènent à la même direction mais les chiffres différent énormément. S’il y avait réduction de 20 % dans la moyenne des pluies les conséquences seraient que moins de chaleur serait libérée pour l’atmosphère et plus de chaleur resterait proche de la superficie. Cela signifie une augmentation de la température (la chaleur sensible) et moins de chaleur qui serait transportée en dehors de la région.»
Le docteur Luiz Gylvan Meira Filho ajoute que : «Le problème du dioxyde de carbone c’est qu’il n’y a pas réellement de consensus sur l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère de la terre du à l’action de l’homme. Y compris avec toute la révolution industrielle parce que le cycle de carbone sur la planète est quelque chose d’extrêmement compliqué et un des acteurs dans cet équilibre des atomes de carbone sur la planète sont les océans. Les actions des océans sont très difficiles d’être compris dans le sens où il y a peu de mesures convenables sur les échanges de carbone entre les océans et l’atmosphère.»
Commentant un symposium de climatologues à l’Université des Nations Unies, Robert Dickinson, scientifique du Centre des Recherches Atmosphériques des États-Unis ce référent au travail présenté par E. Salati, qui met en avant le fait qu’une large fraction de pluie retourne dans l’atmosphère locale via l’évaporation de la forêt, affirme : «Au final il n’y a pas eu de concordance ni même d’accord général entre les participants sur l’implication de cette découverte sur de possibles effets climatiques de déforestation amazonienne. Il faudrait avoir des modèles mathématiques beaucoup plus détaillés sur le rôle des forêts dans le processus climatique pour répondre à des questions pareilles.»
Notez bien que les scientifiques travaillent avec l’hypothèse simplement absurde d’une complète destruction de la forêt amazonienne. Et ils arrivent en plus à des conclusions préliminaires non prouvées scientifiquement, comme affirme le propre Docteur Dickinson. Il s’agit d’exercices académiques qui sont admissibles pour l’étude et tout ce qu’ils peuvent affirmer c’est qu’il y a une tendance de diminution des pluies et par conséquent une augmentation de température.
Le Docteur Márcio Nogueira Barbosa, président de l’INPE, développe le fait que : «Ce qu’il existe via cette initiative internationale c’est un travail avec une technologie avancée de modelage et de prévisions. Ce sont des spéculations disant qu’avec la déforestation totale de l’Amazonie le froid augmentera de 4 degrés, ce qui provoquera alors la disparition des calottes polaires et l’inondation de la Hollande. Ces raisonnements constitue une série de suppositions qui en réalité manquent totalement de rigueur scientifique.»
Voici une série d’articles qui reprend la CPI Amazonie de 1990.
Une CPI ou Commission Parlementaire d’Enquête est un organe d’enquête temporaire créé par le pouvoir législatif brésilien pour enquêter sur les allégations d’irrégularités, d’illégalités ou de mauvaise gestion des affaires publiques par le pouvoir exécutif et ses agents.
Page 10 : Les sources de l’alarmisme international.
La révélation des chiffres inexacts en grande augmentation causa dans le monde occidental une vague forte de protestation contre le Brésil.
Parmi ces chiffres inexacts et ses sources se trouvent le chercheur de l’INPA (l’Institut National des Recherches de l’Amazonie) Philip Fearnside, Dennis Mahar de la Banque Mondiale et Thomas Lovejoy l’ex. vice président de la WWF (World Wildlife Foundation).
Ce sont principalement de ces trois là d’où se basent les estimations publiées dans les revues comme Time, Newsweek, New York Time, Washington Post.
Monsieur Fearnside dans un article publié dans “Acta Amazônica” en septembre 1982 intitulé «La déforestation en Amazonie» part du principe faux que jusqu’en 1978 il y avait une déforestation de 7.7 millions d’hectares. Et il disait que si la croissance se réalisait de façon exponentielle et non linéaire elle allait causer la destruction totale de toute la forêt de la région de Rondônia en 1990, de toutes celles de la région du Mato Grosso en 1989 et de toutes celles de la région du Pará en 1991.
En 1984 dans un article pour la revue «Cienciâ hoje» volume 2 numéro 10 intitulé «la forêt va être détruite ?» monsieur Fearnside insistait : «Les données publiées en 1982 dans la revue “Acta Amazônica” suggère que la tendance de la période 1973-1978 et beaucoup plus exponentielle que linéaire.» Et à nouveau il disait prévoir la fin de la forêt de Rondônia en 1990 mais aussi celle de la région Acre en 1993.
La réalité met en évidence le fait que les prévisions ont été grandement exagérées. Par exemple dans la région Acre cela n’a pas atteint 4 % de modification de la forêt.
Une nouvelle estimation de 1986 de monsieur Fearnside; et peu importe pour eux que cela ne soit pas rigoureux; a été utilisée par Dennis Mahar qui prévoyait 12% de déforestation de l’Amazonie jusqu’en 1988.
Il disait aussi pourtant que les chiffres issus des images du satellite Landsat de 1975 montraient que seulement 0.6 % de l’Amazonie légale ou 1 % de la forêt étaient altérés. Cela est utilisé comme une preuve des exagérations des environnementalistes notamment contre Denevan qui avait prévu en 1973 qu’avant la fin du siècle la forêt amazonienne serait totalement détruite.
La même erreur a été commise par Monsieur Thomas Lovejoy qui fait preuve d’une étonnante légèreté dans l’écriture dans un article qui a été publié dans Folha de São Paulo : «Jusqu’à quel point l’Amazonie brésilienne a été affectée ? Encore une fois il n’existe pas de numéro précis mais la majorité des scientifiques qui étudient le sujet disent qu’autour de 20 % de la forêt a déjà été perdue.»
Représentant une autorité internationale des plus importantes parmi les environnementalistes (WWF), ces dernières lignes écrites par Thomas Lovejoy nous choquent par le manque de preuves, ne citant ni les sources, ni les scientifiques !
Pourtant la conséquence immédiate a été une campagne internationale qui a affectée négativement l’image du Brésil.
Et lors de son témoignage à la chambre des députés l’ambassadeur Paulo Flecha de Lima le 12 avril 1989 a résumé que ce qui était écrit était : «l’émotivité de visions apocalyptiques, de données fausses ou non prouvées et de contrevérités scientifiques.»
Il a dénoncé une série d’articles du New York Times avec des narratifs comme : «un holocauste environnementale est en train de balayer la forêt tropicale et nous voulons que le Brésil arrête de détruire la forêt amazonienne.»
Il a aussi cité cet article du 23 mars 1989 du Houston Post qui affirmait que : «les forêts tropicales sont le poumon de la terre et que le Brésil est en train de violer la forêt amazonienne.»
Dans son témoignage, l’ambassadeur a fait référence à de nombreux articles critiques au rôle du Brésil en Amazonie en Europe occidentale et même dans le «Bangkok Post» du 10 mars 1989 avec pour titre : «Le viol honteux de l’Amazonie par le Brésil dans lequel était comparée la politique brésilienne dans la région amazonienne avec l’apartheid sud-africain.»
L’hystérie qui a pris part a fait en sorte que des députés nord-américains ont discuté de projet pour interdire les financements au Brésil. Il y a eu aussi des environnementalistes français qui ont demandé au «Club de Paris» d’arrêter les emprunts en cours mais aussi des pressions du parlement européen sur la Banque mondiale et la Banque Inter-Américaine qui doivent imposer de suite des sanctions et des conditions écologiques pour que soient approuvés de nouveaux crédits.
Il y a eu aussi la manchette connue du magazine Time International du 18 septembre 1989 avec une torche qui brûlait la forêt et la question : «Est-ce que la forêt peut être sauvée?»
Le sénateur Al Gore est cité dans la revue en affirmant que «la dévastation est incroyable et constitue une des plus grandes tragédies de l’histoire.» Fearnside est aussi cité en déclarant que l’année où la forêt sera totalement détruite n’est pas connue mais si les choses ne changent pas elles disparaîtra.
Voici le climat de peur qui avait été créé et François Mitterrand avait alors affirmé que le Brésil devait accepter que sa souveraineté sur l’Amazonie devait être relative. Ce qui faisait écho au président de l’URSS Gorbatchev qui avait affirmé le 29 novembre 1988 : «Il existe une tendance générale qui fait que les états doivent déléguer une partie de leurs droits aux organismes internationaux compétents qui vont décréter des normes rationnelles de gestion des ressources naturelles.»
En résumé :
1/5) En 1990, une CPI brésilienne démasque des exagérations sur la déforestation de l’Amazonie. Des chercheurs comme Fearnside annonçaient la fin des forêts de Rondônia en 1990, basées sur des estimations exponentielles fausses. #AmazonRainforest #CPI1990
2/5) Les chiffres alarmants de Fearnside, Mahar, et Lovejoy ont alimenté une campagne internationale contre le Brésil. Des médias occidentaux comme Time et le NYT ont diffusé ces prédictions apocalyptiques. #MediaExaggeration #BrazilDeforestation
3/5) L’ambassadeur brésilien Paulo Flecha de Lima a critiqué ces narratifs, qualifiant les données de « non prouvées » et dénonçant la comparaison de la politique brésilienne en Amazonie à l’apartheid. #BrazilSovereignty #EnvironmentalPolitics
4/5) La pression internationale a culminé avec des appels à sanctionner le Brésil financièrement pour sa gestion de l’Amazonie. Des figures comme Al Gore et des magazines comme Time ont amplifié la « tragédie » de la déforestation. #GlobalEnvironmentalism
5/5) François Mitterrand et Gorbatchev ont remis en question la souveraineté brésilienne sur l’Amazonie, suggérant un contrôle international des ressources naturelles. La CPI révèle un climat de peur basé sur des mythes, non sur des faits scientifiques. #SovereigntyDebate #AmazonMyths
Un système de grands lacs artificiels construits en Amazonie a été le thème majeur qui a attiré l’attention générale sur la région et l’a projetée dans le monde, au milieu des années 1960, avec une ferveur similaire à celle des centrales hydroélectriques d’aujourd’hui.
L’idée a été présentée par l’Hudson Institute, à New York, créé et dirigé par le premier futurologue du monde, Herman Kahn.
Comme Hudson fournissait des services à la CIA, le projet était considéré comme un instrument au service des intérêts impérialistes américains en Amazonie.
Le projet a donc suscité des discussions et des réactions dans un large spectre géopolitique.
Parmi ces discussions, il y avait celles qui interprétaient l’immense lac formé par le barrage du fleuve Amazone dans sa partie la plus étroite, à Óbidos, comme la zone de séjour de la Septième flotte américaine, qui circulait à travers l’Atlantique sans débarquement certain.
Mais une déclaration inédite que m’a fait parvenir l’historien David Gueiros Vieira présente une explication originale.
C’est l’ambassadeur du Brésil aux États-Unis, le célèbre économiste, ancien séminariste et ministre Roberto Campos, qui a commandé à Hudson une étude sur l’utilisation de l’Amazonie. La tâche a été déléguée à Roberto Panero, qui n’était même pas ingénieur, car il n’avait pas suivi la formation. Et il avait des idées folles…
Le projet ne ciblerait pas exactement le Brésil, mais le Pérou. Il devrait permettre d’acheminer les minerais péruviens vers les États-Unis, qui en bénéficieraient. Il passerait par la Colombie, au profit de la patrie de l’épouse de Panero, qui était en fait son seul contact avec l’Amérique du Sud.
Dans la version de Gueiros, c’était une folie accidentelle. Roberto Campos avait un but et Hudson lui a donné quelque chose qui était non seulement irréalisable mais aussi inacceptable. Face à la réaction critique au Brésil, Campos a caché sa responsabilité dans la commande et le projet a été oublié et archivé.
Cependant, même s’il s’agissait d’un exercice d’imagination, l’examen de la conception d’un système de grands lacs peut encore être utile aujourd’hui. Le barrage, long de deux kilomètres sur le lit du fleuve Amazone et profond de 100 mètres, serait probablement irréalisable du point de vue technique. Même si cela était possible, ses effets seraient désastreux, inondant une zone qui s’étendrait d’Óbidos à Manaus. Non seulement des impacts environnementaux et sociaux, mais même sur l’équilibre de la planète, selon certains calculs sur cette incroyable masse d’eau qui apparaîtrait dans ce vaste espace.
En tant qu’approche de la production d’électricité, le barrage d’Óbidos avait un élément important. Le barrage avait une chute basse, exactement à l’opposé de l’option suivie par le gouvernement brésilien lorsqu’il a décidé de construire Tucuruí, la première grande centrale hydroélectrique d’Amazonie. Étant de forte chute, il a provoqué une forte montée du niveau de l’eau de la rivière Tocantins en amont, inondant les terres et les forêts de ses rives et formant ainsi le deuxième plus grand lac artificiel du Brésil, mesurant trois mille kilomètres carrés.
Le Grand Lac Hudson présentait également, en théorie, une approche intelligente de l’Amazonie : à travers les eaux et non, comme le gouvernement le ferait au tournant des années 1960 et dans la décennie suivante, en détruisant la forêt sèche pour construire des autoroutes, l’une des erreurs les plus graves jamais commises contre la région.
Des raisonnements futuristes suggéraient qu’une fois inondée, la plaine tertiaire traversée par l’Amazonie pourrait être explorée par voie d’eau pour en extraire du pétrole, une méthode bien plus efficace et moins coûteuse que l’accès par voie terrestre. Et ce qui était alors le plus intéressant, les minerais, pouvait être atteint, dans les crêtes des formations géologiques les plus anciennes, également par voie d’eau, à travers de grands navires.
Mais pour y parvenir, il ne serait pas nécessaire de provoquer des inondations artificielles. Il suffisait de suivre le bon chemin, indiqué par la nature, des multiples drainages naturels, en les modifiant seulement lorsque le plan originel d’accueil des millénaires de création et de recréation de la nature pouvait être respecté.
David Gueiros Vieira, ancien directeur du Musée Goeldi et auteur de plusieurs livres et articles, notamment sur le protestantisme, sa religion, a été impressionné par la carte qu’il a vue dans la chambre de Robert Panero, lors de sa visite. C’était la meilleure carte du Brésil jamais vue, réalisée par l’USAF, l’armée de l’air américaine. Toutes les caractéristiques géographiques y ont été enregistrées. Panero a dû étudier cette carte de manière exhaustive, mais à distance. À partir d’une référence abstraite, même dans la reconstruction la plus parfaite, il conçoit une idée de la réalité qui n’a rien à voir avec la réalité elle-même. Comme le raconte Gueiros, c’est bêtise sur bêtise, basée pourtant à l’origine sur une base cartographique d’une telle qualité.
C’est ainsi qu’ont émergé de nombreuses conceptions de l’Amazonie, construites sur des fondements abstraits, sans les connaissances qui naissent de la vision, de la perception et du raisonnement sur place, in situ. Non seulement pour voir la géographie dans sa matrice réelle et vivante, mais pour comprendre l’histoire qui a vu le jour lorsque l’homme a commencé à interagir avec elle. Une histoire qui a été perdue ou gâchée avec la même frivolité que la présentation par Hudson du Plan des Grands Lacs.
Pour que l’histoire ne soit pas perdue, je partage ici le témoignages de David Gueiros Vieira, alors à Brasilia :
«En 1967, les journaux brésiliens rapportaient en grande pompe qu’un grand «groupe de réflexion américain lié à la CIA» proposait la création de sept grands lacs en Amazonie, ce qui aboutirait pratiquement au même résultat. Ils ont affirmé qu’il s’agirait d’un complot visant à détruire la grande source de richesse que possédait encore le Brésil, dans le but de maintenir le pays dépendant des États-Unis d’Amérique.
L’anti-américainisme de la presse de gauche a atteint un niveau élevé, comparable seulement à une autre accusation scandaleuse, lancée à l’époque, selon laquelle les Américains envisageaient de «stériliser» toutes les femmes d’Amazonas. On prétendait que cela éliminerait la population brésilienne de cette zone, qui serait ensuite envahie par les Yankees !
En 1968, alors que j’étais encore étudiant de troisième cycle aux États-Unis, je suis allé travailler pour Joseph Ward & Associates – une société de géologues et d’ingénieurs des sols – à Caldwell, dans le New Jersey, en tant que chef de leur bureau et des relations publiques. Le vice-président de l’entreprise, qui m’avait personnellement embauché – mon ami Roy Eugene Hunt – informé de la proposition de l’Hudson Institute, m’a invité à l’accompagner pour voir comment l’entreprise Joseph Ward pouvait être qualifiée dans la planification et l’exécution de ce projet.
Il a déclaré que les sols amazoniens sont fragiles et que les lacs proposés seraient confrontés aux plus grands problèmes de sols au monde. J’ai été invité à cette visite parce que je suis brésilien, ainsi que m’occupant des relations publiques de Joseph Ward. Nous sommes allés interviewer Robert Panero lui-même, auteur de la proposition.
L’Hudson Institute est situé sur les rives de la rivière Hudson, dans l’État de New York. C’est un beau secteur, bien boisé et avec de belles résidences bien aménagées.
Robert Panero était un citoyen de mon âge, la trentaine. Son bureau avait une immense carte du Brésil, qui occupait tout un mur. Il montrait « au millimètre près » toutes les caractéristiques géographiques du pays. Cette carte était une carte fournie par l’armée de l’air américaine, comme nous l’a informé Panero. Je n’avais jamais vu une chose pareille et j’en ai été étonné. Sans aucun doute, une telle carte est déjà complètement dépassée, avec toutes les ressources d’images satellite disponibles aujourd’hui.
Panero était extrêmement en colère contre la réaction de la presse brésilienne face à son projet. Il a déclaré que la même demande avait été faite par l’ambassade du Brésil à Washington, qui avait demandé à Herman Khan, fondateur et président de l’Institut Hudson, un plan pour le développement de l’Amazonas. Cependant, face à la réaction hostile de la presse brésilienne, l’ambassadeur Roberto Campos a « pris peur » – selon les mots de Panero – et est resté très silencieux, l’Institut Hudson et Panero assumant la paternité de l’enfant. L’ambassadeur Roberto Campos était massacré par la presse brésilienne, qui le surnommait «Bobby Fields», en raison de son attitude amicale à l’égard des États-Unis.
Robert Panero nous a ensuite expliqué que son père était ingénieur «barrage», et qu’il avait grandi dans un milieu de construction de barrages. La raison de sa tendance à choisir les barrages comme solution à tous les problèmes fluviaux était claire. De plus, il nous a informé qu’il n’était pas ingénieur diplômé, car il n’avait pas terminé ses études d’ingénieur.
Il était également clair que Panero considérait l’Amérique du Sud comme un seul pays, sans distinction de nationalités distinctes, de rivalités régionales ou de plans individuels de chaque pays pour l’utilisation de ses propres ressources. Les lacs amazoniens proposés, comme nous l’explique Panero, seraient d’un grand bénéfice pour la région andine, si riche en minéraux, et en particulier pour le Pérou.
Ces ressources minérales andines seraient transportées par cette voie fluviale, vers la Colombie, et de là vers l’Europe et les États-Unis. Le grand planificateur nous a informé que sa femme était colombienne et qu’elle était «très heureuse» du plan créé, car il profiterait énormément à la Colombie !
Nous lui avons alors demandé : « Et le Brésil ?» Le Brésil devrait être prodigue et faire don de son grand fleuve et de son territoire amazonien pour le bien commun, semblait dire Panero. S’il n’a pas dit cela, c’est sans aucun doute qu’il le pensait. De plus, ce plan ne prenait pas en compte les problèmes de l’environnement, jusqu’alors peu évoqués dans le monde.
De plus, il n’était pas au courant des centaines de villages, ainsi que des petites et grandes villes amazoniennes qui seraient inondées – notamment Santarém, et peut-être Manaus. La population qui devrait être retirée de cette zone des sept grands lacs proposés a ensuite été estimée à 750 000 personnes, un calcul bien inférieur à la réalité.
Où iraient les populations riveraines, déplacées par les lacs ? Qui paierait les coûts d’indemnisation des propriétés inondées ? Et la destruction de la flore et de la faune amazonienne, dont une grande partie était encore explorée et connue à cette époque ? Et les Indiens distants et les acculturés, que deviendraient-ils ? Il était clair, du moins pour moi, que Robert Panero était un planificateur imprudent.
Quelque temps plus tard, Robert Panero, après avoir quitté l’Hudson Institute – on ne sait dans quelles circonstances – créa sa propre entreprise de planification. Parmi ses nouveaux projets, il y en avait un, pour la ville de New York, qui appelait à la destruction de Central Park, le magnifique et seul espace vert de Manhattan. Il a proposé d’y construire des immeubles d’appartements de luxe haut de gamme. Grâce à leurs profits, la région du ghetto noir de Harlem serait renversée ; ainsi, des bâtiments nouveaux et modernes seraient construits pour cette population démunie. Ce projet n’a évidemment pas été accepté par la ville de New York.
En Europe, Robert Panero a formulé plusieurs propositions, dont la création d’îles artificielles entre l’Angleterre et les Pays-Bas, sur lesquelles seraient construits des ponts, créant ainsi une autoroute de communication entre l’Angleterre et le continent. En bref, ses projets farfelus étaient nombreux, et peu d’entre eux furent utilisés, voire l’un d’entre eux fut effectivement adopté. Il suffit de taper «Robert Panero, Hudson Institute» dans votre navigateur internet pour retrouver l’histoire des lacs amazoniens, et toute une liste des projets fous de ce monsieur.
Quoi qu’il en soit : contrairement à ce qui a été soutenu au Brésil – et dont on parle encore dans certains endroits – le plan des «Grands Lacs amazoniens», à mon avis, n’était pas un complot de la CIA visant à détruire l’Amazonie et l’économie brésilienne. C’est une proposition d’un planificateur sauvage, employé de l’Hudson Institute, qui, à la demande de l’ambassadeur du Brésil à Washington, a créé ce plan pour le «développement de l’Amazonie».
Sans aucun doute, l’ambassadeur du Brésil serait loin d’approuver un tel projet, et il ne saurait même pas que sa demande d’assistance, adressée au grand et prestigieux Hudson Institute, l’un des premiers «think tanks» de l’époque, aboutirait à un plan tellement fou et sauvage, et donc contre les intérêts du Brésil lui-même.»
Ce 📖 vise à renforcer un processus de prise de conscience : La corruption des ONGs qui se cachent derrière la démarcation politique des terres 🇧🇷. «Amazonie Politique»
Selon le général Augusto Heleno Pereira dans la réserve de Raposa do Sol, à Roraima, se trouve une mine de diamants en cours d’exploration par les Rothschilds, celle-ci étant considérée comme la plus grande du monde.
La Terre Indigène Raposa Serra do Sol est une zone de terre indigène (TI) située au nord-est de l’État brésilien de Roraima, dans les municipalités de Normandia, Pacaraima et Uiramutã, entre les rivières Tacutu, Maú, Surumu, Miang et la frontière avec le Venezuela.
Plus de la moitié de la superficie est constituée de végétation de savane, appelée localement «lavrado». La partie montagneuse culmine avec le mont Roraima, au sommet duquel se situe la triple frontière entre le Brésil, la Guyane et le Venezuela. C’est l’une des plus grandes terres autochtones du pays, avec 1 743 089 hectares et 1 000 kilomètres de périmètre.
La Raposa a été identifiée en 1993 par la Fondation Nationale des Peuples Indigènes (Funai). Délimitée sous la présidence de Fernando Henrique Cardoso puis approuvée en 2005 par son successeur, Luiz Inácio Lula da Silva.
Les Rothschild extraient des tonnes de diamants de cette réserve et gagnent des milliards de dollars aux dépens du peuple brésilien.
Le gouvernement de FHC (Fernando Henrique Cardoso, un des pères du socialisme brésilien) a délimité la zone et l’a déclarée réserve autochtone en 1996 !
FHC (Fernando Henrique Cardoso).
Plusieurs agriculteurs ruraux qui habitaient les terres délimitées par FHC ont été expulsés de ces zones. De cette manière, FHC a permis aux Rothschild de contrôler les réserves délimitées. Ce sont eux et des milliers d’ONGs qui blanchissent l’argent qui gouvernent l’Amazonie.
Un drapeau étranger flotte même à l’intérieur de la réserve. C’est comme si ces régions appartenaient aux Rothschilds et non au Brésil. Outré par cette audace, le général brésilien ordonne que le drapeau soit retiré du mât. Un des employés de Rothschild s’est approché du général et lui a dit de ne pas retirer le drapeau étranger, car celui qui PAYE le plus a le droit d’arborer le drapeau de son choix. Une honte! Qui paie le plus et à qui ? Combien FHC et les autres socialo communistes du parti de Lula prennent-ils sous la table pour permettre cette invasion et ce pillage des ressources minières ?
Le général rapporte également que des groupes liés aux Rothschild et à des ONG se trouvaient à l’intérieur de la jungle brésilienne et préparaient une embuscade. Des soldats brésiliens du commandement du bataillon de la jungle de Santa Isabel inspectaient la zone d’un ruisseau lorsqu’ils ont aperçu un homme blond armé d’un fusil. Avec l’homme blond, il y avait 3 autres éléments cachés dans la jungle, tous armés et préparés pour l’embuscade. Les intrus pensèrent ouvrir le feu sur l’armée brésilienne, mais comme ils étaient en infériorité numérique, ils abandonnèrent.
L’incident s’est produit dans une zone yanomami. Le groupe de 4 envahisseurs s’est enfui dans la jungle pour échapper au bataillon brésilien et a disparu dans la jungle. L’armée brésilienne ne pouvait pas pénétrer dans la zone délimitée comme réserve environnementale. Pourquoi ? Cette interdiction est dans la loi de démarcation créée par FHC. Ce n’est qu’avec l’autorisation d’un juge fédéral que l’armée brésilienne peut entrer au sein de la réserve.
Les envahisseurs peuvent arborer des drapeaux étrangers, faire passer de la drogue, des armes, des diamants, blanchir de l’argent, violer et tuer des mineurs, tendre des embuscades dans les réserves brésiliennes, mais l’armée brésilienne ne peut pas entrer et doit demander une autorisation!
Le commandant du bataillon qui dirigeait l’opération dans la jungle s’est ensuite rendu au tribunal de Santa Isabel pour demander l’autorisation d’entrer dans la réserve. Lorsque le bataillon revint sur le lieu remontant l’Igarapé, le colonel qui commandait la mission trouva un site protégée par 15 hommes, tous anciens soldats américains. Le colonel, alors qu’il s’adressait à l’américain identifié, a été brutalement interpellé. Les mercenaires et militaires américains agissent comme s’ils possédaient la région.
Selon le Général, le site sert en réalité de façade ou de couverture (cover up) à la contrebande des ressources minières. Il y avait des bateaux motorisés et un hydravion sur place pour transporter la contrebande.
Le général Durval Nery lui-même a été empêché de se rendre de Manaus à Boavista par des groupes armés à Estadas !
General Durval Nery.
Même s’identifiant comme général de l’armée brésilienne, le général ne peut pas suivre son chemin à travers la réserve. Il lui faut une autorisation de la Cour suprême dont les ministres sont nommés par le parti corrompu de Lula, héritier de FHC.
La démarcation des terres indigènes a été réglementée par le décret nº 1 775/96 de Fernando Henrique Cardoso. L’une des étapes prévues dans la procédure de démarcation était l’évacuation des terres par les populations non autochtones. Des centaines de familles d’agriculteurs ont été expulsées de la région et jetées sur la route avec simplement leurs vêtements du jour. Ils n’ont même pas reçu de compensation de la part de l’État.
Plus d’informations dans le livre à paraître en 2025 :
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.