Introduction historique des organisations et des personnes clés.
L’opinion publique est de plus en plus consciente de l’ingérence internationale contre le développement brésilien.
Des études financées par l’USAID contre les infrastructures brésiliennes.
L’USAID nourrissant le poulpe des ONGs et le ministère de l’Environnement ou le ministère des ONGs.
L’appareil du « Projet Démocratie » a été très actif pour influencer des parlementaires sélectionnés afin de suivre le programme de l’hégémonie économique de Washington.
«ABIN» ou Agence Brésilienne de Renseignements révèle que l’USAID a configuré une interférence externe dans la région et facilité la biopiraterie.
Conclusion avec l’urgence de mettre à l’ordre du jour le « Projet de Loi PL 1659 de 2024 » du Député Fédéral Filipe Barros pour augmenter la transparence et le contrôle sur les ONG opérant au Brésil avec un financement extérieur.
Lien vers le livre «Amazonie politique : délimitation des terres et ONG globalistes» et présentation de l’auteur Antoine Bachelin Sena.
En décembre 2003, les Guaranís-Kaiová ont envahi et occupé 14 fermes productives dans le sud du Mato Grosso do Sul, marquant un conflit foncier majeur. Cette action a été exacerbée par la présence de frontières conflictuelles et l’influence d’ONGs et d’anthropologues qui ont encouragé les Guaranís à réclamer leur « tekohá », un concept culturel embrassant bien plus que la simple possession de terres.
Le conflit a commencé avec un blocage de route par environ 600 Indiens, forçant le gouvernement à aborder leurs revendications territoriales. Rapidement, d’autres groupes indigènes ont rejoint, occupant encore plus de fermes dans un mouvement qui semblait bien coordonné. La réponse du gouvernement, y compris les discussions entre le gouverneur de l’État et le président Lula, ainsi que l’intervention de la FUNAI, a été inefficace.
Les décisions judiciaires, comme celle du juge fédéral Odilon Oliveira pour la restitution des fermes, n’ont pas été respectées, et les actions du procureur fédéral et du tribunal régional ont essayé de temporiser en formant des commissions composées d’Indiens pour surveiller les propriétés, mais sans effet. Les occupations se sont poursuivies, avec des allégations d’échanges d’armes contre du bétail avec le Paraguay, intensifiant les tensions.
Le maire de Japorã a averti d’un potentiel « massacre d’Indiens » si une expulsion était tentée, soulignant l’ampleur et la gravité du conflit. Cette situation met en lumière les tensions sous-jacentes entre les revendications territoriales des populations autochtones, le droit de propriété, et l’échec des interventions gouvernementales et judiciaires à résoudre pacifiquement les conflits fonciers, exacerbés par des dynamiques transfrontalières et des influences extérieures.
En février 2004, après des tensions et occupations de terres par les Guarani-Caiová, une Commission temporaire au Sénat a été formée pour examiner les questions foncières autochtones dans plusieurs États brésiliens, aboutissant à la proposition de loi 188/2004 qui suggère la supervision sénatoriale pour la démarcation des terres autochtones, surtout celles proches des frontières. En mars 2005, le président Lula signe la création d’une réserve de 9,300 hectares pour les Guarani-Caiová à Antonio Joao, près de la frontière avec le Paraguay.
La région de Mato Grosso do Sul, avec sa frontière avec le Paraguay, est marquée par une population flottante d’Indiens Guaranis, liée historiquement au commerce de la “yerba maté” et à des intérêts commerciaux comme ceux de la compagnie “Larangeiras”. Depuis les années 1970, l’intervention d’anthropologues et d’ONGs, comme le “CIMI”, ont intensifié les conflits fonciers en soutenant les revendications autochtones.
Le Projet “Kaiowá-Ñandeva”, initié par l’anthropologue Rubem Thomaz de Almeida, a joué un rôle central dans la mobilisation politique des indiens “Guaranis”. Ce projet, financé par des ONG européennes, dont “Brot für die Welt”, reflète un mouvement plus large où l’anthropologie et les ONGs internationales sont devenues des acteurs clés dans les dynamiques de pouvoir et de revendication territoriale, remaniant les relations entre les populations indigènes, les gouvernements, et les intérêts économiques transnationaux.
Ce contexte met en lumière les complexités de l’activisme autochtone, où les luttes pour les terres sont imbriquées dans des réseaux transnationaux d’influence, de financement, et de politique, illustrant comment les revendications locales sont souvent amplifiées et transformées par des dynamiques globales.
Les Guarani sont “pris en otage” par la “FUNAI” (Fondation de l’Indien), qui est dépendante de financements externes, ce qui a entraîné une perception de biais dans les démarcations de territoires.
La présence de chercheurs et d’anthropologues internationaux, tels que Fabio Iura et Thomaz de Almeida, a été perçue par certains propriétaires terriens comme une ingérence étrangère, alimentant les tensions. Les études anthropologiques, financées par des entités comme l’UNESCO, ont souvent élargi les demandes territoriales des Guarani, ce qui a été vu comme une menace pour les intérêts agricoles locaux.
En parallèle, le travail de figures comme le Père Bartomeu Meliá a joué un rôle crucial dans la revitalisation de la culture Guarani, en particulier à travers des concepts comme le « tekohá », qui désigne le lieu de résidence et de culture spécifique des Guarani. Meliá, avec son parcours académique et ses liens avec la “théologie de la libération”, a non seulement influencé la perception académique du “Guarani” mais aussi leurs revendications territoriales, en s’appuyant sur une documentation historique riche des missions jésuites.
Le Mato Grosso do Sul, avec son climat et ses sous sols riches a connu une série de conflits, y compris des violences et des tentatives de récupération de terres par les Guarani, connues sous le nom de « retomadas ». Ces actions ont souvent été suivies de réactions violentes de la part des agriculteurs et parfois même de forces de l’ordre. En somme, la recherche avec les Guarani de la région du Mato Grosso do Sul met en lumière un conflit complexe entre la préservation culturelle et les droits des peuples autochtones, et l’expansion économique agricole. Cette dynamique est amplifiée par des interventions anthropologiques qui, ont des implications profondes sur les dynamiques locales, alimentant factuellement des tensions. Les conflits autochtones actuels dans le Mato Grosso do Sul se déroulent dans une zone proche de la triple frontière entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay. De même, la région est sous l’influence de la délirante «République de Pontal», idéalisée par les dirigeants de “l’IVIST”.
Il convient de rappeler que plus d’un quart de l’électricité du Brésil est produite dans cette région, avec une importance particulière pour la centrale hydroélectrique d’Itaipu.
En analysant l’ensemble de ce tableau d’un point de vue stratégique plus large, il n’est pas exagéré de dire que l’hypothèse selon laquelle ceux qui instrumentalisent et se bénéficient du mouvement indigéniste international idéalisent une résurgence de l’utopie de la «République Guarani» envisagée par la “Compagnie de Jésus” du XVIIe et XVIIIe siècles. Ainsi, il n’est pas étonnant que certains Indiens qui ont participé aux invasions dans le Mato Grosso do Sul, à qui on a demandé s’ils venaient du Paraguay, aient répondu : «Je ne suis ni Paraguayen ni Brésilien, je suis un Indien Guarani.»
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