English, Français, Português. Venezuela. Short vidéo, vidéo courte, vidéo curto.

Venezuela in a Short Video, Without Falling into Caricature or Any Bias.

Venezuela en vidéo courte sans verser dans la caricature ni dans un biais partisan quelconque.

Venezuela em vídeo curto, sem cair na caricatura nem em qualquer viés partidário.

This video, specifically designed for an audience eager for an impartial and rigorous analysis, offers a neutral and deeply elaborated synthesis—for a complete immersion—in order to grasp Venezuela from all its angles.

Without resorting to caricature or any partisan bias, we will draw upon irrefutable and verifiable sources, such as the exhaustive reports from international organizations, precise academic analyses, and in-depth journalistic investigations backed by exact data.

Our analysis will provide access to a balanced and constantly updated perspective.

Furthermore, we will not hesitate to firmly denounce the rampant sensationalism of certain influencers: through catchy headlines, crude ideological shortcuts, and viscerally anti-Western binary narratives, they perpetuate gross ignorance, transforming a multidimensional complexity into ephemeral and misleading viral slogans.

These « self-proclaimed informants »—often nursed on the milk of Eurasian propaganda or vulgarized Marxism—scorn the more subtle internal dynamics and deserve to be relegated to the margins in favor of authentically grounded and intellectually rigorous voices.

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Cette vidéo conçu spécifiquement pour un public francophone avide d’une analyse dépassionnée et rigoureuse, propose une synthèse neutre et profondément élaborée – pour une immersion complète – afin d’appréhender le Venezuela sous tous ses angles.

Sans verser dans la caricature ni dans un biais partisan quelconque, nous nous appuierons sur des sources irréfutables et vérifiables, telles que les rapports exhaustifs d’organisations internationales, les analyses académiques pointues, les enquêtes journalistiques fouillées avec données précises.

Notre analyse permettra d’accéder à une perspective équilibrée et constamment actualisée.

Par ailleurs, nous n’hésiterons pas à dénoncer avec fermeté le sensationnalisme effréné de certains influenceurs : par le biais de titres accrocheurs, de raccourcis idéologiques grossiers et de narratifs binaires viscéralement anti-occidentaux, ils perpétuent une ignorance crasse, métamorphosant une complexité multidimensionnelle en slogans viraux éphémères et trompeurs.

Ces « informateurs auto-proclamés » – souvent nourris aux mamelles d’une propagande eurasienne ou d’un marxisme vulgarisé – méprisent les dynamiques internes les plus subtiles et méritent d’être relégués aux marges au profit de voix authentiquement sourcées et intellectuellement rigoureuses.

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Este vídeo, concebido especificamente para um público ávido de uma análise imparcial e rigorosa, propõe uma síntese neutra e profundamente elaborada – para uma imersão completa – a fim de apreender a Venezuela sob todos os seus ângulos.

Sem cair na caricatura nem em qualquer viés partidário, apoiaremo-nos em fontes irrefutáveis e verificáveis, tais como os relatórios exaustivos de organizações internacionais, as análises acadêmicas precisas, as investigações jornalísticas aprofundadas com dados exatos.

Nossa análise permitirá acessar uma perspectiva equilibrada e constantemente atualizada.

Além disso, não hesitaremos em denunciar com firmeza o sensacionalismo desenfreado de certos influenciadores: por meio de títulos chamativos, de atalhos ideológicos grosseiros e de narrativas binárias visceralmente anti-ocidentais, eles perpetuam uma ignorância crassa, metamorfoseando uma complexidade multidimensional em slogans virais efêmeros e enganosos.

Esses « informantes autoproclamados » – frequentemente nutridos com o leite de uma propaganda eurasiática ou de um marxismo vulgarizado – desprezam as dinâmicas internas mais sutis e merecem ser relegados às margens em favor de vozes autenticamente fundamentadas e intelectualmente rigorosas.

Vidéo

Entretien avec Cosmos Infos. «Brésil Canada même combat.»

Les similitudes de nos pays face à la menace communiste, nos relations avec les USA, la propagande médiatique et bien plus .

Sur X : https://x.com/i/broadcasts/1mnxeNwmQYnKX?t=Hpj5DM590WOMRgK-adCpEA&s=09

Les régimes cubain et vénézuélien privilégient les officiels au détriment des citoyens. Par D. Thompson.

Les touristes sirotent des cocktails dans des complexes hôteliers appartenant à l’État cubain pendant que les enfants locaux manquent de lait.

Les étudiants vénézuéliens étudient dans des écoles délabrées tandis que la dictature illégitime dépense des millions en propagande et logiciels espions. 

Ces échecs ne sont pas isolés — ce sont les symptômes d’un système plus large.

Les crises économiques à Cuba et au Venezuela n’ont pas été importées. Elles sont le fruit de politiques locales. 

Les deux régimes incompétents blâment depuis longtemps les forces étrangères et les pressions extérieures pour leurs difficultés. Mais la vérité est plus simple — et plus accablante.

Des décennies de corruption, de mauvaise gestion économique et d’enrichissement des élites ont vidé des économies autrefois fonctionnelles, laissant les citoyens ordinaires en payer le prix. 

Cuba : Hôtels vides, poches du régime pleines.
Autrefois fière de ses exportations de sucre et de son système médical, Cuba importe désormais du sucre, subit des coupures d’électricité régulières et manque de soins médicaux.

Pourtant, en 2024, selon l’agence de presse espagnole Agencia EFE, le régime cubain a alloué plus de 37 % de ses investissements totaux au secteur du tourisme et de l’hôtellerie — plus de 11 fois ce qu’il a dépensé pour la santé et l’éducation combinées.

Les hôtels existants restent largement vides, avec des taux d’occupation autour de 30 %, mais la construction de nouveaux complexes continue. 

Qui en profite ? Les conglomérats militaires cubains comme GAESA, FINCIMEX et CIMEX, ainsi que les officiels du régime qui les dirigent.

Ces entités dominent les secteurs du tourisme, des transferts d’argent et du commerce de détail, servant les élites du régime, et non le public.

Les Cubains luttent contre les pénuries de carburant, de nourriture et d’électricité pendant que les ressources sont détournées vers des complexes balnéaires et des projets de prestige liés au régime, qui pourraient être privatisés au profit des élites en cas d’effondrement du régime, comme ce fut le cas en Union soviétique. 

Venezuela : Propagande avant progrès. 

Au Venezuela, un autre drapeau flotte sur le même modèle défaillant, soutenu par les services de sécurité cubains qui surveillent et intimident les forces armées vénézuéliennes. Selon Bloomberg News, en 2024, le régime Maduro a dépensé plus de 2 milliards de dollars en quelques mois — le taux de dépenses le plus élevé de l’année, coïncidant avec une élection présidentielle.

Malgré 1,7 milliard de dollars collectés en impôts ce même mois, le salaire minimum est resté inférieur à 2 dollars par mois, moins que le coût d’un kilo de fromage. 

Des rapports de presse de fin 2023 indiquent que le régime a prétendu doubler son budget national pour 2024 à plus de 20,5 milliards de dollars, soi-disant pour la croissance économique.

Mais selon le site d’information teleSUR, seulement 180 millions de dollars — moins de 1 % — ont été alloués au secteur de la santé. Alors que le renseignement militaire a reçu près de 1 milliard de dollars pour des technologies de contre-espionnage destinées à la répression interne (y compris des officiers militaires), seulement 18 millions de dollars ont été réservés pour nourrir plus de 5 millions d’écoliers.

Cela représente 3,49 dollars par étudiant, par an. 

L’infrastructure vénézuélienne reflète ces priorités déformées.

Un accord ferroviaire de 7,5 milliards de dollars avec la Chine en 2009 n’a abouti qu’à des chantiers abandonnés, mais la dette continue d’être remboursée en pétrole à prix réduit.

Au Venezuela, des coupures d’électricité plongent régulièrement de vastes régions du pays dans l’obscurité. 

Le site en langue espagnole El Impulso rapporte qu’en 2024, une panne d’électricité a affecté 16 États, suivie d’une autre quelques jours plus tard qui a laissé 20 États sans électricité pendant plus de 12 heures.

Des années de négligence, de vol et de corruption du régime sont à blâmer. 

Mauvaise gestion ou modèle corrompu ?
Ce ne sont pas des erreurs de politique ; ce sont des caractéristiques de systèmes économiques conçus pour préserver le pouvoir autoritaire. 

À Cuba, les entreprises dirigées par l’armée dominent l’économie, et les investissements sont faits non pas en fonction des besoins, mais du profit des officiels du régime. 
Au Venezuela, des dépenses publiques massives soutiennent des élections volées et de la propagande, tandis que les hôpitaux et les écoles se détériorent.

Des dettes colossales sont accumulées et remboursées par du pétrole à prix réduit, privant les générations futures de leur prospérité. 
Les peuples cubain et vénézuélien sont ingénieux et résilients, mais aucune dose d’ingéniosité ne peut surmonter des systèmes qui privilégient la propagande, le pouvoir et l’enrichissement personnel des dirigeants politiques corrompus et des élites au détriment du bien-être public. 

La voie à suivre.
La communauté internationale doit continuer à dénoncer le manque de liberté, la corruption, le clientélisme et la mauvaise gestion économique de ces régimes, et amplifier les voix des peuples cubain et vénézuélien qui exigent un accès aux soins de santé, à l’électricité, au carburant, aux produits d’hygiène de base, aux médicaments et à la nourriture absente des rayons. 

La communauté internationale doit amplifier les voix des peuples cubain et vénézuélien qui demandent la possibilité de s’engager économiquement avec le monde extérieur, libres des contrôles répressifs des régimes corrompus. 

Un changement réel commence par la transparence, la responsabilité et un modèle économique qui place les citoyens — et non les officiels du régime — au centre. 

Les crises économiques à Cuba et au Venezuela n’ont pas été importées.

Elles ont été construites, brique par brique, par des régimes qui continuent de choisir le contrôle absolu et l’auto-enrichissement au détriment de la liberté. 

Article original en anglais ici.

Pourquoi Gaza OUI et Venezuela NON ? Quelles sont les œillères à retirer ?

Les médias alternatifs dénoncent ce qu’il se passe à Gaza mais un silence entoure les crises au Venezuela, à Cuba et au Nicaragua marquées par l’exode, la répression et la misère économique. 

Pourquoi ce contraste ?

  • Il s’explique tout d’abord par un raccourci, une vision binaire anti-occidentale : il s’agit d’une caricature qui ignore les abus et idéalise les régimes socialistes latino-américains comme des bastions de résistance contre “l’occident opresseur impérialiste”. 
  • Dans le même temps, cette caricature ignore les dynamiques complexes de pouvoir pour préserver une cohérence idéologique. 
  • De plus, les alliances géopolitiques en place avec ces pays biaisent les analyses de certains médias alternatifs, les poussant à taire les échecs des régimes socialistes latino-américains tout en amplifiant la crise à Gaza. 
  • Daniel Di Martino démontre par les faits historiques comment le socialisme (via la nationalisation massive, le contrôle des devises et des prix et enfin l’expansion irresponsable des programmes sociaux) est la principale cause de ces crises.
  • Finalement, ce silence révèle la présence forte du marxisme culturel comme œillère idéologique que nous détaillerons ci-dessous. 
  • Il existe aussi une fascination pour la propagande Eurasiste d’Aleksandr Dugin qui est pourtant incohérente dans ses concepts comme nous le montrerons ci-dessous.

Les erreurs philosophiques du marxisme révolutionnaire.

Olavo de Carvalho, dans son analyse philosophique du mouvement révolutionnaire marxiste, offre un éclairage crucial. Il décrit la révolution comme un processus d’auto-transformation sans fin et il identifie trois inversions fondamentales : 

  • 1) l’inversion du sens du temps, où le futur utopique prime sur le présent
  • 2) l’inversion sujet/objet, où l’individu est subordonné au collectif
  • 3) l’inversion de la responsabilité morale, où les moyens justifient la fin

Ces inversions expliquent pourquoi les médias alternatifs idéalisent des régimes socialistes comme le Venezuela, le Nicaragua et Cuba malgré leurs échecs. 

Le socialisme comme source des crises latino-américaines.

Daniel Di Martino démontre que la crise vénézuélienne n’est pas due aux sanctions américaines ou à la chute des prix du pétrole, mais aux politiques socialistes de Hugo Chávez et Nicolás Maduro.

Trois mesures ont précipité l’effondrement : 

  • 1) la nationalisation massive, qui a détruit la production agricole (en chute de 75 % en deux décennies) et pétrolière ; 
  • 2) le contrôle des devises et des prix, qui a engendré un marché noir, une corruption massive et des pénuries ; 
  • 3) l’expansion irresponsable des programmes sociaux, financée par l’impression monétaire, qui a alimenté une hyperinflation. 

Ces politiques ont ruiné l’économie et poussé 7 millions de Vénézuéliens à l’exil. 

Des dynamiques similaires s’observent au Nicaragua et à Cuba et ces échecs socialistes, documentés par des organisations comme Human Rights Watch, devraient attirer l’attention des médias alternatifs. 

Pourtant, ils restent muets, préférant idéaliser par un raccourci caricatural ces régimes comme des symboles de résistance anti-occidentale.

L’œillère idéologique d’un marxisme culturel non compris.

Le silence des médias s’explique aussi en partie par un marxisme culturel non compris.

Certains médias réduisent la géopolitique à une lutte binaire entre un “Occident impérialiste” et des “forces de résistance”. 

Cette vision simpliste néglige les dynamiques complexes de pouvoir et n’a pas connaissance des analyses nuancées de penseurs comme Louis Althusser, Ernesto Laclau et Chantal Mouffe.

Althusser, avec sa théorie des appareils idéologiques d’État, montre comment les institutions culturelles façonnent les consciences, tandis que Laclau et Mouffe, dans Hégémonie et stratégie socialiste, insistent sur la construction de récits collectifs pour fédérer des luttes diverses. 

Pourtant, les médias alternatifs adoptent une approche manichéenne et échouent à appliquer ces outils pour critiquer équitablement les régimes socialistes et l’Occident.

L’Eurasisme de Dugin : une vision simpliste et biaisée.

L’influence de l’Eurasisme d’Aleksandr Dugin joue un rôle central dans le silence des médias. 

Dugin oppose des “puissances terrestres” (Russie, Chine) autoritaires et traditionnelles à des “puissances maritimes” (États-Unis, Royaume-Uni) libérales et mercantiles, prétendant également que les premières incarnent une transcendance spirituelle face à l’individualisme matérialiste des secondes. 

Cette dichotomie, inspirée de penseurs comme Mackinder et Haushofer, repose sur une vision géopolitique caricaturale qui divise le monde en blocs opposés. 

Dugin soutient que les puissances terrestres, comme la Russie, privilégient le politique et le spirituel sur l’économique, tandis que les puissances maritimes, menées par les Anglo-Saxons, incarnent un libéralisme économique destructeur. 

Il trace cette opposition jusqu’à l’Antiquité, comparant Rome (terrestre) à Carthage (maritime), et dans la modernité, la Russie et l’Allemagne face à l’Angleterre et les États-Unis.

Mais avec une rigueur philosophique il est possible de démonter cette construction car les États, nations ou empires ne sont pas des agents historiques primaires. 

Ce sont des résultats de processus complexes impliquant des forces plus durables comme les religions, les dynasties familiales, les sociétés ésotériques ou les mouvements révolutionnaires. 

Par exemple, l’influence de l’Église orthodoxe russe a survécu à l’Empire de Kiev, à l’Empire tsariste et à la Révolution bolchevique. 

Cette Église, et non l’“empire eurasien” imaginaire de Dugin, est un des véritables agents historiques, car elle maintient une continuité d’action à travers les siècles. 

L’“empire eurasien” n’est qu’une métaphore élastique, incapable d’unifier des idéologies contradictoires comme le socialisme vénézuélien, le conservatisme orthodoxe russe, ou l’islamisme radical. 

Dugin confond également le collectif (les structures autoritaires des puissances terrestres) avec le supra-individuel (le spirituel), assimilant à tort l’autoritarisme à une transcendance. 

En réalité, le collectif et l’individuel sont deux faces d’une même réalité, et la véritable transcendance réside dans la liberté de l’âme humaine.

Dugin commet une autre erreur en ignorant les faits historiques. 

Par exemple, l’Union soviétique, une prétendue “puissance terrestre”, exerçait une influence mondiale, y compris en Amérique latine, défiant la notion d’un clivage strict entre puissances terrestres et maritimes. 

De plus, la liberté économique, que Dugin associe aux puissances maritimes, trouve ses racines dans la tradition catholique ibérique, bien avant les Lumières. 

En effet on peut noter que les premières puissances maritimes modernes, l’Espagne et le Portugal, ont été marginalisées par les Anglo-Saxons, contredisant le schéma simpliste de Dugin. 

Enfin, Dugin ne reconnaît pas que son projet eurasien est subordonné à l’Église orthodoxe, qui lie son expansion à celle de l’empire russe, contrairement à l’Église catholique (avant Vatican II) qui est capable de s’étendre indépendamment des empires. 

Cette confusion entre agents historiques et entités géopolitiques rend la vision de Dugin incohérente.

Les médias alternatifs, séduits par l’Eurasisme, adoptent cette grille de lecture pour percevoir le Venezuela, le Nicaragua et Cuba comme des alliés anti-occidentaux. 

Cette idéologie leur permet de justifier leur silence sur les abus de ces régimes, qu’ils considèrent comme des remparts ou des résistants contre l’hégémonie de l’impérialisme américain. 

En réalité, l’Eurasisme de Dugin sacrifie la vérité des souffrances individuelles à une vision holiste qui glorifie des structures autoritaires. 

Cette fascination explique pourquoi ces médias focalisent leur indignation sur Gaza, où l’Occident est facilement blâmable, tout en ignorant les crises latino-américaines, où des régimes alignés sur l’axe Russie-Chine reproduisent des abus similaires.

Confusion entre État profond et Amérique.

Les médias alternatifs confondent souvent l’État profond (deep state) – un réseau d’élites non élues influençant la politique – avec l’Amérique dans son ensemble. 

Cette erreur les empêche de saisir les dynamiques complexes des États-Unis où des forces divergentes coexistent. 

En dénonçant Gaza comme un symptôme de l’impérialisme américain, ils négligent les crises latino-américaines, où des régimes socialistes, alliés à l’axe Russie-Chine, reproduisent des abus similaires.

Intérêts géopolitiques.

Le silence des médias alternatifs sur les crises au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba s’explique également par des intérêts géopolitiques qui les alignent avec ces régimes et leurs alliés dans l’axe Russie-Chine. 

Ils servent de relais pour les récits anti-impérialistes qui séduisent les médias. 

Par exemple, la chaîne RT Russe a historiquement soutenu des figures comme Hugo Chávez et Nicolás Maduro, présentant le Venezuela comme un modèle de résistance socialiste face à l’impérialisme américain. 

Les médias alternatifs, en relayant ou en s’inspirant de ces narratifs, évitent de critiquer les régimes latino-américains pour ne pas contrarier leurs partenaires idéologiques ou financiers.

Sur le plan géostratégique, les régimes du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba sont des alliés clés de l’axe Russie-Chine dans l’hémisphère occidental. 

La Russie, par exemple, a investi des milliards de dollars dans l’industrie pétrolière vénézuélienne via Rosneft, tandis que la Chine a fourni des prêts massifs à Caracas en échange de pétrole. 

Le Nicaragua, sous Ortega, a renforcé ses liens avec Moscou, accueillant des bases militaires russes et participant à des exercices conjoints. 

Cuba, de son côté, reste un partenaire stratégique de longue date de la Russie, avec des accords économiques et militaires remontant à l’époque soviétique. 

Ces alliances créent un réseau géopolitique où les médias, alignés sur l’axe anti-occidental, évitent de critiquer ces régimes pour ne pas affaiblir leurs partenaires stratégiques. 

En se concentrant sur Gaza, où les abus israéliens et le soutien américain sont facilement dénonçables, ces médias maintiennent leur crédibilité auprès d’une audience anti-impérialiste tout en évitant de froisser leurs alliés.

Ce parti pris n’est pas uniquement financier ou stratégique ; il est aussi idéologique. 

Les régimes latino-américains, en se présentant comme des victimes de l’impérialisme américain, s’inscrivent dans le récit eurasien de Dugin, qui glorifie les “puissances terrestres” comme des remparts contre l’hégémonie occidentale. 

En adoptant ce cadre, les médias deviennent des relais de cette propagande, sacrifiant la vérité des crises humanitaires au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba pour préserver leurs alliances où les intérêts financiers et géopolitiques priment sur l’objectivité.

Une analyse sociologique éclaire aussi ce phénomène : 

Les médias s’appuient sur des récits et des images des victimes pour mobiliser leur audience et Gaza, perçue comme une victime de l’impérialisme occidental, s’inscrit dans ce cadre, tandis que les crises latino-américaines, causées par des régimes dépeints comme soit disant des “résistants”, sont difficiles à intégrer comme des victimes sans fragiliser le récit révolutionnaire. 

Cette sélectivité reflète une stratégie narrative où la cohérence idéologique prime sur la réalité.

La dialectique de l’illusion et de la vérité.

Un dernier élément philosophique est intéressant : la dialectique entre l’illusion et la vérité. 

Le marxisme révolutionnaire et l’Eurasisme de Dugin privilégient le collectif en sacrifiant l’individu à des illusions géopolitiques ou eschatologiques. 

Cette perspective explique pourquoi les médias négligent les souffrances individuelles au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba : en glorifiant des régimes “révolutionnaires”, ils sacrifient la vérité à une vision holiste.

Conclusion : vers une critique cohérente.

Le silence des médias alternatifs sur les crises au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba révèlent en plus des influences géostratégiques de l’axe Russie-Chine, l’existence d’œillères idéologiques. 

Celles-ci sont ancrées dans un marxisme culturel non compris, dans une fascination pour l’Eurasisme et dans la propagande des récits révolutionnaires gnostiques sur l’imaginaire collectif. 

Pour regagner en crédibilité, les médias doivent dépasser les biais géopolitiques ainsi que les œillères idéologiques afin de pouvoir critiquer tous les abus de pouvoir, qu’ils viennent de l’Occident ou de ses adversaires.

Ce n’est qu’en embrassant la complexité de la réalité qu’ils pourront prétendre à une véritable quête de vérité.

Jean 8:32 : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »

Comment le socialisme a détruit le Vénezuela et non les sanctions US ni les prix du pétrole, par Daniel Di Martino.

De nombreux médias ont imputé l’aggravation de la crise humanitaire au Venezuela aux sanctions américaines, aux prix du pétrole, à la corruption – tout sauf à la montée du socialisme dans ce qui était autrefois le pays le plus riche d’Amérique du Sud !

Mais la corruption et la mauvaise gestion sont le résultat direct du contrôle accru de l’économie par le gouvernement – le socialisme – et en réalité, la baisse des prix du pétrole et les sanctions américaines n’ont pas grand-chose à voir avec la crise.

Au contraire, la famine et l’exode massifs auxquels sont confrontés les Vénézuéliens sont la conséquence naturelle des politiques socialistes mises en œuvre par les dictateurs Hugo Chavez et Nicolas Maduro.

Trois principales politiques mises en œuvre par Chavez depuis 1999 ont produit la crise actuelle :

  • 1) la nationalisation généralisée de l’industrie privée,
  • 2) le contrôle des devises et des prix,
  • 3) l’expansion fiscalement irresponsable des programmes de protection sociale.

1) L’une des premières mesures de Chavez a été de commencer à nationaliser le secteur agricole, censé réduire la pauvreté et les inégalités en prenant aux riches propriétaires fonciers pour les donner aux travailleurs pauvres.

Entre 1999 et 2016, son régime a volé plus de 6 millions d’hectares de terres à leurs propriétaires légitimes.

La nationalisation a détruit la production dans les industries concernées, car aucun gouvernement n’a la capacité de gérer des milliers d’entreprises ni de générer des profit et d’innover pour les gérer efficacement. Au lieu de cela, les responsables gouvernementaux sont incités à plaire aux électeurs en vendant des produits à bas prix et en embauchant plus d’employés que nécessaire, même lorsque c’est la mauvaise décision industrielle.

Comme le prévoyait la théorie économique, à mesure que le contrôle de l’État sur l’industrie agricole s’est accru, la production alimentaire du Venezuela a chuté de 75 % en deux décennies, tandis que la population du pays a augmenté de 33 %. C’était la recette pour des pénuries et un désastre économique.

Après l’agriculture, le régime a nationalisé l’électricité, l’eau, le pétrole, les banques, les supermarchés, la construction et d’autres secteurs cruciaux. Dans tous ces secteurs, le gouvernement a augmenté les salaires et distribué des produits à bas prix, ce qui a entraîné des coupures de courant de plusieurs jours dans tout le pays, des interruptions fréquentes du service d’eau, une chute de la production pétrolière et la faillite des entreprises devenues publiques.

Mais prendre le contrôle des secteurs les plus importants de l’économie n’a pas suffi au régime socialiste.

2) En 2003, Chávez a mis en place un système de contrôle des devises étrangères dans lequel le gouvernement a fixé un taux de change surévalué entre la monnaie vénézuélienne et le dollar américain.

L’un des objectifs de ce système était de réduire l’inflation en surévaluant la monnaie et en subventionnant les produits importés. Mais le contrôle des devises a obligé le régime à rationner les dollars américains disponibles pour les importateurs, car, à un taux de change surévalué (bon marché), la demande de dollars américains était supérieure à l’offre.

Naturellement, un marché noir des devises étrangères a émergé et les membres corrompus du régime se sont vu attribuer des dollars américains bon marché et ont obtenu de gros profits.

Pire encore, ce système a en fait accru l’inflation, car la surévaluation de la monnaie a réduit les revenus pétroliers du gouvernement en monnaie vénézuélienne, ce qui a conduit le régime à imprimer de la monnaie pour couvrir le déficit budgétaire qui en a résulté.

Le régime socialiste a également imposé des prix plafonds sur des centaines de produits de base tels que le bœuf, le lait et le papier hygiénique. Avec des prix artificiellement bas, davantage de personnes étaient prêtes à acheter ces produits, mais les quelques usines privées restantes – non nationalisées – ne pouvaient pas tirer profit du prix plafonné par le gouvernement, alors elles ont réduit ou arrêté leur production.

Au lieu de bénéficier aux pauvres, les prix plafonds ont entraîné, comme on pouvait s’y attendre, des pénuries qui les ont obligés à faire la queue pendant des heures, tandis que les employés des supermarchés et les personnes bien connectées obtenaient les produits dont ils avaient besoin.

3) Mais l’aspect le plus néfaste du projet socialiste vénézuélien est peut-être celui que les médias internationaux et les personnalités de gauche ont le plus souvent vanté : les programmes d’aide sociale. Le régime socialiste a créé des « missions » sociales visant à lutter contre la pauvreté, l’analphabétisme, les soins de santé, etc. Mais malgré les revenus pétroliers plus élevés du gouvernement en raison d’une multiplication par dix du prix du baril de pétrole, de 10 dollars en 1999 à plus de 100 dollars en 2008, le régime a financé un déficit croissant en imprimant davantage de monnaie.

Les programmes d’aide sociale et les projets de travaux publics massifs ont ouvert la voie à une corruption toujours plus grande.

Et l’impression de monnaie pour financer des programmes publics sans fin a sans surprise entraîné des taux d’inflation élevés.

C’est ainsi que c’est le socialisme qui a crée la misère au Venezuela et non les prix du pétrole ou les sanctions américaines.

  • Les programmes sociaux censés aider les pauvres ont en fait augmenté le coût de la vie.
  • Le contrôle des devises étrangères qui visait à réduire l’inflation n’a fait qu’augmenter cette dernière et a permis une corruption massive.
  • Et les nationalisations qui auraient dû donner du « pouvoir » aux travailleurs n’ont fait que les laisser au chômage et affamés.

Le socialisme a ainsi entraîné l’hyperinflation et les pénuries généralisées.

De plus, même avec les prix bas actuels du pétrole, le pétrole vénézuélien se vend deux à trois fois plus cher qu’en 1999, en tenant compte de l’inflation. Et la seule sanction américaine susceptible d’affecter les Vénézuéliens ordinaires, l’interdiction des importations de pétrole, n’est en vigueur que depuis deux mois, alors que l’inflation et les pénuries affligent le pays depuis des années.

Alors ne cherchez pas d’excuses.

Comme les Vénézuéliens l’ont appris au cours des 20 dernières années de socialisme, les « choses gratuites » ont un prix élevé.

Source de Daniel Di Martino (@DanielDiMartino) : https://manhattan.institute/article/how-socialism-destroyed-venezuela

Venezuela, viva la libertad ! (historique du narco communisme, fraude + la malhonnêteté intellectuelle exposée).

CHRONOLOGIE DU VENEZUELA

Années 1950 : 4e pays le plus riche du monde

1976 : Nationalisation du pétrole

Années 1980 : Stagnation

1989 : Pillages instigués par les socialistes

1992 : Tentatives de coup d’État manquées de Chavez.

Années 1990 : Réformes économiques pour relancer l’économie.

1998 : Chavez est élu.

1999 : La Cour suprême est remplie et la constitution est réécrite.

2000 : Une loi habilitante permet à Chavez de gouverner par décret exécutif. Les nationalisations de terres commencent, suivies par celles des grandes entreprises.

2002 : Grève nationale, coup d’État manqué et insurrection contre Chavez.

2003 : Centralisation et épuration des institutions. Licenciement des dissidents du gouvernement. Début des contrôles des prix et des devises et augmentations massives des dépenses publiques.

2004 : Le référendum révocatoire contre Chavez est truqué. Les signataires exclus de l’emploi et de l’aide sociale.

2006 : Chavez réélu. Les nationalisations s’accélèrent.

2007 : Chavez bloque une grande partie de la presse libre.

2009 : Chavez modifie illégalement la constitution pour mettre fin à la limitation des mandats.

2012 : Chavez réélu avec le soutien de l’État pour la campagne, les médias et les irrégularités.

2013 : Chavez décède et Maduro est élu lors d’élections truquées. La possession d’armes à feu est interdite. Le pays entre dans une profonde récession.

2014 : Des manifestations massives réprimées

2015 : L’opposition remporte l’Assemblée nationale et la prive de tous ses pouvoirs. Une loi d’habilitation est adoptée avant la prestation de serment de la nouvelle assemblée.

2016 : La crise des réfugiés atteint un million.

2017 : Des manifestations massives réprimées. Les réfugiés sont au nombre de 2 millions. L’économie a reculé de 25 %.

2018 : Maduro truque une nouvelle élection. L’Assemblée nationale promet de destituer le président. Le nombre de réfugiés atteint 3,5 millions.

2019 : La crise économique s’aggrave. Le PIB a diminué des deux tiers et la crise des réfugiés atteint 4,6 millions. L’Assemblée nationale déclare Guaido président reconnu par la plupart des pays occidentaux, mais Maduro reste au pouvoir et réprime les manifestants.

2021 : L’économie est désormais 75 % plus petite qu’au début de la récession. 90 % des Vénézuéliens vivent dans la pauvreté. La crise des réfugiés atteint plus de 6 millions.

2023 : La crise des réfugiés atteint 8 millions

2024 : Maduro truque à nouveau les élections.

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La malhonnêteté intellectuelle d’Ariel et Rachid d’ODC TV illustrée ci-dessous par le blocage…

Vidéo Youtube en fin d’article.

Débat sur ODCTV.

La stratégie argentine de Javier Milei pour affronter la Chine dans la défense de collecte de données satellites et d’orbites polaires.

Aujourd’hui, nous allons comprendre comment l’Argentine, lorsqu’elle était sous l’influence de l’organisation Foro de São Paulo (comportant les narcos et communistes), était un actif important pour le Parti communiste chinois en Amérique du Sud et comment Javier Milei travaille pour changer cette situation.

Le gouvernement chinois a fait des accords diplomatiques sur des zones proches des régions polaires dans le cadre de sa stratégie maritime.

Après un « retrait stratégique », l’hémisphère Sud a pris une nouvelle dimension pour les intérêts chinois en Amérique du Sud.

Pékin intensifie son engagement diplomatique avec les pays de la région, en particulier l’Argentine récemment, à travers une série d’accords économiques, socioculturels et, dans une moindre mesure, militaires mais aussi la livraison de vaccins et l’intention d’accélérer un plan d’investissement de 30 millions de dollars.

La Chine s’est concentrée sur quelques projets géopolitiquement sensibles en Argentine, tous stratégiques : contrôle de l’espace aérien et maritime, et installations stratégiques dans des zones surveillées par Pékin en Antarctique et dans l’Atlantique Sud.

Mais des doutes persistent quant aux intentions de la Chine…

Pour le gouvernement de Xi Jinping, l’Argentine se distingue par sa position stratégique, l’influence de ses dirigeants et coïncide avec son expansion du pouvoir économique et militaire.

En Argentine, la Chine a réalisé d’importants investissements et initiatives d’infrastructure dans différentes régions.

En plus de sa présence dans la province de Neuquén, par exemple, elle a visé la ville-port d’Ushuaia en Terre de Feu, l’Antarctique et les îles de l’Atlantique Sud, ainsi que la région de San Juan, à la frontière avec le Chili.

Un accord de 2012 entre les autorités de la province argentine de Neuquén et Pékin a permis la construction d’une station de suivi spatial profond près de la frontière chilienne, ce qui a attiré l’attention de Washington.

En 2014, par le biais d’un accord bilatéral entre le Programme chinois d’exploration lunaire, représenté par l’entreprise Satellite Launch and Tracking Control General (CLTC) de l’Armée populaire de libération (EPL) et la Commission nationale des activités spatiales (CONAE) de l’Argentine, la station spatiale argentine de Bajada del Agrio a été identifiée comme le site le plus favorable pour accueillir une base chinoise dans l’hémisphère Sud.

Le projet est entré en service en 2017 sur une superficie de 200 hectares et représente le troisième d’un réseau mondial et le premier en dehors de la Chine.

Il dispose d’une antenne de 110 tonnes et de 35 mètres de diamètre pour l’exploration de l’espace profond (télémétrie et technologie pour le « suivi terrestre, le commandement et l’acquisition de données »), où le CLTC détient une licence spéciale d’exploitation pour une période de 50 ans.

Le contrat de 50 ans accorde au Parti communiste chinois (PCC) la capacité d’opérer librement sur le sol argentin.

L’installation, connue sous le nom d’Espacio Lejano, a établi un précédent pour une installation chinoise de suivi terrestre à Río Gallegos, sur la côte sud-est de l’Argentine, formellement annoncée en 2021.

En 2016, un document du Bureau d’information du Conseil d’État des États-Unis a soulevé des préoccupations concernant le terme « espace » et a suscité des inquiétudes parmi le gouvernement américain et les pays de l’Union européenne (UE) sur le potentiel de la base à des fins militaires et géopolitiques dans l’hémisphère Sud et en Antarctique.

Un autre élément soulevant des soupçons est l’existence de « clauses secrètes » dans un document signé par la Direction générale de l’assistance juridique (DICOL) du Ministère des Relations extérieures, du Commerce argentin avec le gouvernement chinois.

Depuis la signature du contrat Espacio Lejano, les analystes et les autorités américaines ont exprimé à plusieurs reprises leur préoccupation croissante concernant la coopération accrue de la Chine avec l’Argentine en matière de sécurité et de surveillance.

En 2023, la générale du Commandement Sud de la Marine américaine a déclaré lors d’une audition devant le Comité des services armés de la Chambre des représentants : « La RPC [République populaire de Chine] a étendu sa capacité à extraire des ressources, établir des ports, manipuler les gouvernements par le biais de pratiques d’investissement prédatrices et construire des installations spatiales potentielles à double usage ».

Changement dans les relations :

Le changement du gouvernement argentin d’un spectre de gauche, dirigé par les dirigeants corrompus du Foro de São Paulo réunissant aussi les narcos, vers une administration Milei, qui a toujours prêché un discours libertaire pro-occidental et combattant les narcos, a modifié la dynamique des relations sino-argentines cette année 2024.

Milei a pris ses fonctions le 10 décembre 2023, remplaçant le président progressiste Alberto Fernández, qui avait resserré les liens avec la Chine et signé un accord en 2022 pour rejoindre l’Initiative Ceinture et Route du PCC.

Pendant la campagne, Milei n’a pas caché son mépris pour les régimes communistes et a signalé son intention de s’éloigner des politiques socialistes au profit d’une direction plus libertaire.

Pendant les près de sept mois de son mandat, Milei a promulgué de grandes réformes économiques et a réduit la taille du gouvernement.

D’autres « indicateurs positifs » récents montrent que le gouvernement Milei donne la priorité aux relations de défense avec les États-Unis au détriment de la Chine, selon Leland Lazarus, directeur associé de la sécurité nationale à l’Institut Jack D. Gordon de politiques publiques de l’Université internationale de Floride. « Le fait est qu’en seulement six mois, il a déjà visité plusieurs fois les États-Unis. », a déclaré Lazarus à l’Epoch Times.

La générale Richardson s’est rendue en Argentine en avril, lors d’une visite qui comprenait le don d’un avion de transport Hercules C-130H à la Force aérienne argentine et une visite à une installation navale à Ushuaia, en Terre de Feu, à l’extrême sud du pays.

« Nous sommes déterminés à travailler en étroite collaboration avec l’Argentine pour que nos efforts collaboratifs en matière de sécurité bénéficient à nos citoyens, à nos pays et à notre hémisphère de manière durable et positive », a-t-elle déclaré dans un communiqué à l’époque.

À Ushuaia, la générale Richardson a rencontré des militaires locaux pour discuter de leur rôle dans la « protection des routes maritimes vitales pour le commerce mondial ».

Dans un communiqué du ministère de la Défense argentin, Milei a confirmé que le général Richardson avait également vérifié les progrès d’une « base navale intégrée » à l’installation navale d’Ushuaia. Les autorités argentines ont déclaré qu’elles avaient également discuté de la « modernisation législative en matière de défense ».

Sous le gouvernement précédent, la Chine avait bénéficié d’un traitement préférentiel.

En juin 2023, le gouverneur de Terre de Feu, Gustavo Melella, a donné son feu vert à la Chine pour construire une installation portuaire « polyvalente » près du détroit de Magellan.

Le projet a été immédiatement suivi d’une réaction législative, trois députés nationaux et membres de la Coalition civique ayant déposé une plainte officielle contre le décret provincial du gouverneur autorisant la construction d’un port avec Pékin.

Ce même groupe a également accusé Melella de compromettre la sécurité nationale de l’Argentine. Aucun enregistrement public ne montre que le projet a progressé depuis lors.

Le désir de l’Argentine d’une coopération de sécurité plus approfondie avec des partenaires occidentaux était également évident en avril, lorsque le ministre argentin de la Défense, Luis Petri, a signé un accord historique pour l’achat de 24 avions de chasse F-16 auprès du Danemark.

« Aujourd’hui, nous concluons l’acquisition militaire aéronautique la plus importante depuis 1983 », a déclaré Petri dans un communiqué officiel.


« Grâce à cet investissement dans la défense, je peux dire avec fierté que nous commençons à récupérer notre souveraineté aérienne et que toute notre société est mieux protégée contre toutes les menaces qui nous mettent à l’épreuve ».

L’achat a eu lieu après que plusieurs rapports médiatiques en 2022 ont indiqué que le gouvernement précédent, sous Fernández, envisageait l’achat de chasseurs JF-17 fabriqués en Chine et au Pakistan.

Un ministre du gouvernement de l’ancien président argentin Mauricio Macri, qui a demandé à ne pas être identifié, a confirmé à l’Epoch Times qu’un accord pour l’achat des avions JF-17 était envisagé pendant l’ère Fernández.

L’investissement chinois ne s’est pas limité à l’Argentine, selon un document du Comité des Relations Étrangères de la Chambre américaine : « De 2009 à 2019, la Chine a transféré un total de 634 millions de dollars en équipements militaires importants à cinq pays d’Amérique du Sud – l’Argentine, la Bolivie, l’Équateur, le Pérou et le Venezuela.

Les gouvernements du Venezuela, de l’Équateur, de la Bolivie et de l’Argentine ont acheté des équipements de défense de la RPC, coopéré à des exercices militaires et participé à des échanges éducatifs et à la formation militaire. »

Intérêts spatiaux de la Chine.

L’accès à l’espace joue un rôle clé dans les objectifs stratégiques du Parti Communiste Chinois.

Ainsi, lorsque des rapports ont émergé début avril selon lesquels le gouvernement de Milei souhaitait inspecter l’Espacio Lejano, des experts ont déclaré soutenir ses mouvements en matière de sécurité nationale loin de la Chine.

Selon le contrat Espacio Lejano, signé sous le régime péroniste de Cristina Fernández de Kirchner, les fonctionnaires du PCC ne sont pas tenus de permettre à quiconque – même pas au président argentin – d’entrer dans les installations sans préavis.

Selon l’Article 3, l’accord stipule que les autorités argentines ne peuvent pas interférer ou interrompre les « activités normales » de l’installation et doivent explorer des options alternatives et donner un préavis non spécifié avant de permettre l’accès.

La Chine soutient que l’Espacio Lejano est destiné à l’exploration de l’espace profond, aux missions lunaires et aux communications avec les satellites en orbite existants. Cependant, il existe une profonde méfiance selon laquelle l’allégation d’exploration spatiale seule est hautement improbable.

La grande question est : que pourrait faire cette installation en temps de guerre ?

Neuquén n’est qu’une des 11 stations terrestres et installations de recherche spatiale que la Chine possède en Amérique latine et dans les Caraïbes.

C’est le plus grand nombre d’équipements spatiaux qu’ils possèdent en dehors de leur propre pays.

Les données de l’Institut Gordon illustrent comment la station chinoise Espacio Lejano et l’installation de Río Gallegos offrent une position de surveillance idéale près de l’orbite polaire.

L’orbite polaire est utile pour la collecte, la transmission et le suivi des données car elle offre la capacité d’observer toute la planète depuis l’espace.

La résolution des communications est également améliorée en raison de la proximité des satellites en orbite avec la surface de la Terre.

Elle offre également des avantages stratégiques pour tout gouvernement souhaitant s’engager dans l’espionnage.

En ce qui concerne une coopération de sécurité plus approfondie avec les États-Unis, la tendance est que le gouvernement Milei fera tout son possible sans rompre ses contrats avec la Chine, actuellement son deuxième partenaire commercial.

Cependant, si la coopération de défense de l’Argentine avec la Chine se refroidit, le régime communiste pourrait attendre qu’un autre gouvernement argentin soit élu pour poursuivre son expansion.

Tout dépendra de la continuation du succès du miracle économique de Javier Milei, pour que son gouvernement soit réélu et qu’il parvienne à faire élire un successeur, rendant plus difficile la voie pour la Chine, évitant ce qui s’est passé au Brésil à partir de 2023.