Le rĂŽle du gouvernement đŸ‡ș🇾 dans le “complexe industriel de la censure” au đŸ‡§đŸ‡·.

Article publié aussi sur France soir.

Le rĂŽle du gouvernement des États-Unis dans le complexe industriel de la censure au BrĂ©sil.

Par Phoebe Smith, Alex Gutentag, Eli Vieira et David Ágape. Traduit en français par Antoine Bachelin Sena.

RĂ©sumĂ© exĂ©cutif: 

Principales organisations:

  • – Laboratoire de recherche forensique digitale du Conseil Atlantique (DFRLab).
  • – Agence centrale de renseignement (CIA).
  • – Dotations du CongrĂšs.
  • – Consortium pour les Ă©lections et le renforcement du processus politique.
  • – Agence de sĂ©curitĂ© cybernĂ©tique et infrastructure.
  • – DĂ©partement fĂ©dĂ©ral des enquĂȘtes.
  • – Institut rĂ©publicain international.
  • – Institut dĂ©mocratique national.
  • – Fonds national pour la dĂ©mocratie.
  • – Agence des États-Unis pour le dĂ©veloppement international.
  • – DĂ©partement d’État des États-Unis.
  • – Ambassade des États-Unis.
  • – La Maison Blanche.

Résumé exécutif:

Ces derniĂšres annĂ©es, la Cour suprĂȘme du BrĂ©sil a pris des mesures de plus en plus drastiques pour censurer le contenu en ligne. 

La Cour suprĂȘme fĂ©dĂ©rale (STF) et le Tribunal Ă©lectoral supĂ©rieur (TSE), mĂȘme s’ils semblent opĂ©rer de maniĂšre indĂ©pendante, ont Ă©tĂ© fortement influencĂ©es par des organisations non gouvernementales (ONGs) financĂ©es par le gouvernement des États-Unis. 

De plus, diverses agences et autoritĂ©s amĂ©ricaines ont jouĂ© un rĂŽle dans l’encouragement et la facilitation de la censure au BrĂ©sil.

Le complexe industriel de la censure au BrĂ©sil – un vaste rĂ©seau d’ONG, de vĂ©rificateurs de faits ou fact checkers et d’agents Ă©tatiques – reçoit souvent des suggestions, des formations et un soutien financier de son homologue amĂ©ricain. 

En soutenant la censure brĂ©silienne, le gouvernement fĂ©dĂ©ral des États-Unis et ses filiales se sont engagĂ©s dans des interventions Ă©trangĂšres inappropriĂ©es, visant spĂ©cifiquement les Ă©lections et les politiques publiques.

Les entitĂ©s amĂ©ricaines impliquĂ©es directement et indirectement dans le complexe industriel de la censure au BrĂ©sil incluent : 

  • le Conseil Atlantique, 
  • le CongrĂšs amĂ©ricain, 
  • le Federal Bureau of Investigations (FBI), 
  • le National Endowment for Democracy (NED), 
  • la Fondation nationale des sciences (NSF), 
  • le DĂ©partement d’État, 
  • l’Agence des États-Unis pour le dĂ©veloppement international (USAID), 
  • la Maison Blanche et d’autres.

Les activitĂ©s des agences et des groupes financĂ©s par le gouvernement des États-Unis dans leur ensemble montrent clairement une campagne visant Ă  interfĂ©rer dans le processus dĂ©mocratique du BrĂ©sil. 

Le gouvernement des États-Unis devrait cesser de financer cette campagne ainsi que des campagnes similaires afin de respecter la souverainetĂ© nationale de ses alliĂ©s et d’Ă©viter de miner la dĂ©mocratie Ă  l’Ă©tranger.

Principales organisations:

  • Laboratoire de recherche forensique digitale du Conseil Atlantique (DFRLab).

Le DFRLab est financĂ© par le Fonds national pour la dĂ©mocratie (NED), le DĂ©partement d’État et l’Agence des États-Unis pour le dĂ©veloppement international (USAID). 

Lors de divers Ă©vĂ©nements organisĂ©s par le DFRLab, les palestrants ont plaidĂ© pour une censure gĂ©nĂ©ralisĂ©e au BrĂ©sil. 

Lors d’un panel du DFRLab en 2019, des chercheurs spĂ©cialisĂ©s dans la dĂ©sinformation ont affirmĂ© que les messages privĂ©s cryptĂ©s reprĂ©sentaient une menace pour la dĂ©mocratie au BrĂ©sil. 

(Benz, M. le 26 juin 2023 : “Les impĂŽts amĂ©ricains financent la censure des messages texte au BrĂ©sil”, source : 

En ligne avec cette vision, WhatsApp a banni des centaines de milliers de comptes au BrĂ©sil et, en 2022, le ministre du STF Alexandre de Moraes a ordonnĂ© la suspension de Telegram, bloquant temporairement tout accĂšs Ă  l’application dans le pays. 

Le DFRLab a été cité dans le plan stratégique du TSE pour les élections de 2022, marquées par la censure.

En 2019, le Conseil Atlantique a publiĂ© un rapport intitulĂ© « DĂ©sinformation dans les dĂ©mocraties : Renforcer la rĂ©silience numĂ©rique en AmĂ©rique latine », qui affirme : « Bolsonaro a Ă©tĂ© Ă©lu avec 55 % des voix au second tour – une victoire attribuĂ©e non seulement Ă  la situation Ă©conomique et politique compliquĂ©e dans laquelle le BrĂ©sil se trouvait, mais aussi Ă  l’utilisation efficace des rĂ©seaux sociaux comme principal moyen de connexion avec les Ă©lecteurs brĂ©siliens. » 

(Brookie, G., Marczak, J., & Braga, R. le 28 mars 2019. “DĂ©sinformation dans les dĂ©mocraties : fortifier la rĂ©silience digitale en AmĂ©rique Latine”. Source : https://issuu.com/atlanticcouncil/docs/ac_disinformation_in_latam_final)

Le rapport conclut que l’Ă©lection a Ă©tĂ© fortement influencĂ©e par la « dĂ©sinformation » sur des plateformes cryptĂ©es.

Agence centrale de renseignement (CIA):

En mai 2022, Reuters a rapportĂ© que le directeur de la CIA aurait dit Ă  des responsables brĂ©siliens de haut niveau que Bolsonaro devait cesser de diffuser de la dĂ©sinformation liĂ©e aux Ă©lections et d’Ă©roder la confiance dans le systĂšme Ă©lectoral du pays. 

Un autre rapport prĂ©tend que c’Ă©tait la dĂ©lĂ©gation du directeur, et non le directeur lui-mĂȘme, qui a transmis ce message, tandis que d’autres sources le nient.

(Stargardter, G. e Spetalnick, M. le 5 mai 2022. Le chef exĂ©cutilf de la CIA a dit au gouvernement Bolsonaro de ne pas s’immiscer dans les Ă©lections brĂ©siliennes, relatent des sources. Reuters. Source : https://www.reuters.com/world/americas/exclusive-cia-chief-told-bolsonaro-government-not-mess-with-b razil-election-2022-05-05)

Entités du CongrÚs:

Le Wilson Center, qui est financĂ© par le CongrĂšs des États-Unis, a travaillĂ© avec des fonds du DĂ©partement de SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure (DHS) dans une initiative intitulĂ©e « Agents contre la dĂ©sinformation : vaincre la dĂ©sinformation avec des jeux numĂ©riques », en tant que « mĂ©thode d’inoculation » contre la dĂ©sinformation pour les jeunes Ă©tudiants.

(Buynevich, O. le 7 juin 2024. Le jeu vidĂ©o financĂ© par le DHS met en scĂšne le gouvernement en tant que « super-hĂ©ros » contre la « dĂ©sinformation ».

https://foundationforfreedomonline.com/dhs-funded-video-game-pits-superhero-government-against-di sinformation)

Le Wilson Center a expliqué que le jeu avait déjà été testé auparavant dans des pays

comme le BrĂ©sil et avait « créé un atelier sur comment vaincre la dĂ©sinformation » pour « les membres du Parlement, les congressistes et les fonctionnaires ». 

(Centre Wilson. Comment le Wilson Center est financĂ© ? https://www.wilsoncenter.org/how-the-wilson-center-funded) 

Les participants « n'[ont] pas seulement appris Ă  identifier la dĂ©sinformation, mais aussi Ă  travailler avec des groupes de parties prenantes (c’est-Ă -dire les mĂ©dias, l’industrie et le gouvernement) dans la rĂ©ponse Ă  la dĂ©sinformation – et, ce qui est important pour la prĂ©vention, dans la nĂ©cessitĂ© de formuler des stratĂ©gies collaboratives Ă  court et Ă  long terme. »

La National Science Foundation, qui est Ă©galement financĂ©e par le CongrĂšs des États-Unis, a accordĂ© une subvention de 200 000 dollars Ă  l’UniversitĂ© George Washington en 2022 pour son travail de lutte contre la dĂ©sinformation au BrĂ©sil, ainsi que dans trois autres pays. 

(Sur la National Science Foundation (NSF) : https://www.usaspending.gov/agency/national-science-foundation?fy=2024

Benz, M. le 26 juin 2023 : “La National Science Foundation de Biden a injectĂ© prĂšs de 40 millions de dollars en subventions et contrats de censure sur les rĂ©seaux sociaux.” 

Source : https://foundationforfreedomonline.com/bidens-national-science-foundation-has-pumped-nearly-40-milli on-into-social-media-censorship-grants-and-contracts)

L’initiative « utilise diverses mĂ©thodes pour Ă©tudier comment les politiciens populistes ont dĂ©formĂ© la communication sur la santĂ© pendant la pandĂ©mie de Covid-19 afin d’encourager des attitudes polarisĂ©es et la mĂ©fiance parmi les citoyens, les rendant ainsi plus vulnĂ©rables Ă  la dĂ©sinformation”.

(Benz, M. le 5 septembre 2024. Dictionnaire FFO Censorpeak. https://x.com/MikeBenzCyber/status/1711411914629079463?s=20)

Des chercheurs individuels comme Kate Starbird ont reçu réguliÚrement des subventions de la National Science Foundation pour leur travail de contre-désinformation, qui a caractérisé les partisans de Jair Bolsonaro au Brésil comme des propagateurs de désinformation dangereuse.

(Starbird, K. (2022). Financement des recherche de Kate Starbird. FacultĂ© de l’UniversitĂ© de Washington. https://archive.ph/1KLAA

 Benz, M. le 7 juin 2023. L’Agence de Censure du DHS a eu une premiĂšre mission Ă©trange : interdire les discours qui remettent en question les Ă©vĂ©nements Ă©lectoraux de « mirage rouge, changement bleu ». Source : https://foundationforfreedomonline.com/dhs-censorship-agency-had-strange-first-mission-banning-sp ch-that-casts-doubt-on-red-mirage-blue-shift-election-events/)

La NSF a Ă©galement financĂ© l’ONG Meedan avec un contrat de 5 749 900 dollars distribuĂ©s entre 2021 et 2024 pour la crĂ©ation “d’outils de vĂ©rification des faits acadĂ©miques et de collaboration communautaire, combattant la haine, l’abus et la dĂ©sinformation avec des partenariats menĂ©s par des minoritĂ©s ». 

La NSF a Ă©galement accordĂ© Ă  Meedan 255 997 dollars en 2021 pour « identifier et combattre la dĂ©sinformation [sur Covid-19] sur des plateformes de messagerie fermĂ©es ». Avant les Ă©lections de 2022 au BrĂ©sil, Meedan s’est associĂ©e avec les vĂ©rificateurs AgĂȘncia Lupa, Aos Fatos, Projeto Comprova, EstadĂŁo Verifica, Universo Online (UOL) et le TSE pour crĂ©er Conf 2022, un partenariat dĂ©diĂ© au travail de contre-dĂ©sinformation.

Consortium pour les Élections et le Renforcement du Processus Politique (CEPPS) : 

Le Consortium pour les Élections et le Renforcement du Processus Politique (CEPPS) est financĂ© par le Programme d’Élections Globales et de Transitions Politiques (GEPT) de l’USAID. 

Le CEPPS a formĂ© des partenariats importants avec le TSE par le biais d’organisations intermĂ©diaires au BrĂ©sil.

En 2021, le CEPPS a créé un guide de lutte contre la dĂ©sinformation, rassemblant des organisations comme l’Institut RĂ©publicain International (IRI) et l’Institut DĂ©mocratique National (NDI) avec le financement de l’USAID pour « souligner le travail qui est fait pour combattre la dĂ©sinformation et promouvoir l’intĂ©gritĂ© de l’information » dans le monde entier. 

Le guide prĂ©sente une campagne brĂ©silienne de lutte contre la dĂ©sinformation de 2018 intitulĂ©e « NĂŁoValeTudo », encourageant les politiciens Ă  se dissocier des contenus faux en ligne. Le projet Ă©tait mĂ©diatisĂ© par Aos Fatos parmi d’autres agences de vĂ©rification qui ont participĂ© Ă  un sommet financĂ© par la NED dans le but de « vĂ©rifier les allĂ©gations » faites par des leaders politiques de diffĂ©rents pays.

En aoĂ»t 2023, un « partenaire principal » du CEPPS, la Fondation Internationale des SystĂšmes Électoraux (IFES), a travaillĂ© avec le TSE pour discuter des stratĂ©gies de censure Ă  travers une initiative visant Ă  « prĂ©server l’intĂ©gritĂ© de l’information et la confiance publique dans les Ă©lections ». 

Le « partenaire technologique senior » du CEPPS, Internews, a créé un rapport sur les effets du « discours de haine » et de la « dĂ©sinformation » en juin 2023. 

En octobre 2023, l’IFES a de nouveau fait Ă©quipe avec le TSE pour coordonner l' »intĂ©gritĂ© de l’information » dans les organes de gestion Ă©lectorale.

Agence de Sécurité Cybernétique et Infrastructurale (CISA):

En 2023, l’Agence de SĂ©curitĂ© CybernĂ©tique et Infrastructurale (CISA) a financĂ© un projet via l’Elliott School of International Affairs de l’UniversitĂ© George Washington intitulĂ© « RĂ©silience contre la dĂ©sinformation Ă©lectorale : Ă©tudes de cas du Canada et du BrĂ©sil pour une utilisation dans les politiques des États-Unis ». 

Le contenu du rapport n’est pas disponible publiquement en ligne.

(Université George Washington. 2023). Rapport GWU : https://elliott.gwu.edu/sites/g/les/zaxdzs4886/les/2023-09/recent-capstone-projects-nal.xlsx)

FBI:

Le TSE s’est rĂ©uni avec le Federal Bureau of Investigations (FBI) et un reprĂ©sentant de l’ambassade des États-Unis le 5 mars 2018 pour discuter de la censure des « fausses informations » et de la maniĂšre de censurer la « dĂ©sinformation Ă©trangĂšre ». 

Des agents du FBI et des fonctionnaires du DĂ©partement de la Justice (DOJ) amĂ©ricain ont participĂ© Ă  des rĂ©unions au TSE pour planifier des efforts de censure en collaboration avec l’Agence BrĂ©silienne de Renseignement (ABIN). 

Le superviseur des organisations cybernĂ©tiques du FBI et un agent du DOJ spĂ©cialisĂ© en contre-espionnage ont partagĂ© leurs insights sur les efforts du FBI et du DOJ pour combattre les « fausses informations » aux États-Unis. 

Le 24 avril 2018, le TSE a organisĂ© un « SĂ©minaire International sur les Fake News et les Élections », auquel ont participĂ© des reprĂ©sentants du FBI.

Institut Républicain International (IRI):

L’IRI a publiĂ© plusieurs articles et interviews sur la dĂ©sinformation au BrĂ©sil, y compris un intitulĂ© « DĂ©sinformation au BrĂ©sil – La Bonne RĂ©ponse ? », qui affirme que « la dĂ©sinformation menace l’intĂ©gritĂ© dĂ©mocratique » au BrĂ©sil. 

L’article indique que 92% des citoyens « considĂ©raient le contenu faux sur le web comme un problĂšme » avant les Ă©lections de 2018. 

L’article cite Ă©galement les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques des États-Unis comme raison de limiter la dĂ©sinformation au BrĂ©sil. 

« En tant que partenaire commercial important des États-Unis, [le BrĂ©sil] se remet encore d’une rĂ©cession marquĂ©e, et une instabilitĂ© Ă©lectorale pourrait affecter ses perspectives Ă©conomiques. 

Globalement, les BrĂ©siliens doivent dĂ©couvrir comment minimiser la propagation de contenu faux, restaurer la confiance dans les institutions et le faire de maniĂšre cohĂ©rente avec les libertĂ©s dĂ©mocratiques. »

En 2021, l’IRI, le NDI et l’Observatoire de l’Internet de Stanford (SIO) se sont associĂ©s pour crĂ©er le « Combat contre la manipulation de l’information : un manuel pour les Ă©lections et au-delĂ  », un guide conçu pour les agents de la sociĂ©tĂ© civile, les journalistes, les gouvernements, les organes de gestion Ă©lectorale et autres acteurs dĂ©mocratiques. 

Le guide explique comment WhatsApp a Ă©largi l’accĂšs Ă  l’API via Zendesk pour la First Draft Coalition, une organisation financĂ©e par la National Science Foundation (NSF) qui travaille pour « collecter des donnĂ©es sur les Ă©vĂ©nements politiques, la propagation d’informations fausses et le discours de haine, et d’autres objectifs de recherche » via Comprova au BrĂ©sil. 

Le guide approuve ces relations entre le gouvernement et les plateformes cryptées, argumentant que de telles relations sont essentielles pour atténuer la désinformation.

Institut Démocratique National (NDI):

L’Institut DĂ©mocratique National (NDI) est financĂ© par la NED, l’USAID et le DĂ©partement d’État des États-Unis. Le NDI a financĂ© diverses initiatives de recherche qui examinent la dĂ©sinformation au BrĂ©sil, y compris un rapport intitulĂ© « Interventions pour mettre fin Ă  la violence en ligne contre les femmes en politique », en partenariat avec Meedan. 

Ce rapport vise Ă  combattre la « violence en ligne » et la « dĂ©sinformation de genre » par le « dĂ©veloppement d’un mĂ©canisme de coordination Ă  l’Ă©chelle nationale », avec les gouvernements, « leur donnant la capacitĂ© de recevoir et de gĂ©rer les incidents de violence de genre en ligne — y compris la dĂ©sinformation — susceptibles d’avoir un impact sur le discours ou les rĂ©sultats politiques. » 

Il prĂŽne Ă©galement la mise en Ɠuvre d’une « politique de tolĂ©rance zĂ©ro pour les discours de haine et les abus de nature sexiste, sexualisĂ©e, raciste et d’autres formes de discrimination sur les pages, profils et plateformes lĂ©gislatives, ainsi que sur celles des candidats ».

En 2018, le NDI a co-organisĂ© une confĂ©rence contre la dĂ©sinformation en partenariat avec la commission Ă©lectorale mexicaine (INE). 

Pat Merloe, associĂ© senior du NDI et directeur des processus Ă©lectoraux, a partagĂ© que « le NDI soutient les organisations de surveillance Ă©lectorale dans le dĂ©veloppement et le partage d’approches et d’outils pour surveiller et analyser l’impact des opĂ©rations de dĂ©sinformation sur l’intĂ©gritĂ© Ă©lectorale » au Mexique, en Colombie et au BrĂ©sil.

En 2021, le NDI a travaillĂ© avec l’IRI et le SIO pour crĂ©er le « Combat contre la manipulation de l’information : un manuel pour les Ă©lections et au-delĂ  ».

Fonds National pour la Démocratie (NED):

Le Fonds National pour la DĂ©mocratie (NED) a financĂ© une initiative de l’École de Communication, des MĂ©dias et de l’Information de la FGV Rio, lancĂ©e le 25 juillet 2018. 

Bien que le site original ait Ă©tĂ© retirĂ©, des pages archivĂ©es expliquent que le projet, intitulĂ© Salle de DĂ©mocratie Digitale, « est une initiative pour surveiller et analyser le dĂ©bat public sur Internet et pour combattre les stratĂ©gies de dĂ©sinformation qui menacent la justice des processus politiques et Ă©lectoraux, cherchant Ă  renforcer les institutions dĂ©mocratiques ». 

Un chercheur, Amaro Grassi, a commentĂ© que « l’idĂ©e de la Salle de DĂ©mocratie Digitale – #observa2018 est d’avoir un impact rĂ©el sur l’agenda public brĂ©silien – c’est-Ă -dire, surveiller le dĂ©bat Ă©lectoral et politique », dans un communiquĂ© de presse de 2018. 

En fin de compte, la Salle dĂ©pend d' »un rĂ©seau international de partenaires acadĂ©miques, de la sociĂ©tĂ© civile et gouvernementaux », qui « interagissent constamment avec les chercheurs du DAPP [DĂ©partement d’Analyse des Politiques Publiques de la FGV] ».

En 2019, le Fonds National pour la DĂ©mocratie a allouĂ© des fonds pour diverses initiatives de lutte contre la dĂ©sinformation au BrĂ©sil. 

Cela incluait un fonds nommĂ© « Combat contre la dĂ©sinformation dans les Ă©lections locales au BrĂ©sil », accordĂ© Ă  l’Institut Technologie et ÉquitĂ© « pour combattre la dĂ©sinformation dans les Ă©lections locales au BrĂ©sil ». 

Cet effort « a formĂ© des fonctionnaires dans les organes de gestion Ă©lectorale et la justice Ă©lectorale, ainsi que des acteurs clĂ©s de la sociĂ©tĂ© civile, sur diffĂ©rentes approches pour lutter contre la dĂ©sinformation, en prĂ©paration pour les Ă©lections locales de 2020 au BrĂ©sil », travaillant en concertation avec des agences de vĂ©rification des faits.

Un fonds nommĂ© « Dialogues ImprĂ©visibles au BrĂ©sil », accordĂ© Ă  l’ONG Politize, « implique des influenceurs des rĂ©seaux sociaux, des rĂ©seaux de la sociĂ©tĂ© civile, ainsi que ses propres bĂ©nĂ©voles pour assurer la participation de multiples publics » dans « des discussions informatives sur des questions politiques pertinentes ».

Le NED finance Ă©galement l’Institut pour la DĂ©mocratie et l’Assistance Électorale (IDEA). En 2021, l’IDEA a organisĂ© un sommet oĂč les confĂ©renciers ont appelĂ© Ă  la fin de « l’Ă©change international d’idĂ©es » entre les partisans de Trump et de Bolsonaro.

En 2021, le NED a de nouveau allouĂ© des fonds pour diverses initiatives de lutte contre la dĂ©sinformation au BrĂ©sil. Ces dons ont financĂ© des projets comme « Fura Bolha – Encourager le Dialogue DĂ©mocratique au BrĂ©sil », de la Fondation Fernando Henrique Cardoso, qui « aborde les espoirs et les peurs des citoyens dans un effort pour rĂ©duire l’anxiĂ©tĂ© concernant le vote, la pandĂ©mie de COVID-19, et le discours public de diabolisation des opposants politiques et idĂ©ologiques ». 

Un autre fonds, nommĂ© « Encouragement du Dialogue DĂ©mocratique au BrĂ©sil », accordĂ© Ă  l’Association Internetlab de Recherche en Droit et Technologie, a soutenu un projet visant Ă  « promouvoir un agenda dĂ©mocratique parmi les principaux acteurs des rĂ©seaux sociaux et Ă  renforcer les efforts de la sociĂ©tĂ© civile pour combattre l’ingĂ©rence numĂ©rique malveillante dans les discussions publiques et politiques ». 

Le projet a travaillĂ© « avec une organisation partenaire d’influenceurs numĂ©riques et d’activistes de la sociĂ©tĂ© civile » pour « l’engagement de la de la sociĂ©tĂ© civile dans l’identification des utilisations malveillantes et coordonnĂ©es de techniques informatiques pour dĂ©former la sphĂšre publique numĂ©rique ».

Le NED a accordĂ© plusieurs fonds supplĂ©mentaires pour « impliquer les influenceurs des rĂ©seaux sociaux » dans la promotion d’un « discours constructif autour de sujets dĂ©licats » ; « surveiller et mobiliser des actions collectives en rĂ©ponse aux menaces contre la dĂ©mocratie » ; « former des communicateurs influents et des influenceurs sur les rĂ©seaux sociaux » sur « l’importance des politiques dĂ©mocratiques de sĂ©curitĂ© publique » ; et a Ă©tabli des systĂšmes de « veille sociale » pour dĂ©fendre la dĂ©mocratie au BrĂ©sil.

Le NED soutient Ă©galement un rĂ©seau mondial de think tanks, le RĂ©seau des Instituts de Recherche pour la DĂ©mocratie (NDRI), qui inclut des organisations comme l’Institut Sivis, basĂ© au BrĂ©sil. 

L’Institut Sivis est une « organisation de la sociĂ©tĂ© civile apolitique et Ă  but non lucratif » et affirme que « le BrĂ©sil est un pays marquĂ© par le manque de participation active de la population dans les affaires publiques et dans la construction de la politique », ce qui serait dĂ» Ă  « un faible niveau de connaissance politique, un manque d’intĂ©rĂȘt pour le progrĂšs de la vie politique, [et] de faibles niveaux d’adhĂ©sion au rĂ©gime dĂ©mocratique et une mĂ©fiance envers les Ă©trangers, ce qui rend la coopĂ©ration sociale difficile ». 

L’Institut Sivis a publiĂ© des articles d’opinion concluant qu' »il y a un risque rĂ©el que la dĂ©sinformation et l’utilisation malveillante de fausses informations gĂ©nĂšrent encore plus d’instabilitĂ© politique et sociale, comme le soulignent les experts consultĂ©s par le Forum Économique Mondial », en rapportant « la soi-disant ‘rĂ©cession globale de la libertĂ© d’expression' ».

Agence des États-Unis pour le DĂ©veloppement International (USAID):

Dans son « Guide de la DĂ©sinformation » publiĂ© en fĂ©vrier 2021, le Centre d’Excellence en DĂ©mocratie, Droits Humains et Gouvernance de l’USAID a affirmĂ© qu’ »au BrĂ©sil, des forfaits de donnĂ©es bon marchĂ© qui incluent uniquement l’accĂšs Ă  des applications comme WhatsApp et Facebook rendent les citoyens plus susceptibles de consommer des rĂ©seaux sociaux dans lesquelles des affirmations fausses sont relayĂ©es par des sources non fiables ». 

Le document cite un article d’opinion publiĂ© en 2019 par l’ancien diplomate australien Arjun Bisen, qui affirme « de l’Inde Ă  l’IndonĂ©sie et au BrĂ©sil, la dĂ©mocratie est compromise par des campagnes de dĂ©sinformation domestique en ligne des partis politiques cherchant Ă  obtenir un avantage » et incite les institutions Ă  « crĂ©er de nouvelles rĂšgles et Ă  tenir responsables les parties impliquĂ©es. »

Le guide recommande comme modĂšle dans la lutte contre la dĂ©sinformation l’initiative « TruthBuzz » du Centre International pour les Journalistes (ICFJ). 

Dans son dernier rapport financier, l’ICFJ remercie les organisations gouvernementales suivantes pour les fonds fournis : USAID, DĂ©partement d’État des États-Unis et les ambassades des États-Unis Ă  Tbilisi, Tunis et Skopje. 

L’ICFJ utilise des ressources gouvernementales pour combattre la dĂ©sinformation au BrĂ©sil : « Neuf initiatives mĂ©diatiques ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es pour recevoir financement et conseils pour dĂ©velopper des projets qui combattent la dĂ©sinformation au BrĂ©sil dans le cadre du Jogo Limpo (‘Fair Game’), programme du Centre International pour les Journalistes (ICFJ) en partenariat avec YouTube BrĂ©sil », a-t-il affirmĂ© en 2020.

Le guide soutient Ă©galement que « les fonctionnaires du gouvernement et les journalistes ne sont plus les seuls gardiens de l’information. Ainsi, les citoyens ont besoin d’un nouveau niveau d’information ou d’alphabĂ©tisation mĂ©diatique pour Ă©valuer la vĂ©racitĂ© des affirmations faites sur Internet ». 

L’USAID a Ă©galement Ă©tudiĂ© le temps moyen que les BrĂ©siliens passent en ligne et a argumentĂ© que l’utilisation de WhatsApp Ă©tait problĂ©matique.

L’Ambassade des États-Unis au BrĂ©sil et l’USAID ont fourni un soutien financier pour le congrĂšs de 2024 de l’Association BrĂ©silienne de Journalisme Investigatif (Abraji). 

Cette organisation, conjointement avec le Information Futures Lab (IFL), a fondĂ© Comprova, un consortium de 28 organisations de presse brĂ©siliennes dĂ©diĂ©es Ă  « identifier et expliquer les rumeurs, les contenus fabriquĂ©s et les tactiques de manipulation. »

Entre 2020 et 2023, l’USAID a soutenu le projet Rooted in Trust (RiT), qui « a travaillĂ© aux cĂŽtĂ©s de plus de 40 mĂ©dias, organisations de santĂ© et humanitaires » pour « identifier la dĂ©sinformation nocive » dans plusieurs pays, y compris le BrĂ©sil. 

Depuis 2020, le RiT « a recueilli et analysĂ© plus de 40 000 rumeurs sur les rĂ©seaux sociaux et des activitĂ©s d’engagement communautaire » et « a soutenu la production de plus de 500 Ă©missions de radio et piĂšces mĂ©diatiques, ainsi que du théùtre de rue, des campagnes d’influenceurs et des Ă©vĂ©nements d’extension communautaire ».

Au BrĂ©sil, le RiT « a travaillĂ© pour faire face aux impacts de la dĂ©sinformation liĂ©e Ă  la pandĂ©mie avec des partenaires locaux, l’Institut International de l’Éducation du BrĂ©sil (IEB), l’Institut de Recherche et de Formation IndigĂšne IepĂ© et le Projet SantĂ© et Joie (PSA), dans les Ă©tats du ParĂĄ, AmapĂĄ et Roraima. » 

Selon le RiT, les chercheurs au BrĂ©sil crĂ©eraient « des bulletins rĂ©guliers d’analyse des rumeurs pour soutenir les rĂ©seaux humanitaires et de coordination sanitaire, orienteraient la presse locale et les groupes de base et les aideraient Ă  s’engager avec les questions de santĂ© de leurs communautĂ©s et Ă  produire un contenu localisĂ© et de haute qualitĂ© pour aborder et neutraliser les rumeurs. »

L’USAID cite le TruthBuzz comme une stratĂ©gie efficace de vĂ©rification des faits contre la dĂ©sinformation. Le TruthBuzz a reçu une formation de First Draft News, qui a Ă©tĂ© financĂ© par la National Science Foundation. 

Le TruthBuzz est Ă©galement soutenu par l’ICFJ, qui reçoit un financement du DĂ©partement d’État des États-Unis depuis 2020 pour le programme « Leaders Ă©mergents des mĂ©dias », qui travaille avec des boursiers des États-Unis et d’AmĂ©rique latine et soutient leurs intĂ©rĂȘts professionnels dans le journalisme. 

Un rapport récent du programme affirme que 61% des projets développés dans le programme sont encore en cours.

DĂ©partement d’État des États-Unis:

Le DĂ©partement d’État amĂ©ricain a accordĂ© des fonds au DĂ©partement d’Analyse des Politiques Publiques de la Fondation GetĂșlio Vargas (FGV DAPP) et au Centre de Technologie et SociĂ©tĂ© pour deux projets distincts en 2021 et 2022. 

En 2021, le DĂ©partement d’État des États-Unis a accordĂ© Ă  la FGV DAPP 20 000 dollars « pour former des candidates femmes cis et trans aux compĂ©tences sociales et techniques nĂ©cessaires pour l’exercice complet de leurs droits politiques. Cela contribue Ă  rĂ©duire le dĂ©ficit de reprĂ©sentation des genres en augmentant l’accĂšs des femmes Ă  la politique au BrĂ©sil ».

En 2022, le DĂ©partement d’État a accordĂ© Ă  la FGV DAPP 24 435 dollars « pour combler un fossĂ© entre les professionnels des mĂ©dias et la communautĂ© scientifique sur la maniĂšre de communiquer les changements climatiques et les risques climatiques au public au BrĂ©sil ».

En 2023, le DĂ©partement d’État des États-Unis a donnĂ© 20 430 dollars Ă  l’Association BrĂ©silienne de Journalisme Investigatif pour financer « un programme de formation en ligne pour les journalistes de tout le BrĂ©sil afin de traiter de la dĂ©sinformation Ă©lectorale alimentĂ©e par l’IA ».

Le DĂ©partement d’État explique que ces trois bourses faisaient partie d’un Programme de Diplomatie Publique « pour soutenir la rĂ©alisation des objectifs et des buts de la politique Ă©trangĂšre des États-Unis, promouvoir les intĂ©rĂȘts nationaux et augmenter la sĂ©curitĂ© nationale en informant et en influençant les publics Ă©trangers et en Ă©largissant et renforçant la relation entre le peuple et le gouvernement des États-Unis et les citoyens du reste du monde ».

Ambassade des États-Unis:

Le 26 avril 2024, Felipe Neto, le YouTuber le plus populaire du BrĂ©sil avec 46,3 millions d’abonnĂ©s, a annoncĂ© sur X un partenariat avec l’Ambassade des États-Unis et son Institut Vero pour organiser des ateliers en Amazonie axĂ©s sur l’Ă©ducation Ă  la communication avec pour objectif de « favoriser l’Ă©mergence et le dĂ©veloppement de voix locales. »

Neto, qui a soutenu et fait campagne pour Lula lors des Ă©lections de 2022, a Ă©tĂ© nommĂ© par Lula dans un groupe de travail du MinistĂšre des Droits Humains et de la CitoyennetĂ©. Ce groupe a Ă©tĂ© créé pour lutter contre le discours de haine et l’extrĂ©misme, avec un accent particulier sur la rĂ©gulation des rĂ©seaux sociaux.

Neto est Ă©galement le fondateur de l’Institut Vero, une ONG qui collabore avec le Programme de Lutte contre la DĂ©sinformation du TSE. 

En 2020, l’Institut Vero a parrainĂ© des Ă©vĂ©nements du TSE auxquels a participĂ© Graham Brookie, directeur senior du DFRLab. 

Pendant ces Ă©vĂ©nements, le DFRLab a formĂ© les fonctionnaires du TSE Ă  « l’identification et au combat de la dĂ©sinformation » en utilisant des mĂ©thodes d’Intelligence de Source Ouverte (OSINT) pour l’analyse des rĂ©seaux.

L’Ambassade des États-Unis a donnĂ© 25 000 dollars au Vero en 2023 et 5 000 dollars en 2024. Elle a Ă©galement fait don de prĂšs de 30 000 dollars Ă  l’ONG Redes Cordiais en 2023 et de 45 000 dollars en 2024. 

Le 22 aoĂ»t 2024, le Tribunal SuprĂȘme FĂ©dĂ©ral a tenu une rĂ©union avec Redes Cordiais et l’Institut Vero pour « rapprocher la justice de la sociĂ©tĂ© ».

La deuxiĂšme Ă©dition des Twitter Files BrĂ©sil a rĂ©vĂ©lĂ© que Felipe Neto avait un accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  Twitter, qu’il a utilisĂ© pour demander la censure de contenu pendant la pandĂ©mie de COVID-19.

En 2021, l’Ambassade et les consulats des États-Unis au BrĂ©sil ont mis en Ɠuvre un programme pilote appelĂ© « Ă‰lective Information et (dĂ©s)information », avec un cours sur la dĂ©sinformation, oĂč « 23 professeurs ont Ă©tĂ© formĂ©s et 600 Ă©lĂšves ont suivi le cours optionnel proposĂ© dans huit Ă©coles de six villes de l’État de SĂŁo Paulo ». 

Au deuxiĂšme semestre de 2021, le cours Ă©tait disponible pour les Ă©lĂšves de tout l’État.

En 2024, l’Ambassade et les consulats des États-Unis au BrĂ©sil ont annoncĂ© une opportunitĂ© de financement « pour des projets qui promeuvent des objectifs et des initiatives stratĂ©giques des États-Unis, tout en mettant en avant des valeurs partagĂ©es ou des meilleures pratiques et en renforçant les liens entre le BrĂ©sil et les États-Unis ». 

Une initiative intitulĂ©e « Expansion de l’accĂšs des BrĂ©siliens au journalisme basĂ© sur des faits pour combattre la dĂ©sinformation » a acceptĂ© des demandes de financement jusqu’au 30 juin 2024 « pour collaborer avec des organisations locales afin de fournir des opportunitĂ©s de formation ou des programmes de renforcement des capacitĂ©s pour la presse et les journalistes locaux brĂ©siliens, avec une attention particuliĂšre aux dĂ©serts de l’information – une communautĂ©, rurale ou urbaine, avec un accĂšs limitĂ© aux types de nouvelles et d’informations crĂ©dibles et approfondies qui alimentent la dĂ©mocratie au niveau populaire. »

La liste des candidatures explique que « les idĂ©es de projets dans le cadre de cette initiative incluent, mais ne se limitent pas Ă  » celles qui « renforcent la capacitĂ© institutionnelle des mĂ©dias traditionnels et Ă©mergents pour lutter contre la dĂ©sinformation et la mĂ©sinformation », « amĂ©liorent les compĂ©tences en vĂ©rification des faits parmi les journalistes, les influenceurs et autres parties prenantes » et « promouvent des solutions innovantes pour combattre la dĂ©sinformation ».

La Maison Blanche: 

Le 10 fĂ©vrier 2023, le prĂ©sident Joe Biden a rencontrĂ© le prĂ©sident du BrĂ©sil, Luiz InĂĄcio Lula da Silva, Ă  Washington DC, oĂč le duo « a rĂ©affirmĂ© la nature vitale et durable de la relation États-Unis-BrĂ©sil et a soulignĂ© le renforcement de la dĂ©mocratie ». 

Un communiquĂ© de presse de la Maison Blanche concernant la rĂ©union dĂ©taille qu’ »en tant que leaders des deux plus grandes dĂ©mocraties des AmĂ©riques, le PrĂ©sident Biden et le PrĂ©sident Lula se sont engagĂ©s Ă  travailler ensemble pour renforcer les institutions dĂ©mocratiques. (…) Les deux leaders ont notĂ© qu’ils continuent de rejeter l’extrĂ©misme et la violence en politique, ont condamnĂ© le discours de haine et ont rĂ©affirmĂ© leur intention de construire une rĂ©silience sociale face Ă  la dĂ©sinformation, et ont convenu de travailler ensemble sur ces questions. »

Laisser un commentaire