«Acceptez la démocratie», par Jair Messias Bolsonaro.

Appelé à donner son avis, le peuple a choisi l’ordre, le progrès, le patriotisme, la liberté économique et d’expression et le respect des familles et des religions.

Le vent de la démocratie souffle avec une direction et un sens bien définis.

En Argentine, au Brésil et aux États-Unis, la majorité des électeurs choisissent des candidats, des partis et des programmes de droite.

Certains analystes et politologues, mal à l’aise avec les décisions populaires souveraines, tentent de présenter nombre de ces mouvements comme s’il s’agissait d’un déplacement «vers le centre».

Ce n’est pas du tout cela. Faites simplement attention aux propositions récemment approuvées lors des élections.

Là où le peuple est appelé à donner son avis, la majorité choisit l’ordre, le développement, le progrès, la liberté économique, la liberté d’expression, le respect des familles et de la religion, le patriotisme. Ce sont les drapeaux que nous, à droite, brandissons depuis des années, même sous de graves menaces autoritaires.

Rien ne peut contenir la vague conservatrice. Ni la censure, ni les annulations, ni le boycott économique, ni la persécution policière, ni les longues peines de prisons arbitraires et injustes.

La résistance et la résilience de la droite ont une raison très simple : nos drapeaux, même attaqués par la majorité des médias et de leurs journalistes, expriment les sentiments et les désirs les plus profonds de la majorité de la société. Et aucune mesure administrative ou répressive ne peut inverser cette tendance.

Car, lorsqu’une idée gagne l’âme du peuple, il est inutile de tenter de la tuer simplement par la violence.

La tendance est de nous accuser d’être des ennemis de la démocratie. Mais ceux qui ont du mal à accepter la démocratie sont ceux de gauche, lorsque la majorité des gens choisissent des voies différentes de celles qu’ils souhaiteraient. Il suffit de voir la réaction de la gauche face à ses défaites.

Lorsqu’ils le peuvent, comme au Venezuela, ils fraudent simplement le résultat électoral. Dans le cas contraire, comme c’est le cas aujourd’hui avec le retour victorieux du président Donald Trump à la Maison Blanche, ils réclament auprès de leurs adversaires de droite d’avoir permis qu’il se présente aux élections.

Ce sont eux qui se présentent comme des «démocrates», des «sauveurs» autoproclamés de la démocratie; une démocratie qu’ils piétinent quand ils le peuvent. De plus, ils vivent dans une réalité parallèle, isolés dans leurs bulles, séparés du peuple et des travailleurs qu’ils prétendent représenter.

Ils sont incapables de comprendre qu’il n’est pas possible, sauf dans une dictature absolue, d’empêcher la manifestation de la volonté populaire, dont les dirigeants ne sont que les porteurs. S’ils suppriment un leader, un autre apparaîtra.

C’est ainsi que sont apparus des dirigeants capables de canaliser et d’exprimer la volonté majoritaire du peuple ! En ce moment même, lors de nos élections pour les maires et les conseillers municipaux, les hommes et les femmes de droite ont envahi démocratiquement, par la force du vote, l’arène politique, dans un tsunami d’affirmation populaire comme jamais vu auparavant.

Nos cadres, dans les différents partis, surgissent par dizaines, voire centaines. Et où sont les nouveaux cadres de la gauche ? Est-ce que quelqu’un sait ? Quelqu’un a vu quelque-chose? Ils ne sont nulle part. Le scénario de gauche est celui du vieillissement et de la désolation.

Même leurs porte-paroles, moins déconnectés de la réalité, le reconnaissent. Cela se produit pour une raison simple : le jardin de la politique ne fleurit que lorsqu’il est irrigué par la volonté populaire.

Lorsqu’une force politique se déconnecte du sentiment de la majorité, il est inévitable qu’elle dépérisse. Il se peut même qu’elle résiste un temps au prix de la répression et d’une utilisation éhontée des budgets publics, mais son sort est scellé. Cette force est vouée à devenir inutile, voire à disparaître. À combien d’anciennes puissances de la scène politique avons-nous vu cela arriver ?

Chacun fait ses propres choix. Nous, à droite, si injustement accusés d’«extrémisme», continuerons à persévérer sur la voie que nous avons toujours défendue, celle de la liberté et de la démocratie, entendues comme gouvernement du peuple.

Nous continuerons à nous efforcer d’écouter les gens et d’être connectés aux désirs les plus profonds de la société, même lorsque ceux-ci ne trouvent pas de place dans les mécanismes traditionnels de formation de l’opinion publique.

Et nous travaillerons avec la sérénité et l’obstination de ceux qui luttent chaque jour pour un avenir meilleur pour les personnes, les familles et notre Brésil.

Jair Messias Bolsonaro.

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