Partie 4. Définition du modèle de gestion des ressources naturelles de la forêt amazonienne. Comission Parlementaire d’Enquête Amazonie 1990.

La conclusion qui est partagée c’est qu’en règle générale la population d’Amazonie, exceptée celle qui gravite autour de la zone franche de Manaus, ne bénéficie pas des projets qui sont implantés. Et les résultats ne sont pas favorables à la région comme l’explique le Docteur Armando Mendes, qui prêche une politique d’articulation avec des actions qui au-delà de l’intégration physique promeut l’intégration économique.

L’objectif étant que la région bénéficie des effets des investissements, autrement dit que la région exportatrice de richesse ne voit pas l’effet multiplicateur des investissements se produire en dehors de cette région.

Comme le rappelle le Professeur José Marcelino, le premier impact de politique nationale d’occupation de l’Amazonie a été la destruction de l’organisation des chefs d’entreprises locaux. Nous avons vu disparaître des industries traditionnelles comme celle des chaussures, du tabac, des carrosseries, quelques industries textiles et aussi les banques locales.

En compensation il y a eu des effets positifs venant de l’arrivée du capital productif pour des activités d’intérêt national quand l’économie régionale peut être un complément avec la nationale (par l’évidence des exportations des états amazoniens responsables de 10 % des exportations brésiliennes).

Comme le met en avant le Professeur Samuel Benchimol, il n’est pas possible de faire une planification unique pour l’Amazonie parce qu’il y a diverses Amazonies. La caractéristique fondamentale de la région c’est sa diversité que ce soit la biodiversité, la géodiversité, les différents environnements de forêt, les écosystèmes variés et les inégalités économiques des sous-régions amazoniennes en plus des diversités des sols et des sous-sols.

Il y a un consensus quant à la nécessité d’explorer les immenses ressources naturelles que l’Amazonie possède mais de façon nationale et de manière plus rationnelle que ce qui a été fait jusqu’à maintenant.

Il n’existe pas dans l’histoire des populations développées des exemples de projets économiques qui n’ont pas eu une relation avec l’environnement en le modifiant et l’altérant. Une occupation rationnelle porte en considération la relation entre les bénéfices à obtenir et les coûts sociaux qui arriveront fatalement.

Des témoignages et des données recueillies dans cette Commission Parlementaire d’Enquête, nous pouvons arriver à la conclusion que l’Amazonie doit être objet de développement qui conserve les vocations de chaque sous-région dans sa notable diversité.

Samuel Benchimol parle des minerais comme la grande vocation d’Amazonie. Gilberto Siqueira préfère des réserves spécialisées en extraction.

Paulo de Tarso Alvim qui est un critique de ce qu’il appelle “les écologistes populaires” prouve qu’il y a des technologies appropriées pour la pratique de l’agriculture en Amazonie. Il ajoute qu’il est possible d’explorer le potentiel fabuleux de bois, de cellulose et de petites cultures typiques des climats tropicaux comme le cacao, le caoutchouc, le dendê. Il affirme aussi que la pêche est indiquée dans des sols de basse fertilité avec une technologie appropriée et en laissant les sols plus fertiles pour l’agriculture.

Paulo montre l’exemple du Sud-Est de l’Asie où l’agriculture tropicale a progressé et possède des conditions climatiques qui sont semblables à celles de l’Amazonie. Il met en avant le fait que la Malaisie est le plus grand producteur et exportateur de caoutchouc, de cacao, de noix de coco et de dendê.

Le projet appelé “Radam” de radars en Amazonie permet de d’obtenir une base de données des informations pour un plan de développement.

Mais un plus grand projet a été le satellite Amazônia 1 et conçu et lancé en 2020 sous le gouvernement Bolsonaro : L’Amazonia 1 est le premier satellite d’Observation de la Terre entièrement conçu, intégré, testé et opéré par le Brésil. Son orbite a été conçue pour offrir un taux élevé de revisite (5 jours), permettant ainsi de fournir une quantité significative de données sur un même point de la planète.

Cette caractéristique est extrêmement précieuse pour des applications comme l’alerte de déforestation en Amazonie, car elle augmente la probabilité de capturer des images utiles malgré la couverture nuageuse de la région.

Satellite Amazonia 1 –
PMM & Module de chargement.

Un encore plus grand pas a été fait avec le projet “Conecta Amazônia« , d’Elon Musk et Jair Messias Bolsonaro.

Le projet Conecta Amazônia, a pour but d’améliorer la connectivité dans la région amazonienne, ainsi que de surveiller la forêt. En mai 2022, Elon Musk a rencontré Jair Bolsonaro à São Paulo pour discuter de ce projet. Lors de cette rencontre, l’intention de fournir l’Internet à 19000 écoles rurales et de mettre en place une surveillance environnementale a été soulignée.
Starlink utilise une constellation de satellites en orbite basse pour fournir l’Internet. L’attente était que ces satellites couvrent l’immense région amazonienne, où l’infrastructure de télécommunications traditionnelle est limitée ou inexistante.

L’initiative a été vue comme un moyen de lutter contre la déforestation, en montrant au monde la situation en temps réelle de l’Amazonie, afin de contrer la désinformation des ONGs, célébrités et organismes corrompus. C’est cette situation en temps réelle qui localise les entreprises qui font de l’extraction illégale et de la contrebande qui leur fait peur et que la bureaucratie de l’état profond bloque encore aujourd’hui. Mais peu à peu cela avancera notamment grâce à la victoire écrasante du parti de Bolsonaro aux élections municipales de 2024 qui va permettre d’occuper les espaces et redistribuer les cartes.

Mensonges de Leonardo Dicaprio démasqués.

Pour illustrer l’instrumentalisation des célébrités Bolsonaro avait fait le buzz en répondant à l’hypocrite Leonardo Dicaprio : «Au fait, la photo que tu as publiée pour parler des feux en Amazonie en 2019 date de 2003. Il y a des gens qui veulent arrêter les citoyens brésiliens qui font ce genre d’erreur ici dans notre pays. Mais je suis contre cette idée tyrannique. Alors je te pardonne. Bises du Brésil !»

Armando Mendes met en avant les réponses positives du secteur productif qui fait de la reforestation homogène mais aussi des projets non destructifs, de domestication des espèces natives comme le cœur de palmier, l’açai mais aussi la culture de dendê, le cacao e la « pupunha » qui est une espèce de palmier, en plus de l’extraction de minerais de façon rationnelle.

La conclusion de la Commission d’Enquête Parlementaire c’est que c’est une absurdité énorme de ne pas exploiter les ressources naturelles de la forêt.

L’Amazonie est une immense source d’énergie et une arme puissante pour combattre la faim et créer le bien-être économique et social.

La forêt amazonienne permet aussi de créer une bande de données énormes de ressources génétiques et médicaments à disposition du monde.

De nombreuses études ont montré que les sols de l’Amazonie sont propices à l’agriculture et à la pêche. La seule question c’est que la pêche extensive doit être indiquée pour les sols plus pauvres (oxisols et ultisols) et interdite dans la forêt dense.

Il est essentiel de créer des pôles agro-industriels, d’extraction de bois, de pêche et d’extraction de minéraux qui sont compatibles avec une occupation permettant l’autonomie et l’indépendance des territoires.

La commission d’enquête parlementaire de 1990 explique dans sa conclusion que l’agression plus grande que la déforestation existe dans les tonnes de mercure qui contaminent les fleuves Madeira et Japajós et qui sont déversés par les chercheurs d’or.

Le projet nommé “marco temporal” approuvé par le congrès brésilien et en attente de libération par la cour suprême marque un pas immense en avant dans l’autonomie et l’indépendance des indiens.

Ysani explique que les ONGs globalistes alliées des médias et politiciens globalistes maintiennent l’indien pauvre, assisté et dépendant car l’indien est leur gagne pain.

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L’environnementalisme contemporain promu par les mérdias globalistes baigne dans une idéologie anti-civilisationelle et anti-naturelle en plus de contredire les enseignements monothéistes et la science.

L’environnementalisme contemporain baigne dans une idéologie anti-civilisationelle et anti-naturelle ainsi qu’il repose sur le concept de biocentrisme, où l’humain est vu comme une espèce parmi d’autres, sans primauté.

Cette vision inverse les valeurs traditionnelles en privilégiant l’environnement au-dessus des besoins humains, conditionnant le progrès et le bien-être des sociétés à des exigences environnementales souvent peu rigoureuses scientifiquement.

Cette idéologie contredit non seulement les enseignements monothéistes qui voient l’homme comme co-créateur avec Dieu, mais aussi la science en promouvant une vision obscurantiste de la nature humaine et de son rôle dans l’univers.

L’environnementalisme, tel qu’il est souvent présenté, véhicule une idée fallacieuse selon laquelle les ressources naturelles limitent l’expansion des avantages de la société industrielle à tous. Cette perspective est critiquée pour son manque de base scientifique et morale, suggérant que l’humanité doit se restreindre pour préserver la nature, une notion qui va à l’encontre de l’idée que l’homme, par sa créativité, doit participer à l’amélioration du monde.

Un exemple frappant de cette idéologie se trouve dans les discours de figures comme Lynn White Jr, qui accuse le christianisme d’avoir facilité l’exploitation de la nature en détruisant l’animisme païen, et dans des documents comme la Déclaration de Morelia, qui prône l’égalité entre tous les êtres vivants, reflétant une misanthropie sous-jacente.

Cette vision est également illustrée par l’hypothèse de Gaïa, qui personnifie la Terre comme un organisme vivant avec des mécanismes d’autorégulation, suggérant que l’humanité doit se conformer aux « désirs » de cette entité pour survivre, une idée qui traite l’humain comme un potentiel virus à éliminer.

En somme, cette idéologie environnementaliste, en inversant les rôles traditionnels de l’homme et de la nature, propose une vision où l’humain doit se soumettre à des exigences naturelles pour sa propre survie, une perspective qui est perçue comme anti-civilisationnelle et contre nature, en opposition directe avec les valeurs anthropocentriques et les avancées technologiques et scientifiques de l’humanité.