Partie 2. Les mythes et thèses supposément scientifiques sur l’Amazonie traités par la Commission d’Enquête Parlementaire Amazonie de 1990.

Page 15. Les mythes et thèses supposément scientifiques.

Le Docteur Paulo de Tarso Alvim, reconnu mondialement comme un des plus grands spécialistes en agriculture qui a travaillé pour la banque inter-américaine de développement réfute la version que l’Amazonie serait le poumon du monde en affirmant que :

«Lorsque la plante est en croissance elle produit plus d’oxygène que ce qu’elle consomme. Une forêt comme l’Amazonie n’est plus en croissance elle est déjà arrivée à son point maximum de développement dans un état que nous appelons de climax. Il y a des plantes bien évidemment qui peuvent croître mais c’est parce que ses voisines sont mortes. C’est ainsi que la masse végétale continue constante à travers les années. Il n’y a pas de changement parce qu’il n’y a pas de production de masse végétale. S’il n’y en a pas c’est parce qu’il n’y a pas de production plus grande d’oxygène que ce qu’elle consomme. Dans une végétation dans cet état tout ce que la plante produit en oxygène durant le jour elle le consomme durant la nuit.»

Danse son témoignage devant la Commission d’Enquête Parlementaire le Docteur Alvim a confirmé ce qui est écrit ci-dessus. Et il a en plus ajouté que la thèse selon laquelle la forêt amazonienne est productrice d’oxygène pour le monde n’a aucun fondement scientifique :

«De plus on ne connaît aucun scientifique qui se respecte qui formule cette théorie. Elle naît d’une erreur et se maintient par une autre erreur.»

Cette erreur est née en 1971 par un biologiste allemand Harald Sioli de l’Institut Max Planck. Alors interrogé en novembre par un journaliste nord-américain sur l’influence de la forêt sur la planète, le Docteur Sioli affirme que la forêt fixait une grande quantité environ 25 % de dioxyde de carbone CO2 existante dans l’atmosphère.

Le journaliste, comme le montre la transcription a remplacé le CO2 par l’oxygène et son article publié dans le monde entier a transformé les 25 % de CO2 fixé par la forêt en oxygène. Cela a été appelé le nouveau mythe amazonien.

Ce qui a été scientifiquement prouvé c’est que les algues et le phytoplancton présent dans les mers sont les responsables de la production et l’accumulation d’oxygène dans l’atmosphère terrestre. Ce sont eux les poumons du monde.

Page 19. L’influence de la forêt amazonienne sur le climat ou «effet de serre.»

L’effet de serre est une expression qui vient de l’anglais greenhouse effect qui fait analogie entre ce qui se passe dans l’atmosphère et dans les maisons aux toits de verre où dans les pays de climat froid on cultive les tulipes, les fleurs en général et aussi les salades et certains légumes. La lumière du soleil entre par le verre transparent, elle chauffe l’intérieur et la chaleur n’arrive pas à sortir parce que les vitres sont des isolants thermiques.

Une fraction de 30 % des rayons solaires se réfléchissent sur l’atmosphère et retournent dans l’espace. Les 70 % restants arrivent à la superficie et la réchauffent, ce qui provoque l’évaporation de l’eau (chaleur latente) et le réchauffement de l’air (chaleur sensible). La chaleur latente donne origine au pluie au nuage et aux courants océaniques. Ensuite viennent les grandes précipitations de pluie des régions équatoriales, responsable des forêts tropicales humides. Dans les latitudes 30 degrés Nord et Sud sous l’influence des vents secs se situent les principaux déserts de la planète.

Les scientifiques s’interrogent si les forêts tropicales humides source de chaleur et particulièrement l’amazonienne ont une influence sur le climat via la déforestation.

Schubert avance le fait qu’au niveau local et régional il y a des évidences qui l’affirme et il cite E. Salati : «L’altération du cycle hydrologique dans le sens de diminuer la quantité ou modifier la distribution spatiale ou temporelle des pluies implique déjà en soi une influence climatique.»

Luiz Molion ajoute : «La transformation de grande extension de forêt amazonienne en d’autres formes de couverture du sol va modifier aussi d’autres paramètres climatiques comme la rugosité du sol ou l’albédo.»

L’albédo est une mesure de la réflexion diffuse de la radiation solaire par rapport à l’ensemble de la radiation solaire reçue par un corps, comme une planète ou une lune. Il est généralement exprimé sous forme de fraction décimale ou de pourcentage. L’albédo est un facteur important dans la compréhension de l’équilibre énergétique et du climat d’un corps céleste. »

De nouvelles simulations mathématiques très controversées (on le verra ci-dessous) estiment qu’une déforestation généralisée de la forêt amazonienne réduirait de 20 % les plus régionales ce qui diminuerait possiblement en même proportion la quantité de chaleur latente libérée. Cela affecterait gravement le climat des régions tempérées les rendant encore plus froides avec la naissance du nouvel ère glacial.

Le gaz carbonique est un des principaux facteurs de l’effet de serre. Il est transparent à la lumière solaire autrement dit il la laisse passer mais il absorbe par contre en partie la radiation infra-rouge qui est émise par la superficie de la terre, étant de cette façon importante pour la régulation de la température de l’atmosphère. Depuis la révolution industrielle qui augmente la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère due au fait de brûler les combustibles comme le charbon, le pétrole et le gaz, il y a une émission de 5 milliards de tonnes de carbone dans l’atmosphère tous les ans.

En conséquence, la concentration de dioxyde de carbone qui était de 320 particules par million (ppm) en 1955 est passée à 350 en 1985 en admettant qu’elle peut arriver jusqu’à 700 en 2050 ce qui serait catastrophique et provoquant une augmentation sensible de la température de l’atmosphère qui amènerait à la disparition des calottes polaires dit Salati.

Mais cette théorie est très polémique et le docteur Luiz Gylvan Meira Filho, un scientifique de renom qui appartient à l’INPE dont il est le directeur de la météorologie, dans un témoignage fait le 7 avril 1989, a insisté sur l’impossibilité d’affirmer avec certitude absolue la corrélation de la forêt amazonienne avec le climat du monde.

Il a réitéré que les scientifiques se trompent très fréquemment et rappelle que c’était la soit disant bien pensante commune d’exprimer que les tâches solaires avaient un effet sur le climat ce qui a été prouvé ensuite d’être totalement faux.

Les théories concernant l’influence de la forêt amazonienne sur le climat sont difficilement trouvables et sont antagoniques. Par exemple si la forêt amazonienne disparaissait, les climatologues admettent qu’il y aurait une perte de près de 20% des pluies, ce qui ferait que l’atmosphère sur l’Amazonie aurait moins de vapeur disponibles qu’aujourd’hui.

Pour reprendre les paroles du docteur Molion : «Il y aurait une réduction des pluies avec cette simulation d’une déforestation généralisée. Tous les modèles mathématiques amènent à la même direction mais les chiffres différent énormément. S’il y avait réduction de 20 % dans la moyenne des pluies les conséquences seraient que moins de chaleur serait libérée pour l’atmosphère et plus de chaleur resterait proche de la superficie. Cela signifie une augmentation de la température (la chaleur sensible) et moins de chaleur qui serait transportée en dehors de la région.»

Le docteur Luiz Gylvan Meira Filho ajoute que : «Le problème du dioxyde de carbone c’est qu’il n’y a pas réellement de consensus sur l’augmentation du gaz carbonique dans l’atmosphère de la terre du à l’action de l’homme. Y compris avec toute la révolution industrielle parce que le cycle de carbone sur la planète est quelque chose d’extrêmement compliqué et un des acteurs dans cet équilibre des atomes de carbone sur la planète sont les océans. Les actions des océans sont très difficiles d’être compris dans le sens où il y a peu de mesures convenables sur les échanges de carbone entre les océans et l’atmosphère.»

Commentant un symposium de climatologues à l’Université des Nations Unies, Robert Dickinson, scientifique du Centre des Recherches Atmosphériques des États-Unis ce référent au travail présenté par E. Salati, qui met en avant le fait qu’une large fraction de pluie retourne dans l’atmosphère locale via l’évaporation de la forêt, affirme : «Au final il n’y a pas eu de concordance ni même d’accord général entre les participants sur l’implication de cette découverte sur de possibles effets climatiques de déforestation amazonienne. Il faudrait avoir des modèles mathématiques beaucoup plus détaillés sur le rôle des forêts dans le processus climatique pour répondre à des questions pareilles.»

Notez bien que les scientifiques travaillent avec l’hypothèse simplement absurde d’une complète destruction de la forêt amazonienne. Et ils arrivent en plus à des conclusions préliminaires non prouvées scientifiquement, comme affirme le propre Docteur Dickinson. Il s’agit d’exercices académiques qui sont admissibles pour l’étude et tout ce qu’ils peuvent affirmer c’est qu’il y a une tendance de diminution des pluies et par conséquent une augmentation de température.

Le Docteur Márcio Nogueira Barbosa, président de l’INPE, développe le fait que : «Ce qu’il existe via cette initiative internationale c’est un travail avec une technologie avancée de modelage et de prévisions. Ce sont des spéculations disant qu’avec la déforestation totale de l’Amazonie le froid augmentera de 4 degrés, ce qui provoquera alors la disparition des calottes polaires et l’inondation de la Hollande. Ces raisonnements constitue une série de suppositions qui en réalité manquent totalement de rigueur scientifique.»

Suite dans la Partie 3 :  Questionnements scientifiques de la théorie de l’effet de serre.

Plus dans mon nouveau livre qui sortira en 2025 : «Amazonie Politique.»

Ce 📖 vise à renforcer un processus de prise de conscience :
La corruption des ONGs qui se cachent derrière la démarcation politique des terres 🇧🇷.

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