Les médias traditionnels continuent de façonner la perception des figures politiques mondiales. Des leaders comme Jair Bolsonaro (Brésil), Donald Trump (États-Unis), Viktor Orbán (Hongrie) et Marine Le Pen (France) sont fréquemment étiquetés « extrême droite » par des médias comme CNN, Le Monde ou The Guardian. Si certaines de leurs politiques ou déclarations peuvent susciter des critiques, cette qualification récurrente contribue à une polarisation qui semble, en partie, construite par les médias eux-mêmes.
À travers des récits sélectifs, des omissions et une couverture inégale, ces derniers amplifient une fracture qu’ils dénoncent ensuite. Cet article explore cette dynamique et ses implications, en s’appuyant sur des données et des exemples concrets.
Elon Musk et le glissement idéologique.
Elon Musk a écrit sur X : « L’agenda ‘de droite’ d’aujourd’hui n’est que l’agenda centriste d’il y a 20 ans. La gauche est devenue un mouvement d’extinction. »

Ce glissement idéologique, où des positions autrefois modérées sont désormais jugées extrêmes, explique en partie la stigmatisation des leaders souverainistes.
Cette dérive, combinée aux choix éditoriaux des médias mainstream, contribue à une couverture déséquilibrée, où certains leaders bénéficient d’une indulgence relative, tandis que d’autres sont systématiquement caricaturés.
La polarisation : une construction médiatique amplifiée.
L’idée d’une société irrémédiablement divisée domine les récits médiatiques. Cependant, cette polarisation est en partie orchestrée par des choix éditoriaux influencés par des agendas économiques, politiques et idéologiques. Les leaders politiques sont souvent réduits à des catégories binaires – gauche progressiste contre droite conservatrice ou extrémiste –, occultant la complexité des contextes nationaux et des idées.
Comme le souligne un rapport de l’OCDE sur la polarisation (2023), les médias ne sont pas seuls responsables : les algorithmes des réseaux sociaux et les bulles de filtre amplifient également les divisions.
Ce phénomène réduit le débat public à une guerre culturelle, où la nuance est sacrifiée au profit de slogans percutants.
Études de cas : une couverture déséquilibrée.
Donald Trump (États-Unis, 2017-2021)
Trump a été dépeint comme xénophobe par CNN et d’autres médias mainstream, notamment pour des politiques comme le « Muslim Ban » de 2017. Pourtant, son administration a réalisé des avancées significatives, souvent éclipsées par des récits médiatiques sélectifs. Le chômage a atteint un creux historique de 3,5 % en 2019 (Bureau of Labor Statistics), bénéficiant particulièrement aux minorités, avec un taux de chômage des Afro-Américains à 5,9 %, le plus bas jamais enregistré.
Les Accords d’Abraham, normalisant les relations entre Israël et des pays arabes (Émirats, Bahreïn), ont marqué un succès diplomatique majeur, mais ont été sous-rapportés.
Les médias ont également minimisé ou ignoré des scandales potentiellement préjudiciables à l’opposition. Par exemple, l’affaire du laptop d’Hunter Biden, révélée par le New York Post en octobre 2020, a été largement censurée ou discréditée par des outlets comme CNN et The Washington Post, qui l’ont qualifiée de « désinformation » ou de « non-vérifiée ». Des documents ultérieurs, confirmés par le FBI en 2021, ont révélé des courriels suggérant des conflits d’intérêts liés aux affaires d’Hunter Biden en Ukraine et en Chine, mais ces révélations ont reçu une couverture minimale.
À l’inverse, les allégations d’ingérence russe dans l’élection de 2016 ont été amplifiées par des médias comme MSNBC et The New York Times, souvent sans preuves concluantes, malgré le rapport Mueller (2019) qui n’a pas établi de collusion directe avec la campagne de Trump. Un autre exemple est la couverture du dossier Steele, un rapport non vérifié alléguant des liens entre Trump et la Russie, relayé par BuzzFeed en 2017, mais largement discrédité depuis.
Ces choix éditoriaux, privilégiant certains récits tout en occultant d’autres, ont renforcé la perception d’un traitement médiatique biaisé contre Trump.
Viktor Orbán (Hongrie, depuis 2010).
Orbán est fréquemment caricaturé par les médias mainstream comme un leader autoritaire ou ultranationaliste, en raison de ses politiques migratoires strictes et de ses réformes institutionnelles.
Par exemple, Le Monde a qualifié son approche de « démocratie illibérale » (2018), et The Guardian a dénoncé son « populisme xénophobe » (2020). Pourtant, ses politiques ont produit des résultats concrets pour le peuple hongrois : l’impôt sur le revenu a été réduit à 15 %, l’un des plus bas d’Europe, stimulant le pouvoir d’achat des ménages, et le taux de natalité est passé de 1,3 à 1,6 enfant par femme entre 2010 et 2020 (Eurostat), répondant à des préoccupations démographiques majeures.
Ces mesures, qui soutiennent les familles et l’économie, sont rarement mises en avant face aux caricatures médiatiques.
Jair Bolsonaro (Brésil, 2019-2022).
Bolsonaro a été qualifié d’« extrémiste » par O Globo et The Guardian, souvent pour sa rhétorique clivante.
Pourtant, son mandat a produit des résultats mesurables :
Le système PIX a révolutionné les transactions financières, offrant des transferts instantanés sans frais, bénéficiant à des millions de Brésiliens (Banque mondiale, 2021).
75 % des services publics ont été digitalisés, plaçant le Brésil en tête des Amériques (Banque mondiale, 2022).
Auxílio Brasil a réduit l’extrême pauvreté de 5,4 % à 1,9 % (IBGE, 2022).

GraphoGame a permis une alphabétisation en 6 mois au lieu de 3 ans.
Des accords pour des engrais russes ont atténué les risques d’une crise alimentaire mondiale, selon Augusto Zimmerman (Epoch Times, 2022).
Certains médias ont exagéré en utilisant des images datant de 2003 pour discréditer Bolsonaro, comme dénoncé dans un tweet à Leonardo DiCaprio en 2019.

Par ailleurs, 163 000 km² de forêt amazonienne étaient en récupération en 2020 (INPE), un point rarement mentionné.

Marine Le Pen (France).
Avec 41,5 % des voix en 2022, Marine Le Pen est souvent qualifiée de xénophobe par Libération, en raison de sa « priorité nationale ». Ses propositions, axées sur la désindustrialisation et l’insécurité culturelle, résonnent avec certains électeurs, mais sont critiquées pour leur potentiel discriminatoire.
Cette stigmatisation s’inscrit dans la continuité de celle visant son père, Jean-Marie Le Pen, caricaturé comme soi-disant raciste par les médias mainstream, notamment dans les années 1980 et 1990, pour ses déclarations controversées, renforçant une image négative du mouvement qu’ils représentent.
Lula, biais médiatiques et contradictions.
Le contraste entre les mandats de Jair Bolsonaro (2019-2022) et de Luiz Inácio Lula da Silva (2023-2025) illustre un traitement médiatique inégal. Sous Bolsonaro, la taxe Selic, taux d’intérêt de référence pour l’emprunt des banques au Brésil, a atteint un creux historique de 6,3 %, favorisant les petites entreprises et les ménages. Sous Lula 3, elle a grimpé à 12,1 % après une hausse de 100 points de base en 2025 (Reuters, 03/02/2025), alourdissant la dette publique et le coût de la vie, comme noté par The Economist (18/07/2024).

Cette politique monétaire stricte profite aux banques via des prêts et obligations coûteux, un point peu couvert par les médias globalistes, qui présentent Lula comme un champion des classes populaires. Ce contraste rappelle la Selic de 18,4 % sous Lula 1 (2003-2006).
L’explosion des incendies sous Lula : un silence médiatique.
Sous Lula (2023-2025), les incendies en Amazonie ont atteint un pic alarmant de 278,3 milliers de foyers en 2024, dévastant 30,9 millions d’hectares, une hausse de 79,7 % par rapport à 2023 (Poder 360, 22/01/2025).

Pourtant, des médias comme CNN, BBC et Le Monde sont silencieux, contrairement à leur couverture virulente sous Bolsonaro. Les célébrités brésiliennes, comme Anitta et Gilberto Gil, actives contre Bolsonaro, se taisent aujourd’hui.
Les subventions Rouanet ont bondi de 5,9 milliards de reais par an sous Bolsonaro à 17,5 milliards en 2023 et 16,9 milliards en 2024 (Poder 360), soulevant des questions sur une possible influence.
Les conséquences de la polarisation.
Une enquête de MISgroup pour France-Soir (mars 2025, 1200 personnes) révèle que 62 % des Français jugent les médias télévisés biaisés, 88 % estiment qu’ils amplifient la peur, et 50 % souhaitent supprimer leurs subventions.
Vers une restauration du débat public.
Pour briser cette spirale, les médias doivent adopter une approche factuelle, couvrant les crises comme les succès sans biais. Les citoyens doivent diversifier leurs sources, en s’appuyant sur des plateformes comme X pour des témoignages bruts, mais aussi sur des rapports et bases de données. Les leaders doivent être évalués sur des indicateurs mesurables : chômage, dette, prix de l’électricité, prix de l’essence etc. Des plateformes indépendantes peuvent restaurer la confiance.
Conclusion.
La polarisation, amplifiée par des récits médiatiques sélectifs, caricature des leaders comme Trump, Orbán, Bolsonaro et Le Pen, tout en minimisant des crises comme les incendies sous Lula.
La hausse de la Selic (taux d’emprunt des banques) et le silence sur les subventions Rouanet aux artistes suggèrent des influences économiques et culturelles.
Si les critiques de ces leaders sont parfois fondées, un débat basé sur des faits vérifiables et des perspectives variées est essentiel pour apaiser les divisions et restaurer la confiance publique.