Pourquoi certains médias “alternatifs” caricaturent Donald Trump comme un pion de l’AIPAC et passent à côté de la réalité géopolitique.

Depuis son retour à la présidence des États-Unis en 2025, Donald Trump reste une figure clivante, suscitant des analyses divergentes dans les médias traditionnels et alternatifs.

Des plateformes comme GPTV, Le Média en 4-4-2, ainsi que des figures comme Youssef Hindi, Pierre Hillard, Pierre Jovanovic, et Mike Borowski, se présentent comme des voix dissidentes, mais adoptent une posture réductrice en dépeignant Trump comme un simple « employé » de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) ou des réseaux sionistes, notamment les Loubavitch.

En s’appuyant sur une grille de lecture simpliste, ces médias méconnaissent les dynamiques complexes du théâtre géopolitique de 2025, marqué par un réalignement stratégique impliquant le Conseil de coopération du Golfe (GCC), le secteur privé transnational (TPS), et des acteurs étatiques comme l’Iran et Israël.

Cet article analyse les raisons de cette caricature, ses limites, et en quoi la politique d’« America First » de Trump, loin d’être dictée par l’AIPAC, s’inscrit dans une transition vers une paix relative, faisant tomber à  l’eau les accusations de ces médias.


I. Le contexte des médias alternatifs : une quête de vérité entravée par des biais.

Les médias alternatifs comme GPTV, Le Média en 4-4-2, et des figures comme Youssef Hindi, Pierre Hillard, Pierre Jovanovic, et Mike Borowski se positionnent comme des contre-pouvoirs face aux récits homogénéisés des médias traditionnels.

Leur discours antimondialiste, qui dénonce les élites financières, les lobbies comme l’AIPAC, et l’influence des réseaux sionistes, répond à une méfiance croissante envers les institutions, exacerbée par des crises comme la guerre à Gaza et les tensions économiques.

Ces plateformes revendiquent une mission de « ré-information », cherchant à révéler les coulisses du pouvoir mondial.

Cependant, leur approche souffre d’une simplification excessive des dynamiques géopolitiques pour les rendre accessibles à leur public.

En qualifiant Trump de pion de l’AIPAC ou des Loubavitch, ils adoptent une narrative monocausale, où le « sionisme » devient l’explication universelle des décisions américaines.

Cette vision ignore les récents développements au Moyen-Orient, notamment l’entente saoudo-iranienne de 2023 et les purges ciblées de 2025, qui témoignent d’un réalignement stratégique orchestré par le Conseil de coopération du Golfe (GCC) et le secteur privé transnational (TPS), impliquant des acteurs bien plus larges que l’AIPAC.


II. La caricature de Trump comme pion de l’AIPAC.

L’AIPAC, puissant lobby pro-israélien, est souvent désigné par ces médias comme le maître d’œuvre de la politique étrangère américaine.

Pierre Jovanovic affirme que les décisions de Trump lors de son premier mandat – déplacement de l’ambassade à Jérusalem, reconnaissance des hauteurs du Golan, soutien à Benjamin Netanyahou – sont les preuves de sa soumission.

Youssef Hindi et Pierre Hillard évoquent l’influence des Loubavitch via Jared Kushner.

Mike Borowski, connu pour ses analyses critiques des élites globalistes sur GPTV (Geopolitique Profonde), renforce cette narrative en suggérant que Trump est sous l’emprise de réseaux sionistes.

Cette caricature passe à côté des dynamiques géopolitiques actuelles.

L’attaque israélienne du 13 juin 2025 contre des sites iraniens, rapportée par l’Atlantic Council, et l’élimination d’Ali Shamkhani, conseiller clé de l’ayatollah Ali Khamenei, montrent que les événements régionaux sont orchestrés par une coalition complexe impliquant le Conseil de coopération du Golfe (GCC), le secteur privé transnational (TPS), l’Iran et Israël.

Trump, loin d’être un exécutant, joue un rôle central dans cette transition, soutenant des négociations pour un cessez-le-feu et évitant une escalade militaire contre l’Iran, contrairement aux prédictions des médias alternatifs.


III. Les raisons de la caricature.

1. Une grille de lecture antimondialiste rigide.
Le discours de ces médias repose sur une vision antimondialiste attribuant un pouvoir démesuré à des entités comme l’AIPAC ou les Loubavitch.

Pierre Hillard voit en Trump un pion d’élites mondialistes, tandis que Pierre Jovanovic lie ses décisions à des réseaux financiers sionistes.

Mike Borowski, dans ses interventions, pointe régulièrement les influences globalistes et sionistes comme moteurs des politiques occidentales.

Cette approche, bien qu’elle puisse révéler certaines influences, devient problématique lorsqu’elle est appliquée systématiquement, ignorant les facteurs qui façonnent la politique de Trump : son électorat évangélique, soutenant Israël pour des raisons théologiques, ou ses calculs électoraux pour capter le vote pro-israélien.

L’entente saoudo-iranienne de 2023, médiatisée par la Chine et détaillée par l’Australian Institute of International Affairs, illustre la complexité des dynamiques régionales.

Cet accord a vu l’Iran réduire l’influence de ses proxies (Hezbollah, Houthis) en échange d’un accès économique, tandis que l’Arabie saoudite, via le Conseil de coopération du Golfe (GCC), consolidait son contrôle sur les marchés pétroliers.

Cette convergence d’intérêts étatiques, soutenue par le Conseil de coopération du Golfe (GCC) et le secteur privé transnational (TPS), contredit l’idée d’un Moyen-Orient dominé par le sionisme, rendant la caricature de Trump comme pion de l’AIPAC obsolète.

2. Hauteur et complexité.
Ces médias qualifient les actions d’Israël de « génocide » : GPTV diffuse des titres comme « Gaza : le génocide oublié ».

Pierre Jovanovic et Mike Borowski amplifient cette indignation en dénonçant les élites occidentales complices.

Ces discours reflètent une indignation tout à fait légitime contre une véritable épuration ethnique à Gaza.

Mais ces médias ensuite ne prennent pas de la hauteur pour analyser les différents acteurs de la région de façon plus globale.

Et des initiatives comme le projet « Palestine Émergente », lancé en mai 2024 par McKinsey et des financiers comme Larry Fink, Jamie Dimon et Stephen Schwarzman, montrent un pivot vers une reconstruction économique de Gaza, soutenu par le Conseil de coopération du Golfe (GCC) et le secteur privé transnational (TPS).

Trump, en appuyant ces efforts, contribue à une désescalade, contredisant l’image de pion belliciste dépeinte par ces médias.

3. Une méconnaissance des dynamiques géopolitiques.
Une grand part des médias alternatifs français projettent des grilles de lecture sur la politique américaine, méconnaissant ses spécificités.

Le soutien de Trump à Israël s’explique également en partie par son alliance avec les évangéliques chrétiens, représentant 25 % de l’électorat républicain et soutenant Israël pour des raisons eschatologiques.

Les purges de juin 2025, comme l’élimination d’Ali Shamkhani par Israël, montrent que les frappes visent à marginaliser les « hardliners » iraniens, dans le cadre d’une stratégie concertée avec le Conseil de coopération du Golfe (GCC) et le secteur privé transnational (TPS), et non une soumission à l’AIPAC.

L’accusation d’une influence des Loubavitch, relayée par Hindi, Jovanovic, et Borowski, repose sur des spéculations fragiles, comme les liens de Jared Kushner, qui ne suffisent pas à expliquer la politique de Trump.

4. Une stratégie de polarisation.
Ces médias prospèrent sur la polarisation, adoptant un ton provocateur pour se démarquer des médias traditionnels.

En présentant Trump comme un pion du sionisme, ils s’adressent à un public convaincu que les élites manipulent le monde.

Cependant, cette surenchère sacrifie la nuance, comme en témoigne leur silence sur les efforts de Trump pour un cessez-le-feu, prédit par Khaoula Hidawi sur X pour fin juin 2025, médiatisé par la Russie, le Conseil de coopération du Golfe (GCC), et les États-Unis.


IV. Les limites de cette approche.

1. Une perte de crédibilité face aux faits.
La caricature de Trump comme pion de l’AIPAC est ridiculisée par les faits.

En 2025, Trump a démontré que sa politique d’« America First » prime sur les intérêts israéliens.

Sa pression sur Netanyahou pour marginaliser des figures belliqueuses comme Itamar Ben Gvir et Bezalel Yoel Smotrich, son soutien au projet « Palestine Émergente », et son refus d’escalader le conflit contre l’Iran montrent qu’il agit en fonction d’une stratégie globale.

Les Accords d’Abraham de 2020, normalisant les relations entre Israël et des pays arabes, et les négociations de 2025 pour un cessez-le-feu à Gaza contredisent les prédictions apocalyptiques de ces médias.

La chute d’Assad en décembre 2024, rapportée par RFE/RL, a affaibli l’« Axe de la Résistance » iranien, forçant Téhéran à adopter une coexistence pragmatique avec ses rivaux, soutenue par le Conseil de coopération du Golfe (GCC).

Ces développements montrent que Trump s’inscrit dans une dynamique régionale complexe, et non dans une soumission à l’AIPAC.

2. Une marginalisation du discours alternatif.
En versant dans des explications simplistes, ces médias ne font pas un travail d’analyse.

Les accusations contre les Loubavitch ou l’AIPAC, relayées par Hindi, Hillard, Jovanovic, et Borowski, bien qu’elles captent l’attention par le sensationnalisme en vogue dans les réseaux sociaux, tombent à l’eau.

On constate leur incapacité à reconnaître des dynamiques comme l’entente saoudo-iranienne ou la chute d’Assad.

3. Une occultation des avancées pour la paix.
En se focalisant sur le sionisme, ces médias passent à côté des efforts de paix orchestrés par le Conseil de coopération du Golfe (GCC) et le secteur privé transnational (TPS).

Le projet « Palestine Émergente », soutenu par des investissements massifs, vise à reconstruire Gaza et la Cisjordanie, marquant un pivot vers une « paix et prospérité » économique.

Trump, en soutenant ces initiatives, joue un rôle clé dans cette transition, contrairement à l’image de pion belliciste dépeinte par ces médias.


V. Vers une analyse plus rigoureuse.

Pour regagner en crédibilité, les médias alternatifs doivent abandonner les caricatures et raccourcis et se baser sur les faits des acteurs régionaux.

Ils devraient reconnaître la complexité des dynamiques géopolitiques, intégrant le rôle du Conseil de coopération du Golfe (GCC), du secteur privé transnational (TPS), et des négociations impliquant l’Iran et Israël.

Une critique légitime d’Israël ou de l’AIPAC est possible sans verser dans des accusations simplistes contre Trump.

Enfin, ils devraient saluer les avancées pour la paix, comme le projet « Palestine Émergente », tout en restant vigilants face aux défis, tels que la dénucléarisation iranienne ou la réaction des populations locales.


VI. Conclusion.

Les médias alternatifs comme GPTV, Le Média en 4-4-2, Youssef Hindi, Pierre Hillard, Pierre Jovanovic, et Mike Borowski jouent un rôle crucial en défiant les récits dominants, mais leur caricature de Trump comme pion de l’AIPAC ou des Loubavitch révèle leurs limites.

Leur grille de lecture rigide et leur méconnaissance des dynamiques régionales les conduisent à des analyses simplistes qui alimentent l’escalade et la polarisation plutôt que la compréhension.

Les faits – l’entente saoudo-iranienne, les purges ciblées, le projet « Palestine Émergente », et les efforts de Trump pour la paix – démontent leur vision d’un Trump soumis au sionisme.

Pour rester pertinents, ces médias doivent adopter une approche rationnelle non uniquement idéologique ou eschatologique, afin de prendre de la hauteur et de rendre justice à la complexité du théâtre géopolitique de 2025 et des avancées vers une paix relative au Moyen-Orient.

Un théâtre géopolitique au Moyen-Orient : le réalignement inédit de 2025.

Introduction.

Alors que le Moyen-Orient traverse une période de bouleversements sans précédent, les événements des dernières semaines dessinent les contours d’un théâtre géopolitique soigneusement orchestré. 

Le 13 juin 2025, l’attaque israélienne contre des sites militaires et nucléaires iraniens, rapportée par l’Atlantic Council, a provoqué une hausse de 10 % des prix du Brent, bien que ces derniers soient restés en dessous des 80 dollars le baril. 

Cette retenue apparente des marchés, malgré les menaces iraniennes d’attaquer le détroit d’Ormuz, témoigne d’une confiance inhabituelle dans la stabilité régionale. 

Derrière cette escalade militaire se cache en fait un réalignement stratégique entre les puissances régionales et globales. 

Ce réalignement est orchestré par une convergence d’intérêts entre le Conseil de coopération du Golfe (GCC), le secteur privé transnational (TPS), et les dirigeants iranien et israélien, Ayatollah Ali Khamenei et Benjamin Netanyahu. 

Cet article explore cette dynamique fascinante tout en intégrant des perspectives sur la divergence entre États et proxies ainsi que sur les purges ciblées qui redéfinissent les leaderships régionaux.

Le virage inattendu de 2023 et la chute d’Assad.

Tout commence avec l’entente saoudo-iranienne de 2023, un accord médiatisé par la Chine et détaillé par l’Australian Institute of International Affairs. 

L’Arabie saoudite a offert un accès économique et une médiation régionale à l’Iran, tandis que Téhéran acceptait de laisser ses proxies – notamment le Hezbollah et les Houthis – s’éteindre progressivement. 

Cette entente a permis à l’Iran de surmonter ses difficultés économiques, exacerbées par les sanctions, tout en offrant au Conseil de coopération du Golf (GCC) un contrôle accru sur les marchés pétroliers et une influence indirecte sur les milices soutenues par Téhéran. 

Ce pivot de Khamenei vers des intérêts étatiques, au détriment des objectifs des proxies, a marqué une divergence stratégique majeure, un phénomène récurrent dans l’histoire géopolitique.

Ce réalignement a été amplifié par la chute spectaculaire du régime d’Assad en Syrie en décembre 2024, rapportée par RFE/RL. 

Cet événement a affaibli l’« Axe de la Résistance » iranien, privant le Hezbollah de ses routes d’approvisionnement via la Syrie, comme l’a reconnu Sheikh Naim Qassem en décembre 2024. 

Cette faiblesse a forcé Téhéran à repenser sa stratégie, abandonnant progressivement ses ambitions hégémoniques via ses proxies pour adopter une coexistence pragmatique avec ses rivaux régionaux, un tournant qui s’aligne avec la narrative d’une gestion contrôlée des conflits.

Une purge calculée : les éliminations de juin 2025.

Les récents événements militaires confirment cette transition. 

Le 14 juin 2025, l’armée israélienne (IDF) a éliminé Ali Shamkhani, conseiller clé de Khamenei depuis 2023 et ancien chef de la sécurité nationale iranienne, ainsi que 30 officiers supérieurs, dont des commandants de la Garde révolutionnaire, selon World Israel News. 

Ces frappes, menées dans le cadre de l’opération « Lion Ascendant », ne semblent pas viser une escalade incontrôlée, mais plutôt une purge ciblée des “hardliners” iraniens, un processus qui reflète une volonté de redéfinir les leaderships régionaux en phase avec les nouveaux objectifs étatiques. 

De même, les pressions croissantes sur Netanyahu pour écarter certaines figures de son cabinet, comme Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, suggèrent une coordination similaire en Israël, où les éléments les plus belliqueux sont progressivement marginalisés.

Cette série d’éliminations et de restructurations politiques ne relève pas du hasard. 

Ces actions s’inscrivent dans une «gestion de foule» orchestrée par le Conseil de coopération du Golfe (GCC) et le secteur privé transnational (TPS), visant à éliminer les éléments devenus des passifs dans la région. 

Les proxies iraniens et les faucons israéliens, autrefois utiles à leurs stratégies respectives, ont désormais dépassé leur date d’expiration. 

Les frappes israéliennes, loin d’être une déclaration de guerre, apparaissent comme un signal de l’accord de Netanyahu à rejoindre la table des négociations, aux côtés de Khamenei, pour une transition post-conflit.

L’émergence d’une nouvelle vision : le projet «Palestine émergente».

Parallèlement, une initiative économique inédite voit le jour : le projet «Palestine Émergente», lancé en mai 2024 par des directeurs de McKinsey et des titans financiers comme Larry Fink, Jamie Dimon et Stephen Schwarzman, selon Consultancy Middle East. 

Porté par le Palestinian Reconstruction and Economic Partnership (PREP), ce plan vise à reconstruire Gaza et la Cisjordanie, marquant un pivot du secteur privé transnational (TPS) – décrit comme une entité supranationale au service des profits militaires et financiers – vers une domination économique. 

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de « paix et prospérité », soutenue par des centaines de milliards de dollars d’investissements conjoints entre le Conseil de coopération du Golfe (GCC) et le secteur privé transnational (TPS).

Ce virage s’explique par la reconnaissance par le TPS de l’échec probable d’Israël à atteindre son objectif d’« épuration ethnique » en Palestine, un objectif qui menaçait de tarir les profits de l’industrie militaire (MIC) au Moyen-Orient. En anticipant cette impasse, le secteur privé transnational (TPS) a négocié avec le Conseil de coopération du Golfe (GCC) pour réorienter ses priorités, tamerant Netanyahu et alignant l’Iran sur une voie de dénucléarisation et de démilitarisation. 

Le résultat est une coalition improbable où Khamenei et Netanyahu, bien que rivaux historiques, agissent comme des exécutants d’une vision commune dictée par Riyad et les grandes firmes occidentales.

Un scénario chiffré : les prévisions et les dynamiques énergétiques.

Les signes concrets de cette transition ne manquent pas. 

Khaoula Hidawi, un observateur sur X, prédit un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël d’ici deux semaines, médiatisé par la Russie, le Conseil de coopération du Golfe (GCC) et les États-Unis. 

Cette prédiction s’aligne avec les efforts historiques de l’Initiative pour la Paix au Moyen-Orient, lancée en 2003, qui a promu des dialogues interculturels et pourrait fournir un cadre pour ces négociations. 

Par ailleurs, l’Atlantic Council note que la résilience des infrastructures pétrolières et une surabondance mondiale ont limité la panique des marchés, malgré les menaces iraniennes. 

Cette stabilité suggère une coordination sous-jacente pour éviter une escalade énergétique, renforçant l’idée d’un théâtre géopolitique maîtrisé.

Le secteur privé transnational (TPS) joue un rôle clé dans cette choreography. 

En retirant son soutien aux ambitions militaires israéliennes et en poussant pour une solution à deux États ou une confédération multiethnique, il sécurise une nouvelle source de profits tout en préservant son influence. 

Netanyahu, conscient de l’effritement de sa coalition, voit dans cette transition une porte de sortie, évitant les poursuites internationales, tandis que Khamenei garantit la survie de son régime en échange de concessions stratégiques.

Une consolidation sans précédent dans le monde musulman.

Ce qui émerge de cette analyse est une consolidation sans précédent dans le cœur du monde musulman. 

Le jeu à quatre joueurs – Iran, Israël, le Conseil de coopération du Golfe (GCC) et le secteur privé transnational (TPS) – s’est effondré en un triptyque où le GCC et le TPS, alliés à Khamenei et Netanyahu, forment une entité dominante. 

L’« Axe de la Résistance » et le cabinet israélien hawkish, relégués au rang de seconds rôles, sont en voie de marginalisation. 

Ce processus, décrit comme un «nettoyage de maison», vise à purger les éléments militarisés tout en façonnant une narrative de « paix et prospérité ».

Cette transition soulève des questions éthiques et idéologiques. 

Certains critiquent le Conseil de coopération du Golfe (GCC) pour avoir « trahi » le monde musulman en s’associant au secteur privé transnational (TPS), tandis que d’autres y voient une opportunité de libération pour Gaza. Cependant, cette realignment reflète la nature pragmatique du pouvoir, où les intérêts étatiques l’emportent sur les idéologies. 

La chute d’Assad et les purges ciblées, comme celle de Shamkhani, illustrent cette priorité donnée aux objectifs nationaux sur les engagements proxys, un point clé de l’analyse géopolitique récente.

Les défis et les perspectives.

Malgré cette coordination apparente, des incertitudes persistent. 

La capacité du Conseil de coopération du Golfe (GCC) et du secteur privé transnational (TPS) à maintenir l’adhésion de Khamenei et Netanyahu face à leurs hardliners respectifs reste à prouver. 

De plus, la réaction des populations, notamment en Iran et en Palestine, pourrait compliquer cette transition si elle est perçue comme une imposition étrangère. 

Enfin, la question de la dénucléarisation iranienne, bien que discutée, exigera des garanties solides pour éviter une résurgence des tensions.

Néanmoins, les signes d’un changement profond sont là. 

Les frappes israéliennes, les restructurations politiques et les initiatives économiques convergent vers une démilitarisation régionale et une normalisation des relations. 

La stabilité des marchés pétroliers, malgré les tensions, et les éliminations ciblées de figures comme Shamkhani renforcent l’hypothèse d’une transition contrôlée. 

Si cette trajectoire se confirme, elle pourrait marquer la fin d’une ère de conflits par procuration et ouvrir la voie à une reconfiguration durable du Moyen-Orient.

Conclusion.

En somme, le théâtre géopolitique que nous observons en juin 2025 n’est pas une guerre, mais une transition maîtrisée. 

Sous la direction du Conseil de coopération du Golfe (GCC) et du secteur privé transnational (TPS), avec Khamenei et Netanyahu comme exécutants, la région se dirige vers une ère de consolidation économique et de paix relative. 

Ce réalignement, bien que controversé, reflète la fluidité du pouvoir mondial, où les États privilégient leurs intérêts sur les idéaux. 

À nous, en tant qu’observateurs, de rester vigilants et d’analyser avec rigueur les développements à venir, car l’histoire, une fois de plus, s’écrit sous nos yeux.