La Guerre Secrète de l’Oncle Sam contre la Pensée Indépendante. Par Mike Benz.

Dans un discours captivant à la Restore Free Speech Conference, Mike Benz, ancien responsable du Département d’État américain et directeur exécutif de la Foundation for Freedom Online, a levé le voile sur ce qu’il appelle « Digital MK Ultra » — un écho moderne des tristement célèbres expériences de contrôle mental de la CIA du milieu du XXe siècle.

Comment appelez-vous cela quand des laboratoires universitaires financés par le gouvernement s’associent à des firmes privées de censure et d’espionnage pour développer des vidéos afin de laver le cerveau du public pour l’amener à adopter un ensemble spécifique de croyances?

Vous l’appelez « Digital MKUltra« .

Le discours de Benz, a disséqué la manière dont les agences gouvernementales américaines redirigent les dollars des contribuables vers des laboratoires universitaires qui sont les pionniers des techniques de lavage de cerveau.

Au cœur de ses révélations se trouve le Dr Cynthia Miller-Idriss, une académicienne de premier plan dont le travail brouille les lignes entre éducation, renseignement et manipulation comportementale.

S’inspirant de l’analyse de Benz, cet article explore les mécanismes de cette « psyop » numérique, ses liens avec la censure, et ses implications glaçantes pour la pensée libre.

Les Échos de MK Ultra à l’Âge Numérique.

Benz invoque MK Ultra non pas comme une hyperbole, mais comme un parallèle structurel.

Le programme original, dirigé par la CIA des années 1950 aux années 1970, impliquait de doser des sujets non consentants avec du LSD et d’autres substances dans plus de 60 universités — de Stanford à Berkeley — pour créer une modification comportementale.

La version d’aujourd’hui, argue Benz, troque les produits chimiques contre des algorithmes et des vidéos, ciblant les populations via les réseaux sociaux et des campagnes de « prébunking ».

Financés par la National Science Foundation (NSF), le Department of Homeland Security (DHS) et le Department of Education, ces efforts visent à « inoculer » les esprits contre la « désinformation » — un terme que Benz considère comme appliqué de manière sélective aux opinions dissidentes sur tout, des vaccins aux élections.

La Dr Cynthia Miller-Idriss est professeur à la School of Public Affairs et à la School of Education de l’American University.

Elle dirige le Polarization and Extremism Research and Innovation Lab (PERIL), un centre pour l’étude de la radicalisation en ligne.

Ses recherches ont obtenu des subventions de la NSF, du DHS et du Department of Education, finançant des projets que Benz décrit comme « la science de la censure » et « le lavage de cerveau ».

Miller-Idriss a témoigné plusieurs fois devant le Congrès, y compris lors des audiences de 2022 sur l’extrémisme domestique, où elle a souligné que les efforts de contre-désinformation se concentrent sur «enseigner aux gens comment penser» plutôt que de dicter le contenu.

Pourtant, Benz met en lumière l’ironie : le travail de Cynthia Miller-Idriss, cible de manière disproportionnée les narratifs de droite, de la base électorale de Trump au parti européen Alternative for Germany (AfD), qui prône la sortie de l’UE et la restauration des liens avec la Russie — des positions que Benz dit menacer les intérêts d’une certaine politique étrangère américaine.

Ses livres, tels que « Hate in the Homeland: The New Global Far Right » et « The Extreme Gone Mainstream », présentent l’extrémisme d’extrême droite comme une menace mainstream, le reliant souvent à la culture jeune et aux espaces en ligne.

Benz souligne ses briefings aux agences de renseignement, y compris la CIA, sur les tactiques de désinformation — par exemple pour contrer des menaces comme l’ascension de l’AfD, qui pourrait perturber l’agenda de l’OTAN.

Dans une critique incisive, Benz note son focus sur « arrêter Trump », assimilant ses supporters à des acteurs « d’extrême droite », potentiellement ciblant 100 millions d’Américains dans le viseur de la censure.

Le Laboratoire PERIL : Un Nexus entre Académie et Renseignement.

Au PERIL, l’équipe de Miller-Idriss développe des outils pour « favoriser la résilience communautaire » contre l’extrémisme, mais Benz dépeint le laboratoire comme une usine de censure.

Un partenaire clé est Google Jigsaw, l’« incubateur pour contradicteurs géopolitiques » du géant technologique, fondé par Jared Cohen — un ancien du Département d’État que Benz appelle « le starter de fêtes de Condi » pour être pionnier sur l’utilisation des réseaux sociaux dans les changements de régimes soutenus par la CIA, comme les Printemps Arabes.

L’API Perspective de Jigsaw, entraînée sur les données de l’élection de 2016, a été initialement conçue pour contrer la propagande de l’État islamique, mais scanne maintenant les discours « toxiques », y compris la rhétorique anti-vaccins.

Benz met en lumière une collaboration PERIL-Jigsaw de 2022 : une étude quasi-expérimentale testant des « vidéos d’inoculation attitudinale » sur 2 000 adultes non vaccinés.

Ces clips de 30 secondes, stylisés comme des « vaccins » psychologiques, exposent les spectateurs à des versions affaiblies et homme de paille des arguments anti-vax — des affirmations comme « les vaccins sont contre-nature » ou « causent des blessures non liées » — puis les inondent de contre-arguments pour bâtir une aversion.

Les résultats ? Les participants ont montré un soutien réduit pour le partage ou le financement de ce contenu, ainsi qu’une plus grande volonté de se vacciner.

Benz compare cela à Orange Mécanique : visionnage forcé pour recabler les croyances, en cherchant non seulement les changements d’attitude mais aussi la suppression de la dissidence en ligne.

Résultats Clés de l’ÉtudeDescription
Reconnaissance des Tactiques de DésinformationLes spectateurs ont mieux identifié les « stratégies rhétoriques » dans les narratifs anti-vax.
Réduction du Partage/SoutienMoindre probabilité de partager ou de soutenir financièrement les vidéos de désinformation.
Augmentation de la Volonté de VaccinationPlus grande intention de se faire vacciner contre le COVID-19 après visionnage.

Ce « prébunking » reflète les mécanismes des vaccins : une microdose de la « maladie » (désinformation ou déformation) bâtit des anticorps (aversion).

Benz avertit que c’est une « carte de sortie de la logique gratuite » — encadrée comme une éducation neutre mais déployée pour influencer le comportement pendant des crises comme les déploiements de vaccins.

Le Codebook : Cartographier la Dissidence pour la Censure IA.

Dans les détails plus profonds, le travail de PERIL inclut le développement de « codebooks » de rhétorique anti-vax — lexiques de mots-clés, phrases et narratifs pour definir um script base pour les vidéos d’inoculation.

Benz trace une ligne directe vers les outils IA financés par le Pentagone qui ciblaient l’argot de l’État islamique et qui maintenant, la même technologie sabote les sceptiques.

Une publication PERIL de 2022 a cartographié la propagande anti-vax en anglais, testant trois vidéos d’inoculation contre elle.

Sur le compte officiel de PERIL, cela s’étend à qualifier Elon Musk de menace « adjacente à QAnon » pour la démocratie — contredisant le témoignage de Miller-Idriss que son laboratoire évite les positions politiques.

Benz relie cela à des audiences plus larges sur la censure, référant Martin Gurri — un ancien analyste de la CIA et auteur de « The Revolt of the Public » — qui a témoigné aux côtés de figures comme Matt Taibbi sur la collusion gouvernement-réseaux sociaux.

Implications : Un Premier Amendement Assiégé.

Le discours de conférence de Benz dépeint le Digital MK Ultra comme une toile d’agences de renseignement, d’universités et d’ONG expérimentant sur les citoyens — votre «ancestralité», comme il le dit en plaisantant.

Financé par trois agences, il pratique un sabotage économique : déboosting du contenu des sceptiques pour affamer les créateurs de revenus, tout en étant protégé par les dispositions du Premier Amendement qui interdisent au gouvernement de favoriser les médias.

Comme Benz l’exhorte, comprendre cela n’est pas de la paranoïa ; c’est de la préparation.

Les innovations de Miller-Idriss, bien que masquées par une rhétorique anti-extrémiste, « pré-censurent » toute croyance défiant le statu quo.

À l’ère de la modération pilotée par l’IA, la ligne entre inoculation et endoctrinement se brouille.

Les contribuables méritent la transparence : finançons-nous la résilience ou un changement de régime à domicile ?

Cet article est basé sur la keynote de Mike Benz à la Restore Free Speech Conference, février 2024.

Uncle Sam’s Secret War on Free Thought. By Mike Benz.

In a riveting address at the Restore Free Speech Conference, Mike Benz, former U.S. State Department official and executive director of the Foundation for Freedom Online, pulled back the curtain on what he terms « Digital MK Ultra« —a modern echo of the infamous CIA mind-control experiments of the mid-20th century.

Benz’s talk, delivered with the urgency of a whistleblower, dissected how U.S. government agencies are channeling taxpayer dollars into university labs to pioneer techniques of psychological brainwashing.

At the heart of his revelations is Dr. Cynthia Miller-Idriss, a prominent academic whose work blurs the lines between education, intelligence, and behavioral manipulation.

Drawing from Benz’s analysis, this article explores the mechanics of this « digital » psyop, its ties to censorship, and its chilling implications for free thought.

The Echoes of MK Ultra in the Digital Age.

Benz invokes MK Ultra not as hyperbole but as a structural parallel.

The original program, run by the CIA from the 1950s to the 1970s, involved dosing unwitting subjects with LSD and other substances at over 60 universities—from Stanford to Berkeley—to engineer behavioral modification.

Today’s version, Benz argues, swaps chemicals for algorithms and videos, targeting populations through social media and « prebunking » campaigns.

Funded by the National Science Foundation (NSF), Department of Homeland Security (DHS), and Department of Education, these efforts aim to « inoculate » minds against « misinformation« —a term Benz contends is selectively applied to dissenting views on everything from vaccines to elections.

Enter Dr. Cynthia Miller-Idriss, a professor at American University’s School of Public Affairs and School of Education.

She directs the Polarization and Extremism Research and Innovation Lab (PERIL), a hub for studying online radicalization.

Her research has secured grants from the NSF, DHS, and Department of Education, funding projects that Benz describes as « the science of censorship » and « psychological brainwashing.« 

Miller-Idriss has testified before Congress multiple times, including in 2022 hearings on domestic extremism, where she emphasized that counter-disinformation efforts focus on « teaching people how to think » rather than dictating content.

Yet Benz highlights the irony: her work, he claims, disproportionately targets right-leaning narratives, from Trump’s voter base to Europe’s Alternative for Germany (AfD) party, which advocates exiting the EU and restoring ties with Russia—positions Benz says threaten U.S. foreign policy interests.

Her books, such as « Hate in the Homeland: The New Global Far Right » and « The Extreme Gone Mainstream« , frame far-right extremism as a mainstream threat, often linking it to youth culture and online spaces.

Benz points out her briefings to intelligence agencies, including the CIA, on disinformation tactics—ostensibly to counter threats like AfD’s rise, which could disrupt NATO’s agenda.

In one pointed critique, Benz notes her focus on « stopping Trump, » equating his supporters with « far-right » actors, potentially ensnaring 100 million Americans in the crosshairs of censorship.

The PERIL Lab: A Nexus of Academia and Intelligence.

At PERIL, Miller-Idriss’s team develops tools to « foster community resilience » against extremism, but Benz portrays it as a censorship factory.

A key partner is Google Jigsaw, the tech giant’s « incubator for geopolitical contradictors, » founded by Jared Cohen—a State Department alum who Benz calls « Condi’s party starter » for pioneering social media in CIA-backed regime changes, like the Arab Spring.

Jigsaw’s Perspective API, trained on 2016 election data, was originally designed for countering ISIS propaganda but now scans for « toxic » speech, including anti-vaccine rhetoric.

Benz spotlights a 2022 PERIL-Jigsaw collaboration: a quasi-experimental study testing « attitudinal inoculation videos«  on 2,000 unvaccinated adults.

These 30-second clips, styled as psychological « vaccines, » expose viewers to weakened, straw-manned versions of anti-vax arguments—claims like « vaccines are unnatural » or « cause unrelated injuries« —then flood them with counterpoints to build aversion.

The results? Participants showed reduced support for sharing or funding such content, alongside higher willingness to vaccinate.

Benz likens this to A Clockwork Orange: forced viewing to rewire beliefs, measuring not just attitude shifts but suppression of dissent online.

Key Study OutcomesDescription
Recognition of Misinformation TacticsViewers better identified « rhetorical strategies » in anti-vax narratives.
Reduced Sharing/SupportLower likelihood to share or financially back misinformation videos.
Increased Vaccine WillingnessHigher intent to get COVID-19 shots post-viewing.

This « prebunking » mirrors vaccine mechanics: a microdose of the « disease » (distorted misinformation) builds antibodies (aversion).

Benz warns it’s a « get out of logic free card« —framed as neutral education but deployed to nudge behavior during crises like vaccine rollouts.

The Codebook: Mapping Dissent for AI Censorship.

Deeper in the weeds, PERIL’s work includes developing « codebooks » of anti-vax rhetoric—lexicons of keywords, phrases, and narratives to script inoculation videos.

Benz draws a direct line to Pentagon-funded AI tools that targeted ISIS slang for removal; now, the same tech sandblasts skeptics.

A 2022 PERIL publication mapped English-language anti-vax propaganda, testing three inoculation videos against it.

On PERIL’s official account, this extends to branding Elon Musk as a « QAnon-adjacent » threat to democracy—contradicting Miller-Idriss’s testimony that her lab avoids policy stances.

Benz ties this to broader censorship hearings, referencing Martin Gurri—a former CIA analyst and author of « The Revolt of the Public« —who testified alongside figures like Matt Taibbi on government-social media collusion.

Democrats, Benz notes, dismissed such claims, even as evidence mounted of « simultaneous not happening and happening » censorship.

Implications: A First Amendment Under Siege.

Benz’s conference talk paints Digital MK Ultra as a web of intelligence agencies, universities, and NGOs experimenting on citizens—your « ancestorship, » as he quips.

Funded by three agencies, it risks economic sabotage: deboosting skeptics’ content to starve creators of revenue, all under First Amendment protections that bar government media favoritism.

As Benz urges, understanding this isn’t paranoia; it’s preparation.

Miller-Idriss’s innovations, while cloaked in anti-extremism rhetoric, could « pre-censor » any belief challenging the status quo.

In an era of AI-driven moderation, the line between inoculation and indoctrination blurs.

Taxpayers deserve transparency: Are we funding resilience or regime change at home?

This article is based on Mike Benz’s keynote at the Restore Free Speech Conference, February 2024.

M. Benz déclare: «SI L’USAID N’EXISTAIT PAS, BOLSONARO SERAIT ENCORE PRÉSIDENT DU BRÉSIL» Article de Sergio Junior & Antoine Bachelin Sena.

L’USAID A SABOTÉ BOLSONARO LORS DES ÉLECTIONS DE 2022
SI L’USAID N’EXISTAIT PAS, BOLSONARO SERAIT ENCORE PRÉSIDENT DU BRÉSIL

(Michael Benz dénonce l’action de l’agence américaine pour influencer les élections au Brésil)

Le Financial Times a révélé en juin 2023 qu’il y avait eu une campagne cachée des États-Unis lors des élections brésiliennes de 2022.

Cependant, ce qui a été découvert maintenant est bien plus grave et attaque directement la souveraineté nationale.

Michael Benz, ancien chef de la division informatique du Département d’État a fait de graves accusations concernant l’influence du gouvernement des États-Unis sur les élections brésiliennes de 2022.

Dans une interview pour le programme The War Room, présenté par l’ancien stratège en chef de la Maison Blanche, Steve Bannon, Benz a affirmé que l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) aurait joué un rôle central pour nuire à la campagne de l’ex-président Jair Bolsonaro.

Selon Benz, l’USAID a financé et coordonné une vaste opération de censure et de contrôle de l’information au Brésil, dans le but d’affaiblir Bolsonaro, qu’il appelle le « Trump tropical ».

L’USAID comme outil d’influence politique mondiale.

Benz a décrit l’USAID comme « un agent flexible », opérant comme un bras d’influence politique mondiale entre le Département d’État, le Pentagone et la CIA.

Il affirme que l’agence a déclaré le populisme comme une menace pour la démocratie, ce qui justifierait une « croisade de censure » contre les dirigeants politiques alignés sur ce mouvement dans différentes parties du monde.

« Lorsque des vagues populistes ont balayé le monde – aux États-Unis en 2016 avec Trump, et avec ce qui s’est passé dans toute l’Europe avec Marine Le Pen, Matteo Salvini et Nigel Farage – l’USAID a déclaré une guerre sainte de censure contre chacun de ces groupes populistes, y compris Bolsonaro », a déclaré Benz.

– « Sans interférence américaine, Bolsonaro serait encore président »

Benz a été catégorique en affirmant que l’USAID a eu un impact décisif sur le résultat des élections brésiliennes.

« Si l’USAID n’existait pas, Bolsonaro serait encore président du Brésil et le Brésil aurait encore un internet libre et ouvert », a-t-il déclaré.

Selon lui, l’agence a investi des dizaines de millions de dollars dans des opérations d’influence au Brésil, y compris le financement de lois contre la désinformation et la pression sur le Tribunal Supérieur Électoral (TSE) pour censurer les publications de Bolsonaro sur les réseaux sociaux.

« C’est l’USAID qui a dépensé des dizaines de millions de dollars de l’argent des contribuables américains pour financer la pression visant à faire adopter des lois contre la désinformation au Congrès brésilien, finançant les avocats qui ont poussé le TSE à réprimer les tweets, les messages WhatsApp et Telegram de Bolsonaro ».

Il a également cité l’un des bénéficiaires de l’USAID, qui aurait publiquement déclaré que l’objectif était « d’éliminer l’échange international d’idées entre le mouvement Trump et le mouvement Bolsonaro ».

La censure au Brésil était « entièrement basée sur l’USAID »

Benz a comparé l’action de l’agence au Brésil à une gigantesque pieuvre monstrueuse de censure, affirmant que ses tentacules se sont étendus à travers tout l’écosystème d’information du pays.

Selon lui, l’USAID a financé des médias, des ONG et des groupes de plaidoyer pour contrôler le flux d’informations et réprimer les voix dissidentes.

« L’USAID dépense des milliards de dollars chaque année pour contrôler les médias », a dit Benz.

« Tous les principaux médias en Ukraine sont financés par l’USAID. Tous les principaux médias en Occident et dans de nombreuses parties de l’Afrique et de l’Asie centrale font aujourd’hui ce que la CIA faisait autrefois. »

Il a comparé la stratégie de l’USAID à l’Opération Mockingbird, un programme de la CIA dans les années 1950 et 1960 pour influencer les médias internationaux.

Tout le monde se souvient de l’Opération Mockingbird, n’est-ce pas ?”, demanda-t-il. “Eh bien, aujourd’hui, cela s’appelle Usaid Media Sustainability and Media Assistance.

Le journal indien Times of India publie l’article suivant :

Renforcement des capacités et ingérence étrangère : un ex-employé explique pourquoi l’USAID n’a « rien à voir avec l’aide« 
TIMESOFINDIA.COM / 3 février 2025, 18:20 IST

La carrière de l’ancien employé du gouvernement Mike Benz a été marquée par des apparitions de haut niveau dans les médias et une présence significative sur les plateformes sociales, en particulier X, où ses critiques ont attiré l’attention du milliardaire de la technologie Elon Musk.

Leur intérêt commun pour la liberté numérique et la responsabilité gouvernementale a aligné Benz avec Musk, alimentant ce que certains appellent la « guerre Trump-Musk contre l’USAID« .

Renforcement des capacités et ingérence étrangère : un ex-employé explique pourquoi l’USAID n’a rien à voir avec l’aide.

Mike Benz, ancien employé du Département d’État est devenu une figure clé dans le discours croissant autour des agences gouvernementales, en particulier l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID).

Connu pour son travail en cybersécurité et en politique d’internet, Benz est passé du service gouvernemental à devenir un critique vocal de ce qu’il perçoit comme une hypertrophie gouvernementale, se concentrant sur des questions liées à la censure sur internet, la liberté d’expression et l’influence sur la politique étrangère.

Les critiques de l’USAID.

Benz a été franc concernant l’USAID, affirmant que l’agence opère au-delà de sa mission traditionnelle d’aide humanitaire.

Selon Benz, l’USAID s’engage dans des activités qui influencent la politique étrangère et pourrait même jouer un rôle dans la gestion du discours en ligne, soulevant des préoccupations concernant des agendas politiques déguisés en travail de développement.

Ses critiques suggèrent que l’agence est devenue un outil pour promouvoir des objectifs géopolitiques spécifiques, plutôt que de se concentrer uniquement sur les efforts humanitaires.

Benz décrit l’USAID comme l’entité centrale au sein de ce qu’il appelle le « triangle des établissements de politique étrangère« , aux côtés du Département d’État, du Département de la Défense (DOD) et de la communauté du renseignement.

Mike Benz décrit que ces agences gèrent les affaires de ce qu’il appelle « l’empire américain« , avec l’USAID jouant un rôle crucial dans la coordination d’activités qui vont au-delà de l’assistance humanitaire. « L’USAID ne concerne pas seulement l’aide« , affirme Benz.

« Il s’agit de renforcer et d’influencer le cours des événements dans des nations étrangères, souvent alignées avec les intérêts stratégiques des États-Unis.« 

Il argue que l’USAID a été créée dans les années 1960 pour rationaliser les opérations qui causaient auparavant des frictions entre le Pentagone, le Département d’État et la CIA.

Avant la création de l’USAID sous le président John F. Kennedy, ces agences se chevauchaient souvent dans leurs efforts de développement international, menant à des inefficacités dans l’exécution de la politique étrangère des États-Unis.

Benz affirme que, bien que l’USAID ait été conçue pour résoudre ces problèmes, elle est depuis devenue un organe influent capable de modeler la dynamique politique et sociale dans d’autres pays sous le prétexte de l’aide au développement.

– Implications.

Elon Musk a amplifié les critiques de Benz, s’engageant souvent avec son contenu sur X et exprimant ses propres préoccupations concernant le rôle de l’USAID.

Musk a publiquement qualifié l’USAID « d’organisation criminelle » et a appelé à sa dissolution, s’alignant sur des efforts plus larges sous le second mandat du président Trump pour restructurer ou démanteler des agences gouvernementales perçues comme inefficaces ou politiquement biaisées.

Et l’influence de Musk va au-delà de la rhétorique. Par le biais de son implication avec le récemment formé « Département de l’Efficacité Gouvernementale » (DOGE), Musk aurait joué un rôle dans la défense des réformes ciblées sur l’USAID.

Cela inclut la suppression de responsables de sécurité clés au sein de l’agence, perçus comme des obstacles à l’agenda de réforme du gouvernement Trump.

La « Guerre contre l’USAID ».

La soi-disante « guerre Trump-Musk contre l’USAID » reflète un mouvement politique plus large visant à redéfinir le rôle des institutions gouvernementales américaines.

Les apparitions de Benz résonnent particulièrement dans les cercles conservateurs, où les préoccupations concernant l’excès de gouvernement et le manque de transparence sont prédominantes.

– «USAID EST DIRIGÉE PAR DES EXTRÉMISTES FOUS

Le président américain Trump a affirmé que l’agence américaine pour l’aide extérieure est dirigée par des « extrémistes fous« , qui doivent être expulsés, justifiant ainsi la décision de mettre les employés de l’organisme en congé forcé.

L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) « est dirigée par des extrémistes fous » et la Maison Blanche essaie de « les expulser« , a déclaré dimanche Donald Trump à la presse.

« Nous prendrons ensuite une décision« , a-t-il ajouté, en référence à l’avenir de l’agence.

L’administration américaine a écarté deux chefs de sécurité de l’USAID après qu’ils aient refusé de remettre du matériel confidentiel au Département de l’Efficacité Gouvernementale, connu sous le nom de DOGE, dirigé par Elon Musk, ont rapporté dimanche deux sources à l’agence de presse Associated Press (AP).

L’AP, qui identifie les sources comme un employé actuel et un ancien employé des États-Unis, indique que les membres du DOGE ont finalement obtenu samedi l’accès à des informations confidentielles de l’USAID, incluant des rapports de services secrets, auxquels l’accès leur avait été précédemment refusé.

Le directeur de la sécurité de l’USAID, John Vorhees, et son adjoint Brian McGill ont été mis en congé, selon les sources de l’AP.

Le DOGE fait partie du gouvernement et a été chargé par Trump d’identifier des moyens de réduire les coûts de l’administration publique.

Les sources ont parlé sous condition d’anonymat car elles n’étaient pas autorisées à partager ces informations, explique l’agence de presse.

Un jour plus tôt, le DOGE a mené une opération similaire au Département du Trésor, obtenant l’accès à des informations sensibles du système d’attribution des fonds et des paiements, incluant les clients de la Sécurité Sociale et du Medicare, le système d’assurance santé géré par le gouvernement américain pour les personnes de plus de 65 ans.

Le Washington Post a indiqué dans son édition de vendredi que le sous-secrétaire intérimaire du Trésor, David Lebryk, aurait démissionné après plus de 30 ans de service après que le DOGE ait demandé l’accès à des données confidentielles du département.

– George Soros et la connexion avec l’Usaid.

Benz a expliqué comment l’USAID oriente les ressources vers les organisations qui partagent ses objectifs.

Il a cité Fair and Just Prosecution, une ONG qui conseille les procureurs et qui est financée par le milliardaire George Soros.

« L’USAID a donné 27 millions de dollars au sponsor fiscal du groupe de procureurs de contrôle de Soros », a-t-il révélé.

« Ce groupe a reçu plus d’argent de l’USAID que de George Soros lui-même. »

Il a également mentionné le Tide Center, un sponsor fiscal qui a reçu un financement de l’USAID et qui est un groupe leader derrière le mouvement Black Lives Matter.

Pour Benz, l’USAID a utilisé les ressources publiques américaines pour interférer directement dans la politique intérieure d’autres pays, dont le Brésil, dans le but de réprimer les mouvements populistes et de contrôler le flux d’informations.

« Ils éliminent le populisme national parce qu’il fait obstacle à leurs objectifs de politique étrangère »

Des informations peuvent être trouvées dans la vidéo sous-titrée ci-dessous : https://x.com/i/status/1886373455441858675

Le fait est que ce sujet donnera encore beaucoup à dire…

Source : https://nopontodofato.com/noticia/8672/usaid-sabotou-bolsonaro-no-pleito-de-2022