Introduction : Le Fantôme de l’Élite qui ne Meurt Jamais.
Au cœur de l’histoire brésilienne, il existe une lignée invisible de pouvoir qui s’entrelace comme les racines d’un arbre centenaire, nourrie par le sol fertile du café et arrosée par le sang de révoltes populaires étouffées.
Cette élite oligarchique, née dans les salons secrets de la Burschenschaft Paulista et forgée sous les gouvernements de Prudente de Moraes, Campos Sales et Rodrigues Alves, n’est pas une simple relique du passé.
Elle est encore présente aujourd’hui, s’adaptant comme un virus à de nouveaux hôtes : le pouvoir judiciaire, les médias et l’establishment économique.
Aujourd’hui, en octobre 2025, cette même fraternité « völkisch » — tribale, excluante et vorace — s’est unie dans une chasse impitoyable contre Jair Bolsonaro, l’ancien président qui a osé défier son monopole.
Condamné à 27 ans de prison pour une prétendue « intrigue golpiste », Bolsonaro n’est pas seulement un homme ; il est le symbole d’une menace existentielle pour cette élite qui commande le Brésil depuis plus d’un siècle, le détruisant au nom de l’« ordre ».
Cet article expose cette généalogie sombre, révélant comment les barons du café d’autrefois se sont métamorphosés en seigneurs du STF et des banques, perpétuant un cycle de domination qui va de la Vieille République à l’ère Lula.
La Burschenschaft Paulista : Le Berceau du Coup d’État Élitaire.
Tout a commencé dans les années 1830, lorsque le professeur allemand Julius Frank a fondé la Burschenschaft Paulista — ou simplement « Bucha » —, une société secrète inspirée des corporations étudiantes libérales d’Allemagne post-napoléonienne.
Réunissant juristes, entrepreneurs et politiciens de la Faculté de Droit de São Paulo, cette fraternité adoptait des rituels initiatiques, des serments de secret et une rhétorique républicaine qui masquait des intérêts de classe.
Loin d’être un mouvement populaire, la B.P. était un réseau d’influence pour l’élite caféière paulista, qui voyait dans la monarchie un obstacle à son ascension.
C’est de là qu’est né le coup d’État du 15 novembre 1889 : un complot entre libéraux paulistes, militaires mécontents et oligarques, qui a proclamé la République sans aucun soutien des masses.
Le peuple exploité dans les plantations de café, n’a été qu’un spectateur d’une transition qui a échangé l’empire contre un régime encore plus excluant, où le vote censitaire et frauduleux garantissait le contrôle des élites rurales.
Cette articulation golpiste n’était pas accidentelle.
Les « buchas » — comme Prudente de Moraes et ses alliés — cultivaient une identité « völkisch », terme qui évoque le nationalisme tribal allemand, mais ici adapté à une vision provinciale et raciste : le Brésil comme extension du latifundium paulista, où le progrès était synonyme d’exportations de café et d’immigration européenne pour le « blanchiment » de la nation.
L’abolition de l’esclavage en 1888, sans réforme agraire, a laissé des millions d’ex-esclaves à la dérive, tandis que l’élite célébrait la « liberté » qui ne bénéficiait qu’à elle-même.
Le coup d’État de 1889 n’était donc pas une révolution démocratique, mais un auto-coup oligarchique, dont les cicatrices — inégalité abyssale et instabilité politique — persistent jusqu’à aujourd’hui.
Le Contexte Macroéconomique de la Vieille République : Dépendance et Colonelisme.
La Vieille République (1889-1930) a hérité de la monarchie une économie monoculturelle, avec le café représentant plus de 50 % des exportations.
Mais le nouveau régime, instable, a affronté immédiatement la crise de l’Encilhamento (1890-1891) : une bulle spéculative qui a généré une inflation galopante, des faillites et un endettement externe.
Les prix internationaux du café ont chuté, forçant le Brésil à contracter des prêts comme le Funding Loan de 1898, négocié avec des banques anglaises.
Cette dépendance externe a fomenté le « coronelisme » : des caciques ruraux manipulaient les élections avec le « vote de cabresto », contrôlant les masses en échange de miettes.
La « politique café-com-leite » — alternance du pouvoir entre São Paulo (café) et Minas Gerais (lait et minerai) — a cristallisé cette domination, excluant le Nord, le Nord-Est et les classes urbaines émergentes.
Économiquement, la période a été de stagnation pour les masses : tandis que les barons du café accumulaient des fortunes, l’analphabétisme frôlait les 70 %, et des révoltes comme Canudos (1896-1897) étaient écrasées comme « barbarie fanatique ».
La Constitution de 1891, libérale sur le papier, élargissait le vote censitaire, ne bénéficiant qu’à 1 % de la population.
Cette structure macroéconomique n’était pas un accident ; c’était le fondement d’une élite qui voyait l’État comme extension de ses plantations, priorisant les exportations sur l’industrialisation ou l’inclusion sociale.
C’est l’ADN de cette dépendance qui explique la fragilité brésilienne actuelle : un pays exportateur de matières premières, avec un indice de Gini supérieur à 0,5, où l’agronégocio — héritier direct des caféiculteurs — dicte des politiques contre les réformes agraires.
Prudente de Moraes, Campos Sales et Rodrigues Alves : « Völkisch » Plutôt que des Gentilshommes.
Romantisés comme des stabilisateurs de la République, Prudente de Moraes (1894-1898), Campos Sales (1898-1902) et Rodrigues Alves (1902-1906) étaient en réalité les architectes d’un autoritarisme oligarchique.
Tous paulistes, caféiculteurs et « buchas », ils incarnaient le « völkisch » : une loyauté tribale à la fraternité caféière, au-dessus de tout projet national inclusif.
Prudente, le premier président civil après la turbulente « République de l’Épée » (Deodoro et Floriano), est célébré pour avoir restauré l’ordre.
Mais son « ordre » était répression : massacres à Canudos, où 20 000 sertanejos ont été exterminés, et fomentation du coronelisme via la « politique des gouverneurs », qui échangeait un soutien fédéral contre des fraudes électorales. Comme oligarque, il a élargi le vote censitaire, excluant 90 % des Brésiliens, et utilisé l’armée pour écraser les grèves ouvrières.
Loin d’être un héros, Prudente était le gardien völkisch de la B.P., voyant le peuple comme une menace à l’hégémonie paulista.
Campos Sales a continué et amplifié la fracture.
Sa « Politique des Gouverneurs » a centralisé le pouvoir chez les caciques, garantissant des fraudes comme le « vote de cabresto ». Économiquement, le Funding Loan a stabilisé les finances, mais a imposé une austérité qui a coupé les dépenses sociales, bénéficiant aux créanciers anglais et aux caféiculteurs.
Son ministre des Finances, Joaquim Murtinho, a priorisé le café sur le peuple, ignorant les révoltes paysannes.
Campos était l’icône même du tribalisme : défenseur de l’élite paulista, qui voyait la nation comme sa propriété privée.
Rodrigues Alves a poursuivi le cycle avec des réformes urbaines à Rio — le « Rio Nouveau » de Pereira Passos —, mais la Révolte du Vaccin (1904) a éclaté contre des mesures coercitives qui modernisaient la capitale pour les exportations, tandis que l’intérieur pourrissait dans le féodalisme.
Il a encouragé l’immigration européenne pour une main-d’œuvre bon marché dans les plantations, renforçant le PRP (Parti Républicain Paulista), qui contrôlait 25 % des électeurs.
Son gouvernement était un cynisme oligarchique : progrès cosmétique pour l’élite, inégalité pour les masses.
Cette triade n’était pas composée de « gentilshommes » ; ils étaient völkisch exclusivistes, qui ont transformé la République en « république des colonels », priorisant la stabilité caféière sur la démocratie.
La Genèse de l’Élite Oligarchique : Du Café à l’Agronégocio Moderne.
En institutionnalisant le café-com-leite depuis 1894, Prudente, Campos et Alves ont créé une élite endogame, avec des liens familiaux qui transcendent les régimes. Leurs descendants — familles comme les Matarazzo et les Prado — ont évolué vers l’agronégocio, contrôlant des terres (46 % du territoire national), des banques et des partis comme le PSDB et le MDB.
Cet héritage explique le sous-développement : dépendance externe, concentration de revenus (le 1 % le plus riche détient 28 % de la richesse) et clientélisme, métamorphose du colonelisme en lobby ruraliste.
Des coups d’État comme celui de 1930 (déposition de Washington Luís, paulista), 1964 et l’impeachment de 2016 font écho à 1889 : les élites renversent des leaders populaires pour restaurer l’« équilibre ».
Cette structure a détruit le Brésil : industrialisation frustrée, dette externe chronique et inégalités qui alimentent l’instabilité.
Jusqu’en 2025, l’agro — héritier des barons — bloque les réformes, perpétuant un cycle völkisch où le peuple est le perdant éternel.
L’Élite Unie contre Bolsonaro : La Persécution comme Continuité Historique.
Aujourd’hui, en 2025, cette élite — désormais « judiciairisée » et médiatique — s’unit pour détruire Bolsonaro, l’outsider qui a brisé le monopole en 2018. Condamné à 27 ans et 3 mois de prison en régime fermé le 11 septembre 2025, pour « intrigue golpiste » après les élections de 2022, Bolsonaro est victime d’une chasse qui rappelle les massacres de Canudos : sélective, brutale et justifiée comme « défense de la démocratie ».
Le STF, sous Alexandre de Moraes, a imposé des mesures de précaution en juillet 2025 — détention domiciliaire, bracelet électronique et interdiction de communication —, basées sur des délations d’ex-aides et des fuites sélectives. Le PGR (procurador geral da república), aligné sur le lulisme, a détaillé des « preuves » que les bolsonaristes qualifient de farce, renforçant la thèse de persécution politique.
Car c’est précisément cela : une opération de la PF (Polícia Federal), le 18 juillet 2025, contre Bolsonaro et ses alliés, expose aux yeux de tous l’effondrement judiciaire, avec des restrictions sans même une accusation formelle !
Cette union de l’élite paulista — tucanos, MDB et establishment économique — contre Bolsonaro fait écho au völkisch historique.
Temer, ex-président et figure tucana, loue Moraes comme « inflexible » et qualifie les sanctions de Trump (tarifs sur l’acier et l’aluminium en août 2025) d’« erreur », révélant la terreur de l’élite face au risque économique.
Doria, ex-gouverneur paulista et rival bolsonariste, est vu comme mentor indirect, avec l’« élite metacapitaliste » derrière la créature Moraes.
José Dirceu, pétiste, admet que la droite a embrassé Tarcísio de Freitas (gouverneur paulista) pour 2026, marginalisant Bolsonaro.
La condamnation, rétroactive à 2019, vise à le rendre inéligible, avec également Eduardo Bolsonaro exilé aux États-Unis.
Sur les réseaux, le récit est clair : Bolsonaro « a ouvert les yeux du peuple sur la cleptocratie oligarchique », désormais alliée au « communisme de Lula ».
Des posts sur X dénoncent 68 jours de « prison illégale », avec Charlie Kirk lui-même exposant le « coup judiciaire » du STF comme totalitaire.
L’élite financière, représentée par les médias globalistas Globo et Estadão, ignore les sanctions américaines, feignant la normalité tandis que les exportations souffrent.
Les héritiers des caféiculteurs — ruralistes au Congrès — soutiennent indirectement, via le blocage à l’amnistie.
Eduardo Bolsonaro réclame l’amnistie comme « seul remède », alertant que sans elle, la « température » explosera.
Cette persécution n’est pas isolée ; c’est une continuité.
Comme Prudente a écrasé Canudos pour protéger le café, Moraes « enterre vivant » Bolsonaro pour sauvegarder le système.
La famille souffre : Michelle pleure, la fille de 14 ans est dévastée, tandis que le septuagénaire de 70 ans, après 11 chirurgies depuis une tentative d’assassinat au couteau, dépérit.
Les sanctions de Trump, via la Loi Magnitsky, pressent, mais l’élite résiste, priorisant son bunker paulista.
Conclusion : Rompre le Cycle ou Périr.
De la Bucha au bracelet de Bolsonaro, l’élite oligarchique a tissé une toile qui étouffe le Brésil.
Prudente, Campos et Alves ont planté les graines ; leurs héritiers récoltent le pouvoir, détruisant la Nation au nom de la tribu.
Bolsonaro, avec ses failles, représente la rupture — et pour cela, la chasse contre lui et sa famille.
Pour rompre le cycle, il faut une amnistie générale, étendue et sans restriction en plus d’une réforme judiciaire, ou le völkisch triomphera, perpétuant la destruction.
Le peuple, éveillé en 2018, doit choisir : soumission ou révolution pacifique. L’histoire jugera les élites.
Introduction: The Phantom of the Elite That Never Dies.
At the heart of Brazilian history, there exists an invisible lineage of power.
That lineage intertwines like the roots of a centuries-old tree, nourished by the fertile soil of coffee and watered by the blood of suppressed popular revolts.
This oligarchic elite, born in the secret salons of the Paulista Burschenschaft and forged under the governments of Prudente de Moraes, Campos Sales, and Rodrigues Alves, is not a mere relic of the past. It throbs in the present, adapting like a virus to new hosts: the judiciary, the media, and the economic establishment.
Today, in October 2025, this same « völkisch » fraternity—tribal, exclusionary, and voracious—has united in a ruthless hunt against Jair Bolsonaro, the former president who dared to challenge its monopoly.
Sentenced to 27 years in prison for an alleged « coup plot, » Bolsonaro is not just a man; he is the symbol of an existential threat to this elite that has commanded Brazil for over a century, destroying it in the name of « order. »
This article traces this dark genealogy, revealing how the coffee barons of yesteryear have metamorphosed into lords of the STF and the banks, perpetuating a cycle of domination from the Old Republic to the Lula era.
The Paulista Burschenschaft: The Cradle of the Elite Coup d’État.
It all began in the 1830s, when the German professor Julius Frank founded the Paulista Burschenschaft—or simply « Bucha »—a secret society inspired by the post-Napoleonic liberal student corporations of Germany.
Bringing together jurists, entrepreneurs, and politicians from the São Paulo Law School, this fraternity adopted initiation rituals, oaths of secrecy, and republican rhetoric that masked class interests.
Far from being a popular movement, the B.P. was a network of influence for the Paulista coffee elite, which saw the monarchy as an obstacle to its ascent.
It was from there that the coup d’état of November 15, 1889, was born: a conspiracy between Paulista liberals, disgruntled military men, and oligarchs that proclaimed the Republic without any support from the masses.
The people exploited in the coffee plantations, were mere spectators of a transition that exchanged the empire for an even more exclusionary regime, where census-based and fraudulent voting guaranteed the control of the rural elites.
This golpista articulation was not accidental.
The « buchas »—like Prudente de Moraes and his allies—cultivated a « völkisch » identity, a term evoking German tribal nationalism, but here adapted to a provincial and racist vision: Brazil as an extension of the Paulista latifundium, where progress meant coffee exports and European immigration for the « whitening » of the nation.
The abolition of slavery in 1888, without land reform, left millions of former slaves adrift, while the elite celebrated a « freedom » that benefited only itself.
The 1889 coup d’état was therefore not a democratic revolution, but an oligarchic self-coup, whose scars—abyssal inequality and political instability—persist to this day.
The Macroeconomic Context of the Old Republic: Dependency and Coronelismo.
The Old Republic (1889-1930) inherited from the monarchy a monocultural economy, with coffee representing more than 50% of exports.
But the new regime, unstable from the start, immediately faced the Encilhamento crisis (1890-1891): a speculative bubble that generated galloping inflation, bankruptcies, and external debt. International coffee prices plummeted, forcing Brazil to take out loans like the 1898 Funding Loan, negotiated with English banks.
This external dependency fostered « coronelismo »: rural caciques manipulated elections with the « vote de cabresto, » controlling the illiterate masses in exchange for crumbs.
The « café-com-leite » policy—alternation of power between São Paulo (coffee) and Minas Gerais (milk and minerals)—crystallized this domination, excluding the North, the Northeast, and the emerging urban classes.
Economically, the period was one of stagnation for the masses: while the coffee barons accumulated fortunes, illiteracy hovered around 70%, and revolts like Canudos (1896-1897) were crushed as « fanatical barbarism. »
The 1891 Constitution, liberal on paper, expanded census voting, benefiting only 1% of the population.
This macroeconomic structure was no accident; it was the foundation of an elite that saw the state as an extension of its plantations, prioritizing exports over industrialization or social inclusion.
It is the DNA of this dependency that explains Brazil’s current fragility: a country exporting raw materials, with a Gini index above 0.5, where agribusiness—the direct heir of the coffee growers—dictates policies against land reforms.
Prudente de Moraes, Campos Sales, and Rodrigues Alves: « Völkisch » Rather Than Gentlemen.
Romanticized as stabilizers of the Republic, Prudente de Moraes (1894-1898), Campos Sales (1898-1902), and Rodrigues Alves (1902-1906) were in reality the architects of an oligarchic authoritarianism.
All Paulistas, coffee growers, and « buchas, » they embodied the « völkisch »: a tribal loyalty to the coffee fraternity above any inclusive national project.
Prudente, the first civilian president after the turbulent « Sword Republic » (Deodoro and Floriano), is celebrated for having restored order.
But his « order » was repression: massacres at Canudos, where 20,000 sertanejos were exterminated, and the fomentation of coronelismo through the « policy of governors, » which exchanged federal support for electoral frauds.
As an oligarch, he expanded census voting, excluding 90% of Brazilians, and used the army to crush workers’ strikes.
Far from being a hero, Prudente was the völkisch guardian of the B.P., seeing the people as a threat to Paulista hegemony.
Campos Sales deepened the rollback. His « Policy of Governors » centralized power among the caciques, guaranteeing frauds like the « vote de cabresto. »
Economically, the Funding Loan stabilized finances but imposed austerity that cut social spending, benefiting English creditors and coffee growers.
His Finance Minister, Joaquim Murtinho, prioritized coffee over the people, ignoring peasant revolts.
Campos was the epitome of tribalism: defender of the Paulista elite, which saw the nation as its private property.
Rodrigues Alves continued the cycle with urban reforms in Rio—the « New Rio » of Pereira Passos—but the Vaccine Revolt (1904) erupted against coercive measures that modernized the capital for exports, while the interior rotted in feudalism.
He encouraged European immigration for cheap labor in the plantations, strengthening the PRP (Partido Republicano Paulista), which controlled 25% of voters.
His government was oligarchic cynicism: cosmetic progress for the elite, inequality for the masses.
This triad was not made up of « gentlemen »; they were exclusionary völkisch, who transformed the Republic into a « republic of coronels, » prioritizing coffee stability over democracy.
The Genesis of the Oligarchic Elite: From Coffee to Modern Agribusiness.
By institutionalizing café-com-leite since 1894, Prudente, Campos, and Alves created an endogamous elite, with family ties that transcend regimes.
Their descendants—families like the Matarazzo and the Prado—have evolved toward agribusiness, controlling land (46% of the national territory), banks, and parties like the PSDB and the MDB.
This legacy explains underdevelopment: external dependency, income concentration (the richest 1% holds 28% of wealth), and clientelism, the metamorphosis of coronelismo into a ruralist lobby.
Coups d’état like that of 1930 (deposition of Washington Luís, a Paulista), 1964, and the 2016 impeachment echo 1889: elites overthrow popular leaders to restore « balance. »
This structure has destroyed Brazil: frustrated industrialization, chronic external debt, and inequalities that fuel instability.
Up to 2025, agribusiness—the heir of the barons—blocks reforms, perpetuating a völkisch cycle where the people are the eternal losers.
The Elite United Against Bolsonaro: Persecution as Historical Continuity.
Now, in 2025, this elite—now « judicialized » and media-driven—unites to destroy Bolsonaro, the outsider who broke the monopoly in 2018.
Sentenced to 27 years and 3 months in closed regime on September 11, 2025, for « coup plotting » after the 2022 elections, Bolsonaro is the victim of a hunt that recalls the Canudos massacres: selective, brutal, and justified as « defense of democracy. »
The STF, under Alexandre de Moraes, imposed precautionary measures in July 2025—house arrest, electronic bracelet, and communication ban—based on delations from ex-aides and selective leaks. The PGR, aligned with Lulism, detailed « evidence » that Bolsonarists call a farce, dismantling the thesis of political persecution.
But for supporters, that’s precisely it: a PF operation on July 18, 2025, against Bolsonaro and his allies, exposes judicial collapse, with restrictions without formal charges.
This union of the Paulista elite—tucanos, MDB, and economic establishment—against Bolsonaro echoes the historical völkisch.
Temer, ex-president and tucano figure, praises Moraes as « unyielding » and calls Trump’s sanctions (tariffs on steel and aluminum in August 2025) an « error, » revealing the elite’s terror of economic risk.
Doria, ex-São Paulo governor and Bolsonarist rival, is seen as an indirect mentor, with the « metacapitalist elite » behind the creature Moraes. José Dirceu, PTist, admits that the right has embraced Tarcísio de Freitas (São Paulo governor) for 2026, marginalizing Bolsonaro.
The conviction, retroactive to 2019, aims to render him ineligible, with Eduardo Bolsonaro exiled in the United States.
On social media, the narrative is clear: Bolsonaro « opened the people’s eyes to the oligarchic kleptocracy, » now allied with « Lula’s communism. »
X posts denounce 68 days of « illegal prison, » with Charlie Kirk exposing the STF’s « judicial coup » as totalitarian.
The financial elite, represented by Globo and Estadão, ignores U.S. sanctions, feigning normality while exports suffer. The heirs of the coffee growers—ruralists in Congress—support indirectly, via blocking amnesty.
Eduardo Bolsonaro demands amnesty as the « only remedy, » warning that without it, the « temperature » will explode.
This persecution is not isolated; it is continuity.
As Prudente crushed Canudos to protect coffee, Moraes « buries alive » Bolsonaro to safeguard the system.
The family suffers: Michelle weeps, the 14-year-old daughter is devastated, while the 70-year-old septuagenarian, stitched up after assassination attempts, withers away. Trump’s sanctions, via the Magnitsky Act, press, but the elite resists, prioritizing its Paulista bunker.
Conclusion: Break the Cycle or Perish.
From the Bucha to Bolsonaro’s bracelet, the oligarchic elite has woven a web that strangles Brazil.
Prudente, Campos, and Alves planted the seeds; their heirs reap power, destroying nations in the name of the tribe.
Bolsonaro, with his flaws, represented the rupture—and for that, the hunt.
To break the cycle, amnesty and judicial reform are needed, or the völkisch will triumph, perpetuating destruction.
The people, awakened in 2018, must choose: submission or peaceful revolution. History will judge the elites.
No coração da história brasileira, há uma linhagem invisível de poder que se entrelaça como as raízes de uma árvore centenária, nutrida pelo solo fértil do café e regada pelo sangue de revoltas populares sufocadas.
Essa elite oligárquica, nascida nos salões secretos da Burschenschaft Paulista e forjada nos governos de Prudente de Moraes, Campos Sales e Rodrigues Alves, não é mera relíquia do passado.
Ela pulsa no presente, adaptando-se como um vírus a novos hospedeiros: o judiciário, a mídia e o establishment econômico. Hoje, em outubro de 2025, essa mesma irmandade « völkisch » — tribal, excludente e voraz — uniu-se em uma caçada implacável contra Jair Bolsonaro, o ex-presidente que ousou desafiar seu monopólio.
Condenado a 27 anos de prisão por uma suposta « trama golpista », Bolsonaro não é apenas um homem; ele é o símbolo de uma ameaça existencial a essa elite que comanda o Brasil há mais de um século, destruindo-o em nome da « ordem ».
Este artigo traça essa genealogia sombria, revelando como os barões do café de outrora se metamorfosearam nos senhores do STF e dos bancos, perpetuando um ciclo de dominação que vai da República Velha à era Lula.
A Burschenschaft Paulista: O Berço do Golpe Elitista.
Tudo começou nos anos 1830, quando o professor alemão Julius Frank fundou a Burschenschaft Paulista — ou simplesmente « Bucha » —, uma sociedade secreta inspirada nas corporações estudantis liberais da Alemanha pós-napoleônica.
Reunindo juristas, empresários e políticos da Faculdade de Direito de São Paulo, essa irmandade adotava rituais iniciáticos, juramentos de sigilo e uma retórica republicana que mascarava interesses classistas.
Longe de ser um movimento popular, a B.P. era uma rede de influência para a elite cafeeira paulista, que via na monarquia uma barreira a sua ascensão.
Foi dali que brotou o golpe de 15 de novembro de 1889: um conluio entre liberais paulistas, militares descontentes e oligarcas, que proclamou a República sem qualquer apoio das massas.
O povo explorado nas fazendas de café, foi mero espectador de uma transição que trocou o império por um regime ainda mais excludente, onde o voto censitário e fraudulento garantia o controle das elites rurais.
Essa articulação golpista não foi acidental. Os « buchas » — como Prudente de Moraes e seus aliados — cultivavam uma identidade « völkisch », termo que evoca o nacionalismo tribal alemão, mas aqui adaptado a uma visão provinciana e racista: o Brasil como extensão do latifúndio paulista, onde o progresso era sinônimo de exportações de café e imigração europeia para « branqueamento » da nação.
A abolição da escravatura em 1888, sem reforma agrária, deixou milhões de ex-escravos à deriva, enquanto a elite celebrava a « liberdade » que só beneficiava a si mesma.
O golpe de 1889, portanto, não foi uma revolução democrática, mas um auto-golpe oligárquico, cujas cicatrizes — desigualdade abissal e instabilidade política — persistem até hoje.
O Cenário Macroeconômico da República Velha: Dependência e Coronelismo.
A República Velha (1889-1930) herdou da monarquia uma economia monocultora, com o café representando mais de 50% das exportações.
Mas o novo regime, instável, enfrentou logo a crise do Encilhamento (1890-1891): uma bolha especulativa que gerou inflação galopante, falências e endividamento externo.
Os preços internacionais do café despencaram, forçando o Brasil a empréstimos como o Funding Loan de 1898, negociado com bancos ingleses. Essa dependência externa fomentou o « coronelismo »: caciques rurais manipulavam eleições com o « voto de cabresto », controlando massas analfabetas em troca de migalhas.
A « política café-com-leite » — alternância de poder entre São Paulo (café) e Minas Gerais (leite e minério) — cristalizou essa dominação, excluindo o Norte, Nordeste e classes urbanas emergentes.
Economicamente, o período foi de estagnação para as massas: enquanto os barões do café acumulavam fortunas, o analfabetismo beirava 70%, e revoltas como Canudos (1896-1897) eram esmagadas como « barbárie fanática ».
A Constituição de 1891, liberal no papel, ampliava o voto censitário, beneficiando apenas 1% da população.
Essa estrutura macroeconômica não era acidente; era o alicerce de uma elite que via o Estado como extensão de suas fazendas, priorizando exportações sobre industrialização ou inclusão social.
É o DNA dessa dependência que explica a fragilidade brasileira atual: um país exportador de commodities, com Gini acima de 0,5, onde o agronegócio — herdeiro direto dos cafeicultores — dita políticas contra reformas agrárias.
Prudente de Moraes, Campos Sales e Rodrigues Alves: « Völkisch » em Vez de Mocinhos.
Romantizados como estabilizadores da República, Prudente de Moraes (1894-1898), Campos Sales (1898-1902) e Rodrigues Alves (1902-1906) eram, na verdade, arquitetos de um autoritarismo oligárquico.
Todos paulistas, cafeicultores e « buchas », eles personificavam o « völkisch »: uma lealdade tribal à irmandade cafeeira, acima de qualquer projeto nacional inclusivo.
Prudente, o primeiro presidente civil após a turbulenta « República da Espada » (Deodoro e Floriano), é celebrado por restaurar a ordem.
Mas sua « ordem » era repressão: massacres em Canudos, onde 20 mil sertanejos foram exterminados, e o fomento ao coronelismo via « política dos governadores », que trocava apoio federal por fraudes eleitorais.
Como oligarca, ele ampliou o voto censitário, excluindo 90% dos brasileiros, e usou o Exército para esmagar greves operárias.
Longe de herói, Prudente era o guardião völkisch da B.P., vendo o povo como ameaça à hegemonia paulista.
Campos Sales aprofundou o retrocesso. Sua « Política dos Governadores » centralizou o poder em caciques, garantindo fraudes como o « voto de cabresto ». Economicamente, o Funding Loan estabilizou as finanças, mas impôs austeridade que cortou gastos sociais, beneficiando credores ingleses e cafeicultores.
Seu ministro Joaquim Murtinho priorizou o café sobre o povo, ignorando revoltas camponesas.
Campos era o epítome do tribalismo: defensor da elite paulista, que via a nação como sua propriedade privada.
Rodrigues Alves continuou o ciclo com reformas urbanas no Rio — o « Rio Novo » de Pereira Passos —, mas a Revolta da Vacina (1904) explodiu contra medidas coercitivas que modernizavam a capital para exportações, enquanto o interior apodrecia no feudalismo.
Ele incentivou imigração europeia para mão de obra barata nas fazendas, fortalecendo o PRP (Partido Republicano Paulista), que controlava 25% dos eleitores. Seu governo era cinismo oligárquico: progresso cosmético para a elite, desigualdade para as massas.
Essa tríade não era de « mocinhos »; eram völkisch exclusivistas, que transformaram a República em « república dos coronéis », priorizando estabilidade cafeeira sobre democracia.
A Gênese da Elite Oligárquica: Do Café ao Agronegócio Moderno.
Institucionalizando o café-com-leite desde 1894, Prudente, Campos e Alves criaram uma elite endogâmica, com laços familiares que transcendem regimes.
Seus descendentes — famílias como os Matarazzo e os Prado — evoluíram para o agronegócio, controlando terras (46% do território nacional), bancos e partidos como PSDB e MDB.
Essa herança explica o subdesenvolvimento: dependência externa, concentração de renda (o 1% mais rico detém 28% da riqueza) e clientelismo, metamorfose do coronelismo em lobby ruralista.
Golpes como 1930 (deposto Washington Luís, paulista), 1964 e o impeachment de 2016 ecoam 1889: elites derrubam líderes populares para restaurar o « equilíbrio ». Essa estrutura destruiu o Brasil: industrialização frustrada, dívida externa crônica e desigualdades que alimentam instabilidade. Até 2025, o agro — herdeiro dos barões — bloqueia reformas, perpetuando um ciclo völkisch onde o povo é eterno perdedor.
A Elite Unida Contra Bolsonaro: Perseguição como Continuidade Histórica.
Agora, em 2025, essa elite — agora « judicializada » e midiática — une-se para destruir Bolsonaro, o outsider que quebrou o monopólio em 2018.
Condenado a 27 anos e 3 meses de prisão em regime fechado em 11 de setembro de 2025, por « trama golpista » após as eleições de 2022, Bolsonaro é vítima de uma caçada que remete aos massacres de Canudos: seletiva, brutal e justificada como « defesa da democracia ».
O STF, sob Alexandre de Moraes, impôs medidas cautelares em julho de 2025 — prisão domiciliar, tornozeleira e proibição de comunicação —, baseadas em delações de ex-auxiliares e vazamentos seletivos.
A PGR, alinhada ao lulismo, detalhou « provas » que bolsonaristas chamam de farsa, desmontando a tese de perseguição política. Mas para apoiadores, é exatamente isso: uma operação da PF em 18 de julho de 2025, contra Bolsonaro e aliados, expõe o colapso judicial, com restrições sem acusação formal.
Essa união da elite paulista — tucanos, MDB e establishment econômico — contra Bolsonaro ecoa o völkisch histórico.
Temer, ex-presidente e figura tucana, elogia Moraes como « irredutível » e chama sanções de Trump (tarifas sobre aço e alumínio em agosto de 2025) de « equívoco », revelando o pavor da elite ao risco econômico.
Doria, ex-governador paulista e rival bolsonarista, é visto como mentor indireto, com a « elite metacapitalista » por trás da criatura Moraes.
José Dirceu, petista, admite que a direita abraçou Tarcísio de Freitas (governador paulista) para 2026, marginalizando Bolsonaro.
A condenação, retroativa a 2019, visa inabilitá-lo, com Eduardo Bolsonaro exilado nos EUA.
Nas redes, a narrativa é clara: Bolsonaro « abriu os olhos do povo para a cleptocracia oligárquica », agora aliada ao « comunismo de Lula ».
Posts no X denunciam 68 dias de « prisão ilegal », com Charlie Kirk, ele mesmo, expondo o « golpe judicial » do STF como totalitário.
A elite financeira, representada por Globo e Estadão, ignora sanções americanas, fingindo normalidade enquanto exportações sofrem.
Herdeiros dos cafeicultores — ruralistas no Congresso — apoiam indiretamente, via bloqueio à anistia. Eduardo Bolsonaro clama por anistia como « único remédio », alertando que sem ela, a « temperatura » explode.
Essa perseguição não é isolada; é continuidade.
Assim como Prudente esmagou Canudos para proteger o café, Moraes « enterra vivo » Bolsonaro para salvaguardar o sistema.
A família sofre: Michelle chora, a filha de 14 anos arrasada, enquanto o idoso de 70 anos, com 11 cirurgias depois de uma tentativa de assassinato, morre aos poucos. Sanções de Trump, via Lei Magnitsky, pressionam, mas a elite resiste, priorizando seu bunker paulista.
Conclusão: Romper o Ciclo ou Perecer.
Da Bucha à tornozeleira de Bolsonaro, a elite oligárquica teceu uma teia que sufoca o Brasil.
Prudente, Campos e Alves plantaram as sementes; seus herdeiros colhem o poder, destruindo nações em nome da tribo. Bolsonaro, com falhas, representou a ruptura — e por isso, a caçada.
Para romper o ciclo, urge anistia e reforma judicial, ou o völkisch triunfará, perpetuando a destruição.
O povo, acordado em 2018, deve escolher: submissão ou revolução pacífica.
Jair Bolsonaro lors d’une manifestation à São Paulo, juin 2025.
Résumé :
Bolsonaro risque 40 ans de prison pour un supposé coup d’État.
Le juge est Alexandre de Moraes, lui-même accusé de censure via les Twitter Files, l’interdiction de X.
Alexandre a aussi emprisonné Débora, condamnée à 15 ans pour avoir écrit avec un rouge à lèvre sur une statue devant la cour suprême alors que des narcotrafiquants sont libérés en 24 heures.
Trump impose des tarifs de 50 % et interdit de visas les collaborateurs et la famille de Moraes.
Lula fait face à de nouveaux scandales de corruption dont une touchant son frère pour des milliards sur les retraites des brésiliens.
Le Brésil est en train de devenir un «Brasizuela».
Introduction : Une justice sous influence, un pays fracturé.
Depuis son départ de la présidence le 1er janvier 2023, Jair Messias Bolsonaro, figure emblématique de la droite conservatrice brésilienne, est confronté à une menace judiciaire sans précédent : une possible condamnation à 40 ans de prison pour des accusations de tentative de coup d’État.
Ce procès, orchestré par le Tribunal Suprême Fédéral (STF) sous la direction du juge Alexandre de Moraes, nommé en 2017 par Michel Temer – vice-président de Dilma Rousseff, issue du Parti des travailleurs (PT) de Luiz Inácio Lula da Silva –, dépasse le cadre pénal pour devenir un symbole des fractures politiques, sociales et économiques du Brésil.
Moraes, connu pour son intervention dans une affaire de chantage impliquant des photos intimes de la femme de Temer, Marcela Temer, en 2016, et pour sa gestion partiale des élections de 2022 à la tête du Tribunal supérieur électoral (TSE), est au cœur des controverses.
Les révélations des “Twitter Files Brazil” ont exposé ses pratiques de censure massive, tandis que son interdiction de X au Brésil du 30 août au 8 octobre 2024, assortie d’amendes pour l’utilisation de VPN et du gel des avoirs de Starlink, a accentué l’instabilité juridique pour les entreprises.
Les accusations d’infiltration par le gouvernement Lula dans les événements du 8 janvier 2023, les peines disproportionnées comme celle de Débora de Oliveira Saraiva, condamnée à 15 ans pour avoir écrit au rouge à lèvres sur une statue, la mort en détention de Cleidimar José de Almeida (« Cleizão »), l’emprisonnement du député Daniel Silveira, et l’exil de journalistes comme Allan dos Santos, Paulo Figueiredo, Ludmila Lins Grilo, et Rodrigo Constantino illustrent un climat d’autoritarisme judiciaire.
Ces dérives s’accompagnent d’un scandale de corruption impliquant l’Institut national de sécurité sociale (INSS) et José Genoino, frère de Lula, accusé d’avoir détourné environ 2 milliards de reais (environ 364 millions USD) de fonds de pensions entre 2023 et 2024, ainsi que d’une augmentation des taxes, notamment une hausse de 20 % sur les carburants et de 15 % sur les produits de première nécessité, contribuant à une inflation de 6,5 % en 2024, et d’une réduction de 12 % du budget alloué au Benefício de Prestação Continuada (BPC), affectant 5,5 millions de bénéficiaires, principalement des personnes âgées et handicapées à faible revenu.
À l’opposé, Bolsonaro, qui n’a jamais été condamné pour corruption sur plus de 30 ans de carrière politique, de conseiller municipal à député fédéral, a toujours combattu fermement la corruption, tandis que Lula est impliqué dans des détournements de trillions de reais (des estimations suggèrent jusqu’à 2 trillions de reais, soit environ 364 milliards USD, sur des décennies), notamment via les fonds du BNDES (Banque nationale brésilienne du développement économique et social), destinés à des projets brésiliens mais détournés vers des initiatives étrangères.
Lula est associé à des projets internationaux financés, comme le port de Mariel à Cuba, une centrale hydroélectrique en Équateur, une centrale hydroélectrique au Pérou, un métro au Panama, une autoroute au Panama, un viaduc en Argentine, des souterrains en Argentine, des métros en Argentine, un pont au Venezuela, un barrage au Mozambique, un aéroport au Mozambique, une autoroute au Mozambique, une centrale hydroélectrique au Nicaragua, une route en Bolivie, et l’exportation de 127 autobus en Colombie.
Lula a été libéré de prison en 2019 car la majorité des juges de la cour suprême ont été nommés par son parti et il a bénéficié d’un changement de jurisprudence (Edson Fachin, nommé en 2015 sous le gouvernement de Dilma Rousseff (du PT, parti de Lula), a joué un rôle clé en annulant certaines des condamnations de Lula).
Bolsonaro avait nommé en 2022 une équipe de transition pour Lula, incluant des figures comme Ciro Nogueira et Onyx Lorenzoni, assurant une passation de pouvoir pacifique et normale.
Lors des manifestations du 8 janvier, il était aux États-Unis et avait appelé au calme sur ses réseaux sociaux, déclarant : « Ne cassez rien, le monde ne s’arrêtera pas demain. »
Par ailleurs, le président américain Donald Trump a annoncé, via sa porte-parole Karoline Leavitt, une enquête sous la Section 301 contre le Brésil pour ses pratiques commerciales et ses atteintes à la liberté d’expression, avec la possibilité d’appliquer des sanctions sous le Global Magnitsky Act contre des responsables brésiliens, notamment Moraes.
Lors de la campagne électorale américaine de 2024, Lula a déclaré, le 1er novembre 2024, une absurdité en affirmant que la victoire de Trump représenterait « le fascisme et le nazisme qui reviennent sous un autre visage », une remarque qui a suscité de nombreuses critiques.
À l’international, André Ventura, leader de Chega, le plus grand parti du Portugal depuis les élections de 2024 où il a remporté 48 sièges, a exprimé sa préoccupation face à la crise brésilienne lors d’un débat parlementaire le 15 juillet 2025, appelant le Portugal à se distancier de l’administration Lula en raison de la censure et de l’autoritarisme judiciaire.
Dans le même temps, la Selic, taux d’intérêt de référence des crédits bancaires, atteint des sommets proches des records de l’ère Fernando Henrique Cardoso (FHC), enrichissant les rentiers qui restent indifférents face à la censure et aux abus judiciaires.
Pour les lecteurs français, cet article présente les différents facteurs dans cette crise brésilienne :
les accusations d’infiltration lors des événements du 8 janvier,
les récentes mesures judiciaires contre Bolsonaro,
les enquêtes commerciales (section 301) et les tariffs douaniers imposés en réponse à la censure, à la persécution judiciaire, et au manque de transparence électorale.
Nous analysons en profondeur :
les charges contre Bolsonaro,
la lettre de soutien de Trump,
les efforts d’Eduardo Bolsonaro pour internationaliser sa défense,
l’instabilité juridique pour les affaires,
les cas emblématiques de répression, les exils forcés,
les scandales socio-économiques sous Lula,
les réactions nationales et internationales et
l’illusion de normalité institutionnelle entretenue par une élite déconnectée.
Le Brésil semble suivre les pas du Venezuela, avec seulement quelques mois devant lui pour définir s’il deviendra un « Brasizuela».
Le schéma qui a précédé l’autoritarisme vénézuélien sous Nicolás Maduro est le même actuellement au Brésil avec la censure massive, le contrôle des institutions, et l’emprisonnement de l’opposition.
I. Le contexte : Une démocratie sous pression internationale et judiciaire.
1.1 Les événements du 8 janvier 2023 : Une manipulation orchestrée ?
Le 8 janvier 2023, une semaine après l’investiture de Lula, élu en octobre 2022 avec 50,9 % des voix contre 49,1 % pour Bolsonaro, des milliers de manifestants bolsonaristes ont envahi le Congrès, le Palais du Planalto et le STF à Brasilia.
Ces actes, comparés à l’assaut du Capitole américain, ont été qualifiés de tentative de coup d’État par les autorités.
Cependant, les bolsonaristes affirment que les actes de vandalisme ont été orchestrés par des infiltrés liés au gouvernement Lula pour discréditer leur mouvement.
Des témoignages de manifestants arrêtés décrivent des individus non identifiés, portant des vêtements distincts, incitant à la violence.
Malgré les demandes répétées de Bolsonaro et de ses alliés, le gouvernement de Lula refuse toujours l’accès aux images des caméras de surveillance, alimentant les soupçons de dissimulation.
Cette opacité, combinée à l’absence d’enquête indépendante, renforce les accusations de manipulation politique.
Au moment des manifestations, Bolsonaro se trouvait aux États-Unis, où il avait séjourné après avoir quitté la présidence.
Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux le 8 janvier 2023, il a appelé ses partisans au calme, déclarant : « Ne cassez rien, le monde ne s’arrêtera pas demain. »
Cette prise de position, visant à désamorcer les tensions, contredit les accusations selon lesquelles il aurait incité à la violence.
De plus, Bolsonaro avait assuré une transition pacifique en nommant une équipe de transition pour Lula, incluant des figures clés comme Ciro Nogueira, sénateur et président du parti Progressistes, et Onyx Lorenzoni, ancien ministre, garantissant une passation de pouvoir conforme aux normes démocratiques.
Le juge Alexandre de Moraes, nommé au STF par Michel Temer en 2017, supervise l’enquête.
Temer, membre du Mouvement démocratique brésilien (MDB), était vice-président sous Dilma Rousseff (PT) avant de devenir président après sa destitution en 2016.
Moraes, alors ministre de la Justice sous Temer, s’était illustré dans une affaire de chantage impliquant des photos intimes de Marcela Temer, piratées par un criminel.
Son intervention musclée, mobilisant la police fédérale, avait renforcé sa réputation de rigueur, mais aussi son image d’homme de pouvoir proche des élites.
Aujourd’hui, sa gestion autoritaire de l’enquête sur le 8 janvier, marquée par des arrestations massives, des ordonnances secrètes, et l’absence de transparence sur les images de surveillance, est dénoncée comme partiale par les bolsonaristes.
L’élection de 2022, cruciale pour le Brésil, a été marquée par une ingérence internationale sophistiquée, baptisée Opération « Oncle Joe » par le journaliste Cláudio Dantas.
Ce terme, inspiré de l’Opération Brother Sam de 1964 – lorsque les États-Unis ont soutenu un coup d’État contre João Goulart –, désigne une campagne orchestrée par des ONGs financées par des fondations étrangères, des diplomates américains, et des médias alignés pour garantir la victoire de Lula.
Le ministre Luís Roberto Barroso, alors président du TSE et actuel président du STF, a admis en mai 2025, lors de la Brazil Week à New York, avoir sollicité l’aide des États-Unis pour « contenir l’onde autoritaire » représentée par Bolsonaro.
Barroso a rencontré à trois reprises le chargé d’affaires américain Douglas Koneff, obtenant une note de l’ambassade des États-Unis en juillet 2022 affirmant la « confiance » dans le système électoral brésilien.
Cette ingérence s’est matérialisée par des visites stratégiques de hauts responsables américains entre 2021 et 2022 : William Burns (CIA), Jake Sullivan, Victoria Nuland, et Lloyd Austin.
Ces interventions, présentées comme une défense de la démocratie, visaient à neutraliser les critiques de Bolsonaro sur les urnes électroniques, renforçant le contrôle du STF et du TSE sur le processus électoral.
1.3 La gestion partiale de Moraes lors des élections de 2022.
En tant que président du TSE en 2022, Alexandre de Moraes a été accusé de partialité dans sa gestion du processus électoral.
Voici plusieurs exemples concrets de son interventionnisme :
1. Suspension de contenus critiques :
Moraes a ordonné la suppression de publications sur les réseaux sociaux remettant en question la fiabilité des urnes électroniques, souvent sans justification publique.
Par exemple, en septembre 2022, il a fait suspendre les comptes de plusieurs influenceurs bolsonaristes pour avoir relayé des rapports sur des irrégularités présumées dans le dépouillement.
2. Enquête sur la réunion de Bolsonaro avec les ambassadeurs :
Le 18 juillet 2022, Bolsonaro a convoqué des ambassadeurs étrangers pour exposer ses critiques sur le système électoral.
Moraes a ouvert une enquête contre lui pour « atteinte aux institutions », qualifiant cette réunion de tentative de déstabilisation, bien que Bolsonaro n’ait appelé à aucune action violente.
3. Pressions sur les médias :
Moraes a ciblé des organes de presse alignés sur Bolsonaro, comme “Jornal da Cidade Online” et “Revista Oeste” en ordonnant la démonétisation de leurs contenus sur les plateformes numériques.
Ces mesures ont limité leur portée, réduisant la visibilité des critiques contre le TSE (Tribunal Supérieur Électoral).
4. Arrestations préventives :
Avant le second tour, Moraes a ordonné des arrestations comme l’ancien député Roberto Jefferson, pour des discours jugés «antidémocratiques».
Ces arrestations, souvent basées sur des accusations vagues, ont été perçues comme une tentative d’intimidation.
Ces actions, combinées à son rôle dans l’enquête sur le 8 janvier, ont renforcé l’image de Moraes comme un juge agissant avec partialité pour favoriser Lula et marginaliser Bolsonaro.
1.4 Les accusations contre Bolsonaro.
Bolsonaro fait face à cinq chefs d’accusation :
organisation criminelle armée,
tentative d’abolition violente de l’État de droit,
tentative de coup d’État,
dommages au patrimoine fédéral,
et détérioration de biens classés.
Le procureur général Paulo Gonet l’accuse d’avoir orchestré un complot pour renverser l’ordre démocratique, s’appuyant sur des réunions avec des militaires, des discours critiques contre le STF et le TSE, et les déclarations de Mauro Cid, son ancien aide de camp.
Les charges incluent soit disant des plans présumés pour assassiner Lula, le vice-président Geraldo Alckmin, et Moraes.
Une condamnation pourrait entraîner jusqu’à 43 ans de prison.
La défense, menée par Celso Vilardi, conteste la fiabilité des preuves, notamment les déclarations de Cid, et dénonce des irrégularités procédurales, comme un accès limité au dossier.
Elle argue que les accusations reposent sur des suppositions, soulignant la transition pacifique du pouvoir en 2023, facilitée par l’équipe de transition nommée par Bolsonaro, incluant Ciro Nogueira et Onyx Lorenzoni, ainsi que son absence du Brésil et son appel au calme lors des événements du 8 janvier.
Par ailleurs, les partisans de Bolsonaro mettent en avant qu’il n’a jamais été condamné pour corruption sur plus de 30 ans de carrière politique, de conseiller municipal à député fédéral, et qu’il a toujours combattu fermement la corruption, contrairement à Lula.
Lula a été impliqué dans des détournements du BNDES (Banque Nationale du Développement Économique et Sociale) de trillions de reais (des estimations suggèrent jusqu’à 2 trillions de reais, soit environ 364 milliards USD, sur des décennies).
II. Les “Twitter Files Brazil”, l’interdiction de X, et l’excès judiciaire.
2.1 Une censure judiciaire sans précédent.
Les “Twitter Files Brazil“, publiés en 2024, ont révélé l’ampleur des interventions d’Alexandre de Moraes dans la régulation des réseaux sociaux.
Entre 2020 et 2023, Moraes a émis des dizaines d’ordonnances secrètes ordonnant à X de suspendre des comptes de bolsonaristes, journalistes, et parlementaires pour des publications critiquant le STF ou le système électoral.
Ces ordres, sans notification préalable ni droit de défense, ciblaient des figures comme Flávio Bolsonaro, Carla Zambelli, et des influenceurs de droite.
Les “Twitter Files” ont montré que Moraes a collaboré avec des agences internationales, des algorithmes de gouvernements étrangers et des ONGs pour identifier les contenus à censurer.
Par exemple, en août 2022, Alexandre de Moraes a ordonné la suspension du compte du député Daniel Silveira pour des publications critiquant le STF, sans fournir de motif détaillé, ce qui est illégal.
2.2 L’interdiction de X et les amendes pour VPN.
Du 30 août au 8 octobre 2024, Moraes a ordonné la suspension de X au Brésil après le refus d’Elon Musk d’obéir à ses ordres illégaux de suspendre des comptes sans possibilité de recours et avec des amendes élevées.
Cette décision faisait suite à une enquête ouverte en avril 2024 contre Musk, accusé d’avoir réactivé des comptes suspendus par le STF, notamment ceux liés à l’attaque du 8 janvier.
Moraes a imposé une amende quotidienne de 50 000 reais (environ 9 104 USD) aux utilisateurs contournant l’interdiction d’accès à A via des VPN.
Il a également gelé les avoirs de Starlink, entreprise de satellites de Musk, pour garantir le paiement de 18,3 millions de reais (3,33 millions USD) en amendes dues par X.
Cette décision, a posé de sérieuses questions en raison de la séparation légale entre X et Starlink et a été levée le 13 septembre 2024 après le paiement des amendes.
Mais X est resté bloqué jusqu’au 8 octobre, date à laquelle la plateforme a nommé un représentant légal et s’est conformée aux ordres pourtant illégaux de Moraes.
Le 18 septembre 2024, X a brièvement contourné l’interdiction en redirigeant son trafic via Cloudflare, permettant à certains utilisateurs brésiliens d’y accéder sans VPN.
Moraes a réagi en imposant une amende quotidienne de 5 millions de reais (921 676 USD) pour cette «tentative délibérée» de contourner l’interdiction, qualifiant Musk d’« hors-la-loi » qui favorise la «désinformation» et les «attaques contre l’État de droit démocratique».
2.3 Cas emblématiques d’excès judiciaire.
Les actions de Moraes ont conduit à des peines disproportionnées, à des morts en détention, et à des exils forcés, renforçant l’idée d’un autoritarisme judiciaire :
– Débora de Oliveira Saraiva :
Condamnée à 15 ans de prison pour avoir écrit au rouge à lèvres sur une statue devant le bâtiment du STF lors des manifestations du 8 janvier 2023, Débora a été accusée de « tentative d’abolition violente de l’État de droit démocratique ».
Cette peine, jugée ridicule par les bolsonaristes, contraste avec la clémence accordée à des narcotrafiquants notoires comme André Oliveira Macedo (« André do Rap ») et Gilberto Aparecido dos Santos (« Fuminho ») libérés sous 24 heures après leur arrestation grâce à des décisions judiciaires rapides par le juge Marco Aurélio Mello dans le cas d’André do Rap en 2020.
Un cas récent vient encore souligner cette incohérence :
Traduction:
Arrêté samedi, un conducteur avec 545 kg de cocaïne est libéré par la justice dimanche.
La cargaison vaut 4,2 millions de R$ à MS et atteint 11 millions de R$ en traversant la frontière avec São Paulo. Date de publication : 12/05/2025 08:59, Auteur : Aline dos Santos.
– Cleidimar José de Almeida (« Cleizão ») :
Ce manifestant bolsonariste, arrêté après le 8 janvier, est mort en détention en 2023 après avoir demandé à plusieurs reprises à consulter un médecin pour des problèmes de santé.
Les autorités pénitentiaires ont ignoré ses demandes, et sa mort a été perçue comme un symbole des conditions inhumaines imposées aux prisonniers politiques. Les bolsonaristes accusent le STF de négligence criminelle dans ce cas.
– Daniel Silveira :
Ancien député fédéral, Silveira a été condamné en avril 2022 à 8 ans et 9 mois de prison pour avoir dénoncé l’autoritarisme d’Alexandre de Moraes dans des vidéos en ligne.
Accusé d’« attaques contre les institutions » et de « tentative d’abolition violente de l’État de droit », il a été emprisonné pour avoir simplement exercé sa liberté d’expression dans des vidéos.
Bien que gracié par Bolsonaro en 2022, Silveira a été de nouveau ciblé par Moraes, qui a ordonné sa réincarcération en 2023.
– Exils forcés :
Plusieurs figures bolsonaristes ont fui le Brésil pour échapper à des mandats d’arrêt émis par Moraes :
– Allan dos Santos :
Journaliste influent, il vit en exil aux États-Unis depuis 2021 après que Moraes a ordonné la suspension de ses comptes sur X et d’autres plateformes pour « désinformation » et « menaces contre le STF ».
Dos Santos a dénoncé les fraudes electorales de 2022.
– Paulo Figueiredo :
Journaliste et commentateur, Figueiredo est en exil aux États-Unis, où il a été chargé, avec Eduardo Bolsonaro, de sensibiliser l’administration Trump aux abus de Moraes.
Il a été accusé de participer au complot présumé du 8 janvier et fait l’objet d’un mandat d’arrêt.
Figueiredo a déclaré dans une interview au “Washington Post” que l’objectif de son travail est désormais de « libérer les Brésiliens » des abus judiciaires.
– Ludmila Lins Grilo :
Ancienne juge fédérale, Ludmila a été contrainte à l’exil aux États-Unis après avoir critiqué les décisions de Moraes, notamment ses ordonnances de censure.
En 2022, elle a dénoncé publiquement l’arrestation du parlementaire Daniel Silveira comme un abus de pouvoir, ce qui a conduit à des enquêtes contre elle pour « diffamation » contre le STF.
Elle vit désormais en Floride, où elle continue de s’exprimer sur X.
– Rodrigo Constantino :
Commentateur conservateur, Constantino s’est exilé en Argentine puis aux Etats Unis après avoir fait l’objet d’enquêtes pour ses critiques du STF et de Moraes.
Accusé de « propagation de désinformation », il a choisi l’exil pour éviter une arrestation potentielle.
D’autres figures, comme le journaliste Oswaldo Eustáquio, ont également fui en Espagne, formant une communauté d’exilés bolsonaristes.
III. La lettre de Trump, l’enquête Section 301, et les sanctions potentielles du Magnitsky Act.
3.1 La lettre de soutien de Donald Trump.
Le 17 juillet 2025, Donald Trump a adressé une lettre officielle à Jair Bolsonaro, dans laquelle il dénonce le « traitement injuste » infligé à l’ancien président brésilien et exprime son inquiétude face aux atteintes à la liberté d’expression au Brésil.
Dans cette lettre, Trump critique explicitement le STF et le gouvernement Lula, accusant Moraes de mener une « chasse aux sorcières » contre Bolsonaro, sa famille, et ses partisans.
Il appelle à :
1. L’amnistie pour Bolsonaro, ses proches, et ses soutiens poursuivis judiciairement.
2. La fin des enquêtes et des procès relevant du « lawfare » (utilisation abusive du système judiciaire à des fins politiques).
3. Des élections transparentes en 2026, avec la participation d’une « véritable opposition » et un système électoral auditable.
4. Une discussion sur les échanges commerciaux pour éviter une guerre tarifaire.
Trump a justifié l’imposition de droits de douane de 50 % sur les importations brésiliennes, annoncée le 9 juillet 2025 et effective dès le 1er août, en réponse à la censure des journalistes, la persécution de députés et de citoyens comme Daniel Silveira et Débora de Oliveira Saraiva, le manque de liberté d’expression, et l’absence de contrôle des urnes électroniques.
Ces tariffs, bien que controversés, ont renforcé la position de Bolsonaro comme victime d’un complot politique, tout en exacerbant les tensions diplomatiques entre les États-Unis et le Brésil, notamment après la déclaration provocatrice de Lula le 1er novembre 2024, lors de la campagne électorale américaine, affirmant que la victoire de Trump représenterait « le fascisme et le nazisme qui reviennent sous un autre visage ».
3.2 L’enquête Section 301 et les déclarations de Karoline Leavitt.
Le 9 juillet 2025, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a annoncé que le président Trump avait ordonné une enquête sous la Section 301 du Trade Act de 1974 contre le Brésil, ciblant ses pratiques commerciales jugées déloyales et ses « attaques » contre les entreprises technologiques américaines, notamment en raison de la censure imposée par Moraes.
Cette enquête, officiellement lancée le 16 juillet 2025 par le Bureau du représentant américain au commerce (USTR), examine les barrières commerciales numériques, les tariffs, et les pratiques de protection de la propriété intellectuelle au Brésil, ainsi que les restrictions imposées aux entreprises américaines comme X et Rumble.
Le représentant commercial Jamieson Greer a déclaré : « Les barrières tarifaires et non tarifaires du Brésil méritent une enquête approfondie et des mesures correctives potentielles. »
L’enquête pourrait entraîner des sanctions commerciales supplémentaires, y compris des tariffs accrus, si des pratiques déloyales sont confirmées.
Les conséquences potentielles de cette enquête sont significatives :
– Impact économique :
Les tariffs de 50 % imposés à partir du 1er août 2025, combinés à d’éventuelles sanctions supplémentaires issues de l’enquête, pourraient affecter les exportations brésiliennes, notamment l’éthanol, l’acier, et les produits agricoles comme les oranges, le café, et le bœuf, qui représentaient environ 31,7 milliards USD d’exportations vers les États-Unis en 2024.
Le Brésil a répondu par la voix de Lula, qui a promis une réponse conforme à la loi brésilienne, laissant craindre une escalade vers une guerre commerciale puis il s’est ravisé.
– Pression politique :
L’enquête vise à faire pression sur le gouvernement Lula pour qu’il revise ses politiques de censure et ses pratiques judiciaires, perçues comme des obstacles à la liberté d’expression et aux intérêts commerciaux américains.
Elle renforce également la position de Bolsonaro sur la scène internationale, en mettant en lumière les abus judiciaires dénoncés par ses partisans.
– Précédent pour les relations bilatérales :
Cette action marque une rupture dans les relations entre les États-Unis et le Brésil, deux démocraties majeures de l’hémisphère occidental.
Selon Brad Setser, ancien responsable commercial américain, cette initiative unilatérale pourrait déclencher une spirale de représailles économiques préjudiciables aux deux pays.
3.3 Le Global Magnitsky Act : Une menace de sanctions personnelles.
En parallèle, des discussions ont émergé sur l’application potentielle du Global Magnitsky Human Rights Accountability Act de 2016 contre des responsables brésiliens, notamment Alexandre de Moraes.
Cette loi, initialement adoptée en 2012 pour sanctionner des responsables russes impliqués dans la mort de Sergei Magnitsky, permet aux États-Unis de geler les avoirs et d’interdire l’entrée sur leur territoire de personnes étrangères accusées de violations des droits humains ou de corruption.
Depuis 2016, elle s’applique à l’échelle mondiale, ayant été utilisée contre des officiels en Chine, en Arabie saoudite, et ailleurs.
Ces sanctions pourraient inclure :
– Gel des avoirs :
Les comptes bancaires et actifs de Moraes aux États-Unis, ainsi que ceux de ses proches collaborateurs, pourraient être gelés par l’Office of Foreign Assets Control (OFAC).
– Interdiction de voyage :
Moraes et d’autres responsables pourraient se voir refuser l’entrée aux États-Unis.
«Le Président Trump a clairement indiqué que son administration tiendra responsables les ressortissants étrangers responsables de la censure d’expressions protégées aux États-Unis.
La chasse aux sorcières politique menée par le juge de la Cour suprême fédérale brésilienne Alexandre de Moraes contre Jair Bolsonaro a créé un complexe de persécution et de censure d’une ampleur telle qu’il ne viole pas seulement les droits fondamentaux des Brésiliens, mais s’étend également au-delà des frontières brésiliennes pour cibler des Américains.
J’ai donc ordonné la révocation des visas pour Moraes et ses alliés au sein de la cour, ainsi que pour leurs membres de la famille immédiate, avec effet immédiat.»
Le secrétaire d’État Marco Rubio le 18 juillet 2025.
– Sanctions financières :
Les entreprises liées à Moraes pourraient être soumises à des restrictions financières, limitant leur accès au système bancaire américain.
3.4 Nouvelles mesures judiciaires contre Bolsonaro.
Le 18 juillet 2025, un jour après la diffusion par Bolsonaro d’une vidéo remerciant Trump pour son soutien, Moraes a ordonné des mesures draconiennes contre l’ancien président :
1. Port obligatoire d’une chevillère électronique.
2. Interdiction de quitter son domicile entre 19h et 7h.
3. Interdiction d’utiliser les réseaux sociaux.
4. Interdiction de communiquer avec certains associés, bien que la liste n’ait pas été précisée publiquement.
Ces mesures, perçues comme une réponse directe à la lettre de Trump, à l’enquête Section 301, et à la mobilisation internationale d’Eduardo, ont été dénoncées comme une tentative de museler Bolsonaro avant son procès.
IV. Eduardo Bolsonaro : Une croisade internationale contre la persécution.
4.1 Un exil stratégique aux États-Unis.
Eduardo Bolsonaro, député fédéral et fils de Jair, s’est imposé comme le fer de lance de la défense de son père.
En mars 2025, il a pris un congé de son mandat et s’est installé aux États-Unis pour dénoncer la « persécution politique » orchestrée par Moraes.
Citant les “Twitter Files Brazil”, l’interdiction de X, la gestion partiale de Moraes lors des élections de 2022, et les récentes mesures contre son père, Eduardo accuse le STF de censure massive et d’abus de pouvoir.
Il a rencontré des parlementaires républicains proches de Donald Trump, plaidant pour des sanctions contre Moraes, y compris sous le Magnitsky Act.
Sur X, il a déclaré :
« Moraes a censuré des centaines de voix pour protéger Lula, manipulé les élections de 2022, interdit X, et maintenant impose des mesures draconiennes à mon père.
Nous demandons justice à l’international. »
Eduardo a collaboré avec Paulo Figueiredo, exilé aux États-Unis, pour sensibiliser l’administration Trump. Figueiredo a déclaré au “Washington Post” avoir visité la Maison Blanche à de multiples reprises avec Eduardo et soumis des rapports sur la situation au Brésil à près de 50 membres du Congrès.
4.2 L’appui de Trump.
Eduardo a obtenu le soutien de Donald Trump, dont la lettre du 17 juillet 2025, les tariffs douaniers de 50 %, et l’enquête Section 301 ont amplifié la visibilité de la cause bolsonariste.
Trump a expliqué dans sa lettre la nécessité ces mesures à la censure des journalistes, à la persécution de figures comme Daniel Silveira et Débora de Oliveira Saraiva, au manque de liberté d’expression, et à l’opacité du système électoral, notamment l’absence d’audit des urnes électroniques.
4.3 Une campagne numérique et populaire.
Eduardo utilise X pour relayer les “Twitter Files Brazil”, les accusations d’infiltration dans le 8 janvier, les abus de Moraes, et les cas de Débora, Cleizão, et Silveira.
Il appelle à des manifestations massives, comme celle du 29 juin 2025 à São Paulo, qui a rassemblé des milliers de sympathisants, et celle du 16 mars 2025 à Copacabana, demandant l’amnistie pour les prisonniers du 8 janvier.
Ces rassemblements maintiennent la pression sur le gouvernement Lula, qui refuse toujours l’accès aux images des caméras de surveillance.
V. Scandales socio-économiques sous Lula.
5.1 Le scandale de corruption de l’INSS.
Un scandale majeur a éclaté en 2024 impliquant José Genoino, frère de Lula, accusé de détournement de fonds à l’Institut national de sécurité sociale (INSS).
Selon des enquêtes de la police fédérale, Genoino aurait orchestré un schéma de fraude ayant détourné environ 2 milliards de reais (environ 364 millions USD) de fonds de pensions entre 2023 et 2024, impliquant des fonctionnaires corrompus.
Lula est aussi impliqué dans des détournements massifs, estimés à des trillions de reais (jusqu’à 2 trillions de reais, soit environ 364 milliards USD), notamment via les fonds du BNDES (Banque nationale brésilienne du développement économique et social), destinés à des projets brésiliens mais détournés vers des initiatives étrangères.
5.2 Augmentation des taxes et de l’inflation, réduction des aides sociales.
Sous Lula, l’inflation a atteint 6,5 % en 2024, aggravée par une augmentation excessive des taxes, notamment une hausse de 20 % sur les carburants et de 15 % sur les produits de première nécessité, qui a alourdi le coût de la vie pour les classes populaires.
Le Benefício de Prestação Continuada (BPC), une aide sociale destinée aux personnes âgées et handicapées à faible revenu, a vu son budget réduit de 12 % en 2024, affectant environ 5,5 millions de bénéficiaires, dont le pouvoir d’achat a été érodé par l’inflation et les restrictions budgétaires.
Lula suit une politique économique favorisant les élites et négligeant les plus vulnérables.
5.3 Projets internationaux financés et oubli du nord du Brésil.
Pendant que le nord du Brésil souffrait de soif et de faim, les bolsonaristes rappellent que le gouvernement de Lula est associé à des projets internationaux financés, souvent perçus comme des détournements des fonds du BNDES destinés à des initiatives brésiliennes.
Parmi ceux-ci : le port de Mariel à Cuba, une centrale hydroélectrique en Équateur, une centrale hydroélectrique au Pérou, un métro au Panama, une autoroute au Panama, un viaduc en Argentine, des souterrains en Argentine, des métros en Argentine, un pont au Venezuela, un barrage au Mozambique, un aéroport au Mozambique, une autoroute au Mozambique, une centrale hydroélectrique au Nicaragua, une route en Bolivie, et l’exportation de 127 autobus en Colombie.
Ces initiatives, financées par des prêts ou des investissements brésiliens, sont citées comme des exemples de détournement de fonds, alors que les ressources auraient pu être allouées à la lutte contre la pauvreté et la sécheresse dans le nord-est du pays.
Les slogans comme « NOUS N’OUBLIERONS JAMAIS » résonnent parmi les partisans de Bolsonaro pour dénoncer ces priorités.
VI. Réactions : Une société divisée, une communauté internationale partagée
6.1 Au Brésil : Un fossé idéologique.
Le procès de Bolsonaro polarise le Brésil.
Les bolsonaristes, soutenus par Flávio Bolsonaro, dénoncent une justice politisée, des infiltrés dans le 8 janvier, la gestion partiale de Moraes lors des élections, son interdiction de X, et les peines disproportionnées comme celle de Débora de Oliveira Saraiva. Sur X, Flávio a qualifié Moraes de « tyran judiciaire », accusant le STF de couvrir les manipulations du gouvernement Lula, y compris les scandales de l’INSS et les projets internationaux financés au détriment du nord du Brésil.
Les grands médias, alignés sur le STF, minimisent les accusations d’infiltration, les “Twitter Files”, l’interdiction de X, et le scandale de l’INSS, présentant Moraes comme un rempart contre le chaos et une soit disante “attaque contre l’état démocratique de droit”.
Lula rejette les pressions de Trump, qualifiant ce dernier d’« empereur autoproclamé ».
Il évite de commenter les révélations sur l’Opération « Oncle Joe », les “Twitter Files”, les actions de Moraes, et le scandale de l’INSS, renforçant l’idée d’une justice et d’un gouvernement sous contrôle politique.
6.2 À l’international : soutiens et silences.
Outre Trump, des figures conservatives comme Maria Elvira Salazar dénoncent une persécution politique.
En Europe, des mouvements populistes soutiennent Bolsonaro, mais les gouvernements restent prudents, invoquant l’État de droit.
L’OEA, via Pedro Vaca, a critiqué les abus judiciaires, y compris l’interdiction de X et les peines excessives, mais sans impact concret.
L’asymétrie est frappante : les démarches de Barroso auprès des États-Unis sont saluées, tandis que celles d’Eduardo sont qualifiées de trahison.
VII. Le contexte économique : Les rentiers et l’illusion de normalité.
7.1 La Selic à un sommet historique.
La Selic, fixée à 14,25 % en 2025, atteint des niveaux proches des records de l’ère FHC.
Cette politique monétaire restrictive enrichit les rentiers, qui profitent de rendements élevés sur les obligations d’État, mais aggrave les difficultés des classes populaires face à une inflation galopante.
Cette prospérité des élites contraste avec leur indifférence face aux abus judiciaires, à la censure et aux scandales socio-économiques.
7.2 L’instabilité juridique pour les affaires.
Les actions de Moraes, notamment l’interdiction de X et le gel des avoirs de Starlink, ont créé une instabilité juridique majeure pour les entreprises.
Le blocage de X du 30 août au 8 octobre 2024 a perturbé un marché de 40 millions d’utilisateurs mensuels, tandis que l’amende de 50 000 reais par jour pour l’utilisation de VPN a suscité des critiques, notamment de la part du député Marcel van Hattem.
Le gel des avoirs de Starlink, levé le 13 septembre 2024 après le paiement de 18,35 millions de reais, a été dénoncé comme une violation du principe de séparation des entités juridiques, Musk soulignant que X et Starlink ont des structures actionnariales distinctes.
Cette imprévisibilité décourage les investissements étrangers, notamment dans les secteurs technologiques.
Le président de la Chambre des députés, Arthur Lira, a critiqué ces mesures lors d’un événement pour investisseurs organisé par XP Inc., soulignant les risques pour l’attractivité du Brésil.
Le gel des comptes de Starlink a menacé l’accès à Internet pour 250 000 clients, affectant la télémédecine et l’éducation dans les zones reculées.
Les tariffs de Trump, motivés par la censure et la persécution judiciaire, aggravent cette instabilité, menaçant les exportations agricoles (oranges, café, bœuf), piliers de l’économie brésilienne.
L’enquête Section 301 pourrait entraîner des sanctions commerciales supplémentaires, amplifiant ces effets économiques.
VIII. Analyse : Une démocratie en crise.
8.1 Un procès sous influence.
Le procès de Bolsonaro, les “Twitter Files Brazil”, les accusations d’infiltration dans le 8 janvier, la gestion partiale de Moraes lors des élections de 2022, l’interdiction de X, les peines excessives comme celle de Débora, la mort de Cleizão, l’emprisonnement de Daniel Silveira, et l’exil de figures comme Allan dos Santos soulignent une justice sous influence.
L’impartialité du STF est remise en cause par les ordonnances secrètes de Moraes, son rôle dans l’Opération « Oncle Joe », son passé lié à Temer, et ses actions contre X et Starlink.
L’opacité sur les caméras de surveillance, le scandale de l’INSS, et l’absence d’incitation de Bolsonaro à la violence, confirmée par son appel au calme depuis les États-Unis, renforcent les soupçons de manipulation.
8.2 Une polarisation explosive.
La menace des 40 ans de prison, les nouvelles mesures contre Bolsonaro, les révélations sur l’ingérence étrangère, la censure, les scandales socio-économiques, et l’enquête Section 301 risquent d’exacerber la polarisation.
Les bolsonaristes, galvanisés par les “Twitter Files”, la lettre de Trump, et les actions d’Eduardo, pourraient intensifier leurs mobilisations.
Une condamnation de Bolsonaro pourrait déclencher des troubles, tandis qu’un acquittement discréditerait le STF.
8.3 Une souveraineté compromise.
L’indifférence des rentiers, l’ingérence étrangère révélée par l’Opération « Oncle Joe », l’exil de figures comme Allan dos Santos et Paulo Figueiredo, l’instabilité juridique causée par Moraes, les scandales comme celui de l’INSS, les projets internationaux financés au détriment du nord du Brésil, et la menace de sanctions sous le Magnitsky Act mettent en lumière un pays qui a sombré dans l’autoritarisme.
Le Brésil, manipulé par des intérêts transnationaux et une justice partiale, peine à garantir une démocratie véritable.
Conclusion : un tournant critique pour le Brésil.
Le procès de Jair Bolsonaro, les révélations des “Twitter Files Brazil”, les accusations d’infiltration dans le 8 janvier, la gestion partiale de Moraes lors des élections de 2022, l’interdiction de X, les peines disproportionnées comme celle de Débora de Oliveira Saraiva, la mort de Cleizão, l’emprisonnement de Daniel Silveira, l’exil de figures comme Allan dos Santos, Paulo Figueiredo, Ludmila Lins Grilo, et Rodrigo Constantino, le scandale de corruption de l’INSS, et la crise économique marquée par une inflation de 6,5 %, une hausse des taxes de 20 % sur les carburants et 15 % sur les produits de première nécessité, et une réduction de 12 % du budget du BPC affectant 5,5 millions de bénéficiaires placent le Brésil face à une crise démocratique majeure.
La lettre de Trump du 17 juillet 2025, les nouvelles mesures judiciaires contre Bolsonaro du 18 juillet, l’enquête Section 301 annoncée par Karoline Leavitt, la menace de sanctions sous le Magnitsky Act, et la déclaration provocatrice de Lula le 1er novembre 2024, qualifiant Trump de « fascisme et nazisme sous un autre visage », soulignent l’ampleur de la persécution politique dénoncée par les bolsonaristes.
L’instabilité juridique, exacerbée par les actions contre X et Starlink, et les tariffs de Trump en réponse à la censure et au manque de transparence électorale révèlent un pays fracturé.
Malgré la transition pacifique orchestrée par Bolsonaro via une équipe incluant Ciro Nogueira et Onyx Lorenzoni, et son appel au calme depuis les États-Unis, le verdict, attendu en septembre 2025, jugera non seulement Bolsonaro, mais aussi la capacité du Brésil à restaurer une justice impartiale et une souveraineté nationale face aux pressions internes et externes.
“NOUS N’OUBLIERONS JAMAIS” les souffrances du nord du Brésil pendant que Lula est associé à des projets internationaux financés via le BNDES comme le port de Mariel à Cuba ou une centrale hydroélectrique dans la dictature du Nicaragua qui emprisonne des religieux.