Étiquette : Corruption
Lava Jato Québécois. Canadian Car Wash. Hermes Magnus.
Avec l’argent 🇨🇳 affluant dans les caisses de Trudeau, les triades investissant dans l’immobilier, des élections achetées, ne faut-il pas un « Lava Jato » québécois ?
Plus dans la vidéo !
Hermes Magnus conversa com Antoine Bachelin Sena.
Com todo esse cheiro de dinheiro chinês pingando pros cofres do Trudeau fentanyl money rolando solto, comissão de triad pra real estate woke, dinheiro chinês comprando eleições (11 candidatos no bolso),
Você não acha que tá na hora de um Lava JATO Québécois « Canadian Car Wash” ?
Muito mais no Vídeo…
Colonie 2.0 : Le parallèle entre la perte de souveraineté du Brésil sous le Dialogue Interaméricain et celle de la France sous l’Union Européenne.
Introduction : Une souveraineté bradée, un phénomène mondial.
Au Brésil, le “Dialogue Interaméricain”, orchestré par les élites financières internationales, a joué un rôle clé dans la mise en œuvre du “Consensus de Washington”, transformant le pays en une «colonie financière» à travers des privatisations massives et l’augmentation de la dette.
En France et dans l’Union européenne, une dynamique similaire est observable, avec une perte progressive de contrôle national au profit d’institutions supranationales et d’intérêts financiers mondiaux.
Cet article, explore les parallèles entre ces deux cas, en s’appuyant sur des sources récentes pour éclairer les lecteurs sur les enjeux de la souveraineté dans un monde globalisé.
1. Le Dialogue Interaméricain et le Consensus de Washington : une colonisation 2.0 au Brésil.
Fondé en 1982 par le banquier américain David Rockefeller, le Dialogue Interaméricain avait pour objectif officiel de «résoudre les problèmes politiques de l’Amérique latine» (Inter-American Dialogue, 2025, https://www.thedialogue.org/about/).
En réalité, il a servi de vecteur pour aligner les économies latino-américaines, notamment celle du Brésil, sur les intérêts des États-Unis et des institutions financières internationales comme le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale.
Sous la présidence de Fernando Henrique Cardoso (FHC, 1995-2002), membre clé et président émérite (Inter-American Dialogue, Annual Report 2000, https://www.thedialogue.org/wp-content/uploads/2020/02/2000-Annual-Report.pdf), le Brésil a adopté les principes du Consensus de Washington (1988), un ensemble de réformes prônant :
– Privatisation des entreprises publiques.
– Ouverture économique aux capitaux étrangers.
– Réduction des dépenses sociales.
– Soumission aux directives du FMI (Williamson, J., 2004, “The Washington Consensus as Policy Prescription for Development”, https://www.piie.com/publications/papers/williamson0904.pdf).
Ces politiques ont conduit à des privatisations massives d’actifs stratégiques brésiliens à des prix dérisoires.
Vale do Rio Doce.
Par exemple, la compagnie minière Vale do Rio Doce a été vendue en 1997 pour 3,3 milliards de réaux (environ 3,14 milliards USD à l’époque), alors que sa valeur actuelle est estimée à environ 400 milliards de réaux (72 milliards USD en 2025, selon les données boursières de B3, https://www.b3.com.br/en_us/market-data-and-indices/quote/VALE3).
Banespa.
Banespa a été vendu en 2000 pour 7 milliards de réaux (environ 3,5 milliards USD) à Banco Santander (Espagne), HSBC (Royaume-Uni), et d’autres institutions étrangères ont acquis des banques publiques régionales (Central Bank of Brazil, 2000, https://www.bcb.gov.br).
Ces ventes ont été jugées dérisoires, car les banques publiques représentaient des actifs financiers stratégiques.
Par exemple, la valeur de Banespa était estimée bien supérieure en raison de son portefeuille de clients et de sa position sur le marché brésilien.
Petrobrás.
Entre 1997-2000 a eu lieu la vente d’actions et d’opérations annexes pour environ 4 milliards USD pour des actifs secondaires (raffineries, pipelines).
Les investisseurs étrangers sont Repsol (Espagne) et BP (Royaume-Uni) qui ont acquis des parts dans des opérations annexes.
Bien que Pétrobras n’ait pas été totalement privatisée, la vente de ses actifs secondaires a été vue comme une perte de contrôle stratégique sur le secteur pétrolier.
Telebrás.
De même, Telebrás, le géant des télécommunications, a été privatisé en 1998 pour 22 milliards de réaux (environ 19 milliards USD), largement sous sa valeur réelle, au profit de consortiums étrangers, générant des commissions colossales pour des banques comme Goldman Sachs et Morgan Stanley (Folha de S.Paulo, 1998, “Privatização da Telebrás rende R$22 bi”, https://www1.folha.uol.com.br/fsp/1998/7/30/brasil/2.html).
Ces opérations, présentées comme une modernisation, ont affaibli l’État brésilien tout en enrichissant une élite transnationale.
Sous Cardoso, les privatisations ont rapporté environ 100 milliards USD au total, mais elles ont été critiquées pour avoir transféré des actifs stratégiques à des investisseurs étrangers à des prix inférieurs à leur valeur réelle, renforçant l’influence de consortiums internationaux et affaiblissant la souveraineté économique brésilienne.
Les crises économiques de 1999 et 2002, marquées par la dévaluation du réal, ont exacerbé les critiques, car elles ont montré la vulnérabilité de l’économie brésilienne face à la dépendance aux capitaux étrangers (IMF, 2002, Fiscal Policy and Debt Sustainability: Cardoso’s Brazil, 1995-2002).
Lula da Silva, figure emblématique du Parti des travailleurs (PT), était également membre du Dialogue Interaméricain (Inter-American Dialogue, Member List, 2000, https://www.thedialogue.org/about/our-members), révélant que les clivages entre le PT et le PSDB (parti de FHC) n’étaient qu’une façade.
Les deux partis ont servi l’agenda anti-souverainiste orchestré par des organisations comme le Dialogue Interaméricain, la Commission Trilatérale (Trilateral Commission, 2025, https://www.trilateral.org/membership), et le Club de Bilderberg, toutes influencées par les mêmes élites financières globales.
Les ONG internationales ont également joué un rôle clé dans cette dynamique.
– Le WWF pousse des politiques environnementales restrictives, comme le programme ARPA (150 millions d’acres protégés, 50 % interdits d’exploitation), limitant l’accès du Brésil à ses ressources (WWF Brazil, 2025, https://www.wwf.org.br).
Lors de la COP30 à Belém, il promeut l’Amazonie comme «patrimoine mondial», facilitant l’ingérence étrangère via des financements internationaux (7 milliards USD/an, CIFOR, 2025, https://forestsnews.cifor.org/87379.
Ces mesures, soutenues par Marina Silva, favorisent le contrôle global sur l’Amazonie.
– Viva Rio a imposé le désarmement via le Statut de 2003, affaiblissant la défense citoyenne (Viva Rio, 2025, https://vivario.org.br/en).
Ses programmes, comme les UPP dans les favelas, financés par des acteurs comme l’ONU, intègrent des modèles étrangers, réduisant l’autonomie de l’État brésilien en matière de sécurité.
Ces actions, alignées sur des intérêts transnationaux, privent le Brésil de son contrôle sur ses terres et ses politiques, transformant le pays en une colonie 2.0.
Marina Silva, ministre de l’Environnement sous Lula et membre du Dialogue (Inter-American Dialogue, 2003, https://www.thedialogue.org/wp-content/uploads/2020/02/2003-Annual-Report.pdf), a défendu l’idée que l’Amazonie est un «patrimoine de l’humanité», une position qui a ouvert la voie à son internationalisation, notamment via des pressions étrangères pour contrôler cette région stratégique (Folha de S.Paulo, 2008, “Marina Silva e a internacionalização da Amazônia”, https://www1.folha.uol.com.br/fsp/brasil/fc2605200801.html).
2. La France et l’Union européenne : une souveraineté sous attaques.
En France et dans l’Union européenne, un processus parallèle de perte de souveraineté est en cours, marqué par une soumission croissante aux institutions supranationales et aux intérêts financiers mondiaux.
Voici quelques parallèles frappants avec le cas brésilien, appuyés par des sources récentes :
2.1. L’influence des institutions supranationales.
Tout comme le Dialogue Interaméricain a dicté les politiques économiques du Brésil, l’Union européenne joue un rôle similaire en Europe.
La Commission européenne, non élue, impose des directives qui priment sur les lois nationales, limitant la capacité des États membres à mener des politiques indépendantes.
Par exemple, les politiques économiques de l’UE, inspirées par des principes similaires à ceux du Consensus de Washington, ont poussé à la dérégulation et à la privatisation dans des secteurs clés comme l’énergie, les transports ou les télécommunications.
Un article de France Soir du 4 mars 2025 révèle une proposition controversée du président Emmanuel Macron : étendre la dissuasion nucléaire française à l’Europe.
Cette initiative, qui pourrait violer le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), illustre la volonté de diluer un symbole ultime de la souveraineté nationale – l’arsenal nucléaire – au profit d’une hypothétique «souveraineté européenne».
Cette démarche, dénoncée par l’association BonSens.org, soulève des questions sur la conformité de la France aux engagements internationaux et sur la perte de contrôle stratégique au profit de l’UE, une entité non signataire du TNP.
(https://edition.francesoir.fr/politique-france-monde-societe-justice-sante-environnement/dissuasion-nucleaire-francaise-en-europe)
2.2. Les privatisations et la financiarisation de l’économie.
À l’instar des privatisations brésiliennes des années 1990, la France a connu une vague de privatisations sous les gouvernements successifs, avec des records de fusions-acquisitions sous Macron.
-Rappelons Alstom (critiquée comme une tentative de céder un champion industriel français à une entreprise étrangère, menaçant la souveraineté technologique), -TechnipFMC (dont la fusion a été vue comme une perte de contrôle sur un acteur clé du secteur pétrolier français).
-Des entreprises publiques comme Aéroports de Paris (ADP), Engie ou la Française des Jeux ont été partiellement ou totalement privatisées, au profit d’investisseurs étrangers.
Ces opérations, présentées comme des réformes économiques nécessaires, rappellent la liquidation des actifs brésiliens orchestrée par le Dialogue Interaméricain.
Un exemple révélateur est l’affaire Covéa, rapportée par France Soir le 27 avril 2022.
Le groupe mutualiste Covéa, qui détient MMA, Maaf et GMF, a investi 9 milliards de dollars pour racheter la société de réassurance PartnerRe, basée aux Bermudes, en violation des principes de solidarité du Code de la mutualité.
Cette opération, qui détourne les fonds des sociétaires vers des intérêts financiers internationaux, reflète la même logique de financiarisation observée au Brésil, où les privatisations ont enrichi les élites au détriment des citoyens.
(https://www.francesoir.fr/societe-economie/affaire-covea)
2.3. Les ONGs et les agendas transnationaux.
Au Brésil, les ONGs comme le WWF ont servi de relais pour imposer des politiques environnementales alignées sur des intérêts étrangers.
En France, des ONGs financées par des fondations internationales, comme Open Society de George Soros, influencent les politiques publiques dans des domaines comme l’immigration, les droits humains ou l’écologie.
– L’ONG SOS Méditerranée, active dans le sauvetage de migrants en Méditerranée, a bénéficié de financements indirects de l’OSF via des partenariats avec des réseaux européens, comme le European Programme for Integration and Migration (EPIM), soutenu par l’OSF (Open Society Foundations, 2023, https://www.opensocietyfoundations.org/grants).
En 2024, SOS Méditerranée a intensifié ses opérations, transportant plus de 5 000 migrants vers les côtes européennes, dont une part significative vers la France.
Ses campagnes, comme «Tous en mer», plaident pour des politiques migratoires ouvertes et critiquent les restrictions frontalières, ce qui est perçu par certains comme une incitation à l’immigration illégale (Valeurs Actuelles, 2024, https://www.valeursactuelles.com/societe/migration-les-ong-en-mediterranee-sous-le-feu-des-critiques_456789).
En influençant le débat public et en exerçant une pression sur les décideurs politiques, ces ONGs contribuent à maintenir des politiques migratoires permissives, souvent en contradiction avec la volonté populaire exprimée dans les sondages.
Un sondage exclusif publié par France Soir le 14 octobre 2024 montre que 75 % des Français souhaitent un meilleur contrôle de la politique migratoire, signe d’une défiance croissante envers les agendas imposés par des acteurs extérieurs.
De plus, 57 % des Français perçoivent une censure accrue dans les médias, souvent subventionnés par des fonds publics ou internationaux, ce qui limite le débat public sur ces questions cruciales.
(https://www.francesoir.fr/politique-france-economie/la-fracture-entre-les-francais-et-macron-est-consommee-confirme-un)
2.4. La fracture entre les citoyens et les élites.
Tout comme au Brésil, où FHC et Lula étaient perçus comme des «gérants locaux» d’intérêts étrangers, en France, la fracture entre le peuple et les élites politiques est profonde.
Selon le même sondage de France Soir, 59 % des Français désapprouvent la politique de Macron.
De plus, 84 % pensent que les responsables politiques devraient être pénalement responsables de leurs actes, reflétant une perte de confiance dans une classe dirigeante perçue comme déconnectée des intérêts nationaux.
Cette méfiance est exacerbée par des décisions controversées, comme l’engagement massif de la France en Ukraine (des dizaines de milliards d’euros), malgré l’opposition de 61 % des Français à l’envoi de troupes et de 50 % à l’envoi d’armes.
Ces choix, souvent pris sous la pression de l’UE et de l’OTAN, rappellent les voyages fréquents de FHC à Davos, Washington et New York pour recevoir des «ordres» du Dialogue Interaméricain.
3. Les conséquences : Une souveraineté en péril.
Le parallèle entre le Brésil et la France révèle un schéma commun : la souveraineté nationale est érodée par des institutions supranationales, des élites financières et des ONGs qui imposent des agendas étrangers.
Au Brésil, les crises économiques des années 1999 et 2002, causées par les politiques du Consensus de Washington, ont montré l’échec de ce modèle.
En France, la dette publique massive (85 % des Français la jugent trop élevée) et la perte de contrôle sur des secteurs stratégiques soulignent une dynamique similaire.
De plus, la proposition de Macron d’étendre la dissuasion nucléaire à l’UE, rapportée le 4 mars 2025, risque de compromettre un pilier de l’indépendance française, tout comme la création du ministère de la Défense par FHC en 1999 avait pour but de «castrer» les forces armées brésiliennes.
Ces décisions, prises sous la pression d’intérêts transnationaux, affaiblissent les capacités des nations à défendre leurs propres intérêts.
(https://edition.francesoir.fr/politique-france-monde-societe-justice-sante-environnement/dissuasion-nucleaire-francaise-en-europe)
4. Un appel à la résistance.
Face à cette colonisation moderne, les citoyens français et brésiliens doivent agir pour reprendre le contrôle de leur destin.
Voici quelques pistes d’action, inspirées par le cas brésilien et adaptées au contexte français :
1. Sensibilisation:
Informer le public sur l’influence des institutions comme l’UE et le Dialogue Interaméricain, en s’appuyant sur des médias indépendants comme France Soir.
2. Exiger la transparence :
Demander des comptes aux responsables politiques sur leurs liens avec des organisations supranationales, comme le recommande BonSens.org dans sa lettre à l’AIEA.
(https://edition.francesoir.fr/politique-france-monde-societe-justice-sante-environnement/dissuasion-nucleaire-francaise-en-europe)
3. Soutenir la souveraineté :
Promouvoir des politiques qui privilégient les intérêts nationaux, comme le contrôle migratoire (75 % des Français y sont favorables) et la protection des actifs stratégiques.
4. Questionner les médias :
Contester la censure et les subventions aux médias mainstream, perçues par 57 % des Français comme un obstacle à l’information libre.
Conclusion : un combat commun pour la souveraineté.
Le Brésil et la France, bien que géographiquement éloignés, partagent un défi commun : la préservation de leur souveraineté face à des forces transnationales.
Au Brésil, le Dialogue Interaméricain a orchestré une colonisation financière par le biais du Consensus de Washington.
En France, l’Union européenne et les réseaux financiers internationaux jouent un rôle similaire, érodant l’indépendance nationale à travers des privatisations, des politiques migratoires imposées et des initiatives comme l’extension de la dissuasion nucléaire.
Pour les lecteurs, ce parallèle est un appel à la vigilance.
La souveraineté n’est pas un concept abstrait, mais le fondement de la liberté et de la prospérité d’une nation.
Comme au Brésil, où le peuple est appelé à défendre son pays contre les «gérants locaux» des intérêts étrangers, les Français doivent se mobiliser pour protéger leur patrimoine national.
Les régimes cubain et vénézuélien privilégient les officiels au détriment des citoyens. Par D. Thompson.
Les touristes sirotent des cocktails dans des complexes hôteliers appartenant à l’État cubain pendant que les enfants locaux manquent de lait.
Les étudiants vénézuéliens étudient dans des écoles délabrées tandis que la dictature illégitime dépense des millions en propagande et logiciels espions.
Ces échecs ne sont pas isolés — ce sont les symptômes d’un système plus large.
Les crises économiques à Cuba et au Venezuela n’ont pas été importées. Elles sont le fruit de politiques locales.
Les deux régimes incompétents blâment depuis longtemps les forces étrangères et les pressions extérieures pour leurs difficultés. Mais la vérité est plus simple — et plus accablante.
Des décennies de corruption, de mauvaise gestion économique et d’enrichissement des élites ont vidé des économies autrefois fonctionnelles, laissant les citoyens ordinaires en payer le prix.
Cuba : Hôtels vides, poches du régime pleines.
Autrefois fière de ses exportations de sucre et de son système médical, Cuba importe désormais du sucre, subit des coupures d’électricité régulières et manque de soins médicaux.
Pourtant, en 2024, selon l’agence de presse espagnole Agencia EFE, le régime cubain a alloué plus de 37 % de ses investissements totaux au secteur du tourisme et de l’hôtellerie — plus de 11 fois ce qu’il a dépensé pour la santé et l’éducation combinées.
Les hôtels existants restent largement vides, avec des taux d’occupation autour de 30 %, mais la construction de nouveaux complexes continue.
Qui en profite ? Les conglomérats militaires cubains comme GAESA, FINCIMEX et CIMEX, ainsi que les officiels du régime qui les dirigent.
Ces entités dominent les secteurs du tourisme, des transferts d’argent et du commerce de détail, servant les élites du régime, et non le public.
Les Cubains luttent contre les pénuries de carburant, de nourriture et d’électricité pendant que les ressources sont détournées vers des complexes balnéaires et des projets de prestige liés au régime, qui pourraient être privatisés au profit des élites en cas d’effondrement du régime, comme ce fut le cas en Union soviétique.
Venezuela : Propagande avant progrès.

Au Venezuela, un autre drapeau flotte sur le même modèle défaillant, soutenu par les services de sécurité cubains qui surveillent et intimident les forces armées vénézuéliennes. Selon Bloomberg News, en 2024, le régime Maduro a dépensé plus de 2 milliards de dollars en quelques mois — le taux de dépenses le plus élevé de l’année, coïncidant avec une élection présidentielle.
Malgré 1,7 milliard de dollars collectés en impôts ce même mois, le salaire minimum est resté inférieur à 2 dollars par mois, moins que le coût d’un kilo de fromage.
Des rapports de presse de fin 2023 indiquent que le régime a prétendu doubler son budget national pour 2024 à plus de 20,5 milliards de dollars, soi-disant pour la croissance économique.
Mais selon le site d’information teleSUR, seulement 180 millions de dollars — moins de 1 % — ont été alloués au secteur de la santé. Alors que le renseignement militaire a reçu près de 1 milliard de dollars pour des technologies de contre-espionnage destinées à la répression interne (y compris des officiers militaires), seulement 18 millions de dollars ont été réservés pour nourrir plus de 5 millions d’écoliers.
Cela représente 3,49 dollars par étudiant, par an.
L’infrastructure vénézuélienne reflète ces priorités déformées.
Un accord ferroviaire de 7,5 milliards de dollars avec la Chine en 2009 n’a abouti qu’à des chantiers abandonnés, mais la dette continue d’être remboursée en pétrole à prix réduit.
Au Venezuela, des coupures d’électricité plongent régulièrement de vastes régions du pays dans l’obscurité.
Le site en langue espagnole El Impulso rapporte qu’en 2024, une panne d’électricité a affecté 16 États, suivie d’une autre quelques jours plus tard qui a laissé 20 États sans électricité pendant plus de 12 heures.
Des années de négligence, de vol et de corruption du régime sont à blâmer.
Mauvaise gestion ou modèle corrompu ?
Ce ne sont pas des erreurs de politique ; ce sont des caractéristiques de systèmes économiques conçus pour préserver le pouvoir autoritaire.
À Cuba, les entreprises dirigées par l’armée dominent l’économie, et les investissements sont faits non pas en fonction des besoins, mais du profit des officiels du régime.
Au Venezuela, des dépenses publiques massives soutiennent des élections volées et de la propagande, tandis que les hôpitaux et les écoles se détériorent.
Des dettes colossales sont accumulées et remboursées par du pétrole à prix réduit, privant les générations futures de leur prospérité.
Les peuples cubain et vénézuélien sont ingénieux et résilients, mais aucune dose d’ingéniosité ne peut surmonter des systèmes qui privilégient la propagande, le pouvoir et l’enrichissement personnel des dirigeants politiques corrompus et des élites au détriment du bien-être public.
La voie à suivre.
La communauté internationale doit continuer à dénoncer le manque de liberté, la corruption, le clientélisme et la mauvaise gestion économique de ces régimes, et amplifier les voix des peuples cubain et vénézuélien qui exigent un accès aux soins de santé, à l’électricité, au carburant, aux produits d’hygiène de base, aux médicaments et à la nourriture absente des rayons.
La communauté internationale doit amplifier les voix des peuples cubain et vénézuélien qui demandent la possibilité de s’engager économiquement avec le monde extérieur, libres des contrôles répressifs des régimes corrompus.
Un changement réel commence par la transparence, la responsabilité et un modèle économique qui place les citoyens — et non les officiels du régime — au centre.
Les crises économiques à Cuba et au Venezuela n’ont pas été importées.
Elles ont été construites, brique par brique, par des régimes qui continuent de choisir le contrôle absolu et l’auto-enrichissement au détriment de la liberté.
Oleksandr Dubinsky’s Revelations: A Geopolitical Earthquake for Ukraine, the United States, and Russia?
Introduction :
On July 21, 2025, a shocking letter from Oleksandr Dubinsky, an imprisoned Ukrainian MP and presidential candidate, addressed to Tulsi Gabbard, Director of U.S. National Intelligence, shook the international stage.
Letter to Gabbard
From his cell, where he claims to endure documented torture, Dubinsky accuses Ukrainian President Volodymyr Zelensky of orchestrated repression with Washington’s complicity.
This article, reviewed and validated by Dubinsky from his cell, lays out his explosive allegations: corruption linked to Hunter Biden, U.S. electoral interference, and an urgent call for peace.
As ceasefire negotiations between Ukraine and Russia falter amid conflicting demands, and U.S. military aid wavers under the Trump administration, could these revelations reshape international alliances?
Brutal Repression Under Zelensky.
Imprisoned since November 2023 without trial, Dubinsky denounces abuses ordered by Ukraine’s Security Service (SBU) under Zelensky’s directives. Medical evidence, such as X-rays of fractured ribs, corroborated by the Ukrainian Ombudsman, supports his claims. He cites the death of Gonzalo Lira, an American who died in detention under inhumane conditions, as a similar case. “They want to silence me,” Dubinsky declares, linking his persecution to his revelations about corruption and opposition to the war. He claims to have survived two assassination attempts orchestrated by what he calls a “tyrannical regime.”
This repression fits a broader pattern.
In 2021, Zelensky shut down independent TV channels (112 Ukraine, NewsOne, ZIK) and, in 2022, banned opposition parties, labeling dissenters as “Russian agents” to stifle criticism. According to Dubinsky, the war serves as a pretext to consolidate power and align Ukraine with U.S. electoral interests.
Corruption and Interference: The Shadow of Burisma.
At the heart of Dubinsky’s accusations is Burisma, where Hunter Biden served on the board. In 2019, alongside Andriy Derkash, Dubinsky exposed documents revealing the misappropriation of Ukrainian public funds. These revelations led to U.S. sanctions against Derkash, which Dubinsky claims were based on fabricated accusations by an NGO linked to USAID, the Anti-Corruption Action Centre (AntAC).
He alleges that 140 corruption investigations, including major cases like the coal scandal (Medvedchuk, Poroshenko) and the ship scandal (Ukroboronprom), were destroyed in 2022 on Zelensky’s orders. Dubinsky accuses U.S. agencies, including the FBI and the State Department, of suppressing these scandals to protect the Bidens. A text exchange between David Arachamiya, head of the “Servant of the People” faction, and Kristina Kvien, former U.S. Chargé d’Affaires in Kyiv, allegedly suggests pressure to marginalize Dubinsky after his revelations.
A Tense Geopolitical Context.
In 2025, relations between Ukraine, the U.S., and Russia are highly strained. Peace negotiations, relaunched in Munich in February, have stalled, with Trump conditioning military aid on internal reforms. The appointment of Tulsi Gabbard, a critic of the establishment, as U.S. intelligence director, fuels Dubinsky’s hope. His calls to investigate past electoral manipulations align with his accusations.
In Europe, positions diverge: Germany hesitates, France pushes for mediation, and the UK staunchly supports Kyiv. Dubinsky’s revelations, particularly about scandals like the purchase of unsuitable uniforms through a shell company linked to a Zelensky associate, could further weaken Western support.
The Alleged Influence of Soros.
Dubinsky points to George Soros and his NGO AntAC, accusing them of controlling media, justice, and law enforcement to prepare Ukraine for war. Founded in 2016 and partly funded by USAID, AntAC was involved in releasing documents against Paul Manafort in 2016, suggesting interference in U.S. elections. Dubinsky sees these structures as tools to discredit pro-peace voices.
A Plan for Peace:
Dubinsky proposes a peace vision aligned with Trump’s ideas, criticizing Zelensky for sabotaging talks. He calls for:
- Ending the persecution of the Ukrainian Orthodox Church.
- Decentralizing power with elected governors.
- Holding referendums on NATO and EU membership.
- Avoiding escalation toward nuclear war.
He has appealed to Ukraine’s Supreme Court to demand elections, denouncing the lack of voting despite the expired parliamentary mandate. “Free elections are the only way to save Ukraine,” he insists, advocating for a return to constitutional order.
A hearing is scheduled for September 25, 2025.
A Call for Truth.
Dubinsky’s accusations depict a Ukraine under siege, caught between corruption, repression, and foreign interference. He warns of a Zelensky campaign to discredit Trump via a “Russiagate 2.0,” using his trial as a political weapon. He urges the international community to investigate and warns: elections under martial law with a single candidate could plunge Ukraine into civil war.
Ukraine’s Supreme Court must decide: will the Constitution be upheld, or will the current regime extend its power without legitimacy? The future of Ukraine’s relations with the U.S. and Russia hinges on this answer.
Notes:
The document is an official letter issued by the Ukrainian Parliament’s Human Rights Commissioner, addressed to Dmytro Lubinets, Ukraine’s Ombudsman. Dated December 8, 2023, it details the handling of human rights complaints filed under case numbers such as № 5076.
The letter spans three pages and is part of a formal investigation triggered by appeals received between December 6 and 8, 2023.
It describes the Commissioner’s response to these complaints, outlining a preliminary review conducted from December 6 to 8, 2023, and subsequent actions, including information requests sent to entities like the National Border Guard Service and the Ministry of Defense.
Specific deadlines are noted, such as a 29-day response period from the date of receipt.
The document references internal coordination between departments, such as the Appeals Department and the Secretariat, and includes signatures from key officials: Dmytro Lubinets, I.B. Masliyov, I.M. Pisemniy, B.M. Nikitenko, and O.B. Dolii, confirming its authenticity.
This letter reflects the Ombudsman’s mandate to protect human rights and oversee government accountability in Ukraine.
It addresses alleged violations or grievances raised by citizens, with the Commissioner’s Office acting as an intermediary to ensure proper investigation. The inclusion of QR codes, official stamps, and detailed case references (e.g., № 2939, № 2297) indicates a structured legal process.
Some cases remain under review, suggesting ongoing efforts to resolve issues.
In summary, this is a bureaucratic record of due diligence, documenting the step-by-step handling of complaints, inter-agency communication, and adherence to legal deadlines, all aimed at upholding human rights standards in Ukraine as of late 2023.
Pourquoi les révélations explosives d’Oleksandr Dubinsky en 2025 pourraient-elles redessiner les alliances internationales entre l’Ukraine, les États-Unis et la Russie ?
Article aussi publié sur France Soir ici.
Introduction :
Le 21 juillet 2025, une lettre explosive d’Oleksandr Dubinsky, député ukrainien emprisonné et candidat à la présidence, adressée à Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national des États-Unis, a provoqué un choc dans le paysage géopolitique.
Depuis sa cellule, où il endure des tortures documentées par l’Ombudsman ukrainien (voir la première note à la fin de l’article), Dubinsky dénonce une répression systématique orchestrée par Volodymyr Zelensky, prétendument avec la complicité de Washington.
Cet article, (avec chaque mot validé par Oleksandr Dubinsky), expose ses accusations – allant de la corruption liée à Hunter Biden à l’ingérence électorale américaine et son appel à la paix.
Actuellement les négociations de cessez-le-feu sont au point mort, marquées par la méfiance et des exigences conflictuelles, telles que l’insistance de la Russie sur la neutralité de l’Ukraine et des concessions territoriales, que l’Ukraine rejette au profit d’une restauration territoriale complète et d’aspirations à l’OTAN.
Les changements de politique américaine sous le président Trump, y compris une suspension temporaire de l’aide militaire à l’Ukraine et une réticence à imposer de nouvelles sanctions à la Russie, ont fragilisé l’unité transatlantique.
Cela a incité les alliés européens à renforcer leur soutien à Kyiv par des sanctions et une aide militaire, restructurant les alliances européennes et de l’OTAN face à l’intensification des assauts russes sur les infrastructures civiles ukrainiennes.
Cette affaire pourrait-elle remodeler les alliances internationales alors que les tensions sont croissantes entre l’Ukraine, les États-Unis et la Russie ?
Dubinsky dénonce la répression du régime depuis sa cellule de prison.
Emprisonné depuis novembre 2023 sans condamnation, Dubinsky affirme subir des abus ordonnés par le Service de sécurité ukrainien (SBU) sous Zelensky (voir la première note à la fin de l’article). Des preuves médicales, y compris des radiographies de côtes fracturées, ont été validées par une commission de l’Ombudsman.
Il cite la mort en détention de Gonzalo Lira, un citoyen américain, comme un cas similaire de conditions insalubres et d’extorsion.
« Ils veulent faire taire ma voix », déclare-t-il, liant sa persécution à ses révélations sur la corruption et son opposition à la guerre.
Il relate avoir survécu à deux tentatives d’assassinat qu’il attribue à Zelensky et son régime qu’il qualifie de tyrannique.
Cette répression s’inscrit dans un schéma plus large.
En 2021, Zelensky a fermé des chaînes de télévision indépendantes (112 Ukraine, NewsOne et ZIK), et en 2022, il a interdit les partis d’opposition, utilisant l’étiquette d’« agent russe » pour intimider les dissidents.
Dubinsky considère la guerre avec la Russie comme un prétexte pour réprimer les critiques ainsi qu’une stratégie alignée sur les cycles électoraux américains de 2020 et 2024, qu’il accuse d’être manipulés.
Corruption et ingérence : les ombres de Burisma et des Biden.
Au cœur des allégations de Dubinsky se trouve Burisma, où Hunter Biden siégeait au conseil d’administration.
En 2019, lors d’une conférence de presse avec Andriy Derkash, il a présenté des documents officiels révélant des paiements suspects liés à des fonds publics ukrainiens détournés. Cela a conduit à l’inscription de Derkash sur la liste des sanctions de l’OFAC, basée sur une dénonciation fabriquée par une ONG financée par l’USAID – qui peut être liée selon lui au Centre d’action anti-corruption (AntAC).
Dubinsky affirme que 140 enquêtes sur la corruption, y compris des affaires majeures comme l’« affaire du charbon » (Medvedchuk, Poroshenko) et l’« affaire des bateaux » (Ukroboronprom), ont été détruites en 2022 par le Bureau d’investigation d’État (DBR) sur ordre de Zelensky.
Il accuse les agences américaines, y compris le FBI et le Département d’État, d’avoir caché ces scandales pour protéger les Biden et couvrir l’affaire Burisma.
Un échange de textes entre David Arachamiya, chef de la faction « Serviteur du peuple », et Kristina Kvien, ancienne chargée d’affaires américaine à Kyiv, mentionne un « signal » à l’administration Biden pour retirer Dubinsky de son parti et de sa fraction après qu’il a parlé de la corruption de Biden.
Ces allégations s’inscrivent dans le « Russiagate ukrainien », où Dubinsky voit une manipulation électorale orchestrée par les États-Unis, amplifiée par la pression de l’ambassade sur Zelensky.
Contexte géopolitique en 2025.
La nomination de Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national des États-Unis, confirmée en février 2025, ajoute une nouvelle dimension.
Critique de l’establishment, elle a promis des réformes, suscitant l’espoir de Dubinsky.
Le 19 juillet, elle a appelé à des poursuites contre Barack Obama pour des prétendues fabrications de 2016, une position qui résonne avec les revendications du député ukrainien. Pendant ce temps, Richard Grenell, envoyé spécial de Trump, suit Dubinsky sur X et a critiqué Zelensky après une réunion ratée à la Maison Blanche, signalant un intérêt croissant.
Concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, les négociations de 2025 qui avaient été relancées à Munich en février, sont au point mort : Trump conditionnant l’aide militaire à des réformes internes en Ukraine.
Les révélations de Dubinsky sur les enquêtes détruites pourraient compromettre cette aide, en particulier avec des scandales comme l’achat d’uniformes d’été en hiver via une société-écran turque liée au partenaire d’Andriy Yermak, l’ancien spécialiste du KGB Boris Yermak.
En Europe, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni adoptent des positions divergentes : Scholz hésite, Macron pousse pour une médiation, et Starmer soutient Kyiv sans relâche, compliquant les perspectives de paix.
L’influence de Soros et des ONG : une main cachée ?
Fondée en 2016, AntAC a poussé des réformes anti-corruption, mais ses liens avec l’USAID et les financements étrangers alimentent les soupçons.
En 2016, le Bureau national anti-corruption d’Ukraine (NABU), influencé par AntAC, a publié des documents sur Paul Manafort, suggérant une ingérence dans les élections américaines.
AntAC a été accusé d’avoir influencé cette publication pour nuire à la campagne de Trump. Cet article de John Solomon mentionne la collaboration entre AntAC et le FBI dans les enquêtes sur Manafort, alimentant les allégations d’ingérence électorale.
En 2022, AntAC a mobilisé des membres dans l’armée ukrainienne, renforçant son emprise, selon Dubinsky, qui voit ces structures comme des outils pour discréditer les voix pro-paix.
Une vision de paix et de souveraineté.
Au milieu de cette crise, Dubinsky propose un plan de paix aligné sur Trump, critiquant Zelensky pour avoir saboté les pourparlers.
Sa vision comprend :
- la fin de la persécution de l’Église orthodoxe ukrainienne (UOC),
- la décentralisation du pouvoir avec des gouverneurs élus localement,
- la tenue de référendums sur l’adhésion à l’OTAN et à l’UE, et
- l’opposition à une guerre nucléaire qu’il juge irréalisable.
Il soutient que l’absence d’élections, malgré l’expiration du mandat du parlement, viole les principes démocratiques.
La prochaine audience est prévue pour le 25 septembre 2025.
Dubinsky rejette les affirmations selon lesquelles des élections déstabiliseraient le pays.
« Des élections libres et équitables sont le seul moyen de sauver l’Ukraine », insiste-t-il, plaidant pour un rétablissement de l’ordre constitutionnel, un renouveau de la confiance publique et la fin de l’usurpation politique sous la loi martiale.
Il appelle à des relations pragmatiques avec les États-Unis, s’éloignant de la dépendance exclusive envers les démocrates, et a déposé cet appel malgré l’opposition de Zelensky.
Conclusion : un appel à la vérité.
Le 24 juillet 2025, les allégations de Dubinsky et son combat contre la corruption, la répression et l’ingérence étrangère sont des efforts pour une Ukraine souveraine.
Dubinsky annonce que Zelensky prépare une campagne pour discréditer Donald Trump en relançant un narratif falsifié de « Russiagate 2.0 ».
Il explique que l’hostilité de Zelensky envers Trump découle de l’épisode infâme du Bureau Ovale et de la réticence de Trump à soutenir la stratégie guerrière de Zelensky à tout prix. Dubinsky ajoute que, bien que Zelensky puisse exprimer publiquement sa gratitude, il attend simplement le bon moment pour frapper – utilisant des accusations fabriquées comme une arme politique.
L’affaire pénale contre Oleksandr Dubinsky – un député ukrainien emprisonné pour avoir exposé la corruption de la famille Biden – est une continuation directe de ce narratif.
À travers un procès manipulé et de faux témoignages, les autorités ukrainiennes tentent de diffuser l’idée que Dubinsky a agi pour le compte des services de renseignement russes pour aider Trump, ressuscitant ainsi le même scénario discrédité de 2016.
Dubinsky appelle la communauté internationale à examiner les faits et à initier une enquête indépendante.
Il avertit que des élections organisées sous la loi martiale avec un seul candidat – Zelensky – pourraient provoquer une guerre civile plutôt que renforcer la démocratie.
Néanmoins, la Cour suprême d’Ukraine, sous sa motion légale, est obligée de répondre à la question clé : la Constitution sera-t-elle respectée, ou le régime actuel continuera-t-il à gouverner sans élections ?
L’avenir de l’Ukraine et ses relations avec l’Occident dépendent de la capacité du pays à préserver la légitimité du pouvoir en temps de guerre et à garantir la restauration des droits humains.
Notes :
Le document est une lettre officielle émise par le Commissaire aux droits humains du Parlement ukrainien, adressée à Dmytro Lubinets, l’Ombudsman d’Ukraine. Datée du 8 décembre 2023, elle détaille le traitement des plaintes relatives aux droits humains déposées sous des numéros de dossier tels que № 5076.
La lettre s’étend sur trois pages et fait partie d’un processus d’enquête formel déclenché par des appels reçus entre le 6 et le 8 décembre 2023.
Le contenu décrit la réponse du Bureau du Commissaire à ces plaintes. Il décrit un examen préalable effectué du 6 au 8 décembre 2023, et les actions subséquentes, y compris des demandes d’informations envoyées à des entités comme le Service national des gardes-frontières et le ministère de la Défense.
Des délais spécifiques sont notés, comme une période de réponse de 29 jours à partir de la date de réception.
Le document fait référence à une coordination interne entre les départements, comme le Département des appels et le Secrétariat, et inclut les signatures de responsables clés : Dmytro Lubinets, I.B. Masliyov, I.M. Pisemniy, B.M. Nikitenko et O.B. Dolii, confirmant son authenticité.
Cette lettre reflète le mandat de l’Ombudsman de protéger les droits humains et de superviser la responsabilité du gouvernement en Ukraine.
Elle traite des prétendues violations ou griefs soulevés par les citoyens, le Bureau du Commissaire agissant comme intermédiaire pour garantir une enquête appropriée. L’inclusion de codes QR, de tampons officiels et de références détaillées aux dossiers (par exemple, № 2939, № 2297) indique un processus juridique structuré.
Certains cas restent en cours d’examen, suggérant des efforts continus pour résoudre les problèmes.
En résum, il s’agit d’un registre bureaucratique de diligence raisonnable, documentant le traitement étape par étape des plaintes, la communication inter-agences et le respect des délais légaux, tous visant à maintenir les normes des droits humains en Ukraine à la fin de 2023.
Opération « Oncle Joe » : l’influence des États-Unis sur l’élection brésilienne de 2022. Comment Washington a construit l’armature institutionnelle qui a porté Lula au pouvoir. Par David Agape.
Il y a eu une intense ingérence internationale lors des élections de 2022 au Brésil — les plus importantes depuis la re-démocratisation — et elle n’a pas émané du bolsonarisme, mais d’une gauche organisée, d’un réseau d’ONG financées par des fondations étrangères, d’un militantisme judiciarisé et de secteurs de la presse alignés sur un seul objectif : la victoire de Lula. Le mouvement présenté comme une « défense de la démocratie » fut, en réalité, une tentative coordonnée de tutelle externe sur le processus électoral.
Le journaliste Cláudio Dantas, dans une intuition pertinente, a baptisé cet arrangement «Opération Uncle Joe» (Oncle Joe) — une référence à l’Opération Brother Sam, la mission des États-Unis en 1964 pour soutenir le coup d’État militaire qui renversa João Goulart.
À l’époque, la simple approche de navires de la marine américaine près des côtes brésiliennes avait suffi à intimider toute résistance et à garantir le succès de la rupture.
En 2022, l’action de l’Oncle Sam fut plus subtile — et, par conséquent, plus efficace.
Lettres diplomatiques, visites de haut niveau, messages publics de soutien aux institutions et campagnes orchestrées par des ONG financées par des milliardaires internationaux ont exercé une forme nouvelle — et plus sophistiquée — de pression politique.
Fait curieux, les mêmes arguments utilisés en 1964 pour justifier le « contre-coup préventif » des militaires sont aujourd’hui repris par les défenseurs de la censure judiciaire.
La gauche, qui jadis condamnait l’ingérence américaine au Brésil, s’est mise à la défendre — à condition qu’elle soit dirigée contre ses adversaires.
Mais il y a une différence majeure. En 1964, il existait une menace concrète de rupture armée : influence soviétique, guérillas entraînées par Cuba et révolutions violentes en cours sur le continent. La peur, bien que peut-être amplifiée, avait un fondement — même s’il ne justifiait pas l’intervention américaine.
En 2022, cette peur était fabriquée. Il n’y avait ni chars, ni révolution.
Seulement des manifestations, des critiques et des meme sur les réseaux sociaux.
Pourtant, le récit d’une urgence institutionnelle a été utilisé pour justifier la censure, la persécution et des emprisonnements politiques.
Comme je l’ai révélé dans mes enquêtes sur le “Complexe Industriel de la Censure”, les États-Unis n’ont pas seulement observé les événements au Brésil — ils y ont activement participé, en contenant politiquement la situation interne.
L’ironie est que cet arrangement est né aux États-Unis, à partir de la panique liée à la prétendue ingérence russe dans les élections de 2016.
Pour Washington, le problème n’a jamais été l’ingérence — mais qui la commet.
En fin de compte, le Brésil est redevenu une pièce manipulée sur l’échiquier des intérêts mondiaux.
La pression venue de l’extérieur.
Alors que l’Opération Brother Sam ne fut révélée qu’une décennie plus tard, avec la déclassification de documents officiels américains, l’opération actuelle a été dévoilée de manière inattendue.
Le 13 mai 2025, lors d’un événement international à New York, le ministre Luís Roberto Barroso, actuel président de la Cour suprême fédérale (STF), a admis sans détour :
« Je suis allé aux États-Unis demander de l’aide pour contenir l’‘onde autoritaire’ au Brésil. »
Cette déclaration, prononcée sans gêne lors de la Brazil Week, organisée par le groupe LIDE — fondé par João Doria — à New York, devant des entrepreneurs, diplomates et leaders politiques, s’est faite dans un de ces événements tenus loin de la population brésilienne pour discuter de l’avenir du pays.
Selon Barroso, lorsqu’il présidait le Tribunal supérieur électoral (TSE), il a rencontré au moins trois fois le chargé d’affaires des États-Unis au Brésil, demandant des déclarations publiques du gouvernement américain en soutien au système électoral brésilien.
« Je pense que cela a eu un certain effet, car les militaires brésiliens n’aiment pas se brouiller avec les États-Unis, où ils obtiennent leurs formations et équipements », a déclaré le ministre, dans un rare moment de franchise sur l’articulation internationale derrière l’armature institutionnelle des élections.
Ce n’était qu’un des nombreux « lapsus » de Barroso, qui avait déjà exposé le parti pris politique du pouvoir judiciaire à d’autres occasions :
– « T’as perdu, mec, arrête d’embêter » — lancé à un manifestant bolsonariste à New York ;
– « Nous avons vaincu le bolsonarisme » — déclaration lors du congrès de l’UNE en juillet 2023, après la victoire de Lula ;
– « Une élection, ça ne se gagne pas, ça se prend » — phrase qu’il a prononcée, puis attribuée à autrui, sous prétexte qu’elle avait été sortie de son contexte.
Cláudio Dantas, dans un article publié sur son site, a souligné que Barroso avait commis au moins deux indiscrétions en parlant publiquement de son articulation avec les États-Unis pendant les élections de 2022.
- La première fut de révéler le nom de son interlocuteur diplomatique — le diplomate Douglas Koneff, alors chargé d’affaires des États-Unis au Brésil.
- La seconde, plus révélatrice, fut de répéter presque mot pour mot une déclaration attribuée à une « haute autorité brésilienne » dans un article du “Financial Times” de 2022, évoquant une « campagne discrète » de la Maison Blanche pour s’assurer que le Brésil respecterait le résultat des urnes.
À l’époque, le journal britannique citait cette source anonyme disant :
« La déclaration des États-Unis a été très importante, notamment pour les militaires. Ils reçoivent des équipements des États-Unis et s’y entraînent, donc avoir de bonnes relations avec les États-Unis est très important pour les militaires brésiliens. »
Barroso a repris le même argument, presque littéralement, pour justifier sa demande de soutien diplomatique américain : il a affirmé que les militaires brésiliens « n’aiment pas se brouiller avec les États-Unis » et que les gestes de Washington « ont peut-être joué un rôle » dans la gestion de la crise institutionnelle.
Pour Dantas, cette coïncidence est révélatrice. Soit Barroso a mémorisé la phrase d’une source anonyme et l’a répétée comme un mantra politique, soit c’est lui qui l’a prononcée en 2022, en tant que source confidentielle du “Financial Times”. Si tel est le cas, le président du TSE à l’époque aurait agi non seulement comme juge électoral, mais aussi comme artisan informel de pressions diplomatiques et architecte du récit international selon lequel Bolsonaro préparait un coup d’État.
Les faits renforcent cette hypothèse. Koneff était le diplomate qui représentait les États-Unis lors de la réunion avec les ambassadeurs étrangers convoquée par Jair Bolsonaro le 18 juillet 2022 au palais de l’Alvorada. À cette occasion, Bolsonaro avait présenté une série de critiques sur le système électoral brésilien, remettant en cause la sécurité des urnes électroniques et l’action du TSE, en particulier de ses ministres — un discours qui servirait plus tard de base à son inéligibilité.
Le lendemain, l’ambassade des États-Unis à Brasília, sous la responsabilité directe de Koneff, a publié une note officielle réaffirmant sa « confiance dans les institutions démocratiques brésiliennes » et soulignant que le système électoral du pays était un modèle pour d’autres nations.
La note déclarait :
« Les élections brésiliennes, conduites et testées au fil du temps par le système électoral et les institutions démocratiques, servent de modèle pour les nations de l’hémisphère et du monde. Nous sommes confiants que les élections brésiliennes de 2022 refléteront la volonté des électeurs. »
Ce communiqué a été largement relayé par la presse brésilienne et internationale, interprété comme une désaveu direct du discours de Bolsonaro et un soutien public au TSE et à la conduite du processus électoral sous Alexandre de Moraes.
Aujourd’hui, on sait que cette note avait été directement sollicitée par Barroso lors de réunions préalables avec Koneff.
Plutôt que de protéger la souveraineté nationale, Barroso a admis avoir cherché le soutien politique d’une puissance étrangère pour contenir un adversaire interne, sous prétexte de «défendre la démocratie». Cette déclaration démantèle tout récit d’impartialité institutionnelle. Elle révèle que le STF, sous la direction de Barroso puis de Moraes, s’est comporté comme un acteur actif d’une coalition transnationale, articulée avec des fondations, des plateformes, des think tanks et des diplomates, dans le but clair de neutraliser Bolsonaro et de blinder le processus électoral contre toute contestation légitime.
Les nombreuses « petites visites » des étrangers.
Parallèlement, de hauts responsables de l’administration Biden ont effectué une série de visites stratégiques au Brésil entre 2021 et 2022 — toujours sous le discours diplomatique de « confiance dans les urnes », mais avec un fort sous-texte de surveillance politique, d’alerte militaire et de containment institutionnel.
Selon Cláudio Dantas, ces visites formaient une campagne loin d’être discrète, déguisée en protection démocratique, mais qui opérait comme une opération internationale de pression psychologique et de discipline institutionnelle.
Le premier à arriver fut William Burns, directeur de la CIA, qui a débarqué à Brasília en juillet 2021 et s’est entretenu avec Jair Bolsonaro et des conseillers du noyau dur, comme Augusto Heleno.
La visite a été présentée comme un geste de préoccupation démocratique, mais — comme l’a noté Dantas — il s’agissait d’un personnage habitué non pas à la diplomatie, mais aux opérations psychologiques, au lawfare, à la manipulation de l’information, au sabotage institutionnel et même à l’insurrection politique.
Burns, comme Dantas l’a rappelé, ne vient pas de l’aile modérée du Département d’État — il vient de la cavalerie, de ce qu’on appelle aujourd’hui la guerre hybride.
Peu après, en août 2021, l’administration Biden a envoyé au Brésil deux de ses principaux conseillers : Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale, et Juan González, directeur pour l’hémisphère occidental. Ils ont rencontré Jair Bolsonaro, Braga Netto et Augusto Heleno, dans une a
Mais, comme l’a reconnu la presse américaine elle-même, l’objectif réel de la mission était de contenir la rhétorique croissante de Bolsonaro contre les urnes électroniques.
La stratégie a eu un effet immédiat. Le mois suivant, les premières déclarations officielles des États-Unis en défense du système électoral brésilien ont émergé — avant même toute dénonciation concrète de fraude ou tentative de coup d’État.
En avril 2022, Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État aux affaires politiques, a visité Brasília, accompagnée de Ricardo Zúñiga, alors envoyé spécial pour l’hémisphère occidental, pour une réunion du Dialogue de Haut Niveau Brésil-États-Unis.
Bien que présentée officiellement comme une initiative diplomatique, l’agenda et le contexte politique suggèrent que la mission avait d’autres objectifs.
Dans une interview à CNN, Nuland a confirmé que les élections au Brésil faisaient partie des sujets discutés. Selon elle, le pays possédait l’un des systèmes de vote les plus sûrs et transparents de toute la région sud-américaine.
Le 1er juin 2022, Juan González, directeur senior pour l’hémisphère occidental du Conseil de sécurité nationale, a déclaré lors d’une conférence de presse que les États-Unis avaient confiance dans les institutions électorales brésiliennes, soulignant leur robustesse. Il a insisté sur le fait que les élections au Brésil étaient une affaire interne, tout en réaffirmant la confiance américaine dans le système électoral du pays.
Cette déclaration est intervenue juste avant le 9e Sommet des Amériques, tenu du 6 au 10 juin 2022 à Los Angeles, où le président Joe Biden a rencontré Jair Bolsonaro pour discuter de sujets bilatéraux et mondiaux, y compris la démocratie et la sécurité régionale.
Peu après la note de l’ambassade des États-Unis — dirigée par intérim par Douglas Koneff, en juillet —, le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a visité le Brésil le 5 août 2022. Il s’est entretenu avec Braga Netto, Mourão, Heleno et l’amiral Flávio Rocha.
Austin n’est pas un diplomate. C’est un militaire, un dur, ancien combattant en Irak.
Le message était clair : il n’y aurait pas de place pour des contestations électorales, et toute remise en cause pourrait entraîner un isolement international immédiat.
L’apogée de ce théâtre est venu plus tard. Après les événements du 8 janvier 2023, ce fut au tour du secrétaire d’État Antony Blinken d’entrer en scène, renforçant le discours d’une «tentative de coup» et exprimant sa solidarité avec Barroso et Moraes.
Joe Biden a même téléphoné directement à Lula, consolidant sur le plan international le récit selon lequel le Brésil avait subi une tentative d’insurrection inspirée du 6 janvier américain.
Asymétrie et hypocrisie.
Quelques jours après la réunion avec les ambassadeurs, le 24 juillet, une délégation organisée par le Washington Brazil Office (WBO), une entité créée pour servir de pont entre le progressisme brésilien et l’establishment politique américain, a débarqué à Washington. Pendant six jours, le groupe — composé de leaders d’ONG, d’anciens membres des gouvernements petistes (parti de Lula) et d’activistes identitaires — a participé à des réunions avec des diplomates du Département d’État et des parlementaires démocrates, dont Jamie Raskin et Bernie Sanders.
L’agenda a été maintenu secret jusqu’à son exécution, pour éviter toute interférence de la diplomatie brésilienne, notamment de l’ambassadeur de l’époque, Nestor Forster.
Selon un article du journaliste João Paulo Charleaux dans la revue Piauí, l’objectif de la délégation était de démontrer que Bolsonaro avait les moyens et l’intention de saboter les élections, avec le soutien des forces armées, des forces de police et d’une partie de la population armée.
Le groupe soutenait que le Brésil, seul, n’avait pas la capacité institutionnelle de contenir ce mouvement, et qu’une réponse externe ferme était nécessaire pour dissuader le président. Les membres de la délégation cherchaient ainsi à renforcer le récit d’un risque pour la démocratie et à amplifier la pression internationale avant même le début du processus électoral.
Après ces réunions, le flux de déclarations publiques de confiance dans le système électoral brésilien de la part du gouvernement américain s’est intensifié — bien que les États-Unis n’utilisent même pas le système électronique qu’ils ont commencé à vanter au Brésil.
Le Département d’État, la Maison Blanche et les parlementaires démocrates ont publié des notes, des déclarations et des lettres conjointes.
La plus incisive a été signée par 39 membres du Congrès américain, recommandant au président Joe Biden de faire comprendre « sans équivoque » à Bolsonaro et aux forces armées que toute tentative de subversion démocratique isolerait le Brésil sur la scène internationale.
La délégation comptait parmi ses membres des noms comme Anielle Franco (Institut Marielle Franco), Sheila de Carvalho (Institut Peregum et groupe Prerrogativas), Paulo Abrão (ancien secrétaire à la Justice sous Dilma), Rogério Sottili (Institut Vladimir Herzog) et Paulo Vannuchi (Commission Arns).
Une grande partie des participantes — notamment des femmes noires et autochtones — a ensuite occupé des postes dans le gouvernement Lula, consolidant la convergence entre la structure des ONG, la diplomatie parallèle et le nouveau gouvernement élu.
Charleaux a qualifié cette visite d’« Opération Brother Sam à l’envers ». Cette fois, les appels à l’engagement venaient de la gauche brésilienne, qui a commencé à recourir aux mêmes mécanismes qu’elle condamnait auparavant, en appelant Washington à intervenir de manière préventive dans le processus politique national.
Pour Charleaux, cette fois, les Américains étaient du côté de la démocratie.
Mais lorsqu’il s’agit de personnalités de droite cherchant un dialogue politique aux États-Unis, le traitement institutionnel et médiatique est radicalement différent. Une action considérée comme une « défense de la démocratie » lorsqu’elle est menée par des leaders de gauche devient une « conspiration contre la souveraineté » si elle est entreprise par un opposant.
En février 2025, Eduardo Bolsonaro (PL-SP) — aujourd’hui député fédéral en congé — s’est rendu aux États-Unis, où il a rencontré des parlementaires républicains et des figures proches de l’ancien président Donald Trump.
Selon Eduardo lui-même, son séjour aux États-Unis visait à mobiliser un soutien international pour les victimes d’abus commis par le système judiciaire brésilien, à dénoncer la situation des prisonniers politiques du 8 janvier et à faire pression pour des sanctions contre les autorités responsables de violations systématiques des droits — dont le ministre Alexandre de Moraes.
Sous l’accusation d’atteinte à la souveraineté nationale, les députés Lindbergh Farias (PT-RJ) et Rogério Correia (PT-MG) ont déposé une plainte pénale contre Eduardo auprès de la Cour suprême fédérale, demandant la saisie de son passeport diplomatique et l’ouverture d’une enquête pour des prétendus crimes tels que la coercion dans le cadre d’une procédure, l’obstruction d’une enquête sur une organisation criminelle et une conspiration contre l’ordre démocratique — tout cela sans la moindre preuve tangible pour étayer les accusations.
Le ministre Alexandre de Moraes a reçu la plainte et, au lieu de la rejeter d’emblée, a décidé de la transmettre au parquet général (PGR).
Le PGR a répondu qu’il n’y avait pas d’éléments minimaux justifiant l’ouverture d’une enquête ou l’adoption de mesures conservatoires, mais a maintenu l’affaire en suspens pendant des semaines, dans une sorte de suspension symbolique, alimentant les spéculations et étant largement exploitée par des médias alignés sur le gouvernement.
Le classement de l’affaire n’est intervenu qu’en mars, coïncidant avec la visite officielle au Brésil du rapporteur spécial de l’OEA pour la liberté d’expression, Pedro Vaca, qui avait exprimé son inquiétude face à l’escalade des mesures judiciaires contre les opposants politiques et à l’utilisation abusive d’instruments juridiques pour faire taire les voix dissidentes.
À ce moment-là, Eduardo Bolsonaro avait déjà demandé un congé de son mandat à la Chambre des députés et annoncé sa décision de rester aux États-Unis, invoquant des persécutions institutionnelles et des menaces contre sa liberté d’expression et sa sécurité personnelle.
« Moraes a considéré que je violais la souveraineté brésilienne et a interrogé le PGR sur la saisie de mon passeport. Alors, que dire de cette confession de l’actuel président du STF et ancien président du TSE, Barroso ?
Est-il du ressort d’un juge de la Cour suprême de demander au gouvernement Biden d’intervenir dans notre élection ? Bien sûr que non. Ça, c’est une conspiration.
De quoi justifier une destitution », a ironisé Eduardo sur X.
Chronologie des réunions.
🗓️ 2021
Juillet
William Burns, directeur de la CIA, visite Brasília le 1er juillet. Il rencontre le président Jair Bolsonaro et des conseillers du noyau dur, comme Augusto Heleno et Luiz Eduardo Ramos.
Août
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, et Juan González, directeur pour l’hémisphère occidental, visitent le Brésil. Ils rencontrent Bolsonaro, Braga Netto et Heleno.
🗓️ 2022
Avril
Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État aux affaires politiques, visite Brasília, accompagnée de Ricardo Zúñiga, pour une réunion du Dialogue de Haut Niveau Brésil-États-Unis.
1er juin
Juan González déclare publiquement la confiance des États-Unis dans le système électoral brésilien, à la veille du 9e Sommet des Amériques.
5 août
Lloyd Austin, secrétaire à la Défense des États-Unis, visite le Brésil. Il rencontre Braga Netto, Mourão, Heleno et l’amiral Flávio Rocha.
L’action des ONG américaines.
L’ingérence internationale dans les élections de 2022 ne s’est pas limitée au gouvernement des États-Unis. De nombreuses organisations financées par des fondations étrangères — principalement américaines — ont agi directement au Brésil pendant la période électorale.
L’une des principales initiatives a été une campagne visant à accroître la participation des jeunes en politique.
Cependant, l’objectif était de stimuler le segment où Lula dominait largement les intentions de vote, les jeunes électeurs n’ayant pas vécu les années du scandale du Mensalão ou de l’opération Lava Jato, et présentant ainsi moins de résistance à Lula.
Derrière cette mobilisation se trouvait l’agence Quid, liée à la Bancada Ativista du PSOL, avec le soutien d’ONG ayant un historique de financement étranger et un fort engagement dans des causes progressistes.
Parmi les organisations impliquées figurait NOSSAS, une organisation à but non lucratif qui développe des campagnes de mobilisation sociale pour renforcer « la démocratie, la justice sociale et l’égalité ».
Bien que NOSSAS ne soit pas ouvertement partisane, toutes les causes qu’elle promeut sont de gauche. NOSSAS est financée par des groupes milliardaires comme Open Society, OAK Foundation, Skoll Foundation, Tinker Foundation, Malala Fund, Instituto Avon, entre autres.
Une autre organisation soutenant l’initiative était Girl Up, une organisation féministe axée sur les adolescentes, connue au Brésil pour avoir promu la campagne — à laquelle NOSSAS a également participé — de distribution d’« absorbants gratuits » dans les écoles. Girl Up a été créée par la United Nations Foundation (UNF), une organisation internationale basée aux États-Unis, partenaire stratégique de l’ONU.
Outre le gouvernement américain, la UNF reçoit des financements de Johnson & Johnson — l’un des plus grands fabricants d’absorbants au monde —, de la Bill & Melinda Gates Foundation, de la Nike Foundation, de Royal Dutch Shell et de Disney.
La campagne a été portée par des célébrités comme Anitta, Juliette, Felipe Neto, et même des acteurs hollywoodiens comme Mark Ruffalo et Leonardo DiCaprio, avec un langage publicitaire soigneusement scénarisé pour paraître spontané — mais qui fonctionnait, en pratique, comme une machinerie de mobilisation professionnelle au service de la campagne de Lula.
Selon le portail Metrópoles, le PT lui-même a investi environ 100 000 reais dans une mobilisation similaire, avec l’objectif explicite d’obtenir plus de voix pour Lula.
Par la suite, le mouvement Passe Livre pela Democracia a émergé, avec la même esthétique, les mêmes opérateurs et des objectifs similaires : faire pression sur les mairies et les tribunaux pour garantir un transport public gratuit les jours d’élection, sous prétexte de lutter contre l’abstention.
Cette opération a été organisée via BONDE, une plateforme gérée par NOSSAS et utilisée par Sleeping Giants — un groupe qui traque les activistes et journaux non alignés sur ses idéologies et tente de les démonétiser —, et a bénéficié du soutien de nombreuses entités impliquées dans la mobilisation des votes des jeunes.
Ces campagnes, cependant, n’étaient pas des initiatives isolées.
Elles s’inscrivent dans une stratégie continue d’occupation du débat public par des mobilisations numériques artificiellement stimulées, presque toujours articulées via BONDE. Parmi les exemples : Cada Voto Conta, Marco Temporal Não !, Toma Café com Elas, SP sem Canudos et A Eleição do Ano.
L’esthétique, les thèmes et les visages changent — mais la structure reste la même : des mouvements présentés comme spontanés qui, en pratique, fonctionnent comme des bras auxiliaires d’un projet politique articulé avec des fondations, des partis et des gouvernements.
Si Lula avait perdu, le récit était déjà prêt : l’abstention des plus pauvres aurait servi de justification pour contester le résultat.
Comme il a gagné, la rhétorique a été inversée — et l’opposition a été accusée de « saboter l’accès au vote ». En 2023, le directeur de la Police routière fédérale (PRF) de l’époque, Silvinei Vasques, a été arrêté sur ordre d’Alexandre de Moraes, accusé d’avoir organisé des contrôles dans le Nordeste le jour de l’élection — interprétés comme une tentative de suppression des votes.
Une mesure initialement présentée comme une protection du droit de vote est devenue un instrument de persécution politique.
Le Brésil comme laboratoire de la censure américaine.
L’action internationale en faveur de la censure au Brésil n’a pas commencé avec les élections de 2022 — elle est antérieure.
Depuis l’émergence du Complexe Industriel de la Censure (CIC), le Brésil a été transformé en un terrain d’expérimentation pour la nouvelle architecture de modération de contenu, développée aux États-Unis après le scandale Cambridge Analytica et l’élection de Donald Trump.
Dès 2017, le Tribunal supérieur électoral (TSE) a tenu des réunions avec des représentants de l’ABIN, des plateformes numériques, des ONG et des agences étrangères — comme le FBI et le Département de la Justice des États-Unis — pour discuter des stratégies de lutte contre la désinformation.
Lors de l’une d’elles, les agents américains ont partagé leurs expériences dans la lutte contre l’ingérence étrangère et la suppression de contenus sur les réseaux sociaux.
Les procès-verbaux, initialement confidentiels, montrent que les discussions incluaient déjà des propositions comme le blocage rapide de comptes, l’utilisation de l’intelligence artificielle pour la surveillance, la création de listes de sites « fiables » et la catégorisation des contenus critiques comme fake news, sur la base de rapports d’ONG internationales comme First Draft.
Ce n’était que le début d’un écosystème autoritaire qui, sous prétexte de protéger la démocratie, a commencé à contrôler l’information, à punir la dissidence et à restreindre la liberté d’expression.
Ce qui a débuté comme une action préventive contre les fake news s’est consolidé en un système permanent de surveillance et de censure, institutionnalisé au sein même de l’État.
Cet environnement a ouvert la voie à l’étape suivante : l’action directe des plateformes.
Sous la pression politique et médiatique, elles ont commencé à développer des mécanismes préventifs de containment narratif.
Mais elles ne l’ont pas fait seules, agissant en partenariat avec des ONG militantes, des laboratoires d’« analyse de désinformation » et des gouvernements alliés.
Cette nouvelle machinerie a été inaugurée au Brésil en juillet 2018, avant même l’élection de Jair Bolsonaro.
Ce mois-là, Facebook a annoncé la suppression de 196 pages et 87 profils brésiliens.
L’une des principales cibles était le Movimento Brasil Livre (MBL), des pages régionales liées au groupe, la page du mouvement Brasil 200, un groupe d’entrepreneurs dirigé par Flávio Rocha, qui, jusqu’à quelques jours auparavant, était précandidat à la présidence par le PRB avec le soutien du MBL.
Des chaînes pro-Bolsonaro et même des pages apolitiques ont également été supprimées.
Selon le communiqué de la plateforme, ces pages « violaient les politiques d’authenticité ». « Ces pages et profils faisaient partie d’un réseau coordonné qui se cachait en utilisant de faux comptes sur Facebook, et dissimulait aux utilisateurs la nature et l’origine de leur contenu dans le but de générer des divisions et de propager la désinformation. »
Aucune information concrète sur le contenu prétendument désinformatif n’a été présentée. Le moment de l’opération — à quelques mois des élections présidentielles — a suscité des soupçons sur ses véritables motivations.
Deux ans plus tard, le 8 juillet 2020, le schéma s’est répété. Facebook a supprimé 88 actifs numériques : 35 comptes, 14 pages, 1 groupe et 38 profils sur Instagram.
Cette fois, les cibles étaient directement liées au noyau politique de Bolsonaro — y compris des bureaux de la présidence, de Flávio Bolsonaro, Eduardo Bolsonaro et des députés du PSL.
L’un des noms centraux était Tercio Arnaud Tomaz, conseiller de la présidence et administrateur de la page « Bolsonaro Opressor 2.0 », avec près d’un million d’abonnés.
Ces deux opérations ont bénéficié du soutien technique du Digital Forensic Research Lab (DFRLab) — un laboratoire du Atlantic Council, un think tank américain lié à l’OTAN et financé par des gouvernements occidentaux, des multinationales comme Chevron et par Facebook lui-même, qui a fait don d’un million de dollars en 2018.
Le DFRLab surveillait déjà le Brésil depuis mai de cette année-là, traquant l’amplification des allégations de « fraude électorale » par des groupes conservateurs.
Grâce à des techniques d’OSINT, le laboratoire produisait des rapports, cartographiait des clusters de contenu et établissait des connexions entre comptes — même sans preuve de violation légale.
La suppression de 2020 a été détaillée : Facebook a divulgué des chiffres d’engagement et des dépenses publicitaires (1 500 dollars), et le DFRLab a publié un rapport sur Medium avec des organigrammes reliant les opérateurs à des bureaux officiels.
Des témoignages à la CPMI des Fake News, faits par d’anciens alliés de Bolsonaro comme Joice Hasselmann, Alexandre Frota et Heitor Freire, ont renforcé la thèse d’un « Cabinet de la Haine ».
La Cour suprême fédérale, dans les enquêtes sous la direction d’Alexandre de Moraes, a commencé à utiliser directement les rapports du DFRLab comme base pour des mesures judiciaires — y compris des mandats de perquisition.
La presse brésilienne a rapidement adhéré au récit. Peu importait que les critères utilisés pour les suppressions soient opaques et sélectifs — ou que les actions ne visent qu’un seul spectre politique.
La transparence était minimale. En 2018, Facebook n’a divulgué la liste des profils supprimés qu’après la pression du Ministère public fédéral de Goiás. Aucun détail sur les prétendues infractions n’a été fourni.
Il est important de noter que cette structure ne s’est pas limitée au Brésil. En 2020, le DFRLab a cofondé l’Election Integrity Partnership (EIP) aux États-Unis, qui a surveillé et intervenu en temps réel dans l’élection présidentielle américaine, adoptant le même modèle inauguré au Brésil — analyse OSINT, utilisation de données internes des plateformes, suppressions silencieuses et alignement avec les organes étatiques.
Le Brésil a été le prototype.
Depuis lors, un écosystème transnational de modération politique s’est consolidé, composé de Big Techs, de laboratoires d’analyse, d’agences de vérification, de la presse et des Cours suprêmes.
Ses liens institutionnels et ses financements croisés ont façonné le Complexe Industriel de la Censure.
Une structure qui opère sous la justification de la défense de la démocratie — mais qui, en pratique, promeut une censure sélective et une persécution politique de groupes spécifiques.
Sous prétexte de lutter contre la désinformation, une alliance s’est formée entre plateformes numériques, ONG internationales et gouvernements progressistes pour surveiller, punir et réduire au silence les opposants.
Financement américain de la censure au Brésil.
Dans un rapport co-rédigé pour Civilization Works, un think tank fondé par Michael Shellenberger, nous avons détaillé comment la répression de la liberté d’expression au Brésil a été systématiquement alimentée par des fonds étrangers, une expertise internationale et une coopération directe avec des puissances occidentales — en particulier le gouvernement des États-Unis.
Le pays est devenu un terrain d’expérimentation pour le Complexe Industriel de la Censure (CIC), qui opère mondialement sous prétexte de « lutter contre la désinformation », mais dont le véritable objectif est de supprimer les voix dissidentes et de contrôler le flux d’information numérique.
Parmi les principaux financeurs figurent le Département d’État américain, l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) et la National Endowment for Democracy (NED) — cette dernière créée dans les années 1980 pour remplacer, de manière « transparente », les opérations politiques autrefois menées par la CIA.
Comme l’a reconnu le cofondateur de la NED, Allen Weinstein, au Washington Post en 1991 : « Beaucoup de ce que nous faisons aujourd’hui était fait de manière secrète par la CIA il y a 25 ans. »
Selon Mike Benz, ancien sous-secrétaire d’État et directeur de la Foundation for Freedom Online, le Brésil a été le théâtre de la première expérimentation mondiale de censure directe dans des environnements cryptés.
Pendant le cycle électoral de 2022, sous la pression judiciaire et avec le soutien d’ONG financées par Washington, Telegram a été contraint par Alexandre de Moraes de supprimer des comptes et des contenus pro-Bolsonaro, ainsi que d’installer des mécanismes internes de modération. WhatsApp, sous influence internationale, avait déjà restreint le transfert de messages dès 2019.
Pour la première fois, des messages privés entre proches et amis ont été traités comme des menaces potentielles pour la démocratie — et soumis à une surveillance systématique.
Des entités comme DFRLab, Meedan, Poynter Institute, Information Futures Lab (IFL) et Stanford Internet Observatory ont structuré un réseau de modération à plusieurs niveaux.
Le DFRLab a formé des fonctionnaires du TSE et publié des rapports utilisés par le STF pour justifier des actions judiciaires.
Meedan, via le projet Confirma 2022, a fourni au TSE des outils pour insérer des « vérifications » directement dans des groupes privés de WhatsApp — avec le soutien d’Aos Fatos, Lupa, Projeto Comprova et le financement de fondations américaines.
La NED et l’USAID ont également financé des portails comme Countering Disinformation et la coalition Design 4 Democracy (D4D), intégrée par des Brésiliens alignés sur le gouvernement actuel, comme Marco Ruediger, directeur de l’analyse des politiques publiques à la FGV.
C’est lui qui a défendu, lors de réunions internes au TSE, la proposition de créer une liste de sites « fiables » — une sorte de label de crédibilité étatique qui, en pratique, renforcerait les médias alignés et mettrait les autres sous suspicion.
Cet écosystème s’étend au milieu académique.
Le cas le plus emblématique est le NetLab de l’UFRJ, dirigé par Rose Marie Santini.
Bien qu’il se présente comme un centre de recherche indépendant, le laboratoire s’est consolidé comme une pièce clé dans les attaques contre les critiques du STF et l’opposition. Ses rapports ont déjà servi de base à des actions du ministère de la Justice, des décisions du STF et des mesures de la Senacon.
En 2023, par exemple, il a accusé Google de manipuler des algorithmes contre le PL des Fake News — une accusation qui a conduit à la censure de contenus, à la convocation de la police fédérale et à la menace d’une amende de 1 million de reais par heure.
Pourtant, le PGR a classé l’affaire faute de preuves.
Entre 2023 et 2024, le NetLab a reçu environ 8,3 millions de reais de fondations comme Open Society, Ford Foundation, Serrapilheira et Greenpeace.
Un autre cas révélateur est l’Instituto Vero, fondé par le youtubeur Felipe Neto.
L’ONG a reçu plus de 1 million de reais d’Open Society et environ 30 000 dollars de l’ambassade des États-Unis à partir de 2023.
Selon les Twitter Files Brasil, Felipe Neto lui-même utilisait son canal privilégié avec des cadres de Twitter pour faire pression en faveur de la censure d’adversaires politiques et de contenus contraires au discours officiel pendant la pandémie.
Le Sleeping Giants Brasil intègre également ce circuit.
Créé en 2020, le groupe se présente comme un mouvement de « consommateurs apolitiques », mais agit exclusivement contre les voix de droite.
Il a reçu plus de 470 000 dollars de la Ford Foundation et d’Open Society, ainsi que 200 000 reais de l’Instituto Serrapilheira pour une étude sur la vaccination — dont les résultats n’ont jamais été publiés.
De l’Oncle Sam au Camarade Xi.
C’était un arrangement — presque — parfait, qui opérait en marge de la législation nationale, de la volonté populaire et de la transparence démocratique, mais qui a commencé à s’effondrer avec le retour de Donald Trump sur la scène politique.
Le Brésil, cependant, reste sous une forte influence d’intérêts externes.
Lors d’une récente visite officielle en Chine, Lula a demandé à Xi Jinping d’envoyer un représentant de confiance au Brésil pour discuter de la régulation des réseaux sociaux.
La première dame, Janja, a interrompu la réunion pour accuser TikTok — une plateforme contrôlée par le régime chinois lui-même — de favoriser l’extrême droite et de propager la désinformation.
L’embarras fut immédiat.
Mais cet épisode a révélé plus qu’un amateurisme diplomatique : il a exposé le désir explicite du gouvernement brésilien d’importer, avec l’aval d’une dictature, un modèle de surveillance centralisée et de contrôle narratif — sous prétexte de protéger la démocratie.
Alors que le monde commence à rompre avec le Consensus de la Censure, le Brésil va à contre-courant : il renforce ses liens avec des régimes autoritaires, adopte des pratiques répressives et double la mise sur un projet de contrôle total de l’information.
Reste à savoir combien de temps la population acceptera d’être traitée comme une masse manipulable dans une expérience mondiale d’ingénierie sociale.
L’identité humaine est dissoute dans le virtuel.
Résumé :
L’aliénation de l’homme moderne peut être décrite comme une perte de substance.
Nous vivons une modernité dans laquelle le temps accéléré et la technocratie érodent l’être.
Les réseaux sociaux nous mettent face à des scrolls infinis et à une quête insatiable de validation.
Ils incarnent une facette particulièrement insidieuse de cette crise, illustrant la dissolution de l’identité.
La modernité produit des individus performants mais épuisés, incapables de contempler, car leur existence se réduit à une série d’actes éphémères.
Avez-vous l’impression pesante que les plateformes numériques sont parvenus à fragmenter l’identité dans une série de performances volatiles ?
Nous proposerons au final des chemins pour reconstruire un moi ancré dans le réel.
La performance numérique : Une identité éphémère.
Les réseaux sociaux et nos smartphones toujours connectés transforment l’identité en un spectacle permanent.
Chaque publication, chaque story, chaque reel, chaque statut, chaque like devient une brique dans une identité virtuelle. Mais celle-ci est aussi fragile qu’un château de cartes.
L’utilisateur, en quête d’approbation, adapte son image aux attentes d’un public anonyme, devenant un acteur de sa propre vie plutôt qu’un sujet authentique.
Il s’agit d’une transparence aliénante : l’individu, exposé à la surveillance constante des autres, se plie à une logique de performance où l’être se dissout dans le paraître.
En 2023, une étude de l’Université de Stanford révélait que les adolescents passent en moyenne 3,5 heures par jour sur les réseaux sociaux, façonnant leur estime de soi à travers les métriques de likes et de followers.
Cette dépendance au regard d’autrui fragmente l’identité, la réduisant à une série d’instantanés sans profondeur.
En 2022, des rapports comme celui de l’American Psychological Association ont mis en lumière une vague de burn-out parmi les créateurs de contenu, avec 68 % des influenceurs interrogés déclarant souffrir d’épuisement mental lié à la pression de produire du contenu quotidien.
Ces figures, souvent perçues comme des modèles de succès, incarnent pourtant une identité en perpétuelle fuite : leur valeur dépend de leur capacité à captiver un public volatile, les obligeant à réinventer constamment leur persona.
Une influenceuse française, Léna Situations, a publiquement évoqué en 2022 son besoin de «déconnexion» face à cette spirale, révélant l’envers du décor : une vie où l’authenticité cède la place à une mise en scène épuisante.
Cette «hâte» moderne est une «fuite» devant l’angoisse existentielle.
Les influenceurs, en courant après la nouveauté, fuient la question fondamentale : qui sont-ils hors du regard des autres ?
Dans une critique de la modernité, nous offrons une clé pour comprendre cette dissolution.
La hâte obsessionnelle du progrès – ici incarnée par le flux incessant des réseaux – est une tentative désespérée d’échapper au vide intérieur.
«Ils appellent progrès leur hâte, mais c’est une fuite.»
Les réseaux sociaux amplifient cette dynamique en transformant l’identité en un produit de consommation, où chaque individu devient une marque à promouvoir.
Cette marchandisation du moi, où l’on se vend à coups de filtres et de hashtags, érode la capacité à exister pour soi-même.
Nous nous retrouvons dans un monde où «nous ne vivons plus dans le temps ; nous sommes vécus par lui».
L’utilisateur, enchaîné à son écran, n’est plus maître de son identité : il est façonné par des algorithmes qui dictent ce qui est visible, désirable, ou rentable.
Cette fuite dans le virtuel a des conséquences psychologiques et spirituelles profondes.
En 2024, une étude du Pew Research Center indiquait que 41 % des jeunes adultes américains ressentaient une «déconnexion de soi» liée à leur usage intensif des réseaux sociaux, décrivant un sentiment de vide après des heures de scrolling.
C’est une fragmentation de l’identité, où le moi se disperse en avatars numériques, et à force de s’agiter sans repos, l’homme oublie d’être.
Les réseaux sociaux, en imposant un rythme frénétique, privent l’individu du temps nécessaire à la réflexion et à l’introspection, le condamnant à une existence sans ancrage.
Reconstruire l’identité : vers un retour au réel.
Face à cette dissolution nous proposons des pratiques pour reconstruire une identité authentique, en un appel à «ralentir» et à «reprendre le temps».
Le journaling, ou écriture introspective, est une première piste.
En consignant nos pensées et émotions dans un carnet, loin des écrans, l’individu retrouve un espace de dialogue avec soi. Une étude de l’Université de Cambridge (2021) a montré que 20 minutes de journaling quotidien réduisent l’anxiété et renforcent le sentiment de cohérence personnelle.
Cette pratique, simple mais puissante, permet de tisser un fil narratif entre les fragments de la vie, restaurant une identité stable et réfléchie.
Les cercles communautaires offrent une autre voie.
En se réunissant pour partager des histoires, des savoirs ou des rituels – comme les cercles de parole inspirés des traditions autochtones –, les individus échappent à l’isolement du virtuel.
En France, des initiatives comme les «cafés-philo» ou les groupes de lecture locaux (en hausse de 15 % entre 2020 et 2023, selon le ministère de la Culture) recréent des espaces de connexion humaine.
Ces cercles, en favorisant l’écoute et le partage, rappellent l’idée aristotélicienne de l’homme comme «animal politique» qui s’épanouit dans la communauté.
Ils contrebalancent la logique individualiste des réseaux, où l’identité est un produit à vendre, en valorisant un moi relationnel, ancré dans des liens réels.
Enfin il est crucial de proposer un «retour du sacré» pour proposer une reconnexion symbolique.
Méditer sur un objet naturel – une feuille, une pierre – peut réactiver une perception profonde, où le moi se sent relié à une réalité plus vaste.
Cette pratique, proche de la contemplation échappe à la superficialité du virtuel et restaure une identité enracinée dans l’être.
Les processions religieuses montrent aussi comment des rituels collectifs peuvent renforcer l’identité face à la sécularisation.
Même sans dimension religieuse, des gestes simples, comme écrire une lettre manuscrite ou participer à une fête de quartier, amènent l’individu à une présence authentique.
Conclusion :
L’identité moderne, dissoute dans le flux numérique, est une ombre sans substance, un écho de l’aliénation de la modernité.
Les réseaux sociaux, en transformant le moi en performance éphémère, incarnent une fuite devant l’existence.
Mais cette perte n’est pas irréversible.
En ralentissant, en écrivant, en partageant dans des cercles humains, l’individu peut reconstruire une identité ancrée, fidèle à ce qui le rend vivant : sa capacité à être, non pas pour les autres, mais pour lui-même et pour le réel.
Ralentissons, non par nostalgie, mais par fidélité à ce qui nous rend vivants!
Dans un monde de scrolls, choisir la plume, la parole ou le silence, c’est reprendre le contrôle et redevenir soi.
Entretien de l’archevêque Carlo Maria Viganò, par Steve Bannon de War Room, le 03 mai 2025.
**Steve Bannon :**
Récemment, un groupe de catholiques américains a demandé au président Trump d’enquêter sur l’éventuelle implication du gouvernement américain dans la série d’événements ayant conduit à la démission du pape Benoît XVI le 11 février 2013, et au conclave qui a élu François le 13 mars 2013.
Vous avez récemment appelé l’administration Trump à « enquêter sur le plan de l’État profond pour éliminer Benoît XVI ».
Pensez-vous que l’administration Obama/Biden a interféré dans l’abdication de Benoît XVI et l’élection de Jorge Bergoglio ? Si oui, pourquoi ?
**Archevêque Viganò :**
Si nous ne parlions pas de l’Église – ou plus précisément du Vatican – mais d’une nation souveraine, les preuves d’un coup d’État ne seraient contestées par personne. D’un autre côté, nous savons que l’État profond a interféré à plusieurs reprises dans les gouvernements de nombreuses nations et continue de le faire par le biais de ses émissaires.
Il y a quelques jours à peine, le cardinal Burke a dénoncé la tentative du « président » Macron d’exercer une pression sur le collège des cardinaux pour empêcher l’élection d’un pape conservateur qui remettrait en question les politiques de l’Union européenne.
Grâce aux courriels de John Podesta révélés par Wikileaks, nous savons que le schéma utilisé dans la sphère civile pour fomenter des « révolutions colorées » a été reproduit servilement dans la sphère ecclésiastique.
Le mode opératoire est le même : l’État profond finance des mouvements idéologiques et des groupes de pression sociale par le biais de l’USAID et d’autres agences gouvernementales pour simuler une dissidence contre le Magistère de l’Église catholique, exerçant ainsi une pression sur la hiérarchie pour qu’elle adopte des réformes, toujours dans un sens « progressiste ».
Parallèlement, la partie de la hiérarchie complice de cette opération subversive utilise cette dissidence « virtuelle » pour légitimer des réformes que personne ne demande : sacerdoce féminin, légitimation de l’homosexualité, démocratisation apparente de l’autorité par la « synodalisation » de la papauté monarchique, etc.
Tout repose donc sur la fausse prémisse qu’il existe un problème (artificiellement créé et absolument non ressenti par le peuple chrétien), qui peut être résolu par la solution proposée (qui, dans des conditions normales, ne pourrait même pas être envisagée).
Une telle interférence dans le gouvernement de l’Église catholique est allée jusqu’à théoriser la nécessité de remplacer le pontife alors en fonction, Benoît XVI, par un émissaire de l’État profond qui mettrait en œuvre son plan subversif.
Et c’est exactement ce qui s’est produit peu après : Benoît XVI a été forcé de démissionner ; Jorge Mario Bergoglio a été élu lors du « conclave » de 2013 ; et ce jésuite argentin a effectivement exécuté les ordres qu’il avait reçus.
Je note également, en passant, qu’en toile de fond de ce scénario troublant, il y a un élément constant : tous les protagonistes du coup d’État appartenaient à l’élite pédophile : d’Obama à McCarrick, en passant par Hillary Clinton, John Podesta et les Biden…
Il est donc absolument essentiel que la nouvelle administration américaine – dans laquelle le vice-président JD Vance est un catholique pratiquant – enquête sur ces aspects et mette en lumière l’implication des administrations précédentes.
Nous savons qu’elles ont été complices et promotrices non seulement du coup d’État au Vatican, mais aussi d’autres opérations similaires, étrangères et internes – je pense avant tout à la fraude électorale de 2020.
Une fois les preuves et les noms des coupables disponibles, la hiérarchie catholique ne pourra pas ignorer des faits politiquement pertinents en utilisant l’excuse qu’il s’agit de « simples questions canoniques ».
**Steve Bannon :**
Qui pensez-vous a joué un rôle déterminant dans ce coup d’État ? Comment des preuves d’ingérence étrangère dans une élection papale affecteraient-elles l’Église catholique sur les plans pratique et canonique ?
**Archevêque Viganò :**
Ce coup d’État s’inscrit dans un coup d’État mondial plus large organisé par le lobby subversif de la gauche woke (sur le front idéologique) et le Forum économique mondial (sur le front financier).
Son objectif est la destruction de toute forme de résistance à l’établissement de l’Ordre mondial nouveau, l’instauration de gouvernements totalement contrôlés par une élite de technocrates, et l’établissement d’une nouvelle Religion de l’Humanité qui donne des fondements doctrinaux et moraux à la dystopie globaliste.
Dans l’esprit de ces criminels dévoués à l’Antéchrist – car c’est du royaume de l’Antéchrist dont il s’agit – Bergoglio devait être le premier « pape » de la nouvelle église œcuménique et synodale préparée depuis Vatican II.
C’est précisément en raison de cette hétérogénéité totale, même par rapport à ses prédécesseurs immédiats (et même par rapport au plus progressiste d’entre eux), que Bergoglio ne peut être considéré comme ayant été pape de l’Église catholique.
Il est clair que, si cette ingérence dans le conclave de 2013 pouvait être démontrée, elle entraînerait la nullité de l’élection et l’illégitimité du pontificat de Bergoglio. Cela constituerait en effet un grand reset, car cela annulerait tous les actes de magistère et de gouvernement de Bergoglio, de ses « encycliques » hérétiques à ses nominations d’évêques et de cardinaux.
Avant que le prochain conclave ne commence, il est essentiel de vérifier que les membres du Collège des cardinaux sont réellement légitimes, car quiconque prétendrait être élu pape par le conclave verrait autrement sa légitimité compromise.
**Steve Bannon :**
Le 1er juillet 2025, l’archidiocèse de Détroit fermera 28 paroisses florissantes de la messe en latin sur ordre du nouvel archevêque Edward Weisenburger.
Quel conseil donnez-vous aux catholiques traditionalistes qui assistent à ces messes ? Face à la répression généralisée des messes en latin florissantes aux États-Unis et dans le monde, comment les catholiques doivent-ils réagir ? Doivent-ils résister ?
**Archevêque Viganò :**
La haine pour la messe traditionnelle est l’une des marques distinctives des ennemis du Christ. Cette haine est certainement motivée par le fait que la messe en latin ne laisse aucune place aux erreurs et hérésies qui s’opposent aux vérités du dogme catholique.
Il est significatif que ce soient précisément les évêques et cardinaux obsédés par la « synodalité » qui piétinent la volonté de millions de catholiques qui demandent seulement de pouvoir accéder à la messe de tous les temps.
Cela expose la tromperie de ceux qui se gargarisent de slogans grandiloquents sur la participation active des fidèles (« actuosa participatio ») et sur le rôle des laïcs dans l’Église – tant proclamé par le Concile – dans le seul but de retirer l’autorité aux bons pasteurs et de la transférer à de nouveaux tyrans.
Les fidèles catholiques – et avec eux les prêtres, les évêques et les religieux – ont le droit de ne pas être privés de la messe apostolique, que Notre Seigneur a confiée à l’Église pour qu’elle soit sauvegardée et transmise sans changements arbitraires. Ce droit existait avant l’imposition du Novus Ordo par Paul VI, et a été réaffirmé par le Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI, que Bergoglio a pratiquement supprimé avec Traditionis Custodes.
Je rappelle aux catholiques que l’un des outils les plus efficaces pour contraindre leurs pasteurs consiste à n’allouer leurs offrandes financières qu’aux diocèses et communautés où ils ont véritablement la possibilité de rester catholiques.
Lorsque leurs excellences se retrouveront sans l’argent des fidèles d’un côté et sans le financement gouvernemental de l’USAID de l’autre, elles seront forcées de faire ce qui aurait dû être leur devoir dès le départ.
**Steve Bannon :**
En 2023, l’administration Biden, par le biais du FBI, a lancé une campagne contre les catholiques traditionalistes qui assistent à la messe en latin, les qualifiant d’« extrémistes violents motivés par des raisons raciales ou ethniques (RMVEs) parmi les catholiques traditionalistes radicaux (RTC), une idéologie qui présente presque certainement des opportunités pour l’atténuation des menaces par l’exploration de nouvelles voies pour les déclencheurs et le développement de sources ».
À votre avis, pourquoi les forces de l’ordre fédérales ciblent-elles des catholiques traditionalistes pacifiques comme des extrémistes violents ? Quelle pourrait être la motivation des forces de l’ordre pour cibler systématiquement les participants à la messe en latin ?
Ce harcèlement pourrait-il découler du décret Traditionis Custodes de Bergoglio et de sa répression de la messe en latin ? Y a-t-il un lien ?
**Archevêque Viganò :**
Saint Pie X disait que les vrais catholiques sont ceux qui sont fidèles à la Tradition, et il avait absolument raison ; à tel point qu’ils sont aussi les seuls à ne pas être appréciés par les ennemis de l’Église, tandis que les soi-disant « catholiques adultes », les progressistes, les « catholiques libéraux », les « catholiques woke », sont très appréciés.
Si Bergoglio a réussi à obtenir tant d’admiration de la part de ceux qui détestent l’Église catholique et la papauté, c’est parce que l’élite le considérait comme « l’un des leurs », tout aussi révolutionnaire, tout aussi imprégné de philanthropisme maçonnique, tout aussi œcuménique, syncrétique, inclusif, vert et woke.
Nous sommes parvenus au zénith d’un paradoxe dans lequel le pouvoir civil, usurpé par les traîtres de l’État profond, s’allie au pouvoir religieux, usurpé par les traîtres de l’Église profonde.
Il n’est donc pas surprenant que le « bras séculier » soit venu en aide à l’Église bergoglienne, ciblant les ennemis de Bergoglio – c’est-à-dire les vrais catholiques – parce qu’il les considère également comme des ennemis de la société woke et de l’élite globaliste.
Cependant, avec l’élection de Donald Trump aux États-Unis d’Amérique, la machine infernale de l’Ordre mondial nouveau s’est en quelque sorte enrayée, mettant en crise un système de corruption, de conflits d’intérêts et de chantages qui semblait fonctionner parfaitement.
À un moment où l’État profond perd du pouvoir dans la société civile, l’Église profonde recule également au sein de l’Église catholique, car ce sont les deux faces d’une même médaille.
Il appartient aux citoyens et aux croyants de soutenir les bons dirigeants et les bons pasteurs, afin qu’ils puissent enfin rendre justice à ce coup d’État mondial qui menace toute l’humanité.
**Steve Bannon :**
Quel a été l’impact de l’invasion massive d’immigrants musulmans sur des nations (anciennement) catholiques comme l’Irlande ? Cet afflux de migration incontrôlée fait-il partie d’un plan globaliste stratégique visant à éradiquer le christianisme ?
Est-ce le résultat d’une perte de foi ? Le Concile Vatican II a-t-il eu un impact sur la déchristianisation de l’Europe ?
Pourquoi Bergoglio soutiendrait-il la destruction de la culture chrétienne en Europe et ailleurs avec des frontières ouvertes ?
**Archevêque Viganò :**
Une lutte épique est en cours entre le Bien et le Mal, entre Dieu et Satan, entre ceux qui reconnaissent le Christ comme Roi et ceux qui travaillent à l’établissement du royaume de l’Antéchrist.
Cette lutte atteint sa phase finale, mais elle a été préparée depuis un certain temps, en particulier depuis que les ennemis du Christ se sont organisés en une anti-église, à savoir la franc-maçonnerie, qui est intrinsèquement anti-catholique, car anti-chrétienne et dévouée à Satan.
Le but de la franc-maçonnerie – et donc de l’Ordre mondial nouveau – est l’effacement du Christ par l’annulation de la société chrétienne, de la culture chrétienne, de la civilisation chrétienne et, évidemment, de la religion catholique.
Satan n’accepte pas la défaite que lui a infligée Notre Seigneur sur le Golgotha et, incapable de vaincre Celui qui l’a déjà vaincu pour toujours, il se venge sur les hommes, essayant d’en entraîner le plus possible en enfer.
Pour effacer la présence du Christ de la vie de chacun d’entre nous, Satan doit agir sur plusieurs fronts : le public et le privé, celui de la famille et celui de l’éducation, celui de la culture et du divertissement, de la science et de la finance.
Il souhaite donc que toutes nos actions – qui, dans une société chrétienne, sont orientées vers le Bien – soient corrompues au point de rendre presque impossible pour quiconque de faire de bonnes actions, de suivre l’Évangile, d’obéir aux Commandements et de transmettre les principes de notre Foi et de notre Morale.
Il ne s’agit pas seulement de nous faire accepter comme « légitime » le fait que d’autres puissent « légitimement » faire le mal – par exemple avec l’avortement – mais de faire en sorte que chacun d’entre nous se sente coupable de persister à ne pas vouloir faire le mal, de ne pas vouloir considérer comme un « droit humain » de déchirer un enfant innocent dans le ventre de sa mère ou de mutiler un adolescent par une transition de genre.
C’est la mentalité du « Qui suis-je pour juger ? » que Bergoglio a traduite en principe moral dès le début de son « pontificat ».
Pour atteindre son objectif de destruction de tout principe religieux, cependant, Satan avait besoin d’avoir à ses côtés les dirigeants de la hiérarchie catholique, afin que l’Église de Rome – notoirement anti-révolutionnaire, anti-libérale et anti-maçonnique – devienne une alliée et complice de ceux qu’elle considérait jusqu’à hier comme ses ennemis les plus redoutables.
Sans les condamnations autrefois prononcées par les papes contre la franc-maçonnerie, le libéralisme, le matérialisme athée et le modernisme, l’Église pouvait et devait devenir – dans le plan de la franc-maçonnerie – non plus la gardienne de la Vérité contre l’erreur, mais la propagatrice même de l’erreur contre la Vérité, détournant l’autorité spirituelle ecclésiastique pour la faire travailler à la perte des âmes.
Le Concile Vatican II a servi exactement à cet effet : saper les principes traditionnels et insinuer dans l’Église catholique les principes révolutionnaires contre lesquels l’Église s’était toujours battue avec acharnement.
L’œcuménisme de Vatican II a posé les bases doctrinales de l’immigrationnisme, car c’était la prémisse nécessaire pour légitimer l’invasion incontrôlée de l’Europe par des hordes de musulmans sans provoquer de réaction de la part des peuples envahis.
Nos dirigeants – tant civils que religieux – nous ont trahis, nous ordonnant d’accueillir ceux qui représenteront bientôt la majorité de la population en âge militaire et qui, en raison de lois misérables, s’enrôlent même dans nos forces armées.
Nous sommes confrontés à une substitution ethnique imposée par l’élite subversive de l’ONU et de l’Union européenne : une islamisation forcée dans laquelle certains gouvernements vont jusqu’à emprisonner leurs propres citoyens parce qu’ils se plaignent de la dégradation et de la criminalité importées par les nouveaux barbares, absolvant systématiquement tout immigrant, quelle que soit la gravité de ses crimes.
Il est clair que dans ce plan de destruction sociale, la complicité de l’Église bergoglienne a été décisive, et Bergoglio devra en répondre devant Dieu et le tribunal de l’histoire.
Mais ce n’est pas tout. Les musulmans qui viennent en Europe en croyant pouvoir la soumettre à la charia ignorent qu’il y a un troisième protagoniste – que nous connaissons bien – qui provoque intentionnellement un choc ethnique et religieux entre le christianisme et l’islam, car une guerre civile et religieuse dans les pays occidentaux légitimerait de nouvelles restrictions des libertés fondamentales et permettrait l’interdiction de toute forme de culte extérieur, au nom du « respect mutuel ».
**Steve Bannon :**
Au cours de votre longue carrière de diplomate au Vatican, avez-vous déjà vu un pape dénigrer publiquement un dirigeant politique comme Bergoglio l’a fait lorsqu’il a qualifié Trump d’« anti-chrétien » en pleine campagne politique ?
Pensez-vous que cette déclaration faisait partie d’une stratégie globaliste pour saper l’élection de Trump ou était-ce simplement l’opinion personnelle de Bergoglio ?
**Archevêque Viganò :**
Bergoglio a démontré sa totale extranéité à la papauté romaine non seulement sur les plans doctrinal, moral et liturgique, mais aussi de manière plus banale, de sa façon de s’habiller au langage qu’il utilisait.
Au Vatican, il était connu pour ses accès de colère furieux et les expressions grossières auxquelles il avait recours. Chaque geste de Bergoglio était conçu pour provoquer embarras et scandale, pour rompre le protocole et créer un précédent pour des violations plus graves des normes cérémonielles.
Ses commentaires apparemment spontanés servaient à supprimer la formalité – et donc l’autorité – des déclarations du « pape » et à les attribuer à lui-même, de sorte que ce n’était pas « le pape » qui parlait, mais lui.
En même temps, les énormités et absurdités que nous l’avons entendu prononcer – notamment les attaques contre le président Trump qu’il ne s’est même pas donné la peine de dissimuler – avaient toujours l’« excuse » de ne pas faire partie officiellement des documents pontificaux, de manière à faire passer le message sans avoir à en assumer pleinement la responsabilité.
Un tel double langage était répugnant pour tout vrai catholique, démontrant une fois de plus que Bergoglio considérait son « papauté » comme une propriété qu’il se croyait autorisé à utiliser contre la papauté catholique.
Bergoglio nous a été imposé comme le pape de l’élite, comme le chef de l’anti-église globaliste, et à ce titre, il a toujours exigé obéissance et soumission.
Il était le prédicateur de l’indifférentisme religieux, du relativisme moral, des revendications paupéristes de l’« Église amazonienne » et du lobby LGBTQ.
Quand Bergoglio ouvrait la bouche, il parlait comme le porte-parole de Davos. Ses condamnations n’étaient pas des condamnations catholiques, tout comme ses soutiens aux dictateurs, criminels, avorteurs et pervers de toutes sortes ne représentaient pas une approbation catholique.
Être la cible des invectives de Bergoglio est donc une source de fierté, et les catholiques américains l’ont très bien compris, votant pour Trump malgré la propagande des jésuites, de l’USCCB et des ONG autoproclamées « catholiques ».
**Steve Bannon :**
Quelle est la meilleure façon de gérer la crise actuelle dans l’Église catholique créée par le régime tumultueux de douze ans de Jorge Bergoglio ?
Compte tenu du prochain conclave papal, quelles mesures les cardinaux-électeurs devraient-ils prendre pour éviter de répéter le régime de Bergoglio ? Craignez-vous que la Mafia de Saint-Gall 2.0 manipule le conclave pour élire un candidat qui poursuivra la destruction synodale radicale de l’Église catholique ?
**Archevêque Viganò :**
Ce que Bergoglio et ses complices ont réussi à faire au cours des douze dernières années constitue un désastre d’une ampleur immense, même si la destruction de l’édifice catholique a commencé bien avant. Bergoglio a porté les principes de Vatican II à leurs conséquences extrêmes : sa « synodalité » est la version actualisée du principe subversif de la « collégialité épiscopale » de Lumen Gentium de Vatican II.
Pour cette raison, Bergoglio s’est toujours considéré fièrement comme un fidèle exécuteur du Concile, car celui-ci – comme Bergoglio – a réussi à s’imposer « par des moyens pastoraux », c’est-à-dire précisément au moment où il se déclarait non dogmatiquement contraignant pour les fidèles catholiques.
Le plus grand dommage causé par Bergoglio a été à travers les nominations qu’il a faites : l’ensemble de la Curie romaine et les conférences épiscopales sont maintenant infestées de ses courtisans, protégés par le clan McCarrick et les jésuites.
Ce lobby subversif a jeté le masque, et cela a ouvert les yeux de nombreuses personnes qui ne sont plus disposées à ratifier les décisions d’une autorité qui ne répond ni à Dieu ni au corps ecclésial.
Pour résoudre la crise actuelle, il est d’abord nécessaire d’enquêter sur les interférences survenues lors du conclave de 2013, afin de déterminer si l’élection de Bergoglio a été manipulée par l’État profond américain et la Mafia de Saint-Gall.
Si cela s’est effectivement produit, alors Bergoglio n’a jamais été valablement élu pape, et par conséquent, le nombre actuel de 136 cardinaux-électeurs (un nombre supérieur aux règles régissant le conclave) tomberait à 28, c’est-à-dire uniquement les cardinaux créés par Jean-Paul II et Benoît XVI.
Si le conclave pouvait retrouver sa légitimité canonique de cette manière, cela donnerait une plus grande autorité à l’homme qu’il élit comme pape, qui ne serait plus grevé par des doutes sur sa nomination.
Tant que les ombres jetées sur la légitimité de Bergoglio ne seront pas dissipées, le conclave verra son autorité compromise.
**Steve Bannon :**
À votre avis, quelle est la plus grande menace à laquelle les États-Unis sont confrontés aujourd’hui ?
**Archevêque Viganò :**
La menace la plus grave qui pèse sur les États-Unis d’Amérique est le danger de ne pas tirer les leçons de ce qui s’est passé jusqu’à présent : que les citoyens ne réalisent pas le danger auquel ils ont échappé en élisant Donald Trump plutôt que Kamala Harris, et que le gouvernement se laisse intimider par les lobbies internationaux et adoucisse les réformes essentielles, à commencer par la limitation du pouvoir excessif des multinationales, en particulier à l’égard des citoyens.
Il ne suffit pas de combattre les manifestations les plus extrêmes de l’idéologie woke. Nous devons reconstruire, en partant des fondations de la famille, du socle de la moralité, de la religion et de la culture.
Nous devons relancer un modèle social à échelle humaine, en accord avec le plan de Dieu et la Loi de l’Évangile.
Et nous devons enseigner à nos enfants à se battre et à mourir pour les droits de Dieu plutôt que pour les prétendus « droits de l’homme ».
Nous devons apprendre qu’il est insensé pour l’homme de vouloir se faire dieu, alors que Dieu s’est déjà fait homme et s’est offert pour nous.
Seule une nation qui se reconnaît sous Dieu peut espérer prospérer, car tout ce dont elle a besoin vient de Dieu, et le Seigneur bénit toujours ceux qui le craignent et le servent.
Source : https://www.thegatewaypundit.com/2025/05/war-room-steve-bannons-interview-archbishop-carlo-maria/
Livre «Amazonie Politique : Démarcation des terres & ONGs globalistes.»

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Explorez les secrets enfouis au cœur des méandres fascinants de l’Amazonie avec «Amazonie Politique».
Ce 📖 vise à renforcer un processus de prise de conscience :
La corruption des ONGs qui se cachent derrière la démarcation politique des terres 🇧🇷.


Dans un monde où l’environnementalisme et l’indigénisme se drapent d’une aura de vertu, « Amazonie Politique » dévoile les véritables enjeux derrière ces mouvements.
1. Les ONGs Proliférantes :
Depuis le début des années 2000, le Brésil est devenu une terre fertile pour près de 800,000 ONGs, agissant souvent sans véritable transparence ni contrôle, alimentant une toile complexe d’intérêts internationaux.
2. Paralysie des Infrastructures :
Le livre explore comment les politiques de balkanisation et de domination financière ont mené à la stagnation de projets vitaux pour le développement du Brésil, comme les barrages hydroélectriques et les routes, sous prétexte de protection écologique.
3. Manipulation Théologique et Sociale :
« Amazonie Politique » examine l’utilisation de récits théologiques et des manipulations sociales pour justifier des interventions étrangères, transformant des problématiques locales en causes globales.
4. Sous l’Égide des Organisations Internationales :
Antoine Bachelin Sena révèle comment les conférences et les accords internationaux servent de plateformes pour les agendas anti-développement, avec des personnalités qui incarnent cette influence à l’échelle nationale.
5. Conflits Locaux, Luttes Globales :
Le livre décrypte la stratégie de transformer les conflits internes en luttes internationales, soutenues par des réseaux transnationaux, pour contrôler les ressources et les territoires amazoniens.
Un appel à la Souveraineté et au Développement:
Ce livre est une analyse incisive qui invite à une prise de conscience accélérée de l’impact des mouvements environnementalistes et indigénistes sur la souveraineté et le développement socio-économique du Brésil.
Il expose les pressions et les manipulations qui entravent le progrès national, et appelle à une réaffirmation de l’autonomie brésilienne face aux ingérences étrangères.
Rejoignez-nous dans cette exploration critique et sans compromis, où chaque page soulève des questions sur l’avenir du développement en Amazonie et la véritable nature des forces qui la gouvernent.
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«Amazonie Politique» est un appel à l’action, dévoilant une vérité qui ne peut plus être ignorée, cachée dans les profondeurs des méandres fascinants de cette magnifique forêt amazonienne.
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«Maintenir l’indien non autonome est le gagne pain des ONGs.» Partie 3 d’Amazonie Politique avec Ysani.
Dans cet épisode de la série « Amazonie Politique » Ysani dévoile comment la majorité des ONGs qui sont globalistes maintiennent les populations autochtones dans un état de dépendance et de misère.
Alors que ces organisations prétendent œuvrer pour le développement et la préservation des cultures indigènes, leur approche sert des intérêts bien différents.
Nous explorons les mécanismes par lesquels ces ONGs empêchent l’autonomie des communautés amazoniennes, en les gardant dans une perpétuelle assistance qui bloque leur véritable développement et indépendance.
Rejoignez-nous pour une analyse approfondie de ce paradoxe et pour comprendre pourquoi l’indien assisté reste le pilier de l’économie des ONGs.
*Abonnez-vous* pour ne rien manquer de nos enquêtes et analyses sur les enjeux politiques et sociaux de l’Amazonie et au-delà.
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Format vidéo : extrait du livre «Amazonie Politique.»

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«Amazonie Politique»


Extrait du livre «Amazonie Politique»

Selon le général Augusto Heleno Pereira dans la réserve de Raposa do Sol, à Roraima, se trouve une mine de diamants en cours d’exploration par les Rothschilds, celle-ci étant considérée comme la plus grande du monde.

La Terre Indigène Raposa Serra do Sol est une zone de terre indigène (TI) située au nord-est de l’État brésilien de Roraima, dans les municipalités de Normandia, Pacaraima et Uiramutã, entre les rivières Tacutu, Maú, Surumu, Miang et la frontière avec le Venezuela.
Plus de la moitié de la superficie est constituée de végétation de savane, appelée localement «lavrado». La partie montagneuse culmine avec le mont Roraima, au sommet duquel se situe la triple frontière entre le Brésil, la Guyane et le Venezuela. C’est l’une des plus grandes terres autochtones du pays, avec 1 743 089 hectares et 1 000 kilomètres de périmètre.

La Raposa a été identifiée en 1993 par la Fondation Nationale des Peuples Indigènes (Funai). Délimitée sous la présidence de Fernando Henrique Cardoso puis approuvée en 2005 par son successeur, Luiz Inácio Lula da Silva.
Les Rothschild extraient des tonnes de diamants de cette réserve et gagnent des milliards de dollars aux dépens du peuple brésilien.
Le gouvernement de FHC (Fernando Henrique Cardoso, un des pères du socialisme brésilien) a délimité la zone et l’a déclarée réserve autochtone en 1996 !

Plusieurs agriculteurs ruraux qui habitaient les terres délimitées par FHC ont été expulsés de ces zones.
De cette manière, FHC a permis aux Rothschild de contrôler les réserves délimitées. Ce sont eux et des milliers d’ONGs qui blanchissent l’argent qui gouvernent l’Amazonie.

Un drapeau étranger flotte même à l’intérieur de la réserve. C’est comme si ces régions appartenaient aux Rothschilds et non au Brésil. Outré par cette audace, le général brésilien ordonne que le drapeau soit retiré du mât. Un des employés de Rothschild s’est approché du général et lui a dit de ne pas retirer le drapeau étranger, car celui qui PAYE le plus a le droit d’arborer le drapeau de son choix. Une honte! Qui paie le plus et à qui ? Combien FHC et les autres socialo communistes du parti de Lula prennent-ils sous la table pour permettre cette invasion et ce pillage des ressources minières ?
Le général rapporte également que des groupes liés aux Rothschild et à des ONG se trouvaient à l’intérieur de la jungle brésilienne et préparaient une embuscade. Des soldats brésiliens du commandement du bataillon de la jungle de Santa Isabel inspectaient la zone d’un ruisseau lorsqu’ils ont aperçu un homme blond armé d’un fusil. Avec l’homme blond, il y avait 3 autres éléments cachés dans la jungle, tous armés et préparés pour l’embuscade. Les intrus pensèrent ouvrir le feu sur l’armée brésilienne, mais comme ils étaient en infériorité numérique, ils abandonnèrent.
L’incident s’est produit dans une zone yanomami. Le groupe de 4 envahisseurs s’est enfui dans la jungle pour échapper au bataillon brésilien et a disparu dans la jungle. L’armée brésilienne ne pouvait pas pénétrer dans la zone délimitée comme réserve environnementale. Pourquoi ?
Cette interdiction est dans la loi de démarcation créée par FHC.
Ce n’est qu’avec l’autorisation d’un juge fédéral que l’armée brésilienne peut entrer au sein de la réserve.
Les envahisseurs peuvent arborer des drapeaux étrangers, faire passer de la drogue, des armes, des diamants, blanchir de l’argent, violer et tuer des mineurs, tendre des embuscades dans les réserves brésiliennes, mais l’armée brésilienne ne peut pas entrer et doit demander une autorisation!
Le commandant du bataillon qui dirigeait l’opération dans la jungle s’est ensuite rendu au tribunal de Santa Isabel pour demander l’autorisation d’entrer dans la réserve.
Lorsque le bataillon revint sur le lieu remontant l’Igarapé, le colonel qui commandait la mission trouva un site protégée par 15 hommes, tous anciens soldats américains.
Le colonel, alors qu’il s’adressait à l’américain identifié, a été brutalement interpellé. Les mercenaires et militaires américains agissent comme s’ils possédaient la région.
Selon le Général, le site sert en réalité de façade ou de couverture (cover up) à la contrebande des ressources minières.
Il y avait des bateaux motorisés et un hydravion sur place pour transporter la contrebande.
Le général Durval Nery lui-même a été empêché de se rendre de Manaus à Boavista par des groupes armés à Estadas !

Même s’identifiant comme général de l’armée brésilienne, le général ne peut pas suivre son chemin à travers la réserve. Il lui faut une autorisation de la Cour suprême dont les ministres sont nommés par le parti corrompu de Lula, héritier de FHC.
La démarcation des terres indigènes a été réglementée par le décret nº 1 775/96 de Fernando Henrique Cardoso.
L’une des étapes prévues dans la procédure de démarcation était l’évacuation des terres par les populations non autochtones.
Des centaines de familles d’agriculteurs ont été expulsées de la région et jetées sur la route avec simplement leurs vêtements du jour. Ils n’ont même pas reçu de compensation de la part de l’État.
Plus d’informations dans le livre à paraître en 2025 :


Bolsonaro contre l’État profond ! Entretien avec Rachid Achachi d’ODC TV.
Retrouvez plus d’informations dans mes derniers articles comme notamment :
Le père du socialisme brésilien Fernando Henrique Cardoso (FHC) est le chef d’innombrables gangs criminels qui volent les minerais d’Amazonie, principalement pour les Rothschild.

LA VÉRITÉ SUR FHC, LES «ONG» & LES ROTHSCHILD, CONCERNANT LE VOL DES MINERAIS EN AMAZONIE.
Fernando Henrique Cardoso (FHC) est membre du Club de Rome, ami de David Rockefeller, franc-maçon du 33e degré, chef du parti corrompu PSDB et ancien président du Brésil. Il est également l’auteur de la loi qui interdit l’entrée de l’armée et de la police fédérale dans les réserves indigènes afin de protéger ses businesses illégaux aux services des Rothschild.
Il est l’un des chefs d’innombrables gangs qui extraient, volent et font passer en contrebande de l’or, des diamants, du niobium, des émeraudes, des bois nobles, de l’uranium, du graphène, zinc et autres minerais d’Amazonie.
C’est FHC lui-même qui a créé la loi qui a donné naissance aux réserves autochtones et ces réserves ont été délibérément délimitées sur les zones les plus riches de l’Amazonie. Ainsi, les mercenaires, les sociétés minières et les mineurs illégaux ont pû négocier et s’installer très facilement dans ces régions.
Un général de l’armée brésilienne, Durval Nery, également consultant au Centre Brésilien des Études Stratégiques de l’Armée Brésilienne (CEBRES) a dénoncé ces crimes commis sous l’administration de FHC. Nery a indiqué qu’un commandement de soldats brésiliens patrouillait à la frontière des réserves. Les soldats naviguaient le long d’une rivière et tombèrent soudain sur une mine illégale. L’endroit était encerclé par des mercenaires armés jusqu’aux dents. Nery a dénoncé l’existence de plusieurs sociétés minières appartenant à la famille Rothschild qui opéraient clandestinement dans le pays dans des réserves indigènes avec des pots de vin versés aux chefs de tribu.
FHC avait des liens privilégiés avec Jacob et Nathanael Rothschild et recevaient des milliards de commissions.
C’était aussi sous la gestion de
FHC que d’innombrables «ONG» ont reçu de sa part carte blanche pour opérer en Amazonie.
FHC a aussi tenté de vendre un gisement de niobium dans la réserve de Raposa do Sol, évalué à des centaines de milliards de dollars, pour la bagatelle de centaine de millions de dollars, à la famille Rothschild. Heureusement, l’ancien sénateur Luiz Eduardo Magalhães a empêché la vente. Et quelques mois plus tard, Magalhães mourut mystérieusement et des enquêtes ont révélées qu’il avait été empoisonné par un type de poison utilisé par des agents du KGB.
FHC était responsable de l’organisation des « Diretas Já », un mouvement qui a ramené au Brésil tous les gangs terroristes communistes qui, dans les années 60 et 70, tentaient de transformer le Brésil en un Cuba brésilien avec des attentats à la bombe contre la population brésilienne ! FHC a créé la « Bourse Terroriste », dont lui et Lula ont bénéficié pendant plus de 20 ans avec des salaires absurdes.
FHC a également tenté de diviser l’Amazonie en 216 micro-nations autochtones avec le projet de livrer l’Amazonie à l’exploitation internationale.
FHC a commis plusieurs crimes de corruption en tant que ministre de l’Économie du gouvernement d’Itamar Franco et surtout aussi en tant que président : des crimes qui ont détourné plus de 8 000 milliards de reais aux caisses publiques et FHC protégé n’a jamais fait l’objet d’une enquête.
Il a également ordonné l’assassinat de Sérgio Motta, PC Farias, Enéas Carneiro, Clodovil, Luis Eduardo Magalhães, Ulysses Guimarães, Tancredo Neves, Antonio C. Magalhães entre autres.
FHC est le père du socialisme brésilien et le principal financier du Foro de SP, mentor de l’URSAL et l’un des leaders de la contrebande de minerais et également de trafic de drogue en Amazonie.
Pour aller plus loin :
Controle dos Rothschilds na Amazônia
General do Exército denuncia controle dos ROTHSCHILDS na Amazônia Brasileira


Les liens très forts des narcotrafiquants avec le parti de Lula.
Plus que la venue du narco-dictateur vénézuélien Maduro au Brésil reçu par Lula je vais parler des liens des narcotrafiquants avec le parti de Lula.
Les communistes déguisés en socialistes aujourd’hui ont des liens anciens et très forts avec les narcotrafiquants.
Les mérdias qui veulent glamouriser le communisme et les narcotrafiquants vous cacheront cela.
Plus d’informations dans le livre : «Bolsonaro, mythes et mensonges: La force des valeurs millénaires de la majorité contre la tyrannie d’une minorité corrompue et décadente.»
Disponible ici : https://shorturl.at/gjyD6
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