L’Héritage Oligarchique : De la Burschenschaft Paulista à la Persécution Judiciaire de Bolsonaro.

Introduction : Le Fantôme de l’Élite qui ne Meurt Jamais.

Au cœur de l’histoire brésilienne, il existe une lignée invisible de pouvoir qui s’entrelace comme les racines d’un arbre centenaire, nourrie par le sol fertile du café et arrosée par le sang de révoltes populaires étouffées.

Cette élite oligarchique, née dans les salons secrets de la Burschenschaft Paulista et forgée sous les gouvernements de Prudente de Moraes, Campos Sales et Rodrigues Alves, n’est pas une simple relique du passé.

Elle est encore présente aujourd’hui, s’adaptant comme un virus à de nouveaux hôtes : le pouvoir judiciaire, les médias et l’establishment économique.

Aujourd’hui, en octobre 2025, cette même fraternité « völkisch » — tribale, excluante et vorace — s’est unie dans une chasse impitoyable contre Jair Bolsonaro, l’ancien président qui a osé défier son monopole.

Condamné à 27 ans de prison pour une prétendue « intrigue golpiste », Bolsonaro n’est pas seulement un homme ; il est le symbole d’une menace existentielle pour cette élite qui commande le Brésil depuis plus d’un siècle, le détruisant au nom de l’« ordre ».

Cet article expose cette généalogie sombre, révélant comment les barons du café d’autrefois se sont métamorphosés en seigneurs du STF et des banques, perpétuant un cycle de domination qui va de la Vieille République à l’ère Lula.

La Burschenschaft Paulista : Le Berceau du Coup d’État Élitaire.

Tout a commencé dans les années 1830, lorsque le professeur allemand Julius Frank a fondé la Burschenschaft Paulista — ou simplement « Bucha » —, une société secrète inspirée des corporations étudiantes libérales d’Allemagne post-napoléonienne.

Réunissant juristes, entrepreneurs et politiciens de la Faculté de Droit de São Paulo, cette fraternité adoptait des rituels initiatiques, des serments de secret et une rhétorique républicaine qui masquait des intérêts de classe.

Loin d’être un mouvement populaire, la B.P. était un réseau d’influence pour l’élite caféière paulista, qui voyait dans la monarchie un obstacle à son ascension.

C’est de là qu’est né le coup d’État du 15 novembre 1889 : un complot entre libéraux paulistes, militaires mécontents et oligarques, qui a proclamé la République sans aucun soutien des masses.

Le peuple exploité dans les plantations de café, n’a été qu’un spectateur d’une transition qui a échangé l’empire contre un régime encore plus excluant, où le vote censitaire et frauduleux garantissait le contrôle des élites rurales.

Cette articulation golpiste n’était pas accidentelle.

Les « buchas » — comme Prudente de Moraes et ses alliés — cultivaient une identité « völkisch », terme qui évoque le nationalisme tribal allemand, mais ici adapté à une vision provinciale et raciste : le Brésil comme extension du latifundium paulista, où le progrès était synonyme d’exportations de café et d’immigration européenne pour le « blanchiment » de la nation.

L’abolition de l’esclavage en 1888, sans réforme agraire, a laissé des millions d’ex-esclaves à la dérive, tandis que l’élite célébrait la « liberté » qui ne bénéficiait qu’à elle-même.

Le coup d’État de 1889 n’était donc pas une révolution démocratique, mais un auto-coup oligarchique, dont les cicatrices — inégalité abyssale et instabilité politique — persistent jusqu’à aujourd’hui.

Le Contexte Macroéconomique de la Vieille République : Dépendance et Colonelisme.

La Vieille République (1889-1930) a hérité de la monarchie une économie monoculturelle, avec le café représentant plus de 50 % des exportations.

Mais le nouveau régime, instable, a affronté immédiatement la crise de l’Encilhamento (1890-1891) : une bulle spéculative qui a généré une inflation galopante, des faillites et un endettement externe.

Les prix internationaux du café ont chuté, forçant le Brésil à contracter des prêts comme le Funding Loan de 1898, négocié avec des banques anglaises.

Cette dépendance externe a fomenté le « coronelisme » : des caciques ruraux manipulaient les élections avec le « vote de cabresto », contrôlant les masses en échange de miettes.

La « politique café-com-leite » — alternance du pouvoir entre São Paulo (café) et Minas Gerais (lait et minerai) — a cristallisé cette domination, excluant le Nord, le Nord-Est et les classes urbaines émergentes.

Économiquement, la période a été de stagnation pour les masses : tandis que les barons du café accumulaient des fortunes, l’analphabétisme frôlait les 70 %, et des révoltes comme Canudos (1896-1897) étaient écrasées comme « barbarie fanatique ».

La Constitution de 1891, libérale sur le papier, élargissait le vote censitaire, ne bénéficiant qu’à 1 % de la population.

Cette structure macroéconomique n’était pas un accident ; c’était le fondement d’une élite qui voyait l’État comme extension de ses plantations, priorisant les exportations sur l’industrialisation ou l’inclusion sociale.

C’est l’ADN de cette dépendance qui explique la fragilité brésilienne actuelle : un pays exportateur de matières premières, avec un indice de Gini supérieur à 0,5, où l’agronégocio — héritier direct des caféiculteurs — dicte des politiques contre les réformes agraires.

Prudente de Moraes, Campos Sales et Rodrigues Alves : « Völkisch » Plutôt que des Gentilshommes.

Romantisés comme des stabilisateurs de la République, Prudente de Moraes (1894-1898), Campos Sales (1898-1902) et Rodrigues Alves (1902-1906) étaient en réalité les architectes d’un autoritarisme oligarchique.

Tous paulistes, caféiculteurs et « buchas », ils incarnaient le « völkisch » : une loyauté tribale à la fraternité caféière, au-dessus de tout projet national inclusif.

Prudente, le premier président civil après la turbulente « République de l’Épée » (Deodoro et Floriano), est célébré pour avoir restauré l’ordre.

Mais son « ordre » était répression : massacres à Canudos, où 20 000 sertanejos ont été exterminés, et fomentation du coronelisme via la « politique des gouverneurs », qui échangeait un soutien fédéral contre des fraudes électorales. Comme oligarque, il a élargi le vote censitaire, excluant 90 % des Brésiliens, et utilisé l’armée pour écraser les grèves ouvrières.

Loin d’être un héros, Prudente était le gardien völkisch de la B.P., voyant le peuple comme une menace à l’hégémonie paulista.

Campos Sales a continué et amplifié la fracture.

Sa « Politique des Gouverneurs » a centralisé le pouvoir chez les caciques, garantissant des fraudes comme le « vote de cabresto ». Économiquement, le Funding Loan a stabilisé les finances, mais a imposé une austérité qui a coupé les dépenses sociales, bénéficiant aux créanciers anglais et aux caféiculteurs.

Son ministre des Finances, Joaquim Murtinho, a priorisé le café sur le peuple, ignorant les révoltes paysannes.

Campos était l’icône même du tribalisme : défenseur de l’élite paulista, qui voyait la nation comme sa propriété privée.

Rodrigues Alves a poursuivi le cycle avec des réformes urbaines à Rio — le « Rio Nouveau » de Pereira Passos —, mais la Révolte du Vaccin (1904) a éclaté contre des mesures coercitives qui modernisaient la capitale pour les exportations, tandis que l’intérieur pourrissait dans le féodalisme.

Il a encouragé l’immigration européenne pour une main-d’œuvre bon marché dans les plantations, renforçant le PRP (Parti Républicain Paulista), qui contrôlait 25 % des électeurs.

Son gouvernement était un cynisme oligarchique : progrès cosmétique pour l’élite, inégalité pour les masses.

Cette triade n’était pas composée de « gentilshommes » ; ils étaient völkisch exclusivistes, qui ont transformé la République en « république des colonels », priorisant la stabilité caféière sur la démocratie.

La Genèse de l’Élite Oligarchique : Du Café à l’Agronégocio Moderne.

En institutionnalisant le café-com-leite depuis 1894, Prudente, Campos et Alves ont créé une élite endogame, avec des liens familiaux qui transcendent les régimes. Leurs descendants — familles comme les Matarazzo et les Prado — ont évolué vers l’agronégocio, contrôlant des terres (46 % du territoire national), des banques et des partis comme le PSDB et le MDB.

Cet héritage explique le sous-développement : dépendance externe, concentration de revenus (le 1 % le plus riche détient 28 % de la richesse) et clientélisme, métamorphose du colonelisme en lobby ruraliste.

Des coups d’État comme celui de 1930 (déposition de Washington Luís, paulista), 1964 et l’impeachment de 2016 font écho à 1889 : les élites renversent des leaders populaires pour restaurer l’« équilibre ».

Cette structure a détruit le Brésil : industrialisation frustrée, dette externe chronique et inégalités qui alimentent l’instabilité.

Jusqu’en 2025, l’agro — héritier des barons — bloque les réformes, perpétuant un cycle völkisch où le peuple est le perdant éternel.

L’Élite Unie contre Bolsonaro : La Persécution comme Continuité Historique.

Aujourd’hui, en 2025, cette élite — désormais « judiciairisée » et médiatique — s’unit pour détruire Bolsonaro, l’outsider qui a brisé le monopole en 2018. Condamné à 27 ans et 3 mois de prison en régime fermé le 11 septembre 2025, pour « intrigue golpiste » après les élections de 2022, Bolsonaro est victime d’une chasse qui rappelle les massacres de Canudos : sélective, brutale et justifiée comme « défense de la démocratie ».

Le STF, sous Alexandre de Moraes, a imposé des mesures de précaution en juillet 2025 — détention domiciliaire, bracelet électronique et interdiction de communication —, basées sur des délations d’ex-aides et des fuites sélectives. Le PGR (procurador geral da república), aligné sur le lulisme, a détaillé des « preuves » que les bolsonaristes qualifient de farce, renforçant la thèse de persécution politique.

Car c’est précisément cela : une opération de la PF (Polícia Federal), le 18 juillet 2025, contre Bolsonaro et ses alliés, expose aux yeux de tous l’effondrement judiciaire, avec des restrictions sans même une accusation formelle !

Cette union de l’élite paulista — tucanos, MDB et establishment économique — contre Bolsonaro fait écho au völkisch historique.

Temer, ex-président et figure tucana, loue Moraes comme « inflexible » et qualifie les sanctions de Trump (tarifs sur l’acier et l’aluminium en août 2025) d’« erreur », révélant la terreur de l’élite face au risque économique.

Doria, ex-gouverneur paulista et rival bolsonariste, est vu comme mentor indirect, avec l’« élite metacapitaliste » derrière la créature Moraes.

José Dirceu, pétiste, admet que la droite a embrassé Tarcísio de Freitas (gouverneur paulista) pour 2026, marginalisant Bolsonaro.

La condamnation, rétroactive à 2019, vise à le rendre inéligible, avec également Eduardo Bolsonaro exilé aux États-Unis.

Sur les réseaux, le récit est clair : Bolsonaro « a ouvert les yeux du peuple sur la cleptocratie oligarchique », désormais alliée au « communisme de Lula ».

Des posts sur X dénoncent 68 jours de « prison illégale », avec Charlie Kirk lui-même exposant le « coup judiciaire » du STF comme totalitaire.

L’élite financière, représentée par les médias globalistas Globo et Estadão, ignore les sanctions américaines, feignant la normalité tandis que les exportations souffrent.

Les héritiers des caféiculteurs — ruralistes au Congrès — soutiennent indirectement, via le blocage à l’amnistie.

Eduardo Bolsonaro réclame l’amnistie comme « seul remède », alertant que sans elle, la « température » explosera.

Cette persécution n’est pas isolée ; c’est une continuité.

Comme Prudente a écrasé Canudos pour protéger le café, Moraes « enterre vivant » Bolsonaro pour sauvegarder le système.

La famille souffre : Michelle pleure, la fille de 14 ans est dévastée, tandis que le septuagénaire de 70 ans, après 11 chirurgies depuis une tentative d’assassinat au couteau, dépérit.

Les sanctions de Trump, via la Loi Magnitsky, pressent, mais l’élite résiste, priorisant son bunker paulista.

Conclusion : Rompre le Cycle ou Périr.

De la Bucha au bracelet de Bolsonaro, l’élite oligarchique a tissé une toile qui étouffe le Brésil.

Prudente, Campos et Alves ont planté les graines ; leurs héritiers récoltent le pouvoir, détruisant la Nation au nom de la tribu.

Bolsonaro, avec ses failles, représente la rupture — et pour cela, la chasse contre lui et sa famille.

Pour rompre le cycle, il faut une amnistie générale, étendue et sans restriction en plus d’une réforme judiciaire, ou le völkisch triomphera, perpétuant la destruction.

Le peuple, éveillé en 2018, doit choisir : soumission ou révolution pacifique. L’histoire jugera les élites.

The Oligarchic Legacy: From the Paulista Burschenschaft to the Judicial Persecution of Bolsonaro.

Introduction: The Phantom of the Elite That Never Dies.

At the heart of Brazilian history, there exists an invisible lineage of power.

That lineage intertwines like the roots of a centuries-old tree, nourished by the fertile soil of coffee and watered by the blood of suppressed popular revolts.

This oligarchic elite, born in the secret salons of the Paulista Burschenschaft and forged under the governments of Prudente de Moraes, Campos Sales, and Rodrigues Alves, is not a mere relic of the past. It throbs in the present, adapting like a virus to new hosts: the judiciary, the media, and the economic establishment.

Today, in October 2025, this same « völkisch » fraternity—tribal, exclusionary, and voracious—has united in a ruthless hunt against Jair Bolsonaro, the former president who dared to challenge its monopoly.

Sentenced to 27 years in prison for an alleged « coup plot, » Bolsonaro is not just a man; he is the symbol of an existential threat to this elite that has commanded Brazil for over a century, destroying it in the name of « order. »

This article traces this dark genealogy, revealing how the coffee barons of yesteryear have metamorphosed into lords of the STF and the banks, perpetuating a cycle of domination from the Old Republic to the Lula era.

The Paulista Burschenschaft: The Cradle of the Elite Coup d’État.

It all began in the 1830s, when the German professor Julius Frank founded the Paulista Burschenschaft—or simply « Bucha »—a secret society inspired by the post-Napoleonic liberal student corporations of Germany.

Bringing together jurists, entrepreneurs, and politicians from the São Paulo Law School, this fraternity adopted initiation rituals, oaths of secrecy, and republican rhetoric that masked class interests.

Far from being a popular movement, the B.P. was a network of influence for the Paulista coffee elite, which saw the monarchy as an obstacle to its ascent.

It was from there that the coup d’état of November 15, 1889, was born: a conspiracy between Paulista liberals, disgruntled military men, and oligarchs that proclaimed the Republic without any support from the masses.

The people exploited in the coffee plantations, were mere spectators of a transition that exchanged the empire for an even more exclusionary regime, where census-based and fraudulent voting guaranteed the control of the rural elites.

This golpista articulation was not accidental.

The « buchas »—like Prudente de Moraes and his allies—cultivated a « völkisch » identity, a term evoking German tribal nationalism, but here adapted to a provincial and racist vision: Brazil as an extension of the Paulista latifundium, where progress meant coffee exports and European immigration for the « whitening » of the nation.

The abolition of slavery in 1888, without land reform, left millions of former slaves adrift, while the elite celebrated a « freedom » that benefited only itself.

The 1889 coup d’état was therefore not a democratic revolution, but an oligarchic self-coup, whose scars—abyssal inequality and political instability—persist to this day.

The Macroeconomic Context of the Old Republic: Dependency and Coronelismo.

The Old Republic (1889-1930) inherited from the monarchy a monocultural economy, with coffee representing more than 50% of exports.

But the new regime, unstable from the start, immediately faced the Encilhamento crisis (1890-1891): a speculative bubble that generated galloping inflation, bankruptcies, and external debt. International coffee prices plummeted, forcing Brazil to take out loans like the 1898 Funding Loan, negotiated with English banks.

This external dependency fostered « coronelismo »: rural caciques manipulated elections with the « vote de cabresto, » controlling the illiterate masses in exchange for crumbs.

The « café-com-leite » policy—alternation of power between São Paulo (coffee) and Minas Gerais (milk and minerals)—crystallized this domination, excluding the North, the Northeast, and the emerging urban classes.

Economically, the period was one of stagnation for the masses: while the coffee barons accumulated fortunes, illiteracy hovered around 70%, and revolts like Canudos (1896-1897) were crushed as « fanatical barbarism. »

The 1891 Constitution, liberal on paper, expanded census voting, benefiting only 1% of the population.

This macroeconomic structure was no accident; it was the foundation of an elite that saw the state as an extension of its plantations, prioritizing exports over industrialization or social inclusion.

It is the DNA of this dependency that explains Brazil’s current fragility: a country exporting raw materials, with a Gini index above 0.5, where agribusiness—the direct heir of the coffee growers—dictates policies against land reforms.

Prudente de Moraes, Campos Sales, and Rodrigues Alves: « Völkisch » Rather Than Gentlemen.

Romanticized as stabilizers of the Republic, Prudente de Moraes (1894-1898), Campos Sales (1898-1902), and Rodrigues Alves (1902-1906) were in reality the architects of an oligarchic authoritarianism.

All Paulistas, coffee growers, and « buchas, » they embodied the « völkisch »: a tribal loyalty to the coffee fraternity above any inclusive national project.

Prudente, the first civilian president after the turbulent « Sword Republic » (Deodoro and Floriano), is celebrated for having restored order.

But his « order » was repression: massacres at Canudos, where 20,000 sertanejos were exterminated, and the fomentation of coronelismo through the « policy of governors, » which exchanged federal support for electoral frauds.

As an oligarch, he expanded census voting, excluding 90% of Brazilians, and used the army to crush workers’ strikes.

Far from being a hero, Prudente was the völkisch guardian of the B.P., seeing the people as a threat to Paulista hegemony.

Campos Sales deepened the rollback. His « Policy of Governors » centralized power among the caciques, guaranteeing frauds like the « vote de cabresto. »

Economically, the Funding Loan stabilized finances but imposed austerity that cut social spending, benefiting English creditors and coffee growers.

His Finance Minister, Joaquim Murtinho, prioritized coffee over the people, ignoring peasant revolts.

Campos was the epitome of tribalism: defender of the Paulista elite, which saw the nation as its private property.

Rodrigues Alves continued the cycle with urban reforms in Rio—the « New Rio » of Pereira Passos—but the Vaccine Revolt (1904) erupted against coercive measures that modernized the capital for exports, while the interior rotted in feudalism.

He encouraged European immigration for cheap labor in the plantations, strengthening the PRP (Partido Republicano Paulista), which controlled 25% of voters.

His government was oligarchic cynicism: cosmetic progress for the elite, inequality for the masses.

This triad was not made up of « gentlemen »; they were exclusionary völkisch, who transformed the Republic into a « republic of coronels, » prioritizing coffee stability over democracy.

The Genesis of the Oligarchic Elite: From Coffee to Modern Agribusiness.

By institutionalizing café-com-leite since 1894, Prudente, Campos, and Alves created an endogamous elite, with family ties that transcend regimes.

Their descendants—families like the Matarazzo and the Prado—have evolved toward agribusiness, controlling land (46% of the national territory), banks, and parties like the PSDB and the MDB.

This legacy explains underdevelopment: external dependency, income concentration (the richest 1% holds 28% of wealth), and clientelism, the metamorphosis of coronelismo into a ruralist lobby.

Coups d’état like that of 1930 (deposition of Washington Luís, a Paulista), 1964, and the 2016 impeachment echo 1889: elites overthrow popular leaders to restore « balance. »

This structure has destroyed Brazil: frustrated industrialization, chronic external debt, and inequalities that fuel instability.

Up to 2025, agribusiness—the heir of the barons—blocks reforms, perpetuating a völkisch cycle where the people are the eternal losers.

The Elite United Against Bolsonaro: Persecution as Historical Continuity.

Now, in 2025, this elite—now « judicialized » and media-driven—unites to destroy Bolsonaro, the outsider who broke the monopoly in 2018.

Sentenced to 27 years and 3 months in closed regime on September 11, 2025, for « coup plotting » after the 2022 elections, Bolsonaro is the victim of a hunt that recalls the Canudos massacres: selective, brutal, and justified as « defense of democracy. »

The STF, under Alexandre de Moraes, imposed precautionary measures in July 2025—house arrest, electronic bracelet, and communication ban—based on delations from ex-aides and selective leaks. The PGR, aligned with Lulism, detailed « evidence » that Bolsonarists call a farce, dismantling the thesis of political persecution.

But for supporters, that’s precisely it: a PF operation on July 18, 2025, against Bolsonaro and his allies, exposes judicial collapse, with restrictions without formal charges.

This union of the Paulista elite—tucanos, MDB, and economic establishment—against Bolsonaro echoes the historical völkisch.

Temer, ex-president and tucano figure, praises Moraes as « unyielding » and calls Trump’s sanctions (tariffs on steel and aluminum in August 2025) an « error, » revealing the elite’s terror of economic risk.

Doria, ex-São Paulo governor and Bolsonarist rival, is seen as an indirect mentor, with the « metacapitalist elite » behind the creature Moraes. José Dirceu, PTist, admits that the right has embraced Tarcísio de Freitas (São Paulo governor) for 2026, marginalizing Bolsonaro.

The conviction, retroactive to 2019, aims to render him ineligible, with Eduardo Bolsonaro exiled in the United States.

On social media, the narrative is clear: Bolsonaro « opened the people’s eyes to the oligarchic kleptocracy, » now allied with « Lula’s communism. »

X posts denounce 68 days of « illegal prison, » with Charlie Kirk exposing the STF’s « judicial coup » as totalitarian.

The financial elite, represented by Globo and Estadão, ignores U.S. sanctions, feigning normality while exports suffer. The heirs of the coffee growers—ruralists in Congress—support indirectly, via blocking amnesty.

Eduardo Bolsonaro demands amnesty as the « only remedy, » warning that without it, the « temperature » will explode.

This persecution is not isolated; it is continuity.

As Prudente crushed Canudos to protect coffee, Moraes « buries alive » Bolsonaro to safeguard the system.

The family suffers: Michelle weeps, the 14-year-old daughter is devastated, while the 70-year-old septuagenarian, stitched up after assassination attempts, withers away. Trump’s sanctions, via the Magnitsky Act, press, but the elite resists, prioritizing its Paulista bunker.

Conclusion: Break the Cycle or Perish.

From the Bucha to Bolsonaro’s bracelet, the oligarchic elite has woven a web that strangles Brazil.

Prudente, Campos, and Alves planted the seeds; their heirs reap power, destroying nations in the name of the tribe.

Bolsonaro, with his flaws, represented the rupture—and for that, the hunt.

To break the cycle, amnesty and judicial reform are needed, or the völkisch will triumph, perpetuating destruction.

The people, awakened in 2018, must choose: submission or peaceful revolution. History will judge the elites.

A Herança Oligárquica: Da Burschenschaft Paulista à Perseguição Judicial a Bolsonaro.

Introdução: O Fantasma da Elite que Nunca Morre.

No coração da história brasileira, há uma linhagem invisível de poder que se entrelaça como as raízes de uma árvore centenária, nutrida pelo solo fértil do café e regada pelo sangue de revoltas populares sufocadas.

Essa elite oligárquica, nascida nos salões secretos da Burschenschaft Paulista e forjada nos governos de Prudente de Moraes, Campos Sales e Rodrigues Alves, não é mera relíquia do passado.

Ela pulsa no presente, adaptando-se como um vírus a novos hospedeiros: o judiciário, a mídia e o establishment econômico. Hoje, em outubro de 2025, essa mesma irmandade « völkisch » — tribal, excludente e voraz — uniu-se em uma caçada implacável contra Jair Bolsonaro, o ex-presidente que ousou desafiar seu monopólio.

Condenado a 27 anos de prisão por uma suposta « trama golpista », Bolsonaro não é apenas um homem; ele é o símbolo de uma ameaça existencial a essa elite que comanda o Brasil há mais de um século, destruindo-o em nome da « ordem ».

Este artigo traça essa genealogia sombria, revelando como os barões do café de outrora se metamorfosearam nos senhores do STF e dos bancos, perpetuando um ciclo de dominação que vai da República Velha à era Lula.

A Burschenschaft Paulista: O Berço do Golpe Elitista.

Tudo começou nos anos 1830, quando o professor alemão Julius Frank fundou a Burschenschaft Paulista — ou simplesmente « Bucha » —, uma sociedade secreta inspirada nas corporações estudantis liberais da Alemanha pós-napoleônica.

Reunindo juristas, empresários e políticos da Faculdade de Direito de São Paulo, essa irmandade adotava rituais iniciáticos, juramentos de sigilo e uma retórica republicana que mascarava interesses classistas.

Longe de ser um movimento popular, a B.P. era uma rede de influência para a elite cafeeira paulista, que via na monarquia uma barreira a sua ascensão.

Foi dali que brotou o golpe de 15 de novembro de 1889: um conluio entre liberais paulistas, militares descontentes e oligarcas, que proclamou a República sem qualquer apoio das massas.

O povo explorado nas fazendas de café, foi mero espectador de uma transição que trocou o império por um regime ainda mais excludente, onde o voto censitário e fraudulento garantia o controle das elites rurais.

Essa articulação golpista não foi acidental. Os « buchas » — como Prudente de Moraes e seus aliados — cultivavam uma identidade « völkisch », termo que evoca o nacionalismo tribal alemão, mas aqui adaptado a uma visão provinciana e racista: o Brasil como extensão do latifúndio paulista, onde o progresso era sinônimo de exportações de café e imigração europeia para « branqueamento » da nação.

A abolição da escravatura em 1888, sem reforma agrária, deixou milhões de ex-escravos à deriva, enquanto a elite celebrava a « liberdade » que só beneficiava a si mesma.

O golpe de 1889, portanto, não foi uma revolução democrática, mas um auto-golpe oligárquico, cujas cicatrizes — desigualdade abissal e instabilidade política — persistem até hoje.

O Cenário Macroeconômico da República Velha: Dependência e Coronelismo.

A República Velha (1889-1930) herdou da monarquia uma economia monocultora, com o café representando mais de 50% das exportações.

Mas o novo regime, instável, enfrentou logo a crise do Encilhamento (1890-1891): uma bolha especulativa que gerou inflação galopante, falências e endividamento externo.

Os preços internacionais do café despencaram, forçando o Brasil a empréstimos como o Funding Loan de 1898, negociado com bancos ingleses. Essa dependência externa fomentou o « coronelismo »: caciques rurais manipulavam eleições com o « voto de cabresto », controlando massas analfabetas em troca de migalhas.

A « política café-com-leite » — alternância de poder entre São Paulo (café) e Minas Gerais (leite e minério) — cristalizou essa dominação, excluindo o Norte, Nordeste e classes urbanas emergentes.

Economicamente, o período foi de estagnação para as massas: enquanto os barões do café acumulavam fortunas, o analfabetismo beirava 70%, e revoltas como Canudos (1896-1897) eram esmagadas como « barbárie fanática ».

A Constituição de 1891, liberal no papel, ampliava o voto censitário, beneficiando apenas 1% da população.

Essa estrutura macroeconômica não era acidente; era o alicerce de uma elite que via o Estado como extensão de suas fazendas, priorizando exportações sobre industrialização ou inclusão social.

É o DNA dessa dependência que explica a fragilidade brasileira atual: um país exportador de commodities, com Gini acima de 0,5, onde o agronegócio — herdeiro direto dos cafeicultores — dita políticas contra reformas agrárias.

Prudente de Moraes, Campos Sales e Rodrigues Alves: « Völkisch » em Vez de Mocinhos.

Romantizados como estabilizadores da República, Prudente de Moraes (1894-1898), Campos Sales (1898-1902) e Rodrigues Alves (1902-1906) eram, na verdade, arquitetos de um autoritarismo oligárquico.

Todos paulistas, cafeicultores e « buchas », eles personificavam o « völkisch »: uma lealdade tribal à irmandade cafeeira, acima de qualquer projeto nacional inclusivo.

Prudente, o primeiro presidente civil após a turbulenta « República da Espada » (Deodoro e Floriano), é celebrado por restaurar a ordem.

Mas sua « ordem » era repressão: massacres em Canudos, onde 20 mil sertanejos foram exterminados, e o fomento ao coronelismo via « política dos governadores », que trocava apoio federal por fraudes eleitorais.

Como oligarca, ele ampliou o voto censitário, excluindo 90% dos brasileiros, e usou o Exército para esmagar greves operárias.

Longe de herói, Prudente era o guardião völkisch da B.P., vendo o povo como ameaça à hegemonia paulista.

Campos Sales aprofundou o retrocesso. Sua « Política dos Governadores » centralizou o poder em caciques, garantindo fraudes como o « voto de cabresto ». Economicamente, o Funding Loan estabilizou as finanças, mas impôs austeridade que cortou gastos sociais, beneficiando credores ingleses e cafeicultores.

Seu ministro Joaquim Murtinho priorizou o café sobre o povo, ignorando revoltas camponesas.

Campos era o epítome do tribalismo: defensor da elite paulista, que via a nação como sua propriedade privada.

Rodrigues Alves continuou o ciclo com reformas urbanas no Rio — o « Rio Novo » de Pereira Passos —, mas a Revolta da Vacina (1904) explodiu contra medidas coercitivas que modernizavam a capital para exportações, enquanto o interior apodrecia no feudalismo.

Ele incentivou imigração europeia para mão de obra barata nas fazendas, fortalecendo o PRP (Partido Republicano Paulista), que controlava 25% dos eleitores. Seu governo era cinismo oligárquico: progresso cosmético para a elite, desigualdade para as massas.

Essa tríade não era de « mocinhos »; eram völkisch exclusivistas, que transformaram a República em « república dos coronéis », priorizando estabilidade cafeeira sobre democracia.

A Gênese da Elite Oligárquica: Do Café ao Agronegócio Moderno.

Institucionalizando o café-com-leite desde 1894, Prudente, Campos e Alves criaram uma elite endogâmica, com laços familiares que transcendem regimes.

Seus descendentes — famílias como os Matarazzo e os Prado — evoluíram para o agronegócio, controlando terras (46% do território nacional), bancos e partidos como PSDB e MDB.

Essa herança explica o subdesenvolvimento: dependência externa, concentração de renda (o 1% mais rico detém 28% da riqueza) e clientelismo, metamorfose do coronelismo em lobby ruralista.

Golpes como 1930 (deposto Washington Luís, paulista), 1964 e o impeachment de 2016 ecoam 1889: elites derrubam líderes populares para restaurar o « equilíbrio ». Essa estrutura destruiu o Brasil: industrialização frustrada, dívida externa crônica e desigualdades que alimentam instabilidade. Até 2025, o agro — herdeiro dos barões — bloqueia reformas, perpetuando um ciclo völkisch onde o povo é eterno perdedor.

A Elite Unida Contra Bolsonaro: Perseguição como Continuidade Histórica.

Agora, em 2025, essa elite — agora « judicializada » e midiática — une-se para destruir Bolsonaro, o outsider que quebrou o monopólio em 2018.

Condenado a 27 anos e 3 meses de prisão em regime fechado em 11 de setembro de 2025, por « trama golpista » após as eleições de 2022, Bolsonaro é vítima de uma caçada que remete aos massacres de Canudos: seletiva, brutal e justificada como « defesa da democracia ».

O STF, sob Alexandre de Moraes, impôs medidas cautelares em julho de 2025 — prisão domiciliar, tornozeleira e proibição de comunicação —, baseadas em delações de ex-auxiliares e vazamentos seletivos.

A PGR, alinhada ao lulismo, detalhou « provas » que bolsonaristas chamam de farsa, desmontando a tese de perseguição política. Mas para apoiadores, é exatamente isso: uma operação da PF em 18 de julho de 2025, contra Bolsonaro e aliados, expõe o colapso judicial, com restrições sem acusação formal.

Essa união da elite paulista — tucanos, MDB e establishment econômico — contra Bolsonaro ecoa o völkisch histórico.

Temer, ex-presidente e figura tucana, elogia Moraes como « irredutível » e chama sanções de Trump (tarifas sobre aço e alumínio em agosto de 2025) de « equívoco », revelando o pavor da elite ao risco econômico.

Doria, ex-governador paulista e rival bolsonarista, é visto como mentor indireto, com a « elite metacapitalista » por trás da criatura Moraes.

José Dirceu, petista, admite que a direita abraçou Tarcísio de Freitas (governador paulista) para 2026, marginalizando Bolsonaro.

A condenação, retroativa a 2019, visa inabilitá-lo, com Eduardo Bolsonaro exilado nos EUA.

Nas redes, a narrativa é clara: Bolsonaro « abriu os olhos do povo para a cleptocracia oligárquica », agora aliada ao « comunismo de Lula ».

Posts no X denunciam 68 dias de « prisão ilegal », com Charlie Kirk, ele mesmo,  expondo o « golpe judicial » do STF como totalitário.

A elite financeira, representada por Globo e Estadão, ignora sanções americanas, fingindo normalidade enquanto exportações sofrem.

Herdeiros dos cafeicultores — ruralistas no Congresso — apoiam indiretamente, via bloqueio à anistia. Eduardo Bolsonaro clama por anistia como « único remédio », alertando que sem ela, a « temperatura » explode.

Essa perseguição não é isolada; é continuidade.

Assim como Prudente esmagou Canudos para proteger o café, Moraes « enterra vivo » Bolsonaro para salvaguardar o sistema.

A família sofre: Michelle chora, a filha de 14 anos arrasada, enquanto o idoso de 70 anos, com 11 cirurgias depois de uma tentativa de assassinato, morre aos poucos. Sanções de Trump, via Lei Magnitsky, pressionam, mas a elite resiste, priorizando seu bunker paulista.

Conclusão: Romper o Ciclo ou Perecer.

Da Bucha à tornozeleira de Bolsonaro, a elite oligárquica teceu uma teia que sufoca o Brasil.

Prudente, Campos e Alves plantaram as sementes; seus herdeiros colhem o poder, destruindo nações em nome da tribo. Bolsonaro, com falhas, representou a ruptura — e por isso, a caçada.

Para romper o ciclo, urge anistia e reforma judicial, ou o völkisch triunfará, perpetuando a destruição.

O povo, acordado em 2018, deve escolher: submissão ou revolução pacífica.

A história julga os elites.