Cette article est la partie 2. Pour ceux qui n’ont pas lu, ou pour ceux qui veulent relire, voici le lien de la partie 1 : Entreprendre c’est choisir sa vie
Être un entrepreneur de sa vie.
Entreprendre, ce n’est pas atteindre LA liberté, mais UNE liberté: celle de choisir la configuration dans laquelle s’épanouir, les personnes avec lesquelles travailler, le rythme auquel avancer, les sujets sur lesquels investir son temps, son énergie et son argent. Entreprendre, c’est donc à la fois s’engager et se contraindre, tout en gardant à l’esprit que tout est possible…
Liberté et Passion, on pourrait presque s’imaginer parler voyage… Mais finalement, n’est-ce pas un peu cela « créer une entreprise » ? Choisir une destination ; rêver l’exotisme et les chocs de culture ; imaginer un chemin dont on pourra dévier au gré des rencontres, des surprises et des opportunités ; parler d’autres langues, parfois très techniques ; découvrir des territoires inconnus ; commettre des erreurs ; improviser et apprendre à se sortir de situations souvent complexes, voire même embarrassantes… Tout dans le voyage itinérant renvoie à l’audace et à l’expérimentation.
On détache les amarres et on tourne le dos à la servitude lorsque l’on entreprend. On devient libre, non parce que l’on se libère de tout, mais parce que l’on se libère des décisions subies et des stratégies imposées, de la politique et des jeux de pouvoir. On devient libre de s’intéresser, d’être animé par sa propre curiosité, de chercher à découvrir plus loin encore celui ou celle que l’on est… et d’en assumer les conséquences, quelles qu’elles soient. Il en faut donc une bonne dose d’envie, d’énergie, d’enthousiasme et de conviction – en d’autres mots de passion – pour avancer sur ce chemin d’Homme libre.
Se fixer des objectifs et des plans d’action pour les réaliser est essentiel. Les hommes d’affaires mesurent leurs avancées chaque jour. Pourtant la majorité des gens n’ont pas de véritable cap qui les poussent à se dépasser et à poursuivre et continuer contre vents et marées. Quel dommage qu’ils ne s’inspirent pas des hommes d’affaires qui sont des exemples dans le découpage de projets en tâches et actions à suivre.
Oui, les conséquences de mauvaix choix sont terribles mais avoir peur de faire des choix est encore pire. Celui qui ne plannifie rien n’ira nulle part.
Ne restez pas assis à écouter les autres, et avancez chaque jour un petit peu. Marcher chaque jour un peu nous permet de mener à bien nos objectifs. L’inspiration est l’une des énergies entrepreneuriales les plus puissantes qui va de paire avec la motivation. Le clé est de continuer peu à peu. L’échec n’est pas le résultat de la non-réussite, mais bien de l’abandon.
L’ego, vous devez le mettre dans avoir de l’ambition, ça oui, mais pas dans l’analyse de vos erreurs. Soyez impitoyable avec vous-même la dessus. « Be confident, don’t be certain » !
1) Pour survivre, vous devez être agile.
De manière évidente – merci Darwin, encore – pour survivre, vous devez vous adapter. Or, pour vous adapter, vous devez être agile.
L’agilité est l’une des qualités indispensables en entreprise. Prenons Wikio, qui a débuté en tant que portail d’informations, pour après le rachat d’Overblog – se consacrer à être une agence digitale (plateforme de blogging, relations blogueurs, e-réputation…) Sans prendre d’autres exemples que l’on peut facilement trouver et au moment où vous lisez ces lignes, arrêtez-vous et demandez-vous si réellement vous êtes adaptables.
– Avez-vous un portefeuille de client suffisant pour absorber l’arrêt du plus gros ?
– Avez-vous des projets différenciants et innovants, pouvant être sortis rapidement, si, par hasard, un nouveau concurrent arrivait sur le marché?
– Quel est le délai moyen entre vos prises de décisions et leurs exécutions ?
– Avez-vous la capacité à réunir rapidement toute votre équipe, pour pivoter de business-model ?
2) Pour survivre, vous devez avoir faim.
Ici, ce qui compte, c’est cette envie de réussir – tout comme cette envie d’entreprendre !
Un proverbe chinois dit qu’il est plus difficile de repartir marcher dans le froid, après une pause près d’un bon feu de cheminée. Et je suis certain que vous comprenez cette image ! Il n’est jamais facile de devoir passer une partie de son temps en prospection téléphonique et de subir une avalanche de non. Or sans faillir, en restant persévérant, vous devez continuer.
Seuls ceux qui ont faim, s’accrochent !
Les autres, au ventre plein ou aux poches pleines, décrocheront.
Dans la plupart des startups que j’accompagne, je pousse cette notion de « bootstrapping » – i.e. de démarrage avec le minium d’argent. Et je reste intimement persuadé que le manque d’argent pousse à la créativité, à la débrouillardise et au troc.
Plus vous avez initialement à votre disposition de capitaux, moins vous êtes intrinsèquement poussé à d’abord bétonner à fond votre modèle. Michel de Guilhermier.
Et vous, à quel point avez-vous faim ?
Voir ma présentation ici : Qui suis je ?
Peu ont la grande motivation pour réaliser leur rêves